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jeudi 3 octobre 2013
L'Australie est souvent synonyme pour nous de deux animaux emblématiques : le kangourou et le koala. Mais ce dernier a vu sa population diminuer de 90% en moins de 15 ans. 

En cause ? L'homme, une fois encore, avec l'urbanisation et la déforestation. Les routes se multiplient ainsi que les lotissements, qui s'étendent au détriment de la forêt et donc des petits marsupiaux. 

Les koalas (Phascolarctos cinereus) étaient à l'origine très répandus en Australie. Ils ont déjà failli disparaitre à cause de leur fourrure laineuse marron-gris argenté, qui compte 55 poils par mm², avant d'être réintroduits. Mais les koalas exigent des conditions très spécifiques. Un espace adapté comporte principalement, mais pas seulement, des espèces d'eucalyptus, un sol adapté ainsi que suffisamment de précipitations.

La taille des populations de koalas est directement liée à celle des espaces vitaux, au nombre et à la densité d'espèces d'eucalyptus pertinentes pour leur alimentation. Si un espace vital se réduit ou est parcellisé, sa capacité porteuse en est réduite proportionnellement à sa superficie. Fréquemment, dans les zones soumises à la déforestation, les koalas vivent dans un environnement de type steppique aux arbres plutôt isolés. Dans ce cas, les territoires sont plus grands, seule manière de s'assurer un nombre suffisant d'arbres destinés à l'alimentation. Mais il est également courant de les retrouver aussi dans les espaces verts plantés d'eucalyptus dans les villes, qui ne sont néanmoins pas des espaces vitaux adaptés. Les animaux sont alors le plus souvent victimes des automobiles, des chiens et autres dangers liés à l'Homme.

Aujourd'hui les populations les plus importantes se trouvent le long de la côte orientale de l'Australie ainsi que dans certaines régions de l'arrière-pays, où suffisamment d'arbres sont disponibles pour leur alimentation. Face à un habitat naturel qui rétrécit comme peau de chagrin, le koala se réfugie dans des exploitations forestières, monocultures, d'Eucalyptus, mais cet abri n'en est pas un car l'abbateuse y règne en maître.

L'abbateuse  me direz-vous ? Il s'agit d'un engin prisé par l'industrie du bois pour exploiter les plantations en Australie. Infatigable, elle coupe 1000 arbres/jour. Il lui suffit de quelques secondes pour couper et débrancher un arbre, les grumes collectées étant exportées vers les usines à papier de la Chine et du Japon. Mais les abbateuses ne font pas de sentiments et réservent un sort funeste aux koalas. Peu soucieux du cas de l'animal, les exploitants tronçonnent les branches où bloqués par leur lenteur, les koalas restent agrippés et se font happer par les lames des monstres mécaniques.

Les exploitants des plantations contactent rarement les secours pour sauver les marsupiaux, simplement blessés, car ils ne souhaitent pas être associés avec des images de koalas tués ou blessés. Ils préfèrent exhiber la certification FSC de leurs plantations industrielles pour  "gestion forestière responsable". Les employés des plantations, ne parvenant plus à supporter le spectacle cruel de koalas blessés ou tués, ont fini par alerter les médias.

Plusieurs associations et élus écologistes plaident pour la mise en place d'une législation plus stricte en faveur de la protection du koala. Pour ce faire, l'association « Animals australia » a lancé une campagne de sensibilisation et appelle à faire part directement au gouvernement Australien de son inquiétude, via un formulaire en ligne. La Fondation australienne pour le koala rappelle pour sa part que ces exploitations servent à l'industrie du papier, et préconise ainsi de privilégier le papier recyclé...


Source © notre planete info

jeudi 5 septembre 2013
La Nouvelle-Zélande a annoncé jeudi qu'elle allait sans doute revoir son projet de création d'une vaste aire maritime protégée en Antarctique, auquel s'oppose la Russie, alors que les défenseurs de la nature craignent une nette réduction de la surface du sanctuaire.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande veulent instituer une aire maritime protégée dans la mer de Ross (sud-ouest de l'Antarctique), qui s'étendrait sur plus de deux millions de km/2.

Cette proposition avait été discutée en juillet par les membres (24 Etats et l'Union européenne) de la convention sur la conservation de la faune et de la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR), un organisme chargé de gérer les ressources marines de la zone depuis 1982.

Mais aucun accord n'avait été conclu, en raison, selon les ONG, de l'opposition de la Russie, soutenue par l'Ukraine.

Le Premier ministre néo-zélandais, John Key, a estimé jeudi que revoir ce projet était peut-être la seule manière de remporter l'adhésion de tous les pays membres de la CCAMLR. "Si nous voulons que ça bouge, nous allons sans doute devoir procéder à quelques modifications, mais c'est un projet qui est en cours", a-t-il dit devant la presse, depuis les îles Marshall où il participe au Forum des pays du Pacifique.

"Nous avons toujours su qu'il y aurait de l'opposition de la part de ceux qui ont des intérêts liés à la pêche dans cette région, ou qui pensent qu'ils en auront un jour", a-t-il ajouté. ( ajout N/A:  la pêche....ah bon?)

Selon les médias du groupe Fairfax, qui citent des sources diplomatiques, la surface de l'aire marine protégée pourrait être réduite jusqu'à 40%, et le nouveau projet autoriser la pêche à des endroits où évoluent des espèces protégées.

L'Alliance pour l'océan antarctique (AOA), une coalition d'une trentaine d'ONG, s'est dite "très inquiète que les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande cèdent beaucoup trop, et se retrouvent avec une aire qui réduit sensiblement la protection de la mer de Ross".

Un autre projet, porté par la France, l'Australie et l'Allemagne, pour la création de sept aires marines protégées sur la façade est de l'Antarctique, avait également échoué en juillet.

Les eaux de l'Océan austral autour de l'Antarctique abritent des écosystèmes exceptionnels en bonne partie préservés des activités humaines mais désormais menacés par le développement de la pêche.

La prochaine réunion de la CCAMLR se tiendra le 23 octobre à Hobbart, en Tasmanie (Australie).

Source © Nature Alerte


Ajout Nature Alerte:

....le seul et unique existant: ....Affirmer le vide!

vendredi 23 août 2013
 Le braconnage des rhinocéros continue de s'aggraver en Afrique du Sud, avec déjà 587 animaux tués en 2013, une hécatombe qui risque de provoquer le déclin de la population à partir de 2016, selon une spécialiste.

"Les scientifiques sont inquiets car nous nous approchons de plus en plus du point critique où le nombre de rhinocéros tués sera supérieur au nombre de naissances, et alors la population commencera à décliner", a expliqué à l'AFP jeudi Jo Shaw, spécialiste de ces grands mammifères à l'organisation écologiste WWF.

"Les estimations les plus récentes montrent que cela pourrait intervenir à partir de 2016", a-t-elle ajouté.

Depuis le début de l'année, 587 rhinocéros ont été tués dans le pays selon des données publiées jeudi par le ministère de l'Environnement, un chiffre record qui s'approche dangereusement du total enregistré sur l'ensemble de l'année dernière (668).

Le rythme du braconnage ne cesse de s'accélérer ces dernières années: il est passé de 13 animaux abattus en 2007 à 448 en 2011 et 668 en 2012.
"Si les choses continuent comme cela, on sera proche de 900 à la fin de cette année, un chiffre vraiment choquant", a commenté Jo Shaw.

