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vendredi 16 janvier 2015
Le groupe pétrolier Repsol a annoncé vendredi qu'il mettait définitivement fin aux prospections controversées réalisées depuis novembre au large de l'archipel espagnol des Canaries, la qualité du gaz et du pétrole découverts étant insuffisante.

L'annonce était reçue tièdement à la Bourse de Madrid, où l'action de Repsol perdait 0,37%, à 14,81 euros dans un marché en baisse de 0,19% peu avant 09H00 GMT.

"Les prospections ont confirmé que du gaz et du pétrole ont bien été produits dans ce bassin mais les dépôts découverts sont saturés d'eau et les hydrocarbures présents sont disposés en couches très fines non-exploitables", écrit le groupe espagnol dans un communiqué.

"Après avoir étudié les échantillons obtenus, il a été conclu qu'il y a du gaz (depuis du méthane jusqu'à de l'hexane) mais pas en volume ni en qualité suffisantes pour envisager un possible forage", précise Repsol.

"Aucune nouvelle activité d'exploration ne sera menée dans cette zone", ajoute le groupe qui avait estimé entre 17 et 19% les chances de découvrir des gisements d'hydrocarbures au large de l'archipel.

Le Rowan Renaissance, le bateau procédant aux recherches pour le groupe dans l'archipel des Canaries, situé au large de l'Afrique, "retournera en Angola pour poursuivre le programme de recherches d'hydrocarbures que Repsol mène dans ce pays".

"Quelque 750 professionnels venant de plus de 50 entreprises, dont certaines ont leur siège aux Canaries, ont travaillé sur le projet de recherches, qui a été soumis aux standards maximum de sécurité et de respect de l'environnement", affirme Repsol.

Ces prospections, qui avaient démarré le 18 novembre, ont été très controversées dans l'archipel, suscitant notamment l'opposition de Greenpeace, dont un navire avait été mis sous séquestre par l'Espagne pour être resté dans une zone d'exclusion maritime autour du Rowan Renaissance.

Les opposants craignaient notamment que les forages mettent en péril la flore et la faune de la région, notamment ses cétacés. Ils comportaient aussi selon eux un risque sismique et pouvait menacer la principale activité des îles, le tourisme.

De son côté le gouvernement espagnol soutenait ce projet, estimant que la découverte d'or noir pourrait créer des milliers d'emplois alors que le taux de chômage atteint sur place 30%, et réduire la dépendance énergétique du pays qui importe 80% de son énergie.


Source © afp/al
lundi 12 janvier 2015
Les véhicules « les plus polluants » pourraient être bannis de la circulation parisienne. La Ville de Paris «espère» en interdire la circulation sur le territoire de la capitale intra-muros dès 2015, selon un document présenté vendredi 9 janvier aux élus de la métropole.

Il s'agirait d'interdire « la circulation des véhicules les plus polluants dans Paris intra-muros, hors bois (de Boulogne et de Vincennes) et hors boulevard périphérique dans un premier temps », est-il précisé. 

L'interdiction « s'appuiera sur la classification des véhicules, en fonction de leur niveau de pollution proposée par le ministère de l'environnement », et se fera « de façon progressive ».

Cette classification, définie par un arrêté du 3 mai 2012, distingue cinq catégories, du groupe une étoile, le plus polluant, jusqu'au groupe cinq étoiles. Si « les modalités et le calendrier précis ne sont pas encore finalisés », « la Ville espère pouvoir mettre en place de premières mesures dès le courant de l'année 2015 ».

Le 24 novembre 2014, Christophe Najdovski, adjoint (EELV) au maire chargé des transports, avait promis que certaines mesures restreignant de manière permanente l'accès à Paris des véhicules les plus polluants seront mises en place en 2015. En 2011, Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l'environnement, proposait déjà une restriction de l'accès aux centres-villes de huit agglomérations françaises aux véhicules les plus polluants. Elle est aujourd'hui élue locale parisienne et présidente du principal groupe d'opposition au conseil de Paris.

Source © Le Monde
La plus grande et la plus puissante centrale solaire du monde vient d'être connectée au réseau électrique en Californie (Etats-Unis).  Avec l'installation des 40 derniers megawatts, cette centrale solaire a désormais une puissance de 550 MW. 

Réalisée par First Solar, l'un des leaders mondiaux dans la fabrication de panneaux solaires, la construction de la ferme solaire Topaz a débuté en 2011, dans le comté de San Luis Obispo, en plein désert californien.

Au total, la centrale solaire californienne est capable de délivrer 550 megawatts de puissance, c'est l'équivalent d'un réacteur nucléaire. Elle fournit ainsi suffisamment d'électricité pour alimenter 160 000 foyers.

Cette prouesse technologique occupe une surface de 25 kilomètres carrés - un quart de la taille de Paris - et se compose de neuf millions de panneaux solaires surélevés de seulement 1,7 mètre, ce qui limite l'impact sur le paysage. 

Selon Firts Solar, la centrale solaire a un impact très limité sur l'environnement : contrairement à la plupart des centrales solaires, Topaz ne requiert pas d'eau pour générer de l'électricité et fait très peu de bruit vu l'absence de parties mobiles qui pourraient suivre le Soleil par exemple. Rappelons que l'exploitation de l'énergie solaire n'émet directement aucun polluant et ne produit pas de déchets.

Cette installation solaire hors norme constitue une étape importante vers les objectifs de cet État visant à fournir 33 % de l'électricité domestique à partir de sources d'énergies renouvelables d'ici 2020.

Enfin, cette centrale solaire devrait éviter l'émission d'environ 370 000 tonnes de dioxyde de carbone(CO2) par an, soit l'équivalent de 73 000 voitures en circulation. Ceci en se substituant au centrales thermiques utilisés pour produire de l'électricité.

Si la construction a coûté 2 milliards de dollars, les bénéfices sont également économiques :

400 emplois pendant trois ans dédiés à la construction, ce qui représente 192 millions de dollars ;
52 millions de dollars pour les fournisseurs locaux ;
14 millions de dollars de taxes de vente pendant la construction et jusqu'à 400 000 dollars par an de recettes fiscales.

