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jeudi 21 mai 2015
Le gouverneur de Californie a décrété mercredi soir l'état d'urgence alors que les autorités luttaient pour contenir une fuite de pétrole après la rupture d'un oléoduc qui a laissé échapper des milliers de litres d'hydrocarbures dans l'océan.

Au lendemain de la fuite près de Santa Barbara, au nord-ouest de Los Angeles, des survols d'hélicoptères ont montré que la nappe polluante s'étendait sur 14 kilomètres le long de la côte pacifique, selon Jennifer Williams, porte-parole des gardes-côtes.

Le gouverneur de Californie, Edmund Brown, a proclamé l'état d'urgence dans la zone touristique de Santa Barbara afin de pouvoir envoyer rapidement des équipes spécialisées chargées du nettoyage.

Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger les côtes de Californie, a-t-il assuré.

Des équipes de nettoyeurs en combinaisons blanches tentaient de récupérer le pétrole sur la plage avec des râteaux, à Refugio Beach, où un camping a été évacué en attendant que les opérations de nettoyage prennent fin.

Plusieurs groupes écologistes s'alarment des éventuelles conséquences à long terme de cette petite marée noire.

Selon les dernières estimations des autorités mercredi après-midi, la fuite a été estimée à environ 400.000 litres, dont 80.000 litres ont été déversés dans l'océan.

La fuite a été détectée mardi sur un oléoduc opéré par Plains All American Pipeline, qui a coupé l'approvisionnement en pétrole dès que la fuite a été détectée, selon la compagnie.

Cette dernière a précisé que le pétrole s'était déversé dans l'océan par le biais d'un conduit d'évacuation qui a depuis été bloqué.

Maintenant que la cause de la fuite a été identifiée, il n'y a plus de pétrole qui s'échappe dans l'eau, a-t-elle indiqué, ajoutant qu'elle regrettait profondément cette pollution et qu'elle faisait tout son possible pour en limiter l'impact sur l'environnement.

Elle n'a pas pu préciser de son côté quelle quantité de pétrole avait fui.

- 190.000 litres à l'heure -

Les plages des environs de Santa Barbara accueillent normalement des milliers de visiteurs pour le week-end prolongé du Memorial Day qui arrive, mais avec cet accident les touristes passeront vraisemblablement leur chemin.

Des groupes de défense de l'environnement ont regretté cette fuite et affirmé que des erreurs avaient été commises.

Il reste de nombreuses questions, notamment pourquoi n'y avait-il pas de système d'arrêt automatique sur cet oléoduc vieux de 25 ans , et pourquoi les premières mesures n'ont pas été plus efficaces pour arrêter la fuite, a déclaré Owen Bailey, directeur du groupe Environmental Defense Center (EDC).

Cette région abrite une vie sauvage incroyablement riche, notamment plusieurs espèces de baleines en danger, et cette côte est emblématique et attire des gens du monde entier, a-t-il ajouté.

Il est temps de demander plus de la part de cette industrie incroyablement riche, a dit de son côté Kathryn Phillips, directrice du groupe Sierra Club.

A chaque fois qu'on entend parler d'une fuite de pétrole, on retient notre souffle en espérant que ce ne sera pas grave. A présent nous espérons que la fuite de Santa Barbara va être rapidement contenue et nettoyée, a-t-elle poursuivi.

Combien de fois l'industrie pétrolière va devoir encore nous montrer que la santé publique et l'environnement ne sont pas en tête de liste de ses priorités quand il s'agit d'investir dans ses produits ?, s'est-elle encore demandée.

L'oléoduc, d'un diamètre de 60 centimètres, date de 1987. Il transporte le pétrole de puits d'extraction des alentours vers différents lieux de stockage dans le sud de la Californie. Il possède un débit de plus de 190.000 litres à l'heure.

Nos efforts se concentrent pour protéger la sécurité des premières personnes qui ont été sur place ainsi que le public, tout en minimisant l'impact sur l'environnement et en tentant d'éviter que le pétrole ne s'échoue sur les côtes, ont repris les autorités.

Santa Barbara a été le théâtre de ce qui était alors la plus grande marée noire de l'histoire des Etats-Unis, en 1969, quand plusieurs millions de litres de brut s'étaient répandus dans l'océan après l'explosion d'une plate-forme pétrolière.


Source © AFP 



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La marée noire de BP en 2010 dans le Golfe du Mexique a contribué à une forte augmentation de la mortalité des dauphins, a conclu mercredi  une étude fédérale, la plus étendue effectuée sur ces animaux.

Une proportion inhabituellement élevée de ces cétacés notamment les dauphins à gros nez retrouvés morts sur les côtes de Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama entre 2010 et 2012, souffraient de pneumonie bactérienne ou de lésion des glandes surrénales qui ne pouvaient résulter que d'une exposition à des substances contenues dans les hydrocarbures, affirment les chercheurs.

Leurs travaux commandés par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) paraissent dans la revue scientifique PLOS ONE.

Ces résultats confortent ceux de l'évaluation en 2011 de l'état de santé de populations de dauphins à gros nez de la baie de Barataria, en Louisiane, fortement polluée par la marée noire de BP, la pire dans l'histoire des États-Unis, à la suite de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon.

«Les résultats de notre étude indiquent que les dauphins ont été affectés par une exposition à des substances pétrolières à la suite de la marée noire de Deepwater horizon», a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique Stephanie Venn-Watson, une vétérinaire épidémiologiste de la National Marine Mammal Foundation, principale auteure de cette étude.

«Une exposition à ces substances provoque des maladies graves des glandes surrénales et des poumons qui ont contribué au fort accroissement de la mortalité des dauphins dans le nord du Golfe du Mexique», a-t-elle ajouté.

«Ces études illustrent le fait que la présence d'hydrocarbures est la cause la plus importante de maladies et de mortalité frappant les populations de dauphins dans le Golfe du Mexique durant cette période. Cette nouvelle étude renforce considérablement cette thèse», a quant à elle expliqué Teri Rowles, une vétérinaire qui a contribué à ces travaux.

BP conteste les résultats

L'insuffisance des glandes surrénales peut provoquer différentes maladies. Ces glandes produisent des hormones qui régulent le métabolisme, la tension artérielle et d'autres fonctions vitales de l'organisme.

«Des animaux ayant une insuffisance surrénale supportent moins les situations stressantes et sont ainsi plus fragiles et plus susceptibles de mourir», a expliqué la Dr Venn-Watson.

Sur l'ensemble des côtes de Louisiane, du Mississippi et d'Alabama touchées par la marée noire, un dauphin sur trois était atteint de cette lésion rare, contre seulement 7% dans un groupe de cétacés de référence non affectés par l'accident de Deepwater Horizon.

Outre cette lésion surrénale, ces scientifiques ont découvert que plus d'un dauphin sur cinq morts dans la zone affectée par la marée noire avait succombé à une pneumonie bactérienne d'une gravité inhabituelle.

«Ces dauphins avaient certaines des pires lésions pulmonaires que j'ai vu depuis treize ans que j'examine les tissus de ces cétacés morts et échoués sur les côtes des États-Unis», a observé la Dre Kathleen Colegrove, une vétérinaire de l'Université d'Illinois, coauteure.

