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samedi 1 août 2015
La Californie est à nouveau confrontée à de violents incendies. Des centaines de soldats du feu sont mobilisés jours et nuits. Plusieurs centaines d'habitants ont dû être évacués.

Tout un quartier du comté de Sacramento s'est embrasé. Des dizaines de maisons ont été ravagées par les flammes. Les occupants de ces habitations ont tout juste eu le temps de fuir. L'incendie se propage à une vitesse inquiétante.

Une semaine que cela dure

Le nord de la Californie fait face à une série de départs de feu. Le sinistre se propage jours et nuits dans ces massifs broussailleux où les pompiers luttent tant bien que mal. Malgré l'appui des canadairs, leur tâche est extrêmement difficile, car des vents violents continuent d'attiser les flammes. Les incendies ont débuté il y a une semaine, ils ont déjà emporté 3 300 hectares.

Source © France tv info

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110 hectares de pins et de garrigues des Cévennes gardoises ont déjà été ravagés par les flammes vers Saint-André-de-Valborgne, aux confins du Gard et de la Lozère. Il a fallu 24 heures d'intervention des pompiers, dans un site quasi-inaccessible, pour contenir l'incendie.

220 sapeurs-pompiers et 65 véhicules provenant des centres de secours de l’ensemble du Département du Gard, de la Lozère, du Vaucluse, des Bouches-du-Rhône et de l’Ardèche, appuyés par 5 avions bombardiers d’eau de la sécurité civile sont toujours à pied d’oeuvre pour lutter contre ce feu. Il y a eu 40 largages vendredi.

A 19h, ce vendredi, le feu avait détruit environ 110 à 120 hectares de pins, de châtaigniers et de garrigues. Les pompiers étaient soulagés car l'incendie était enfin sous contrôle et donc quasi-maîtrisé, comme l'a confirmé Sébastien Paletti du SDIS du Gard, en direct, dans le 19/20 de France 3 Languedoc-Roussillon.

La zone inaccessible, rend difficile l’action des sapeurs-pompiers. 5 kilomètres de tuyaux ont dû être déployés pour pouvoir traiter le contour du feu et protéger plusieurs hameaux ou maisons isolées.

Aucun blessé n’est à déplorer, ni aucune habitation touchée.

Source © FRANCE 3 LANGUEDOC-ROUSSILLON
Ils sont Bunongs, issus d’un peuple autochtone de la région du Mondol Kiri, à l’est du Cambodge, à la frontière avec le Vietnam. En 2008, leur terre ancestrale a été concédée à Socfin-KCD, filiale cambodgienne du groupe Bolloré, pour un vaste projet de plantation d’hévéas, ces arbres dont on extrait le caoutchouc naturel. 

Sept ans après de vaines batailles pour faire valoir leurs droits, ils ont décidé d’assigner en justice la société mère. Vendredi 24 juillet 2015, leur avocat Fiodor Rilov a saisi en leur nom le tribunal de grande instance de Nanterre dans le cadre d’une action en responsabilité contre le groupe de l’homme d’affaires français Vincent Bolloré. 

Dans cette action intentée au civil, les Bunongs réclament une réparation en nature, espérant récupérer leur terre, ainsi que plusieurs dizaines de milliers d’euros de dommages et intérêts chacun.

La situation des Bunongs avait été déjà dénoncée en 2011 dans un rapport « Cambodge, terrains défrichés, droits piétinés » où la Fédération des droits de l’homme (FIDH) invitait « instamment » Socfin-KCD à « suspendre toutes ses opérations jusqu’à ce que les différends en cours [avec les Bunongs], portant sur les terres en jachère, l’indemnisation, les réinstallations, les conditions de travail soient réglés ».

Il y a 7 ans, le Cambodge a accordé une concession foncière de 7 000 hectares, située à Bousra, commune de la région de Mondol Kiri, pour l’exploitation industrielle de l’hévéa, au groupe Khaou Chuly (KCD). Cette société de construction cambodgienne avait conclu, un an plus tôt, une joint-venture avec Socfin Asia, détenu principalement par le groupe industriel français Bolloré et les familles belges Ribes et Fabri.

Expropriations et maigres compensations

Présents dans la région depuis des siècles – abstraction faite de la période des Khmers rouges au cours de laquelle certains ont dû fuir avant de revenir –, les Bunongs vivent d’une agriculture traditionnelle et itinérante ainsi que de la cueillette de produits forestiers. La terre est le maillon central de leur organisation sociale et de leur identité. Ils suivent un système de croyances animistes fondé sur la protection des forêts sacrées et des lieux de sépultures de leurs ancêtres.

La législation cambodgienne prévoit une reconnaissance juridique des communautés autochtones et protège leur droit à la propriété collective. Mais la concession à Bousra a été accordée sans que ne soit menée une étude d’impact social et environnemental. Les populations n’ont pas non plus été consultées, comme une telle étude l’exigerait pourtant. Sitôt la concession accordée, Socfin-KCD lançait des opérations de défrichage et de plantation, affectant plus de 850 familles. L’entreprise les mettait devant le fait accompli. Parfois, elle proposait à certains habitants une indemnisation de la perte de leur parcelle de terre. A d’autres, elle offrait un nouveau terrain hors de la concession, en compensation.

Expropriés, privés de leur outil de travail, les Bunongs n’ont eu d’autres choix que d’accepter les 200 dollars par hectare que la compagnie leur offrait. Une maigre compensation, vite épuisée. « Nous ne savions pas quel était le bon prix de vente parce que nous n’avions jamais été amenés à vendre des terrains de notre terre ancestrale pour faire du business », témoigne Blang Sinn, un des 80 Bunongs ayant décidé d’assigner en justice le groupe Bolloré. Les champs de la concession représentant tout pour eux – leur outil de travail, leur habitation, leurs lieux de culte –, rares sont ceux qui ont choisi d’aller vivre ailleurs. Quitte pour certains à se retrouver sans rien.

Blang Sinn raconte comment ils sont aujourd’hui embarqués dans un système où ils n’ont pas leur mot à dire : « La compagnie nous a proposé des emplois sur la concession pour y cultiver l’hévéa. Elle paye 5 dollars par jour et si un ouvrier arrive en retard, il n’est pas payé. Il faut se lever à 5 heures pour faire cuire le riz et préparer notre repas du midi à emporter et on ne rentre pas chez soi avant 19 heures 30. » Et d’insister : « Notre vie dépend de la terre et des ressources naturelles. Aujourd’hui, beaucoup de ménages n’ont plus de terrain à cultiver, certains sont obligés de travailler pour d’autres familles. Et nos activités traditionnelles, la chasse, la pêche, la collecte de produits forestiers, tout cela, c’est fini. »

Le groupe Bolloré se défend

Le groupe Bolloré dément toute interférence dans la gestion de Socfin-KCD. « C’est Socfin qui a pris les décisions d’acquisitions des terres et gère les plantations. Présent dans à hauteur de 38 %, le groupe Bolloré n’est pas du tout majoritaire dans Socfin. Aucun collaborateur du groupe n’a de compétence de gestion dans la plantation. Nous n’avons qu’une responsabilité d’administrateur », soutient-on dans l’entourage de Vincent Bolloré.

