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mardi 9 décembre 2014
Le réchauffement climatique multiplie par dix le risque d'étés extrêmement chauds en Europe, alors que le risque était seulement doublé il y a dix ans, selon une étude parue lundi dans la revue Nature Climate Change.

En 2004, des experts du Met Office Hadley Centre, au Royaume-Uni, avaient calculé que les émissions de carbone dues à l'homme avaient doublé le risque d'enregistrer une vague de chaleur extrême en été, par rapport à la moyenne historique. Statistiquement, un tel événement --des températures dépassant de 1,6°C la moyenne constatée sur la période juin-août de 1961 à 1990-- interviendrait tous les 52 ans, c'est à dire deux fois par siècle. 

Nouvelle étude

Dans la nouvelle étude, la même équipe de scientifiques a modifié le scénario, à la lumière du réchauffement climatique intervenu depuis et en utilisant de meilleurs modèles informatiques. Dans les conditions actuelles de réchauffement climatique, on enregistrerait deux vagues de chaleur tous les dix ans, et non plus deux par siècle, ont-ils constaté. 

Zones étudiées

Comme la précédente, l'étude s'est concentrée sur la France, l'Allemagne et l'Italie, les pays les plus touchés en 2003 par l'été le plus chaud jamais enregistré en Europe. En 2008, une étude de l'Inserm a suggéré que plus de 70.000 personnes étaient décédées dans 16 pays, victimes de la vague de chaleur. 

Fréquence

Dans leur évaluation de 2004, les experts britanniques avaient découvert que, statistiquement, un événement comme la canicule de 2003 --un dépassement de 2,3°C des températures moyennes à long terme-- avait une probabilité de se répéter tous les mille ans, ou plus. Désormais, ils estiment cette probabilité à quasiment une fois par siècle (tous les 127 ans). 

Emissions de CO2

Durant la décennie 2003-2012, les températures en Europe occidentale ont dépassé de 0,81°C celles observées durant la période 1990-1999, une hausse due essentiellement aux émissions de gaz carbonique par l'homme. 

Réchauffement climatique global

L'étude s'est basée sur quatre modèles pour prévoir le réchauffement climatique global d'ici à 2100, chacun fondé sur des niveaux différents d'émissions de gaz à effet de serre. Même dans l'hypothèse la plus optimiste, "d'ici aux années 2040, un été aussi chaud que celui de 2003 sera très banal", estiment les chercheurs. Dans l'hypothèse d'émissions importantes --la tendance actuelle--, "l'été 2003 sera considéré comme un épisode extrêmement froid d'ici à la fin du siècle", écrivent-ils. "La perception des étés extrêmement chauds va manifestement changer au cours des décennies à venir", soulignent les scientifiques. 

Vague de chaleur

L'Organisation météorologique mondiale définit une vague de chaleur comme une période de cinq jours consécutifs au minimum durant lesquels la température dépasse la moyenne locale maximale de 5°C. 

Négociations sur le climat

La publication de cette étude intervient alors que des négociations internationales se tiennent à Lima avec l'objectif de parvenir à un accord pour limiter le réchauffement à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. 

Source © Belga
jeudi 20 novembre 2014
On dirait une scène sortie toute droite d'un film d'horreur. Environ 5000 chauves-souris sont tombées raides mortes des arbres pendant une période de canicule qui a touché la ville de Casino en Nouvelle-Galles du Sud où la température a atteint 44 degrés Celsius.

Certains résidents on tout de même tenté un ultime effort pour les sauver en les arrosant abondemment avec de l'eau.

Malheureusement, les cadavres ne jonchaient pas uniquement les sols et les routes de la ville mais nombres d'entre eux sont restés suspendus aux branches, leurs tout jeune bébés encore à leur cotés. Néanmoins, Près de 450 bébés orphelins âgés de deux à quatre semaines ont été secouru et ont été pris en charge par les autorités sanitaire de la villes

Le Directeur du Conseil sanitaire de la vallée, Richmond John Walker a déclaré: 

"Certaines zones le long des berges sont devenues inaccessibles, la puanteur des cadavres en décomposition est devenue insupportable. Les autorités sanitaires exhortent les habitants isolés de se prémunir des risques d'infection par des morsures ou des griffures et ne pas tenter d' aider les chauves-souris survivantes, ils pourraient se faire mordre et attraper le lyssavirus."

Désormais, il est à craindre la propagation de maladies, et les autorités rappellent que les chauves-souris sont misent en cause dans la propagation du virus Ebola

L'hécatombe de chauve souris de Casino n'est pas la première de cette année . En Janvier, 100 000 d'entre elles sont tombés du ciel dans le Queensland.

© Nature Alerte

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...une survivante...

mercredi 17 septembre 2014
La période allant de janvier à fin août 2014 a été la plus chaude jamais enregistrée dans l'histoire de l'Etat de Californie, selon l'administration nationale océanique et atmosphérique (NOAA).

Avec une moyenne de 62,6 Fahrenheit, les huit premiers mois de l'année ont été ainsi plus chauds de plus de 4 degrés que la moyenne enregistrée au cours du 20è siècle et de plus d'un degré depuis le lancement des relevés de chaleur en 1895. 

Le service météorologique national (National Weather Service) a indiqué récemment que le premier semestre de l'année a été en moyenne le deuxième plus chaud dans la métropole de Los Angeles dans les 70 dernières années, avec une température moyenne au-dessus de 63 degrés Fahrenheit. Les villes de la Californie du nord, dont San Francisco et Sacramento, ont, pour leur part, connu la période la plus chaude jamais enregistrée. 

