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mardi 19 juin 2012
Plusieurs ministres japonais ont déploré publiquement mardi des dysfonctionnements au sein du gouvernement qui ont empêché la diffusion auprès du public de cartes de contamination radioactive transmises par les Etats-Unis après l'accident nucléaire de Fukushima.

L'Agence de sûreté nucléaire, placée sous le ministère japonais de l'Industrie, et celui des Sciences ont reconnu avoir reçu les 18 et 20 mars 2011, via l'ambassade des Etats-Unis et le ministère japonais des Affaires étrangères, des cartes de mesure réelle de radioactivité dans le nord et l'est du Japon, mais ces données n'ont pas été transmises au bureau du Premier ministre ni à la Commission nucléaire.

Un fonctionnaire du ministère des Sciences a expliqué qu'il n'avait pas ressenti la nécessité de les transmettre, ne pouvant juger de la fiabilité des mesures, selon les explications données à la presse.

Il lui semblait en outre qu'il ne revenait pas aux autorités nippones de les publier.

C'est finalement le département américain de l'Energie qui a rendu publiques ces cartes quelques jours plus tard aux Etats-Unis, alors qu'elles auraient été de la plus grande utilité auprès des riverains de la centrale ne sachant où fuir.

Il est regrettable que les données n'aient pas été partagées ni utilisées au sein du gouvernement, et nous nous en excusons auprès de toutes les victimes, a déclaré mardi le ministre de l'Industrie, Yukio Edano, selon les propos rapportés par le journal Sankei. M. Edano était alors le porte-parole du pouvoir exécutif et en première ligne dans la diffusion des informations au grand public.

Le ministre de l'Environnement, également chargé de la résolution de la crise de Fukushima, Goshi Hosono, a pour sa part déclaré que le fait que la cellule de crise en place à ce moment n'ait pu utiliser ces données constituait un énorme problème.

La centrale nucléaire Fukushima Daiichi a été mise en péril par le séisme et le tsunami qui ont dévasté la région du nord-est du Japon le 11 mars 2011.

Dans les jours suivants, des explosions se sont produites qui ont entraîné le rejet d'importantes quantités d'éléments radioactifs, lesquels se sont dispersés dans l'atmosphère et au sol au gré des vents et précipitations.

Les cartes des Etats-Unis montrent la répartition mesurée à ce moment et l'irrégularité de la contamination, ce qui aurait pu aider les autorités à définir des plans d'évacuation plus rationnels que ceux décidés sur le seul critère de distance par rapport à la centrale selon un tracé circulaire.


Source
©AFP
jeudi 14 juin 2012
Catherine Grèze, Députée européenne, a décidé d’interpellé la Commission européenne au sujet de l’épandage aérien de pesticides dans le Sud-Ouest. 

Depuis le 31 mars dernier, les entreprises de pesticides déposent les unes après les autres leurs demandes de dérogations sur les départements de tout le territoire. 

« Celles-ci font suite à la décision prise le 31 mai 2011 par Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture, d’autoriser des dérogations annuelles à la directive européenne interdisant les épandages aériens » souligne la députée écologiste.

« Il s’agit d’une véritable aberration pour l’environnement ! Des études scientifiques ont déjà prouvé les effets néfastes entre autre de la déltaméthrine et de la cyperméthrine (insecticides présents dans les épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la fertilité, de la croissance et du développement etc.). 


 Force est de penser que si ces « sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres espèces animales et végétales le seront inévitablement ! Sans parler des incidences sur la santé humaine puisque les épandages se feront à seulement 50 mètres des habitations, réserves naturelles ou points de captage d’eau » a commenté l’élue particulièrement remontée.

« Ces décisions sont aussi totalement contraires au droit européen » s’est émue la députée qui s’interroge « Quid du respect des directives « Cadre sur l’eau », « Habitats », « Oiseaux » et « Relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable seraient bafouées » ? 


Les consultations publiques ouvertes en préfecture -mais dont les citoyens ont rarement été informés- venant de s’achever, les premières décisions risquent d’être prises dès la semaine prochaine, en pleine période de pollinisation des abeilles. C’est pourquoi j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne via une procédure d’urgence, afin qu’elle me réponde au plus vite« .

Source Toulouse 7

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jeudi 31 mai 2012
L’agent pathogène à l’origine de l’importante mycose qui frappe les populations piscicoles du Doubs, de la Loue et de la Sorne provient d’une souche unique. Il est probablement parvenu dans les eaux par le biais d’activités humaines. Telles sont les conclusions de l’Université de Neuchâtel chargée par l’Office fédéral de l’environnement OFEV d’analyser l’organisme.

Depuis 2009, des épisodes récurrents de surmortalité piscicole touchant principalement la truite et l'ombre sont observés dans le Doubs franco-suisse et la Loue (France). 


En 2011, le même phénomène est apparu dans la Sorne, une rivière suisse qui appartient au bassin versant du Rhin sans aucune connexion avec le  Doubs. 

Les poissons touchés succombent à une forte infestation d'un agent pathogène appartenant au groupe Saprolegnia parasitica. Trois espèces de poissons sensibles ont jusqu'à aujourd'hui été identifiées (truite, ombre, loche). En 2011, l'OFEV a mandaté le Laboratoire de biologie du sol de l'Université de Neuchâtel pour analyser la souche virulente et en identifier l'origine.

