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vendredi 5 juin 2015
Trop d’espèces sont menacées alertent l’Union internationale pour la conservation de la Nature et Birdlife international.

Le principe d’une liste rouge n’est pas de donner des bonnes nouvelles. 

Mercredi, dans le cadre de la Green Week, l’Union internationale pour la conservation de la Nature et Birdlife international ont publié leur mise à jour du statut des espèces de poissons et d’oiseaux les plus menacées en Europe.

Bilan : sur les 1.220 espèces de poissons présentes dans les eaux européennes 7,5 % sont menacées d’extinction ; 2,6 % sont « quasi menacés » et l’on manque de données pour une espèce sur cinq (206). C’est parmi les chondrichthyes (raies et les requins) que l’on trouve le plus d’espèces menacées : 40 % sont proches de l’extinction, victimes de leur grande taille et d’un rythme lent de reproduction. Les principales menaces identifiées sont la surpêche, les travaux côtiers, la production d’énergie, les mines, et la pollution.

Pas de quoi se réjouir non plus du côté des oiseaux, indique le rapport de Birdlife international. 18 % des 451 espèces examinées sont menacés à l’échelle de l’Union européenne. Cela représente 82 espèces, dont 11 sont en danger critique d’extinction, 16 en danger et 55 vulnérables. 

Malgré de beaux exemples qui montrent que les efforts de protection et de conservation portent leurs fruits, la situation ne s’améliore guère, puis les chiffres 2015 sont comparables à ceux qui ont été établis une décennie auparavant. « Les espèces d’oiseaux continuent de décliner en raison de multiples menaces comme le braconnage, les pressions agricoles, les espèces invasives, la destruction et la dégradation des habitats », indique le rapport. Le changement climatique et la pollution sont aussi mis en cause par Natagora.

Puffin des Baléares, courlis à bec grêle, bruant auréole, macareux moine, aigle criard, martin-pêcheur, pie,… autant de volatiles qui ont du plomb dans l’aile. Parmi les oiseaux menacés au niveau européen se trouvent sept oiseaux présents en Wallonie : le fuligule milouin, la tourterelle des bois, le vanneau huppé, la pie-grièche grise, la mésange boréale, la grive litorne et le pipit farlouse.

Source © Belga



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Deux projets d'arrêtés portant sur la régulation des populations de loups sont soumis à la consultation du public jusqu'au 21 juin prochain sur le site du ministère de l'Ecologie. Les deux textes ont reçu le 28 mai un avis favorable du Conseil national de la protection de la nature (CNPN). 

Le premier projet d'arrêté modifie les conditions applicables aux dérogations à l'interdiction de destruction de loups. Il prévoit notamment une extension des territoires et des périodes d'intervention, ainsi qu'un élargissement de l'assiette des éleveurs et troupeaux éligibles. 

Trente-six ou 24, et 12 en option ? 

Le second texte fixe à 36 le nombre maximum de loups dont la destruction pourra être autorisée pour la période 2015-2016. "Le fait de conditionner les opérations départementales de destruction par tir au respect d'un tel plafond national permet de garantir que ces dérogations ne nuiront pas au maintien de l'état de conservation favorable de la population de loups en France", explique le ministère 

Pour la période 2014-2015, l'Etat avait autorisé la destruction de 24 loups, avec la possibilité de porter ce plafond à 36. A noter toutefois que le projet d'arrêté soumis l'an dernier à la consultation publique prévoyait initialement d'autoriser la destruction de 36 spécimens.

mercredi 3 juin 2015
Aprés le Mozambique la semaine dernière la Tanzanie annonce un "déclin catastrophique" de ses éléphants, avec une population divisée par deux en cinq ans, a annoncé mardi l'ONG Traffic, spécialisée dans la surveillance de la faune sauvage.

"Les chiffres du gouvernement indiquent que la Tanzanie a perdu des dizaines de milliers d'éléphants ces dix dernières années", dénonce Traffic, jugeant "incroyable que le braconnage à une telle échelle industrielle n'ait pas été détecté et combattu jusqu'à présent". 

Selon des chiffres du gouvernement tanzanien, rendus publics lundi et cités par Traffic, la population d'éléphants en Tanzanie a chuté de 109.051 en 2009 à 43.330 en 2014, des chiffres qui "montrent un déclin catastrophique" et annoncent "un désastre". 

Toujours selon le gouvernement, la raison en est principalement le braconnage pour l'ivoire. La situation est similaire au Mozambique où le nombre d?éléphants est passé en cinq ans de 20.000 à près de 10.000, à cause du braconnage pour l'ivoire, selon un comptage de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Ces nouvelles statistiques du gouvernement tanzanien confirment les inquiétudes soulevées dans un rapport de Traffic en 2013, "qui faisait état d'un profond changement dans les routes empruntées par les trafiquants d'ivoire, les ports tanzaniens de Dar es Salaam et Zanzibar étant devenus les principaux points d'exportations pour de grandes quantités d'ivoire".

Selon les dernières informations recueillies par Traffic, "les dernières saisies indiquent que plus de 45 tonnes d'ivoire ont été exportées illégalement de la Tanzanie vers les marchés asiatiques. Des expertises scientifiques montrent également que des saisies d'ivoire effectuées en Ouganda et au Kenya ont pour origine la Tanzanie". La situation est particulièrement alarmante dans l'écosystème de Ruaha-Rungwa, où seuls 8.272 éléphants ont été comptabilisés en 2014, pour 34.664 en 2009. Curieusement, peu de carcasses ont été retrouvées durant les opérations de recensement, et les spécialistes de la faune n'ont pas trouvé d'explication à ce phénomène. 

Seule note d'optimisme, les chiffres du ministère tanzanien des Ressources naturelles et du tourisme montrent que de petites populations d'éléphants ont augmenté de façon significative. C'est le cas notamment dans le Serengeti, où les éléphants sont passés de 3.068 à 6.087 individus. Toujours selon Traffic, le ministre des Ressources naturelles Lazaro Nyalandu a annoncé lundi plusieurs mesures pour protéger les éléphants du pays, comme le recrutement de 500 rangers supplémentaires cette année, en plus des 500 déjà embauchés en 2014. 