En comparaison, seulement 2% des autres dauphins non exposés à la marée noire étaient atteints de ces lésions pulmonaires, a-t-elle dit.

Chez d'autres mammifères, une exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) par inhalation ou aspiration de produits pétroliers montre une altération des poumons et du système immunitaire qui dans les deux cas accroît la vulnérabilité de l'animal.

Des recherches sont en cours pour évaluer les changements dans la fréquence de ces lésions pulmonaires et des glandes surrénales à plus long terme pour déterminer si elles persistent.

BP a contesté les résultats de la dernière étude de la NOAA.

«Les données, y compris celles de la dernière étude de la NOAA, n'ont pas démontré que le pétrole de l'accident de Deepwater Horizon a provoqué un accroissement de la mortalité des dauphins», écrit le groupe pétrolier britannique dans un communiqué.

«En fait, de nombreuses recherches effectuées pendant plusieurs décennies ont montré que les maladies respiratoires, y compris celles citées dans cette étude, sont parmi les causes les plus fréquentes de mortalité des dauphins à gros nez», a-t-elle ajouté.

Source © AFP











mardi 17 mars 2015
En 2010, 800 000 ha de cultures sur pied ont été balayées par les inondations dans la province de Sindh (Pakistan)

Près d'un quart des dégâts causés par les catastrophes naturelles dans le monde en développement sont assumés par le secteur agricole – une part plus importante que prévu – selon les premiers résultats d'une nouvelle étude de la FAO parue aujourd'hui à la Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophes.

L'Organisation a également annoncé le lancement d'un mécanisme spécial destiné à aider les pays à mieux équiper leurs secteurs de production vivrière pour réduire l'exposition aux risques, limiter les impacts et être mieux préparés à affronter les catastrophes.

C'est le secteur agricole qui concentre 22 pour cent de tous les dégâts dus aux risques naturels tels que sécheresses, inondations, tempêtes ou tsunamis, comme le montre l'analyse de la FAO de 78 évaluations des besoins après la catastrophe dans 48 pays en développement sur la période 2003-2013.

Ces dommages et pertes affligent souvent les communautés rurales et semi-rurales pauvres dépourvues d'assurance et manquant des ressources financières nécessaires pour rebâtir leurs moyens d'existence détruits. Pourtant, seulement 4,5 pour cent de l'aide humanitaire après la catastrophe durant la période 2003-2013 ciblait l'agriculture.

Ce chiffre de 22 pour cent ne représente que les dégâts constatés par le biais des évaluations de risque post-catastrophe, aussi ne donne-t-il qu'une indication de l'ampleur, l'impact réel étant vraisemblablement plus élevé. Pour obtenir une estimation plus proche du véritable coût financier des catastrophes pesant sur l'agriculture du monde en développement, la FAO a comparé les baisses de rendements durant et après les catastrophes avec les tendances de rendement dans 67 pays frappés par au moins un phénomène de moyenne ou de grande envergure entre 2003 et 2013.

Bilan final: 70 milliards de dollars de dommages aux cultures et à l'élevage pendant cette période de 10 ans.

L'Asie a été la région la plus touchée, avec des pertes estimées à 28 milliards de dollars, suivie de l'Afrique avec 26 milliards.

"L'agriculture et tout ce qu'elle englobe est non seulement déterminante pour nos approvisionnements alimentaires, mais elle demeure aussi une source principale de moyens de subsistance un peu partout dans le monde. Si le secteur est à risque, l'agriculture peut néanmoins constituer le fondement sur lequel bâtir des sociétés plus résilientes et mieux équipées face aux catastrophes", a déclaré le Directeur général de la FAO, José Graziano da Silva.

«C'est pourquoi une des priorités absolues de la FAO consiste à renforcer la résilience des moyens d'existence aux menaces et aux crises", a -t-il ajouté.

Nouveau mécanisme de réduction des risques dans l'agriculture

Afin d'aider les pays à mieux se préparer et intervenir en cas de catastrophe touchant le domaine agricole, la FAO a lancé aujourd'hui un nouveau dispositif visant à acheminer un appui technique là où il s'avère le plus nécessaire et qui consistera à intégrer la réduction des risques dans l'agriculture à tous les niveaux par des activités diverses.

"Avec ce nouvel effort, nous comptons limiter l'exposition des populations aux risques, conjurer ou atténuer les impacts le cas échéant, et renforcer la préparation afin d'intervenir rapidement en cas de catastrophe", a souligné M. Graziano da Silva.

Des études ont montré que chaque dollar dépensé au profit de la prévention des catastrophes permet d'économiser au moins quatre dollars en termes d'impacts évités ou diminués, a-t-il fait remarquer.

Les travaux de ce nouveau mécanisme seront encadrés par le Programme-cadre de la FAO sur la réduction des risques de catastrophes pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

L'agriculture demeure un secteur clé

A l'échelle mondiale, 2,5 milliards de personnes dépendent de l'agriculture pour vivre. Ces petits agriculteurs, éleveurs, pêcheurs et communautés tributaires de la forêt génèrent plus de la moitié de la production agricole mondiale et sont particulièrement exposés aux catastrophes qui détruisent ou endommagent récoltes, matériels, fournitures, animaux, semences, cultures et aliments stockés.

Au-delà des conséquences évidentes sur la sécurité alimentaire des populations, les économies et les trajectoires de développement de régions et de nations entières peuvent être bouleversées si l'agriculture est victime d'une catastrophe. Le secteur représente 30 pour cent du PIB national dans des pays tels que le Burkina Faso, le Burundi, l'Ethiopie, le Kenya, le Mali, le Mozambique, le Niger, la République centrafricaine ou le Tchad.

Il faut compter également des pertes induites dans des sous-secteurs dépendant de l'agriculture, avec d'importantes conséquences pour les échanges commerciaux. Les pays analysés ont affiché une hausse des importations agricoles à raison de 18,9 milliards de dollars et un fléchissement des exportations agricoles de 14,9 milliards suite à des catastrophes naturelles entre 2003 et 2013.

Quelques faits et chiffres 

De l'analyse des dégâts signalés par les évaluations de besoins

En cas de sécheresse, l'agriculture absorbe jusqu'à 84 pour cent de tous les impacts économiques.
Au sein du secteur agricole, ce sont les cultures qui essuient 42 pour cent des pertes estimées (13 milliards de dollars) – avec les inondations en tête de liste (responsables de 60 pour cent des dégâts aux cultures), suivies des tempêtes (23 pour cent).

L'élevage est le deuxième sous-secteur le plus touché après celui de l'agriculture, comptant 36 pour cent de tous les dégâts et pertes, pour un total de 11 milliards de dollars durant la période 2003-2013.

Sur les 78 catastrophes recensées, 45 concernaient le sous-secteur des pêches (1,7 milliard de dollars, soit 6 pour cent de tous les dégâts causés au secteur agricole). La part du lion (70 pour cent) revient aux tsunamis, des phénomènes généralement peu fréquents. Les tempêtes comme les ouragans et les typhons représentent environ 16 pour cent de l'impact economique sur les pêches, suivies des inondations (10 pour cent).
Le secteur forestier a subi 737 millions de dollars de dégâts et pertes, représentant 2,4 pour cent du total du secteur agricole.