L'Etat semble être sur le chemin d'enregistrer de nouveaux records alors qu'il enregistre actuellement des températures de 40 degrés Celsius, une canicule qui devrait se maintenir dans les prochains jours. 

L'extrême sécheresse qui sévit dans l'Etat et la hausse soutenue de chaleur favorisent des départs réguliers de feux de forêt. Un incendie s'est déclenché dimanche près du parc Yosemite, dans le centre de la Californie, provoquant l'évacuation d'un millier de personnes. Les flammes qui ont ravagé quelque 133 hectares menaçaient des centaines d'habitations. 

Les pertes engendrées par cette grave sècheresse devraient se chiffrer à 2,2 milliards de dollars en 2014, selon un récent rapport de l'université de Californie à Davis. 

Le rapport explique qu'environ 17.100 emplois saisonniers et à temps partiel liés à l'agriculture seraient perdus, soit 3,8 % des emplois dans ce secteur névralgique de l'"Etat de l'or". 

Le National Climatic Data Center avait, de son côté, fait savoir en avril dernier que cette sécheresse qui frappe la Californie pour la troisième année consécutive, la pire en un siècle, touche désormais l'ensemble de l'Etat pour la première fois en 15 ans, avec une gravité allant d'extrême à exceptionnelle. 

La Californie est fréquemment en proie à la sécheresse. En 2009, elle avait demandé au gouvernement fédéral de déclarer l'état de catastrophe naturelle dans une partie du territoire de l'Etat.
lundi 15 septembre 2014
Un millier de personnes ont été évacuées près du parc Yosemite, dans le centre de la Californie, en raison de feux de forêts qui se sont déclenchés à l'issue d'un week-end de canicule.

Un incendie ravage des milliers d'hectares en Californie Quelque 133 hectares ont déjà brûlé à la suite d'un feu qui a démarré dimanche près de Bass Lake, à moins d'une heure de voiture du parc Yosemite.

L'incendie, «qui n'est pas contenu du tout pour l'instant», a déjà détruit ou endommagé une dizaine de bâtiments, a déclaré une porte-parole de CalFire, l'organisme gouvernemental d'information sur les incendies. «Environ 400 maisons, soit 1.000 personnes, ont été évacuées» et l'accès au site de l'incendie «est difficile d'accès» pour les 400 pompiers mobilisés.

«Le rythme de propagation du feu menace des centaines de maisons», a ajouté dans un communiqué dimanche le bureau du gouverneur de Californie Jerry Brown, qui ajoute que les autorités s'inquiètent d'autres départs de feu ailleurs dans cet Etat de l'ouest des Etats-Unis.

Des températures de 40 degrés ce week-end

Un autre incendie qui a démarré fin juillet dans le parc Yosemite (Meadow fire) était par ailleurs à 50% contenu dimanche et les autorités estimaient qu'il devrait être totalement éteint d'ici à une semaine. Le feu qui s'est par ailleurs déclenché vendredi dans le sud de la Californie près de San Diego était contenu à 20% dimanche. Il a forcé l'évacuation de quelque 200 habitations.

Un énorme incendie avait ravagé une partie du parc Yosemite fin août 2013 et menacé les séquoias centenaires.

Les températures dans le centre de la Californie sont montées non loin de 40°C ce week-end, une canicule qui devrait se maintenir dans les prochains jours. L'Etat est régulièrement touché par de puissants incendies en été et à l'automne, et l'extrême sécheresse des derniers mois accroit les risques de les voir se multiplier cette année.

Source © AFP

jeudi 28 août 2014
Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la Californie subit actuellement sa pire période de sécheresse depuis 1895.

La Californie traverse actuellement la pire sécheresse de son histoire. L'État le plus peuplé des États-Unis mettra des années à s'en remettre, ce qui fera de l'eau une ressource de plus en plus convoitée. De quoi donner vie à une citation célèbre attribuée à Mark Twain: «En Californie, le whiskey est destiné à être bu, tandis que l'eau conduit à la bagarre.» Explications en quatre temps.

UNE SÉCHERESSE HISTORIQUE

Selon la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), la Californie subit actuellement sa pire période de sécheresse depuis 1895. Les principaux réservoirs d'eau potable de l'État sont largement sous leur moyenne historique. Plus de 80% du territoire californien est maintenant frappé de sécheresse «extrême» ou «exceptionnelle». «Cette sécheresse sévit depuis 3 ans. Ce n'est pas une situation normale, on ne voit pas souvent ça d'un point de vue statistique. Il faudra des années pour s'en remettre», affirme Brian Fuchs, du National Drought Mitigation Center, organisme qui répertorie les épisodes de sécheresse aux États-Unis.

DE L'EAU, S.V.P.

La sécheresse est telle cette année que le gouverneur Jerry Brown a de nouveau décrété l'état d'urgence en avril dernier. Les autorités souhaitaient obtenir une réduction volontaire de la consommation d'eau de 20%. Faute de résultats, l'État a finalement décidé d'imposer une amende de 500$ à toute personne ne respectant pas les consignes d'utilisation de l'eau potable, qui interdisent notamment le lavage des voitures et l'arrosage des pelouses. Mais le problème dépasse la simple consommation de Monsieur et Madame Tout-le-Monde. 