Si Topaz est aujourd'hui la plus puissante centrale solaire au monde, elle sera dépassée dès la fin 2015 par une autre ferme solaire en production : Solar Star de SunPower d'une puissance de 579 MW, qui sera capable de subvenir aux besoins de 255 000 foyers. Celle-ci sera équipée 1,7 million de panneaux solaires installés sur 32 km².

Un rapport commandé par le gouvernement américain montre que le kWh solaire pourrait devenir moins cher que le kWh produit avec du gaz d'ici 2018.

Source © notre-planete.info

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vendredi 12 décembre 2014
Le Mont Saint-Michel est, depuis vendredi matin, accessible uniquement par le nouveau pont-passerelle destiné à en refaire une île, et non plus par la route qui y menait depuis 1879. 

Les bus qui conduisent les touristes à la Merveille empruntent désormais la passerelle construite pour remplacer la digue route qui va être détruite d'ici à l'été 2015. Les calèches habituellement proposées aux touristes pour aller au rocher classé au patrimoine mondial de l'Unesco ne fonctionnaient pas vendredi à cause du vent mais elles emprunteront aussi le pont, selon les collectivités locales.

«Il s'agit d'une étape importante» du retour à l'insularité du Mont, a déclaré à l'AFP Laurent Beauvais, le président PS de Basse-Normandie et à ce titre président du syndicat mixte qui gère le projet lancé en 2006 pour 184 millions d'euros d'investissements publics directs. La mise en service de la passerelle de 760 mètres et 11 de large, conçue par l'architecte autrichien Dietmar Feichtinger, était au départ prévue pour octobre. L'État a demandé que la vitesse y soit limitée à 30 km/h. Les cyclistes y sont admis sauf lors des pics de fréquentation touristique. Les piétons y sont autorisés depuis le 22 juillet.

En attendant la marée du siècle

Avant même la fin des travaux, le spectacle s'annonce déjà exceptionnel, le 20 février puis le 21 mars, lorsque la marée, avec un coefficient de 118-119, atteindra une hauteur jamais vue depuis 1999 et qui ne se représentera pas avant 2073, selon le syndicat mixte.

Avant la construction de la digue-route en 1879, des carrioles roulaient sur le sable et s'embourbaient parfois, selon François Saint-James, guide-conférencier au Mont. Entre 1900 et la Seconde Guerre mondiale, un train circulait même sur la digue avec un certain succès en termes de fréquentation, selon lui. Ce n'est que dans les années 1960 que des milliers de voitures ont commencé à s'accumuler au pied du Mont sur un immense parking qui doit lui aussi être détruit d'ici à l'été. Celui-ci a été fermé le 28 avril 2012 et transféré sur la côte, dans le cadre des travaux.

Le Mont-Saint-Michel sera le point de départ du Tour de France en 2016. Et la ministre de l'Écologie Ségolène Royal, en visite début décembre au Mont, a affirmé que le pape François envisageait de s'y rendre lors de sa visite en France en 2015.

Source © AFP

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La Norvège va cesser de subventionner la chasse au phoque, une décision qui pourrait sonner le glas de cette activité controversée dans le pays scandinave, a indiqué vendredi 12 décembre un parlementaire du royaume.

Dans le cadre de l'examen budgétaire, une majorité de députés a voté tard jeudi soir 11 décembre pour la suppression, à partir de 2015, de la subvention annuelle de 12 millions de couronnes (1,3 million d'euros) jusqu'alors versée par l'Etat au secteur.

« Il est important de souligner que le Parlement n'a pas décidé d'une interdiction de la chasse au phoque, mais nous craignons en réalité que la chasse disparaîtra avec les subventions, a déclaré Geir Pollestad, président de la commission parlementaire pour le commerce et la pêche, lui-même opposé à la suppression des aides publiques. Le secteur est dans une situation difficile depuis que le commerce de produits dérivés du phoque avec l'UE s'est arrêté. »

Il a rappelé qu'à raison de 12 millions de couronnes pour 12 000 phoques chassés, l'aide étatique représentait 1 000 couronnes (près de 110 euros) par animal. 

Selon la Direction norvégienne de la pêche, les subventions représentent jusqu'à 80 % des revenus des professionnels de la chasse au phoque.

L'UE a instauré en 2010 un embargo sur les produits provenant de la chasse commerciale au phoque en Norvège – qui n'est pas membre de l'Union – et au Canada, justifiant cette mesure par les « préoccupations morales du public » face à des méthodes de chasse « cruelles ». Les phoques sont généralement chassés à l'aide de fusils et d'hakapiks, des bâtons munis d'un embout métallique servant à les assommer.

Source © AFP
jeudi 11 décembre 2014
Le gouvernement français a gelé un projet de centre d'expertise et d'essai en mer profonde destiné à l'industrie pétrolière qui devait être implanté en Méditerranée au coeur du périmètre protégé Pélagos, un sanctuaire international pour les cétacés.

Ce projet dénommé Abyssea, du nom de la société créée par un ancien ingénieur de la Comex, une société de plongée industrielle, prévoit la création de deux plates-formes posées à 1.300 et 2.400 mètres de profondeur, au large de Hyères (Var).

Son objectif est de permettre à l'industrie pétrolière et minière de tester en condition réelle les équipements offshore pour faciliter les "efforts de recherche et de développement dans le domaine des technologies sous-marines en grands fonds", comme le précise l'enquête publique qui vient de s'achever.

Dans un courrier adressé mardi au préfet du Var, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, dit avoir chargé le Conseil général de l'environnement et du développement durable "d'étudier un autre lieu d'implantation" et, dans l'attente de ses conclusions, "de ne pas poursuivre la procédure d'autorisation".

Ce projet de 13 millions d’euros, financé à hauteur de 35% par des fonds publics à travers le Pôle Mer PACA et la Caisse des dépôts et Consignations, a provoqué la colère des écologistes et des élus locaux.