Grâce à des techniques de biologie moléculaire, les chercheurs ont mis en évidence deux populations distinctes de Saprolegnia. La première semble peu virulente et sa variabilité génétique laisse penser qu'il s'agit d'une population résidente, établie dans le milieu naturel depuis longtemps. La seconde  population correspond à Saprolegnia parasitica, souche hautement virulente. Dans les trois rivières étudiées, tous les poissons malades étaient infectés par la même souche de Saprolegnia parasitica. On peut donc considérer que le pathogène constitue une population clonale, c'est-à-dire issue d'un seul et même clone. Un tel résultat plaide fortement en faveur de l'hypothèse d'une introduction récente de cette souche dans le milieu naturel.

L'origine de la contamination est difficile à déterminer. Les vecteurs potentiels sont nombreux. L'agent pathogène aurait pu être introduit dans le milieu naturel via les bottes d'un pêcheur ou d'un promeneur, via un canoë ou aboutir dans les eaux par le biais d'autres activités humaines (par ex. utilisation de poissons d'appâts vivants, introduction d'espèces exotiques, exploitation agricole). Lassaâd Belbahri, spécialiste de  ces organismes et qui a dirigé cette recherche, n'exclut pas l'hypothèse selon laquelle le pathogène profiterait de s'attaquer aux poissons déjà affaiblis ou stressés: «Le genre Saprolegnia inclut aussi bien des pathogènes opportunistes, habituellement peu virulents, mais pouvant le devenir si les poissons sont affaiblis, que des espèces très virulentes». Le Saprolegnia qui se développe dans le Doubs, la Loue et la Sorne aurait également pu se transformer en une forme agressive suite à des modifications de l'environnement ou pour d'autres raisons inconnues.

Depuis 2012, des poissons présentant des symptômes identiques à ceux du Doubs sont signalés dans d'autres rivières suisses (Areuse, Birse) et françaises (Ain, Bienne) sans que la présence de Saprolegnia parasitica ait encore été confirmée. Afin de prévenir toute propagation de l'agent pathogène, les autorités piscicoles recommandent de désinfecter le matériel de pêche ou autre ayant été en contact avec les eaux contaminées. Par ailleurs la Commission internationale de la pêche dans le Doubs franco-suisse a instauré un moratoire sur la pêche de l'ombre pour les années 2012-2013; ce moratoire a été étendu au secteur jurassien du Doubs. Ces mesures doivent permettre à la population d'ombre, fortement touchée par Saprolegnia, de se reconstituer.

Les résultats des recherches de l'Université de Neuchâtel seront intégrés aux travaux et réflexions du Groupe binational «qualité des eaux» du Doubs en étroite collaboration avec la Commission internationale de la pêche dans le Doubs franco-suisse.
samedi 26 mai 2012
Un météorologiste chinois de premier plan affirme que son pays aura recours trés prochainement à une meilleure technologie pour faire venir ou cesser la pluie, et surtout pour faire meilleurs usages que ceux déjà utilisés ces dernières années.

Plus de  560 000 actions de manipulations du climat ont déjà été menées dans le pays depuis 2002 à l'aide d'avions, de fusées et de projectiles transportant de la glace sèche ou des particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations. Elles ont pu produire 489,7 milliards de tonnes de pluie et permis d'économiser environ 10,4 milliards de dollars de pertes économiques.

La Chine a commencé son programme de modification artificielle du climat dés 1958. Pour les Jeux Olympiques de 2008, la Chine comptait 30 avions, 4.000 lance-roquettes, et 7.000 canons anti-aériens uniquement consacré à cet effet. Chacun de ces systèmes permettait d'introduire des produits chimiques dans les nuages menaçants, pour diminuer les gouttes de pluie avant qu'elles n'atteignent les stades.

En Février 2009, la Chine a également employé l'utilisation de ces nouvelles technologies pour produire artificiellement des chutes de neige sur Pékin. Après plus de quatre mois de sécheresse, elle a utilisé des bâtons d'iodure pour augmenter la chute des précipitations. Ces chutes de neige sur la capital Pékin ont duré environ trois jours et ont conduit à la fermeture de 12 routes principales autour de le ville. À la fin du mois d'Octobre 2009, les responsables de la ville affirmaient que ces miraculeuses chutes de neige, une première depuis 1987, furent possibles grâce à l'ensemencement des nuages.

La modification du climat implique principalement l'ensemencement des nuages avec des particules de glace sèche (dioxyde de carbone solide) ou de minuscules particules d'iodure d'argent pour stimuler les précipitations, généralement dans le but d'accroître l'offre locale en eau. Son utilisation a connu une expansion croissante à l'échelle nationale et mondiale ces dernières années, et ce pour lutter contre la sécheresse, les incendies de forêt, les grêlons et les inondations.

Les risques potentiels de larges pollutions liées à ses techniques sont pourtant méconnus.

La modification artificielle du climat en temps de guerre a été interdite par les Nations Unies. En effets ces techniques peuvent être utilisées dans le but de destruction chez l'ennemi en créant artificiellement des inondations, des cyclones ou des typhons. 