De l'analyse étendue de la FAO

La FAO a comparé les baisses de rendements durant et après les catastrophes avec les tendances de rendement relevées dans 67 pays touchés par au moins un phénomène de moyenne ou de grande ampleur entre 2003 et 2013.

Les pertes et dommages aux cultures et à l'élevage ont été estimés à 70 milliards de dollars durant cette période.
82 pour cent des pertes de production étaient causées par la sécheresse (44 pour cent) et les inondations (39 pour cent).

L'Asie était la région la plus touchée, avec des pertes estimées à 28 milliards de dollars, suivie de l'Afrique avec 26 milliards de dollars.

En Afrique, entre 2003 et 2013, 61 épisodes de sécheresse ont affecté 27 pays et 150 millions de personnes en Afrique subsaharienne. La FAO estime que 77 pour cent de toutes les pertes de production agricole dues à la sécheresse essuyées dans le monde ont eu lieu dans ces 27 pays d'Afrique subsaharienne, avec des pertes s'élevant à 23,5 milliards de dollars.


Source © fao.org
vendredi 27 février 2015
La qualité de la fourniture de l'eau potable en Inde est désormais sous d'importantes menaces, le deuxième pays le plus peuplé du monde lutte désormais contre la pollution et une grave baisse des niveaux des eaux souterraines et de surfaces. 

En effet les niveaux des eaux souterraines en Inde sont gravement en baisse:

Les agriculteurs, les industriels et les résidents épuisent les puits et les aquifères, selon le World Resources Institute (WRI). L'eau qui reste disponible est souvent gravement polluée et la situation ne peut qu'empirer à l'avenir. Les autorités prévoient même une baisse de 50 % inférieure à la demande d'ici à 2030. 

Pour suivre le grave stress hydrique dans le pays, le WRI vient de lancé le 27 Février un outil en ligne  appelé "Water Tool 2.0 Inde," qui vise à donner une image précise de l'état des eaux de surfaces et souterraines qui approvisionnent la population. 

La plate-forme qui compile les données provenant des sources officielles révèle qu'actuellement plus de 100 millions de personnes vivent dans des zones de mauvaise qualité de l'eau et que plus de la moitié du pays est confronté à stress hydrique extrêmement élevé.

Le professeur Shiao de l'IRG sur l'eau a rapporté à la presse: qu' "Actuellement les deux principales ressources en eau du pays,celles de surfaces et souterraines, sont majoritairement polluées et que la cause principale des pollutions en est que le traitement des eaux usées est globalement inadéquat.

Dans son interview , Tien Shiao, expert des risques hydriques du pays et qui a participé à l'élaboration de la cartographie à l'IRG affirme que la demande en eau de l'Inde est en forte hausse en raison de l'urbanisation rapide du pays et que malheureusement le changement climatique à venir ne fera qu'augmenter les risques pour la sécurité de l'eau potable. 

Comment décririez-vous la situation actuelle ? 

Tien Shiao: L'Inde est aujourd'hu confronté à des menaces de sécurité de l'eau. La demande en eau augmente annuellement avec l'industrialisation et l'urbanisation rapide du pays . On constate désormais que les niveaux des eaux souterraines sont en baisse à un rythme extrêmement rapide. 

Les deux ressources en eau, souterraine et de surface, sont gravement polluées. Le changement climatique à venir augmentera les menaces sur la sécurité de l'eau , tout notre avenir est en jeu.

Nous prévoyons même une baisse de 50 % inférieure à la possibilité de la demande d'ici 2030. 

Les zones oranges et oranges foncées dans la carte ci-dessous montrent l'état actuelle des eaux de surface, plus de 40 pour cent de ses eaux disponibles sont utilisé chaque année. 

Depuis combien de temps les niveaux des eaux souterraines sont en baisse ? 

Sur les 4000 puits référencés dans le "Water Tool Inde 2.0,« les eaux  ont chuté de 54 % au cours des sept dernières années et dans plus de 16 % des aquifères du pays on constate une baisse de niveau de plus de 1 mètre par an. 

Plus de la moitié des ressources en eaux du pays , 54 % pour être précis, montrent qu'elles subissent un stress hydrique extrêmement élevé. Dans la grande majorité des régions la demande en eau est supérieure de 40 % à une utilisation durable. Les usagers se tournent alors vers les eaux souterraines qui s'épuisent rapidement. 

Les agriculteurs des zones arides dépendent fortement des eaux souterraines pour l'irrigation. Le gouvernement indien va même jusqu'à subventionner les pompes électriques et il ne donne aucune limite aux volumes d'eau qu'ils utilisent. Nos modèles informatiques montrent que son usage excessif est généralisé dans toutes ces zones sèches du pays. 

Quelles sont les risques pour les secteurs de l'alimentation et l'agriculture? 

Les besoin alimentaires et agricoles mobilisent environ 90 % de l'eau de l'Inde, ce qui en font de loin les deux plus grands utilisateurs de la nation, mais l'écart grandissant entre l'offre et la demande signifie aujourd'hui qu'il y aura de moins en moins d'eau à l'avenir, y compris pour l'agriculture, ce qui augmentera par la même les risques pour la sécurité alimentaire du pays. 

La carte montre que le nord-ouest de l'Inde, le grenier du pays est sous stress hydrique extrême. Les États du Pendjab et de l'Haryana produisent à eux seuls plus de 50 % de l'approvisionnement en riz de la nation et 85 % des stocks de blé. Ces deux cultures sont extremement gourmantes en eau.

Mais le pire aujourd'hui en Inde c'est que plus de 100 millions de personnes vivent dans des zones de très mauvaise qualité de l'eau potable

Dans 59 des 632 districts les qualités des eaux de surface sont bien au-dessus des limites acceptables des normes indiennes, ce qui signifie que dans ces régions l' eau potable y est considérée comme dangereuse. Plus de 100 millions de personnes vivent dans ces zones où l'eau est impropre à la consommation. 

Quelles mesures les autorités devraient prendre pour s'attaquer efficacement au problème ? 

Dans l'élaboration de son Plan quinquennal, la Commission de planification de l'Inde a clairement réalisé que la crise croissante de l'eau du pays n'est plus durable. Le gouvernement a proposé un plan multi-volets, un véritable «changement de paradigme» qui devrait se concentrer sur des solutions du côté de la demande. 

Il travaille actuellement sur l'efficacité de la distribution des besoins dans de nouveaux cadres institutionnels et juridiques, avec une gestion participative si possible des ressources en eau. 

Le "Water Tool Inde 2.0" a été spécialement conçu pour aider les entreprises, les organismes gouvernementaux, et toutes les autres parties prenantes afin d'évaluer les risques hydriques du pays. C'est une première étape cruciale pour tenter d'inverser les graves dommages déjà constatés. 

Nous espérons que les efforts en cours pour améliorer la transparence des données et leurs accessibilités vont participer à un avenir plus durable de l'eau en Inde. 

© Nature Alerte




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samedi 24 janvier 2015
La Chine a enregistré 471 urgences en matière de pollution en 2014, soit 241 de moins qu'en 2013, a annoncé vendredi le ministère de la Protection de l'environnement.