Les éléphants et les rhinocéros constituent une cible de choix pour les braconniers, qui revendent ivoire et poudre de corne de rhinocéros en Asie où la demande est très forte. Sur l'ensemble du continent africain, on estime à 30.000 le nombre d'éléphants illégalement abattus chaque année pour alimenter le commerce d'ivoire, essentiellement à destination de la Chine et d'autres pays d'Asie. Le prix de l'ivoire brut en Chine atteignait 2.100 dollars en 2014, selon l'ONG Save the Elephants et la fondation Aspinall. Il reste 470.000 éléphants d'Afrique sauvages, selon un comptage de l'ONG Elephants Without Borders, contre 550.000 en 2006. 

A l'échelle du continent, des experts récemment réunis en congrès au Botswana ont estimé que l'éléphant pourrait disparaître à l'état sauvage d'ici une vingtaine d'années si le braconnage continue au même rythme, qui ne permet plus aux populations de se renouveler.

Source © AFP
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dimanche 31 mai 2015
L'État australien du Queensland s'apprête à classer parmi les espèces vulnérables, sur l'ensemble de son territoire, l'emblématique koala, victime de l'urbanisation, de la circulation automobile et des attaques de chiens.

Le koala était déjà au nombre des espèces vulnérables dans le sud-est du Queensland mais les autorités locales ont décidé d'étendre ce statut protecteur à la totalité de l'État.

«Tout le monde aime les koalas et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les protéger, aujourd'hui et demain», a justifié dimanche la première ministre de l'État, Annastacia Palaszczuk.

À l'arrivée des premiers colons britanniques en 1788, les koalas étaient plus de 10 millions en Australie. Comme ils vivent haut perchés dans les arbres, leur nombre est difficile à évaluer mais une étude de 2011 évaluait leur population entre 45 000 et 100 000 individus.

Outre la réduction de leur habitat et les prédateurs naturels, les koalas sont décimés par les infections à chlamydiae, une maladie sexuellement transmissible susceptible de provoquer la cécité et la stérilité.

Les koalas figurent également depuis 2002 sur les listes des espèces vulnérables du gouvernement fédéral dans certaines parties des États de Nouvelle-Galles-du-Sud, du Queensland et de la capitale Canberra.

Source © AFP
vendredi 29 mai 2015
Les autorités chinoises ont détruit vendredi quelque 600 kilos d'ivoire, événement très médiatisé censé afficher la détermination de Pékin à combattre la contrebande des défenses d'éléphants, qui continue de prospérer au sein du premier pays consommateur d'ivoire au monde.

Défenses gravées, baguettes en ivoire sculpté et autres objets ouvragés - pour 660 kilos au total selon les responsables - ont été enfournés dans une broyeuse d'où sortaient poudre blanche et nuages de poussière, sur un site en banlieue de Pékin. 

Diplomates étrangers et médias internationaux avaient été convoqués pour cet événement soigneusement mis en scène, qui rappelait une opération spectaculaire l'an dernier à Dongguan (sud) où avaient officiellement été détruites six tonnes d'ivoire.

La Chine représente plus de 70% de la demande mondiale d'ivoire, selon des ONG, qui imputent à l'essor insolent de la consommation chinoise la mort de dizaines de milliers d'éléphants chaque année sur le continent africain. 

Sous le feu des critiques internationales, Pékin avait annoncé en février une interdiction d'un an à l'importation d'ivoire ouvragé, une mesure jugée "symbolique" par des ONG, qui rappellent que l'essentiel de la contrebande concerne l'ivoire brut. 

En décembre, l'ONG environnementale Save the Elephants et la fondation Aspinall évaluaient à plus de 100.000 le nombre d'éléphants abattus entre 2010 et 2012. 

Selon elles, le prix de l'ivoire brut en Chine - où il fait aussi partie de la pharmacopée traditionnelle - a bondi de l'équivalent de 750 dollars le kilo en 2010 à 2.100 dollars en 2014. 

Source © Belga


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mercredi 27 mai 2015
Le nombre d'éléphants a été divisé par deux en cinq ans au Mozambique, chutant de 20'000 à près de 10'000, selon un comptage de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS). Le braconnage pour l'ivoire est à l'origine de cette baisse.

"Le dernier comptage montre une baisse dramatique de 48% du nombre d'éléphants dans les cinq dernières années, passant de 20'000 à 10'300 éléphants. Cette baisse est due au braconnage effréné qui vise les populations d'éléphants les plus importantes", a affirmé WCS dans un communiqué envoyé mardi à l'AFP.

Sur l'ensemble du continent africain, on estime à 30'000 le nombre d'éléphants illégalement abattus chaque année pour alimenter le commerce d'ivoire, essentiellement à destination de la Chine et d'autres pays d'Asie.

Il reste 470'000 éléphants d'Afrique sauvages, selon un comptage de l'ONG Elephants Without Borders (EWB), contre 550'000 en 2006.

Braconniers tanzaniens

Mené par WCS pour le compte du gouvernement, le comptage des éléphants du Mozambique a été réalisé par avion sur un échantillon de 10% du territoire, à partir duquel les chiffres ont été extrapolés.

"95% des éléphants décimés l'ont été dans la partie nord du Mozambique, où la population d'éléphants est passée de 15'400 à 6100 individus", précise WCS dans son communiqué. La réserve de Niassa, qui jouxte la frontière tanzanienne et abritait jusque-là près de 70% des éléphants au 
Mozambique, est particulièrement touchée.

Ces chiffres s'expliquent par la venue en masse de braconniers tanzaniens, alors que la population d'éléphants en Tanzanie a été décimée à échelle industrielle et qu'il en reste très peu, d'après Alastair Nelson, le directeur de WCS au Mozambique, dont l'organisation administre la réserve de Niassa.

"Le principal problème est celui de la gouvernance. Le nord du pays a toujours été reclus et peu gouvernable, avec de forts niveaux de corruption. Certains policiers et douaniers se laissent facilement acheter, d'autres louent même leurs armes aux braconniers", a t-il expliqué à l'AFP.

Nouvelle loi

Dans l'est du pays, les braconniers mozambicains passent également la frontière sud-africaine pour abattre les rhinocéros du célèbre parc Kruger.

Maputo a pourtant tardé à se lancer dans la lutte contre le braconnage. Sous la pression internationale, le pays a adopté en juin 2014 une nouvelle loi sur la biodiversité qui criminalise l'abattage d'animaux protégés.

Avant cela, les braconniers s'en sortaient avec une simple amende pour port d'arme illégal.