Elle peut aussi permettre le contrôle de l'économie des marchés des produits agricoles.

En chine des conflits politiques causés par ces techniques existent déjà, les régions voisines s'accusent souvent mutuellement de se faire voler leur pluie par leurs voisins en utilisant l'ensemencement des nuages
.

Environ 24 pays dans le monde utilisent déjà depuis longtemps ces techniques de modifications du climat sur le plan opérationnel. L'office de Modification  du climat chinois est considéré comme le plus grand au monde, il emploie 37.000 personnes dans le pays.

 
Les produits chimiques les plus couramment utilisés pour l'ensemencement des nuages sont l'iodure d'argent et le dioxyde de carbone solide( glace sèche). Le propane liquide, qui se transforme rapidement en gaz, est également fréquemment utilisé. Cela peut produire des cristaux de glace à des températures plus élevées que l'iodure d'argent. L'utilisation de matériaux hygroscopiques, comme le sel, est de plus en plus utilisé.


Ces produits peuvent être dispersé par avion ou par des dispositifs de dispersion situés sur le terrain . La diffusion dans les nuages par des avions est le plus fréquemment utilisé. En cas de libération par des dispositifs sur le terrain, les particules fines sont transportées par les vents et les courants d'air après leur libération.


Déjà un certain nombre de sociétés commercialisent leurs services: c'est le cas par exemple des sociétés américaines: Aero Systems Incorporated, Atmospherics Incorporated, North American Weather Consultants, Weather Modification Incorporated, Weather Enhancement Technologies International, Seeding Operations and Atmospheric Research (SOAR), presque toutes ont centré leurs activités sur l'ensemencement des nuages.

Les graves dangers de manipulation du climat

Si contrôle de la météo à grande échelle devient aujourd'hui possible, les conséquences potentiellement négatives peuvent inclure des effets secondaires très dangereux sur les écosystèmes existants et des risques sanitaires inconnus. En effet le contrôle de ces techniques est pour ainsi dire inexistant, ainsi leur utilisation comme une arme pourraient même s'avérer catastrophiques.

Il faut savoir que l'exposition à l'iodure d'argent peut provoquer des troubles manifestes sur les humains et les mammifères. Malheureusement les accumulations de ces produits dans les sols, la végétation et les eaux de ruissellement ne sont pour ainsi dire pas mesurées.

En 1995 puis en 2004 des évaluations environnementales  dans la Sierra Nevada et l’Australie par un panel de chercheurs indépendants a permis de confirmer la légitime inquiétude des écologistes de la dispersion et de l'absorption de dioxyde d'argent dans l'environnement. L'augmentation d'argent constatée a permis d'affirmer le lien avec la proliférations d'algues dans les lacs glaciaires vierges de toutes pollutions, ainsi que la disparition de l'opossum pygmée parmi les espèces en danger dans les régions montagneuses d'Australie.


Source: The Watchers, Xinhua,  Beijing Weather Modification Office, Wikipedia
© Trad. Nature Alerte

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mercredi 25 avril 2012
Le ministère américain de l'Agriculture a annoncé mardi avoir détecté un cas de maladie de la vache folle en Californie (ouest des Etats-Unis), tout en tentant de rassurer les consommateurs quant à la santé du bétail aux Etats-Unis.

Le ministère de l'Agriculture a confirmé le quatrième cas dans le pays d'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) sur une vache laitière du centre de la Californie, indique un communiqué.

Selon les autorités américaines, l'animal n'est pas utilisé pour faire de la viande. A aucun moment (la vache) n'a présenté un danger pour la chaîne alimentaire ou la santé publique. L'ESB ne se transmet pas par le lait, souligne le ministère.Nos mécanismes pour prévenir l'ESB fonctionnent.

Le ministère de l'Agriculture a confiance dans la santé du bétail américain et dans le fait que la viande et les produits laitiers ne représentent aucun danger.

L'exportation de viande de boeuf américaine représente 353 millions de dollars par an.

La maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), variante humaine de la vache folle, serait responsable de plus de 200 décès à travers le monde, principalement en Grande-Bretagne. 


Selon les scientifiques, l'épidémie se serait répandue par le biais de farines animales, destinées à l'alimentation du bétail, produites à partir d'animaux infectés.


Source ©AFP
mardi 13 mars 2012
L’ Orpaillage, un fléau pour l’environnement

En Guyane, on assiste à une véritable ruée vers l’or savamment organisée par un processus d’orpaillage. Un phénomène favorable au contexte économique et au cours de l’or qui a augmenté au cours de l’année 2011.

Ainsi, les Guyanais ont vu s’accroître le nombre de sites d’orpaillage clandestins sur leur terre (chiffré aux nombre de 900). Des chantiers illégaux d´orpaillage qui emploient entre 3000 et 15 000 travailleurs clandestins dans cette folle ruée vers l’or.

Les conséquences de l’orpaillage

Une forte augmentation qui n’est pas sans risques et sans conséquences sur l’environnement et un fléau orchestré dans cette ruée vers l’or dénoncé par WWF et autres associations d’écologistes.