Le ministère a dévoilé les trois incidents les plus graves de l'année.

L'un d'eux, survenu en janvier 2014 dans la ville de Maoming de la province du Guangdong a entraîné l'hospitalisation de 97 collégiens et enseignants. Ils avaient inhalé du gaz toxique issu d'eaux usées déversées par une usine de réparation de voitures.

Cinq jours après l'incident, la qualité de l'eau était revenue à la normale, et l'ensemble des 97 victimes avaient pu quitter l'hôpital.

En avril, une concentration excessive d'ammoniac et d'azote a été détectée dans la section de la rivière Hanjiang traversant Wuhan, capitale de la province centrale du Hubei.

La contamination était due à l'évacuation d'eaux de crue menée par une ville en amont, et la qualité de l'eau est redevenue normale deux jours plus tard.

En août, l'eau du réservoir de Qianzhangyan, à Chongqing (sud-ouest) -- qui fournit de l'eau potable à 50.000 personnes -- a été polluée par une entreprise minière.

La société, Huangchangping Mining Co., a commencé illégalement un test de production de pyrites et a déversé de l'eau usée non-traitée près de l'usine. De l'eau toxique s'est infiltrée dans les eaux souterraines se déversant dans le réservoir de Qianzhangyan, à trois kilomètres.

L'entreprise a été condamnée à une amende d'un million de yuans, et son directeur a été arrêté, a-t-on appris du ministère.

Source chine nouvelle

vendredi 16 janvier 2015
La mise à jour des recherches qui tentent de fixer de nouveaux seuils ou points de basculement au-delà duquel il y aura des changements irréversibles dans l'environnement mondial a été publié aujourd'hui dans la revue Science. 

Près de la moitié des processus essentiels au maintien de la stabilité de la planète sont aujourd'hui gravement compromis par l'activité humaine. C'est ce que révèle cette nouvelle étude conduite par une équipe internationale de 18 chercheurs et qui apporte de nouvelles preuves de changements significatifs dans les quatre des neuf systèmes qui régissent la biosphère terrestre. 

Les plus gravement touchés sont les cycle de l'azote et du phosphore qui sont essentiels à la vie, et plus particulièrement pour la production alimentaire et le maintien d'une eau propre.

«Les gens dépendent de la nourriture, et la production alimentaire dépend de l'eau" explique le professeur Elena Bennett de l'Université McGill qui a contribué à l'étude sur le cycle de l'azote et de phosphore. 

"Les nouvelles données montrent que notre capacité à produire suffisamment de nourriture  et d'avoir accès à une eau potable et propre pour les besoins alimentaires et hygiénique de l'homme dans un proche avenir sont désormais gravement compromis"

Le problème du phosphore soulève deux questions

La première est que le phosphore, utilisé mondialement comme engrais agricole est une ressource à quantité limitée.  Près de 90% de toutes les réserves de phosphore connus se trouvent dans trois pays seulement, la grande majorité se trouve au Maroc, puis la Chine, et enfin en Algérie .

La deuxième est que l'excès d'engrais phosphoré dans les surfaces agricoles polluent gravement les lacs et les riviéres alentours et peut avoir des effets désastreux sur l'eau environnante. Elle peut conduire à la croissance soudaine d'algues qui peuvent causer le déclin ou la mort de micro-organismes et produire des toxines dangereuses pour les personnes ou les animaux.

Pour exemples:

"Environ un demi-million d'habitants de la ville de Tolède en Espagne ont découvert cet été que l'eau du robinet été contaminé par une toxine appelée microcystine , ou encore au Québec, qui en 2007 déjà déclarait que plus de 75 lacs étaient touchés par des toxines produites par des algues bleues ou vertes . 

Ce genre de problèmes est susceptible de devenir beaucoup plus fréquent aujourd'hui et nous devrons faire face à des situations de stress hydriques de plus en plus souvent.

Sur le front du climat, les auteurs estiment que la concentration atmosphérique de dioxyde de carbone (CO2) ne doit pas dépasser une valeur située entre 350 parties par million (ppm) et 450 ppm. La teneur moyenne actuelle est d’environ 400 ppm, soit au beau milieu de la ligne rouge. 

« Il y a une marge d’incertitude importante, dit le climatologue Will Steffen de l'université nationale australienne. Au dessus de 350 ppm il y a une augmentation du risque d’effets dommageables dans certaines régions du monde, comme ce que l’on peut déjà observer avec les canicules ou les sécheresses qui touchent fréquemment l' Australie par exemple. Au-dessus de 450 ppm, les impacts toucheront l’ensemble du globe. »

Ainsi, selon Johan Rockström, coauteur de l’étude, l’objectif des deux degrés de réchauffement représentent déjà des risques significatifs pour les sociétés humaines partout sur la Terre .

L'érosion de la biodiversité

L’actuelle érosion de la biodiversité est sans appel. Les auteurs estiment que la diversité du vivant peut s’éroder à un rythme de 10 par an sur un capital d’un million d'espèces, sans impacts majeurs pour les société humaines. Cette limite est actuellement largement dépassée , elle est 10 à 100 fois supérieur et a le potentiel de conduire le système-Terre dans un nouvel état

Le changement d’usage des sols

Étroitement lié à la perte de biodiversité, le changement rapide d’usage des sols est, lui aussi considéré globalement hors limite. Les chercheurs estiment qu’il faudrait conserver 75 % de couvert forestier mondial et il est de 60 % actuellement. 

Quatre frontières semblent donc avoir été franchi, et l'humanité est aujourd'hui dans une zone de danger: le changement climatique, la perte de la biodiversité et l'extinction des espèces , le changement d'usage des sols, et les cycles biogéochimiques ont été gravement modifiés .

Cette situation soulève de graves questions pour les sociétés actuelles et risque de déstabiliser irréversiblement le système terrestre , les interactions complexes des terres avec l'océan, l'atmosphère, et les calottes glaciaires sont aujourd'hui toutes touchées par l'activité humaine.

Pour rappel l'activité humaine à déjà gravement touché les cycles naturels


  • Du climat (changement climatique)
  • De la biodiversité ( perte de la biodiversité extinction des espèces )
  • Du niveau d'ozone stratosphérique
  • De l'acidification des océans
  • Des Flux biogéochimiques (cycles du phosphore et de l'azote)
  • De l'affectation des sols ( agriculture intensive et déforestation)
  • De L'utilisation de l'eau douce
  • Des niveaux d' Aérosols atmosphériques comme le co2 et les autres composés
  • Enfin elle a introduit dans la biosphére de nouveaux éléments non présent naturellement (polluants organiques, matières radioactives, nanomatériaux, micro-plastiques).


Bref nous nous abaissons à nos sourires bien alignés telle la forme choisie dans nos plus belles publicités.

Mais bien pire nous avons tous abandonnés nos propres enfants à ce consumérisme débilisant généralisé, obéissant probablement par nos comportements à un ordre psycho-organique dont nous devons admettre les défaillances cérébrales empreintes d'une logique presque totalement dépourvue, dans son sens stricto sensu, de raison.

