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vendredi 1 mai 2015
A l’occasion du Tropical Landscapes Summit organisé les 27 et 28 avril 2015 à Jakarta (Indonésie), le WWF a présenté le dernier volet de son Rapport Forêts vivantes dans lequel sont identifiés 11 fronts de la déforestation, régions les plus susceptibles d’être exposées à des activités de déboisement ou à une forte dégradation.

En l’absence d’action pour infléchir la tendance sur ces fronts, plus de 170 millions d'hectares de forêts pourraient disparaître d'ici 2030 par rapport à 2010, soit plus de 80 % de la déforestation prévue à l’échelle de la planète. A l'horizon de 2050, ces pertes pourraient s'élever à plus de 230 millions d'hectares.

« Pour se représenter l’ampleur du chiffre de 170 millions d’hectares, il faut imaginer la destruction d’une forêt recouvrant l’Allemagne, la France, l’Espagne et le Portugal en à peine 20 ans », a souligné Rod Taylor, Directeur du programme international sur les Forêts du WWF. « L'action du WWF vise à faire face à la déforestation pour préserver les communautés et les cultures qui dépendent de la forêt et s'assurer que les forêts continuent à stocker le carbone, à garantir notre approvisionnement en eau et en bois, et à abriter des millions d'espèces. »

Les entreprises ne sont pas les seules responsables de la déforestation. Les menaces sont nombreuses et dépassent souvent les frontières nationales :


  • expansion de l’agriculture intensive et grignotage des terres par les petits agriculteurs
  • exploitation forestière non-durable et prélèvement de bois de chauffage
  • activités minières
  • hydroélectricité et projets d’infrastructures

Compte tenu de la nature diverse des menaces, les solutions doivent prendre en compte les territoires concernés dans leur ensemble, c'est-à-dire intégrer les besoins des communautés, de la nature mais aussi des entreprises.


Source © WWF








lundi 27 avril 2015
Le caoutchouc naturel menace-t-il les forêts du sud-est asiatique? 

Poussée par le prix élevé du pétrole, la culture de l’Hevea brasiliensis, dont 70% est utilisé pour la fabrication de pneus, pourrait bien s’envoler ces prochaines années, avec les mêmes effets sur la biodiversité, révèle une étude publiée dans les Conservation Letters.

Comme avec l’huile de palme, les premières victimes de cette monoculture sont les forêts primaires du sud-est asiatique, abritant de nombreuses espèces menacées. Parmi les zones les plus touchées, l’Indonésie, la Malaisie, le Laos, le Cambodge, le Vietnam, le sud-ouest de la Chine et les Philippines.

De 5,5 millions d’hectares en 1983 dans le monde, la culture de l’hévéa s’étendait sur 9,9 millions en 2012. Soit 57% de la surface consacrée à l’huile de palme, mais jusqu’à 71% en Asie du sud-est. Et le rythme s’accélère: dans les années 2000, ce sont 219.000 hectares qui ont été plantés d’hévéas chaque année, contre 108.000 hectares par an lors des deux décennies précédentes.

Or la demande de caoutchouc naturel, très forte dans les pays asiatiques en pleine croissance, ne devrait pas faiblir. Actuellement, elle connaît même une hausse annuelle de 3,5%, voire de 5,3% rien que pour les pneus.
Jusqu’à 86% de plus en 2024

Eleanor Warren-Thomas, de l’université d’East Anglia à Norwich (Royaume-Uni), et ses collègues ont fait leurs calculs: d’ici à 2024, ce sont 4,3 à 8,5 millions d’hectares de plus qui pourraient être plantés d’hévéas, du même ordre que pour l’huile de palme. Par rapport à 2012, la hausse de terres cultivées avec de l’hévéa pourrait donc s’élever jusqu’à 86%.

«De nombreuses aires protégées ont déjà été converties en plantations à caoutchouc. Par exemple, plus de 70% des 75.000 hectares de la réserve naturelle Snoul, au Cambodge, ont été converties entre 2009 et 2013», notent les chercheurs. Et ce malgré la présence de nombreuses espèces menacées, dont le cerf d’Eld, le banteng (un bœuf sauvage) et divers singes et carnivores.

Une fois la forêt convertie en plantations d’hévéas, «les macaques et les gibbons en disparaissent complètement, et nos travaux montrent que le nombre d’oiseaux, de chauves-souris et de scarabées décline jusqu’à 75%», ajoutent-ils. Sans oublier les effets désastreux sur les cours d’eau, qui se retrouvent soudain gorgés de fertilisants et de pesticides.

Contrairement à l’huile de palme, le public semble encore très peu au fait des ravages de l’hévéa sur les forêts tropicales. 

«Au minimum, les entreprises qui convertissent, en toute légalité, des forêts protégées en plantations d’hévéas devraient faire l’objet de restrictions d’accès au marché, avec une certification d’exploitation durable», juge l’équipe. Dénommé Sustainable Natural Rubber Initiative (SNR-i), un projet international a été lancé dans ce sens en janvier.

Source © journal de l'environnnement


lundi 20 avril 2015
Des incendies de broussailles progressaient rapidement dimanche à proximité de Los Angeles en Californie du Sud, menaçant des centaines de foyers dont les habitants ont reçu un ordre d'évacuation, ont indiqué les autorités.