La Californie, c'est aussi 60% de la production américaine de fruits et 51% de la production de légumes. Les fermes drainent jusqu'à 80% de l'eau californienne. «Notre plus grand défi, actuellement, note Brian Fuchs, c'est d'évaluer correctement les quantités d'eau disponibles en fonction des besoins de la population et de ceux de l'industrie agricole.» La règlementation est d'ailleurs jugée insuffisante. L'État n'a pas encore de politique de gestion des eaux souterraines, une situation qui devrait être corrigée sous peu.

UN COUP DE POUCE D'EL NIÑO

C'est un euphémisme, mais les solutions ne pleuvent pas en Californie pour faire face à cette sécheresse. Au printemps dernier, les experts croyaient que l'arrivée prochaine d'El Niño pourrait donner un sérieux coup de pouce au climat californien. Ce phénomène météo apporte généralement des précipitations plus importantes, mais les experts ont revu récemment à la baisse les chances qu'El Niño survienne dans les prochains mois - les probabilités sont passées de 90% à 65%. Théoriquement, la sécheresse pourrait donc se poursuivre en 2015. «Nous ne savons pas encore quelles seront les accumulations de neige pendant l'hiver prochain. S'il n'y a pas assez de neige, l'été prochain pourrait être encore plus difficile», rappelle Brian Fuchs.

DE L'ESPOIR, MAIS À QUEL PRIX?

Les eaux souterraines représentent 40% de l'approvisionnement en eau potable en Californie. Cette proportion peut passer à 60% en période de sécheresse, estime la California Water Fondation. Mais ironiquement, cette même sécheresse peut rendre encore plus difficile l'accès aux sources souterraines, note Brian Fuchs. Mais toute cette eau ne va pas disparaître, même avec une sécheresse, signale Michel A. Bouchard, professeur de géologie à Polytechnique Montréal. Les sources d'eau potable souterraine sont généralement plus importantes que les sources de surface, explique-t-il. «Au pire, la sécheresse californienne va faire reculer le niveau de la nappe phréatique. Mais cela pourrait faire augmenter les coûts pour ensuite extraire l'eau à une plus grande profondeur.» La Californie n'a donc pas fini de se préoccuper de son approvisionnement en eau potable.


En chiffres:


  • 38 MILLIONS


  • La Californie est l'État le plus peuplé des États-Unis avec 38 millions d'habitants.


  • 120 Ans


  • Les 6 premiers mois de l'année 2014 ont été les plus chauds en 120 ans en Californie.

31%

  • L'un des plus importants réservoirs d'eau potable en Californie, celui du lac Shasta, est actuellement à 31% de sa capacité maximale. Son niveau moyen historique est habituellement à 47%.


Sources: AFP, NOAA, United States Drought Monitor, California Water Fondation
jeudi 20 mars 2014
La perte dramatique et continue des espèces animales et végétales australiennes de ces dernières années a incité les scientifiques influents du pays à interpeller le gouvernements pour définir la priorité des espèces à sauvegarder des espèces qui doivent être désormais abandonner à leur extinction.

Cette proposition de trier les priorités de sauvegarde de la biodiversité de l'Australie vient des plus hauts conservateurs biologistes de la nation .

En Australie au moins 100 espèces endémiques ont déjà disparu depuis la colonisation européenne et aujourd'hui plus de 1500 autres sont désormais menacées d'extinction.

«J'ai peur de dire à tous mes concitoyens que nous sommes dans une situation apocalyptique. Nous sommes aujourd'hui confronté à une perte massive d'espèces sur le point d'être classé en voies critiques d'extinction », rappelle le professeur David Bowman , expert en changement environnemental à l'Université de Tasmanie .

Rien que dans le Parc national de Kakadu on constate une baisse de 95 pour cent des mammifères présents . C'est devenu un cas désespéré de sauvegarde la biodiversité », a déclaré le professeur Bradshaw .

La Grande barrière de corail quant à elle souffre d'un déclin de biodiversité sans précédent. 

"Nous constatons aujourd'hui que nous ne parvenons à préserver nos espèces endémiques dans les deux domaines les plus importants, les plus protégés et les mieux financés d'Australie , quel espoir avons-nous pour le reste de nos parcs nationaux ? "

Les actions nationales de préservation actuelles sont totalement débordés face au développement urbain, agricole et industrielle qui est devenu tentaculaire.

Nous croyons que la politique actuelle pour tenter de sauver les espèces menacées dans notre pays est désormais totalement obsolète, nous devons de toute urgence mettre davantage l'accent sur la sauvegarde de certain écosystèmes et sur certaines espèces les plus importants.

Cela signifie une modification urgente des lois actuelles rendant obligatoire les plans de rétablissement pour toutes les espèces du pays.

L'accent mis sur les espèces menacées semble vouée à l'échec , notamment en raison du changement climatique , rappelle Jeff Smith du Bureau des défenseurs de l'environnement du NSW .

"Nous devons axé nos priorité de sauvegarde sur des espèces clés" la difficulté actuelle est de se confronter à cette idée de trier des espèces en danger d'extinction.

" Si vous mettez dans un coin, un papillon rare et dans un autre coin, un diable de Tasmanie , aujourd'hui je dois comme biologiste de la conservation affirmer que le diable de Tasmanie est plus important à préserver - c'est un prédateur , il est à la fin d'une lignée évolutive , il est charismatique , c'est un mammifère et on ne peut donc pas se permettre de le perdre " .

Certains écologistes s'opposent eux fortement à choisir des gagnants et des perdants .