Pour Fiodor Rilov, il s’agit de démontrer au tribunal que « la question n’est pas de savoir si Bolloré est actionnaire majoritaire ou non, mais quel contrôle il exerce sur les structures. L’intervention de la société de tête dans les activités des filiales est un fait accompli, soutient l’avocat dans son assignation. Un certain nombre de dispositions dans les statuts du groupe mentionne la culture d’hévéas. »

Il n’y a pas qu’au Cambodge que des populations autochtones sont aux prises avec des plantations industrielles dirigées par Socfin ou du moins par ses filiales sur le terrain. En décembre 2010, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a été saisie par quatre ONG (deux camerounaises, une française et une allemande) concernant les activités de Socapalm, pendant de Socfin-KCD au Cameroun. Dans son rapport remis en juin 2013, l’OCDE constate que les activités de Socapalm avaient contrevenu aux principes directeurs sur l’emploi, les relations professionnelles et l’environnement établis par l’instance internationale. Et elle considère qu’en dépit de sa position d’actionnaire minoritaire dans Socapalm, le groupe Bolloré entretient une « relation d’affaire » avec sa filiale, et souligne même que celui-ci « déclare vouloir assumer ses responsabilités et user de son influence » pour faire respecter ses principes directeurs.

Lacunes du droit international

« Une reconnaissance de responsabilité, si elle n’est pas impossible, reste difficile pour plusieurs raisons qui tiennent notamment à la preuve de l’influence réelle des multinationales sur leurs partenaires, ainsi qu’à la preuve d’une faute de leur part qui serait en lien direct avec les dommages subis par les populations concernées. Surtout qu’en l’état du droit il n’existe pas de texte contraignant à l’échelle nationale ou internationale qui consacre un principe de responsabilité des entreprises transnationales », analyse Laurent Neyret, professeur de droit, spécialiste de l’environnement. Pour le juriste, le drame du Rana Plaza au Bangladesh en 2013 a favorisé le développement d’un mouvement en faveur d’une responsabilisation, morale et juridique des entreprises transnationales à raison des dommages causés par leurs filiales ou par les entreprises qui se trouvent dans leur sphère d’influence.

Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies (CDH) cherche aujourd’hui à combler les lacunes du droit international sur la responsabilité des entreprises transnationales. En juin 2014, il s’est prononcé en faveur d’une résolution proposée par l’Equateur et l’Afrique du Sud afin d’élaborer une convention sur la responsabilité des sociétés transnationales en matière de droits humains. « Cette résolution, souligne Laurent Neyret, soutenue par de nombreux pays du Sud, a été adoptée malgré l’opposition des Etats-Unis, de l’Union européenne, de l’Allemagne et de la France. La France qui, pourtant, votait le 30 mars dernier une proposition de loi – non encore définitive – visant à instaurer un devoir de vigilance des sociétés mères et des entreprises donneuses d’ordre de plus de 5 000 salariés à l’égard de leurs filiales, de leurs sous-traitants et de leurs fournisseurs. »

Source © Laetitia Van Eeckhout  / Le Monde

mardi 28 juillet 2015
Des dizaines d'hectares et une quarantaine de mobil-homes ont été détruits par les flammes à Fréjus. Les occupants de trois campings ont dû être évacués. Plusieurs secteurs du Var sont placés en risque rouge aux incendies. Une quinzaine d'hectares ont aussi brûlé en Corse.

Un feu s'éteint, un autre s'allume. Alors que dans le Sud-ouest, les pompiers semblent enfin arriver à bout d'un incendie qui a ravagé quelques près 600 hectares en Gironde et entraîné l'évacuation de centaines de personnes, c'est au tour du Sud-Est d'être en proie aux flammes. 

À peine quelques heures après une visite dans le département de François Hollande sur le thème de la lutte contre les feux de forêt, plusieurs incendies ont éclaté dans le Var lundi à la mi-journée, attisés par un vent violent. Aucun blessé n'est à déplorer. En début de soirée, la préfecture a indiqué que ces incendies ne progressaient plus.

A Fréjus, près de 20 hectares en fumée

Le feu s'est déclaré vers 13h45 sur la commune de Fréjus, à hauteur du domaine du Pin de la Lègue, où se trouvent des campings. «19 hectares ont été brûlés. Ce feu mobilise 300 sapeurs-pompiers et 90 engins», a précisé la préfecture dans un bilan actualisé. Quatre Canadair sont intervenus au début du sinistre.

Par précaution, tous les occupants du Holiday Green, du Pin de la Lègue et de la Pierre Verte ont été évacués, soit près de 10.000 personnes. Ces campings ont toutefois réouvert vers 20h30. La ville devait laisser un gymnase ouvert dans la nuit pour ces vacanciers évacués qui en auraient besoin. Peu avant 18 heures, les sapeurs-pompiers du Var indiquaient sur leur compte Twitter que l'incendie était «fixé» et ne progressait plus dans la forêt. Sur l'autoroute A8, l'échangeur 38 (Fréjus-Ouest) a été préventivement fermé, et la RD4 fermée entre Fréjus et Bagnols.

D'autres incendies stoppés

Lundi, en début de soirée, un autre feu s'est déclaré dans le secteur de Bandol. Plusieurs routes ont été fermées et des déviations étaient mises en place. De nombreux moyens terrestres et aériens ont été dépêchés sur place avec des renforts venus notamment de Toulon. Peu avant 19h, la préfecture a annoncé que le feu était maîtrisé et qu'aucune victime n'était à déplorer.

Dans l'après-midi, à environ 80 km au nord-ouest de cette zone, à Bauduen, un autre incendie s'est déclenché vers 15h15. Sur cette commune située dans le parc naturel régional du Verdon, deux hectares ont été réduits en cendres. 80 pompiers ont été mobilisé ainsi que quatre Canadair et deux hélicoptères.

À la Cadière d'Azur, à l'extrémité sud-ouest du département, un autre feu s'est déclaré vers 17h45. Environ 1,7 hectare a été parcouru par les flammes et l'incendie mobilisait en fin de journée 100 sapeurs-pompiers et deux hélicoptères bombardiers d'eau. La RD 559 entre Saint-Cyr-sur-Mer et Bandol a été fermée. La progression des ces feux a été stoppée par les pompiers. Aucun blessé n'est à déplorer.
Le Var en risque «très sévère» aux incendies

La journée de lundi était classée par la préfecture du Var en risque rouge (très sévère) aux incendies sur les massifs des Mont Toulonnais, de la Corniche des Maures, des Îles d'Hyères, du Centre Var, de l'Estérel et des Maures. Les conditions météo ne devraient pas faciliter le travail des secours. Météo Consult prévoit des vents de secteur ouest modérés à forts jusqu'à mercredi soir, avec des rafales pouvant atteindre 60 à 80 km/h, avant de tomber complètement vendredi. Pas de pluie prévue au cours des sept prochains jours.

