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mercredi 19 août 2015
Les habitants des provinces du Centre du Vietnam doivent faire face à une sécheresse prolongée. Alors que le bilan des dommages s’alourdit, il est urgent de trouver des solutions.

Coup de chaud sur les cultures. Les fortes chaleurs et la sécheresse accompagnées d’un vent d’ouest venu du Laos sévissent dans le Centre depuis quelques mois. L’inquiétude grandit chez les agriculteurs qui voient leurs cultures souffrir du manque d’eau.

Environ 150.000 habitants affectés

Les rivières, ruisseaux et lacs de la province de Nghê An s’assèchent un à un, tandis que les rizières d’hiver–automne fanent. L’eau manque aussi pour les besoins quotidiens des habitants, notamment dans les districts montagneux de Thanh Chuong, Con Cuông ou encore Quy Hop et Tuong Duong. 

Des hectares de forêts des districts de Nam Dàn, de Dô Luong et de Con Cuông disparaissent sous les flammes des incendies à répétition.

Dans la province de Nghê An, il est prévu de planter 55.000 ha de riz d’été-automne, selon le service de l’agriculture et du développement rural. Cependant, plus 14.000 ha de terres manquent d’eau.

En raison de la canicule, le niveau de la rivière Lam est passé sous la barre de 0,4 m. Les stations de pompage des districts de Thanh Chuong et Nam Dàn ne fonctionnent plus.

La situation n’est guère plus reluisante dans la province de Ninh Thuân, qui souffre elle aussi d’une canicule inédite en 20 ans. Les lacs sont presque à sec et plus de 10.000 ha de cultures manquent d’eau. Environ 1.500 animaux d’élevage n’ont pas survécu à l’absence de pluie et au manque de nourriture. Face à ce constat, le Comité populaire de la province de Ninh Thuân a décrété le 1er janvier 2015 l’état d’urgence.

Le Département de la culture a informé que dans les provinces de Nghê An, Quang Tri, Ninh Thuân, Binh Thuân et Khanh Hoà, près de 55.000 ha de culture ont été détruits et 1.810 animaux d’élevage - essentiellement des chèvres, des moutons, des buffles et des bœufs - sont morts. La province de Ninh Thuân est la plus touchée.

Depuis le début de l’année, près de 150.000 habitants sont affectés par cette pénurie d’eau, notamment à Binh Thuân qui est la plus frappée avec 119.350 personnes concernées.

Selon le Centre de prévisions météorologiques et d’hydrologie, la sécheresse devrait se prolonger dans le Centre  jusqu’au milieu du mois de septembre. De plus, la montée du niveau de la mer pourrait provoquer une inondation des  régions de l’estuaire ou du littoral par l’eau salée.

La sécheresse a également des conséquences sociales telles qu’un mouvement d’exode rural. Le gouvernement a octroyé une aide financière pour les victimes du phénomène météorologique afin de les aider à affronter ces difficultés. Une somme de 172 milliards de dôngs a notamment été versée à Ninh Thuân. Il ne s’agit là, en revanche, que d’une solution provisoire.

Construction d’ouvrages hydrauliques

Plusieurs agriculteurs de la province de Phu Yên remplacent le riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse. Photo: Thê Lâp/VNA/CVN

Selon le chef du Département de l’hydraulique, Nguyên Van Tinh, la restriction d’eau reste la première solution, dans l’immédiat. À long terme, il faudra remplacer les cultures de riz par des plantes plus résistantes à la sécheresse comme le maïs, les haricots ou les pommes de terre. La culture du  riz à court terme, permise par des variétés dont le temps de production est réduit, peut également représenter une solution. Les localités n’en ont toutefois pas à leur disposition. Le Département de l’hydraulique devrait alors coopérer avec le groupe Électricité du Vietnam pour assurer l’approvisionnement en eau des basses régions.

En outre, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural doit maintenant étudier la production de chaque région afin d’y apporter des solutions adaptées. Les éléments à prendre en compte dans la mise en place d’une politique de restructuration de l’agriculture sont divers. La question du changement climatique est au coeur de la crise. De plus, les mesures prises doivent être en adéquation avec la culture locale et les caractéristiques géographiques de chaque région.

La priorité doit maintenant être accordée à la construction d’ouvrages hydrauliques afin de créer des réserves d’eau. Enfin, il est essentiel de renforcer les mesures de protection des forêts et de leur reboisement.


Bora Bora, la "perle du Pacifique", connue surtout pour ses hôtels de luxe, s'est engagée dans la gestion active de sa ressource en eau douce, qui se fait de plus en plus rare en raison du changement climatique.

Son lagon turquoise, ses plages de sable blanc, ses bungalows sur pilotis face à la silhouette noire du mont Otemanu: côté pile Bora Bora marie les merveilles de l'atoll corallien avec la majestueuse rudesse d'un ancien volcan, dont la crête sommitale à 727 mètres accroche les nuages.

Côté face, l'afflux d'environ 100.000 touristes internationaux par an sur cette île de 9.600 habitants, dans un espace de 40 km2 îlots compris, a nécessité de résoudre un problème majeur: "Ici, on doit faire de l'eau sans eau", résume Gaston Tong Sang, maire de Bora Bora depuis 1989.

"Les gens disent "l'eau est un don du ciel" Oui, mais ce n'est pas abondant!", nuance l'élu. "L'eau, c'est comme le diamant, c'est rare. C'est le mur auquel nous nous sommes trouvés confrontés", raconte cet ancien ingénieur en génie civil.