© Nature Alerte





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mardi 6 janvier 2015
Triste héritage de l'ancien empire soviétique: Les déversements d'hydrocarbures en Russie et en particulier dans la région d'Oussinsk dans la république des Komis sont moins spectaculaires que les catastrophes pétrolières habituellement médiatisées, comme celui du golfe du Mexique ou celui du delta du Niger ou encore ceux régulièrement signalés dans la mer du Nord, mais le goutte-à-goutte de brut en fuite généralisé depuis des décennies sur tout le réseau de pipelines de cette région nordique de la Russie  a fini par créer le pire désastre écologique pétrolier de notre planète. 

En effet c'est un bien triste visage qu'affiche le paysage de cette région russe; un réseau tentaculaire de pipelines en fuite et de zones d'extraction inhospitalières que les experts scientifiques du pays n'hésite pas a déclaré comme la zone de la pire catastrophe écologique du monde.

Les écologistes estiment qu'au moins 1 % de la production annuelle de pétrole de la Russie, soit 5 millions de tonnes de pétrole brut en fuite se déversent chaque année dans les écosystèmes de la région . 

Cela équivaut à la fuite d'un Deepwater Horizon tous les deux mois. 

La dégradation de toutes les infrastructures pétrolières et le climat rigoureux dans cette vaste zone d'extraction se sont combinés pour créer l'un des plus grand désastre écologique connu dans le Monde.

Le pétrole de la région suinte obstinément de partout, des canalisations rouillées, des pipelines dégradés et des vieux puits d'extraction. Il a déjà contaminé les sols pour des décennies, tué toutes les plantes des abords des infrastructures pétrolières, ainsi que tous les arbres alentours. Cette fuite constante et généralisée détruit et ronge petit à petit la nature, et avec le temps, inexorablement, tout les écosystèmes de la région. 

On estime même qu'environ un demi-million de tonnes de ces fuites se déversent chaque année dans les rivières de la région; Il faut rappeler que toutes ces rivières se jettent dans l'océan Arctique. Cet apport constant de pollution  bouleverse déjà l'équilibre délicat des régions côtières de l'Arctique Russe.

Toutes les fuites combinées de la région en font la plus vaste et la plus polluée des régions dans le monde, affirment les scientifiques, et en particulier le Dr Grigory Barenboim,chercheur principal à l'Académie russe de l'Institut des Sciences des problèmes de l'eau. 

Pas de chiffres précis sur l'ampleur des dégâts, mais Greenpeace estime qu'au moins 5 millions de tonnes fuient chaque année dans un pays produisant environ 500 million de tonnes par an. Le Dr Irina Ivshina, de l'Institut de l'Environnement et de la génétique des micro-organismes, institut financé par le gouvernement Russe, confirme cette estimation.

En 2010, Une rapport du Ministère des Ressources naturelles russe démontrait que 10 à 15 % des fuites de pétrole dans la république des Komis pénétraient dans les rivières, soit près de 500 000 tonnes de brut qui finissent par se déverser dans l'Arctique.Cette estimation est considérée comme très prudente: Le ministère russe du Développement économique a même signalé l'année dernière que ces déversements devraient plutôt être estimés à 20 millions de tonnes par an.

Ce chiffre abyssal semble être basé sur le fait que la plupart des petites fuites en Russie ne sont pas signalées. En effet selon la loi russe, les fuites de moins de 8 tonnes sont classées uniquement comme «incidents» et ne déclenchent aucune sanction judiciaire. Bien plus grave encore, la plupart des déversements d'hydrocarbures russes échappent à toutes détections, en effet la plupart d'entre eux se produisent dans les vastes étendues de la toundra dépeuplée, ces immenses forêts de conifères du nord du pays.

Appelé à commenter, le ministère des Ressources naturelles et le ministère de l'énergie ont confirmé qu'ils n'ont aucune données sur la quantité de brut en fuite dans les régions boisées.  

Même en ne prenant en compte que ce chiffre officiellement bas, la Russie reste de loin le pire pollueur pétrolier dans le monde.

Aujourd'hui les entreprises russes se déplacent vers l'Arctique pour tenter d'exploiter cet immense nouvel eldorado de l'or noir, mais là il reste difficile à extraire, et déclenche la crainte croissante des scientifiques du pays devant la possibilité d'une calamité environnementale potentielle.

Gazpromneft, filiale pétrolière du géant gazier Gazprom, se prépare aujourd'hui à forer en mer de Pechora dans l'Arctique, et nombreux sont ceux qui s'alarment, la plate-forme de forage semble technologiquement dépassée et la société ne pourrait pas faire face a des accidents potentiels.

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vendredi 12 décembre 2014
La nappe de pétrole qui s'écoule dans les rivières de Shela et de Paschhur au bangladesh, recouvre désormais les herbes et les plantes des rives sur plus de 80 km.

Au moins 20 canaux connectés à la rivière Shela ont été polluées.


Plusieurs animaux sauvages et des milliers de poisssons sont déjà mort. Les jacinthes d'eau sur les deux rivières ont totalement viré au noir. 

Les autorités ont demandé à la population locale de tout tenter pour recueillir le pétrole sur les berges. Les sections locales ont été invités à utiliser les filets de pêche, des éponges ou tout autre moyen manuel pour recueillir l'huile noire.

Le pétrolier transportant environ 357'000 litres de pétrole a coulé dans la région protégée des Sundarbans, qui abrite des dauphins de l'Irrawady et du Gange, après une collision avec un autre navire, mardi. (voir notre article précédent)

Le gouvernement a affrété un bateau transportant des dispersants pour lutter contre la marée noire dans la zone, mais les défenseurs de l'environnement estiment que l'emploi de ces produits pourrait porter atteinte à la faune et la flore des Sundarbans, classé patrimoine mondial de l'UNESCO.

Amir Hosain, le responsable forestier des Sundarbans, a reconnu que les autorités s'interrogeaient sur les moyens de contenir la marée noire."Cette catastrophe est sans précédent dans les Sundarbans et nous ne savons pas comment nous y prendre", a-t-il dit. "Nous sommes inquiets de l'impact à long terme parce qu'elle s'est produite dans un écosystème de mangrove fragile et délicat", a-t-il ajouté.

Situés à l'embouchure des fleuves Gange et Brahmapoutre, les Sundarbans couvrent 10 000 km2 de terre et d'eau. Leurs forêts et leurs cours d'eau abritent une grande diversité de faune, notamment des espèces menacées d'extinction. On y trouve la plus grande région de forêts de mangroves du monde, et des centaines de tigres du Bengale.

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mercredi 10 décembre 2014
Le naufrage d'un navire dans une rivière des Sundarbans au Bangladesh a provoqué la fuite 350 000 litres de pétrole qui se sont déversés dans tous les cours d'eau environnants, une véritable catastrophe écologique dans la plus grande forêt de mangrove du monde, site classé patrimoine mondial de L'UNESCO en 1997.

Les fonctionnaires forestiers confirment que le naufrage d'un navire sur la rivière Shela tôt mardi matin a déclenché une marée noire qui s'est propagé sur un rayon de 20 km .

La situation s'empire de jours en jours alors que les bureaux du gouvernement local, y compris ceux du département des forêts et de l'Administration portuaire de Mongla n'ont aucun moyen pour contrôler la fuite ou nettoyer la marée noire.