" Je ne peux pas supporter l'idée que nous devrions renoncer à nos espèces australiennes emblématiques et je ne peux pas supporter l'idée que nous soyons obligés de trier des priorités, " rappelle la sénateur Vert Larissa Waters.

De son coté le Ministre de l'Environnement Greg Hunt s'engage à préserver " autant d'espèces que possible "

Le gouvernement a un plan en trois volets pour les espèces menacées :


  • «Tout d'abord , la nomination d'un commissaire aux espèces menacées dont le travail est d'obtenir des équipes sur le terrain , à s'engager réellement pour le rétablissement des espèces , »


  • " Deuxièmement , la réforme du programme de protection des terres nationales , appelle les agriculteurs et les industrielles à se concentrer sur le rétablissement des espèces , qu'il s'agisse de wombats ou de quolls ou d'autres animaux .

  • " Troisièmement , nous allons constituer une équipe de 15 000 jeunes Australiens pour former une armée verte dont l'action principale sera la réhabilitation des terres pour les espèces en danger  . "


En bref la situation est désormais critique

© Nature Alerte
lundi 10 février 2014
Au moins une vingtaine d'habitations ont été rasées par des feux violents dans le sud de l'Australie, qui enregistre les pires conditions en matière d'incendie depuis cinq ans, à proximité de Melbourne, la deuxième ville du pays, ont indiqué lundi les autorités.

Des vents secs et chauds et des températures caniculaires ont provoqué de nombreux feux à travers le sud-est australien dimanche, et notamment dans l'Etat de Victoria, où les conditions météo sont les pires depuis le brasier qui avait tué 173 personnes en février 2009. 

"On a eu des incendies redoutables, qui progressaient vite et frappaient de plein fouet les habitations", a déclaré le responsable des services d'incendie. 

Selon le Premier ministre de l'Etat de Victoria, Dennis Napthine, la région enregistre les pires conditions depuis le 7 février 2009, baptisé "Samedi noir" et considéré comme la catastrophe naturelle la plus meurtrière de l'Australie moderne. 

"Quelque 20 habitations ont été affectées, le nombre exact sera connu lorsque la police aura pu évaluer l'étendue des dégâts", a déclaré le Premier ministre, précisant qu'il ne semblait pas y avoir pour le moment de pertes humaines. 

Des centaines d'habitants ont passé la nuit de dimanche à lundi dans des refuges, après avoir évacué leur domicile. 

Une mine de charbon à ciel ouvert était en flammes, tandis qu'une station électrique se trouvait sur la trajectoire d'un incendie. Les équipes d'urgence travaillent "très dur dans cette zone pour protéger ces installations stratégiques", a déclaré Dennis Napthine. 

Lundi matin, quatre incendies étaient toujours classés dans la catégorie "urgence", dont un feu doté d'un front de 40 km à proximité de Melbourne, la deuxième plus grosse ville d'Australie. Des dizaines de milliers d'hectares ont été brûlés. 

L'année 2013 a été la plus chaude jamais observée en Australie. L'été 2012-2013 a vu le thermomètre bloqué à 45°C ou plus pendant près de trois semaines en moyenne entre décembre et janvier.

jeudi 23 janvier 2014
Les autorités australiennes considèrent que la vague de chaleur qui étouffe l'Australie depuis plusieurs semaines est responsable de l'augmentation du nombre de décès dans le sud-est du pays. 

Dans l'Etat de Victoria, 203 personnes sont mortes la semaine dernière, soit deux fois plus qu'au cours d'une semaine ordinaire, indique la chaîne de télévision ABC jeudi. 

Les personnes âgées, isolées et les patients souffrant de maladies cardiaques, de circulation ou affectant les poumons sont les plus vulnérables face à l'intense chaleur.

Ces dernières semaines, les températures ont atteint des records, dépassant les 40 degrés à plusieurs endroits du pays. Certains matches de tennis de l'Open d'Australie, qui se déroule actuellement à Melbourne, ont même dû être suspendus lorsque le mercure approchait les 44 degrés. 

Les médecins de l'Etat de Victoria craignent que le nombre de décès ne cesse d'augmenter. En 2009, 370 personnes y avaient perdu la vie en raison d'une canicule similaire.

Source © AP
lundi 20 janvier 2014
Environ 93 feux de forêt ont éclaté dimanche dans la Nouvelle-Galles du Sud, l’Etat le plus peuplé de l’Australie.

Selon le service d'incendie de l’Etat, la plupart des incendies ont été causés par la foudre. Il est rapporté qu’environ 900 pompiers participent à la lutte contre l’élément.

La chaleur qui s’est installée dans le sud-ouest de l'Australie la semaine dernière a provoqué de nombreux incendies. 

Dans les États de Victoria et de l'Australie du Sud, 25 maisons ont brûlé, environ 130 000 hectares de forêt ont été détruits par le feu au cours de quelques jours.

lundi 6 janvier 2014
Pendant qu'une vague de froid s'abat sur une partie du Canada, une vague de chaleur sévit sur l'Australie, où le mercure atteindra près de 50°C, un écart de température de près de 90°C avec les endroits les plus froids au pays.

Tout comme les Canadiens, les Australiens n'osent pas sortir de leur résidence, mais pour des raisons diamétralement opposées. Bien que les grands centres urbains soient relativement épargnés, la température atteint la quarantaine de degrés avancée dans le centre et le sud du pays.

La ville de Moomba, dans l'est du pays, enregistrera la température la plus chaude. Le mercure devrait y atteindre tout près de 50°C. La ville de Maree, dans le sud de l'Australie, et Birdsville, dans la province du Queensland, seront aux prises avec des températures de 49°C et 48°C.