Depuis, des braconniers ont été arrêtés puis jugés, mais également des agents de police et des douaniers. "En avril/mai 2015, la nouvelle police environnementale a arrêté quatre officiers de l'armée qui tuaient des éléphants", détaille le communiqué de WCS, y voyant des signes encourageants.

Source © ATS



mardi 26 mai 2015
Entre deux blagues postées sur Twitter, Barack Obama a annoncé la semaine dernière le lancement d’un vaste plan pour sauver les pollinisateurs, dont la disparition coûte plusieurs milliards par an aux Etats-Unis. 

Le magazine américain Mother Jones s’est penché ce week-end sur l’une des mesures phares de ce plan : une autoroute pour Monarques.

Le Monarque est un petit papillon de 10 centimètres d’envergure qui pèse à peine 0,5 gramme. Il est très célèbre aux Etats-Unis car il est capable de parcourir, deux fois par an, plusieurs milliers de kilomètres entre Canada et le Mexique. C’est grâce à l’analyse ADN que l’on a compris, en 2014, comment il réussissait cette prouesse qui implique notamment d’enchaîner plusieurs cycles de reproduction pendant une même migration et d’utiliser une boussole magnétique pour se repérer.

Malgré ce talent, l’espèce est sérieusement menacée par l’usage de pesticides et les activités humaines. Plus d’un milliard de ces papillons migraient vers le Mexique en 1996, contre 35 millions aujourd’hui. 

Le plan de la Maison Blanche vise donc à aménager une voie aérienne sans danger pour ces insectes entre le Texas et le Minnesota.

Interrogé par Mother Jones, un chercheur assure que ce ne sera pas suffisant pour sauver l’espèce, et qu’il faudra se décider à réduire l’usage de pesticides.

« Personne n’a envie de voir une espèce aussi emblématique disparaître »

Source © rue 89

jeudi 21 mai 2015
L'espèce est pourtant menacée d'extinction. Un chasseur du Texas a payé 350 000 dollars le droit de tuer un rhinocéros noir en Namibie. 

Il a affirmé que l'argent versé aux autorités namibiennes irait à la protection de l'espèce, rapporte CNN (en anglais), mercredi 20 mai. Une équipe de télévision de la chaîne américaine a filmé la chasse.

Depuis 2012, la Namibie a vendu des licences de chasse pour cinq rhinos, assurant que l'argent est utilisé pour financer des projets de protection de la nature et de lutte contre le braconnage. Les rhinocéros assignés aux chasseurs sont choisis parmi les animaux trop vieux pour se reproduire, selon les autorités.

Cinq mille rhinos noirs en Afrique

Corey Knowlton, 36 ans, avait gagné le droit de tuer son rhinocéros noir lors d'enchères très controversées organisées à Dallas en 2014, qui avaient provoqué la fureur d'associations de protection des animaux. "Le monde entier a entendu parler de ma chasse, et je pense qu'il est très important que les gens sachent que ça s'est bien passé, de la façon la plus scientifique possible", a déclaré le chasseur à CNN.

"Depuis le début, j'ai toujours pensé que c'était quelque chose de bénéfique pour le rhino noir", a-t-il affirmé. "Faire cette chasse, avec la masse de critiques, d'un côté, et la masse de félicitations, de l'autre... Je ne crois pas qu'on aurait pu faire plus pour faire parler du rhino noir. Je pense que les gens ont un problème juste parce que j'aime la chasse (...). Mais je souhaite que le rhino noir soit le plus abondant possible. Je crois à la survie de cette espèce".

Selon l'Union internationale pour la conservation de la nature, il restait 850 000 rhinos noirs en Afrique au début du XXe siècle. Leur nombre était tombé à 2 400 en 1995, avant que des efforts de sauvegarde n'augmentent leur nombre à environ 5 000. 

Source © AFP

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La marée noire de BP en 2010 dans le Golfe du Mexique a contribué à une forte augmentation de la mortalité des dauphins, a conclu mercredi  une étude fédérale, la plus étendue effectuée sur ces animaux.

Une proportion inhabituellement élevée de ces cétacés notamment les dauphins à gros nez retrouvés morts sur les côtes de Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama entre 2010 et 2012, souffraient de pneumonie bactérienne ou de lésion des glandes surrénales qui ne pouvaient résulter que d'une exposition à des substances contenues dans les hydrocarbures, affirment les chercheurs.

Leurs travaux commandés par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) paraissent dans la revue scientifique PLOS ONE.

Ces résultats confortent ceux de l'évaluation en 2011 de l'état de santé de populations de dauphins à gros nez de la baie de Barataria, en Louisiane, fortement polluée par la marée noire de BP, la pire dans l'histoire des États-Unis, à la suite de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon.

«Les résultats de notre étude indiquent que les dauphins ont été affectés par une exposition à des substances pétrolières à la suite de la marée noire de Deepwater horizon», a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique Stephanie Venn-Watson, une vétérinaire épidémiologiste de la National Marine Mammal Foundation, principale auteure de cette étude.

«Une exposition à ces substances provoque des maladies graves des glandes surrénales et des poumons qui ont contribué au fort accroissement de la mortalité des dauphins dans le nord du Golfe du Mexique», a-t-elle ajouté.

«Ces études illustrent le fait que la présence d'hydrocarbures est la cause la plus importante de maladies et de mortalité frappant les populations de dauphins dans le Golfe du Mexique durant cette période. Cette nouvelle étude renforce considérablement cette thèse», a quant à elle expliqué Teri Rowles, une vétérinaire qui a contribué à ces travaux.

BP conteste les résultats

L'insuffisance des glandes surrénales peut provoquer différentes maladies. Ces glandes produisent des hormones qui régulent le métabolisme, la tension artérielle et d'autres fonctions vitales de l'organisme.

«Des animaux ayant une insuffisance surrénale supportent moins les situations stressantes et sont ainsi plus fragiles et plus susceptibles de mourir», a expliqué la Dr Venn-Watson.

Sur l'ensemble des côtes de Louisiane, du Mississippi et d'Alabama touchées par la marée noire, un dauphin sur trois était atteint de cette lésion rare, contre seulement 7% dans un groupe de cétacés de référence non affectés par l'accident de Deepwater Horizon.

Outre cette lésion surrénale, ces scientifiques ont découvert que plus d'un dauphin sur cinq morts dans la zone affectée par la marée noire avait succombé à une pneumonie bactérienne d'une gravité inhabituelle.