On connaissait déjà les impacts du mercure utilisé par la pratique de l’orpaillage sur l’écosystème guyanais mais on ignorait le cas de la turbidité de l’eau dû à la pratique de l’orpaillage de la ruée vers l’or.

Cette observation s’explique par la concentration de diatomées, ces micro algues unicellulaires qui troublent les cours d’eau car vivant á l’origine fixé sur les pierres du fond des rivières et manquant de lumière sous l’abondance de sédiments.Les micros algues étant privés de lumière, ils ne peuvent pas faire leur photosynthèse. Ces « cadavres » de diatomées sont donc utilisés comme indicateur de pollution par les écologistes et manifestent les effets dévastateurs de l’orpaillage.

Ils révèlent que les eaux troublés par l’orpaillage nuisent considérablement à l’environnement et tuent des espèces essentielles au bon fonctionnement de la biodiversité. Les poissons, crustacés, larves et insectes sont également utilisés comme des indices garantissant la santé de l’eau. Si par exemple les squelettes des diatomées sont déformés cela prouve scientifiquement que l’eau est contaminée au mercure de l’orpaillage et que son taux est élevé.

Des analyses peu rassurantes

Après avoir réalisé de nombreux prélèvement dans le bassin de l’Approuage (bassin du Maroni) les chercheurs comptent désormais effectuer leurs nouvelles recherches dans le bassin de l’Oyapock. De plus cette catastrophe sanitaire et les procédés clandestins qui nécessitent l’emploi du mercure afin d’amalgamer les particules d’or nuisent considérablement á la santé publique. Il faut par exemple pour extraire 1 Kg d’or utilisé 1,3 Kg de mercure soit 30% de pertes de mercure rejeté dans les eaux. Le mercure ensuite au contact de l’acidité de l’eau se mute en diméthyl-mercure, un dérivé organique très dangereux qui entraîne des malformations et des troubles neurologiques sévères.

Les mesures organisées pour lutter contre l’orpaillage

Afin de lutter contre ces exploitations clandestines et non contrôlées d’orpaillage, il est essentiel d’organiser des mesures d’actions de contrôles et de répressions menés par l’État français, de faire ratifier des accords bilatéraux pour la lutte de ces exploitation aurifères par les parlements français et brésiliens et enfin de favoriser les politiques de co-développement.

Un "ethnocide" en pleine Amazonie

Les Amérindiens d'Amazonie refusent de disparaître dans l'indifférence. Le réalisateur suisse Daniel Schweizer tente depuis des années de faire entendre leur voix, qu'ils soient de la Guyane française ou du Brésil.

Lors de son passage au Festival du film et forum international sur les droits humains
à Genève, Daniel Schweizer a évoqué la situation au Suriname : "Des milliers d'hectares de forêt sont cédés à des compagnies chinoises qui en font du bois de construction. Le régime en place est en train de vendre la forêt primaire du pays sans se soucier des peuples autochtones qui y vivent et de la présence de tribus non contactées."

Le Suriname est le plus petit Etat d'Amérique du Sud. Il est boisé à 96 %. Sa population compte des Riviermensen (descendants des esclaves fugitifs, installés sur les rives du fleuve Maroni) et des Amérindiens. De nombreux commerçants chinois se sont installés ces dernières années des deux côtés de la frontière avec la Guyane française.

Les Amérindiens d'Amazonie sont-ils menacés de disparition ?

Oui, la plupart des communautés amérindiennes du plateau des Guyanes jusqu'au Pérou sont en grand danger. Avec la suprématie actuelle des milieux économiques fondée sur le dogme de la croissance, on assiste à l'ultime phase de la Conquista initiée en 1492.

Les Amérindiens sont victimes d'une véritable guerre économique car les sous-sols des terres où ils vivent recèlent des richesses convoitées par les multinationales et les Etats. C'est le retour de la ruée vers l'or !

Prenez par exemple le cas du niobium [métal qui fait partie des terres rares]. Il sert, entre autres, à fabriquer des conducteurs pour les centrales nucléaires. Le Brésil en est le principal producteur et cherche à tout prix à exploiter ce minerai en particulier dans la région du Xingu [dans l'Etat du Pará]. Le contexte actuel de crise économique n'arrange rien : dans l'indifférence générale, les décideurs, décomplexés, lancent des grands projets sans tenir compte des conséquences pour les peuples autochtones et l'environnement. C'était inimaginable il y a vingt ans.

Au Brésil, justement, les travaux de construction du barrage gigantesque de Belo Monte sur le fleuve Xingu ont commencé malgré les vives oppositions des Amérindiens et des écologistes.


En réalité, il s'agit de cinq barrages et aucun rapport sur leur impact environnemental n'a été rendu public. Les ressources hydrauliques de Belo Monte ne bénéficieront pas aux populations locales mais serviront à alimenter en grande partie les usines de transformation de l'aluminium de la région. Il faut dire que le discours de Dilma Rousseff [élue présidente en 2010] est très clair : "Le Brésil doit consommer et produire."

Actuellement, le Sénat discute un projet de loi sur l'exploitation minière qui permettrait de se lancer à l'assaut des terres des Amérindiens au mépris de leurs droits et des textes nationaux et internationaux qui les consacrent.