L'Agence australienne de météorologie a émis des avertissements de risques élevés d'incendie pour l'État de New South Wales où très peu de précipitations sont prévues pour les prochains jours. Aucune interdiction d'allumer des feux n'a toutefois été émise.

La région de Sydney s'avère un peu plus fraîche avec un mercure qui devrait tout de même atteindre 33°C à 35°C. La ville de Melbourne est quant à elle épargnée par la vague de chaleur puisque le maximum prévu pour jeudi est de 23°C.

Les Australiens peuvent toutefois respirer un peu plus aisément puisque le mercure devrait tomber à 33°C au cours de la nuit prochaine. Les conditions climatiques devraient s'améliorer au cours des prochaines heures puisqu'on annonce un retour à des températures plus fraîches pour vendredi.

L'année 2014 s'amorce à l'image de 2013 qui s'est avérée être la plus chaude de l'histoire du pays.


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lundi 7 janvier 2013
L'île de Tasmanie dans le sud de l'Australie continue d'être ravagée par le feu. Les autorités tentent d'entrer en contact avec une centaine de personnes dont on est sans nouvelles.

Une quarantaine d'incendies faisaient toujours rage dimanche sur l'île de Tasmanie, dans le sud de l'Australie, ont annoncé les autorités locales. Ils sont la conséquence d'une vague de chaleur inaccoutumée et de vents violents.

La police a inspecté lundi matin 245 habitations dans les zones les plus touchées, dont 90 partiellement ou totalement détruites par le feu. "Aucun corps n'a été découvert lors de ces premières recherches", ont déclaré les forces de l'ordre. Une centaine de personnes manquent à l'appel après les incendies qui ont démarré vendredi. La police tente de déterminer si elles se sont réfugiées chez des proches.

Quelque 2.000 habitants ont été forcés de quitter leur logement. Selon les premières constatations, les incendies ont été provoqués par la canicule qui a balayé l'Australie, y compris la Tasmanie, une région connue en principe pour son climat plus frais que dans le reste du pays. La police n'a pas relevé d'incendie criminel. Les habitants qui ont fui le feu décrivaient lundi des scènes d'apocalypse.


Sapeurs-pompiers, policiers et militaires ratissent les zones touchées pour savoir s'il y a des victimes. La chaleur a baissé durant le week-end, ce qui a ralenti la progression des flammes, mais dimanche soir le feu menaçait des habitations à Taranna, à 50 kilomètres à l'est de la capitale de l'Etat, Hobart.

Les services météorologiques annoncent de nouveaux pics de chaleur en début de semaine. Vendredi, la température dans l'île a atteint 41,8 degrés Celsius.


Des renforts venus des Etats de Victoria et d'Australie-Méridionale sont partis dimanche pour la Tasmanie afin d'assurer la relève des équipes qui luttent depuis plusieurs jours contre les flammes.

Les incendies se sont d'abord déclarés jeudi dernier dans le sud-est de l'île, peu peuplé, et ont été attisés par les fortes rafales de vent.

Des disparus

Dans la petite ville de Dunalley, à une soixantaine de kilomètres à l'est d'Hobart, plus de 65 maisons et une école ont été détruites par les flammes. Les localités voisines de Boomer Bay et Marion Bay ont également été touchées.
Un responsable de la police a déclaré que les autorités tentaient d'entrer en contact avec une centaine de personnes dont on est sans nouvelles.

Les incendies ont éclaté jeudi dernier alors que le pays souffre d'une vague de chaleur ayant fait monter les températures à plus de 40 degrés celsius en Tasmanie, une région connue en principe pour son climat plus frais que dans le reste du pays.

La vague de chaleur a d'abord frappé l'Etat d'Australie-Occidentale le 27 décembre et a duré huit jours, avant de s'étendre vers l'est.

Des feux sont également signalés dans les Etats de Victoria, d'Australie-Méridionale et de Nouvelle-Galles du Sud. En février 2009, les pires incendies de l'histoire du pays avaient fait 173 morts dans l'Etat de Victoria.
 

Source © ats

dimanche 12 août 2012
SALONIQUE (Grèce) - Les pompiers grecs soutenus par l'armée et des renforts serbes, jetaient samedi toutes leurs forces contre un incendie ravageant la forêt épargnée depuis des décennies de la communauté monastique orthodoxe du Mont Athos (nord-est), ont annoncé leurs services.

Assistés de 120 volontaires, 200 pompiers luttaient dans cette zone montagneuse, soutenus par 14 bombardiers d'eau et sept hélicoptères, a indiqué le bureau de presse des pompiers.

L'armée a de son côté annoncé avoir dépêché sur place samedi 314 de ses membres, ainsi qu'une cinquantaine de véhicules de soutien.

Le feu s'étant déclaré mercredi non loin du monastère serbe d'Hilandariou, une des grandes institutions du Mont Athos, 49 pompiers serbes renforçaient ce dispositif, dépêchés vendredi par Belgrade.

Malgré ce déploiement, l'incendie continuait de progresser en milieu de journée, sans toutefois menacer les 20 monastères du site, haut-lieu de l'orthodoxie, administré par un collectif monacal et interdit aux femmes, a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers.

Il a souligné la difficulté de la tâche au vu de l'épaisseur de la forêt dans cette réserve écologique, où les pompiers se heurtent à l'absence d'accès, de zones coupe-feu et d'entretien du sous-bois.