«Ces dauphins avaient certaines des pires lésions pulmonaires que j'ai vu depuis treize ans que j'examine les tissus de ces cétacés morts et échoués sur les côtes des États-Unis», a observé la Dre Kathleen Colegrove, une vétérinaire de l'Université d'Illinois, coauteure.

En comparaison, seulement 2% des autres dauphins non exposés à la marée noire étaient atteints de ces lésions pulmonaires, a-t-elle dit.

Chez d'autres mammifères, une exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) par inhalation ou aspiration de produits pétroliers montre une altération des poumons et du système immunitaire qui dans les deux cas accroît la vulnérabilité de l'animal.

Des recherches sont en cours pour évaluer les changements dans la fréquence de ces lésions pulmonaires et des glandes surrénales à plus long terme pour déterminer si elles persistent.

BP a contesté les résultats de la dernière étude de la NOAA.

«Les données, y compris celles de la dernière étude de la NOAA, n'ont pas démontré que le pétrole de l'accident de Deepwater Horizon a provoqué un accroissement de la mortalité des dauphins», écrit le groupe pétrolier britannique dans un communiqué.

«En fait, de nombreuses recherches effectuées pendant plusieurs décennies ont montré que les maladies respiratoires, y compris celles citées dans cette étude, sont parmi les causes les plus fréquentes de mortalité des dauphins à gros nez», a-t-elle ajouté.

Source © AFP











Le départ programmé d’une cargaison de 1 700 tonnes de viande de baleine de l’Islande vers le Japon a suscité mardi 19 mai les protestations d’écologistes, réclamant la fin du harponnage au nom des conventions internationales.

« C’est une question de protection des animaux. Il n’y a pas de manière de tuer des bêtes de cette taille sans qu’elles souffrent », a argué le porte-parole islandais du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW). Le pays « n’a pas besoin de cette viande et elle n’est certainement pas nécessaire pour sa pêche ».

« Ce n’est pas illégal »

L’existence de ce chargement, présent depuis deux semaines à bord d’un navire, a été révélée par le site d’informations Eyjan. Son acheminement avait déjà été retardé à cause d’ennuis mécaniques. « Ce n’est pas illégal », a réagi de son côté le directeur général de la société baleinière Hvalur VF, Kristjan Loftsson, invoquant la position du gouvernement islandais sur le commerce du cétacé.

Avec la Norvège, il est le seul pays à défier ouvertement le moratoire de 1986 sur cette question. En 2014, les baleiniers du pays ont ainsi harponné 134 rorquals communs et 24 baleines de Minke. Lors de la dernière réunion de la Commission baleinière internationale en Slovénie, en septembre, Reykjavik avait été sévèrement critiquée, mais avait argué que sa pêche se situait dans des quotas raisonnables.

Problèmes récurrents

La demande pour la chair de baleine est en baisse en Islande, comme dans l’archipel nippon – le principal débouché à l’export. D’autant que chaque transport de cette viande s’accompagne de son lot de polémiques. En mars, une cargaison venue de Norvège a été détruite par le Japon à cause d’une concentration de pesticides trop élevée. En 2013, un chargement islandais de 130 tonnes attendu à Tokyo était reparti de Hambourg vers son point de départ à cause d’un problème administratif.

Le Japon chasse également ce cétacé. Si le gouvernement affirme que la pêche est opérée à des fins scientifiques, de la viande finit le plus souvent sur les étals.

Source © Le Monde
mardi 19 mai 2015
Avant hier, de nouveaux corps boursouflés de dizaines de tortues d'eau douce, des Malaclemys terrapin, une espèce qui vie dans les zones humides côtières le long de la côte Est, ont été retrouvés dispersés sur plusieurs plages vers Jamesport dans la Flandre Bay  

"Nous recevons de plus en plus d'appels chaque jour, depuis la fin Avril.", a déclaré Karen Testa, directrice exécutif du sauvetage des tortues basée à Jamesport des Hamptons. Nous avons déjà recueilli au moins 50 tortues mortes depuis le 21 Avril.

Et les témoignages se multiplient

Hier Une riveraine a appelé sa fille qui a dit avoir vu une centaine de tortues mortes sur la plage, a déclaré Jim Divan "Je suis abasourdi une centaine de tortues, çà parait beaucoup. Mais après vérification auprès des résidents, il m'a bien été confirmé qu'environ 100 d'entre elles ont été retiré de la plage le week-end dernier. 

"On jamais rien vu de tel dans la région", a déclaré Divan.

Et nous parlons là que de celles que nous arrivons à retrouver, combien d'entre elles sont peut être actuellement en train de mourir dans les zones humides inaccessibles, personne ne le sait. a déclaré Karen Testa à la presse.

Karen Testa appelle la population a signalé les hécatombes qu'ils aperçoivent.

Pourtant plusieurs techniciens de la faune tirent la sonnette d'alarme depuis plusieurs années.

Nos zones humides ne sont actuellement pas en bonnes santé, affirme l'un d'eux, par exemple, cet endroit était idéal pour les palourdes, il y a une dizaine d'année on pouvait en ramasser une centaine par jour. Il n'y en plus aucune depuis quelques années,  quelque chose s'est détraqué quelque part.

Kevin McAllister, ancien chef de l'ONG Peconic Baykeeper et fondateur de l'H20, soupçonne lui une contamination possible de la principale source de nourriture de la tortue.

Les terrapins Diamondback sont les tortues d'eau douce les plus fréquente en Amérique du Nord, on les retrouve de la Floride au Massachusetts. Après qu'elles aient été chassés jusqu'à leur presque extinction au 20e siècle en raison de leur popularité comme mets délicat, elles ont été reconnu comme espèce menacée dans le Rhode Island et le Massachusetts et comme espèce en état préoccupante dans six autres Etats, y compris ici dans l'état de New York. 

© Nature Alerte



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lundi 18 mai 2015
Que voulez-vous faire quand vous avez 30 millions de jeunes saumons prêts pour leur grand voyage, et lorsque que la sécheresse et le développement anarchiques des activités humaines, ont totalement asséché tous les lits des rivières de Californie.