Les feux ont éclaté samedi peu après 18H00 (01H00 GMT) et se sont propagés sur plus de 125 hectares au sud-est de Los Angeles, selon la brigade des pompiers du comté de Riverside. Les habitants de quelque 300 foyers ont reçu l'ordre d'évacuer, tandis que la Croix rouge américaine ouvrait des centres d'accueil aux sinistrés. Des photos spectaculaires circulaient sur Twitter montrant de hautes flammes éclairant le ciel dans la nuit tandis que les pompiers tentaient de freiner la progression des incendies. 

Dimanche matin, l'incendie dont l'origine restait inconnue avait été maîtrisé à 15%, ont annoncé les autorités qui n'ont déploré aucun blessé. La Californie où la campagne est littéralement grillée, fait actuellement face à des records de sécheresse. 

Source © Belga
vendredi 3 avril 2015
Plus de 700 pompiers portugais luttent, depuis jeudi soir, contre cinq feux de forêt. Des incendies déclarés dans le nord du pays et qui ont menacé les habitations.

Ce sont les premiers feux de forêt de l'année et déjà quelque 700 pompiers sont à pied d'œuvre, depuis jeudi soir, pour lutter contre les flammes qui ravagent le nord du Portugal. Relativement épargné à l'été 2014, le pays voit aujourd'hui le feu menacer à nouveau des habitations, se rappelant alors 2013 et les incendies qui avaient détruit plus de 94 000 hectares de forêt.

En tout, selon les services de la protection civile, les pompiers luttaient, encore jeudi soir, contre cinq gros départs de feu. Mais l'incendie le plus dévastateur était signalé à Sever do Vouga, à une trentaine de kilomètres d'Aveiro. Déclaré tôt le matin, il mobilisait toujours, dans la soirée, plus de 300 soldats du feu et une centaine de véhicules. 

« J'ai attrapé le tuyau d'arrosage pour repousser les flammes »

« Deux fronts sont en train de faiblir, mais un troisième est encore très actif », a déclaré un porte-parole des pompiers, cité par l'agence Lusa, ce jeudi soir. « J'étais devant ma maison et j'ai vu les flammes, alors j'ai attrapé le tuyau d'arrosage pour les repousser », a témoigné une habitante à la télévision.

Un autre feu s'est aussi rapproché de plusieurs maisons, près de Viseu. Ce dernier mobilisait encore 170 hommes et une cinquantaine de véhicules dans la soirée.




Au Portugal, les premiers feux de forêt... par francetvinfo
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Source uicn
vendredi 27 mars 2015
L’Indonésie a défendu la déforestation pour développer la production d’huile de palme, en déclarant que c’était un sujet technique ne devant pas être associé lors de discussions sur le commerce.

La déforestation pour les plantations d’huile de palme est un sujet « technique » qui ne devrait pas être associé aux discussions sur le commerce, d’après ce qu’a déclaré un ministre indonésien lors d’une conférence sur la pauvreté.

La demande mondiale croissante en huile de palme alimente la déforestation rapide de l’Indonésie, à un rythme bien plus rapide que celui de la région d’Amazonie au Brésil, faisant de l’Indonésie un contributeur majeur au réchauffement climatique.

Mais Prabianto Mukti Wibowo, ministre adjoint pour la foresterie au Ministère des Affaires Economiques, a déclaré lors d’une conférence de la Banque Mondiale sur la pauvreté qui avait lieu à Washington cette semaine, que la déforestation était une préoccupation des pays riches.

L’engagement pour une déforestation zéro ne devrait pas être un obstacle commercial car la déforestation est une question de gouvernance 

« Nous savons que nos premiers clients ne sont pas inquiets de la déforestation » a-t-il déclaré.

Les pays asiatiques, conduits par la Chine et le Pakistan, achètent 55% des exportations d’huile de palme de l’Indonésie, tandis que l’Europe achète seulement 8%, pourtant l’Europe place bien plus de pression sur l’Indonésie pour ne pas couper et brûler ses forêts pour faire de la place pour les plantations, a-t-il indiqué.

L’huile de palme est importante pour le développement de l’Indonésie car elle réduit la pauvreté en apportant des routes, des écoles et d’autres infrastructures aux communautés rurales et génère cinq millions d’emplois qui bénéficient à 15 millions de personnes, a déclaré Prabianto Mukti Wibowo.

Le rythme de disparition de la forêt a rapidement décliné entre 2009 et 2013, bien avant la Déclaration sur les Forêt de New York l’an dernier qui appelait à la fin de la déforestation d’ici 2020.

Ainsi, la question devrait être traitée comme un problème technique et non pas comme un problème commercial, et réservée à des discussions dans des forums comme la Table Ronde sur l’Huile de Palme Durable (RSPO) entre l’industrie, les investisseurs et les groupes de la société civile, d’après lui.

« L’engagement pour une déforestation zéro ne devrait pas être un obstacle commercial car la déforestation est une question de gouvernance » a déclaré Prabianto Mukti Wibowo.

Le déboisement illégal, une source première de déforestation en Indonésie, est en train d’être discuté à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), qui vise à terminer les négociations environnementales en juillet dans le cadre des discussions de Doha sur le commerce mondial.