Les flammes profitent aussi des fréquents changements de direction des vents, qui déjouent les plans de lutte des pompiers, a expliqué ce porte-parole.

Imputé par les autorités à une négligence ou un acte criminel, le feu a déjà détruit selon des élus locaux plus de 1.500 hectares de forêts, d'oliveraies et de vignes, dans les limites du Mont-Athos, mais aussi dans la région balnéaire le jouxtant au nord, où les flammes avaient menacé jeudi hôtels et localités.

Les pompiers espéraient en revanche réussir à venir à bout de deux autres grands incendies ravageant forêts et champs depuis le début de la semaine dans l'ouest du Péloponnèse (sud).

La chaleur estivale, au zénith cette année avec une série de coups de chaud à plus de 40 degrés Celsius, mais aussi les difficultés de l'Etat à mettre à niveau son système de prévention et de lutte font partir en fumée tous les ans des milliers d'hectares d'arbres et de cultures en Grèce. En 2007, les flammes avaient aussi provoqué la mort de 77 personnes dans le Péloponnèse et sur l'île d'Eubée (est).


Source ©AFP


Des feux de forêt faisaient rage samedi dans plusieurs régions d'Espagne, dont les Canaries où plus de 4.700 habitants ont été évacués, alors que le pays, submergé par une vague de chaleur venue d'Afrique, connaît cet été ses incendies les plus dévastateurs de la décennie.

Dans l'archipel des Canaries, le feu était toujours hors de contrôle sur la petite île montagneuse de La Gomera, où 2.500 habitants ont été évacués depuis vendredi des villages entourant le parc naturel de Garajonay, un écosystème protégé, classé au Patrimoine mondial par l'Unesco.

En fin de journée, d'épaisses colonnes de fumée s'élevaient au-dessus des reliefs du centre de l'île, où s'étend le parc, a rapporté une photographe de l'AFP, pendant que le feu se propageait vers le sud-ouest et la côte, dans une zone de ravins difficile d'accès.

A La Gomera, comme sur l'île voisine de Ténérife où plus de 2.200 habitants ont dû quitter leurs maisons, les pompiers rencontrent des difficultés pour empêcher la progression des incendies, a souligné le ministre régional de l'Economie, Javier Gonzalez Ortiz, expliquant que les températures élevées, la faible humidité et le vent favorisaient la propagation du feu.

A La Gomera, où plus de 3.000 hectares de végétation avaient déjà brûlé en début de semaine, le feu a repris vendredi avec force sous l'effet de la sécheresse et de la canicule. Près de 500 hectares ont été détruits depuis, selon les autorités régionales qui ont évacué, par mesure de précaution, les habitants de 13 villages et hameaux.

Resté presque seul dans son village de Chipude, Victor Manuel Garcia, un restaurateur de 40 ans, a raconté pourtant que la fumée commençait à se dissiper samedi. Il n'y a plus autant de fumée noire, il fait chaud, mais il y a moins de vent, témoigne-t-il, joint au téléphone.

Le village, évacué une première fois la semaine dernière, l'a été à nouveau vendredi, mais Victor a décidé de rester, comme trois ou quatre autres habitants, pour surveiller son café-restaurant. Quelqu'un devait rester, en cas d'urgence.
Le restaurant de 40 places devait se remplir à partir de dimanche, surtout de touristes des Canaries, pour une grande fête de village, qui a été annulée, soupire-t-il.

Le feu, qui s'était déclaré le 4 août à La Gomera a réduit en cendres plusieurs centaines d'hectares du parc de Garajonay, abritant un ensemble végétal d'une rare valeur, vestige des forêts subtropicales de l'ère tertiaire qui couvraient les rivages de la Méditerranée il y a plusieurs dizaines de millions d'années.

Cette forêt appelée la laurisilva, qui ne subsiste qu'aux Canaries et dans l'île portugaise de Madère, est habituellement recouverte d'une brume maintenant un taux d'humidité propice à son développement.

Mais l'extrême sécheresse, qui sévit cette année, a réduit cette protection, favorisant la propagation des feux.

Nous avons des températures très élevées, 38 à 40 degrés, et un taux d'humidité très bas, 11%, a expliqué la porte-parole du Cabildo, l'autorité de l'île, Karen Bencomo.

Alors que le pays, qui vit sa pire sécheresse depuis environ 70 ans, est en alerte rouge depuis l'arrivée mercredi d'une vague de chaleur venue d'Afrique, d'autres incendies ont éclaté depuis vendredi un peu partout en Espagne, notamment en Galice, dans le nord-ouest.

Aux environs du village de Barco de Valdeorras, dans la province galicienne d'Ourense, un incendie restait samedi soir hors de contrôle après avoir dévoré 1.200 hectares de végétation, selon le gouvernement régional.

Les pompiers luttaient aussi contre un feu qui s'est déclaré dans le parc national de Cabaneros, dans le centre de l'Espagne, et tentaient d'empêcher qu'un autre ne pénètre dans le parc national de Donana en Andalousie, dans le sud.

Samedi, un nouvel incendie s'est déclaré dans la région de Ger, en Catalogne, près de la frontière française, ont indiqué les pompiers catalans, qui ont reçu le renfort de pompiers venus de France.

Le 22 juillet déjà, un violent incendie s'était déclaré en Catalogne, détruisant 13.000 hectares de végétation et faisant quatre morts.