Et bien l'État et les organismes fédéraux de la faune sauvage de Californie déploient ce qu'ils disent être le plus gros transvasement d'animaux sauvage dans l'histoire de l'Etat, le déploiement de convois de camions-citernes pour le transport d'une génération entière de saumons (30 millions) depuis leurs écloseries jusqu'à la baie de San Francisco où elles doivent se rendre de toute urgence.

Faut dire que la Californie subit actuellement sa plus grande sécheresse depuis quatre ans, ce qui rend les routes fluviales impraticables sur des centaines de kilomètres et que s'est normalement le chemin qu'empruntent les bébés saumons  pour redescendre jusqu'à la mer, elles sont actuellement trop peu profondes pour leur voyage naturel. 

Alors, Stafford Lehr, chef de la division de la pêche du Département de la "Fish and Wildlife" de Californie, retrousse ces manches et affirme que depuis Février il a été déployé, par un effort massif du gouvernement, de nombreux camions-citernes pour les transporter par les routes jusqu'à la baie de San Francisco, les camions ont fait le plein.

«Nous subissons une sécheresse sans précédent", a dit Lehr. «Nous sommes obligés de prendre des mesures extrêmes." 

Depuis quelques années la sécheresse, les barrages, l'industrie, et l'utilisation abusive de l'eau par les fermes et les villes ont totalement dévasté nos poissons indigènes de Californie . L'année dernière, par exemple, 95 pour cent des "Saumons Quinnats" sont morts. 

Pourtant le poisson est vital pour les industries de la pêche et de toute la chaîne alimentaire de la faune de la Californie. 

Pour la première fois, les cinq grandes écloseries du saumon Quinnat gouvernementales de la vallée centrale de San Joaquin en Californie, l'espèce la plus préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition fédéral, vont être transporté en camion (à propulsion pétrolière bien sur) jusqu'à la baie de San Francisco plutôt que de les libérer dans les rivières pour faire le voyage libérateur.

Le cycle de vie assurée depuis des millions d'années, est désormais sauvé grâce à notre grande ingéniosité. C'est 1 heures ½ de descente par la Highway 99 et le tour est joué. Nous assurerons aussi leur retour aux sources plus tard.

D'ailleurs tout est sous contrôle, tenez en Janvier dernier (histoire vraie), les autorités policières ont interpellé un de nos camionneurs en état d'ivresse au volant, qui après avoir heurté un poteau,  a déversé accidentellement 11 000 saumons juvéniles sur la chaussée, où ils sont tous morts de leur mort naturelle. 

Pour Marin County de la Californie du Nord et biologiste des bassins versants de Preston Brown, c'est peut être aussi la solution à ses recherche concernant le sauvetage du saumon Coho et bien d'autres poissons indigènes de la région. Encore faut il qu'il trouve les fonds nécessaires

Néanmoins en coopération avec les organismes de la faune, ils vont tout de même essayer de sauver ce saumon Coho actuellement coincés dans des trous d'eau des rivières dans 4 ou 5 pouces de profondeur. 

Faut il qu'il recherche un sponsor, et si seulement l'industrie pétrolière pouvait être intéressée, nous pourrions au moins les sauver des ratons laveurs et autres prédateurs en manque de nourriture" , "ils vont mourir" si rien n'est fait urgemment a déclaré Brown à la presse. 

© Nature Alerte


jeudi 14 mai 2015
Le caribou des bois dans le nord la Colombie-Britannique risque désormais l'extinction et pourrait devenir la première sous-population d'une espèce à disparaître au Canada alors que celle ci est sous la protection du gouvernement. 

"Actuellement, nous observons le déclin, la disparition, et peut-être même à l'extinction du caribou des bois (Rangifer tarandus caribou), une espèce clé emblématiques et culturels de la région" ont déclare Chris Johnson et Libby Ehler, chercheurs de l'Université du Nord. 

Le gouvernement poursuit pourtant sa stratégie de sauvegarde qui comprend la reproduction en captivité, la protection et le contrôle des prédateurs dans leurs habitats. Depuis plusieurs années, une réserve de 2,2 millions d'hectares de terres et forets a été mise en place pour protéger l'habitat. Mais malgré cela, le troupeau de Burnt Pine s'est localement éteint en 2009, et les quelques autres troupeaux observés font désormais moins de 50 individus. 

"Bien que les facteurs conduisant à l'extinction d'une espèce sont complexes, les impacts cumulatifs du développement industriel dans la région sont corrélatif, sinon, le facteur causal principal de ce déclin spectaculaire." Nos dernières études ont révélé que le développement industriel, y compris l'exploitation forestière, les forages pétroliers et gaziers, la construction importante de pipelines et de routes dans nos forets a totalement fracturé l'habitat du caribou. 

Dans un e-mail, Steve Thomson, ministre des Forêts, des Terres et des Ressources naturelles pour la Colombie-Britannique, a déclaré que le gouvernement «reconnaît que la restauration et la protection de l'habitat sont un élément nécessaire à la sauvegarde des derniers troupeaux de caribous. Cependant, nous savons aussi que la protection de l'habitat ne suffit pas. Voilà pourquoi nous allons aussi prendre des mesures concernant leur prédateur le loup". 

Craig Pettitt, un administrateur de la Valhalla Wilderness Society, l'un des premiers sonneurs d'alerte environnemental concernant le caribou, a déclaré que ces dernières recherches prouvent que la stratégie de protection du gouvernement ne fonctionne pas. 

"Nous avons maintenant des preuves scientifiques que les caribous sont en train de disparaître à cause du développement industriel dans leur habitat", at-il dit. 

"Pour les sauver nous devons mettre un terme définitif à la destruction des forets" 

M. Pettitt affirme que le gouvernement s'obstine à ne sauver que les hautes terres d'altitude, qui a peu ou pas de valeur pour l'exploitation forestière, tout en permettant le développement anarchique dans les riches fonds des vallées, sans prendre de mesure concernant les valeurs des ressources nécessaires à la protection de la faune.  

Dans une déclaration commune, plusieurs ONG ont déclaré que «l'abattage à venir des prédateurs des caribous sans protection suffisante de l'habitat est totalement futile." 

© Nature Alerte




Les scientifiques avertissent que la population des campagnols amphibie (rat d'eau) au Pays de Galles est actuellement en déclin extrêmement rapide et risque désormais l'extinction. 