"Le sanctuaire de dauphins rares de Mrigmari-Nandabala-Andharmanik a été touché, connu sous le nom de dauphin Irabati ou localement comme Sushuk, 6000 d'entre eux y vivent et la survie de l’Espèce est désormais engagée. Cette huile visqueuse va réduire la quantité d'oxygène et créer une véritable situation catastrophiques pour tous les animaux aquatiques, y compris les dauphins. De même les plantes rares et les ressources aquatiques de la forêt de mangrove de la région sont désormais touchés mortellement.

Cette énorme quantité de pétrole va fortement affecter la biodiversité côtière pendant une longue période

L' 'OT Southern Star 7' était sur son chemin de retour transportant 357 664 litres de pétrole pour une centrale, le navire ancré sur la rivière Shela pour la nuit a été percuté par un navire de fret vide au milieu d'un brouillard dense. L'huile s'est répandue dans toutes les petites rivières et les canaux de la région.

Dans l'après-midi, des nappes d'huile ont été apercu à Joymoni, Beltola, Nandabala, Andharmanik et Mrigmari.

Les écologistes ont pourtant de nombreuses fois éxigé la fermeture de cette voie d'eau, identifiée comme un grand risque de catastrophe écologique.Déjà le 30 septembre dernier, un cargo transportant des matières premières pour une usine de ciment avait chaviré à Pashur Channel le port de Mongla.

Le gouvernement avait pris des mesures pour préserver l'environnement et l'écologie de la région après que l'UNESCO ait déclaré les Sundarbans site du patrimoine mondial en 1997.

La Division des forêts en 2011 avait ordonné à la BIWTA de cesser d'utiliser les cours d'eau des Sundarbans.

Il est donc difficile de comprendre pourquoi ou comment ce pétrolier a emprunté cette rivière malgré l'embargo.

L'Agent forestier Amir Hussain Chowdhury a déclaré, "Le BIWTA continue d'utiliser les voies fluviales dans la forêt de mangrove en ignorant nos ordres."

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mardi 9 décembre 2014
La marée noire qui touche le désert d'Arava est devenue «la plus grande catastrophe écologique qu'Israël n'ait jamais vu." 

"Le volume de pétrole brut qui s'est déversé dans le désert d'Arava la semaine dernière est 60 % plus important que le montant initialement indiqué, a indiqué la société, Ashkelon Pipeline Company Eilat (CPEA), responsable du pipeline accidenté.

Bien que la quantité initialement rapporté annonçait qu'entre un million et 1,5 millions litres s'étaient répandus dans le désert d'Arava, son calcul était révisé le soir même à plus de trois millions de litres. Depuis, la société a rectifié ses estimations et révélé que près de cinq millions de litres de pétrole brut se sont effectivement déversés dans le désert après l'accident de jeudi dernier.

"Nous étions sceptiques sur les chiffres fournis par la société dès le début," a rappellé un fonctionnaire du ministère. Il semble que les chiffres annoncés aujourd'hui soient plus prés de la réalité.

Pendant ce temps, les équipes de lutte contre les avaries ont déjà enlevé 13 000 tonnes de sols pollués afin de réduire l'impact de la fuite .

Néanmoins les prévisions météorologiques attendues en fin de semaine font désormais craindre le pire. En effet la pluie pourrait encore venir aggraver les dommages causés. Les prévisions météorologiques indiquent qu'une forte pluie pourrait conduire à des crues soudaines qui véhiculeraient la pollution dans le golfe d'Aqaba, site de l'un des récifs coralliens situés les plus au nord du monde.

"Si la pluie provoque des inondations, le pétrole sera transporté vers l'est et le sud, et pénétrera profondément dans le sol. Le pétrole va se répandre et il sera plus difficile à traiter ", a déclaré au Jérusalem Post le directeur Elli Groner de l'Institut Arava pour les études environnementales

Amatzia Genin, directeur de l'Institut interuniversitaire d'Israël pour les sciences marines à Eilat a déclaré être très préoccupé.

Plus de 80 personnes des deux côtés de la frontière israélo-jordanien se sont plaints de problèmes de santé causés par le déversement.

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jeudi 4 décembre 2014
Des millions de litres de pétrole brut jaillissant d'un pipeline accidenté situé dans le désert ont inondé la réserve d'Evrona  près de la frontière Jordanniene cette nuit en Israël, provoquant une des pires catastrophes environnementales qu'ait connue le pays, assurent les officiels et les médias du pays .

Trois personnes ont été hospitalisées après avoir inhalé des vapeurs libérées lors de l'accident du pipeline Eilat-Ashkelon près de la réserve Evrona, sur la frontière jordanienne, a indiqué la police.

La fuite survenue vers 20H45 (18H45 GMT), a laissé une traînée de pétrole de plusieurs kilomètres dans le désert, a indiqué le ministère. La fuite s'est produite aux environs de Beer Ora, à une vingtaine de kilomètres au nord d'Eilat et à proximité de la frontière avec la Jordanie. Elle a affecté une extension, en cours de construction, de l'oléoduc qui transporte du pétrole d'Eilat, sur la mer Rouge, à Askhélon, sur la Méditerranée, a rapporté un porte-parole de l'EAPC, Ronen Moshe.

Radio Israël assure elle, qu'il s'agirait d'une opération de sabotage effectué mercredi soir lors de travaux de maintenance.

La route principale menant à Eilat, une station balnéaire de la mer Rouge au centre d'Israël a été fermé par les équipes d'urgence qui tentent de contenir la fuite.

La réserve d'Evrona est connue pour ses populations de chevreuils et de palmiers Douma .

"Le pétrole brut s'est répandu sur toute la réserve, causant de graves dommages à la flore et à la faune", a déclaré Guy Samet du ministère de l'Environnement sur Radio Israël ce jeudi matin. Il estime la fuite à des millions de litres.

" Il faudra des mois, sinon des années pour restaurer la réserve .. C' est l'une des plus graves pollution qu'ait connue  Israël. Nous tentons actuellement de mesurer l'étendue des dégâts."

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vendredi 28 novembre 2014
Trente années de recherche dans la chaîne de Wind River du parc de Yellowstone dans le Wyoming démontrent que la pollution de l'air finit par tuer les micro-organismes dans les lacs de hautes altitudes et change gravement les écosystèmes et l'écologie des rivières, de la flore et des sols alpins.

Les Lacs alpins de la chaîne de montagne Wind River dans le Wyoming sont sensés contenir de l'eau pure et claire. 

Mais il est désormais démontré que leur chimie est gravement modifié par la pollution de l'air transportée par les vents qui finit par les atteindre. 

En effet les gaz d'échappement des véhicules, les fumées des sites industriels et les vapeurs émanant des activités de l'agriculture intensive contribuent à une accumulation grave d'azote et d'autres produits chimiques dans les eaux lointaines et les sols de nos montagnes. 

Ces accumulations ont provoqué des changements radicaux dans la population des petits organismes des lacs montagneux même dans la zone très protégée de la chaîne de la Wind River et semble désormais devoir affecter les plantes, les poissons et finalement les arbres du parc dans un très proche avenir. 

