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lundi 4 mai 2015
Le nettoyage dans le delta du Niger suite à la pollution causée en 2008 par le groupe pétrolier Shell commencera en août prochain. C'est peut-être la fin du cauchemar pour les populations riveraines.

L'accord est enfin conclu avec le pétrolier Shell pour nettoyer les conséquences des fuites intervenues en 2008 dans le delta du Niger, au sud du Nigeria, à cause d'un oléoduc mal entretenu. Les travaux de dépollution qui commenceront en août prochain seront effectués par l'entreprise qui s'est déjà chargée du nettoyage dans le golfe du Mexique suite à la pollution causée par BP en 2010.

Les représentants des pécheurs Bodo, la communauté locale, ont finalement obtenu satisfaction. A l'issue de trois ans de bataille juridique, la filiale au Nigeria du groupe anglo-néerlandais Shell s'est engagée en janvier dernier à payer 70 millions d'euros aux pêcheurs dont l'activité a été anéantie. Cela représente 2 800 euros pour chacun des 15 600 riverains, soit trois ans de salaire minimum nigérian. A cela s'ajoutent 25,5 millions d'euros pour l'ensemble de la communauté Bodo.

Les ONG parties prenantes aux négociations regrettent qu'il ait fallu aussi longtemps pour aboutir à un accord. Le Nigeria est le plus gros producteur de pétrole en Afrique et exporte environ deux millions de barils par jour.

Source © RFI
mardi 14 avril 2015
Depuis le 13 avril, la mise sur le marché des lampes à vapeur de mercure énergivores et de certaines lampes sodium haute pression n'est plus autorisée, en application d'une directive européenne qui concerne l'éclairage extérieur et celui à l'intérieur des bâtiments municipaux.

D'abord, un chiffre : sur les 9 millions de points lumineux parsemant le pays, il resterait 900 000 lampes à décharge. Soit 10% du parc d’éclairage extérieur. 

Ces matériels sont considérés comme étant obsolètes et énergivores : la sous-efficacité de la lampe à vapeur de mercure a maintes fois été prouvée. Or elle a longtemps équipé en masse les luminaires de type boule, visibles un peu partout et réputés à raison pour mieux éclairer le ciel que la terre. 

Économies d'énergies en vue, la rénovation du parc d’éclairage s'est accélérée ces dernières années. A la clé aussi, une réduction à la fois des nuisances lumineuses et de la pointe d’appel d’électricité. L'Association française de l'éclairage (AFE) cite à ce titre la ville de Bordeaux qui, de 11 000 « ballons fluos » - soit un tiers de son parc lumineux - est passé en huit ans à une centaine de points lumineux de ce type, avec à la clé une réduction de moitié à parc constant des consommations d’énergie liées à l’éclairage public. Nantes Métropole a aussi retiré 10 000 luminaires de ce type, avec en moyenne 40 % de gains énergétiques. Soit 120 000 euros d'économies par an à partir de 2017.
samedi 11 avril 2015
C’est décidé, ce mois d’avril marquera la fin des investissements de la ville d’Oslo dans le charbon. Mieux, la capitale norvégienne va se débarrasser des 40 millions de couronnes (4,6 millions d’euros) qu’elle détient déjà dans ce secteur via son fonds de pension, indique La Tribune. 

Quelques semaines plus tôt, Paris faisait un pas dans la même direction. Le 16 mars, sous l’impulsion de Jérôme Gleizes, élu Europe Ecologie – Les Verts, le conseil municipal a voté un vœu contre les investissements dans « les secteurs contribuant au changement climatique ». Pour l’heure, il ne s’agit que d’une incitation, mais à terme le fonds de dotation de la ville – chargé de recevoir les dons et de financer des projets – pourrait se priver complètement de l’argent des industries fossiles, selon Célia Blauel, adjointe à l’environnement citée par Mediapart. Bien avant Paris et Oslo, les villes américaines de Seattle et de San Francisco avaient déjà franchi le pas en s’interdisant tout placement dans l’industrie fossile.

A quelques mois de la conférence sur le climat, la COP 21 qui se tiendra à Paris en décembre prochain, le mouvement de désinvestissement Fossil Free – né en 2011 sur les campus américains – prend de l’ampleur. 

Sous l’impulsion de l’activiste Bill McKibben à la tête de l’ONG 350.org, des institutions s’engagent à ne plus financer l’extraction d’énergies fossiles. Après l’université de Stanford, l’Eglise de Suède et la fondation Rockefeller ont pris cet engagement. « Au total, plus de 200 institutions ont mis fin à leur investissement dans ce secteur, pour un montant total de 50 milliards de dollars (46 milliards d’euros) », se félicitent Bill McKibben et l’essayiste canadienne Naomi Klein dans une tribune publiée dans Le Monde. 

L’ambition du mouvement ? Ternir la réputation de l’industrie du gaz, du pétrole et du charbon pour que, faute d’investisseurs, ces émetteurs de gaz à effet de serre restent sous terre.

l'ONG Les Amis de la Terre a annoncé le retrait des banques françaises dans le financement des projets charbonniers en Australie. BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale sont les trois principales banques qui se sont engagées auprès de l'ONG à ne pas participer aux projets de mines de charbon localisés dans le bassin de Galilée, y compris aux infrastructures associées au projet. 

L'enjeu ? Eviter l'exploitation d'un bassin charbonnier qui émettrait autour de 700 millions de tonnes de CO2 par an, selon un chiffre de l'organisation.

Symboliquement, ce retrait constitue un recul du soutien à l'énergie fossile. Le geste est d'autant plus fort que selon l'association, ces trois sociétés "comptent parmi les 25 premiers financeurs du secteur du charbon au niveau international". La BNP Paribas et la Société générale "sont même les 5e et 7e banques à financer les mines de charbon en Australie", ajoute-t-elle.

Ce succès n'est pas isolé. En décembre dernier, l'ONG avait déjà obtenu le retrait de la Société générale d'"Alpha Coal", l'un des neuf projets miniers du bassin de Galilée. Les autres projets pour lesquels Les Amis de la Terre se mobilise se situent notamment en Afrique du Sud et en Indonésie. Concernant un projet situé en Croatie, l'organisation a demandé au Crédit agricole "de mettre un terme à son mandat de conseil". Elle déclare qu'"il est urgent que les banques françaises s'engagent dès cette année à mettre un terme à leurs financements au secteur du charbon".







mercredi 8 avril 2015
La province chinoise du Hebei, connue pour la qualité de l'air la plus mauvaise de Chine, s'est engagée mercredi à lutter contre le smog en réduisant la pollution liée au charbon.