Le conseil municipal de Hyères, commune censée accueillir le site, a voté lundi une motion de défiance pour dénoncer un "projet opaque". Les élus d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) refusent pour leur part un projet qui "ne répond pas aux exigences actuelles de refonte du modèle énergétique et à la nécessaire mise en place de la transition écologique".

SANCTUAIRE PÉLAGOS

Les plates-formes devaient être déposées dans le canyon des Stoechades, au nord-est de l'Ile du Levant. La première devait se situer dans les eaux territoriales et la seconde, plus au large, en dehors des eaux territoriales mais dans la Zone économique exclusive (ZEE) où l’Etat exerce des droits souverains en matière d’exploration et d’usage des ressources.

Un poste de contrôle, implanté sur la partie militaire du Centre d'essai et de lancement des missiles de la Direction générale de l'Armement (DGA), sur l'Ile du Levant, devait compléter le dispositif.


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"L'augmentation constante des profondeurs d'exploitation et d'observation du milieu sous-marin rend pertinent l'existence d'un site d'essais grands fonds proposant des services complets à un coût très compétitif", détaillait Abyssea dans un document.

L'entreprise basée à la Seyne-sur-mer (Var) estime que l'offshore profond représentera en 2015 un marché de 10 millions de barils/jour, soit 10% de la production mondiale.

Sélectionnée en 2010 dans le cadre d'un appel à projets du Fonds Unique Interministériel (FUI), elle a choisi le site du Levant pour la profondeur des fonds marins au large de Toulon et la météorologie clémente du sud de la France.

Mais le projet est implanté en limite du Parc national marin de Port-Cros et au coeur de Pélagos, un espace maritime de 87.500 km² dédié à la protection des mammifères marins.

On y recense plus de 8.500 espèces animales macroscopiques, qui représentent entre 4% et 18% des espèces marines mondiales.

"Une biodiversité remarquable qui risque d'être mise à mal par le projet Abyssea", explique la députée européenne Michèle Rivasi (EELV). "La Méditerranée reste une mer hyper fragile, on doit fermer la porte aux tentations de forage qui pourraient ressurgir avec ce type de projet expérimental."

L'installation de la première plate-forme est prévue au printemps 2016, la seconde serait installée en automne 2018.

Source © Reuters


mardi 9 décembre 2014
Pour mettre fin au diesel d’ici 2020, Anne Hidalgo va rendre accessible à tous des alternatives écologiques. C’est le cas d’Utilib’, premier service en France d’utilitaires électriques en libre-service, inauguré lundi aux côtés de Vincent Bolloré et de Marie-Pierre de la Gontrie.

La Maire de Paris a dévoilé dimanche son plan ambitieux de lutte contre la pollution, qu’elle soumettra début janvier à la concertation des élus de la Métropole. Il prévoit l’éradication du diesel d’ici 2020. Cet acte fort implique de développer des alternatives écologiques, qui soient accessibles aux particuliers comme aux professionnels.

C’est le cas d’Utilib’, un service unique en France inauguré lundi par Anne Hidalgo, Vincent Bolloré et Marie-Pierre de la Gontrie. Il propose 100 utilitaires électriques en libre-service, avec 250km d’autonomie, aux dimensions compactes – 3,65m de long et 1,70 de large – et optimisées pour le transport de petites marchandises – son coffre est doté d’un volume de 900 litres, qui peut supporter jusqu’à 230 kg.

Ces véhicules en autopartage peuvent assurer des fonctions très différentes, à des fins professionnelles ou personnelles (livraisons, déménagements, etc.), avec un avantage majeur : la possibilité de laisser son utilitaire à l’une des nombreuses bornes réparties dans toute la capitale, sans avoir besoin de le retourner à son point de départ.

Ce service allie protection de l’environnement et économies budgétaires. Ces véhicules ne produisent aucune pollution directe de l’air, ni aucune émission de particules fines, de dioxyde d’azote, de benzène, de HAP ou de monoxyde de carbone. Ils permettent aussi à leurs utilisateurs de faire des économies substantielles : 0€ d’essence, 0€ d’assurance et 0€ de stationnement. L’abonnement ne coûtera que 6€ HT/mois et la location 6€ HT/heure. 

La fin du diesel en 2020 est rendue possible par ces mesures incitatives. Avec Vélib, Autolib’ et Utilib’, Paris démontre la capacité des pouvoirs publics et des industriels à innover ensemble pour des modes de circulation non polluant. Anne Hidalgo en est convaincue : « Ces dispositifs, alliés à l’effort d’investissement sans précédent de la Ville en faveur des transports en commun et des circulations douces, rendent possibles la fin du diesel en 2020, tout en préservant le pouvoir d’achat des ménages et l’attractivité des entreprises. »
lundi 8 décembre 2014
Sept pays d'Amérique latine se sont engagés dimanche à reboiser près de 20 millions d'hectares de terres dégradées d'ici 2020, dans le cadre de la conférence de l'ONU sur le climat qui se tient actuellement à Lima.

En parallèle à la conférence, les ministres de l'Agriculture et de l'Environnement du Mexique, du Pérou, du Guatemala, de Colombie, d'Équateur, du Chili et du Costa Rica ont présenté un plan de remise en état des terres dans leurs pays respectifs.

Le Mexique a entrepris de restaurer 8,5 millions d'hectares, le Pérou 3,2 millions, le Guatemala 1,2 million et la Colombie un million.

L'Equateur se propose de reboiser 500 000 hectares, le Chili 100 000 et le Costa Rica 50 000.

En outre, un plan régional de conservation de la Patagonie permettrait de récupérer 4,1 millions d'hectares de forêts.

On estime qu'en Amérique latine il existe quelque 200 millions d'hectares de terres dégradées, selon le Centre international d'agriculture tropicale, basé en Colombie.

«Au Pérou, nous perdons les forêts à une vitesse impressionnante. Les activités qui accélèrent le plus la déforestation sont l'exploitation minière illégale, le surpâturage et la plantation de coca», a indiqué le ministre de l'Agriculture Juan Manuel Benites.