En effet, 30 années de récoltes de données confirment la pollution grave des eaux montagneuses

Trente années de recherche dans la chaîne montagne de Wind River dans le Wyoming démontrent que la pollution de l'air a fini par tuer les micro-organismes dans les lacs et change gravement l'écologie des rivieres et des lacs alpins.

Les scientifiques y ont détecté jusqu'à sept fois le niveau naturel d'azote dans les écosystèmes du Grand Yellowstone, confirme un spécialiste fédéral américain  de la qualité de l'air. 

Ces changements chimiques de l'air ont tués certaines diatomées des lacs, phytoplancton microscopique, et stimulé très profondément la croissance d'autres algues.

Depuis 1984, les données accumulées provenant des échantillons d'eau et des fonds vaseux des lacs des montagnes Beartooth et Teton révèlent des changements importants dans les apports chimiques et les échanges naturels. En analysant ces données, cumulées à celles des capteurs mesurant la pollution de l'air des stations météorologiques voisines, le bilan de ces 30 dernières années de recherche confirme des changements chimiques radicaux dans les écosystèmes des lacs et des rivières de montagne. Cette pollution accumulée finit par entraîner la mort et des bouleversements irréversibles dans les populations des petits organismes vivants et des lichens aux abords des lacs et des rivières montagneux.

Les chercheurs ont documenté en particulier la perte de certaines espèces aquatiques et de lichens microscopiques.

"Quand nous avons commencé à apercevoir la perte irrémédiable d'espèces de lichens et l'augmentation anormale d'algues nos préoccupations écologique à la préservation de la régions sont devenus très inquiétante a déclaré Ted Porwoll, un spécialiste de la qualité de l'air de la National Bridger-Teton Forest."

Ces études ont été révélé au public cet automne. Il est aussi le co-auteur d'un rapport en 2010 qui décrit certaines constatations et les besoins urgents de recherche.

Les régions sauvages montagneuses de nos régions sont censés être "totalement protégée de l'homme» en tant que bassins atmosphériques de classe I, la norme la plus propre et la plus élevé de la nation américaine. Et le scientifique rappelle que les parcs nationaux doivent être conservés «intacts pour les générations futures." selon Le Clean Air Act de 1963.

ET POUR TANT IL JETTE CE CRI D'ALARME

Les dépôts d'azote

Les gestionnaires forestiers du parc national de Yellowstone qui s'étend sur 900 000 hectares ne peuvent contrôler l'arrivée des polluants tel que le souffre dans les pluies et les neiges qui tombent sur les écosystème de la réserve. Cette  pollution perpétuelle provient d'une variété de sources, y compris l'échappement des automobiles, ou des incendies de forêt, des fumées des installations industrielles, ou encore de l'agriculture intensive, ou des gaz issus des exploitations pétrolifères ainsi que les gaz de la nature elle-même.

Tout ce que nous pouvons faire actuellement est de nous asseoir autour de table des négociations et d'indiquer combien nous sommes inquiets. 

La pollution de l'air et des vapeurs des nuages dans les montagnes du Wyoming tuent nos espèces microscopiques aquatiques et nos lichens. La perte de ces espèces facilite désormais la prolifération d'algues, et les lacs alpins de nos régions qui étaient autrefois limpide sont devenus  un véritable bouillon d'algues. Un seul type de diatomées vient a manquer et elle est immédiatement écrasée par une autre.

Aujourd'hui "Notre plus grande préoccupation est l'azote", a déclaré Porwoll. Les lacs de haute montagne sont claires parce qu'ils sont considérés normalement comme stérile. La pollution à l'azote a bouleversé cet équilibre dans un processus qui s'appelle l'eutrophisation.

"La pollution a l'azote a changé la chimie naturelle des lacs, comme l'on constaté nos observations."

Le dépôt naturel de l'azote pure est normalement d'environ 0,5 kg par hectare et par an. Hors nos observations ont démontré qu'environ 2.5 à 3.5 kg / ha / an se déposaient dans les écosystèmes des zones de haute altitude dans le parc de Yellowstone. 

C'est jusqu'à sept fois plus que le niveau normal: cela équivaux a déposer environ 20 kg d'engrais à gazon par hectare et par an et tout cela se dépose sur les couches extrêmement minces des sols rocheux voir sur les feuilles de granit des sommets eux-même. Avec les intempéries ou la fonte des neiges, les eaux de ruissellements rapportent tout ces engrais dans nos lacs de hautes altitudes et nos rivières en bouleversant totalement leurs écosystèmes.

La charge critique d'azote pour conserver la santé des diatomées est de 1,5 kg / ha / an. Les Organismes comme les lichens sont stressés à environ 3 kg / ha / an. Les plantes atteignent le niveau de charge critique et commencent à changer à environ 4 kg / ha / an.

Les organismes sont donc sous stress intense, mais la pollution ne s'arrete pas là

Nous assistons à la création d'une véritable soupe toxique: 

Il n'y a pas que l'azote mais les autres composés volatils dans l'atmosphère qui finissent eux aussi par se retrouver dans les pluies de hautes altitudes et les manteaux neigeux.L'agriculture intensive, les installations industrielles, le trafic, les incendies de forêt et de nombreuses autres sources contribuent à cet apport continuel. 

Les toxiques atmosphériques comme les émissions de mercure de benzène, de toluène, d'éthylbenzène et de xylènes d'ammoniac proviennent toutes de nos activités humaines diverses et finissent dans nos lacs et rivières de montagne.

"Au cours des 100 dernières années, depuis que l'ère industrielle a commencé, nous avons constaté un changement extrêmement rapide dans les espèces aquatiques des lacs et des rivières mais aussi dans la flore et les sols de hautes altitudes."

D'autres organismes de montagne apparemment inoffensifs sont également fortement affectés par ces apports excessifs d'azote. Ce sont les lichens, les algues les cyanobactéries et les champignons, qui ne peuvent supporter ces changements chimiques soudain.

"Il y a de multiples endroits à Yellowstone, où nous avons pu constater des effets sur les lichens" à haute altitude, a déclaré Porwoll. Aujourd'hui dans certaine zones certain lichens sont déjà en voie d'extinction.

Ce surplus d'Azote a également réduit la diversité des grands organismes montagneux comme les macroinvertébrés, les fleurs alpines par exemples sont sur le point d'être remplacé par des graminées . 

Dans de nombreux endroit le pin blanc a été tué par des insectes ou des maladies, le grouseberry a également disparu en partie à cause de l'augmentation de l'azote. "Dans les petites vallées de haute altitude nous avons même de l'herbe jusqu'à la taille."

Nos surveillance révèlent des niveaux élevés de sulfates, de nitrates et d'ammonium dans les échantillons des manteaux neigeux et dans les eaux à l'ouest et le sud de la chaîne Wind River dans le Colorado. 

Cette région est sous le vent d'une centrale au charbon et si la tendance se poursuit, les scientifiques prédisent même la morts prochaines des poissons et des arbres tant ces vents sont pollués 

Nous constatons également que la pollution réduit la visibilité. Certains jours de grande pollution elle est réduite de 180 miles en temps normals à moins de 70 miles, c'est une réduction de 62 pour cent de visibilité. Parfois les niveaux d'Ozone dans certaines vallées du parc sont plus élevés qu'à Los Angeles.

Bref on pilote en plein brouillard et tenter de vouloir enfouir ces constats est voué à l'echec.