Les peuples d'Amazonie sont totalement désemparés. Les Kayapos [au nombre d'environ 7 000 dont le célèbre Raoni, auquel le cinéaste franco-belge Jean-Pierre Dutilleux a consacré un documentaire] n'ont jamais été consultés sur le projet Belo Monte malgré la convention 169 de l'OIT [ce texte de l'Organisation international du travail est à ce jour le seul instrument contraignant de protection des droits des peuples autochtones] et la législation brésilienne elle-même.

Le gouvernement brésilien refuse de dialoguer avec eux ainsi qu'avec les ONG. Les Amérindiens sont menacés à la fois parce qu'ils défendent leur mode de vie traditionnel et leur droit à la terre. C'est une véritable logique économique et politique qui est à l'œuvre et dont l'assouplissement du code forestier [en attente de l'accord de Dilma Rousseff] est un exemple frappant.

La condamnation unanime des Amérindiens, des communautés riveraines, de la Commission interaméricaine des droits de l'homme ou bien encore l'appel lancé à la communauté internationale par Raoni (raoni.fr) ne peuvent-ils pas faire reculer le gouvernement brésilien ?

C'est malheureusement trop tard, le dernier recours devant la justice a échoué fin 2011.

Mais la responsabilité de la communauté internationale est engagée.

Le projet va coûter des dizaines de milliards de dollars, quelles banques vont le financer ? Les Européens à travers leurs entreprises, à l'image d'Alstom, et leurs banques participeront à ce désastre. Comme pour l'Afrique, les ressources naturelles brésiliennes sont un grand gâteau et on se pousse au portillon pour les exploiter à n'importe quel prix. C'est la course au productivisme. Le Brésil veut réaliser un grand bond en avant pour rattraper les grandes puissances, oubliant au passage deux principes fondamentaux : le respect des populations autochtones et la préservation de l'environnement.

Comment peut-on accepter de transformer ainsi une région aussi rapidement sans penser au moyen et long terme ?

L'arrivée de centaines de milliers d'immigrés [économiques, en provenance pour la plupart d'autres Etats brésiliens] va précipiter l'acculturation du mode de vie des peuples autochtones et leur disparition.

Comment croyez-vous que les quelque 2 000 Jurunas vont résister ?

Malheureusement, pour la majorité de la population le territoire brésilien est tellement vaste qu'elle n'a pas conscience des conséquences dramatiques pour son pays et pour la planète. Mais, comme disent les Amérindiens : "La terre ne nous appartient pas, ce sont nos petits-enfants qui nous la prêtent."

Dans votre précédent documentaire, vous alertiez sur la situation dramatique des Amérindiens de la Guyane française, victimes d'une véritable catastrophe sanitaire et écologique due à l'orpaillage clandestin et à la pression des grandes compagnies aurifères. Trois ans après, les choses ont-elles changé ?

Non, rien n'a changé. Les intérêts économiques sont trop importants.

Il y a bien évidemment la dizaine de milliers d'orpailleurs clandestins qui opèrent, mais qui achètent leur or ?

Des comptoirs situés à Maripasoula, une ville française. D'ailleurs, la Guyane française exporte le triple de l'or qu'elle exploite officiellement et ne se soucie donc guère de sa provenance. Aucune enquête n'est menée par la douane française sur la filière de l'or. Et, sur le plan international, il n'existe aucune volonté de créer une traçabilité en la matière. Le métal précieux est acheminé dans d'autres pays dont la Suisse pour être transformé. Je mets au défi les banques et les joailliers de définir sa provenance ! Pourtant, un label de traçabilité existe pour les diamants ou le bois exotique.

En Guyane, la forêt primaire est mise à sac, les rivières et les criques sont polluées par des tonnes de mercure et de boue. L'empoisonnement au mercure entraîne de graves malformations des fœtus. Dans les villages amérindiens, certains enfants naissent avec des membres en moins, d'autres totalement paralysés.

Au mépris des lois et du bon sens, on assiste à la destruction de la forêt équatoriale et à l'ethnocide d'un peuple sans que personne ne semble s'en émouvoir. Nicolas Sarkozy se promène en pirogue et la Croix-Rouge française affiche son mépris en demandant aux Amérindiens de ne plus manger de poisson ! Le droit à l'alimentation est pourtant un droit humain. J'ai parlé à des militaires qui sont dépités. De temps en temps, ils démantèlent un site d'orpaillage mais quelques jours après les orpailleurs reviennent. Il y a un manque criant de moyens.

Les Amérindiens sont-ils porteurs d'un message à l'heure où le système économique est à bout de souffle ?

Les Amérindiens sont les premiers écologistes. De tout temps, ils ont vécu en harmonie avec la nature. Ils chassent et exploitent les ressources naturelles pour se nourrir et non pour accumuler des biens. Ils ne comprennent pas l'attitude de l'homme blanc. Deux visions du monde s'affrontent : d'un côté, des peuples qui savent que la terre n'est pas infinie, de l'autre des envahisseurs qui ne raisonnent qu'à court terme.

Nous aurions beaucoup à apprendre à leur contact, hélas personne ne les écoute. Les Amérindiens d'Amazonie ont pointé les problèmes et mis en garde sur les conséquences du comportement de l'homme blanc. Dans leur cosmogonie, le ciel est déjà tombé une fois sur la Terre, si rien n'est fait il risque de tomber à nouveau.