L’Indonésie a également signé un mémorandum en 2006 pour lutter contre le déboisement illégal dans le cadre de son accord sur le commerce avec les Etats-Unis.

Source © Actualités News Environnement
jeudi 26 mars 2015
Un gigantesque feu de forêt hors de contrôle progressait mardi dans trois zones protégées de la région d'Araucanie, au sud du Chili. L'alerte rouge a été déclenchée. 

Le foyer menace une zone de végétation vierge parfois centenaire de trois parcs protégés «et fait rage de manière incontrôlée pour le moment, avec une forte probabilité de s'étendre et de s'intensifier», selon le dernier rapport de l'office national d'urgence (ONEMI)

Deux semaines après l'incendie qui avait menacé la ville côtière de Valparaiso, une nouvelle alerte rouge a été déclenchée dans le sud du pays, ravagé par les flammes. 

Parti il y a plus d'une semaine dans la province de l'Araucanie, l'incendie y a déjà ravagé plus de 45000 hectares de végétation, selon l'Office national d'urgence (ONEMI). Le feu "fait rage de manière incontrôlée pour le moment, avec une forte probabilité de s'étendre et de s'intensifier", déclaraient hier les responsables.

Un désastre écologique pour ces provinces largement sauvages à la végétation vierge.

L'alerte rouge déclenchée, le directeur national de l'Agence des forêts demeurait inquiet. "Notre principale préoccupation est qu'il ne s'approche pas davantage du parc national Conguillio, car il pourrait se déplacer vers certaines zones habitées", précisait-il. "Les fortes températures dans la région et la présence de vents forts, qui dépasseraient 50 km/h, rendent le travail de confinement très difficile", a-t-il ajouté.

Fréquents, les incendies ont fait plus de 20.000 hectares de dégâts ces derniers jours en Araucanie et dans les provinces limitrophes



mercredi 18 mars 2015
L’agriculture industrielle est la principale cause de la déforestation dans le monde. Une proportion significative de cette déforestation a lieu en toute illégalité. 

Mais rien n’est fait pour limiter le commerce des matières premières agricoles issues de cette déforestation illégale. 

Selon un nouveau rapport de l’ONG Fern, c’est l’Union européenne qui est la plus grosse importatrice mondiale de produits liés à la déforestation illégale, loin devant la Chine et les États-Unis. La France est particulièrement montrée du doigt, en raison de ses importations de soja pour l’élevage industriel.

Selon les données établies par Fern, une ONG spécialisée dans la lutte contre la déforestation et la défense des peuples des forêts, l’Union européenne importe chaque année « l’équivalent de six milliards d’euros de soja, de boeuf, de cuir et d’huile de palme issus de cultures ou d’élevages pratiqués sur des terres déboisées illégalement dans des zones tropicales », soit « 25% du soja, 18% de l’huile de palme, 15% de la viande bovine et 31% du cuir vendus sur le marché international et provenant de la destruction illégale des forêts tropicales ».

Le rapport considère un produit agricole comme teinté d’illégalité, soit parce que les entreprises productrices ont défriché sans permis ou dans des sommes théoriquement protégées, soit parce qu’elles ne respectent pas les conditions d’exploitation qui leur sont imposées par les pouvoirs publics (limites au déboisement, compensation des communautés, etc.). Le Brésil (60%) et l’Indonésie (25%) sont de loin les deux principales sources des importations européennes de produits de ce type.


L’agriculture industrielle, principale menace pour les forêts

Les principaux importateurs européens sont les Pays-Bas (mais les produits sont ensuite souvent réexportés), l’Allemagne, l’Italie, le Royaume-Uni et la France. Ces cinq pays « importent 75% et consomment 63% des produits entachés d’illégalité affluant vers l’UE ». La France est concernée en tant qu’importatrice de soja pour ses élevages industriels de porcs et de volaille. Elle est le plus important importateur européen de soja et, à ce titre, l’agrobusiness français a une responsabilité directe dans les progrès de la déforestation au Brésil.

Ce rapport ne porte que sur les importations directes de ces quatre matières premières (huile de palme, soja, boeuf et cuir), auxquelles il faut ajouter les importations indirectes, via des produits transformés. (Lire aussi à ce propos La majorité des produits vendus en supermarché liés à la déforestation illégale, qui rend compte d’une précédente étude du même auteur, Richard Lawson.)

Fern doit publier à la fin du mois de mars un ensemble de propositions à destination des dirigeants européens pour lutter contre la déforestation illégale à travers une transformation des politiques commerciales de l’Union. Ces politiques pourraient se baser sur le modèle des dispositifs de traçabilité et de license mis en place pour lutter contre les importations de bois illégaux.

« La principale menace qui pèse sur les forêts est en train de changer progressivement. La principale menace aujourd’hui, c’est l’agriculture commerciale, explique Richard Lawson. Ce dont nous avons besoin, c’est de répliquer certains des efforts qui ont été faits en matière de bois illégaux et les appliquer aux matières premières agricoles. »

Source © Olivier Petitjean / Multinationales.org



mercredi 4 mars 2015
Des militants de Greenpeace ont déposé mercredi 4 mars 2015 au matin une grume de bois tropical de quatre tonnes devant le ministère de l'Écologie à Paris. 