Le vice-gouverneur provincial Zhang Jiehui a annoncé que la province réduirait de moitié les émissions des centrales électriques fonctionnant au charbon.

Les centrales qui ne peuvent pas atteindre cet objectif, seront fermées, a-t-on appris du gouvernement provincial.

Le gouvernement projette aussi de fermer tous les fours à briques d'argile, car ils provoquent également une forte pollution.

Les émissions causées par le charbon sont la cause de la moitié de la pollution de l'air au Hebei, a indiqué le vice-gouverneur, lors d'une réunion sur le contrôle de la pollution de l'air.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
mardi 7 avril 2015
L'opérateur d'oléoducs TransCanada a renoncé jeudi à construire un terminal pétrolier dans le fleuve Saint-Laurent, dénoncé par les organisations environnementales qui craignaient la disparition des bélugas, une espèce en voie de disparition.

La société canadienne voulait construire à la hauteur de Cacouna, une bourgade québécoise située à 200 km au nord-est de Québec, un terminal pétrolier connecté à l'oléoduc Énergie Est et son débit prévu de 1,1 million de barils par jour, pour charger des pétroliers géants et exporter le brut en provenance des champs de l'Alberta (Ouest). Mais c'est aussi à hauteur de Cacouna qu'une colonie d'une espèce de baleine blanche arctique vient généralement pour sa période de reproduction. 

La population de moins d'un millier de cétacés, contre plus de 10.000 jadis, "fait face maintenant à un risque de disparition considérablement plus élevé", avait statué à la fin de l'année dernière le Comité sur la situation des espèces en péril du Canada (COSEPAC). La justice avait suspendu à l'automne les travaux de forage engagés par TranscCanada dans le cadre des études de faisabilité autorisées par le gouvernement du Québec. 

Le patron de TransCanada Russ Girling a indiqué que la décision de renoncer à la construction de ce terminal pétrolier découlait de "la recommandation de reconnaître les bélugas comme une espèce en voie de disparition". "Notre but était de trouver un équilibre entre l'engagement de TransCanada à minimiser les impacts environnementaux et la nécessité de construire" ce terminal, a-t-il dit. 

TransCanada étudie des "options alternatives pour un terminal au Québec" mais la société pourrait également décider de prolonger son oléoduc jusqu'au Nouveau-Brunswick voisin. Les organisations écologiques continuent cependant de s'opposer à la construction de l'oléoduc Énergie Est. Selon Greenpeace, "les menaces pour l'environnement, les communautés, l'eau potable et l'aggravation de la crise climatique liées au pipeline ne disparaitront pas" même si TransCanada abandonne le projet Cacouna.

Source la presse.ca

jeudi 26 mars 2015
Ils se sont engagés à restaurer plus de 60 millions d'hectares de forêt d'ici 2020. L'Union internationale de conservation de la nature (UICN) a annoncé qu'une quinzaine de pays avaient pris cet engagement samedi 21 mars à l'issue d'une conférence à Bonn (Allemagne).

Le total des engagements s'élève désormais à « 61,9 millions d'hectares » pour un objectif de 150 millions d'hectares d'ici 2020, précise l'organisme international dans un communiqué, précisant que ces engagements ont été pris « par des pays latino-américains, asiatiques et africains ». Le directeur général de l'UICN, Inger Andersen, précise : 

« Le monde reconnaît que la restauration des paysages forestiers est une contribution majeure pour faire face aux défis mondiaux, tels que le changement climatique, la sauvegarde de la biodiversité, la sécurité alimentaire et la croissance économique ».

Capter les émissions de CO2 à moindre coût

« Nous sommes à un point  où la simple réduction des émissions ne sera pas suffisante », a déclaré Tine Sundtoft, la ministre norvégienne de l'Environnement en marge du « défi de Bonn ». « Nous devons activement capter des émissions de CO2 dans l'atmosphère et la restauration de forêts est le moyen le plus de le faire à moindre coût ».

Parmi les pays engagés dans des programmes de reforestation figurent: les États-Unis (15 millions d'hectares), l'Éthiopie (15 millions), la République démocratique du Congo (8 millions), le Mexique (7,5), le Guatemala (3,8), le Pérou (3), l'Ouganda (2,5), le Rwanda (2), et à hauteur d'un million d'hectares ou moins le Brésil, le Salvador, le Costa Rica, la Colombie, l'Équateur et le Chili.

Le défi de Bonn a été lancé en 2011 par l'Allemagne et l'UICN, un organisme basé à Bonn qui fait référence pour la liste des espèces menacées dans le monde.

« Partout sur Terre, même les forêts intactes changent, ajoute Oliver Phillips. Les forêts nous rendent un énorme service, mais nous ne pouvons plus compter seulement sur elles pour résoudre le problème du carbone. Nous devons agir pour réduire les émissions afin de stabiliser notre climat. »

Source © futura sciences


mardi 17 mars 2015
Plus de 6.000 lamantins ont été répertoriés en Floride début 2015, un nombre record qui tend à démontrer que les efforts pour protéger cette espèce en danger produisent des effets, a rapporté lundi l'Agence locale de protection animale (FWC).

Les scientifiques d'une dizaine d'organisations ont décompté en février au total 6.063 lamantins à la fois sur la côte ouest et sur la côte est de la Floride (sud-est des Etats-Unis).

Cela signifie qu'il y a environ un millier de mammifères marins de plus que lors du dernier décompte effectué en 2010, qui était déjà un record.

Le FWC a reconnu que ce décompte effectué pendant l'hiver, lorsque les lamantins se regroupent dans des zones où les eaux sont plus chaudes, n'était pas exhaustif mais qu'il permettait d'évaluer la population de ces animaux placides également appelés vaches de mer.

Cette année, les conditions climatiques ont été particulièrement favorable pour compter ces gros herbivores car les températures sont descendues assez bas.

"Le nombre élevé de cette année montre que nos efforts en matière de protection à long terme fonctionnent", a déclaré Richard Corbett, président du FWC.

Les lamantins, qui peuvent mesurer jusqu'à 3 mètres de long et peser une demie-tonne, sont répertoriés comme une espèce en danger souvent victime de collisions avec des bateaux et de la disparition de leur habitat naturel du fait de la pollution et du développement urbain.

"Ces chiffres sont particulièrement porteurs d'espoir, étant donné les nombreux événements qui ont provoqué en 2013 la mort de plus de 800 lamantins, un nombre inédit", a souligné Gil McRae, l'un des responsables du FWC.


Source © AFP

lundi 16 mars 2015
Les tortues géantes de Pinzón se sont reproduites en liberté pour la première fois en cent ans, sur l'archipel des Galapagos.