Le chercheur  Glandwr Cymru a observé une "baisse spectaculaire" des campagnols amphibie dans les régions de Powys, du Denbighshire et du Wrexham au cours des 15 dernières années 

Stuart Moodie confirme même que les rats d'eau sont probablement les mammifères les plus touchés par le déclin rapide des espèces au Royaume-Uni

Cette baisse impressionnante de la population des rats d'eau est attribuée à la perte de son habitat, de l'agriculture intensives et de la pollution.

Les scientifiques exhortent la population et riverains des rivières et des canaux à enregistrer et à déclarer leurs observations aux autorités pour aider à prévenir son extinction. 

© Nature Alerte


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mardi 12 mai 2015
Deux familles de petits singes rarissimes -sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés- ont été volés dans la nuit de samedi à dimanche au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher dans le centre de la France, a annoncé lundi soir Rodolphe Delord, le directeur du zoo.

"Ce sont des singes extrêmement rares, extrêmement fragiles qui font partie de programmes d'élevage internationaux et qui ne nous appartiennent pas. Les tamarins-lions dorés appartiennent au gouvernement du Brésil. C'est très dommageable pour la conservation de l'espèce. Ce sont des espèces extrêmement menacées", a-t-il déclaré. 

"Nous ne savons absolument pas comment un tel acte a pu se produire", a-t-il ajouté. Le zoo, doté de viédo-surveillance et d'un système d'alarme, est surveillé par des "patrouilles de sécurité de jour comme de nuit", a-t-il précisé. "L'enquête est en cours. Nous attendons plusieurs visionnages de vidéo surveillance", a-t-il souligné. 

Les voleurs "sont des connaisseurs. Ils savaient exactement lesquels prendre", selon M. Delord.

Toutes les gendarmeries de France sont informées, ainsi que les services vétérinaires, a prévenu le directeur du zoo. "Il est indispensable que nous retrouvions ces animaux extrêmement rapidement. Ils sont interdits à la détention chez les particuliers et à la vente. Ils sont très difficiles à nourrir. Ce sont des singes qui doivent être détenus par des spécialistes. Nous espérons vraiment les retrouver et les récupérer rapidement", a-t-il encore précisé. 

"L'un des tamarins est sous soins intensifs. Il a une blessure importante à la queue. Il a besoin de soins quotidiens", a-t-il encore averti ajoutant "je ne vois absolument pas ce qu'ils peuvent en faire".

Source: Belga
lundi 11 mai 2015
Le rythme du massacre des rhinocéros s'est encore accéléré en Afrique du Sud, avec 393 animaux tués par des braconniers sur les quatre premiers mois de l'année. 

C'est 18% de plus que pour la même période en 2014, selon la ministre de l'Environnement Edna Molewa.

Le célèbre parc national Kruger, à la frontière avec le Mozambique, reste le plus touché: 290 animaux y ont été abattus, contre 212 un an plus tôt, a précisé la ministre lors d'une conférence de presse.

Cette progression du braconnage malgré l'intervention de l'armée est d'autant plus inquiétante que l'on approche du moment où la mortalité va être supérieure aux naissances parmi les quelque 20'700 rhinos sud-africains, qui représentent environ 80% de la population mondiale.

Elle s'explique par la vente à prix d'or des cornes en Asie, en particulier au Vietnam où elles sont prisées dans la médecine traditionnelle. La corne des rhinocéros est pourtant exclusivement composée de kératine, comme les ongles humains.

Les records sont tristement battus les uns après les autres: les statistiques officielles montrent que 1215 rhinocéros avaient été abattus par des braconniers en Afrique du Sud en 2014, contre 1004 en 2013, 668 en 2012, 448 en 2011, 333 en 2010, 122 en 2009, 83 en 2008 et seulement 13 en 2007.

En-deçà de la réalité

Or, de nombreux spécialistes estiment que ces chiffres sous-estiment la réalité, des carcasses échappant au macabre recensement des rangers.

Edna Molewa a quand même voulu se montrer optimiste dimanche, estimant que les efforts du gouvernement sud-africain pour lutter contre le braconnage "portent leurs fruits" même si certaines stratégies doivent être affinées.

"Nous sommes sur le pied de guerre, nous pensons vraiment que ce combat devra être gagné et nous allons gagner", a-t-elle déclaré, notant que le nombre d'arrestations progresse.

Les autorités sud-africaines ont mis à l'abri des rhinocéros du parc Kruger dans des zones spécialement protégées et 192 bêtes ont été placées ailleurs en Afrique du Sud et dans les pays voisins. Plus de 200 rhinocéros doivent également être vendus au secteur privé.


Source © ATS  



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vendredi 27 février 2015
L'ours polaire est en danger. Depuis des semaines, de nombreuses associations ont mis l'accent sur les risques encourus désormais par l'animal. 

Pour attirer l'attention sur la nécessité de protéger ces animaux menacés par le braconnage, le réchauffement climatique et la pollution de l'environnement, une journée internationale à leur honneur a été créé en ce 27 février.

Malgré une prise de conscience générale et une prise en charge du "dossier" par les pays tels que les Etats-Unis, le Canada ou encore le Danemark, le nombre d'ours polaire pourrait diminuer d'un tiers au cours des prochains mois.

Selon les scientifiques, ils seraient environ 22 000 aujourd'hui.

"Nous pouvons faire beaucoup à court terme pour augmenter la résilience des ours polaires, mais pour permettre leur survie à long terme dans des conditions similaires à celles que nous connaissons aujourd'hui, il faut agir de manière globale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre" a estimé Geoff York, l'un des responsables de Polars Bears International, au Huffington Post.







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dimanche 25 janvier 2015
La ferme des 1 000 vaches, en Picardie, paraîtrait presque ridicule face au projet d’extension de l’exploitation laitière de La Tardivière, sur la commune de Monts, à moins d’une vingtaine de kilomètres au sud de Tours. 

En sortant de l’autoroute, sur la départementale qui mène à l’entrée du bourg, on ne peut pas rater les hangars en plein champ du groupement agricole d’exploitation en commun (Gaec) des trois frères Beauchesne, André, Bernard et Thierry : 1 500 animaux y sont confinés. 

« Si leur projet est validé par la préfecture, les Beauchesne pourront doubler la surface des installations », s’inquiète Hervé Bedouet, agriculteur laitier, membre de la Confédération paysanne d’Indre-et-Loire. Ce fermier, qui dirige dans le sud du département une exploitation de 60 vaches laitières, est très remonté contre la « future concentration sur la commune de près de 2 200 animaux, dans la même usine à lait, c’est-à-dire 420 vaches laitières, 210 taurillons, 260 génisses, 1 300 chèvres ! », à une centaine de mètres des pavillons les plus proches, en lisière du bourg de 7 200 habitants.