Les Mercenaires de l'Or - Guyane - WWF France par WWF_France


Les population autochtones en sursis - un débat... par fifdhgeneve
jeudi 1 mars 2012
Pourquoi les poissons meurent-ils dans le plan d'eau d'Ayron?

Depuis la fin de la semaine dernière, avec le dégel, Vincent Rassinoux, exploitant du site, ramasse des dizaines de kilos de poissons morts. « Le premier jour, jeudi, la semaine dernière, on en a ramassé 100 kg. Depuis, on en est à 300 kg », explique l'exploitant. « On en avait déjà vu, sous la glace. On pensait alors que c'était lié au froid. » Mais, la situation est allée en se dégradant.

Vincent Rassinoux a demandé à la mairie de prendre un arrêté interdisant la consommation des poissons dont la pêche est toujours autorisée dans l'étang. « C'est aussi une manière d'obliger les autorités à prendre conscience du problème », réagit-il. « L'Office national de l'eau et des milieux aquatiques m'a dit qu'il n'avait pas les moyens de faire ces analyses. »

L'exploitant s'est donc rendu à Tours, avec des échantillons d'eau et des poissons, pour qu'ils soient analysés à ses frais par un laboratoire.

« Les analyses devraient être connues dans dix jours. On sait déjà que ce n'est pas dû au sel mis sur les routes, ça ne serait pas une faiblesse des poissons à cause du froid, ça ne semble pas non plus une maladie, car ça touche toutes les espèces. »

Vincent Rassinoux a relevé la présence de traces grasses étranges dans l'eau, des traces de couleur marron clair ou gris opaque. Hydrocarbures, pollution organique ?

Seuls les résultats des analyses permettront de connaître l'origine de cette mystérieuse pollution.

Une plainte contre X a été déposée à la gendarmerie.

Source la nouvelle république
jeudi 9 février 2012
Pas de stabilisation du climat sans géo-ingénierie

Les climatologues français ont rendu publics, ce matin, les premiers résultats de deux exercices de simulation climatique, réalisés pour le Giec. Pessimistes, ces modélisations montrent notamment que sans extraction du CO2 de l’atmosphère, il n’est pas question de stabiliser les températures.

La fine fleur de la climatologie française présentait, ce matin, les premiers résultats des deux dernières simulations hexagonales (l’une menée par une équipe conduite par Météo France, l’autre par l’institut Pierre-Simon Laplace, IPSL) pour le prochain rapport d’évaluation du Giec (1).

Fruit de décennies de recherche et de modélisation, ces simulations sont essentielles. «La seule façon que nous ayons de regarder vers le futur c’est de s’appuyer sur des modèles, car il n’y a pas d’analogie dans le passé de ce vers quoi nous allons», explique Jean Jouzel, du Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement (CEA-CNRS-UVSQ).

Certes, ce n’est pas la première fois que les scientifiques ont recours à ces fantastiques logiciels. Mais d’année en année, ceux-ci se perfectionnent. «D’une façon générale, précise Jean-Louis Dufresne, ils prennent en compte l’atmosphère, les océans, les glaces de mer, les surfaces continentales, les lois physiques et chimiques.»

Ils permettent aussi de répondre à des questionnements (la variabilité de l’activité solaire est-elle responsable des changements climatiques), de réaliser des expériences (80 sont en cours).

Ils sont aussi l’indispensable outil pour mieux appréhender le futur. Les puissances de calcul bondissant, la résolution spatiale des changements climatiques s’affine d’un facteur 2.

Ce qui oblige à mobiliser toujours plus d’ordinateurs et de capacités de stockage de données. «Par rapport aux simulations que nous avons faites pour le précédent rapport du Giec, le coût calcul s’est accru d’un facteur 30 et la capacité de stockage de données a dû être multipliée par 70», avance le responsable du centre de modélisation du climat et directeur adjoint de l’IPSL.

C’est grâce à l’accroissement de cette puissance de calcul que les chercheurs ont affiné la résolution des projections, savent mieux représenter certains phénomènes physiques (la formation des nuages, par exemple), et prennent en compte de nouveaux aérosols (suies, poussières), l’ozone et l’évolution de l’usage des sols.

Suivant les préconisations du Giec, ces travaux ont aussi pour objectif de visualiser, avec plus ou moins de réussite, l’évolution du climat à court terme, de l’ordre de la décennie. «Cela doit aider, par exemple, les responsables des collectivités qui réalisent des plans Climat territoriaux à évaluer les risques d’évolution des zones inondables», précise Stéphane Halegatte, chercheur au Centre international de recherche sur l’environnement et le développement (Cired).

Autre nouveauté: les modélisateurs ont travaillé de concert avec des économistes pour effectuer des projections climatiques et des scénarios socio-économiques.

Outil de projection dans l’avenir, les modélisations servent aussi à infirmer certaines hypothèses. La plus connue, puisque portée par les climato-sceptiques, est la responsabilité de l’activité solaire dans le déclenchement des changements climatiques. «En reconstituant l’évolution du climat du XXe siècle, avec les variations d’activité solaire et les éruptions volcaniques, nous avons montré que le réchauffement ne peut être expliqué sans prendre en compte les activités humaines», indique Jean-Louis Dufresne.