Avant le début des incendies dans le Var, le président François Hollande, en déplacement dans le département, à Bormes-les-Mimosas, a justement assisté à un exercice de lutte contre les feux de forêt. «Il y a des conditions météo particulièrement favorables hélas à la reprise, avec du vent et la sécheresse. On a les yeux tournés vers la Gironde, mais nous devons aussi être vigilants partout en France!» Et d'ajouter: «Comme le disait De Gaulle, lutter contre la bêtise, vaste programme... C'est celui néanmoins que nous devons mettre en oeuvre, car (...) c'est l'inadvertance, la négligence, la bêtise qui expliquent le plus souvent les départs de feu.»

Série de mises à feu nocturnes en Corse

En outre, une quinzaine de mises à feu ont détruit plusieurs dizaines d'hectares depuis lundi en Corse, ont indiqué ce mardi les sapeurs-pompiers. La pression incendiaire a particulièrement sévi en Haute-Corse, notamment dans la région très touristique de Balagne, au Nord-Ouest de l'île, où huit mises à feu ont été enregistrées. La plupart des mises à feu ont été commises dans la nuit de lundi à mardi.
Une quinzaine d'hectares ont été brûlés près des villages de Calenzana et de Monticello au dessus des stations balnéaires de Calvi et d'Ile Rousse. À Monticello, un incendie contre une entreprise a détruit huit véhicules. Un feu de maquis, qui a déjà détruit plusieurs hectares dans la région montagneuse du Niolu (ouest) se poursuivait ce mardi matin.

Environ 400 pompiers ont été engagés dans la lutte contre le feu en Haute-Corse et des enquêtes ont été ouvertes par la gendarmerie. Ces mises à feu ont eu lieu alors qu'un fort vent souffle depuis lundi sur l'île, notamment en Balagne, dans le Cap corse, l'extrême-Sud et sur les massifs montagneux. Plusieurs massifs et chemins côtiers ont été fermés à la circulation par mesure de sécurité.

En Corse-du-Sud, un camping avait du être évacué par précaution sur la côte Ouest lundi en raison d'un feu qui a détruit quatre hectares près du village de Conca. Dans la station balnéaire de Cargèse, un restaurant a été détruit par un feu qui pourrait être d'origine criminelle. Les pompiers ont renouvelé ce mardi les appels à la prudence en raison de ce vent qui souffle jusqu'à 120 km/h par endroits.

Source © Le Figaro



lundi 27 juillet 2015
L'état d'urgence va être décrété lundi dans certaines régions de Croatie à la suite d'une vague de chaleur qui a engendré des feux de forêts. La mesure concerne entre autres la presqu'île de Pelješac et l'île de Korcula, rapportent samedi les médias locaux.

Les incendies, désormais sous contrôle, s'étendent sur 30 kilomètres de long. Pas moins de 3.500 hectares de forêts sont partis en flamme.


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vendredi 17 juillet 2015
Le gouvernement grec a lancé une demande d'aide européenne pour lutter contre des incendies de forêt qui se sont déclarés vendredi près d'Athènes et dans le sud du Péloponèse où au moins deux villages ont été évacués, a-t-on appris auprès des pompiers. Les incendies sont attisés par de forts vents.

L'incendie sur le mont Ymette, à dix kilomètres du centre d'Athènes, qui s'est déclaré en fin de matinée, touche des maquis, a déclaré au cours d'une conférence de presse un responsable du service des pompiers.

7 avions et 4 hélicoptères

"140 pompiers, 60 véhicules, 7 avions, 4 hélicoptères tentaient d'éteindre ce feu qui s'est déclaré en début d'après-midi", a-t-il précisé.

50 nonnes évacuées

"50 nonnes ont dû être évacuées d'un monastère situé au pied de ce mont", a déclaré lors d'une conférence de presse le porte-parole des pompiers Nikos Tsogas, en fin d'après-midi. 

5 maisons brûlées

En Laconie, près de la commune de Néapolis, l'incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi. Cinq maisons ont été brûlées, selon Nikos Tsogas. "120 pompiers, 51 véhicules, 3 avions, 2 hélicoptères" opéraient en fin d'après-midi. 

3 nouveaux feux

Trois nouveaux feux se sont également déclarés dans la journée sur l'île d'Eubée près d'Athènes (où un avion a été envoyé), à Malakassa à 40 km dans le nord d'Athènes (deux avions), et près de Nauplie dans le Péloponnèse. 

Mécanisme européen d'urgence

"La Grèce a fait une demande officielle au mécanisme européen d'urgence", a indiqué le Premier ministre Alexis Tsipras aux médias à l'issue d'une réunion avec les responsables des pompiers. La demande vise quatre avions bombardiers d'eau supplémentaires.




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Loire: un incendie ravage trente hectares de forêt

Un violent incendie s'est déclaré en fin de journée, ce vendredi 17 juillet, dans la Loire (42) à proximité de la commune de Chateauneuf. Les pompiers sont sur place et luttent contre les éléments.

Plusieurs difficultés compliquent la tâche des soldats du feu: la chaleur, la sécheresse des sols qui accélère la propagation des flammes mais aussi l'accès très difficile dans cette zone.
Enfin une ligne à très haute tension surplombe la forêt en flamme, les pompiers ont demandé à ERDF de couper l'alimentation électrique afin de permettre aux quatre avions porteurs d'eau qui arrivent en renfort d'arroser la zone sans danger. De nombreux foyers risquent d'être ainsi privés d'électricité.
Une centaine de véhicule est actuellement à pied d'oeuvre!


Dans le Lot 40 hectares

L'incendie qui s'est déclenché hier après-midi, jeudi 16 juillet, sur la commune de Montvalent, près du pont de Gluges, dans le Lot, a été maîtrisé. Cependant des sapeurs-pompiers sont restés sur place toute la nuit dernière pour assurer une mission de surveillance et écarter tout risque de reprise. 

Le feu s'est propagé sur une quarantaine d'hectares. Une résidence secondaire inoccupée a été partiellement détruite et une grange entièrement brûlée.  

Au total 142 sapeurs-pompiers et 57 véhicules ont été mobilisés pour lutter contre les flammes. Deux canadairs venus de Bordeaux, ont effectué dix largages sur le site. Des renforts de la Dordogne et de la Corrèze étaient aussi présents. La route départementale 840 qui avait été coupée pour faciliter l'intervention a été rouverte à la circulation ce matin, vendredi 17 juillet.
jeudi 16 juillet 2015
Un projet ferroviaire de très grande envergure fait, à nouveau, craindre le pire pour les peuples autochtones d’Amazonie. Cette entreprise ambitieuse de près de 30 milliards de dollars projette de scinder l’Amazonie en deux par une ligne de chemin de fer de plus de 4800 kilomètres entre les deux océans. 

Les ONG s’indignent mais ont bien peu de pouvoir face à un énième projet industriel qui viendra à nouveau empiéter les terres sauvages de l’Amazonie.


La Chine investit 50 milliards en Amazonie

La visite du Premier Ministre chinois au Brésil en mai dernier signait l’accord d’un contrat entre ces deux puissants pays. Forte de son économie triomphante, la République Populaire recherche des investissements prometteurs à l’étranger. En cause, une baisse de la demande en grands travaux en Asie au moment même où le Brésil est confronté à un ralentissement économique. Si, économiquement parlant, les deux états y trouvent leur avantage, l’envers du contrat révèle une situation tragique pour ceux qui n’ont pas leur mot à dire.