Hervé Bedouet gare sa voiture sur le bord de la départementale, à quelques mètres des principaux bâtiments de La Tardivière. 

Il prévient que la ferme est difficile à approcher : « On prend garde de ne pas provoquer les Beauchesne. Ils sont agressifs. » Il reprend : « C’est un adjoint au maire de Monts, chargé de l’environnement, qui a contacté la Confédération paysanne et nous a prévenus qu’une enquête publique était en cours autour de ce projet de grande exploitation, comme il en existe en Allemagne. 

L’arrêt des quotas laitiers et les contraintes en matière de mise aux normes industrielles favorisent leur développement. » La coopérative laitière La Lochoise, à Verneuil-sur-Indre, « a donné son accord à nos demandes, explique Bernard Beauchesne, joint par téléphone. La coopérative va chercher du lait dans toute la France, et même à l’étranger. Puisqu’elle achete du lait en Allemagne ou aux Pays-Bas, pourquoi ne pas le produire en France ? Pourquoi l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et l’Espagne ont-elles des fermes de grande taille ? Nous, on veut doubler le nombre de chèvres, car on n’aura pas de problème pour vendre notre lait. Ce que les gens ne savent pas, c’est que nous fournissons les petits fromagers, des gens qui font les marchés. Que nous disent-ils ? Chez nous, ils trouvent du lait toute l’année, ce qui n’est pas le cas dans une petite ferme. C’est un avantage. »

Pour l’instant, les services de la préfecture veillent à ce que le projet de ferme-usine de Monts ne fasse pas autant de bruit que celui des 1 000 vaches. 

« Les fonctionnaires de police ne veulent pas que l’on réponde aux questions tant que le préfet n’a pas donné son accord à notre projet », prévient Bernard Beauchesne. « Les RG sont venus me voir deux fois », précise de son côté Hervé Bedouet. L’opposant au projet Luc Coubes, membre fondateur d’une Amap et militant de Nouvelle Donne, dont le pavillon est à quelques centaines de mètres de la ferme, soupçonne « la préfecture d’avoir très peur d’une ZAD [zone à défendre] à Monts ». 

Et Bernard Beauchesne de se plaindre des « agriculteurs de la Confédération paysanne qui nous mettent des bâtons dans les roues ». Il lance, en guise d’argument imparable : « Le monde agricole, l’administration de la chambre d’agriculture sont favorables à notre projet. » Pourtant, en novembre, le conseil municipal de Monts a voté contre le projet. « C’était pour calmer le jeu. La maire nous a dit qu’elle était favorable », réplique Bernard Beauchesne. Contactée, la maire divers gauche de Monts, Valérie Guillermic, a refusé de répondre à nos questions.

Depuis l’enquête publique menée en octobre 2014, le projet des Beauchesne mobilise contre lui un groupe d’habitants réunis dans un collectif, Des fermes, pas des usines, avec la Confédération paysanne, plusieurs associations locales, dont l’Association pour la santé, la protection et l’information sur l’environnement (Aspie) et des partis de gauche (EELV, Nouvelle Donne et PG). 

Le collectif a essuyé le 8 janvier le refus de la maire de mettre une salle à leur disposition, et a dû se rassembler devant la mairie pour évoquer l’avis favorable du commissaire enquêteur pour l’extension du Gaec. Il a cependant émis des réserves, en raison des « remarques et observations de l’autorité environnementale », ainsi que des « caractéristiques du nouveau captage d’eau » prévu dans le cadre de l’extension de l’élevage. Les réserves du commissaire enquêteur ont renforcé l’opposition au projet. « Ferme-usine à Monts, c’est non » est le slogan qui devait dominer le dernier rassemblement organisé par le collectif, le 21 janvier devant la préfecture à Tours. « Le préfet de la région Centre, en tant qu’autorité environnementale, est particulièrement critique sur la protection de la ressource en eau, la pollution par les nitrates et le phosphore, en particulier à proximité de zones de protection spéciale et de sites d’intérêt communautaire », relève les opposants. De son côté, la Confédération paysanne s’inquiète du « taux d’autonomie alimentaire de La Tardivière ». Il n’est que de 58 %, a fait savoir le syndicat agricole. « L’alimentation de l’élevage dépend donc d’achats extérieurs à l’exploitation. Mais il n’y a aucune information sur la qualité des compléments alimentaires achetés. S’agit-il de tourteaux de colza français ? Non-OGM ou OGM ? Ou de tourteaux de soja OGM importés du Brésil et des États-Unis ? Quel est l’impact sur la santé des animaux et sur la qualité des produits comme le lait et la viande ? »

Jean-Marie Bigot, retraité montois dont le pavillon est situé a moins d’un kilomètre de La Tardivière, engagé depuis quelques mois dans la bataille contre la « ferme-usine », observe que « les habitants sont sensibles à nos arguments et plutôt informés. Surtout dans les nouveaux lotissements près des zones d’épandage. On sait aussi qu’il y a des problèmes de captage d’eau au niveau des nappes phréatiques. Inévitablement, la vallée de l’Indre s’en ressentira. » Mais l’épandage est pour les habitants le moteur principal de la contestation. Dans un courrier adressé au préfet d’Indre-et-Loire, le comité local de Nouvelle Donne craint que « les 10 000 mètres cubes de lisier produit chaque année ne soient épandus dans de bonnes conditions et que nous retrouvions pour l’Indre et ses affluents une pollution semblable à celle de la Claise ». Des habitants de Monts se souviennent de l’exploitation laitière de « 380 vaches qui, dans sa pratique de l’épandage, a occasionné une pollution de la Claise et a entraîné deux dépôts de plainte. On a peur qu’il se passe la même chose ici », explique Hervé Bedouet.