Entre le 1er janvier et le 5 août, 132.300 hectares de végétation au total ont brûlé en Espagne, la plus importante superficie détruite en sept mois au cours des dix dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. Vingt-deux de ces incendies, considérés comme importants, ont dévasté plus de 500 hectares.


Source ©AFP



mercredi 1 août 2012
L'agence de gestion des catastrophes japonaise a déclaré à la presse Mardi que la vague de chaleur qui touche actuellement le pays depuis 10 jours, à malheureusement entrainé l'hospitalisation de 8670 personnes et la mort pour 16 d'entre eux.

Les températures demeurent élevées dans tout le pays, le mercure dépasse les 35 degrés Celsius dans plus de 110 endroits chaque jour depuis le début de la vague de chaleur.

La plupart des victimes des coups de chaleur sont les personnes âgées, 3717 hospitalisations concernent des citoyens de plus de 65 ans.

L'agence Météorologique du pays a annoncé que cette canicule risque de se poursuivre jusqu'a samedi prochain.



© Nature Alerte
vendredi 27 juillet 2012
Le maïs et le soja sèchent sur pied. Les deux tiers des Etats sont touchés par une sécheresse extrême depuis plusieurs semaines, la pire depuis 1956. Le prix des céréales s'envole et le spectre d'émeutes de la faim ressurgit.
 

C'est une sécheresse historique, en une semaine, les zones touchées ont triplé, 60% du territoire sont affectés par cette canicule. La terre meurt de soif, l'eau est rationnée tant dans l'agriculture que dans les ménages.
 

Barack Obama a déclaré zones sinistrées un tiers des circonscriptions de son pays. Il a convoqué le ministre de l'agriculture à la Maison Blanche.
 

A 3 mois et demi des élections, Barack Obama risque son siège à cause de cette sécheresse. Les prix des céréales mais aussi du boeuf et du poulet risquent d'augmenter dès la fin de l'été.
 

Les Etats touchés produisent les 3/4 du soja et du maïs américains
 

 La situation inquiète le monde entier puisque les Etats exportent plus de la moitié du maïs consommé sur la planète, un quart du blé, et un tiers du soja. Pire, la canicule pourrait durer jusqu'en octobre.
 

Résultat évident: les prix flambent, de 30 à 50 % pour le soja et le maïs.C'est le même scenario qu'en 2008 qui se répète. Cette année-là, des émeutes de la faim avaient éclaté dans les pays les plus pauvres. Il faut dire que 18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel. Pour elles, la situation risque de devenir intenable. Seul espoir pour ces populations fragilisées, le riz, qui cette année va atteindre des productions records.
 

Il fait chaud ailleurs aussi
 

Cette canicule historique n'est pas limitée aux Etats-Unis. Dans l'ensemble, il a fait plus chaud d'un degré, en juin, partout sur la planète. Autre indicateur alarmant, les épaisseurs des glaces de l'Arctique n'ont jamais été aussi faibles depuis 20 ans.
jeudi 26 juillet 2012
Quand le mercure tutoie les 50 degrés à Bagdad, on se douche dans la rue

Yacoub le livreur zigzague dans Bagdad, recroquevillé sur son diable. C'est ramadan, je jeûne.
C'est dur, souffle-t-il et plonge la tête sous une des douches installées sur le trottoir pour rafraîchir les Bagdadis accablés jeudi par des températures de 50 degrés.

De douches, les filets d'eau qui s'échappent de tuyaux d'arrosage disgracieux n'en ont que le nom. Peu importe, ça fait du bien, s'exclame Yacoub, 53 ans.

Dans le quartier de Sinak, au centre de la capitale irakienne, des douches ont été installées spontanément par les commerçants environ tous les 200 mètres, à même le trottoir. Elles sont reliées à l'alimentation d'eau des magasins.

On a installé une douche juste devant mon magasin avec un ami. On s'est dit que ça permettrait aux passants de se rafraîchir un peu, explique Ammar Younès, du fond de son échoppe où se côtoient huiles, lubrifiants et désodorisants pour voiture à la fraise, à la menthe et aux fruits des bois...

Les Irakiens sont habitués aux étés torrides. De juin à septembre, le mercure oscille en journée autour des 45 degrés. Mais jeudi, il devait atteindre les 50 degrés à Bagdad, selon les services météorologiques irakiens.

De quoi décourager plus d'un client, souligne Ammar Younès. Et, remarque-t-il, c'est ramadan, l'un des cinq piliers de l'islam. Selon la tradition, les musulmans doivent se priver de nourriture et de boisson du lever au coucher du soleil pendant un mois. Le pays tourne alors au ralenti.

Jour férié pour les fonctionnaires

La hausse des températures a même poussé le Conseil des ministres à décréter un jour férié jeudi pour tous les fonctionnaires irakiens .


Policiers, militaires et forces de sécurité ne sont pas concernés, dans un pays où, même si elles ont baissé depuis les terribles années 2006-2008, les violences restent monnaie courante. Lundi encore, une série d'attentats revendiquée par Al-Qaïda en Irak a coûté la vie à 113 personnes, dont de nombreux soldats et agents de police, l'une des cibles privilégiées du réseau extrémiste.

Au point de contrôle de véhicules de la rue Joumouriyah, le sergent Abbas, qui ne souhaite pas donner son nom de famille, dit ne pas être inquiet. Les checkpoints de l'armée sont fréquemment visés par les insurgés, mais, dit-il, la pression vient plus de la chaleur, du bruit, des milliers de voitures que de la peur.