La Chine prévoit donc d’investir 50 milliards de dollars en Amazonie dont 30 financeraient une ligne de chemin de fer de plus de 4800 kilomètres reliant l’Océan Atlantique à l’Océan Pacifique. Celle-ci partirait du Port d’Açu au Brésil, contournant la Bolivie pour arriver sur la côte ouest du Pérou. Interrogé par France 24, Jean-François Dufour, expert de l’économie chinoise et président du cabinet de conseil DCA Chine-Analyse commente : « C’est un véritable canal de Panama ferroviaire que la Chine envisage de construire dans la région ». Le projet pourrait reprendre le tracé d’une route existante dont la construction a débuté au Brésil dans les années 1970 : la très contestée Transamazonienne (ou BR-230).

Le fiasco de la Transamazonienne

Cette route avait été imaginée début des années 70 pour sortir les peuples de l’isolement tout en développant l’économie du Brésil, notamment, en facilitant le transport de marchandises, mais aussi l’accès aux ressources naturelles. En échange, les paysans locaux pouvaient bénéficier des bandes de terres de 50 km de chaque côté de la route. Le projet s’est rapidement enlisé et s’est soldé en échec écologique et économique. Les agriculteurs qui héritaient des terres à proximité de la route devaient, selon les plans nationaux de l’époque, approvisionner le marché brésilien avec leur récolte.

Cependant, nul ne se souciait de la préservation de la forêt et les routes de terres se révélèrent rapidement inutilisables par les paysans en cas de fortes pluies. Les agriculteurs relogés à proximité de cette route perdaient donc régulièrement leurs plantations et le gouvernement les abandonna dans la misère en retirant brutalement son soutien du projet. La déforestation s’est également accélérée au fur et à mesure que la route grandissait en raison des facilités d’accès aux ressources. Aujourd’hui, certaines parties de la route sont asphaltées mais la Transamazonienne est devenue le symbole d’un fiasco à ne pas rééditer.

Les dangers de cette nouvelle voie ferrée

Dans l’histoire des pays occidentaux, la voie ferrée a toujours été un élément clé à l’augmentation du niveau de vie. Ce projet chinois de ligne de chemin de fer provoque cependant l’indignation des Indiens et de l’ONG Survival International, qui lutte pour les droits de ces peuples indigènes. Selon eux, une telle ligne mettrait en péril la biodiversité de la forêt et dévasterait les terres des Indiens. Survival International craint que cette ligne ouvre les régions reculées à l’exploitation industrielle, minière et forestière et libère la voie aux multinationales pour la colonisation économique et l’accaparement des terres.

Ninawá Kaxinawá, un leader indien a exprimé à Survival International les dangers que ce projet représente aux yeux des communautés indigènes : « Cette voie ferrée est meurtrière, elle menace notre peuple. Pour nous les Indiens et pour nos frères des tribus isolées, ce projet représente un danger mortel qui détruira nos forêts et nos vies ! » Les tribus isolées sont des sociétés vulnérables qui ne supporteraient pas voir à nouveau leurs terres détruites alors que celles-ci furent déjà largement accaparées par nombre de projets industriels.

Preuve s’il en était que les grands projets industriels prétextant le progrès ne se soucient guère des minorités, d’autres projets similaires se sont déjà transformés en tragédies. L’ONG rappelle ainsi que la voie ferrée de Carjás, inaugurée dans les années 1980, a permis aux entreprises étrangères, à des éleveurs et à des bûcherons illégaux d’accéder aux terres de tribus menacées comme celles des Awá. Trente pourcent de leur territoire a disparu à cause de la déforestation. Et trente ans plus tard, des contrebandiers sont toujours présents. Encore aujourd’hui, certaines tribus doivent quitter leur région pour fuir la déforestation. Certains membres des tribus tombent malades et ne survivent pas à l’exode.

Survival International milite pour que les gouvernements consultent ces peuples indigènes sur les sujets qui les concernent directement et pour que les responsables politiques s’engagent à respecter leurs droits. Les terres de ces tribus doivent être protégées pour Stephen Corry, le directeur de Survival International, pour différentes raisons : « De tels projets n’entraînent rien d’autre que la spoliation des territoires indigènes et comme toujours ils sont menés au nom du progrès et du développement. Pendant des siècles les Indiens d’Amérique ont été sacrifiés sur l’autel du profit. Beaucoup ne survivraient pas aux attaques menées contre leurs vies et leurs terres. Pour les tribus isolées, cette voie ferrée mènera au génocide ».

Si cette ligne a de fortes probabilités d’aboutir un jour, les minorités peuvent aussi faire entendre leur voix. Ainsi, nous vous parlions il y a quelques semaines d’une communauté amérindienne du Canada ayant refusé le dédommagement d’un milliard de dollars de la part d’une compagnie pétrolière. Cette dernière voulait construire un port pour le transport du gaz naturel liquéfié passant sur la terre de cette petite communauté. Le projet a ainsi pu être contrecarré, mais pour combien de temps ?

Source © Survival International



mercredi 8 juillet 2015
D'importants incendies de forêts et de broussailles dans l'ouest du Canada ont entraîné l'évacuation de milliers de personnes et l'envoi, lundi, de soldats en renfort.

Environ 1.400 militaires vont intégrer « une équipe de lutte contre les incendies, laquelle comprendra un soutien logistique intégral, pour aider à combattre les feux de forêt » de la province de Saskatchewan (ouest), a indiqué le ministère de la Défense.

Une sécheresse inhabituelle et des températures au-dessus des normales saisonnières dans toute la moitié ouest du Canada ont favorisé le déclenchement de plusieurs foyers d'incendie.

Au total 110 feux, dont 24 totalement hors de contrôle, ravagent la province, selon le dernier bilan établi dimanche soir par le gouvernement local.

A titre de comparaison, 565 foyers d'incendie ont été déclarés cette année, soit trois fois plus qu'à la même date l'an dernier.

Des milliers d'habitants déplacés

Depuis plus d'une semaine, des habitants ont été évacués des zones les plus à risque dans la moitié nord de la Saskatchewan. 

Au total, environ 13.000 personnes ont été déplacées, dont 5.000 ont été accueillies dans la province voisine de l'Alberta, selon les autorités locales.

En Colombie-Britannique, un bulletin d'alerte sur la qualité de l'air a été émis par la ville de Vancouver en raison de « la forte concentration de fines particules provoquée par les fumées des incendies dans la région ».

Les personnes souffrant de problèmes respiratoires chroniques, les personnes âgées ou les enfants sont invités « rester à l'intérieur et dans les espaces climatisés (afin de) réduire l'exposition aux particules fines », a indiqué la ville.

L'armée en renfort

Dans cette province de la côte pacifique, les incendies sont également plus nombreux cette année. Selon les pompiers, environ 70 feux étaient toujours actifs lundi en Colombie-Britannique.

Le ministère de la Défense a indiqué qu'avant « d'envoyer les membres des forces armées combattre les feux de forêt », ils devaient recevoir une formation rapide, et leur déploiement devrait s'étaler sur la semaine.