En termes d’évolution de la température moyenne globale, les chercheurs français ont défini 4 scénarios couvrant les années 2000-2300: de la stabilité du réchauffement à +2°C en 2100, par rapport à l’ère pré-industrielle (dit RCP 2,6) à un réchauffement de 3,5 à 5°C entre les années 1990-2090 (RCP 8,5). En ce cas, les températures moyennes globales connaitraient, en un siècle, une évolution comparable à celle mesurée depuis le dernier maximum glaciaire, il y a 21.000 ans.

En accord avec les dernières conclusions du Giec, les deux modèles tricolores réaffirment une augmentation significative des précipitations annuelles aux hautes latitudes, sur le Pacifique équatorial, mais une diminution dans les latitudes subtropicales.

Contrairement aux scénarios développés pour le 4e rapport d’évaluation du Giec, paru en 2007, les modélisations tricolores se projettent jusqu’en 2300. Dans le scénario RCP 8,5, la température moyenne globale pourrait bondir de 12°C entre la fin du XXe siècle et le début du XXIVe siècle. A contrario, le scénario RCP 2,6 évoque une stabilisation, sur le long terme, d’une température à peine d’un degré supérieure à celle que nous connaissons aujourd’hui.

Les simulations françaises prennent aussi en compte le couplage entre le climat et le cycle du carbone. Résultat: quel que soit le scénario retenu, les puits de carbone (l’océan, les forêts) perdent en efficacité. Après 2100, annoncent les scénarios pessimistes, les continents deviennent émetteurs nets de carbone.

Les scientifiques ont aussi estimé les trajectoires d’émissions compatibles avec chaque scénario. Pour le plus optimiste (RCP 2,6), explique Stéphane Halegatte,

«il faudrait une action mondiale immédiate, extrêmement violente, portant tout à la fois sur la baisse des émissions de combustibles fossiles et sur les occupations de sols». Mais pas seulement.


Car, indique-t-on dans le dossier de presse, «pour limiter le réchauffement à 2°C, il faudrait rapidement diminuer les émissions anthropiques, et atteindre des émissions négatives».

En clair, lancer une «action anthropique permettant de prélever directement du CO2 de l’atmosphère». Le tabou est désormais levé.


A moins de rapidement mettre en batterie des millions d’arbres synthétiques ou de déclencher des blooms géants de phytoplancton, plus d’espoir «d’empêcher toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique», comme nous le commande la convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques.

(1) Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat


Source IPSL

...voici maintenant plus de 6 ans que de nombreux internautes et le site de nature alerte tentent désespérément d'alerter la population au très grave danger que représentent les chemtrails et la géo-ingienerie en général.

Depuis une petite année les médias classiques se réveillent (...journaux télé radio...) et s'emparent du phénomène, et ce pour tenter de contrer et de mieux contrôler la communication qui est maintenant devenue obligatoire face à l'ampleur de la diffusion des chemtrails partout dans le monde. Mais surtout pour contrer la montée du mécontentement généralisé.

Hors depuis quelques mois une multitude de mensonges circulent maintenant concernant leurs utilisations, certains essayent même de présenter la geo-ingienerie comme en étant qu'à ses balbutiements, incroyable mais vrai.


... Mais pour être bref..

...imaginez seulement les effets des retombées de ces particules (dont nous ne connaissons que partiellement les cocktails employés) sur la surface de la planète , et ce à la fois pour votre santé mais aussi pour les dégâts que leurs diffusions permanentes causent aux sols et aux cultures, aux rivières et au lacs, aux forets et même à vos potagers, aux animaux sauvages et domestiques, bref à l'environnement dans son ensemble.

Mais surtout sachez que voilà déjà plus de cinq ans qu'en France nous en somme victimes tous les jours, il vous suffit juste de lever les yeux pour le constater sans aucun doute possible...


Et pour ceux qui doutent toujours de l'emploi massif de cette technologie dans le monde voici une petite vidéo zapping qui risque de vous ouvrir les yeux et les oreilles, et vous rappellera combien nous sommes vulnérables dans un monde devenu complétement fou et totalement effrayant.

...Bref l'horreur vous dis je...



vendredi 2 décembre 2011
Le Conseil national de l'alimentation préconise un retour progressif à l'usage des farines animales.

L'hypothèse de ce retour se concrétise. Comme le rapporte le site d'Europe 1, le Conseil national de l'alimentation (CNA) a donné son aval, vendredi 2 décembre, à une réintroduction partielle des farines animales, longtemps interdites.

Aucune date précise n'est encore arrêtée. Il s'agirait surtout de préparer l'opinion à cette éventualité.

Selon le CNA, instance consultative des ministères de l'alimentation, de la santé et de l'économie, les farines animales pourraient donc être réintroduites en France sous de nouvelles formes dénomées "PAT", pour protéines animales transformées, souligne Europe 1.

LE CNA RESTE PRUDENT

Les PAT excluraient l'utilisation d'un animal malade comme base d'une farine destinée à en nourrir d'autres. "Les conditions sanitaires ayant conduit à l'interdiction des PAT dans l'alimentation des animaux destinés à la consommation humaine ne sont plus d'actualité", affirme ainsi le CNA.