«Nous devons envisager un reboisement productif et accéder à une agriculture de carbone neutre,» a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Agriculture argentin Roberto Delgado a également exhorté à mettre un frein à la déforestation. «Outre la récupération des sols, il est très important de cesser de perdre des hectares,» a-t-il dit.

Le compromis, nommé Initiative 20x20, bénéficiera d'un soutien de 365 millions de dollars de la part d'investisseurs privés. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par la déforestation et les changements dans l'utilisation des terres.

Selon les experts, l'Amérique latine est l'une des régions du monde les plus vulnérables aux changements climatiques.

Source © AFP 

vendredi 5 décembre 2014
Emmanuel Giboulot, le viticulteur bio de Côte-d'Or, condamné en avril dernier pour avoir refusé de traiter ses vignes avec des pesticides contre la maladie de la flavescence dorée, a été relaxé ce jeudi 4 décembre par la cour d'appel de Dijon. En première instance, M. Giboulot avait été condamné par le tribunal de Dijon à 1.000 euros d'amende, dont la moitié avec sursis.

Exploitant 10 ha de vignes en biodynamie, Emmanuel Giboulot avait refusé de se soumettre à l'arrêté préfectoral du 7 juin 2013 qui imposait des traitements contre la flavescence dorée, après la découverte de plusieurs foyers dans cette zone. Lors des débats, la direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (Draaf), qui avait contrôlé le viticulteur au cours de l'été 2013 et l'avait assigné devant la justice, a estimé que l'arrêté préfectoral était nécessaire, cette maladie transportée par la cicadelle étant très contagieuse.

La cour, dont l'arrêt a pu être consulté par l'AFP, a notamment retenu que l'arrêté préfectoral incriminé, qui devait être approuvé par le ministère de l'Agriculture, "ne justifi(ait) pas cette approbation".

M. Giboulot s'est félicité d'avoir ouvert "le débat" sur les pesticides. "Il ne s'agit pas de ne rien faire mais d'avoir une action responsable avec la détection et l'arrachage des pieds malades et d'appliquer des traitements uniquement quand il y a véritablement danger en cernant davantage les zones de traitement", a-t-il déclaré.

Source © Actu-Environnement
mardi 2 décembre 2014
Un rapport sur les bélugas force l'arrêt des travaux à Cacouna

«Il y a des signes préoccupants de déclins récents et de cas de mortalité inexpliquée chez de jeunes bélugas, peut-on lire dans un communiqué émis par le COSEPAC.

TransCanada a annoncé avoir stoppé ses travaux à Cacouna, lundi, après qu'un comité fédéral ait conclu que le béluga n'est plus une espèce «menacée» mais bien une espèce «en voie de disparition».

Le Comité sur la situation des espèces en péril (COSEPAC) s'est réuni à Ottawa, la semaine dernière. Ses experts ont conclu que la survie du béluga de l'estuaire du Saint-Laurent est compromise par la prolifération d'algues toxiques, la pollution ainsi que la perturbation causée par le bruit et le développement industriel.

Au terme de sa réunion, l'organisme a décidé de changer la classification du béluga, qui n'est plus «menacé», mais bien «en voie de disparition».

«Il y a des signes préoccupants de déclins récents et de cas de mortalité inexpliquée chez de jeunes bélugas, peut-on lire dans un communiqué émis par l'organisme. Cette petite population fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé que lorsqu'elle a été évaluée il y a dix ans par le COSEPAC comme étant "menacée".»

«Sans une protection de son habitat essentiel, on s'attend à ce que cette population continue de diminuer», ajoute le comité.

L'annonce est une tuile pour TransCanada, dont le projet Énergie Est prévoit la construction d'un port pétrolier en eau profonde à Cacouna. Ce terminal se trouverait en pleine zone de reproduction des bélugas.

Selon les documents produits à l'Office national de l'énergie, 175 pétroliers y accosteraient chaque année.

Peu après l'annonce du COSEPAC, TransCanada a annoncé avoir stoppé ses travaux le temps d'évaluer les recommandations de l'organisme et d'évaluer leurs impacts sur le projet Énergie Est. 

L'entreprise compte réviser «toutes les options viables pour l'avenir», peut-on lire dans un communiqué émis lundi après-midi.

TransCanada a également annulé un événement «portes ouvertes» qui devait justement se tenir à Cacouna cette semaine.

«Nous partageons les préoccupations environnementales des Québécois et de tous les Canadiens, incluant leurs inquiétudes concernant les bélugas du Saint-Laurent, a indiqué le porte-parole de l'entreprise, Tim Duboyce. Le projet Énergie Est sera conçu, bâti, et opéré dans le plus grand respect de ces préoccupations tout faisant de la sécurité notre priorité absolue.»

TransCanada a mené des forages exploratoires dans ce secteur à la fin de l'été. Ces travaux ont été stoppés sur ordonnance de la Cour supérieure à la fin septembre parce qu'ils mettaient en péril les populations de bélugas. Le ministère de l'Environnement a empêché les forages de reprendre à la mi-octobre, sommant TransCanada de corriger les problèmes de bruit.

Le certificat d'autorisation de la compagnie a expiré dimanche sans qu'elle ait pu s'entendre avec Québec sur un plan correctif.

Source © La Presse.ca
jeudi 27 novembre 2014
Les groupes de défense de l'environnement ont estimé que cette mesure est une des plus importantes en matière de santé publique prises par le président Obama pendant son second mandat.

L'administration Obama a annoncé mercredi un durcissement des normes d'émissions d'ozone, un polluant responsable de maladies respiratoires affectant des millions d'Américains, mais cette mesure a provoqué une levée de boucliers des industriels et des républicains qui la jugent contreproductive.

L'Agence de protection de l'environnement (EPA) propose de limiter les émissions d'ozone, aussi appelées «smog», entre 65 et 70 parties par milliard (ppm) contre 75 ppm actuellement, soit une réduction de 7 à 13%.

L'EPA doit revoir ses limites en matière de pollution tous les cinq ans. La dernière mise à jour des normes d'ozone remonte à 2008.

«Abaisser les limites de la pollution à l'ozone en s'appuyant sur les dernières avancées scientifiques permettra de purifier notre air et protéger les plus vulnérables», a déclaré l'administratrice de l'EPA, Gina McCarthy.