L’épandage du lisier est prévu sur pas moins de 7 communes d’Indre-et-Loire. « Il faut 883 hectares pour épandre le fumier, le lisier et les effluents liquides. On peut craindre que l’administration n’ait ensuite aucun moyen de le faire respecter », souligne la Confédération paysanne. « Les communes les plus impactées sont Monts et Artannes-sur-Indre parce qu’il y a déjà de l’épandage de lisier », précise Hervé Bedouet, qui insiste « sur les dérives de ce système ». Autre sujet de discorde, Luc Coubes « ne comprend pas le choix de mettre de l’argent public dans un tel projet », et pointe le montant des aides touchées par le Gaec La Tardivière entre 2012 et 2013 : 107 174 euros, bien plus que les petites exploitations alentour. « Les aides ne sont pas plafonnées et sont proportionnelles à la taille des exploitations. Les laiteries risquent de se concentrer sur les grosses qui font du volume et de ne plus vouloir collecter les fermes de taille plus “humaine” », explique la Confédération paysanne. Dans une lettre ouverte adressée récemment au préfet du département, le syndicat agricole craint « la disparition des petites et moyennes exploitations, beaucoup moins subventionnées » et estime que, « d’une façon générale, avec ce type d’élevage, c’est bien les territoires ruraux dans leur globalité agricole et para-agricole qui risquent de s’appauvrir ». Au siège de l’Association pour le développement de l’emploi agricole et rural d’Indre-et-Loire (Adear 37), à Chambray-lès-Tours, Marie-Pierre Auvray, animatrice et formatrice, explique que « les jeunes sont mobilisés contre cette ferme-usine. Ce n’est pas le modèle de développement qu’ils veulent. Les paysans qu’on accompagne souhaitent pérenniser de petites fermes. 80 % des installations et des reprises se font sur des surfaces de moins de 10 hectares, essentiellement du maraîchage, un peu d’élevage et de cultures céréalières ». Sa jeune collègue Raphaëlle Cormerais-Thomin, animatrice en charge des circuits courts et du réseau de fermes en agriculture durable, constate qu’avec « le combat médiatique contre la ferme des 1 000 vaches, la ferme-usine de Monts est devenue un sujet très sensible. Cela permet de dénoncer les effets pervers et les coûts sociaux de ces usines, et surtout de les comparer avec le modèle que nous défendons sans opposer citoyens et agriculteurs ». Surtout, la plupart répondent qu’agriculture industrielle et agriculture paysanne ne peuvent pas coexister.


Source © Politis

jeudi 22 janvier 2015
La population de tigres en Inde a augmenté de près de 30% pour atteindre 2226 individus, d’après ce que montre une étude du gouvernement publiée mardi, stimulant les efforts de conservation dans le pays comptant la population la plus importante de félins menacés.

Le Statut 2014 des Tigres en Inde indique que le nombre de tigres a augmenté de 30,5% en quatre ans, contre 1706 dans le recensement des tigres en 2010 et seulement 1411 animaux quatre années auparavant.

« A une époque où la population mondiale de tigres est menacée, il est réconfortant de savoir que le nombre de tigres en Inde est en augmentation » a déclaré Prakash Javadekar, ministre de l’environnement de l’Inde.

A une époque où la population mondiale de tigres est menacée, il est réconfortant de savoir que le nombre de tigres en Inde est en augmentation 

« Ce n’était pas la situation d’il y a dix ans » a déclaré Prakash Javadekar, dans un communiqué du groupe WWF.

Les derniers chiffres ont été réunis en utilisant une méthodologie moderne et des images prises par 9700 pièges à caméra dans 18 Etats indiens.

Des experts de la conservation pensent que cette augmentation est liée à une meilleure gestion et surveillance des habitats des tigres dans le pays.

« Ces résultats confirment que plus de la moitié des tigres du monde se trouvent en Inde » a déclaré Ravi Singh, secrétaire général de PDG de WWF-Inde, l’un des participants de l’étude.

L’Inde abritait près de 40 000 tigres au début du siècle dernier, mais le braconnage et la disparition de leur habitat les a amenés au seuil de l’extinction.

Source © Sandra BESSON / actualité news environnement




mercredi 26 novembre 2014
Le commerce en ligne constitue une nouvelle question de mort ou de vie pour les animaux sauvages, a averti le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) dans son rapport rendu public mardi à Bruxelles.

Des enquêteurs de l'IFAW ont retrouvé, rien qu'en six semaines dans 16 différents pays, 33 006 animaux sauvages vivants ou leurs parties corporelles disponibles pour le commerce en ligne. Les pays concernés sont Allemagne, Bahrein, Bélarus, Belgique, Canada, Chine, Emirats arabes unis, France, Hollande, Kazakhstan, Koweït, Pologne, Qatar, Royaume-Uni, Russie et Ukraine.

Les enquêteurs se sont concentrés sur les animaux protégés par la Convention internationale sur le commerce de la faune et de la flore menacées par l'extinction (CITES), a précisé l'IFAW, ajoutant qu'ils n'ont profité que "des sources ouvertes" accessibles par tout le monde sur la toile Internet.

9.482 publicités sur la vente d'animaux les plus menacés dans la CITES sont estimées à une valeur de 11 millions de dollars américains au moins, et 54% d'entre elles concernent des animaux vivants qui pourraient être envoyés par le courrier à leurs acheteurs.

L'IFAW a exprimé sa vive préoccupation sur le commerce d'animaux sauvages dans le monde et la cyber-criminalité dans ce domaine. 

L'ivoire, des reptiles et des oiseaux exotiques sont les trois premières victimes du commerce illégal, dont la liste est encore longue avec de nombreuses espèces de tortues, la corne de rhinocéros, l'os de tigre, des grenouilles venimeuses, des lézards dont des geckos, des guépards vivants, des primates, y compris des babouins, des chimpanzés et des ouistitis, ainsi que des ours.

Dans son rapport, l'IFAW a estimé que "l'ampleur choquante du commerce en ligne d'animaux sauvages pose une menace réelle pour les animaux sauvages, lorsque le braconnage atteint un niveau sans précédent". Il a appelé à mettre la main sur la cybercriminalité concernant les animaux sauvages.

Dans le cadre de sa réaction au rapport de l'IFAW, la députée du Parlement européen, Mme Catherine Bearder, a souligné que l'Union européenne "peut et doit éradiquer ce commerce ignoble d'animaux menacés par l'extinction". 

Elle avait envoyé, il y a quelques semaines, un message signé par 81 eurodéputés au Commissaire européen aux affaires maritimes et à la pêche, Karmenu Vella, pour recommander un Plan d'action de l'Union européenne contre le crime lié aux animaux sauvages.

Source © Chine Nouvelle



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