Une affirmation qui fait écho à un document de travail rédigé par l'instance en mai. Il faisait valoir que la situation sanitaire était désormais maîtrisée, ce qui aboutissait à "l'absence de risques pour la santé humaine".

Concernant l'utilisation de ces farines, le Conseil se veut toutefois prudent. Il prévient qu'elles seront interdites aux ruminants, comme les vaches ou les moutons. Seuls les poissons, les porcs et les volailles seront concernés. Le CNA explique néanmoins qu'il sera interdit de nourrir un animal avec des farines de son espèce.

La réintroduction des farines animales est notamment motivée par le fait que l'alimentation du bétail reviendrait moins cher qu'en utilisant les protéines végétales actuellement sur le marché.

Selon le document de travail du CNA de mai, cette réintroduction pourrait aussi être une réponse aux "besoins croissants en protéines pour l'alimentation animale" avec même des "avantages environnementaux probables", notamment dans l'élevage aquacole qui autorise toujours certaines farines animales et pour lequel "la question de la préservation des ressources halieutiques se pose avec de plus en plus d'acuité".

Reste que le scandale de l'encéphalopathie spongiforme bovine et la crainte de la variante de la maladie de Creutzfeld-Jakob risque désormais de ressurgir dans le débat publique et politique.

Source: Le Monde.fr




Vache folle ou Europe psychotique ? par Bonzou
samedi 19 novembre 2011
Un cas de pollution embête l'industrie du gaz de schiste

L'industrie ne pourra peut-être plus affirmer qu'il n'y a aucun cas prouvé de contamination des nappes phréatiques attribuable à l'extraction du gaz de schiste.

L’agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) a publié récemment des résultats d'analyse qui montrent que des produits chimiques employés dans les fluides de fracturation ont trouvé leur chemin jusque dans des puits d'eau potable au Wyoming.

Les analyses ont été faites dans la région de Pavillion, où les résidants se plaignent depuis longtemps d'effets néfastes de l'industrie sur l'environnement et la santé.

Selon une présentation de l'EPA diffusée sur le web le 9 novembre, sur 28 puits analysés, 10 contenaient du méthane d'une signature similaire à celle du gaz produit.

Du phosphate de tri (butoxyéthyle) a été trouvé dans neuf puits. C'est un liquide huileux et jaunâtre qui sert d'agent antimousse. Selon la CSST, ce produit est irritant et neurotoxique et il est absorbé par la peau et les voies digestives.

L'EPA a aussi observé des phénols et du naphtalène. De plus, des produits associés normalement au diesel ou à l'essence sont très répandus dans les puits.

La principale entreprise dans le secteur est la gazière canadienne EnCana, qui n'a pas rappelé La Presse hier.

La présentation de l'EPA ne tire pas de conclusion, mais un rapport complet est attendu pour la fin du mois de novembre.

Selon l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), «il est évidemment prématuré pour quiconque de tirer des conclusions avant même que l'enquête soit terminée».

«L'APGQ suit avec grand intérêt l'enquête actuellement menée par l'EPA sur le sujet, dit Stéphane Gosselin, directeur général de l'Association. Par ailleurs, je réitère que l'APGQ prône que le gouvernement du Québec adopte un encadrement et une règlementation efficace et adaptée de l'exploitation du gaz naturel pour assurer la protection de tous les Québécois et de leur environnement.»

Le gaz de schiste est extrait en injectant de l'eau, du sable et des produits chimiques sous haute pression dans le gisement afin de faire éclater la roche et libérer le gaz, procédé appelé fracturation hydraulique.

Aux États-Unis, l'industrie gazière a affirmé devant le Congrès et sur toutes les tribunes qu'aucun cas de contamination des eaux souterraines ne peut être attribué à la fracturation hydraulique, une affirmation reprise plus tôt cette année par la directrice de l'EPA, Lisa P. Jackson.

Selon l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), le cas de Pavillion est une raison de plus de fermer la porte à l'industrie au Québec. «Ce qu'on dit depuis le début, c'est que les problèmes n'apparaissent pas instantanément, dit André Bélisle, président de l'AQLPA. Pour nous, la morale, c'est plus de fracturation au Québec et moratoire total.»

Selon Marc Durand, ingénieur en géologie appliquée, l'analyse de l'EPA à Pavillion ajoute une «évidence plus directe» de contamination. Mais selon lui, il faut être sceptique devant les affirmations rassurantes de l'industrie.

«Les sociétés ont fait bien attention d'étouffer presque tous les cas dès qu'ils deviennent manifestes, par des ententes de confidentialité, dit-il. Mais il semble bien qu'elles commencent à en laisser échapper quelques-uns, dont ceux de Pavillion. Il y en aura bien d'autres, car l'EPA a récemment changé un peu sa politique précédente, laquelle était très peu critique envers l'exploitation du gaz de schiste.»








<br><h2>Nappe phréatique</h2><br><p><p>Définition illustrée du terme NAPPE PHRÉATIQUE, en film d’ <a href="http://www.universcience-vod.fr//index.php/tag/animation.html">animation</a> fait avec des éponges.</p></p><br>

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