Le millier d'études examinées par les scientifiques consultés par l'EPA indiquent qu'une exposition à des niveaux d'ozone même inférieurs à 75 ppm est néfaste pour le système respiratoire, provoque de l'asthme ou l'aggrave, et est lié à une mortalité prématurée.

L'ozone se forme dans la basse atmosphère sous l'effet du rayonnement solaire qui provoque une transformation photochimique des oxydes d'azote, du monoxyde de carbone et des composés organiques volatiles émis par les échappements des véhicules, des industries, des centrales au charbon et de certains solvants et peintures.

Selon l'analyse de l'agence, ces nouveaux standards devraient permettre d'empêcher de 320.000 à 960.000 crises d'asthme.

Ce durcissement devrait aussi prévenir de 750 à 4300 décès prématurés chez les adultes.

Ces normes entreront en vigueur après une période de consultation de 90 jours.

Industriels et républicains vent debout 

Les groupes de défense de l'environnement ont estimé que cette mesure est une des plus importantes en matière de santé publique prises par le président Obama pendant son second mandat.

Mais les responsables de l'opposition républicaine au Congrès et les milieux industriels sont vent debout contre cette décision. Ils estiment qu'elle imposera un lourd fardeau économique et ne produira que peu de bienfaits supplémentaires pour la santé publique.

«Les nouvelles normes écrasantes de l'administration Obama, les plus coûteuses jamais proposées par l'EPA, risquent de coûter plus de 1500 dollars par an aux ménages, de réduire le PIB de milliers de milliards et de détruire des millions d'emplois», a réagi le président de la Chambre des représentants, le républicain John Boehner

Pour l'American Chemistry Council (ACC), qui représente les industries chimiques, «la croissance du secteur manufacturier pourrait être ralentie, voire s'arrêter dans certains États».

L'organisation patronale affirme que les industries ont déjà réduit de 67% depuis 1980 les émissions des six principaux polluants de l'air alors que le PIB américain a cru de 133% pendant ces 30 dernières années.

La bataille menée par le président Obama sur le front de l'environnement s'intensifiera encore en 2015, alors que l'EPA doit aussi finaliser des mesures historiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, dont le dioxyde de carbone (CO2) émis par les centrales électriques au charbon existantes et en projet.

Ces normes, qui visent à lutter contre le réchauffement climatique, pourraient provoquer la fermeture de certaines centrales et retarder la construction de nouvelles unités.

Les chefs de l'opposition républicaine, qui en janvier va contrôler les deux chambres du Congrès après sa victoire aux élections législatives de novembre, ont promis de bloquer et d'inverser toutes ces initiatives de M. Obama.

Ils avaient déjà critiqué le président après le récent accord conclu avec la Chine aux termes duquel les deux plus grands pollueurs de la planète se sont engagés à plafonner et réduire leurs émissions de CO2, affirmant qu'il était trop favorable à Pékin.

Par ailleurs, la Cour suprême a annoncé mardi avoir accepté pour la première fois de revoir les normes de l'EPA limitant les rejets de mercure et autres polluants dans l'atmosphère imposées aux centrales électriques en se saisissant de trois plaintes de 21 États américains et d'industriels.


Source © La presse canadienne
jeudi 20 novembre 2014
Première mondiale : un bus électrique qui se recharge à chaque arrêt
L'Aéroport Nice Côte d'Azur accueille depuis le 17 octobre dernier, une nouvelle technologie de mobilité électrique. Pour effectuer la liaison entre les terminaux 1 et 2, un bus électrique un peu particulier a été mis en service : à chaque arrêt, il reçoit une "dose" d'électricité suffisante pour rejoindre l'arrêt suivant.

Porté par Transdev, exploitant de l'Aéroport Nice Côte d'Azur, développé et breveté par la société PVI et subventionné par l'Agence de l'environnement et de la maitrise de l'énergie (Ademe), ce projet de système de recharge ultra-rapide (biberonnage) permet de s'affranchir des problématiques de l'électrique en termes d'autonomie, tout en limitant l'infrastructure urbaine et les besoins en énergie. "L'un des atouts majeurs de Watt 

System réside dans le fait que la solution ne nécessite pas d'infrastructures lourdes pour la mettre en place. Pouvoir utiliser tous les arrêts existants sans en créer de nouveaux, ni en déplacer ; utiliser le réseau électrique en place sans nouvelles installations dédiées sont autant d'avantages faisant qu'Aéroports de la Côte d'Azur ait été reconnu et retenu comme terrain d'expérimentation", commente Eric Millet, le chef du département Mobilité Stationnement d'Aéroport Nice Côte d'Azur.

A chaque arrêt, pendant le temps d'échange passagers - soit 20 secondes environ -, un bras robotisé situé sur le toit du bus vient se raccorder automatiquement à un totem accumulateur d'énergie intégré au mobilier urbain et alimenté par le réseau électrique standard (9 à 36 kW). Une fois la recharge effectuée, le bus dispose d'une autonomie jusqu'à 600 à 800 mètres lui permettant de rejoindre l'arrêt suivant sur lequel le rechargement se fera à nouveau. Le dispositif est complété par un pack additionnel de batteries qui permet au véhicule de poursuivre son trajet s'il ne marque pas un arrêt ou lors de son retour au dépôt.

Une navette prototype, sera testée durant neuf mois sur l'Aéroport Nice Côte d'Azur pour une mise en exploitation progressive de janvier 2015 à juin 2015, en complément des cinq navettes thermiques existantes.

Source © Actu environnement

vendredi 14 novembre 2014
Le géant internet américain Google s'engage contre la pêche illégale en lançant un nouvel outil de surveillance qui permet d'identifier et de suivre des milliers de bateaux en temps réel.

Développée avec les ONG SkyTruth et Oceana, cette application a été dévoilée vendredi à Sydney à l'occasion du Congrès mondial des parcs, une réunion décennale de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

"La combinaison du nuage informatique (stockage de données sur internet, NDLR) et des mégadonnées permet de concevoir de nouveaux outils pour visualiser, comprendre et le cas échéant inverser les phénomènes" observés, a expliqué Brian Sullivan du programme Google Earth Outreach.