Ces renforts seront maintenus « jusqu'à ce que les autorités provinciales puissent reprendre la situation en main », selon le ministère.


Source © Ouest France
lundi 6 juillet 2015
Après des mois de températures souvent supérieures à la moyenne, plus de 600 incendies ont déjà brûlé plus de 800 000 hectares de vastes régions boisées et de landes en Alaska rappelle le Centre de coordination inter-agences 

Les incendies ont causé de nombreuses évacuations, des fermetures de routes et de ponts ferroviaires. Plus de 350 structures ont été endommagés, dont environ 70 maisons.

Selon la Nationale Interagency Fire Center, il y a toujours actuellement 26 grands feux en cours en Alaska.*

© Nature Alerte
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Un incendie qui s'est déclaré samedi après-midi en Aragon, dans le nord-est de l'Espagne, a déjà brûlé quelque 8000 hectares de pins et broussailles, selon une estimation de l'administration locale.

L'incendie s'est déclaré non loin de la localité de Cinco Villas. Il n'était toujours pas maîtrisé dimanche à la mi-journée. «Les experts indiquent qu'il concerne une zone de quelque 13'000 hectares et qu'il pourrait avoir déjà calciné 8000 hectares», a déclaré un représentant de l'administration territoriale, Antonio Suarez, à la télévision publique.

Le feu a pris de la force en raison du vent et des fortes températures. L'Espagne traverse une nouvelle vague de chaleur qui doit encore durer plusieurs jours. Des seuils d'alerte dans une trentaine de provinces sur cinquante ont été déclenchés.

Massif forestier dense

Quelque 500 secouristes et pompiers étaient mobilisés pour tenter de contrôler les flammes, de même que 26 avions et hélicoptères, selon le gouvernement de la région d'Aragon.

«Le flanc droit de l'incendie est le plus dangereux, car il concerne un massif forestier dense, en grande partie composé de pins», a déclaré le gouvernement dans un communiqué. Samedi quelque 1500 personnes ont été évacuées. La plupart ont pu rentrer chez elles dimanche.

Source © ATS
dimanche 21 juin 2015
De mémoire de forestier, l'ampleur du phénomène est sans précédent: après quatre ans sous terre, des centaines de millions de hannetons se sont envolés pour grignoter les feuilles des arbres de forêts alsaciennes. Leur présence massive suscite de sérieuses inquiétudes.

C'est un "gros bourdonnement continu", "comme un bruit d'hélicoptère" ou plutôt "de gros avions au loin", décrivent ceux qui, au crépuscule, se sont approchés des forêts vosgiennes du nord de la région il y a quelques semaines. 

Mâles en tête, des hordes de hannetons forestiers de 2 cm de long sont sortis de terre, avant de s'envoler par vagues successives, en zigzaguant vers la cime des arbres. Avec une nette préférence pour les chênes, mais sans dédaigner les hêtres et autres feuillus. 

"C'était  Les Oiseaux de Hitchcock, mais version hannetons", plaisante Françoise Bourjat, la maire de Sparsbach. Ce village est situé au coeur de la zone infestée, au sein d'un ensemble de forêts domaniales et communales au nord d'Ingwiller (Bas-Rhin), représentant selon l'ONF une surface de près de 15.000 hectares. 

L'envol des coléoptères s'est répété tous les soirs pendant deux semaines, fin avril. Ils ont ensuite poursuivi leur grand festin de feuilles jusqu'au début du mois de juin, avant de tous mourir. 

- 'Ampleur exceptionnelle' - 

"Au total, je pense qu'un chêne sur deux a eu ses feuilles au moins en partie mangées, et peut-être 10% ont été presque complètement défeuillés", observe Joseph Meyer, cheville ouvrière de l'ONF dans la zone touchée. 

Il y a eu selon lui de 40.000 à 200.000 hannetons par hectare. Etant donnée l'étendue de la zone infestée, les hannetons ont donc été plusieurs centaines de millions au total. 

"On a arrêté de compter", plaisante Frédéric Guerin, porte-parole de l'ONF pour la région, "c'est d'une ampleur exceptionnelle aussi bien du point de vue de l'étendue géographique, que de l'intensité du
phénomène". 

D'autres forêts françaises au sol sableux, comme celle de Fontainebleau, peuvent aussi connaître de fortes présences de hannetons, mais "il n'y a aucune trace de phénomènes similaires", dit-il, ni aucune explication des raisons de cette prolifération. 

Ce n'est pas l'envol spectaculaire des hannetons et le grignotage des feuilles qui inquiète: de nouvelles feuilles sont déjà apparues sur la plupart des arbres. C'est surtout le grignotage de leurs racines par les larves de l'insecte, pendant les quatre ans passés sous terre avant son envol. 

Dans la forêt, Joseph Meyer montre des parcelles éparses de jeunes arbres squelettiques: "Les racines de ces hêtres ont été mangées par les larves, ils ne passeront pas l'année". Un peu plus loin, en levant la tête: "celui-ci a plus de 100 ans, mais regardez ses branches sèches là-haut, ce n'est pas normal". 

- 'Laisser faire la nature' - 

"Depuis deux-trois ans, on a des signes de dépérissement d'arbres adultes dans le secteur, peut-être liés à un déficit de racines dans le sol", et donc peut-être aux hannetons, indique Louis-Michel Nageleisen, expert référent national en entomologie forestière auprès du ministère de l'Agriculture. 

Ces dégâts souterrains, difficiles à évaluer et qui affectent tous les types d'arbres, vont se poursuivre pendant le nouveau cycle qui vient de s'engager. Car les hannetons, une fois repus, se sont aussi consciencieusement reproduits ces dernières semaines. 

Leur nombre va-t-il continuer à augmenter ou a-t-on atteint un pic' "On est incapable de l'évaluer pour l'instant, c'est la grande interrogation", dit M. Nageleisen. 

"Nos voisins allemands de la vallée du Rhin ont des problèmes avec les hannetons forestiers depuis les années 1980", dit l'entomologiste, "c'est resté épidémique chez eux pendant trente ans", même "s'ils on tout essayé" pour lutter, y compris des produits chimiques, sans succès. 

Par précaution, l'ONF a décidé de limiter les quantités de bois que les professionnels de la filière seront autorisés à exploiter en 2015, pour ne pas mettre en péril la régénération naturelle de la forêt fragilisée. 

"On va laisser faire la nature, elle va bien finir par rétablir l'équilibre", dit M. Meyer. En attendant, "le point positif, se console-t-il, c'est que ces hannetons n'ont aucun effet urticant pour l'homme". 


Source © AFP


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La tordeuse des bourgeons de l’épinette est l'insecte le plus destructeur des peuplements de conifères de l'Amérique du Nord, elle en consomme le feuillage. Elle revient à tous les 30 à 40 ans.

« La dernière infection date de 1990 autour de Rivière-du-Loup. On dit la tordeuse des bourgeons de l’épinette, mais on devrait plutôt l’appeler tordeuse du sapin, qui va mourir plus facilement. 