Le ministère de l'Environnement, qui fait plus ou moins les mêmes estimations, a annoncé que 167 braconniers avaient été arrêtés depuis le début de l'année, rappelant son engagement à lutter contre cette criminalité.

Outre le renforcement des mesures de sécurité, les autorités sud-africaines ont indiqué être en négociation avec le Mozambique pour mettre au point un accord prévoyant des actions conjointes.

Le secteur le plus touché par le braconnage est le célèbre parc Kruger, à la frontière avec le Mozambique, d'où viennent des braconniers bien armés, organisés et équipés. Les Sud-Africains ont récemment annoncé qu'ils avaient l'intention de reconstruire la clôture électrifiée que le régime de l'apartheid avait érigé à la frontière.

Plus de 60% des rhinocéros braconnés en Afrique du Sud le sont dans ce parc, alors que le pays abrite plus de 20.000 rhinocéros, soit près de 80% de la population mondiale.

Le massacre des rhinocéros alimente le marché clandestin de poudre de corne, achetée à prix d'or en Asie, essentiellement au Vietnam, pour alimenter la pharmacopée traditionnelle.

On prête à la corne de rhinocéros différentes vertus curatives, que la médecine n'a jamais pu démontrer, cet étrange appendice nasal étant composé de kératine, la même matière que les ongles humains.


Source © AFP
jeudi 22 août 2013
Une réunion interministérielle s’est tenue en début de semaine dans les locaux de du Contrôle supérieur de l’Etat (Consupe) à Yaoundé au Cameroun

Les études menées récemment sur le lac ne sont guère enthousiastes. Le lac Tchad rétrécit à une vitesse assez rapide. De 25 000 km2 en 1960, sa superficie est passée à 1 500 km2 en 2010 selon des experts. 


Ce qui équivaut à une diminution de 90% en valeur relative. Cette réduction contraste grandement avec la population de plus en plus grandissante (30 millions d’habitat) qui vit essentiellement des ressources que produit ce lac. Les experts ont tenu à avertir que si rien n’est fait, dans 20 ans ce fleuve n’existera plus du tout.

Les pays membres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT), ont donc décidé de prendre les choses en mains. Avec l’aide de des partenaires au développement, ils se sont engagés à trouver des solutions définitives qui aboutiront à l’arrêt net de l’assèchement de ce cours d’eau considéré comme la 3e réserve mondiale d’eau douce. 


Selon Henri Eyebe Ayissi, président du Consupe, il est question d’identifier les principales défaillances dans la gestion des ressources en eau et de l’écosystème du lac Tchad. Les résultats obtenus seront diffusés vers plusieurs destinataires dont le Parlement de la Cemac, le Parlement de l’Union africaine, la Commission de la Cemac et la Commission de l’Union africaine. 

Ils sont censés permettre de formuler des recommandations destinées à sauver le Lac Tchad. La réunion tenue ce début de semaine fait suite à la 2e réunion du groupe de travail de l’Organisation africaine des institutions de contrôle des finances publiques sur la vérification environnementale, qui s’est également tenue dans la capitale camerounaise en juillet de l’année dernière.

L’excès d'activités humaines, la surpêche, et les nombreux barrages hydroélectriques tout le long du fleuve Yangtsé a eu pour conséquence immédiate de faire s'effondrer totalement l'ensemble des écosystèmes aquatiques du fleuve : 99,7% de ses poissons ont aujourd'hui disparu.

"Le nombre de poissons des quatre grandes espèces endémiques s'est totalement effondré, passant d'une estimation de 30 milliards dans les années 1950 à moins de 100 millions aujourd'hui. 


Quant au nombre d’espèces observées, la réduction constatée est totalement effrayante, passant de 143 à 17 aujourd'hui, selon un rapport publié dernièrement par le Comité des ressources halieutiques du fleuve Yangtsé dans le cadre d'une étude d'impacts des activités humaines commandée par le ministère de l'Agriculture et le Fond mondial pour la nature ».

En plus d'une baisse spectaculaire du nombre de poissons, plusieurs autres espèces, notamment les marsouins aptère,  ont aujourd'hui totalement disparu, rapporte Zhao Yimin, responsable des ressources halieutiques du fleuve.

Entre autre pas moins de 25 centrales hydroélectriques ont été bâtis tous les 100 km tout le long des 2308 km de la rivière Jinsha, un affluent du Yangtsé, pour une capacité de production totale de quatre fois celle du barrage des Trois Gorges, selon un rapport du plan de développement énergétique de la Chine.


Tout cela a eu un impact dévastateur sur le fleuve en bouleversant complètement l'environnement aquatique et la qualité des eaux du fleuve, a déclaré Zhao.

Le bassin du fleuve Yangtsé arrose a lui seul 19 provinces, ce qui représente tout de même 18,8 % de la superficie des terres chinoises.

Consulter l'article complet ici.(En anglais seulement)

© Nature Alerte



...euh...NO COMMENT...
mercredi 3 juillet 2013
Trente trois espèces de conifères ont été rajoutées à l'édition 2013 de la liste rouge des espèces menacées par l'UICN, l'Union internationale pour la conservation de la nature.

Cette liste compte désormais 70.294 espèces végétales et animales dont 20.934 sont menacées d'extinction, selon le rapport publié mardi par cette organisation internationale dont le siège est en Suisse.

Parmi les conifères retenus, qui sont les plus anciens et plus grands organismes vivants tels les séquoias, il y a notamment le pin de Monterey en Californie, le plus planté dans le monde et menacé par la maladie et les chèvres sauvages ainsi que le cèdre de l'Atlas, en Algérie et au Maroc, menacé par la sur-exploitation et la maladie. Les séquoias peuvent atteindre une hauteur de 110 mètres et les pins à cône épineux des Montagnes Rocheuses peuvent vivre 5.000 ans.

Des progrès sont constatés pour le cyprès de Lawson, en Californie et dans l'Oregon, qui pourrait passer parmi les espèces moins menacées sous une dizaine d'années grâce aux efforts de protection contre les maladies.

Parmi les espèces animales particulièrement menacées la liste de l'UICN cite les crevettes d'eau douce et les escargots de mer, recherchés par l'industrie pharmaceutique pour les poisons qu'ils sécrètent et appréciés pour la beauté de leur coquille.

"Le tableau d'ensemble est alarmant (...) nous devons concentrer nos efforts de conservation de façon ciblée et efficace si nous voulons sérieusement arrêter la crise d'extinction qui continue de menacer la vie sur terre", souligne Jane Smart, Directeur du groupe de conservation de la biodiversité à l'UICN.

Trois espèces sont ajoutées à la liste des espèces considérées comme disparues, un lézard du Cap Vert, tué par l'introduction des rats et des chats, le petit poisson de Santa Cruz, que l'on trouvait dans la rivière Santa Cruz en Arizona dont le niveau a considérablement baissé et une variété de crevette d'eau douce, victime de l'urbanisation.

Source © AFP
dimanche 2 juin 2013
L’Unesco vient d’ajouter 12 nouveaux sites à son réseau mondial des réserves de biosphère, ce qui porte à 621 le nombre de site ayant ce statut. 

Ces réserves doivent « servir de lieux d’expérimentation des diverses approches de gestion intégrée de la biodiversité et des ressources terrestres, marines, côtières, ainsi que des ressources en eau douce. 