L'outil Google, qui ne fait apparaître que les bateaux de pêche, utilise le SIA (Système d'identification automatique) qui fournit la position des navires naviguant dans le monde entier. Son prototype peut intégrer les données de 3.000 embarcations -- sur une flotte mondiale de plus de 1,3 million de navires commerciaux.

"Ce qui se passe en pleine mer est le plus souvent invisible, limitant notre capacité à comprendre les enjeux auxquels font face les océans", a plaidé le président de SkyTruth, John Amos.

Selon la Commission Océan Mondial, un organisme indépendant créé en février 2013, la pêche illégale représente environ un cinquième du tonnage mondial et coûte 23,5 milliards de dollars par an.

Source © AFP

Elle a été baptisée SolaRoad et est la toute première piste cyclable solaire. Elle a été inaugurée sous un ciel gris ce jeudi aux Pays-Bas, dans la banlieue d’Amsterdam.

Certes, elle ne fait que 70 mètres de long, a coûté 3 millions d’euros et produit 20% d‘électricité de moins que les panneaux solaires orientables sur les toits, mais le gouvernement lui prédit un grand avenir. “ Ce système n’est pas économiquement rentable, a admis le ministre de l’Economie, Henk Kamp, mais nous allons le rendre rentable, on y travaille très dur depuis cinq ans et nous allons y parvenir. “

Les cellules photovoltaïques sont serties de béton et recouvertes d’une couche d’un centimètre de verre trempé antidérapant. Cette technologie pourrait très vite équiper 20% des 140.000 kilomètres du réseau routier néerlandais et ainsi alimenter les feux signalétiques voire, à terme, recharger des millions de véhicules électriques pour une mobilité durable.

Source © 2014 euronews



Et pourquoi pas des routes solaires...???...




jeudi 6 novembre 2014
L'un des dangers de la centrale accidentée de Fukushima est-il en passe d'être écarté ? On se prend à l'espérer avec l'annonce, par Tepco, de l'achèvement du retrait du combustible nucléaire usé de la piscine fragilisée du réacteur numéro 4.

Il y avait dans la piscine 1.533 assemblages, dont 1.331 usés et 202 neufs

Mardi 4 novembre 2014, il ne restait que 11 assemblages de combustible usé dans ce bassin d'entreposage dont les pourtours avaient été fortement endommagés par des explosions d'hydrogène.

"Ces 11 assemblages ont été enlevés depuis et nous sommes actuellement en train d'effectuer les contrôles", a expliqué mercredi 5 novembre à l'AFP un porte-parole de Tepco.

Initialement, lors du début de ces opérations en novembre 2013, Tepco avait indiqué qu'elles seraient terminées au bout d'environ un an.

USÉ ET NEUF. Quand a commencé ce retrait, la première grande étape dans le démantèlement de la centrale Fukushima Daiichi, il y avait dans la piscine 1.533 assemblages, dont 1.331 usés et 202 neufs. Les premiers sont désormais extraits mais restent encore 180 assemblages de combustible neuf à transférer en lieu plus sûr, ce qui devrait être fait dans les prochaines semaines.

Pour procéder à l'extraction, Tepco a bâti une nouvelle couverture au-dessus du réacteur numéro 4 et installé un dispositif neuf d'extraction ainsi que procédé à la récupération des détritus tombés dans le bassin.

Depuis, la même opération de transfert des assemblages un à un vers un caisson immergé pouvant en contenir 22, puis vers une autre piscine d'entreposage plus sûre, a été effectuée plus de 60 fois, sans problème notable.

INÉDIT. Il n'est jamais arrivé auparavant que de telles tâches soient réalisées dans un environnement accidenté où les techniciens doivent oeuvrer en combinaisons de protection et porter des masques intégraux pour se protéger de la radioactivité.

Il s'agit en outre de la plus délicate opération depuis la stabilisation du site en décembre 2011, mais c'est cependant loin d'être la dernière ou la plus risquée.

Le combustible usé qui reste encore dans les piscines des réacteurs 1 à 3 devra lui aussi être extrait, des tâches encore plus difficiles compte tenu du niveau très élevé de radioactivité alentour.


Source © Sciences et Avenir avec AFP


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mercredi 5 novembre 2014
Voilà un an que la Française Charlotte Houpline, 32 ans, attendait ce moment-là : le démantèlement d'un des plus importants réseaux de trafic de peaux et d'autres organes d'animaux sauvages d'Afrique de l'Ouest. Un an que les enquêteurs de son ONG Wara, fondée en 2010, étaient sur la piste de ces trafiquants installés à Dakar. 

Quand les policiers du DIC (division des investigations criminelles) ouvrent les portes de l'entrepôt, la jeune femme découvre avec horreur une caverne d'Ali Baba du crime faunistique. "Nous avons compté 2 600 peaux et objets provenant d'animaux sauvages tués illégalement : des peaux de hyènes, de léopards, de pythons et surtout de lions." Des peaux et canines appartenant à une douzaine de lions sont saisies. Le chiffre est considérable puisque les derniers recensements menés en Afrique de l'Ouest évoquent l'existence de 250 lions sauvages survivants.

Un an d'investigation

"Ce trafic illégal menace d'extinction les lions", assure Charlotte Hourdine. Le roi de la jungle a déjà disparu de plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest. Un véritable génocide. Une peau de lion se négocie autour de 2 300 euros. Les acheteurs sont des expatriés, des Libanais ou encore des Asiatiques. "Nous allons pratiquer des analyses ADN pour trouver l'origine des lions", précise l'activiste.

Cette arrestation spectaculaire est le résultat d'un an d'investigation. L'ONG Wara opère de la même façon que l'ONG Laga, fondée par l'Israélien Ofir Drori au Cameroun . C'est un fonctionnement quasi militaire. 