Leur message : demander au gouvernement "d'appliquer la loi" contre les importations de bois illégal, a constaté une journaliste de l'AFP. Long de 8,5 m, le tronc d'arbre, sur lequel était inscrit en lettres blanches "bois illégal", a été livré à 07 H 15 par une dizaine de militants de l'ONG, venus avec un camion-grue.

D'après Greenpeace, ce bois provient "d'un lot suspect stocké sur le port de La Rochelle". Les militants arboraient aussi une banderole avec l'inscription : "Bois illégal : le gouvernement s’en fout Royal".

"Voilà deux ans que le gouvernement français traîne des pieds pour appliquer la réglementation européenne", destinée à mettre fin aux importations de bois illégal en Europe, a affirmé Greenpeace dans un communiqué. "Malgré le vote d'une loi en France en octobre dernier, aucun contrôle n’a été effectué ni aucun contrôleur nommé par Ségolène Royal", a assuré l'ONG.

Source © AFP

samedi 28 février 2015
Plus de 17.000 hectares de végétation sont déjà partis en fumée en Patagonie, dans le sud de l'Argentine: un énorme incendie était toujours hors de contrôle vendredi, ont annoncé les autorités. 

Selon le journal Clarin, les maisons de célébrités, dont celle du chanteur français Florent Pagny, sont menacées par les flammes près du Lac Cholila, dans une zone montagneuse touristique.

L'incendie qui ravage depuis onze jours la province de Chubut a été déclenché par la foudre, dans une zone inhabitée et escarpée au pied de la Cordillère des Andes, à 1.600 mètres d'altitude, selon les pompiers.

Il s'agit de "l'incendie le plus dévastateur que la Patagonie ait connu", selon Evaristo Melo, chef des sapeurs-pompiers de la province. Il a indiqué qu'un épais mur de fumée, dégagé par le brasier, empêchait le travail des brigades anti-incendie, paralysant vendredi les opérations des avions bombardiers d'eau.

Seule une forte pluie pourrait parvenir à stopper entièrement le feu car la zone est particulièrement difficile d'accès, estime la sécurité civile. 

Les météorologues ne prévoient pas de pluies avant lundi et annoncent de fortes températures jusqu'à ce dimanche.

Le chef des sapeurs-pompiers a précisé que le feu s'étendait sur 30 km de long et 15 de front, et que les opérations devaient durer encore plusieurs jours. 

Sur le terrain, quelques 220 pompiers sont déployés. Cinq avions et un hélicoptère sont mobilisés pour déverser de l'eau sur les flammes qui continuent de ravager la végétation, composée d'arbres centenaires et de plantes endémiques de Patagonie. 

Des centaines d'animaux ont été tués. Les brigades craignent que le Parc national des Alerces, situé à seulement 4 km, ne soit touché. 

La province de Chubut, qui s'étend de la cordillère des Andes à l'Atlantique, est une des régions les moins peuplées d'Argentine, avec deux habitants au km² dans un territoire grand comme le Royaume-Uni.

Source © AFP


vendredi 20 février 2015
La Société nationale des forêts Chilienne (CONAF) a déclaré jeudi que le pays est actuellement touché par 52 feux de forêt actifs sur son territoire. Plus de 11 000 hectares sont déjà partis en fumées, les communes les plus touchées sont Araucanie et Biobío. 

Le Bureau national d'urgence (ONEMI) a ordonné le transfert de 60 brigades de pompiers de Santiago vers les foyers les plus actifs. Les troupes seront transportés par la Force aérienne chilienne. Plusieurs maisons ont déjà été détruites par les flammes.

© Nature Alerte
mardi 6 janvier 2015
Les pompiers continuaient de lutter, lundi 5 janvier, contre des feux virulents en Australie-Méridionale avant le retour de conditions météorologiques défavorables et dangereuses : les températures, en baisse ce week-end, doivent repartir à la hausse – jusqu'à 38 °C – mercredi et le vent devrait se lever, selon les prévisions météorologiques.

Parti vendredi des chaînes du Mont-Lofty, une chaîne de montagne située à l'est d'Adélaïde, l'incendie, l'un des pires à avoir frappé la région depuis trente ans, a ravagé près de 13 000 hectares de broussailles et de terres agricoles, 26 maisons ont été détruites, de même que 41 dépendances, selon un dernier bilan. Au moins 29 personnes, pour la plupart des soldats du feu, ont été légèrement blessées.

La situation est « toujours clairement dangereuse », a indiqué le premier ministre de l'Etat, Jay Weatherhill. « C'est loin d'être terminé. Nous sommes engagés dans une course contre la montre pour contrôler cet incendie le plus possible avant que le temps ne se réchauffe et que les vents ne se renforcent. »

Plus de 800 pompiers sont mobilisés, appuyés par des bombardiers d'eau.

Plus de 800 pompiers sont mobilisés pour lutter contre les flammes alors que les avions bombardiers d'eau ont largué des centaines de milliers de litres de produits censés retarder le feu, lequel couvre un périmètre de 238 km. La priorité des pompiers étant de circonscrire la périphérie du sinistre et de l'empêcher de s'étendre.