Une expédition menée en 1970 n'avait retrouvé sur l'île de Pinzón que 19 individus ayant un âge moyen de 70 ans. Les scientifiques avaient donc capturé ces tortues pour lancer un programme de reproduction en captivité sur l'île de Santa Cruz.

Cette tortue ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde.

Le programme a mené à la naissance de jeunes tortues qui ont ensuite été ramenées sur leur île d'origine.

Le responsable de la conservation et de la restauration des écosystèmes des Galapagos, Danny Rueda, a révélé à l'Associated Press que six bébés sont nés sur l'île en décembre.

Il dénombre maintenant 650 tortues, jeunes ou adultes, sur l'île de Pinzón.

M. Rueda a ajouté que le programme de réintroduction des tortues a grandement profité, en 2012, d'une campagne d'éradication des rats qui infestaient Pinzón et d'autres îles de l'archipel. Les rats étaient arrivés jadis à bord de navires et interféraient avec la reproduction des tortues et d'autres espèces.

Les Galapagos font partie du Patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1978.

L'archipel a aidé à inspirer la théorie de l'évolution de Charles Darwin.

Source © Associated Press



jeudi 12 mars 2015
Depuis 2009, plus de 500.000 mus (33.000 hectares) de forêts ont été plantés le long de la frontière entre Beijing et la province septentrionale du Hebei, afin de protéger les sources d'eau, a déclaré jeudi le Bureau national des forêts, à l'occasion de la 37e Journée nationale de la plantation d'arbres.

Ces arbres ont principalement été plantés autour de Miyun et de Guanting, deux des quatre grands réservoirs qui fournissent de l'eau à la capitale chinoise.

Grâce à ce projet, le taux de couverture des forêts en amont des réservoirs de Miyun et de Guanting a atteint 33,4% en 2011, contre une moyenne nationale de 21,6%.

La ville de Beijing est confrontée à une grave pénurie d'eau. Chaque année, 1,5 milliard de mètres cubes d'eau font défaut à la ville, a fait savoir le vice-maire de Beijing Li Shixiang.

"Beijing ne peut résoudre seul ce problème, et la solution ne peut être trouvée que via un programme de développement englobant une région plus large. Le développement coordonné à Beijing, dans la municipalité de Tianjin et dans la province du Hebei est ainsi impératif", a-t-il expliqué.
La petite île de Pediatorkope, dans le sud-est du Ghana, est une des plus pauvres du pays. Aucune voiture n'y circule et la population vivote en cultivant des moules sur le fleuve Volta. 

L'île, qui n'est pas reliée au réseau national de distribution d'électricité, est plongée dans l'obscurité à la nuit tombée. Mais les écoliers peuvent désormais s'éclairer pour étudier le soir... Grâce à l'énergie qu'ils ont générée en jouant dans la journée.

Quand les élèves de l'école élémentaire de Pediatorkope font tourner les tourniquets en fer, dans la cour de récréation, une turbine connectée à une batterie permet de recharger des lampes LED.

Ces lampes, dotées d'une autonomie d'une quarantaine d'heures, sont distribuées aux enfants, qui peuvent désormais se réunir en fin d'après-midi pour faire leurs devoirs. 

Pour Gerson Kuadegbeku, enseignant dans cette école, cet ingénieux procédé, mis en place par l'ONG américaine Empower Playgrounds, a déjà permis d'améliorer les résultats des élèves. « Avant, les enfants avaient de mauvais résultats à l'école, mais grâce à ces lampes, le programme est mieux assimilé », reconnaît-il.

Une crise énergétique qui paralyse le Ghana

Le Ghana, deuxième puissance économique d'Afrique de l'Ouest, est paralysé par une crise énergétique sans précédent qui ralentit son activité économique. Parfois, les coupures d'électricité peuvent durer jusqu'à 24 heures.

Le gouvernement, très critiqué pour ne pas avoir réussi à maintenir la croissance économique prometteuse de ce pays qui a commencé à extraire du pétrole en 2010, a signé de nouveaux contrats, récemment, avec des compagnies privées d'électricité. Mais la situation risque de mettre du temps à s'améliorer et, en attendant, la demande de générateurs électriques augmente.

Certaines entreprises ont menacé de quitter le pays, d'autres ont dû licencier à cause de la baisse d'activité. Le principal parti d'opposition, le Nouveau Parti patriotique (NPP), est descendu dans la rue, le mois dernier, pour dénoncer la paralysie des entreprises et réclamer des solutions de la part du président John Dramani Mahama. « Si, en tant que gérant d'une entreprise, on doit avoir recours à un générateur électrique avant de pouvoir commencer à produire, c'est qu'il y a un vrai problème », s'est indigné le député d'opposition Isaac Osei.

Si la situation est préoccupante à Accra, la capitale, c'est encore pire encore dans les zones rurales. Et dans ces régions pauvres, les enfants, souvent obligés d'aider leurs parents dans leurs tâches agricoles après l'école, sont ensuite empêchés de faire leurs devoirs, à la nuit tombée, par manque de lumière.

La solution des manèges écologiques

Grâce aux tourniquets producteurs d'électricité, les enfants des zones rurales augmentent leurs chances de poursuivre leurs études au-delà de l'école primaire, explique George Thompson, directeur de projet pour Empower Playgrounds. « Pour l'instant nous sommes présents dans 42 écoles du Ghana, a-t-il précisé à l'AFP. Selon nos études, ce projet a vraiment permis à ces enfants de faire des progrès dans leur scolarité ». Et d’ajouter : « Tout ce que nous attendons de la communauté est qu'elle s'assure que, quand ces enfants ramènent ces lampes à la maison, elles soeint utilisées à bon escient, pour les devoirs ».

Forte du succès de ces manèges écologiques, l'ONG a aussi créé une petite unité productrice d'énergie d'origine solaire sur l'île. Les habitants peuvent s'équiper d'une batterie qui leur permet de faire marcher quelques lampes et de recharger leur téléphone à la station pour la somme de 500 cédis (environ 130 euros).

Humphrey Teye Ayeh, un habitant de Pediatorkope, dit avoir fait cet investissement à cause de la hausse du prix du kérosène avec lequel il alimentait son générateur. La batterie qui tient un mois, dit-il, doit ensuite être emmenée à recharger pour cinq cédis (1,30 euro) supplémentaires. « Notre objectif n'est pas de faire des bénéfices mais de faire de ce système un projet durable » et de financer l'entretien de la station notamment, explique M. Thompson.