Les réserves sont aussi des sites d’expérimentation et d’apprentissage du développement durable », écrit l’Unesco dans un communiqué le 28 mai. 

Le Royaume-Uni a demandé à ce que le site de Loch Druidibeg soit retiré de cette liste. 

Parmi les nouveaux sites, deux se trouvent en France, les Marais Audomarois autour de Saint-Omer et le Territoire de biosphère du Mont-Viso pour ses lacs d’altitude et ses espèces endémiques. 

Les autres sites retenus sont, au Kazakhstan, la zone humide d’Alakol qui sert d’étapes aux oiseaux migrateurs. La forêt de genévriers de Ziarat au Pakistan, les forêts littorales de Gochang en Corée du Sud avec leurs activités de récolte du sel, l’île couverte de forêt tropicale de Grande Nicobar en Inde, habitée par les tribus Shompen et Nicobarese. L’Ile des Serpents-Mont Laotie en Chine, le massif de Cajas en Equateur et les Montviso dans les Alpes italiennes. Quant à elle, l’Espagne voit ce statut reconnu pour 3 sites : Mariñas Coruñesas e Terras do Mandeo, en Galice, le site royal de San Ildefonso-El Espinar et les terres de l’Ebre en Catalogne.


© UNESCO


Mais rien pour les forets du Congo...
mardi 21 mai 2013
L’hirondelle de fenêtre est toujours plus rare en Suisse. Afin de découvrir où l’on trouve encore des colonies de cette experte en construction, la station ornithologique suisse de Sempach (LU) appelle la population à la soutenir dans la recherche de l’hirondelle de fenêtre.

Cette petite hirondelle noire et blanche niche en colonie et construit son nid à partir de boulettes de terre, de préférence sur la façade extérieure des bâtiments. A cause des salissures sur les murs, ce petit oiseau porte-bonheur n’est plus toléré partout.

Le nombre et la taille de ses colonies déclinent fortement en Suisse. Depuis 2010, l’hirondelle de fenêtre figure dans la catégorie "potentiellement menacée" sur la liste rouge des espèces menacées en Suisse, rappelle la station lundi dans un communiqué.

Aucune connaissance préalable

La station ornithologique suisse souhaite savoir où se trouvent les colonies d’hirondelles de fenêtre – et dans quel état elles sont – dans toutes les régions du pays. Pour cette raison, elle appelle la population à contribuer à la recherche des hirondelles nicheuses.

La participation au recensement de l’hirondelle de fenêtre ne nécessite aucune connaissance préalable. Toutes les informations se trouvent sur la page internet www.delichon.ch



Source ats / 20.05.2013
jeudi 16 mai 2013
Après sa liste rouge des espèces menacées, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) scrute désormais les écosystèmes en danger. Son nouveau classement n'est pas attendu avant 2025. Mais avec la publication, mercredi 8 mai, de la méthode qui va permettre son élaboration, une étape-clé vient d'être franchie.

La tâche est d'une grande complexité. Contrairement à l'extinction d'une espèce, qui se mesure au nombre d'individus survivants, les signes annonciateurs de l'effondrement d'un écosystème sont diffus. Pollution, diversité des espèces, développement de maladies : une multitude de paramètres entrent en compte pour juger de la santé d'un milieu. "Et puis il fallait une méthode assez flexible pour étudier à la fois la grande barrière de corail, les déserts et la forêt amazonienne", souligne David Keith, professeur à l'université de Nouvelle-Galles du Sud (Australie) et directeur de l'étude.

Au final, le baromètre mis en place par son équipe retient quatre critères. D'abord, l'évolution de la superficie qu'occupe un écosystème, mesurée à grand renfort de cartes et d'images satellites. Puis sa répartition sur l'ensemble du globe. Car plus un écosystème est rare, plus il est jugé vulnérable. Ensuite, les chercheurs devront relever les dégradations environnementales à l'intérieur même du milieu, telles que la pollution de l'eau ou les prélèvements de végétation. Enfin, ils s'intéresseront aux variations biologiques qui s'y produisent, comme l'évolution de sa diversité biologique.

"LES EFFETS SONT VISIBLES MAIS LES PRÉVISIONS LIMITÉES"

Ces observations ont déjà été réalisées dans plusieurs pays. Depuis 2010, la branche française de l'UICN travaille sur les zones humides. A l'issue d'une étude de cas, les lagunes méditerranéennes ont été classées "écosystème vulnérable". Cette année, l'organisme poursuit son examen avec les forêts métropolitaines, "et en 2014, ce sera au tour des espaces marins" annonce Marion Péguin, en charge de la mission biodiversité à l'UICN France. Avec ces études, la branche nationale de l'organisme espère égaler des pays comme l'Allemagne et la Suède, déjà détenteurs de leurs propres listes rouges.

Il manquera alors la photographie d'ensemble. Selon le rapport d'évaluation des écosystèmes pour le millénaire établi en 2005 par les Nations unies, à l'échelle mondiale, plus de 60 % des services rendus à l'homme par les écosystèmes sont dégradés ou surexploités. L'équipe de David Keith estime, sans pouvoir le chiffrer précisément, que le nombre d'écosystèmes déjà détruits est de l'ordre de plusieurs milliers. "On constate les effets de ces effondrements, explique le chercheur, les infections respiratoires provoqués par les soulèvement de sable après l'assèchement de la mer d'Aral ou le déclin de l'industrie de pêche dans certaines régions. Mais en l'état actuel des connaissances, il est difficile de prévoir les catastrophes à venir."

DES MILLIERS DE CHERCHEURS IMPLIQUÉS

Pour y remédier, plus de 1 000 chercheurs, dont 130 en France, collaborent actuellement au projet de l'UICN lancé en 2008. D'ici à son aboutissement, les effectifs devraient encore augmenter : "Maintenant que nous avons une méthode généralisable, nous cherchons des scientifiques dans tous les pays pour collecter les données", affirme le directeur de l'étude.

Au cours des douze prochaines années, d'un bout à l'autre de la planète, une myriade de scientifiques va mesurer la température des océans, la vitesse des courants, la croissance des plantes, le développement des maladies. Un travail de fourmi pour un enjeu de taille. "Combinée avec celle des espèces menacée, cette nouvelle liste rouge nous permettra d'avoir une vision globale des destructions environnementales", se félicite David Keith.

Or, si l'UICN diagnostique, c'est dans l'espoir de mieux soigner. "Avec cette nouvelle liste rouge, les institutions internationales et les gouvernements pourront agir de manière mieux informée", se réjouit le chercheur. De même, les entreprises et institutions financières soucieuses de la préservation des écosystèmes "sauront où investir en priorité", espère-t-il.

L'évaluation de l'UICN ne sera pas disponible avant douze ans. D'ici là, il faudra se contenter des indicateurs existants. En juin, au Cambodge, l'Unesco doit mettre à jour sa liste du patrimoine mondial en péril. L'inscription de la Grande Barrière de corail est évoquée.

Source © Amélie Mougey/ Le Monde

vendredi 10 mai 2013
La Commission Européenne va criminaliser presque toutes les semences et plantes non enregistrées auprès des gouvernements

Une nouvelle loi proposée par la Commission Européenne, rendrait illégal de « cultiver, reproduire ou faire commerce » de toute semence de légumes n’ayant pas été « testées, approuvées et acceptées » par la nouvelle paperasserie européenne, elle a pour nom « Agence pour l’UE sur la diversité des plantes ».
 