Des enquêteurs anonymes commencent par se faire passer pour des acheteurs en quête de souvenirs. Ils doivent rechercher les vendeurs, acquérir leur confiance, leur faire donner le maximum d'informations sur leur trafic. Cette première phase a duré un an. "Une fois en possession de toutes les preuves du trafic, nous avons pu passer à la deuxième étape, celle de l'arrestation. Nous avons alors fait appel aux autorités du pays pour opérer les arrestations dans le cadre de la loi", poursuit Charlotte.

Wara entretient d'excellents rapports avec le ministre de l'Environnement du Sénégal, qui assiste en personne à l'arrestation programmée le 31 octobre. Les trafiquants pouvant se révéler dangereux, c'est donc l'unité d'élite du DIC qui a procédé aux arrestations. Les enquêteurs de l'ONG avaient donné rendez-vous à deux trafiquants dans un hôtel de Dakar, où ils ont été aussitôt menottés. Puis les policiers se sont rendus dans l'entrepôt des trafiquants, où trois autres malfaiteurs, dont le chef du réseau, ont été arrêtés. Un succès total et certainement le démantèlement du principal réseau de trafic faunistique de ces dernières années en Afrique. Les objets saisis proviennent du Niger, du Mali, du Congo, du Kenya et de plusieurs autres pays africains. 

Source © Le point

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vendredi 31 octobre 2014
Le président socialiste du conseil général du Tarn, Thierry Carcenac, a «pris acte de l'impossibilité de poursuivre» le chantier du barrage de Sivens après la mort d'un manifestant, lors d'un discours prononcé vendredi au siège du département à Albi. 

«Le drame intervenu dans la nuit de samedi à dimanche conduit l'assemblée départementale à prendre acte de l'impossibilité de poursuivre toute activité liée au déroulement du chantier sur le site de Sivens», a déclaré Carcenac.

Source © AFP

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De nombreuses organisations donatrices internationales se sont engagées à octroyer 3 milliards de dollars pour aider l'Ouzbékistan, ex-république soviétique d'Asie centrale, à sauver la mer d'Aral, au bord de la disparition en raison de son assèchement.

Des accords en ce sens entre le Fonds international pour sauver la mer d'Aral, le gouvernement ouzbek et de nombreuses organisations internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, ont été signés mercredi soir à l'issue d'une conférence internationale à Ourguentch (nord-ouest).

Ce financement vise à «atténuer les conséquences de la catastrophe écologique pour 67 millions de personnes qui habitent dans la région d'Asie centrale», a souligné le premier vice-premier ministre d'Ouzbékistan, Roustam Azimov, lors de la cérémonie de signature.

Le président ouzbek Islam Karimov et le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avaient appelé mercredi à l'aide internationale pour faire face à l'assèchement de la mer d'Aral, considéré par certains experts comme la plus grande catastrophe écologique pouvant être imputée aux activités humaines, dans une région où les tensions sont déjà exacerbées par le partage des ressources en eau.

L'assèchement de la mer d'Aral, catastrophe environnementale consécutive à des projets d'irrigation soviétiques datant des années 1960, soulève de nombreuses craintes en Ouzbékistan, au Kazakhstan et au Turkménistan, pays frontaliers.

Les activités, notamment la pêche, qui étaient autrefois pratiquées dans la région de la mer d'Aral ont été détruites. Chaque année, des dizaines de milliers de tonnes de poussière et de sel se déversent sur ses rives, la plus grande partie étant contaminée par les pesticides.

Source © AFP


mercredi 22 octobre 2014
Le gouvernement brésilien a annoncé mardi la création d'une nouvelle réserve nationale dans la forêt amazonienne.

La réserve d'Alto Maues couvre une superficie de 6.680 km2 dans une zone de jungle quasiment inviolée, où l'on ne compte aucune présence humaine connue, a précisé le ministère de l'Environnement.

Tout abattage d'arbre et tout projet de développement seront interdits dans le périmètre de la réserve, où vivent au moins 13 espèces de primates et plus de 600 espèces d'oiseaux.

La déforestation est repartie à la hausse l'an dernier en Amazonie brésilienne, pour la première année depuis 2008.

Le décret portant création de la réserve était attendu avec impatience par les organisations de défense de l'environnement.

"C'est essentiel pour protéger des espèces amazoniennes uniques, comme certaines variétés de primates", a déclaré Mauro Armelin, qui travaille pour l'organisation WWF. (Marcelo Teixeira; Eric Faye pour le service français)

Source © AFP

vendredi 17 octobre 2014
Si les cultures OGM continuent de progresser dans le monde, certains pays sont de plus en plus réticents face à l'agro-business imposé par les Etats-Unis. C'est le cas, attendu, de la Russie dans un contexte de vives tensions géopolitiques avec les leaders et promoteurs des cultures transgéniques.

Principalement à cause du conflit en Ukraine, la politique de la Russie est souvent fustigée par les Etats-Unis et l'Europe, quelques fois de manière dure et inappropriée. Ce regain de tensions géopolitiques entre les deux superpuissances pousse la Russie à se démarquer de plus en plus du mode de vie américain : abandon du dollar pour les transactions internationales, enseignes Mc Donald's récemment fermées à Moscou... Simples représailles suite aux sanctions dont elle fait l'objet ou véritablement engagement vers un développement plus sensé ? Dans tous les cas, la Russie avance dans la bonne direction comme en témoigne sa décision d'abandonner le recours aux Organismes Génétiquement Modifiés (OGM) sur son territoire.

Les premiers aliments transgéniques sont apparus sur le marché au milieu des années 90. Depuis lors, des souches génétiquement modifiées de maïs, de soja, de colza et de coton font l'objet d'un commerce sur le territoire russe. 

« Si les Américains aiment manger des produits contenant des OGM, qu'ils en mangent. Nous n'avons pas besoin de le faire ; nous avons assez d'espace et la possibilité de produire des aliments biologiques » a déclaré en avril 2014 le premier ministre russe Medvedev, rapporte RT.com.