Source AFP

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mercredi 4 mars 2015
Le président kényan Uhuru Kenyatta a brûlé mardi à Nairobi 15 tonnes d'ivoire, le plus important volume jamais incinéré en Afrique, et promis de détruire d'ici fin 2015 l'ensemble du stock d'ivoire du Kenya, estimé à 100 tonnes.

Le kilo d'ivoire se négocie environ 2100 dollars en Chine et la quantité incinérée mardi représente une valeur marchande d'environ 30 millions de dollars.

Le Kenya est non seulement un haut-lieu du braconnage de l'éléphant d'Afrique, mais aussi un important point de passage du trafic de l'ivoire prélevée sur les pachydermes abattus dans la région.

«L'ivoire et les trophées prélevés sur les animaux sauvages doivent être rendus inutilisables partout dans le monde», a déclaré au Parc national de Nairobi le président Kenyatta, avant d'allumer une imposante pyramide de défenses saisies ces dernières années, haute d'environ trois mètres.

L'ivoire devrait brûler durant cinq jours, sous haute surveillance, dans le Parc avant d'être réduit à l'état de cendres.

«Ce qui est fait pour protéger la biodiversité est faible au regard des menaces sur notre environnement aujourd'hui», a poursuivi le président Kenyatta. «Il est urgent d'intensifier le combat contre les crimes contre la nature», a-t-il lancé.

«Nous allons brûler le reste de notre stock dans l'année», a promis le chef de l'État kényan lors de la cérémonie d'incinération organisée à l'occasion de la Journée mondiale pour la vie sauvage.

Braconnage en explosion

M. Kenyatta a assuré que «les braconniers et ceux qui les financent n'auront pas le dernier mot». «Nous voulons que les générations futures de Kényans, d'Africains et du monde entier puissent jouir de la majesté et de la beauté de ces animaux magnifiques», a-t-il poursuivi.

«Il s'agit de la plus importante quantité d'ivoire jamais brûlée en Afrique», s'est réjoui Iain Douglas-Hamilton, fondateur de l'ONG Save the Elephants («Sauvez les Elephants»). «En nous y prenant bien, dans ce pays, nous pourrions renverser» la situation en ce qui concerne le dramatique braconnage des éléphants.

Le braconnage des rhinocéros et des éléphants a explosé au Kenya, comme dans le reste de l'Afrique, depuis la fin des années 2000, dopé par la demande asiatique en corne de rhinocéros, à laquelle sont attribuées à tort des vertus médicinales, et en ivoire, recherché pour la fabrication d'objets décoratifs.

Au Kenya, les chiffres officiels font état de 300 éléphants et 59 rhinocéros abattus en 2013, mais les experts estiment que le carnage est largement sous-estimé.

En septembre, les deux principaux quotidiens kényans avaient accusé les autorités, notamment l'agence de protection de la faune (KWS), de cacher l'ampleur du braconnage.

Le KWS estime qu'il reste 38 000 éléphants et un millier de rhinocéros au Kenya, des données largement optimistes selon certains défenseurs de la nature. Environ 30 000 éléphants sont tués en Afrique chaque année, selon l'ONU.

Au début du XXe siècle, il y avait 20 millions d'éléphants sur le continent. Leur nombre est tombé à 1,2 million en 1980 et tourne autour de 500 000 actuellement, bien que le commerce d'ivoire ait été interdit en 1989, selon la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction), liée à l'ONU.

En décembre dernier, deux ONG de défense de l'environnement avaient estimé que le massacre des éléphants d'Afrique et le commerce de leur ivoire en Chine étaient «hors de contrôle» et pourraient provoquer l'extinction des pachydermes vivant en liberté d'ici une génération.

En réponse aux critiques internationales, la Chine a imposé la semaine dernière une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé.

En 1989, le Kenya avait brûlé l'ensemble de son stock d'ivoire. Le président Mwai Kibaki, prédécesseur de M. Kenyatta, avait incinéré cinq tonnes de défense en 2011.

Source © AFP

mardi 3 mars 2015
Un doc sur la pollution vu 155 millions de fois

Un reportage incisif sur la pollution atmosphérique en Chine a connu un succès fulgurant ce week-end sur l'internet: un Chinois sur neuf l'a visionné.

«Sous le dôme», documentaire réalisé à titre privé par Chai Jing, ancienne présentatrice vedette de la télévision d'Etat CCTV, détaille avec force pédagogie et entretiens percutants les causes et conséquences sur l'épais smog brunâtre qui embrume de façon endémique les métropoles chinoises.

Avec une liberté de ton peu courante en Chine, la journaliste dénonce successivement la dépendance au charbon, l'envolée des automobiles, le laxisme des gouvernements locaux  réticents à fermer des aciéries sources d'emplois , la non-application des lois sur l'environnement et les amendes dérisoires pour les pollueurs.

Il présente des points de comparaison, interrogeant un élu de Londres et des responsables de Los Angeles pour examiner les politiques adoptées par ces deux métropoles, autrefois lourdement polluées. Le film se termine sur un appel -- inhabituel dans un univers médiatique étroitement censuré -- à «dire non» et à «se lever» pour changer la situation.

Le film de 103 minutes, dont la réalisation nerveuse rappelle «Une vérité qui dérange» de l'ancien vice-président américain Al Gore, a été mis en ligne samedi, et repris par des médias officiels. Aussitôt, le succès a été viral auprès des internautes chinois, pour qui le smog est une préoccupation majeure: au cours du week-end, il enregistrait quelque 155 millions de vues, selon le journal étatique «Global Times».

Critiques envers les autorités

Un triomphe dû en partie à la personnalité de Chai Jing, intervieweuse populaire et tenace qui avait démissionné de CCTV. Pour elle, ce documentaire était «un combat personnel» après avoir découvert que sa fille était atteinte d'une tumeur bénigne, attribuée à la pollution. Alors que le smog délétère nourrit un contentement populaire croissant en Chine, le Parti communiste au pouvoir avait indiqué l'an dernier «déclarer la guerre à la pollution» avec l'ambition de réduire la part des énergies fossiles.

«Sous le dôme» n'en a pas moins provoqué sur les réseaux sociaux un déferlement de critiques contre l'inertie des autorités. «Nous devons utiliser la force de l'internet pour sensibiliser le peuple de Chine et forcer le système politique à sortir de sa léthargie», plaidait un internaute sur la plateforme de microblogs Weibo.

Récemment nommé, le ministre de la Protection de l'environnement, Chen Jining, a félicité publiquement Chai Jing, espérant que son documentaire «encouragera les individus à agir pour améliorer la qualité de l'air».