On l’appelle la Loi sur les matériaux de reproduction des plantes et son but est de rendre virtuellement responsable le gouvernement de toutes les plantes et semences. Les jardiniers amateurs qui cultivent leurs propres plantes à partir de semences non répertoriées seraient considérés comme des criminels en vertu de cette loi.

« Cette loi stoppera immédiatement le développement professionnel des variétés de légumes pour les jardiniers amateurs, les producteurs bio, et les petits maraîchers », a dit Ben Gabel, qui cultive des légumes et est le directeur du catalogue des semences naturelles. « Les jardiniers amateurs ont des besoins réellement différents – par exemple ils jardinent manuellement, n’ont pas de machines et ne peuvent ou ne veulent utiliser des pulvérisations chimiques. Il n’y a pas de moyen pour enregistrer les variétés qui conviennent à un usage domestique car ils ne répondent pas à des critères stricts de l’Agence pour la diversité des plantes, qui ne s’occupe que d’approuver le genre de semence utilisé par les agriculteurs industriels ».


 Virtuellement toutes les plantes, légumes, graines et jardiniers seront finalement enregistrés par le gouvernement


Tous les gouvernements, bien sûr, se sont entichés de l’idée d’enregistrer tout le monde et toutes choses. En vertu du paragraphe IV de la loi proposée par l’UE :

Paragraphe IV : enregistrement des variétés dans des registres nationaux et de l’Union
Les variétés, dans le but de les rendre disponibles sur le marché à travers l’Union, seront incluses dans un registre national ou dans un registre de l’Union via une procédure d’application directe par le CVPO(Community Plant Variety Office = Bureau de la communauté pour la diversité des plantes).
Les jardiniers doivent aussi payer une redevance à la bureaucratie de l’UE pour l’enregistrement de leurs semences. 


 D’après le texte de loi proposé : Les autorités compétentes et le CPVO prélèveraient une redevance pour le traitement des demandes, l’examen formel et technique comprenant des audits, la dénomination des variétés et la maintenance des variétés pour chaque année pendant la durée de l’enregistrement.
Bien que cette loi peut ne viser au début que les jardiniers professionnels, elle constitue un précédent pour se poursuivre tôt ou tard par les jardiniers amateurs et exiger qu’ils respectent ces mêmes stupides règlements.


La bureaucratie gouvernementale devient folle


C’est un exemple de dérapage de la bureaucratie », dit Ben Gabel. « Tout ce que fait cette nouvelle loi est de créer une tonne de fonctionnaires civils dans l’UE payés à déplacer des montagnes de papiers toute la journée, tout en supprimant un approvisionnement en semences aux jardiniers amateurs et en interférant avec les droits des agriculteurs de cultiver ce qu’ils souhaitent. Il est aussi très ennuyeux qu’ils se soient arrogés le pouvoir de réglementer et donner une autorisation dans l’avenir pour toutes les espèces de plantes – pas juste les plantes agricoles, mais les herbes, les tourbes, les fleurs, la totalité – sans avoir à le rapporter au Conseil pour être voté ».

Le jargon utilisé par une bureaucratie malade qui obligera les cultivateurs et jardiniers à se plier à cette loi de l’UE, est un langage bureaucratique orwellien qui ne signifie qu’une chose : tous les jardiniers devraient se préparer à se soumettre à la folie gouvernementale concernant les graines, les légumes et les jardins privés.

Comme on peut le soupçonner, cette idée est la « solution finale » de Monsanto, DuPont et autres corporations de semenciers qui ont depuis longtemps admis que leur but est de dominer complètement toutes les semences et cultures de la planète. En criminalisant la culture privée de légumes – transformant ainsi les jardiniers en criminels – les bureaucrates de l’UE peuvent enfin céder le total contrôle de l’approvisionnement alimentaire à de puissantes corporations comme Monsanto.

La plupart des semences de variétés anciennes deviendront criminelles


 Presque toutes les variétés anciennes de graines de légumes seront criminalisées en vertu de cette loi de l’UE. Cela veut dire que le fait de sauvegarder des graines d’une génération pour les ressemer l’année suivante –  base d’un mode de vie durable – deviendra un acte criminel.

De plus, comme l’explique Gabel, cette loi « …tuera efficacement l’utilisation des graines pour les jardins privés de l’UE ».

C’est le souhait ultime de tous les gouvernements, bien sûr : criminaliser tout action en vue d’une autonomie et rendre la population complètement dépendante des monopoles des corporations pour sa survie. C’est vrai aussi bien aux USA que dans l’UE. Voilà ce que font les gouvernements : ils prennent le contrôle, un secteur à la fois, année après année, jusqu’à ce que vous finissiez par vivre en esclave sous un régime dictatorial mondial.


Source: NaturalNews, via BistroBarBlog, traduction Bbb
Le rhinocéros, animal symbolique en voie d'exctinction, vient d'être éradiqué de la partie mozambicaine de l'un des parcs transfrontaliers les plus célèbres d'Afrique australe, ceci avec la duplicité de certains rangers, appâtés par l'argent facile de la demande asiatique.

Le parc national du Limpopo (11 000 km²), fondé en 2002, fait partie du parc national du Grand Limpopo, qui englobe des territoires d'Afrique du Sud (parc national Kruger), du Mozambique (parc national du Limpopo) et du Zimbabwe (parc national de Gonarezhou) qui s'étend sur plus de 35 000 km². Il abrite une biodiversité exceptionnelle, mais aussi des sociétés humaines qui doivent composer avec ce sanctuaire sauvage.

Ce parc national est célèbre pour ses grands mammifères et notamment la sous-espèce de rhinocéros blanc du Sud (Ceratotherium simum simum) qui était une réussite en terme de conservation. En effet, l'UICN indiquait en 2011 que la population sauvage de rhinocéros blanc du sud était passée de moins de 100 individus à la fin du 19e siècle à plus de 20 000 aujourd'hui. Et pourtant, la tendance pourrait bien s'inverser avec l'explosion des prix et du trafic de corne de rhinocéros.

Ainsi, le parc national du Limpopo abritait 300 rhinocéros à sa création, 11 ans plus tard, il n'en reste plus un seul : les quinze derniers rhinocéros recensés en 2011 dans le parc national du Limpopo, au Mozambique, ont été décimés par des braconniers avec la complicité de certains rangers censés les protéger...

C'est le directeur du parc, António Abacar, qui a annoncé la triste nouvelle au journal The Portugal News : plus aucun rhinocéros vivant n'a été aperçu depuis janvier 2013 dans le parc, "ce qui signifie que ceux qui vivaient dans le parc sont probablement morts". Pire, "notre plus grand problème c'est que certains de nos employés sont impliqués dans le braconnage" a-t-il ajouté. 30 garde-chasses impliqués seront rapidement traduits en justice et comparaîtront pour complicité dans le massacre de rhinocéros.

Kelvin Alie, Directeur du programme Criminalité faunique et sensibilisation des consommateurs d'IFAW, s'insurge : "Cette situation est insoutenable. Les garde-chasses ont désormais rejoint les lignes ennemies dans la lutte pour la protection des rhinocéros contre le braconnage de leurs cornes (...) Le fait qu'une population entière de rhinocéros ait été exterminée dans le cadre d'une initiative de conservation majeure avec le concours d'agents de protection de la faune sauvage montre bien que les braconniers ne reculent devant rien pour obtenir leur butin".


