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jeudi 7 juin 2012
L'appétit insatiable des pays riches pour les produits comme le café ou le bois compromet la survie d'une espèce animale vulnérable sur trois dans les pays pauvres exportateurs, montre une étude australienne publiée jeudi dans la revue scientifique Nature.
 

Les scientifiques de l'Université de Sydney ont passé cinq ans à examiner plus de 5 milliards de chaînes d'approvisionnement reliant les consommateurs à plus de 15 000 produits dans 187 pays.

Ils ont étudié plus particulièrement le commerce mondial de biens associés à la perte de biodiversité comme le café, le cacao et le bois de construction, en croisant leurs données avec un registre de 25 000 espèces vulnérables.
 

L'étude met en évidence le fait que dans des pays comme Madagascar, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Sri Lanka et le Honduras, la production à l'exportation est responsable de la perte de biodiversité pour 50 à 60%.
 

L'habitat de l'atèle -ou singe-araignée- par exemple est lentement grignoté par les plantations de café et de cacao au Mexique et en Amérique centrale où il faut aussi construire des routes, au milieu des forêts, pour le transport des marchandises.
 

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, 171 espèces, dont le marsupial "cuscus" (Spilocuscus rufoniger), et l'échidné de Barton (Zaglossus bartoni), sont menacées par l'exploitation minière et forestière destinée à une poignée de gros pays acheteurs.
 

Sur ces 171 espèces, pas moins de 60 pourraient disparaître à cause de la coupe de bois de construction pour le marché japonais, tandis qu'en Indonésie, les exportations agricoles mettent en péril quelque 294 espèces.
 

Source Belga



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samedi 26 mai 2012
Une Terre et demie par an !


Dans son rapport Planète vivante, paru le 15 mai, le WWF démontre qu'il faut chaque année l'équivalent d'une Terre et demie pour répondre aux besoins mondiaux des sept milliards de Terriens.


L'humanité émet ainsi un chèque planétaire sans provision accroissant la dette écologique, celle dont on ne parle jamais.


Nos écosystèmes s'essoufflent sous la pression de nos modes de production et de consommation, qui provoquent l'effet de serre et l'érosion massive de la biodiversité.


Préserver le capital naturel, produire mieux, consommer plus sobrement, réorienter les flux financiers et instaurer une gouvernance équitable des ressources sont les voies à emprunter sans tarder pour préserver notre biosphère et ainsi transmettre une planète vivante à nos enfants !


Auteur : Serge Orru, directeur général du WWF France


Source : www.20minutes.fr
jeudi 5 avril 2012
La dernière conférence de la commission des pêches pour le Pacifique central et occidental (WCPFC, pour Western and Central Pacific Fisheries Commission) s’est achevée en fin de semaine dernière à Guam sur une impasse concernant un projet d’accord en vue limiter le volume des prises de la part des nations dites « distantes » et responsables de la majorité de l’exploitation de la ressource.

Cet accord, qui avait été présenté comme un objectif majeur de cette réunion, n’a pas pu faire consensus, en particulier de la part des pays et blocs les plus représentés au sein des flottes de pêches croisant dans le Pacifique : Japon, Chine, États-Unis, Union Européenne.

De l’autre côté, les pays riverains du Pacifique, pour la plupart des petits États insulaires, n’ont eu de cesse de demander aux grandes puissances de pêche la mise en place d’un véritable plan de contingences balisé dans le temps et vue de faire diminuer le volume des prise, pour rendre l’exploitation plus soutenable à moyen et à long terme.

Les petits pays océaniens ont par ailleurs demandé, lors de la réunion de Guam, que ces nations distantes ralentissent au moins la progression de leurs flottes de pêches, alors qu’il est généralement considéré que la moitié du thon consommé dans le monde vient désormais de l’Océan Pacifique.

Les modalités jusqu’ici en vigueur en matière d’encadrement de l’exploitation sont maintenant arrivées à terme.

Afin de ne pas créer un vide de fait, les participants à la conférence ont décidé, a minima, de maintenir un statut quo en prorogeant les dispositions existantes jusqu’à la prochaine conférence, en fin d’année 2012.

Les espèces les plus fréquemment citées comme étant les plus menacées de surpêche sont le thon obèse et le thon jaune.

Ces derniers mois, le ton est monté entre certains de ces « pêcheurs distants » et un nouveau groupe, celui des pays qui se décrivent comme « signataire de l’Accord de Nauru » (PNA, Parties to the Nauru Agreement) et qui se posent en une sorte de bloc radical, basé sur le concept de l’OPEP pour le pétrole.

La dernière cible en date de ce bloc PNA a été les États-Unis, auxquels a été posé un ultimatum et une menace claire (non mise à exécution) de fermer les eaux à la pêche internationale si les droits perçus par les nations souveraines n’étaient pas revus à la hausse avant prorogation des accord multilatéraux existants.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée, membre de ce groupe des PNA, avait même menacé de se retirer de toute forme d’accord de pêche avec les États-Unis.

En finale, un accord avait été trouvé fin janvier 2012, portant sur une augmentation des droits d’accès de 24 à 45 millions de dollars US par an.

Début 2012, les huit pays du bloc PNA (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Palau, Nauru, États Fédérés de Micronésie, îles Marshall, Kiribati et Tuvalu) ont aussi obtenu une nouvelle reconnaissance sous forme de certification de la part du Conseil marin « Marine Stewardship ».
Ce label est censé reconnaitre les pays privilégiant l’exploitation durable de leurs ressources marines et halieutiques.

En 2011, les pays du PNA ont revendiqué soixante huit pour cent des prises de thon bonite à ventre rayé également connu sous le nom de listao.