Les autorités estiment qu'il s'agit de la situation la pire depuis le « mercredi des cendres » de 1983. Plus de 70 personnes avaient alors trouvé la mort dans les Etats d'Australie-Méridionale et de Victoria et des milliers d'habitations avaient été rasées.

Les incendies de bush, mélange de forêts, de bois et de broussailles, sont monnaie courante en Australie pendant l'été austral. En février 2009, 173 personnes avaient péri dans l'Etat de Victoria et plus de 2 000 habitations avaient été détruites.

Source © Le Monde

lundi 8 décembre 2014
Sept pays d'Amérique latine se sont engagés dimanche à reboiser près de 20 millions d'hectares de terres dégradées d'ici 2020, dans le cadre de la conférence de l'ONU sur le climat qui se tient actuellement à Lima.

En parallèle à la conférence, les ministres de l'Agriculture et de l'Environnement du Mexique, du Pérou, du Guatemala, de Colombie, d'Équateur, du Chili et du Costa Rica ont présenté un plan de remise en état des terres dans leurs pays respectifs.

Le Mexique a entrepris de restaurer 8,5 millions d'hectares, le Pérou 3,2 millions, le Guatemala 1,2 million et la Colombie un million.

L'Equateur se propose de reboiser 500 000 hectares, le Chili 100 000 et le Costa Rica 50 000.

En outre, un plan régional de conservation de la Patagonie permettrait de récupérer 4,1 millions d'hectares de forêts.

On estime qu'en Amérique latine il existe quelque 200 millions d'hectares de terres dégradées, selon le Centre international d'agriculture tropicale, basé en Colombie.

«Au Pérou, nous perdons les forêts à une vitesse impressionnante. Les activités qui accélèrent le plus la déforestation sont l'exploitation minière illégale, le surpâturage et la plantation de coca», a indiqué le ministre de l'Agriculture Juan Manuel Benites.

«Nous devons envisager un reboisement productif et accéder à une agriculture de carbone neutre,» a-t-il ajouté.

Le ministre de l'Agriculture argentin Roberto Delgado a également exhorté à mettre un frein à la déforestation. «Outre la récupération des sols, il est très important de cesser de perdre des hectares,» a-t-il dit.

Le compromis, nommé Initiative 20x20, bénéficiera d'un soutien de 365 millions de dollars de la part d'investisseurs privés. Il vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre générées par la déforestation et les changements dans l'utilisation des terres.

Selon les experts, l'Amérique latine est l'une des régions du monde les plus vulnérables aux changements climatiques.

Source © AFP 

vendredi 28 novembre 2014
Le Pérou, pays hôte dans moins d'une semaine de la Conférence de l'ONU sur le climat, assiste, impuissant, à une catastrophe écologique dans la région amazonienne de Madre de Dios, livrée à une insatiable ruée vers l'or aux conséquences dramatiques.

Là où il y a quelques années régnait la forêt amazonienne dans son extraordinaire biodiversité, des plaies béantes apparaissent : lacs regorgeant de mercure, terrains ravagés par les pelleteuses, campements de fortune et leur lot de prostitution et de misère.

Au total, près de 50.000 hectares de forêt amazonienne à la frontière avec le Brésil ont déjà disparu.

"Ce qui se passe ici, c'est qu'il y a énormément d'or. Et des gens pauvres arrivent de partout pour le trouver", résume Raul Ramos, un mineur qui travaille dans la zone depuis plus de 10 ans.

Pour le directeur de l'Institut de recherches de la forêt amazonienne péruvienne (IIAP) Ronald Corvera, soigner cette zone de cauchemar écologique prendrait "au moins 40 ans".

Selon les scientifiques, les forêts d'Amazonie pompent plus de dioxyde de carbone qu'elles n'en rejettent dans l'atmosphère et atténuent le réchauffement climatique.

C'est sur ce thème crucial pour l'avenir de la planète que la communauté internationale se retrouvera du 1er au 12 décembre à Lima pour la 20e conférence annuelle de l'ONU sur le climat, avant celle de Paris en 2015.

Les campements de milliers de mineurs illégaux installés sur la rive des fleuves sont devenus de véritables villages, des zones de non-droit violentes, où fleurissent les maisons closes et où les étrangers et journalistes ne sont pas les bienvenus.

Dans un des campements, La Pampa, le plus grand et le plus dangereux, des bagarres éclatent en permanence pour de l'or ou des femmes.

"Il y a plusieurs morts par semaine, parfois les corps restent là abandonnés pendant des jours. Les gens disparaissent aussi, on les tue et on les enterre", confie un mineur illégal sous couvert d'anonymat.

Impuissantes ou complices, les autorités restent à l'écart du problème.

La police choisit de ne pas intervenir et se laisse aussi tenter. "Dans une intervention récente, on a mis sur la table 106 kilos d'or pour que la police dégage", ajoute ce mineur.

- Du mercure dans le sang -

A Huepete, vieux campement minier devenu ville d'une seule rue en terre, les organisations écologistes et la presse tentent de dénoncer la situation.

"Contre les orpailleurs illégaux, il n'y a pas de trêve. Les opérations de police se poursuivent", assure pourtant le général en retraite Aldo Soto, un des officiels sur place. Ce qui a permis des destructions de matériel et des arrestations.