Pourquoi les rhinocéros sont-ils massacrés ?

Vendues au marché noir pour la médecine traditionnelle asiatique, les cornes de rhinocéros atteignent des prix tellement élevés (plus de 65 000 euro le kilo en mars 2013) que bien des hommes sont prêts à risquer leur vie pour s'en procurer et les revendre.


Les pseudo-vertus médicinales

Les cornes, qui finissent généralement broyées et transformées en poudre et trempées dans l'eau chaude, sont commercialisées notamment en Indonésie et au Vietnam où la demande explose.


Elles sont prisées pour leurs prétendues vertus contre la fièvre, le cancer, l'arthrite, l'impuissance, l'hypertension artérielle, les migraines, la typhoïde, la variole, en fait presque pour tout et n'importe quoi... Sans aucun fondement scientifique, comme l'atteste une étude qui a été menée il y a déjà 30 ans par l'UICN et le WWF et citée dans cet article de National Geographic : « L'étude ne trouve aucune preuve selon laquelle la corne de rhinocéros aurait un quelconque effet médical comme antipyrétique pour diminuer la fièvre, un usage très répandu en Asie. La corne est comme les ongles, en ce sens qu'il s'agit de cheveux agglutinés, et n'a pas de propriétés analgésiques, anti-inflammatoires ou anti-spasmolytiques. » Selon le Dr. Raj Amin, de la Société zoologique de Londres, consommer de la corne de rhinocéros "reviendrait d'un point de vue médical à manger ses propres ongles"...


Une marque de statut social

Au Yemen, posséder un couteau avec un manche fabriqué en corne de rhinocéros est l'apanage de l'élite. Cet article décoratif est considéré comme un symbole de virilité et de prestige, un moyen de montrer son statut social. Cependant, le marché asiatique est bien plus préoccupant.

Parmi les Vietnamiens aisés, la corne est un symbole de statut social, un moyen pour eux d'étaler leurs richesses de façon ostentatoire. Les plus riches et les fonctionnaires du gouvernement s'offrent mutuellement des cadeaux confectionnés à partir de corne de rhinocéros...


La corne de rhinocéros alimente un trafic juteux

Début janvier 2013, plus de 27 kilos de cornes de rhinocéros, d'une valeur de plus d'un million d'euros, ont été saisis en Thaïlande et au Vietnam.

En Thaïlande, un Vietnamien a été arrêté à l'aéroport de Bangkok en possession de six morceaux de corne d'un poids total de 10 kg et d'une valeur estimée à quelque 450 000 euros, selon les autorités thaïlandaises. Le suspect, 56 ans, dit avoir transporté les cornes en voiture du Mozambique jusqu'en Ethiopie, avant de prendre un avion pour Bangkok. Il a été interpellé alors qu'il devait embarquer sur un vol pour la capitale vietnamienne, Hanoï.

Dans le même temps, au Vietnam, les douanes ont saisi six morceaux de corne pour un poids total de 16,5 kg, a rapporté le quotidien vietnamien Thanh Nien. Les cornes, qui proviendraient du Mozambique, ont été trouvées dans les bagages d'un Vietnamien à l'aéroport d'Hô Chi Minh-Ville.

Ces deux affaires récentes ne reflètent que le sommet émergé de l'iceberg du trafic illégal d'espèces sauvages.
Comment lutter contre le trafic de corne de rhinocéros ?
Renforcer la coopération internationale

Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES) ont organisé à Bangkok, début mars 2013, la première réunion mondiale des réseaux en charge de la lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages, en parallèle de la 16e session de la Conférence des Parties à la CITES. Objectif : renforcer les capacités de lutte contre la fraude et la coordination en la matière pour faire face à la grave menace des réseaux de criminalité organisée liée aux espèces sauvages.

A cette occasion, les représentants des réseaux existants et émergents ont reconnu l'importance d'une collaboration accrue pour renforcer encore les efforts de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages. Ils ont accueilli favorablement la création d'un "réseau" des réseaux ou des groupes de lutte contre la fraude liée aux espèces sauvages – en se fondant sur les accords de coopération existants au niveau mondial, comme le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC).

John E. Scanlon, le Secrétaire général du Secrétariat CITES, ICCWC a déclaré : "De portée transnationale, le commerce illicite de produits des espèces sauvages et de la forêt n'a jamais été aussi intense et bien organisé. Le meilleur moyen de contrer cette grave criminalité et de protéger les espèces et les populations qu'elle menace et consiste à apporter des réponses coordonnées qui articulent et harmonisent l'action, tout en transcendant les frontières et les organisations".

Une vision partagée par Jason Bell, Directeur d'IFAW en Afrique australe : "Une coopération transfrontalière et des opérations de répression s'appuyant sur les renseignements de terrain constituent le seul moyen de mettre un terme au braconnage et au trafic d'espèces sauvages. Le problème est trop vaste pour qu'un pays puisse faire cavalier seul. Il faut que les pays de l'aire de répartition des espèces concernées, les pays de transit et les pays demandeurs partagent leurs ressources judiciaires, et notamment les informations dont ils disposent, si l'on veut mettre un terme à l'impunité des cadors du trafic international d'ivoire".


Mieux contrôler la chasse et la corruption en Afrique du Sud

L'Afrique du Sud et le Swaziland sont les deux seuls pays au monde à autoriser la chasse au rhinocéros, mais sous contrôle. Des trophées de chasse peuvent même être légalement exportés mais uniquement si les chasseurs y sont autorisés via des permis, ce qu'autorise également la CITES.

Malheureusement, outre l'incompréhension qui entoure ces pratiques d'un autre temps, cette chasse légale est profondément corrompue. Chasseurs, petits trafiquants, fonctionnaires, propriétaires de réserves : une véritable organisation criminelle sophistiquée s'est mise en place afin d'alimenter un trafic légal et très lucratif. Les permis de chasse sont falsifiés ou délivrés en échange de pots-de-vin. La chasse peut alors débuter : hélicoptères, fusils de gros calibre ou armes de guerre ne donnent aucune chance aux rhinocéros.
Les ONG de protection des animaux exhortent l'Afrique du Sud à mettre fin à la chasse légale de rhinocéros afin de freiner l'offre et les opportunités données aux contrebandiers.

Mais les partisans de la chasse contrôlée rappellent que celle-ci a également joué un rôle clé pour la conservation du rhinocéros. En effet, les importants revenus tirés de la chasse légale ont convaincu les populations de l'intérêt de préserver les rhinocéros...

De plus, depuis 2008, les forces de sécurité de l'Afrique du Sud ont tué 279 braconniers mozambicains et arrêté 300 autres. Les autorités sud-africaines, manifestement incapables d'assainir leur chasse légale, se cachent derrière la menace des contrebandiers qui viennent du Mozambique voisin et envisagent plutôt de clôturer leur frontière. Malheureusement, cette solution n'en est pas une pour les animaux qui se déplacent sur de grandes distances et ne résoudra pas la corruption.

Le Ministère de l'environnement d'Afrique du Sud a rappelé que le parc national Kruger restait la réserve la plus sévèrement touchée par le braconnage de rhinocéros en Afrique du Sud. Ainsi, depuis janvier 2013, pas moins de 180 rhinocéros sur les 249 vivant encore dans le parc Kruger ont été tués. L'année dernière, 668 rhinocéros ont perdu la vie en Afrique du Sud en raison du braconnage. Rappelons que 90 % des rhinocéros d'Afrique, soit seulement 20 000 individus, sont concentrés en Afrique du Sud.