De hauts responsables retraités avaient reconnu que 500'000 morts pouvaient être imputées à la pollution chaque année en Chine. Comme l'an dernier, les problèmes environnementaux devraient figurer cette semaine au menu de la session plénière annuelle de l'Assemblée nationale du peuple, le Parlement chinois.

Source © afp
mercredi 18 février 2015
Quel est le point commun entre un viticulteur qui refuse de traiter ses vignes et un maraîcher qui arrête d’irriguer ? Un passage par la case tribunal. 

Le premier, Emmanuel Giboulot, s’est retrouvé en infraction pour avoir refusé l’usage préventif de pesticides. Le second, Benoît Biteau, exploitant d’une ferme bio et ecocitoyenne à Sablonceaux (Charente-Maritime), a décidé d’attaquer en justice après s’être vu privé de subventions versées dans le cadre de la politique agricole commune (PAC). 

Sans raisons apparentes, sa démarche de désirrigation, pourtant exemplaire en matière de préservation des ressources, ne serait pas compatible avec les aides européennes à l’agriculture bio. Cet imbroglio administratif a privé son exploitation – la ferme Val de Seudre – en polyactivité et vente directe de quelque 45 000 euros ces cinq dernières années. 

Stupéfait par la contradiction entre cette sanction financière et la promotion de l’agroécologie dans les discours politiques, l’exploitant – généticien de formation, conservateur du patrimoine naturel… et vice-président du conseil régional de Poitou-Charentes sous l’étiquette du Parti radical de gauche – a décidé de saisir la justice. 

Las, ses protestations, appuyées par une pétition qui a recueilli plus de 33 000 signatures, n’ont rien changé. Le 12 février, le tribunal administratif de Poitiers (Vienne) a rejeté sa demande. Le dossier est symptomatique. Au delà du cas particulier, il montre que la PAC et les agriculteurs en transition ne regardent pas dans la même direction. Témoignage.

Terra eco : Vous dites qu’arrêter d’irriguer vous fait perdre de l’argent. Pourquoi ? 

Benoît Biteau : Difficile à dire. De mon point de vue, la PAC telle qu’elle fonctionne depuis 2011 ne devrait plus engendrer ce genre de situations. Je m’explique : la PAC est construite sur deux piliers. Les aides du premier pilier sont versées en fonction du nombre d’hectares cultivés. On se base aussi sur les références historiques des exploitations, c’est-à-dire sur les primes passées, calculées à partir des niveaux de rendement. Ce pilier n’est pas favorable aux agriculteurs bios. Généralement, ceux-ci cultivent de plus petits terrains et ont de moins bonnes références que s’ils produisaient en intensif. Heureusement, il existe un second pilier qui subventionne les pratiques préservant l’environnement. Le problème, c’est que ce second pilier est moins généreux que le premier. En 2011, sous la pression des agriculteurs bios, un décret a rééquilibré les choses. Les aides à la bio sont alors devenues cumulables avec les autres subventions récompensant les bonnes pratiques. Ça devrait être le cas de la désirrigation. Je ne vois pas en quoi cette démarche entrerait en contradiction avec l’agriculture biologique.

Justement, pourquoi faire le choix de moins irriguer ? 

Cette volonté s’inscrit dans une démarche globale. La ferme Val de Seudre est celle de mon père. Il y pratiquait de la monoculture de maïs depuis trente-cinq ans. L’irrigation de sa seule exploitation représentait les besoins en eau d’une ville moyenne. Quand j’ai récupéré cette ferme en 2006, j’ai décidé de m’engager dans une activité plus respectueuse de l’homme et de l’environnement. Pour moi, c’était une question de responsabilité. Nous, les agriculteurs, mobilisons 70% des terres et 80% de la ressource en eau. Compte tenu des montants d’argent public que nous recevons, je me sentais le devoir d’être en adéquation avec les attentes de la société. Or, j’ai l’impression que l’agriculture intensive telle que nous la pratiquons depuis cinquante ans ne correspond plus à ce que veulent les gens. Ici, nous reproduisons nous-mêmes nos semences, nous prenons au sérieux les enjeux climatiques et la protection de la biodiversité. Pour moi, ces objectifs s’inscrivent dans un contrat moral avec la société. Paradoxalement, plus un agriculteur s’en éloigne, plus il touche d’argent public. La décision d’arrêter d’irriguer me fait perdre 9 000 euros par an.

Toucheriez-vous plus de subventions si vous aviez continué à cultiver du maïs en intensif ?

C’est certain. En 2009, je m’étais amusé à calculer la différence. Je vous préviens, les sommes sont importantes. A l’époque, si j’avais suivi le chemin de mon père, j’aurais perçu 77 000 euros par an toutes aides confondues. En passant en bio et en diversifiant ma production – je cultive à la fois du blé, de l’épeautre, des lentilles, des pois chiches et j’élève des races à faibles effectifs –, je touchais 70 000 euros soit 10% de moins. Ce n’est pas rien. La réforme de 2011 aurait dû gommer en partie cet écart. C’était sans compter cette histoire d’irrigation… De toute façon, malgré les récentes améliorations, la prime à l’intensif existe toujours. Tant que la PAC sera calculée en fonction des superficies, les agriculteurs seront toujours en quête de plus grandes surfaces, la spéculation sur le foncier continuera et l’utilisation de grosses machines agricoles avec pulvérisateurs d’engrais et pesticides restera la règle. Dans les années à venir, les évolutions n’auront lieu qu’à la marge. Face au scandale sanitaire que représentent les pesticides, il aurait fallu, dès 2014, une remise à plat complète des critères qui conditionnent les aides. On est condamnés à attendre la prochaine révision de la PAC, en 2020, pour voir la logique s’inverser.

Que préconisez-vous ?

Calculer les subventions en fonction du niveau de main-d’œuvre, donc de la création d’emplois, au lieu de se focaliser sur les superficies cultivées. On encouragerait ainsi les envies de retour à la terre, on rémunérerait les pratiques favorables à la fois à l’économie et à l’environnement. Le passage à une agriculture moins polluante et moins goulue en ressources naturelles nécessite forcément plus de salariés. Quand j’ai repris la ferme de mon père, nous sommes passés de deux à neuf personnes. Dans le même temps, j’ai remis des parcelles en prairie pour les herbivores. Alors que les voisins cultivent du maïs jusqu’en fond de vallée, j’ai volontairement décidé de me passer de certains terrains. Mais s’il s’agit de toucher un maximum d’aides de la PAC, cette équation n’est pas gagnante. Il faut espérer que les choses changent en 2020. En attendant, malgré les plans Ecophyto, les ventes de pesticides grimpent toujours. En France, sur la seule année 2013, elles ont encore augmenté de 9%.