Dans une épidémie sévère, il y a 80% de mortalité des tiges du sapin et 50% de l’épinette blanche », a indiqué Jacques Régnière, chercheur scientifique, dynamique des populations d’insectes, à Ressources naturelles 

L’infection a commencé depuis quelques années sur la Côte-Nord, sur la rive du fleuve en Gaspésie et dans la Vallée de la Matapédia. « Elle vient vers l’ouest lentement, ça se propage de 50 à 60 kilomètres par année. Donc pour Rivière-du-Loup, elle devrait atteindre cette région en 2016. Au Témiscouata, c’est un peu comme Rivière-du-Loup », prévoit le chercheur scientifique. « La tordeuse mange les aiguilles de l’année, on parle d’une défoliation complète en 4 ou 5 ans », a-t-il ajouté.


L’épidémie est propagée par le mouvement des papillons de nuit, ils volent dans la noirceur. Au Québec, il y a de l’arrosage pour protéger certains peuplements publics de haute valeur. On peut récupérer le bois attaqué par l’insecte ravageur. Cependant, il faut que la récupération soit faite assez vite après la mortalité.

Les arbres feuillus ne sont pas attaqués par cet insecte, les peuplements mixtes permettent même de diminuer les dommages. Le cèdre est également à l’abri de la tordeuse des bourgeons de l’épinette.



vendredi 19 juin 2015
De nombreux feux de forêt font rage dans quatre États de la côte Ouest des Etats Unis et ont déjà forcé l'évacuation de plus de 1.000 personnes cette semaine. 

Ces incendies en croissance rapide marquent un démarrage précoce de ce que les experts disent être potentiellement "une saison d'incendies particulièrement destructrice". 

Exacerbés par des conditions très sèches, les incendies en cours ont déjà consommé plus de 100 maisons en Alaska, et en menaçent de nombreuses autres en Californie et en Arizona. 

En Californie

Dans la forêt nationale aux abords de Los Angeles dans le comté de San Bernardino , environ 500 pompiers appuyés par des avions ravitailleurs et des bulldozers combattent actuellement un incendie qui a déjà consommé plus de 3000 hectares de foret, seulement 5 % était contenue hier.

Plus de 150 personnes ont été forcées d'évacuer divers camps, les sentiers de randonnée et de nombreuses routes ont été fermé.

En Alaska

En Alaska, près de 500 pompiers sont aux prises de deux feux massifs depuis une semaine. Les flammes  ont détruit plus de 100 structures et forcé l'évacuation de près de 1000 personnes.

Le premier feu a commencé dimanche et a déjà brûlé 3.000 hectares, le second a éclaté lundi, 3600 hectares sont partis en fumés. 

En Arizona

Les pompiers de l'Arizona luttent actuellement contre un feu de broussaille de 445 hectares près de la petite ville de Kearny, au sud-est de Phoenix.  L'incendie a forcé l'évacuation d'environ 300 résidents hier.

L'incendie qui a éclaté mercredi et était hier a brûlé au moins trois résidences et deux autres structures, plus un véhicule.

Dans l'État de Washington 

Dans l'État de Washington orientale, les pompiers se préparaient à des vents forts alors qu'ils travaillaient à tenter de contenir la moitié restante d'un feu de 61 hectares au sud-ouest de Spokane.

Bref "la saison", comme ils disent, commence fort.

© Nature Alerte


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lundi 8 juin 2015
Faut-il encore importer du bois de République Démocratique du Congo (RDC) ? Global Witness publie, mercredi 3 juin, un rapport accablant sur les pratiques des grandes entreprises forestières opérant dans ce pays d’Afrique centrale où le contournement des lois se fait avec la complicité notoire de l’administration.

L’ONG britannique s’est appuyée sur le travail de l’Observatoire de la gouvernance forestière (OGF) en compilant les cas d’infraction relevés entre 2011 et 2014 par cet organisme indépendant mandaté par le ministère des forêts pour suivre les fonctionnaires dans leurs missions de contrôle. Dans une moindre mesure, elle a aussi tenu compte d’enquêtes réalisées par des « observateurs forestiers issus des communautés » ou d’ONG.

Corruption et impunité

Les conclusions retenues dans le texte de 18 pages intitulé, L’impunité exportée sont sans appel : chacune des 28 concessions inspectées - soit la moitié des concessions industrielles congolaises réalisant la grande majorité des exportations- présentait des entorses au code forestier.

Exploitation en dehors des zones autorisées, dépassement des volumes de coupe, collecte d’espèces protégées exportées avec de faux permis CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction), marquage frauduleux du bois, non-paiement des redevances, non-respect des engagements de compensation économique et sociale prises auprès des communautés reviennent en priorité dans ce catalogue d’illégalités.

« L’extrême faiblesse des contrôles gouvernementaux est aggravée par l’isolement et l’immensité de la forêt tropicale congolaise. Les atteintes documentées à ce jour ne constituent probablement que la partie visible de l’iceberg » écrit Global Witness. « La totalité du bois récolté de manière industrielle en RDC et commercialisé à travers le monde devrait être considéré comme risquant fort d’être illégal. »

Contacté par Le Monde, le coordonnateur de l’Observatoire de la gouvernance forestière, Essylot C.Lubala confirme le tableau dressé l’Ong britannique. « Les violations du code forestier sont fréquentes. La gouvernance en RDC est très faible et l’impunité généralisée. La corruption gangrène le pays car chacun cherche à manger » explique ce juriste de formation en se plaignant du peu de moyens dont dispose son équipe de six personnes.

Le brûlot de Global Witness est loin d’être le premier avertissement. Il y a moins d’une semaine, Greenpeace pointait le cas particulier de Cotrefor - une société libanaise opérant depuis 2011 mais connue bien avant sous le nom de Trans M. Et vendredi 5 juin, s’ouvrira à Bandaka (province de l’Equateur), au terme d’une longue instruction, le procès mettant en cause la société Siforco pour des cas de viols et de destructions dont a été victime la population de Yalisika en 2011. Ce sera la première fois, dans la longue histoire des conflits entre les communautés et les exploitants forestiers en RDC, qu’une plainte arrive jusqu’à la barre d’un tribunal.

Le coeur de la forêt africaine

Le « grand Congo » possède plus de 150 millions d’hectares de forêts denses et humides, soit près de 60 % du bassin forestier d’Afrique centrale. Dix millions d’hectares sont exploités dans le cadre de grandes concessions accordées à des entreprises industrielles. Jusqu’à présent, l’agriculture et le bois utilisé comme combustible restent les deux moteurs principaux de la déforestation. « C’est le cœur de la forêt africaine, sa préservation est cruciale » argue Frédéric Amiel, de Greenpeace pour expliquer le tir groupé des ONG internationales.

La France porte une responsabilité particulière. Elle importe la moitié des quantités écoulées vers l’Europe et les ports de Caen et de la Rochelle font partie des principaux points d’entrée du bois congolais. Selon les manifestes de navires déclarés au port de Matadi et que Le Monde s’est procuré, plusieurs entreprises françaises sont clientes des principaux exploitants forestiers mis en cause.