Mieux contrôler les importations aux frontières du Vietnam

Officiellement, le Vietnam interdit strictement le commerce des espèces sauvages, une pratique qui est contre la loi vietnamienne et les conventions internationales auxquelles le pays est signataire.

Selon les chiffres de la CITES sur les licences d'exportation et d'importation, 657 cornes de rhinocéros ont été légalement importées d'Afrique du Sud au Vietnam en tant que trophées de chasse entre 2003 et 2010. Mais le chiffre enregistré par les autorités vietnamiennes est seulement de 170. Un manque à gagner pour le gouvernement qui ne perçoit pas les taxes d'importation et une aubaine pour les trafiquants.

Luong Thanh Nghi, porte-parole du ministère vietnamien des Affaires étrangères, a déclaré : "L'Afrique du Sud et le Vietnam ont signé un protocole d'entente sur la gestion de la biodiversité" pour lutter contre ce trafic. La CITES a demandé au Vietnam d'être plus vigilant, les actions judiciaires menées jusque là étant considérées comme « limitées », selon la Convention.


Légaliser la vente de cornes de rhinocéros

Face à cette situation d'urgence, trois scientifiques : Frank Courchamp du CNRS, Duan Biggs et Hugh Possingham, de l'Université de Queensland en Australie proposent de légaliser la vente de cornes de rhinocéros afin d'en contrôler le commerce et sauver ainsi l'espèce de l'extinction. Faisant le constat que l'interdiction mondiale de ce commerce - en 1975 - a échoué, ces « environnementalistes engagés » soulignent que « les cornes de rhinocéros valent désormais plus que l'or ». En effet, le prix au détail des cornes de rhinocéros atteint aujourd'hui 65 000 dollars le kg, un prix qui a plus que décuplé en vingt ans.
Pour briser l'attractivité de ce marché noir délirant, les chercheurs proposent de satisfaire la demande mondiale dans le cadre d'un commerce encadré, alimenté par la découpe des cornes de rhinocéros vivants « sans aucun traumatisme » et la récupération des cornes sur les animaux morts de cause naturelle. Un moindre mal lorsque l'on sait que les cornes de rhinocéros repoussent comme les ongles.

Cette démarche permettrait de faire baisser le prix du marché et assurer une traçabilité du produit. Pour appuyer leurs propositions, les scientifiques rappellent notamment que la légalisation du commerce de peaux de crocodiles a permis de sauver l'espèce.

En attendant, avec la raréfaction des rhinocéros, les braconniers se tournent de plus en plus vers les éléphants qui sont massacrés en grand nombre comme en témoignent les atrocités perpétrées l'année dernière au Cameroun où des centaines d'éléphants, y compris des jeunes, ont été tués.

 


Sources: 20 minutes
Environ deux cents Indiens et pêcheurs occupaient la semaine dernière le chantier principal du barrage géant de Belo Monte, au coeur de l'Amazonie brésilienne, et exigaient l'envoi d'un membre du gouvernement pour négocier.

Nous voulons être entendus. Nous demandons qu'un représentant le plus proche possible de la présidente Dilma Rousseff vienne nous voir, a déclaré lundi à l'AFP par téléphone l'un des responsables de l'occupation du barrage -la septième depuis juin-, Valdemir Munduruku.

Les indigènes des ethnies Munduruku, Xypaia, Kuruaia, Canela et Jururna revendiquent que soit appliquée la loi dite de consultation préalable des peuples indigènes prévoyant que les autorités les consultent avant de prendre toute décision concernant leur habitat.

Ils devraient nous consulter mais au lieu de cela, on nous envoie la police et les soldats de la Force nationale; ils ne laissent pas entrer l'avocat qui nous défend, a déploré le cacique.

Même si leurs terres ne seront pas inondées, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher pour leur subsistance.

Une attachée de presse du consortium public Norte Energia chargé de la construction du barrage sur le Xingu, fleuve de l'Etat amazonien du Para, d'un coût de plus de 13 milliards de dollars, a confirmé cette occupation lundi.

Les travaux ont été stoppés sur le chantier principal dénommé Belo Monte, celui où seront installées la plupart des turbines. C'est un arrêt partiel, de l'un des quatre chantiers, a affirmé le porte-parole à l'AFP depuis Brasilia.

Six mille ouvriers sont au chômage technique depuis cinq jours et vendredi, environ 80 policiers ont entouré le site, sur lequel ne restent que les occupants.

Ce lundi, les chefs vont sortir du chantier pour donner une conférence de presse et diffuser une lettre avec nos revendications, a précisé M. Munduruku.

Dans cette lettre, les Indiens et pêcheurs locaux affirment : Vous pointez vos armes sur nos têtes. Vous assiégez nos terres avec des soldats et des camions. Vous faites disparaître nos poissons (...) Ce que nous voulons est simple : vous devez appliquer la loi de consultation préalable aux indigènes.

Belo Monte est le barrage le plus important en cours d'édification au Brésil et le troisième du monde. Il fournira 11.233 mégawatts. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2.

Le gouvernement prévoit des investissements de 1,2 milliard de dollars d'ici à la fin des travaux, pour réduire les impacts négatifs de la construction.

La première turbine devrait être opérationnelle en 2015 et la dernière en 2019.


Source ©AFP / 06 mai 2013

jeudi 11 avril 2013
Plus de 200 organisations environnementales, dont Greenpeace, Pew, Oceana ou WWF, ont annoncé jeudi avoir écrit aux ministres européens de la Pêche pour leur demander de s'engager en faveur de pratiques plus durables dans le cadre des discussions sur la réforme de la politique commune de la pêche.

Dans un courrier envoyé à tous les ministres, les organisations leur demandent "instamment" "de soutenir l'objectif fixé par le Parlement européen de restaurer les stocks de poissons d'ici 2020 et de mettre fin à la surpêche d'ici 2015".
Début février, le Parlement européen a approuvé à une large majorité une réforme qui, si elle est avalisée par les Etats membres, permettra de rendre plus durable la pêche dans l'Union européenne en mettant fin aux pratiques de surpêche.

Censée entrée en vigueur en 2014, cette réforme doit encore faire l'objet de discussions entre le Parlement et le Conseil, qui représente les Etats de l'UE. Un accord est espéré avant la fin du mois de juin.


"Les prochaines négociations entre le Conseil et le Parlement constituent une bonne occasion de montrer votre volonté d'agir pour la restauration des stocks de poissons", écrivent les associations aux ministres, soulignant que des objectifs de restauration avaient "été adoptés par l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Norvège, la Russie et les États-Unis".



Dessous des Cartes - Pêche, la fin de l... par Ledessousdescartes
mercredi 3 avril 2013
L’Équateur envisage de vendre aux enchères plus de 3 millions d'hectares de forêt amazonienne aux compagnies pétrolières mondiales tel que celles de la Chine ou d'autres pays couronnant sa tournée dans quatre pays la semaine dernière pour faire connaître ses contrats d'appel d'offres, affirme The Guardian.