Le sergent Abbas a défait les premiers boutons de son uniforme. Il fait chaud c'est vrai. Nous devons être patients. Avec le ramadan, il faut attendre jusqu'au soir pour manger. Mais nous sommes bien entraînés, et puis nous servons notre patrie, lâche-t-il.

A proximité, des enfants se passent la tête sous une douche dotée, elle, d'un véritable pommeau.


Source
©AFP
jeudi 12 juillet 2012
La Grèce suffoquait jeudi sous la canicule, avec des températures devant atteindre jusqu'à 42 degrés dans le Péloponnèse (sud) et le centre, selon les services météo.

La journée s'annonce comme la plus chaude de l'année jusque-là, les villes d'Argos, dans le Péloponnèse et de Larissa, dans la plaine agricole de Thessalie (centre), devant être les plus touchées par l'envolée des températures.


A Athènes, où la pollution atmosphérique était à la hausse, en l'absence du moindre souffle d'air, le thermomètre doit grimper jusqu'à 40 degrés Celsius. Des salles climatisées y ont été mises à la disposition du public par la municipalité.

Les autorités sanitaires ont aussi réitéré les consignes de prudence à la population, appelant les familles à veiller sur les personnes âgées et les personnes vulnérables à se garder de déplacements inutiles.

Frappant le pays depuis près d'une semaine, la vague de chaleur ne doit reculer qu'à partir de mardi prochain, avec une chute attendue de quelque 8 degrés des températures, ont ajouté les services météo.


Source
©AFP


lundi 2 juillet 2012
Le bilan des violents orages qui ont frappé vendredi soir l'est des Etats-Unis s'est alourdi et atteint désormais 17 morts, selon un nouveau bilan des autorités locales lundi. Plus de trois millions de foyers ont été privés d'électricité, dont environ 1,4 million dans la capitale fédérale Washington et en Virginie.

Une grande partie des victimes ont été tuées par des chutes d'arbres. L'état d'urgence a été déclaré dans le Maryland, la Virginie occidentale, l'Ohio, le District de Columbia et la Virginie, alors que de nouveaux orages menacent.

Selon les responsables des six principaux fournisseurs d'énergie de la région, il faudra probablement plus d'une semaine pour réparer les dégâts aux lignes électriques, comparés à ceux provoqués par le passage d'un ouragan.

Ces coupures d'électricité privent les habitants de climatiseurs par des températures qui dépassent 35 degrés depuis plusieurs jours et ont atteint 40 degrés vendredi à Washington, un record depuis 1934.

Le phénomène météo qui a frappé vendredi la partie est des Etats-Unis est connu sous le nom de "derecho", un mot qui vient de l'espagnol "droit". Il prend la forme d'une ligne étendue de puissants orages, d'une longue durée de vie et se déplaçant très rapidement.

Ces orages, notamment alimentés par la canicule de ces derniers jours dans l'est des Etats-Unis, étaient accompagnés de rafales dépassant 100km/h, à l'origine de nombreux dégâts, de l'Indiana jusqu'au New Jersey, même si la Virginie occidentale, le Maryland, Washington et la Virginie ont été les plus touchés.

"Contrairement à un ouragan qui vous donne trois jours de préavis, ces orages ont frappé avec l'impact d'un ouragan, mais sans avertissement", a déclaré le gouverneur de l'Etat du Maryland, Martin O'Malley. 


Source © AP

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Orages à Washington : dizaine de morts et... par BFMTV

mardi 6 septembre 2011
Dans une interview sur la chaine américaine CBS, le gouverneur Rick Perry a déclaré que plus de 50 incendies étaient en cours et que plus d'un milliers de maisons ont été détruites ces derniers jours.

Selon le Service forestier du Texas, 63 nouveaux feux ont été déclaré dimanches soir, dont 22 incendies importants. Plus de 32 000 hectares étaient en flammes dans tout l'état. L'incendie le plus important s’étend aujourd'hui sur un front de plus de 20 km vers Bastrop County à l'est d'Austin.

Plus d' 1,5 millions d'hectares ont été ravagé par les flammes dans le Texas depuis le mois de Novembre dernier.

La sécheresse persistante a déjà causé plus de 5 milliards de dollars de dommages à l'industrie agricole et rien ne montre une amélioration météorologique prochaine.


Huge wildfires spread across Texas par itnnews
lundi 5 septembre 2011
Un feu de forêt détruit au moins 300 maisons au Texas

Un grand feu de forêt nourri par des vents secs attribués à la dépression tropicale Lee a endommagé ou détruit au moins 300 maisons dans le centre du Texas, ont annoncé lundi des responsables.

"C'est une catastrophe naturelle majeure", a déclaré le capitaine des pompiers de l'Office des forêts du Texas Mark Stanford au journal The Austin-American Statesman.

Les soldats du feu ont lutté contre les incendies partout dans la région, y compris à Pflugerville, près d'Austin, où environ 80 hectares ont brûlé.

"Il n'y a pas de soupçon d'incendie criminel et l'origine (de ces incendies) demeure inconnue", a affirmé un porte-parole de Pflugerville, cité par le journal. Des ordres d'évacuation ont été donnés dans la plupart des zones touchées par les feux de forêt, selon le quotidien.

Le centre du Texas a souffert d'une forte sécheresse au cours de l'été. Le dépression tropicale Lee, un temps considérée comme une tempête, a touché dimanche le sud du pays, l'Etat de Louisiane notamment, avec des vents allant jusqu'à 75 km/h.

Source ©belga

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