Des peines jusqu’à deux ans de prison

Peltier Bois, une entreprise bretonne qui fabrique, entre autres, des terrasses et des parquets et achète des grumes à la Sicobois, a refusé de répondre à nos questions. Laurent Angot, gérant de la société de négoce, Angot bois, qui importe du bois de Cotrefor par le port de Caen et par le Portugal, récuse les allégations des ONG : « Cotrefor possède une concession attribuée par l’Etat. Elle exploite en suivant un plan d’aménagement validé par une société d’audit reconnue et avec laquelle nous travaillons. Le règlement bois de l’Union européenne (RBUE) nous impose d’être en mesure de prouver l’origine légale du bois que nous achetons. Nous sommes responsables pénalement, on ne va pas faire n’importe quoi. »

Depuis mars 2013 en effet, un règlement européen reposant sur le principe de la « diligence raisonnée » est entré en vigueur pour juguler les importations massives de bois qui contribuent à la déforestation tropicale.

En France, le gouvernement a cependant tardé à transposer ce texte et à adopter un régime de sanctions qui prévoit jusqu’à 2 ans de prison. Les premiers contrôles viennent à peine d’être lancés. Ils sont menés par le ministère de l’environnement, celui de l’agriculture mais aussi par « le commerce du bois », l’association qui regroupe les entreprises du secteur. Eric Boilley, son délégué général, défend la fiabilité du système et promet que « si Siforco est condamnée, elle sera rayée de la liste des exploitants congolais avec lesquels il est possible de travailler ».

Source © Le Monde

La Côte d’Ivoire est le plus grand producteur de cacao au monde et dispose d'un écosystème d'une grande biodiversité. Riche de diverses espèces, on compte plus de 2250 espèces endémiques de plantes et 270 espèces vertébrées. 

Mais la Côte d'Ivoire détient également le taux de déforestation le plus élevé de toute l'Afrique Subsaharienne, dû en grande partie à son ascension en tant qu'acteur important dans l'économie agricole mondiale après des années de conflit civils. 

Selon une nouvelle étude en accès libre publiée sur la revue Tropical conservation Science de mongabay.com, les populations de primates sauvages en Côtes d'Ivoire sont en sérieux déclin en raison du nombre croissant de plantations illégales de cacao dans les zones protégées. 

Les auteurs de cette étude ont recensé vingt-trois zones protégées afin d'en déterminer le nombre d'espèces de primates présentes, l'ampleur de la dégradation de leur habitat naturel due aux plantations de cacao, ainsi que les populations humaines présentes près de ces réserves naturelles. 

“Nos données nous confirment la forte corrélation entre les cultures de cacao et l'absence de certaines espèces de primates dans les réserves naturelles et les parcs de la Côte d'Ivoire” expliquent les chercheurs. 

“Chacune des vingt-trois réserves naturelles a subi la perte d'au moins une espèce de primate. Cinq de ces réserves en ont perdu la moitié et treize autres ont perdu la totalité des espèces présentes.” Les plantations de cacao représentaient 93% des cultures illégales dans les zones protégées, avec des cultures de subsistances occupant le pourcentage restant. 

“Nous avons besoin de mesures draconiennes afin de contrôler la chasse des primates en Côte d'Ivoire. Mais à moins que les plantations de cacao ne soient contrôlées de près, l'application de lois antichasses n'empêchera pas la perte d'autres espèces de primates car leurs habitats naturels, même dans les zones protégées, n'existeront plus.” 

Malgré la forte relation entre la déforestation et la disparition des primates, certaines réserves naturelles déboisées à 80% ont su conserver 6 espèces de primates locales sur 8, grâce à la mise en vigueur de programmes communautaires de conservation et de surveillance. D'autres forêts telles que la réserve du Haut Sassandra, longtemps qualifiées de zone de conflit en marge du contrôle de l'État, ont perdu 70% de leurs forêts et toutes les espèces de primates présentes sur le site. D'après les chercheurs, l'investissement social dans la planification de la conservation des espèces et la lutte contre la déforestation sont la clé de la protection de la diversité des primates. 

L'étude met aussi l'accent sur trois zones forestières en particulier, servant de refuge pour trois espèces de primates les plus en danger. Le cercopithèque de Roloway (Cercopithecus Diana roloway) et le Mangabey Couronné (Cercocebus atys lunulatus) dépendent entièrement des zones forestières restantes dans les réserves de Port Gauthier, de Dassioko et de la réserve comunautaire de Tanoe. Les chercheurs ont donc mis en place un programme de surveillance communautaire dans la réserve de Dassioko, une des dernières réserves qui sert de refuge aux chimpanzés d'Afrique de l'Ouest (Pan troglodytes verus). 

« Potentiellement la mise en place de stratégies agroforestières pourrait autant servir les besoins des économies locales, que ceux des écosystèmes » disent les chercheurs. L'une des plus prometteuses, “le cacao de l'ombre”, ne nécessite pas le déboisement total des forêts. Cette stratégie a déjà fait ses preuves quant à la sauvegarde de la population des primates sur les plantations de cacao du Brésil. Les cultivateurs de Côte d’Ivoire interviewés se sont montrés disposés à tenter cette nouvelle approche, car la conservation des arbres enracinés sur leurs plantations augmente la stabilité et la capacité du sol à retenir l'eau et ainsi sa fertilité. 

Les chercheurs s'alarment sur la nécessité de la mise en œuvre de pratiques agroforestières car chaque année le pays perd 265 000 hectares de forêt en vue d'améliorer le rendement du cacao. 

D'après les chercheurs, 'Il est peu probable que la Côte d'Ivoire ait les ressources nécessaires pour mettre un terme à la production de cacao et la chasse à l'intérieur des zones protégées. Étant donnée la situation alarmante du déclin de la population des primates, la situation ne fera surement qu'empirer.” 

“La priorité immédiate doit être de renforcer la surveillance des zones protégées des parcelles restantes” concluent les chercheurs. Vraisemblablement, l'espoir d'un regain de la population des primates sur ses zones protégées et régénérées repose sur notre capacité à protéger les éléments de ces habitats maintenant.” 

 Source © mongabay
lundi 1 juin 2015
À l’origine de cette scène apocalyptique, les bulldozers de la compagnie Astra Agro Lestari spécialisée dans l’huile de palme. La société qui appartient à la multinationale Jardines est épinglée par diverses ONG pour son absence d’efforts et d’actions pour limiter la déforestation. 

Plus qu’un problème de déboisement responsable en partie du dérèglement climatique, cette zone que le drone a filmé faisait partie de l’habitat naturel de l’éléphant de Sumatra. Un animal actuellement en danger critique d’extinction. Les spécialistes estiment que si nous continuons sur cette voie, l’animal majestueux aura totalement disparu d’ici 15 ans.

mercredi 27 mai 2015
Les sociétés Statoil Canada, MEG Energy et Cenovus Energy ont évacué des centaines d'employés des site de production de sables bitumineux de Christina Lake, de Narrows Lake etde  Leismer-in NE en Alberta, les incendies de forêt qui y font rage menacent la plus grande région productrice de pétrole de la région. 

C'est au moins la production de 233 000 barils/jour , soit environ 9 % de la production des sables bitumineux totale de l'Alberta qui a été suspendu dans le nord de l'état en raison des risques d'incendie. Au moins 19 d'entres eux sont hors de contrôle, et 50 autres font rage à travers toute la province. Un total de 55 incendies ont été déclenchés dans la seule journée lundi, la plupart ont été déclenché par la foudre. 