A Madre de Dios, après la fièvre du caoutchouc, du bois précieux, est venue la ruée vers l'or : "Les gens vivent de ce qu'ils arrachent à la nature", relève Eduardo Salhuana, dirigeant de la Fédération des mineurs de Madre de Dios.

Sans doute avec la Conférence sur le climat, "on va mentir au monde entier parce qu'ici rien n'a changé", déplore-t-il.

En travaillant nuit et jour, les orpailleurs arrivent à extraire jusqu'à 400 grammes d'or, selon Raul Ramos, qui raconte que "les mineurs gagnent environ 25.000 dollars par kilo".

Dans cette zone, les réserves d'or sont estimées à près de 500 milliards de dollars, soit 15 fois la dette extérieure du Pérou, selon une étude de l'école de commerce péruvienne ESAN.

Malgré la pollution, la région conserve son potentiel touristique et reçoit quelque 100.000 visiteurs étrangers, attirés par les réserves amazoniennes comme Tambopata.

"L'exploitation minière dans les zones forestières de l'Amazonie n'est pas possible, ce n'est pas compatible", affirme Eddy Pena, directeur de la Société péruvienne de droit environnemental de Puerto Maldonado, capitale de la région Madre de Dios.

Les orpailleurs illégaux, qui utilisent du mercure pour amalgamer les particules, poussières ou paillettes minuscules, en reversent entre 30 et 40 tonnes dans les rivières chaque année, selon le gouvernement péruvien, contaminant l'eau et les poissons.

Selon une étude de l'Université américaine de Stanford, les populations indigènes présentent un taux de mercure dans le sang jusqu'à cinq fois supérieur à celui admis par l'OMS.

Le Pérou est le cinquième producteur mondial d'or. Mais selon les autorités, 20% de sa production proviendrait de mines illégales.

Source © AFP



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jeudi 20 novembre 2014
La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 467% en octobre 2014 par rapport au même mois l’année dernière, selon l’ONG Instituto Imazon, pour s’établir à 244 km2, l’équivalent de 24.000 terrains de football.

Les calculs du Système d’alerte de déforestation (SAD) de Imazon sont réalisés avec la collaboration de Google Earth. En octobre 2013, 43 km2 avaient été rasés dans les neuf Etats amazoniens du Brésil.

Environ 60% de la déforestation a été réalisée sur des terrains privés ou occupés illégalement.

En outre, entre août et octobre 2014, plus 1.000 km2 de forêt ont été perdus, la surface de Rio de Janeiro.

« Même si les chiffres ne sont pas officiels, le SAD met en doute l’efficacité des actuelles politiques de prévention et de contrôle de la déforestation à la veille d’un événement international qui a pour principaux défis de parvenir à des compromis entre les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre », a regretté lundi Imazon dans un communiqué.

Le Pérou accueillera du 1er au 12 décembre la 20e Conférence sur le changement climatique, sous l’égide de l’ONU.

Afin de lutter contre la déforestation de plus en plus sophistiquée, les autorités brésiliennes ont récemment annoncé l’adoption d’un nouveau système d’alerte par satellite ainsi qu’un accroissement de la lutte contre le crime organisé.

Après avoir atteint un minimum historique, la déforestation dans la plus grande forêt du monde a augmenté en 2012/2013, pour s’établir à 5.981 km2 (+29%).

Le Brésil était parvenu à réduire la déforestation, qui atteignait 27.000 km2 en 2004, à 4.571 km2 en 2011/2012.

Les chiffres officiels concernant la période 2013-2014 seront communiqués fin novembre.

Source © AFP

mercredi 22 octobre 2014
Le gouvernement brésilien a annoncé mardi la création d'une nouvelle réserve nationale dans la forêt amazonienne.

La réserve d'Alto Maues couvre une superficie de 6.680 km2 dans une zone de jungle quasiment inviolée, où l'on ne compte aucune présence humaine connue, a précisé le ministère de l'Environnement.

Tout abattage d'arbre et tout projet de développement seront interdits dans le périmètre de la réserve, où vivent au moins 13 espèces de primates et plus de 600 espèces d'oiseaux.

La déforestation est repartie à la hausse l'an dernier en Amazonie brésilienne, pour la première année depuis 2008.

Le décret portant création de la réserve était attendu avec impatience par les organisations de défense de l'environnement.

"C'est essentiel pour protéger des espèces amazoniennes uniques, comme certaines variétés de primates", a déclaré Mauro Armelin, qui travaille pour l'organisation WWF. (Marcelo Teixeira; Eric Faye pour le service français)

Source © AFP

lundi 20 octobre 2014
D'après de récentes données satellitaires, on compte pour les mois d'août et septembre 2014 une augmentation de 190% de la déforestation par rapport à l'année dernière, les bûcherons et agriculteurs tirant parti des failles de la réglementation supposée garantir la protection de la plus grande forêt du monde.

Les chiffres publiés par Imazon, un organisme de recherche brésilien à but non lucratif, montrent que 402 kilomètres carrés - plus de six fois la superficie de l'île de Manhattan - a disparu sur le seul mois de septembre. Naturellement, le gouvernement brésilien a reporté la publication des chiffres officiels jusqu'après l'élection présidentielle de dimanche prochain, mais ceux-ci devraient en effet confirmer une reprise qui a commencé l'année dernière avec une augmentation de 29% de la déforestation après huit ans de ralentissement.