Que pensez-vous de l’argument récurrent contre l’agriculture bio, à savoir la faiblesse des rendements ?

Sur le long terme, cet argument ne tient pas. Depuis le lancement de mon exploitation, j’ai constaté que plus j’avance vers le respect de l’écologie et plus je suis productif. A première vue, plusieurs pratiques paraissent peu rentables. A chaque récolte, on laisse, par exemple, la moitié de la production pour nourrir le sol. La perte immédiate est indéniable, mais on s’y retrouve en quantité et en qualité lors des récoltes suivantes. Dans le même esprit, j’ai replanté des arbres dans mes parcelles. Ils favorisent l’infiltration de l’eau dans les sols et la retiennent. C’est grâce à eux que je peux me passer d’irrigation. Tout l’enjeu, c’est de recréer des cercles vertueux.

A l’inverse, la rentabilité de l’agriculture intensive est un leurre. Si on réintégrait les coûts cachés, comme le traitement des eaux polluées par les engrais et les pesticides, les produits qui en sont issus coûteraient beaucoup plus cher que le bio. Certaines villes l’ont compris. Confrontée à un problème de traitement des eaux, Munich a hésité entre construire une nouvelles station d’épuration et accompagner les agriculteurs. Elle a choisi la deuxième option et s’est rendue compte que celle-ci coûte finalement 17 fois moins cher. C’est un peu schématique, mais si on réintègre ces externalités négatives, votre salade issue de l’agriculture intensive vendue 70 centimes coûte en fait 17 euros. Alors que la bio à 1 euro coûte réellement un euro. Via nos impôts, l’agriculture traditionnelle est doublement subventionnée. Ce modèle qui touche le fond ne s’en sortirait pas sans aides.

Le tribunal a refusé de vous donner gain de cause. Qu’allez-vous faire maintenant ?

Porter mon combat à Bruxelles, devant la Cour de justice de l’Union européenne. J’ai bon espoir, j’ai déjà reçu le soutien d’un commissaire européen et de tous les ministres français de l’Environnement. Si je m’obstine, ce n’est pas seulement pour défendre mon bout de gras et la trésorerie de ma ferme. Je compte utiliser les incohérences administratives pour démontrer que notre système agricole n’est pas une fatalité.

Source © Terraeco


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De jeunes "éco-guerriers" indonésiens perchés sur des éléphants de Sumatra (Elephas maximus sumatranus) patrouillent dans la jungle de l'île de Sumatra, située à l'ouest de l'archipel, pour lutter contre l'abattage illégal d'arbres et le braconnage dans les immenses forêts tropicales. 

Ils s'enfoncent pendant des jours dans la jungle, le long de rivières, sur des sols accidentés, à travers une végétation épaisse abritant de nombreuses espèces en danger, tels des tigres et orangs-outans qui vivent dans un espace ravagé par la déforestation de ces dernières années. Au retour de leur expédition, ces habitants rapportent aux autorités tout ce qu'ils ont vu d'illégal ou de suspect dans ces forêts où les coupes d'arbres sans autorisation sont fréquentes, et où des éléphants et des tigres sont tués respectivement pour leur ivoire et leur peau.

Le plus grand archipel du monde

L'Indonésie, le plus grand archipel du monde qui s'étend sur 1,9 million de km2, soit presque quatre fois la France, possède de vastes forêts tropicales. Mais d'importantes quantités d'arbres sont coupées pour laisser place à des plantations qui produiront du papier ou de l'huile de palme, détruisant la biodiversité et augmentant l'émission de gaz à effet de serre. La déforestation est en grande partie illégale, un fléau que les autorités peinent à enrayer compte tenu de l'étendue du territoire et du manque de moyens. Du coup, des ONG de la province d'Aceh, à la pointe nord de l'île de Sumatra, ont décidé d'apporter leur aide en 2012, avec des habitants de la région de Trumon partant à la "chasse" de braconniers et d'individus se livrant à des coupes de bois sauvages. 

L'an passé, l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) s'est associée à ce projet qui a depuis pris de l'ampleur et vu l'introduction de patrouilles à dos d'éléphant avec des habitants de la région. Des cornacs, personnes qui s'occupent d'éléphants utilisés pour des travaux ou transports en forêt, appelés localement "mahouts", parcourent désormais la jungle avec leur pachyderme et sont rémunérés par USAID.

Selon une étude publiée l'an passé, l'Indonésie a abattu en 2012 près de deux fois plus de forêt vierge que le Brésil, considéré comme le plus grand destructeur au monde de la forêt primaire.

La patrouille suscite de l'enthousiasme

Certains habitants ont abandonné leur travail pour rejoindre les "mahouts", à l'image de Hendra Masrijal, un ancien vendeur de nourriture. Un peu plus d'une vingtaine d'habitants participent désormais au projet. 

"Cela me rend triste de voir des images d'éléphants tués par des braconniers pour leur ivoire", raconte à l'AFP M. Masrijal. "Des paysans et des villageois empiètent aussi sur leur habitat". 

Les patrouilles dans les profondeurs de la jungle durent de deux à sept jours. Chaque mois, les "mahouts" passent de 15 à 20 jours dans la jungle, sur une surface totale de 27.000 hectares appelée "couloir de la faune de Trumon". Outre la lutte contre la déforestation illégale et le braconnage, des responsables de ce projet dispensent des séances de formations aux habitants de la région sur le développement de l'écotourisme, afin d'encourager des villageois qui ont l'habitude de vivre d'activités illégales tels le braconnage ou les coupes d'arbres illégales, à trouver d'autres moyens de subsistance

Cette initiative suscite de l'enthousiasme parmi les communautés locales, constate Tisna Nando, porte-parole d'USAID. "Ils voient qu'ils peuvent bénéficier économiquement de la protection des forêts dans la région, plutôt que de couper des arbres", explique à l'AFP Mme Nando.

Source © AFP



jeudi 12 février 2015
Un point de plus pour les opposants. Le Conseil scientifique du patrimoine naturel et de la biodiversité (CSPNB), une instance consultative auprès du ministère de l’écologie, a émis, dans un texte daté du 2 février, «un avis défavorable», dans le dossier du projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes.

Ce projet «aurait un impact très important» sur certains agroécosystèmes de zones humides «en voie de disparition sur l'ensemble de l'Europe de l'Ouest, précieux par leurs fonctions écologiques et leur richesse en biodiversité», souligne le Conseil. 

«La compensation à la destruction de ces zones humides serait très problématique dans le contexte actuel d'intensification agricole et de changement climatique», explique l’instance, qui émet également des doutes sur la mise en place de mesures compensatoires pour les agriculteurs.