La pollution humaine a déjà déclenché une multitudes de senseurs isolés, et nous allons en payer le prix cher. 

C'est une décision politique que nous avons prise que ne pas vouloir le constater à temps et de vouloir continuer à nier les faits en voulant enfouir toutes ces données, or elles finissent toujours par resurgir là où on ne les attendaient pas.

Ni la terre ni l'univers ne fonctionnent selon nos lois et la nature sera toujours nous le rappeler d'une façon radicale.

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...Et voici un autre problème ci dessous révélé ...la mort massive des forets montagneuses...

Le Pérou, pays hôte dans moins d'une semaine de la Conférence de l'ONU sur le climat, assiste, impuissant, à une catastrophe écologique dans la région amazonienne de Madre de Dios, livrée à une insatiable ruée vers l'or aux conséquences dramatiques.

Là où il y a quelques années régnait la forêt amazonienne dans son extraordinaire biodiversité, des plaies béantes apparaissent : lacs regorgeant de mercure, terrains ravagés par les pelleteuses, campements de fortune et leur lot de prostitution et de misère.

Au total, près de 50.000 hectares de forêt amazonienne à la frontière avec le Brésil ont déjà disparu.

"Ce qui se passe ici, c'est qu'il y a énormément d'or. Et des gens pauvres arrivent de partout pour le trouver", résume Raul Ramos, un mineur qui travaille dans la zone depuis plus de 10 ans.

Pour le directeur de l'Institut de recherches de la forêt amazonienne péruvienne (IIAP) Ronald Corvera, soigner cette zone de cauchemar écologique prendrait "au moins 40 ans".

Selon les scientifiques, les forêts d'Amazonie pompent plus de dioxyde de carbone qu'elles n'en rejettent dans l'atmosphère et atténuent le réchauffement climatique.

C'est sur ce thème crucial pour l'avenir de la planète que la communauté internationale se retrouvera du 1er au 12 décembre à Lima pour la 20e conférence annuelle de l'ONU sur le climat, avant celle de Paris en 2015.

Les campements de milliers de mineurs illégaux installés sur la rive des fleuves sont devenus de véritables villages, des zones de non-droit violentes, où fleurissent les maisons closes et où les étrangers et journalistes ne sont pas les bienvenus.

Dans un des campements, La Pampa, le plus grand et le plus dangereux, des bagarres éclatent en permanence pour de l'or ou des femmes.

"Il y a plusieurs morts par semaine, parfois les corps restent là abandonnés pendant des jours. Les gens disparaissent aussi, on les tue et on les enterre", confie un mineur illégal sous couvert d'anonymat.

Impuissantes ou complices, les autorités restent à l'écart du problème.

La police choisit de ne pas intervenir et se laisse aussi tenter. "Dans une intervention récente, on a mis sur la table 106 kilos d'or pour que la police dégage", ajoute ce mineur.

- Du mercure dans le sang -

A Huepete, vieux campement minier devenu ville d'une seule rue en terre, les organisations écologistes et la presse tentent de dénoncer la situation.

"Contre les orpailleurs illégaux, il n'y a pas de trêve. Les opérations de police se poursuivent", assure pourtant le général en retraite Aldo Soto, un des officiels sur place. Ce qui a permis des destructions de matériel et des arrestations.

A Madre de Dios, après la fièvre du caoutchouc, du bois précieux, est venue la ruée vers l'or : "Les gens vivent de ce qu'ils arrachent à la nature", relève Eduardo Salhuana, dirigeant de la Fédération des mineurs de Madre de Dios.

Sans doute avec la Conférence sur le climat, "on va mentir au monde entier parce qu'ici rien n'a changé", déplore-t-il.

En travaillant nuit et jour, les orpailleurs arrivent à extraire jusqu'à 400 grammes d'or, selon Raul Ramos, qui raconte que "les mineurs gagnent environ 25.000 dollars par kilo".

Dans cette zone, les réserves d'or sont estimées à près de 500 milliards de dollars, soit 15 fois la dette extérieure du Pérou, selon une étude de l'école de commerce péruvienne ESAN.

Malgré la pollution, la région conserve son potentiel touristique et reçoit quelque 100.000 visiteurs étrangers, attirés par les réserves amazoniennes comme Tambopata.

"L'exploitation minière dans les zones forestières de l'Amazonie n'est pas possible, ce n'est pas compatible", affirme Eddy Pena, directeur de la Société péruvienne de droit environnemental de Puerto Maldonado, capitale de la région Madre de Dios.

Les orpailleurs illégaux, qui utilisent du mercure pour amalgamer les particules, poussières ou paillettes minuscules, en reversent entre 30 et 40 tonnes dans les rivières chaque année, selon le gouvernement péruvien, contaminant l'eau et les poissons.

Selon une étude de l'Université américaine de Stanford, les populations indigènes présentent un taux de mercure dans le sang jusqu'à cinq fois supérieur à celui admis par l'OMS.

Le Pérou est le cinquième producteur mondial d'or. Mais selon les autorités, 20% de sa production proviendrait de mines illégales.

Source © AFP



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jeudi 27 novembre 2014
Plus de 90 000 foyers sont toujours privés d'électricité à Brisbane en Australie après que deux violents orages aient frappé le Queensland. 

L'armée a été appelé en renfort d'urgence pour nettoyer les nombreux dégâts causés par la chute des gros grêlons qui allaient jusqu'à la taille d'un orange et qui accompagnait ces orages qui se sont abattu sur la ville.

Les assureurs annoncent déjà cet orage comme un événement catastrophique.

Les routes sont jonchées de verre brisé, les lignes électriques sont tombées à terre, de nombreux arbres ont été arraché, et même des baies vitrées d’immeubles ont explosé. Quelques rues du centre de la ville se sont transformées en véritables rivières .

Des gros grêlons catapulté par les vents destructeurs allant jusqu'à 141 km/h ont touché et détruit les baies vitrées des bâtiments de grande hauteur. Au moins quatre avions légers ont été retournées par les vents violents à l'aéroport d'Archerfield causant des centaines de milliers de dollars de dommages sur son passage.

Campbell Newman a appelé tout le personnel d'urgence disponibles pour aider au nettoyage de la ville ..."Le ministre de la Défense autorisé l'appel au force de défense de l'armée et les troupes de la caserne de brisbane à soutenir le SES" de toute urgence, a déclaré le journal Seven Network.

L'orage a frappé juste après 16 heures, provoquant immédiatement le chaos dans circulation, la plupart des services de trains et d'autobus ont immédiatement annulé ou retardé.De nombreux toits et auvents ont été arrachés , y compris celui de l'église du Kangaroo Point Wesley Uniting Church, construite en 1980. Des crues éclair ont également été signalé dans l' Inala à l'ouest de Brisbane et à Bowen Hills dans le nord. Un certain nombre d'écoles ont été gravement endommagées et resteront fermées vendredi.

Les services d'urgence de la ville ont reçu plus de 1000 appels à l'aide, y compris d'une femme qui aurait été ecrasé par la chute d'un arbre. Le parlement a été suspendu pendant 15 minutes

La tempête s'est désormais affaiblie et se dirige vers le nord

© Nature Alerte





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