Parmi les raisons qui expliquent cet échec, on note surtout un revirement de la part du gouvernement brésilien qui a modifié ses priorités. Sous l'ère Rousseff, le Brésil a en effet mis de côté ses engagements environnementaux au profit d'alliances plus prospères (financièrement parlant) avec de puissants groupes agroalimentaires. La réglementation en matière de protection forestière a notamment été modifiée afin de favoriser la construction de barrages en Amazonie.

Certes, le ministère de l'Environnement a tenté d'accélérer la traque aux contrevenants, mais les agriculteurs et autres exploitants forestiers optent désormais pour des déforestations de zones de moins de 25 hectares difficilement détectables par satellite. 

Malgré l'aggravation de la situation en Amazonie et la sécheresse la plus grave jamais connue à São Paulo, les questions environnementales n'ont quasiment pas été abordées lors des débats entre les deux candidats à la présidentielle. Alarmés par cette tendance de dégradation de l'environnement et de la complaisance politique, Imazon, l'Institut de recherche environnementale de l'Amazonie et les Amis de la Terre se sont réunis pour pousser le prochain gouvernement à faire de la diversité et de la durabilité des priorités officielles.

"Il est temps de réaliser que les choix actuels en Amazonie ne favorisent pas le développement et augmente la déforestation. Il faut concevoir et mettre en oeuvre une politique de développement régional fondée sur la diversité du territoire", a déclaré Roberto Smeraldi, directeur des Amis de la Terre.

Source © AFP
jeudi 25 septembre 2014
Depuis janvier, la Californie est le théâtre de mille feux de plus en moyenne que les cinq années passées.

Entre le 1er janvier et le 20 septembre, quelque 4974 feux se sont déclenchés en Californie, consumant 372 kilomètres carrés de forêts, selon une porte-parole de CalFire, l'agence d'information californienne sur les incendies de plein air. 

C'est plus de 1000 feux de plus que les 3951 qui se sont déclarés en moyenne sur la même période au cours des cinq dernières années. L'an dernier, environ 4243 incendies s'étaient déclarés entre début janvier et le 20 septembre, soit 700 de moins, mais ils s'étaient révélés plus destructeurs (465 km2 calcinés). 2013 avait recensé le plus de feux de forêts enregistrés en Californie de la décennie passée.

A l'heure actuelle, 5 feux majeurs ont lieu en Californie, dont le "King fire", plus grand que la ville de Las Vegas. Cet incendie criminel a débuté le 13 septembre au nord-est de l'Etat, dans la forêt nationale de l'Eldorado. A lui seul, il a brûlé 362 kilomètres carrés.

Le nombre élevé de feux est causé par "la sécheresse, qui entraîne un grand nombre de départs de feu", à cause de feux de camp mal éteint mais aussi d'appareils d'équipements de construction qui "créent des étincelles", ou de pots catalytiques de voitures. "95% des incendies sont causés par l'homme", qu'ils soient accidentels ou intentionnels.

Les chiffres communiqués par la porte-parole de Calfire ne prennent pas en compte les incendies qui touchent les parcs naturels nationaux, à l'instar du parc Yosemite. Un porte-parole du département fédéral des forêts n'était pas disponible dans l'immédiat pour répondre aux demandes d'information de l'AFP. La Californie connaît depuis trois ans sa pire sécheresse en plusieurs décennies.


Source : Calfire





mercredi 24 septembre 2014
Trois des principaux producteurs d'huile de palme se sont engagés mardi à New York à coopérer pour mettre fin à la déforestation, en marge d'un sommet sur le climat organisé par l'ONU.

Les sociétés Wilmar, Golden Agri-Resources et Cargill ont aussi promis d'encourager l'Indonésie à prendre des mesures dans ce sens. 

S'exprimant lors d'une conférence de presse aux côtés du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le PDG de Cargill Dave MacLennan a indiqué que sa société irait plus loin encore en évitant la déforestation pour tous ses produits, et pas seulement l'huile de palme. "Ce genre d'engagement ne peut pas se limiter à certaines matières premières ou à certaines chaînes d'approvisionnement", a-t-il souligné. 

Selon un communiqué de l'ONU, Dunkin' Donuts et Krispy Kreme sont parmi les groupes alimentaires qui ont accepté de ne pas utiliser d'huile de palme issue de la déforestation. 

La production d'huile de palme est considérée comme l'une des causes majeures de déforestation et de brûlis en Asie du Sud-Est, qui font notamment de l'Indonésie le troisième émetteur mondial de gaz à effet de serre (après la Chine et les Etats-Unis). 

L'Indonésie est le premier producteur mondial d'huile de palme, un produit utilisé dans l'alimentation et les cosmétiques et dont la demande ne cesse de croître. Les plantations d'huile de palme suscitent également souvent de vastes acquisitions de terres dans les pays en développement, au détriment des paysans locaux et des cultures traditionnelles, notamment en Asie et en Afrique.