Les élus anti-aéroport se réjouissent

«C'est un avis qu'on va regarder avec intérêt puisque c'est un conseil scientifique», réagit-on lundi au ministère de l'Ecologie. Il «ne s'inscrit pas dans une procédure particulière» et résulte d'une «autosaisine du Conseil» mais «fera partie des points qui seront regardés par les services».

De leur côté, les élus du CéDpa (association anti-NDDL), dans une lettre envoyée ce lundi à Ségolène Royal, se sont dits «réjouis». «Depuis le début, notre association a dit et redit que le choix du site de Notre-Dame-des-Landes, fait dans les années 70, n’était pas pertinent compte tenu des problèmes environnementaux qu'il pose», écrit l’association.

Le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes fait l'objet depuis le début des années 2000 d'une intense bataille juridique de la part de ses opposants qui ont jusqu'à présent perdu toutes leurs actions en justice. Le projet est suspendu à l'épuisement de ces recours, au premier semestre 2015

Source © AFP



jeudi 5 février 2015
Ce lundi après-midi, Mao Peninou, adjoint à la mairie en charge de la propreté, a lancé la mise en service de quatre camions-bennes électriques. Tous propriétés du groupe Pizzorno Environnement qui s’occupe de la collecte des déchets dans le 10e, 15e et 18e arrondissements.

Une première phase de test

C’est dans ces trois arrondissements que circuleront ces quatre bennes électriques, totalement silencieuses. 

« Il y en aura pour le 10e et une autre pour le 18e opérationnelles dès à présent, et deux dans le 15e arrondissement d’ici à la fin du mois de février », indique-t-on à Pizzorno Environnement. Ces bennes, d’une capacité de 27 tonnes, sont rechargeables en sept heures mais l’installation prévue d’une borne de recharge rapide sur le site parisien de Pizzorno devrait faire baisser nettement ce délai. « Et ces camions ont sept heures d’autonomie, ce qui correspond à deux tournées », précise-t-on à Pizzorno Environnement.

Il s’agit d’une première phase de test qui pourrait être étendu à l’avenir, le groupe Pizzorno ayant une flotte de 80 camions-bennes à Paris. «C’est le premier groupe intervenant dans la collecte des déchets à Paris à s’équiper de la sorte, note Mao Peninou. Mais nous suivrons les autres de près sur cette thématique, le but étant d’arriver à zéro véhicule diésel d’ici à 2020.»
dimanche 1 février 2015
Le nombre de félins a augmentéde 60 % depuis 2006, mais les incidents se multiplient avec la population.

On disait le tigre décimé, éradiqué. Il y a vingt ans, la BBC prédisait sa disparition pour l'an 2000. Pourtant, en ce 20 janvier 2015, le ministre indien de l'environnement Prakash Javadekar a le sourire. Le dernier recensement vient de tomber: «L'Inde abrite 70 % de la population mondiale de tigres», proclame le ministre. Puis il sort un feutre rouge, se dirige vers le tableau derrière lui et, sans piper mot, inscrit le chiffre tant attendu: 2226. Bien loin du niveau de 2006, quand le pays ne comptait plus que 1411 bêtes.

Le ministère de l'Environnement a mis les bouchées doubles pour ce recensement, mobilisant 400 personnes et 6 ONG, scrutant, pendant un an, un territoire de 378 118 km2, grand comme l'Allemagne. Signe que le pays semble prendre au sérieux la survie d'une espèce vénérée des hindous. Le tigre est l'animal que chevauche la déesse Durga dans sa victoire contre le démon.

Malgré tout, certains experts estiment que ce sont les organisations non gouvernementales, et non l'Inde, qui sont la clé de cette renaissance. «L'accroissement démographique a surtout eu lieu au Kerala, au Karnataka, au Tamil Nadu et au Maharashtra, observe le zoologue Valmik Thapar. Dans ces régions du Sud et de l'Ouest, des chercheurs travaillent seuls depuis dix ans, sans rien attendre des autorités.» Ces quatre États abritent plus de 40 % des tigres de l'Inde.

Réformer les offices des forêts

Pour la communauté scientifique, ce renouveau est un premier pas. «Le pays peut abriter jusqu'à 10.000 tigres», estime le zoologue Ullas Karanth dans le quotidien Mint. Les scientifiques évoquent deux pistes pour y parvenir. D'abord la réforme des offices des forêts, qui gèrent les réserves animalières. Héritage de la colonisation, ils devaient alors veiller sur le bois des forêts, ressource vitale pour la construction des voies ferrées. La protection de la faune n'était pas leur priorité. Conséquence de ce legs colonial, les employés des offices passent pour des bureaucrates peu concernés par la protection des espèces. «Ils ne connaissent rien aux tigres, s'agace Valmik Thapar. Ils passent leur temps à les endormir à coups de tranquillisants pour les soigner ou les déplacer. Ces intrusions sont traumatisantes pour les bêtes.» Le scientifique Ullas Karanth suggère donc de confier la protection du tigre à des ONG, dans le cadre de partenariats public-privé.

Deuxième piste: la sauvegarde des corridors que les tigres empruntent pour se déplacer et s'accoupler d'une réserve à l'autre. Ces allées et venues sont cruciales pour la diversité génétique et la survie de l'espèce. Or les parcours sont menacés. «Celui qui longe le Népal, entre le parc de Corbett à l'ouest et la réserve de Dudhwa à l'est, est parsemé de canaux, de zones industrielles et accueille une base militaire, s'inquiète Belinda Wright, directrice de l'ONG Wildlife Protection Society of India. Le tigre cherche alors un autre chemin et rentre en contact avec l'homme. D'où des conflits avec la population qui se multiplient depuis quelques années.»

L'avocat Avinash Basker, spécialiste en droit environnemental, préconise d'inscrire les corridors dans la catégorie des zones écologiques sensibles: «Il s'agit d'un statut inscrit dans la loi. Cela permettrait de sauvegarder les habitations installées dans ces couloirs, tout en empêchant les constructions trop imposantes.»

Mardi, le ministre de l'Environnement a promis davantage de terres et de points d'eau pour les tigres, sans plus de précisions. Depuis son arrivée au pouvoir l'an dernier, le BJP, parti de la droite nationaliste, veut accélérer les mises en chantier d'usines et d'infrastructures pour relancer la croissance. Au risque, selon les écologistes, de sacrifier l'environnement.

Source © Emmanuel Derville / ACTUALITE SCIENCES & ENVIRONNNEMENT 



jeudi 22 janvier 2015
La population de tigres en Inde a augmenté de près de 30% pour atteindre 2226 individus, d’après ce que montre une étude du gouvernement publiée mardi, stimulant les efforts de conservation dans le pays comptant la population la plus importante de félins menacés.