L'annonce du Secrétariat aux hydrocarbures de l'Équateur propose 13 blocs pétroliers en grande partie inexplorés dans la région du sud-est du pays, près de la frontière avec le Pérou. Les réserves prouvées s'y trouvant sont estimées à plus de 100 millions de barils. Selon Wilson Pastor, le ministre des Ressources naturelles non renouvelables de l'Equateur, le pays n'a pas suffisamment exploré ses ressources au cours des 15 dernières années, et il a besoin d'attirer les investissements étrangers.

Selon Amazon Watch, plus d 1 million de personnes ont signé une pétition en ligne pour que l'Équateur suspende cet appel d'offres, la pétition dénonce cette décision des autorités équatoriennes d'exploiter les ressources pétrolières des forets tropicales qui va dévaster les régions et les communautés indigènes qui y vivent.

Par ailleurs, la participation des compagnies pétrolières chinoises dans l'appel d'offres violerait les directives de la Chine en matière de protection de l'environnement et de ses investissements à l'étranger publié dernièrement par par le ministère du Commerce et le ministère de protection de l'environnement. Il serait également en contradiction avec les directives réglant le crédit vert de la ' China Banking Regulatory Commission', toujours selon Amazon Watch.


Sept représentants des communautés indigénes du sud de l'Amazonie équatorienne - les Shuars, Achuars, Kichwas, Shiwiars, Andoas, Waoranis et Saparas - ont publié une déclaration commune dénonçant la vente aux enchères proposée. Ils affirment que le gouvernement équatorien n'a pas obtenu leurs consentement libres, préalables et éclairé s(FPIC), qui visent à protéger les droits des communautés autochtones dont les vies et les terres sont touchées par les projets d'extraction tels que les forages pétroliers.

Le secrétaire aux hydrocarbures de l'Equateur, Andres Donoso Fabara affirme lui, que les dirigeants autochtones, dans leurs efforts pour bloquer le plan de développement actuel, dénaturent leurs communautés pour atteindre seulement des objectifs politiques. Il soutient qu'en échange de certains blocs, le gouvernement propose de  soutenir pleinement les communautés locales.

Très étonnamment, récemment en Février 2013, le président Rafael Correa a exprimé de vives critiques à l'encontre de la socièté américaine Chevron, affirmant que Chevron a mené une campagne internationale de relations publiques pour détruire l'Equateur et discréditer le système judiciaire équatorien. Dans ce différend de longue date avec la socièté Chevron, les équatoriens ont cherché a obtenir par voie de justice des milliards de pénalités pour dommages à l'environnement et à la pollution dans la forêt tropicale du pays. La société nie toute responsabilité dans cette pollution.

Dans le pays voisin, le Pérou, le gouvernement a déclaré la semaine dernière un état d'urgence environnemental dans sa forêt amazonienne du nord, une zone de champs pétroliers actuellement exploités par la compagnie argentine Pluspetrol. La compagnie pétrolière a publié lundi une déclaration niant que ses activités actuelles dans la jungle du nord du Pérou sont à l'origine de la contamination environnementale grave qui touche la région.

Bref vous avez dit... "magouilles" ...m'enfin...

© Nature Alerte
mercredi 20 mars 2013
Les navires de Sea Shepherd, endommagés lors de heurts avec les baleiniers japonais, sont rentrés au port mercredi en Australie au terme d'une âpre campagne de harcèlement dans les eaux glacées de l'Antarctique.

Le Steve Irwin, le Bob Barker et le Sam Simon ont tous trois accosté avec des avaries occasionnées lors de leurs confrontations avec les navires-harponneurs nippons et estimées à environ 805.000 euros.

Le quatrième navire, le Brigitte Bardot, se trouvait en un endroit non communiqué, avec à son bord le Canadien Paul Watson, recherché par Interpol à la demande du Costa-Rica où il est accusé d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002.

Le Japon s'était fixé cette année un quota de plus de 1.000 petits rorquals (ou baleine de Minke) ou rorqual commun. Sea Shepherd affirme que seulement 75 ont été harponnés.

Les navires des écologistes avaient pris la mer en novembre. Le capitaine du Bob Barker, Peter Hammarstedt, estime que la campagne a été la plus fructueuse, mais également la plus dangereuse, des neuf opérations saisonnières menées depuis sa création par l'organisation.

"Ca a été une longue campagne, certainement la plus dangereuse jusqu'à présent. Les baleiniers japonais n'avaient jamais été aussi agressifs, irresponsables et violents", a-t-il déclaré à son débarquement à Melbourne.

"Mon bateau porte les cicatrices de la bataille et ces cicatrices ont été causées par des baleiniers japonais illégaux qui tuent des baleines sans autorisation dans les eaux territoriales australiennes de l'Antarctique", a-t-il martelé.

Paul Watson le fugitif

Sea Shepherd et l'Institut japonais de recherche sur les cétacés s'accusent mutuellement d'abordage en pleine mer.

Watson, 61 ans, fondateur de Sea Sheperd, avait été arrêté à l'aéroport de Francfort le 13 mai 2012. Il s'était enfui en dépit d'une assignation à résidence.

Le ministre australien de la Justice, Mark Dreyfus, a fait savoir que Watson n'encourait pas de poursuites en Australie. "M. Watson ne fait l'objet d'aucun mandat d'arrêt par aucune juridication australienne", a-t-il dit.

Le Japon tue des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, bien que la chair des animaux finisse sur les étals nippons.

Récemment interrogé, le ministre japonais de l'Agriculture et des pêches, Yoshimasa Hayashi, a prévenu que Tokyo entendait continuer de harponner les baleines dans l'Antarctique.

"C'est une culture, et une longue tradition historique", avait-il expliqué.

La Norvège et l'Islande sont les deux seuls pays au monde à pratiquer une chasse commerciale au petit rorqual, en dépit d'un moratoire international entré en vigueur en 1986 mais auquel les deux pays ne s'estiment pas liés, ayant émis des réserves officielles à l'égard du texte.

Source © Belga


mardi 19 mars 2013
Des centaines de jeunes lions de mer en état de malnutrition avancé se sont échoués le long de la côte sud de la Californie ces derniers mois, et les scientifiques ne peuvent toujours pas dire avec certitude ce qui cause ce phénomène déconcertant.

Les premiers se sont échoués sur les plages au début du mois de Janvier.Depuis lors, le nombre d'échouages signalés ne cessent d'augmenter, et aujourd'hui les centres de secours de San Diego et de Santa Barbara sont desormais débordés.

Depuis Janvier, plus de 500 bébés lion de mer déshydratés ont été admis dans les centres de secours dans le sud de la Californie

Le 13 Mars dernier, on comptabilisait déjà plus de 520 jeunes lions de mer admis dans les centres de secours.

La majorité d'entre eux ont environ neuf mois. À cet âge, les lions de mer sains pèsent normalement entre 25 et 30 kilos, mais tous les animaux reeuillis n'en pèsaient que la moitié.

Sharon Melin, un biologiste du Service national de la pêche, a déclaré que ces bébés ont été sevrés précocement et ont du été livrés à eux-mêmes et délaissé par leurs colonies d'origines.Etant trop faible pour trouver de la nourriture par leurs propres moyens, les bébés se seraient alors échoués sur les plages de Californie dans une tentative désespérée pour survivre. Tous souffrent de déshydratation et d'hypothermie.

Ce qui reste un véritable mystère pour les scientifiques c'est pourquoi ces jeunes ont quitté leurs colonies d'origine en avance sur le calendrier.