La surpêche en Océanie toujours préoccupante, selon la CPS

Mi-janvier 2012, le Secrétariat Général de la Communauté du Pacifique (CPS) depuis son siège de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) lançait un appel alarmiste, mais connu en se basant cette fois-ci sur une nouvelle étude produite par ses services.

Selon cette étude, la surpêche en Océanie demeure plus que jamais une vraie source de préoccupation, en particulier dans le domaine de la pêche au thon et de la nécessité d’une police régionale efficace.

Là encore, les espèces citées d’abord sont le thon obèse et le thon jaune.

Concernant le thon obèse, au vu des volumes de prises durant les années 2009 et 2010, les scientifiques de la CPS estiment que l’activité de pêche, dans les années à venir, devrait être réduite d’au moins trente pour cent afin de permettre un niveau d’exploitation durable de la ressource.

Le volume total de prises pour les thonidés dans la région en 2010 a été estimé à quelque 2,4 million de tonnes, soit 83 pour cent du total des prises toutes espèces confondues dans l’Océan Pacifique, selon la CPS.

Pour le thon, cet océan représente aussi pas moins de soixante pour cent des prises mondiales, précise le programme des pêcheries de la CPS.

Toutefois, les mêmes sources estiment qu’il n’existe pas pour le moment de danger d’extinction pour les thonidés pêchés dans le Pacifique central et occidental.

Les scientifiques de la CPS estiment même, en l’état actuel, que les pêcheries dans le Pacifique sont, pour le thon, celles « qui se portent le mieux du monde entier ».

« Sur une échelle de un à dix, nous placerions le Pacifique à un niveau six ou sept, c’est-à-dire un feu vert, mais sur le point de passer à l’orange », a commenté le directeur de ce programme,

Autre point d’inquiétude : le volume grandissant des activités de pêche illicite et non signalée.Fin octobre 2010, sur ce point relatif à la pêche illicite et non signalée (PINS) c’était déjà la CPS qui profitait alors de la réunion des représentants des gouvernements et administrations des 22 pays et territoires insulaires membres de cette organisation technique régionale (le CRGA), pour attirer l’attention des responsables régionaux sur l’état et l’évolution des ressources thonières du Pacifique en thon.

Dans ce rapport, la CPS estime notamment que si des mesures ne sont pas prises très rapidement et de manière concertée, l’industrie de la pêche en Océanie pourrait se trouvé »e confronté à un « effondrement » avant vingt cinq ans.

L’organisation souligne aussi que, parallèlement à ce phénomène, les conséquences économiques et sociales, au plan de la sécurité alimentaire régionale, pourraient être tout aussi rapidement critiques au regard d’une population insulaire du Pacifique caractérisée, selon les prévisions, par une augmentation prévue de pas moins de cinquante pour cent d’ici 2036.

Parmi les principaux facteurs cités comme contribuant à la situation actuelle et à venir : la surpêche du thon, qui concerne en premier lieu le thon jaune et le thon obèse qui sont « récoltés à des niveaux dangereux » et sont particulièrement ciblés par les bâtiments de pêche étrangers.L’étude recommande aussi, au passage, une refonte en profondeur des ressources existantes en matière d’agences régionales spécialisées dans le secteur des ressources halieutiques, dont le nombre s’est agrandi ces dernières années.

En corollaire : un appel à plus de « solidarité régionale » et de volonté politique de la part des gouvernements océaniens en vue de mieux lutter contre les activités illicites.

De précédentes études ont aussi fait ressortir des failles dans les systèmes de quotas et de licences de pêches attribuées et, dans certains cas, des pratiques de « transbordement » en haute mer de la part des bateaux pêcheurs afin de contourner les quotas autorisés.

Ces derniers mois, dans la région, plusieurs groupes de pays insulaires ont tenté de faire appliquer, par voie de déclaration de zones interdites à la pêche, des mesures visant à protéger les ressources thonières.

Mi-octobre 2010, l’Agence des Pêcheries du Forum des Îles du Pacifique (FFA, basée à Honiara, îles Salomon) a conduit un séminaire régional à Tuvalu avec come objectif de former les responsables gouvernementaux compétents à l’élaboration de nouveaux textes de lois permettant de doter leurs pays de nouveaux outils juridiques adaptés à l’évolution de la situation, y compris en matière de gestion et de planification de la ressource.

Ces cinq dernières années, en supplément des patrouilles régulières de surveillance et de mises à disposition de bâtiments des marines australienne, française et néo-zélandaise au bénéfice d’États océaniens riverains, les efforts ont porté sur un projet non encore abouti de renforcement et de maillage de ces moyens, en mode mutualisé et harmonisé, afin de renforcer la capacité régionale à lutter contre les activités de pêche illicite et non signalée.

Le recours à la technologie satellitaire a aussi été envisagé.

Parallèlement, au cours des missions existantes dans les eaux d’États bénéficiaires, ainsi que dans les leurs, les marines française, australienne et néo-zélandaise ont multiplié les opérations d’interception et d’arraisonnement de bâtiment « fantôme » (dont une forte majorité en provenance d’Asie) pris en flagrant délit de pêche illicite.


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mercredi 14 mars 2012
Les ménages allemands jettent environ 6,7 millions de tonnes de nourriture par an, pour la majeure partie encore comestible, soit un gâchis de 235 euros par personne et par an, selon une étude publiée mardi par le ministère de la Consommation.

L'université de Stuttgart (sud-ouest), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.

Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).

Nous vivons dans une société du superflu et du jetable, a déploré la ministre lors d'une conférence de presse, en appelant à une prise de conscience.


Source ©AFP

...Prendre conscience...Voyons?...euh là je sèche...


Mc poubellos par chitcatt

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