L'état d'urgence a été déclaré dans plusieurs villes. 

Un feu de forêt de 200 hectares a forcé l'évacuation d'environ 5000 résidents de Wabasca. 

Les incendies les plus féroces ont été observé à: 

- 10 km du hameau de Wabasca. 

- 22 km à l'est de Slave Lake 

- 40 km au nord-ouest de Cold Lake 

Depuis le début de l'année 2015, 687 incendies de forêt ont déjà brûlé 18 500 hectares de forets

L'Alberta a déjà connu 687 incendies de forêt qui ont brûlé 18,435.22 hectares entre le 1er Avril et le 26 mai 2015, selon la dernière mise à jour du gouvernement. L'Alberta a déployé plus de 1.300 équipes d'incendie de forêt et environ 100 avions pour les contrôler . 

Les fonctionnaires ont évacué plusieurs villes menacées par les incendies à travers la province. 


© Nature Alerte



lundi 18 mai 2015
D'éminents spécialistes avertissent que les forêts de Grande-Bretagne risquent d'être dévastées par une vague invasive d'une nouvelle maladie provoquée par le changement climatique 

Plus de six millions de mélèzes vont être abattus au Pays de Galles pour tenter d'enrayer la propagation d'une maladie mortelle qui touche ces arbres. 

Le Phytophthora ramorum *, dont le nom signifie littéralement "le destructeur usine ", a été découvert au Royaume-Uni dans un jardin dans le Sussex en 2002 et a été découvert au Pays de Galles il y a seulement cinq ans. 

Il n'a pas encore été signalé sur les arbres écossais, mais l'agent pathogène d'un champignon semblable a été détecté dans le sud-ouest du pays. 

En Janvier, des scientifiques ont mis en garde les agents forestiers de Grande-Bretagne que tous les arbres, y compris le chêne, le frêne, le pin sylvestre, le hêtre et le bouleau, pourraient être dévastées par l'invasion d'une nouvelles maladies provoquées par le changement climatique et le commerce mondial des plantes. 

Andy Schofield, responsable des sols pour les ressources naturelles du Pays de Galles, a déclaré au Guardian qu'il était au regret d'annoncer que des millions mélèzes infectés et durement touchés devront être abattus sous peu.

Cependant il a ajouté que cette opération fournirait une occasion de remplacer les mélèzes par une gamme d'arbres résilients, ainsi que plus d'arbres producteurs de bois commerciaux, comme l'épinette." 

Nous avons prévu néanmoins de laisser la nature remplacer les arbres abattus par quelques "plantation d'enrichissement" tel que des chênes, des sorbiers ou encore des hêtres. 

Le site Web de la Commission des forêts met en garde: "Le Phytophthora Ramorum* tue de nombreux arbres, et pourrait avoir de graves répercussions sur les forêts et l'industrie forestière et bouleverser l'environnement au sens large. 

Elle affecte aussi les plantes telles que les myrtilles. La Commission des forêts ajoute qu'elle pourrait infecter les bleuets, un parent de la myrtille. 

Un expert a mis en garde que les forêts de Grande-Bretagne pourraient subir le sort similaire des régions boisées d'une grande partie des États-Unis, où de vastes peuplements d'arbres ont été anéantis par les coléoptères, dont le nombre a explosé avec les températures plus chaudes. 

Le Dr Stephen Cavers, du Centre "for Ecology & Hydrology" près d'Edimbourg, a déclaré au quotidien "The Independent on Sunday": "L’Angleterre est susceptibles de perdre une grande partie de sa biodiversité qui lui était cher. Certaines de nos espèces les plus précieuses, tels que les chênes et les pins associés aux paysages vraiment caractéristiques de nos régions pourraient être prochainement perdus à jamais.

© Nature Alerte



*Phytophthora ramorum

Le Phytophtora ramorum est une espèce de protistes oomycètes de la famille des Peronosporaceae.

Cette espèce, signalée au milieu des années 1990 en Europe puis en Amérique du Nord, est un agent phytopathogène polyphage qui attaque de nombreuses espèces ligneuses (arbres et arbustes), forestières et ornementales. Elle notamment responsable de l'épidémie de la maladie dite « mort subite du chêne » qui décime les chênes dans les forêts de Californie et de l'Oregon.
© Wikipedia
jeudi 14 mai 2015
Le caribou des bois dans le nord la Colombie-Britannique risque désormais l'extinction et pourrait devenir la première sous-population d'une espèce à disparaître au Canada alors que celle ci est sous la protection du gouvernement. 

"Actuellement, nous observons le déclin, la disparition, et peut-être même à l'extinction du caribou des bois (Rangifer tarandus caribou), une espèce clé emblématiques et culturels de la région" ont déclare Chris Johnson et Libby Ehler, chercheurs de l'Université du Nord. 

Le gouvernement poursuit pourtant sa stratégie de sauvegarde qui comprend la reproduction en captivité, la protection et le contrôle des prédateurs dans leurs habitats. Depuis plusieurs années, une réserve de 2,2 millions d'hectares de terres et forets a été mise en place pour protéger l'habitat. Mais malgré cela, le troupeau de Burnt Pine s'est localement éteint en 2009, et les quelques autres troupeaux observés font désormais moins de 50 individus. 

"Bien que les facteurs conduisant à l'extinction d'une espèce sont complexes, les impacts cumulatifs du développement industriel dans la région sont corrélatif, sinon, le facteur causal principal de ce déclin spectaculaire." Nos dernières études ont révélé que le développement industriel, y compris l'exploitation forestière, les forages pétroliers et gaziers, la construction importante de pipelines et de routes dans nos forets a totalement fracturé l'habitat du caribou. 

Dans un e-mail, Steve Thomson, ministre des Forêts, des Terres et des Ressources naturelles pour la Colombie-Britannique, a déclaré que le gouvernement «reconnaît que la restauration et la protection de l'habitat sont un élément nécessaire à la sauvegarde des derniers troupeaux de caribous. Cependant, nous savons aussi que la protection de l'habitat ne suffit pas. Voilà pourquoi nous allons aussi prendre des mesures concernant leur prédateur le loup". 

Craig Pettitt, un administrateur de la Valhalla Wilderness Society, l'un des premiers sonneurs d'alerte environnemental concernant le caribou, a déclaré que ces dernières recherches prouvent que la stratégie de protection du gouvernement ne fonctionne pas. 

"Nous avons maintenant des preuves scientifiques que les caribous sont en train de disparaître à cause du développement industriel dans leur habitat", at-il dit. 

"Pour les sauver nous devons mettre un terme définitif à la destruction des forets" 

M. Pettitt affirme que le gouvernement s'obstine à ne sauver que les hautes terres d'altitude, qui a peu ou pas de valeur pour l'exploitation forestière, tout en permettant le développement anarchique dans les riches fonds des vallées, sans prendre de mesure concernant les valeurs des ressources nécessaires à la protection de la faune.  

Dans une déclaration commune, plusieurs ONG ont déclaré que «l'abattage à venir des prédateurs des caribous sans protection suffisante de l'habitat est totalement futile." 

© Nature Alerte




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