Déjà, en décembre 2013, Irina Ermakova, vice-président de l'Association nationale de la Russie pour la sécurité génétique avait indiqué qu'il était « nécessaire d'interdire les OGM, d'imposer un moratoire pendant 10 ans. » Selon la scientifique, les études sur l'influence des OGM sur la santé humaine demeurent insuffisantes pour permettre une introduction à grande échelle des aliments génétiquement modifiés sur le marché, rapporte RT.com

Pire, Ermakova, fervente militante anti-OGM est persuadée que tous les OGM sont « dangereux » pour la santé car leur méthodes de fabrication ne seraient pas maîtrisés : « la consommation et l'utilisation des OGM peuvent conduire à des tumeurs, des cancers et l'obésité chez les animaux », a-t-elle indiqué.
Or, elle a ajouté que les médecins ont constaté une augmentation du diabète et des cancers dans les régions où les résidents ont consommé de grandes quantités d'aliments contenant des OGM.

Dès septembre 2013, la Russie a imposé l'étiquetage obligatoire des produits qui contiennent plus de 0,9% d'OGM. De plus, les autorités russes ont temporairement suspendu l'importation et la vente de maïs génétiquement modifié de Monsanto suite aux résultats inquiétants de la fameuse étude controversée de Gilles-Eric Séralini de septembre 2012 sur le maïs transgénique NK603. L'agence russe de protection des consommateurs avait alors indiqué que "l'importation et la commercialisation en Russie du maïs OGM NK603 est temporairement suspendue", ceci, "le temps que des chercheurs russes examinent l'étude et que l'UE fasse part de sa position sur la question".

Depuis, l'Europe via l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rejeté les conclusions de cette étude, ouvrant la voie à l'agro-business au détriment du plus élémentaire principe de précaution pour la santé humaine et l'environnement.

Pour autant, la Russie s'est officiellement engagée à interdire tous les OGM sur son territoire qu'ils soient produits ou importés : la Russie doit protéger ses citoyens face à des produits alimentaires obtenus à partir d'organismes génétiquement modifiés, ce qui est possible tout en respectant les engagements du pays au sein de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), a estimé le président Vladimir Poutine en avril 2014.

Ainsi, le Premier ministre russe Dmitri Medvedev a ordonné aux organismes de réglementation d'examiner une éventuelle interdiction sur toutes les importations d'OGM en Russie. C'est chose faite depuis juillet 2014 : le Comité de l'agriculture a appuyé la recommandation d'interdiction par le parlement russe, et la résolution est entrée pleinement en vigueur.

La Russie recule sur les OGM comme la Chine et l'Inde

La Russie rejoint donc la liste des pays qui s'opposent aux OGM après les reculs notables des deux poids lourds démographiques mondiaux : la Chine et l'Inde.

En Inde, la mobilisation citoyenne et paysanne a eu raison des nouvelles autorisations de cultures transgéniques du gouvernement. "Le 29 juillet 2014, plusieurs manifestations ont été organisées, notamment par le syndicat paysan Bharatiya Kisan Sangh. Ce syndicat fait partie du mouvement national-hindouiste dont est aussi membre le parti actuellement au pouvoir, le Bharatiya Janata Party (BJP, Parti du peuple indien)" explique Inf'OGM. Rappelons que l'Inde est le quatrième plus grand pays producteur d'OGM dans le monde avec un record de 11 millions d'hectares de coton transgénique cultivé.

En Chine, le ministère de l'Agriculture n'a pas renouvelé l'autorisation pour deux programmes de recherche d'expérimentation en champ de deux riz et d'un maïs transgéniques. « L'opposition de la Chine aux OGM semble donc se confirmer, même si des ambiguïtés subsistent. » précise Inf'OGM.

Ce qui ne manquera pas de nous interpeller c'est la pression actuelle de l'Europe et des Etats-Unis pour l'acceptation des OGM en Ukraine dont une partie du territoire vise à se rapprocher de l'Union Européenne. Les multinationales de l'agro-business, dont Monsanto, se frottent déjà les mains à l'idée de s'accaparer le marché des grandes plaines céréalières de l'Ukraine, indique un article d'Inf'OGM.

Les OGM continuent leur progression dans le monde

Et pourtant, le Service international pour l'acquisition d'applications agro-biotechnologiques (ISAAA) a indiqué dans son rapport annuel pour que « plus de 18 millions d'agriculteurs de 27 pays avaient planté des cultures biotechnologiques en 2013, ce qui constitue une augmentation de cinq millions d'hectares – ou 3 % – des cultures biotechnologiques au niveau mondial. »

Ainsi, le nombre d'hectares consacrés aux cultures biotechnologiques est passé de 1,7 million d'hectares en 1996 à 175 millions d'hectares en 2013 : une multiplication par 100 ! Les Etats-Unis demeurent les leaders mondiaux de la plantation de cultures transgéniques, avec 70,1 millions d'hectares, soit 40 % de la superficie agricole mondiale.

Pour autant, depuis deux ans, les pays en développement plantent plus d'hectares de cultures transgéniques que les pays industrialisés, ce qui montre l'influence voire la pression des pays riches sur ces pays.

Quand les tensions géopolitiques mettent un frein à la mondialisation

La position ferme de la Russie sur la question des OGM est une véritable bouffée d'oxygène dans un monde unipolaire où les intérêts économiques de quelques pays, principalement les Etats-Unis, dictent ou imposent la politique à tenir aux autres nations.

Bien sûr, cette décision s'inscrit dans un cadre géopolitique où la Russie cherche à diminuer au maximum sa dépendance économique envers les Etats-Unis et l'Europe, tout en renforçant les liens des BRICS[1] : "par-dessus tout, nous devons diminuer la dépendance de notre complexe agro-industriel envers les semences étrangères de plantes cultivées" déclarait Dmitry Medvedev lors d'une réunion du gouvernement le 9 octobre 2014.

Enfin, la mention de l'agriculture biologique comme substitut aux OGM en Russie est de très bon augure.

Notes
BRICS est un acronyme anglais pour désigner un groupe de cinq pays qui se réunissent en sommet annuels : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud (en anglais : Brazil, Russia, India, China, South Africa).


Source © Christophe Magdelaine / notre-planete.info 

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