Le Statut 2014 des Tigres en Inde indique que le nombre de tigres a augmenté de 30,5% en quatre ans, contre 1706 dans le recensement des tigres en 2010 et seulement 1411 animaux quatre années auparavant.

« A une époque où la population mondiale de tigres est menacée, il est réconfortant de savoir que le nombre de tigres en Inde est en augmentation » a déclaré Prakash Javadekar, ministre de l’environnement de l’Inde.

A une époque où la population mondiale de tigres est menacée, il est réconfortant de savoir que le nombre de tigres en Inde est en augmentation 

« Ce n’était pas la situation d’il y a dix ans » a déclaré Prakash Javadekar, dans un communiqué du groupe WWF.

Les derniers chiffres ont été réunis en utilisant une méthodologie moderne et des images prises par 9700 pièges à caméra dans 18 Etats indiens.

Des experts de la conservation pensent que cette augmentation est liée à une meilleure gestion et surveillance des habitats des tigres dans le pays.

« Ces résultats confirment que plus de la moitié des tigres du monde se trouvent en Inde » a déclaré Ravi Singh, secrétaire général de PDG de WWF-Inde, l’un des participants de l’étude.

L’Inde abritait près de 40 000 tigres au début du siècle dernier, mais le braconnage et la disparition de leur habitat les a amenés au seuil de l’extinction.

Source © Sandra BESSON / actualité news environnement




lundi 19 janvier 2015
Suite à la remise du rapport de la mission d'expertise complémentaire, Ségolène Royal a annoncé que la version initiale du projet de barrage serait abandonnée et que les deux options proposées par le document seraient examinées.

"La réalisation du projet initial [du barrage de Sivens] n'est (…) plus d'actualité ", a annoncé dans un communiqué Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie, vendredi 16 janvier, suite à la publication du rapport de la mission d'expertise complémentaire dédiée à cet ouvrage.

Après un premier rapport d'expertise critique et devant la vive contestation suscitée par ce projet, la ministre avait en effet mandaté une seconde mission chargée de "favoriser le dialogue" et de vérifier "les garanties d'une gestion durable de la ressource en eau".

A l'origine, le projet prévoyait de construire une retenue d'eau de près de 40 hectares et de stocker ainsi 1,5 million de mètres cubes d'eau pour soutenir l'étiage du Tescou, un affluent du Tarn. Il s'était également attiré les foudres de la Commission européenne qui avait adressé à la France une lettre de mise en demeure, estimant notamment qu'elle manquait à ses obligations au regard de la directive cadre sur l'eau (DCE).

Réviser à la baisse les ambitions du projet

Le nouveau document confirme les préconisations du précédent rapport de réviser à la baisse les ambitions du projet. Les experts ont examiné les possibilités de remplissage pour trois volumes de stockages (en respectant un débit réservé de 25 L/s).

Le projet initial (1,5 Mm3) n'aurait permis un remplissage qu'une année sur deux pour se préserver des crues de printemps. Un stockage de 750.000 m3 ne serait effectif que quatre années sur cinq par les apports de l'année (mais le report des volumes inutilisés les années humides autoriserait ce volume neuf années sur dix). Et le volume de stockage de 560.000m3,"[permettrait] à la rivière de retrouver son débit estival «naturel», et [garantirait] la ressource disponible aux exploitants sur la base du maximum historique ajusté".

Au final, la mission estime que "sur un bassin versant de taille limitée comme celui au droit de Sivens, le volume de stockage raisonnable est celui que l'on sait remplir 4 années sur 5 avec les apports de l'année", soit 750.000 m3.

Pour ce volume global de stockage estimé – à 10% près –, la mission propose deux options au maître d'ouvrage : la première envisage la réalisation d'un réservoir de taille plus réduite, situé 330 mètres en amont du lieu de la digue initialement prévue, qui épargne une partie de la zone humide. Pour permettre une continuité écologique, la mission préconise l'étude d'un dispositif de bras de rivière de contournement de la retenue et l'examen des compensations.

La seconde solution passe par une retenue latérale sur l'amont du site de Sivens, d'une capacité de 300.000 m3, dans les surfaces dont le conseil général du Tarn a fait l'acquisition.

"Elle présente l'avantage de minimiser les impacts environnementaux, notamment sur la zone humide, et de maintenir la continuité écologique", note le rapport. Pour répondre aux besoins, elle sera complétée par la retenue collinaire du ruisseau de la Bayssière (environ 300.000 m3) et de deux retenues latérales dans le lit majeur éloigné du Tescou (150.000 m3). Si la mission estime que cette solution a moins d'impacts pour l'environnement, elle souligne en revanche qu'elle présente" les inconvénients d'être plus coûteuse en fonctionnement et en investissement, plus difficile à exploiter, de nécessiter des acquisitions foncières et de laisser moins de possibilités ultérieures d'aménagement".

Concernant le Tescou, la mission a rappelé que la qualité de l'eau dépend essentiellement de celle des rejets ponctuels (eaux résiduaires urbaines, eaux pluviales, rejets de la laiterie Nutribio et de certains autres rejets du réseau de Montauban), des pollutions diffuses des pratiques agricoles sur le bassin, et de sa capacité à diluer ces effluents.

"Les calculs du débit qui garantit une bonne dilution des effluents des petits rejets urbains sur le Tescou oriente vers un débit soutenu pour la branche Tescou amont de 40 L/s, soit un volume de 180.000m3. Le débit garanti peut être fixé à 80 L/s", a-t-elle évalué.

Le ministère de l'Ecologie "valide" les deux propositions

"J'ai examiné ces propositions avec le président du Conseil général du Tarn, Thierry Carcenac, et les ai validées, a réagi dans un communiqué Ségolène Royal. Le président du conseil général m'a fait part de son intérêt pour ces nouveaux projets qui reconnaissent le besoin d'eau pour l'irrigation dans le bassin et m'a indiqué sa volonté d'organiser un débat dès la prochaine session de l'assemblée départementale sur la base de ces deux scénarios".

Reste toutefois l'épineuse question du contentieux européen. "Les griefs convergent pour relever une insuffisance de l'étude d'impact, soulève la mission. Un complément d'étude apporté a posteriori ne permettrait pas de solder cette procédure pré-contentieuse". Cette dernière présentera en détails les conclusions de ses travaux au comité de pilotage puis à la presse le lundi 19 janvier à Albi, selon le ministère de l'Ecologie.

Source © Dorothée Laperche / actu-environnement

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