Le centre du "Pacific Marine Mammal" a déclaré l'état d'urgence cette semaine après avoir effectué plus de 18 sauvetages en deux jours.En dépit de la pression croissante sur les ressources, les moyens de sauvetage ont largement réussi à remettre en état les mammifères marins.

Néanmoins Sarah Wilkin, de la National Oceanic and Atmospheric Administration, a indiqué que les taux de mortalité restent élevés, allant de 20 à 30 pour cent en moyenne.

La mauvaise nouvelle, c'est que les experts prévoient que le nombre d'échouage de lions de mer risque d'augmenter considérablement dans les deux prochains mois.
© Nature Alerte

Les Etats-Unis ont rejoint lundi l'Australie et la Nouvelle-Zélande pour réclamer des sanctuaires marins dans l'Antarctique, alors que les écologistes s'efforcent d'obtenir une interdiction de la pêche dans ses eaux limpides.

"L'Antarctique est un lieu exceptionnel qui collectionne les superlatifs. C'est la zone la plus haute, la plus froide, la plus venteuse, la plus sèche, la plus immaculée et la plus éloignée de la Terre", a déclaré le secrétaire d'Etat américain John Kerry, pendant une réunion de l'ONG Pew Charitable Trust, dont le siège se trouve à Philadelphie (Pennsylvanie, nord-est des Etats-Unis).

Le chef de la diplomatie américaine a fait l'éloge de ce "laboratoire vivant" qui héberge 16.000 espèces et qui "a charmé pendant des siècles l'humanité", qui cherchait en même temps à comprendre ce qui s'y passait.

Les Etats-Unis et la Nouvelle-Zélande ont proposé d'établir un sanctuaire marin de 1,6 million de m2 pour protéger la Mer de Ross, l'écosystème marin le mieux conservé du monde, qui pourrait ainsi devenir la plus grande réserve du monde.

L'Union européenne et l'Australie aussi veulent protéger 1,9 million de km2 de la fragile côte de l'Antarctique oriental.

Cependant la réunion de la Commission pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR) qui s'est tenue en novembre 2012 en Australie s'est terminée sans accord des 24 pays participants et de l'UE sur ce sujet.

La prochaine réunion de la Commission, qui devrait discuter des deux projets de réserve, est prévue en juillet en Allemagne.

lundi 18 mars 2013
Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché vendredi la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles, a-t-on appris de sources européennes.

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition.

Selon un décompte obtenu par l’AFP, 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.

La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée. Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.

Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections, a déploré une source proche du dossier.

La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.

La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).
Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

Source © Afp
jeudi 14 mars 2013
La Commission veut soumettre au vote vendredi sa proposition d'interdire pendant deux ans certains pesticides mortels pour les abeilles afin de mettre les Etats de l'UE "face à leurs responsabilités", a assuré jeudi une source européenne.

"L'issue de ce vote est très incertaine", a toutefois reconnu cette source impliquée dans ce dossier. Les représentants des Etats se sont réunis jeudi matin au sein d'un comité d'experts à Bruxelles et le tour de table va permettre de connaitre les positions des uns et des autres. Mais en tout état de cause, la Commission veut aller au vote vendredi, même si le résultat est négatif, pour "mettre les Etats face à leurs responsabilités".

Une demi-douzaine de pays - Royaume Uni, Espagne, Hongrie, Autriche, République Tchèque, Lituanie - s'opposent ouvertement aux proposition de la Commission. L'incertitude demeure sur la position de l'Allemagne, qui pèse 29 voix en cas de vote et sera déterminante pour constituer une minorité de blocage. Selon les dernières informations obtenues par l'AFP jeudi, son représentant devrait voter contre la proposition actuelle de la Commission.

La France en revanche soutient une interdiction ciblée, a assuré le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll. La France est à l'origine des mesures proposées par Bruxelles. Elle compte elle aussi pour 29 voix. Le Danemark et la Slovénie sont sur la même ligne, mais la balance penchait jeudi en faveur des adversaires de la proposition et la Commission va devoir "chercher une solution qui convienne à une majorité d'Etats", ont expliqué plusieurs sources proche du dossier.

Suspendre trois néonicotinoïdes


La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l'utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.
La Commission s'est fondée sur un avis très négatif rendu par l'Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA). Les trois néonicotinoïdes incriminés - clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame - sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

La France a retiré l'autorisation de mise sur le marché (AMM) du Cruiser OSR utilisé en traitement de semence pour le colza. Reste son utilisation pour le maïs qui, bien que contestée, n'a pas été à ce stade définitivement bannie. L'Italie et l'Allemagne interdisent l'usage des pesticides incriminés seulement pour le maïs, les Pays-Bas pour traiter les plantes qui attirent les abeilles et la Slovénie pour toutes les plantes.

"L'Europe doit choisir"


Le moratoire proposé par la Commission vise à instituer une position européenne. Les apiculteurs le soutiennent. Plusieurs d'entre eux sont venus jeudi participer à un rassemblement organisé par l'ONG Avaaz devant les locaux du Parlement européen. Réunis sous une abeille géante, ils ont déployé une banderole pour dire "halte aux intoxications massives de nos abeilles".

"Les dirigeants européens doivent faire un choix clair: soit ils sauvent les abeilles d'un Armageddon chimique en Europe, soit ils soutiennent les industriels attachés à défendre leurs profits", a lancé Iain Keith, organisateur de l'action pour Avaaz. Les industriels contestent l'avis de l'EFSA.

"Nous sommes convaincus que les nouvelles conclusions de l'EFSA ne changent rien à la qualité et à la validité de (la précédente, NDLR) évaluation des risques", a déclaré le groupe allemand Bayer. Syngenta a pour sa part dénoncé une "évaluation hâtive et insuffisante" prise "sous pression politique". "Ce rapport n'est pas digne de l'EFSA et de ses scientifiques", a affirmé son directeur John Atkin.

mercredi 13 mars 2013
Les diversités des paysages du bassin de l'Orénoque colombien vont de la Cordillère des Andes, des plaines des Llanos et du bouclier guyanais.  Les Affluents de l'Orénoque forment un bassin considéré comme le troisième système fluvial le plus important de la planète, et l'une des régions les plus biologiquement diversifiés du monde.

Même si la Colombie a montré un engagement fort pour dans la protection de sa diversité biologique en 2010 en favorisant la conservation d'au moins 10% de ses écosystèmes naturels, elle reste toutefois sous la menace permanente de les voir disparaitre.

En effet, les seules zones strictement protégées en Colombie sont les parcs nationaux, qui protègent seulement 10% de la superficie des écosystèmes naturels et moins de 50% des écosystèmes du bassin de l'Orénoque.

Certaines régions du Llanos ont perdu jusqu'à 1/4 de leur couvertures végétales dans la dernière décennie. Les savanes naturelles ont été détruites à un rythme annuel de plus de 1.000 km ² pour être converties en pâturages ou en plantations de palmiers à huile.


Certaines régions ont des problèmes de gestion, tels que le manque de contrôle sur la croissance de la population à l'intérieur des parcs et l'utilisation non durable de leurs ressources.

Bien que les zones protégées ont presque doublé, la protection des écosystèmes n'augmente pas proportionnellement, ce qui est un signe de l'absence de capacités de planification et de gestion des administrations régionales et locales qui ont créé la plupart de ces domaines.


© Nature Alerte


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