Source © Reuters



mercredi 17 septembre 2014
Le réchauffement climatique risque de fortement altérer les forêts de résineux des montagnes rocheuses aux Etats-Unis en intensifiant les sécheresses, les incendies et la prolifération d’insectes dévastateurs, selon un rapport publié mercredi par un groupe d’experts.

Les vagues de chaleur, les sécheresses, les infestations de dendroctones du pin (un insecte, NDLR) détruisent les arbres sur de vastes étendues dans les montagnes rocheuses », souligne Jason Funk, climatologue à l’Union of Concerned Scientists (UCS), une ONG américaine, coauteur de cette recherche.

« Ce sont les symptômes d’un problème qui est le changement climatique », ajoute-t-il.

Sans mesures de protection, le réchauffement – la température a grimpé de près d’un degré Celsius depuis 1895 – et cette triple agression qui en découle pourrait altérer profondément ces forêts qui sont la marque de certains des paysages les plus spectaculaires des Etats-Unis, des Rocheuses au parc national de Yellowstone, préviennent ces scientifiques.

Selon de récentes projections du service fédéral des forêts, si les émissions de gaz à effet de serre, notamment le dioxyde de carbone (CO2), continuent à augmenter au rythme actuel, d’ici 2060 la couverture de pins tordus latifoliés pourrait diminuer de 90 %.

Les réductions des autres essences les plus répandues, le pin de ponderosa, l’épicéa d’Engelman et le sapin Douglas, pourraient être de respectivement 80 %, 66 % et 58 % sur cette période.

Avec la montée de la température, l’explosion des populations de dendroctones du pin a entraîné une destruction d’arbres sur des étendues jamais observées jusqu’alors. Ainsi, la superficie totale des forêts de l’ouest américain détruites par ces insectes ces 15 dernières années équivaut à la taille de l’Etat du Colorado (près de 270.000 km2).

Quant aux incendies de forêts dans l’ouest, ils ont ravagé plus de zones boisées entre 1984 et 2011 que jamais auparavant dans les Rocheuses. La fréquence annuelle de grands feux de forêt touchant plus de 450 hectares chacun en moyenne a augmenté de 73 % durant cette période.

Un effondrement de l’écosystème

Les chercheurs relèvent également qu’un grand nombre d’arbres dépérissent dans l’ouest américain sans cause apparente. Selon ces scientifiques, l’environnement plus chaud et plus sec dans l’ensemble de l’ouest des Etats-Unis pourrait expliquer cet accroissement de la mortalité des arbres.

En 2002-2003, une sécheresse et une vague de chaleur exceptionnelles dans le sud-ouest américain, en particulier au Nouveau-Mexique, ont provoqué un dépérissement de masse d’arbres. Les scientifiques ont décrit ce phénomène comme « un effondrement soudain de l’écosystème en réaction au changement climatique ».

« L’environnement dans les montagnes rocheuses change rapidement et pourrait surpasser les capacités d’adaptation des forêts », craint Jason Funk. Selon lui, « les gestionnaires forestiers doivent répondre avec des stratégies permettant de rendre les massifs forestiers plus résistants ».

« Jusqu’à présent, le changement climatique a été relativement modeste mais a déjà provoqué un choc sur nos forêts et, si nous continuons à modifier le climat, nous risquons de bouleverser fondamentalement les paysages que nous apprécions tant », prévient Stephen Saunders, président de l’ONG Rocky Mountain Forest, coauteur de ce rapport.

Source © AFP
L'incendie qui sévit près de la ville de «Weed», tout au nord de la Californie est pour l'instant le plus dévastateur: 150 bâtiments ont été détruits sur 151 hectares brûlés.

La saison des incendies fait rage en Californie. Les multiples feux sont causés par une sécheresse extrême sévissant depuis des mois, à laquelle s'ajoutent ces jours-ci des températures caniculaires flirtant avec les records historiques pour la saison.

«Il y a beaucoup plus de feux que l'an dernier à cause de la sécheresse, de la faible humidité et du vent. Il y en a eu à ce stade 200 de plus que l'an dernier», a expliqué mardi Alyssa Smith, porte-parole de CalFire, l'organisme d'information sur les incendies de cet Etat de l'ouest américain.

«Il y a douze feux majeurs» en Californie à l'heure actuelle, qui mobilisent 6000 pompiers, a précisé Mme Smith. Celui qui sévit près de la ville de «Weed», tout au nord de la Californie est pour l'instant le plus dévastateur: 150 bâtiments ont été détruits sur 151 hectares brûlés.

Habitations menacées

Beaucoup plus vaste, un autre feu («King Fire») brûle sur 4700 hectares près du parc national Eldorado national forest, avec 500 bâtiments menacés mais aucun détruit à ce stade. «Il n'est contenu qu'à 5%» et a nécessité l'évacuation de près de 400 personnes, a précisé Alyssa Smith.

Ce week-end, un millier de personnes ont été évacuées dans la région du parc national de Yosemite, alors qu'un feu de forêt menaçait des centaines d'habitations. Un brasier à l'intérieur même du parc Yosemite qui a forcé la fermeture de l'accès à l'un de ses principaux points de vue, le Half Dome, a même nécessité l'évacuation d'une centaine de randonneurs.

Source © ats

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