Lui qui est né en 1949 n'a pas connu la présence militaire américaine de la Seconde Guerre mondiale et la construction de la piste de l'aéroport sur un motu (îlot corallien). En revanche, il a grandi avec l'ouverture de la liaison Bora Bora-Paris en 1958, qui a marqué l'arrivée des premiers touristes.

Réputée internationalement, l'île compte 11 hôtels dont huit classés luxe (quatre et cinq étoiles). Et qui dit luxe, dit confort.

eaux industrielles

"L'eau potable, on l'a depuis 25 ans sur Bora Bora", s'enorgueillit son maire, quand certains quartiers de la zone urbaine de Tahiti, l'île qui concentre les deux tiers de la population polynésienne, en sont encore dépourvus au robinet.

Le réseau d'assainissement date d'une quinzaine d'années et relie tous les hôtels bâtis sur les motu. Pour obtenir depuis 2000 le précieux "pavillon bleu" de l'Union européenne, pas question de souiller le lagon, attrait touristique majeur pour les "honeymooners" (couples en lune de miel) et célébrités du show business.

"Pour économiser la ressource, les eaux usées sont retraitées et remises dans le réseau comme "eaux industrielles" que l'on peut utiliser pour le nettoyage, l'arrosage, etc", explique M. Tong Sang.

Confrontés au même enjeu de gestion raisonnée de l'eau douce, des dirigeants de petits pays insulaires du triangle polynésien (Tuvalu, Tonga, îles Cook, etc) sont venus en juillet glaner des idées chez leur voisin français.

Dès leur arrivée, ils ont gagné en camion un chemin de traverse boueux pour aller visiter la station d'épuration.

Dans un grand bassin, des pales métalliques brassent une soupe marronnasse, qui passe ensuite dans un autre bassin. "L'ensemble du traitement est biologique: on utilise le pouvoir des bactéries et la décantation", précise Vincent Sturny, responsable Opérations îles à la Polynésienne des eaux (filiale de Suez).

Épandues sur des carrés de terre, les boues servent de substrat pour des roseaux. L'ensemble repart en engrais pour l'agriculture et les espaces verts des hôtels. Quant à l'eau, elle est chlorée après décantation puis ultrafiltration et peut ainsi servir pour tout type de lavage et d'arrosage, économisant ainsi l'eau potable.

gestion privée

Des campagnes de sensibilisation et surtout une tarification au mètre cube ont poussé les hôteliers (qui paient 77% du coût global pour 50% de consommation) et la population à lutter contre le gaspillage.

"Avec la sécheresse et l'augmentation du nombre d'hôtels, on a dû trouver une nouvelle solution, et la seule évidente était le dessalement d'eau de mer", explique M. Sturny, dont l'entreprise privée a obtenu la délégation de service public en 1990 pour 40 ans.

Bora Bora s'est ainsi dotée progressivement de trois unités en 2001, 2006 et 2007 pour atteindre une capacité de production de 3.000 m3/jour soit "la plus importante de France", avance le dynamique quadragénaire.

"On l'utilise uniquement quand les nappes s'épuisent car c'est une technique coûteuse en maintenance et en énergie", reconnaît le responsable. En effet, il faut 3m3 d'eau de mer pour en tirer 1m3 d'eau douce et surtout quand 1m3 d'eau douce nécessite par les moyens classiques 3,7 kW pour devenir potable, l'osmoseur en consomme 12.

Alors "on cherche à optimiser le consommation électrique avec des panneaux solaires" mais ils ne fournissent que "5% des besoins de l'osmoseur", admet M. Sturny. Le reste provient de centrales thermiques au fioul. Son entreprise travaille aussi sur un projet d'usine de 1 mégawatt de puissance en biomasse.

Mais la gestion de l'eau confiée au privé hérisse le secrétaire général du parti Heiura-Les Verts (écologiste). "On est entré dans un délire de vouloir, au nom de la création d'emplois dans le tourisme, accepter une confiscation du domaine public (le lagon), un épuisement des ressources naturelles (l'eau) et pour le compenser la création d'un activité coûteuse pour la collectivité (l'osmoseur)", dénonce Jacky Bryant, ancien ministre de l'Environnement du gouvernement indépendantiste d'Oscar Temaru.

"Le choix du privé est là pour rémunérer les grandes entreprises", déplore-t-il, "et des Iles-Sous-Le-Vent, il n'y a que Bora Bora qui a fait ça".

Source © 2015 AFP



mercredi 12 août 2015
Mo-Mo-Motus! Lundi, le maire de Los Angeles a déversé les 20.000 dernières balles noires dans un réservoir d’eau de la ville afin de lutter contre l’évaporation et la pollution en protégeant la surface du soleil. 

Au total, 96 millions de balles en plastique ont été bennées sur le site de Van Norman, à Sylmar. D’autres réservoires devraient suivre.

Pourquoi ces balles en polyéthylène sont-elles noires et pas blanches? Selon la mairie, la couleur sombre «permet de mieux bloquer les rayons ultraviolets» et de minimiser l'invasion d'algues.

Une goutte d’eau contre la sécheresse

De la taille d'une pomme, les balles sont fabriquées dans la région et coûtent 36 cents pièce. Au total, la note se monte donc à 34.5 millions de dollars. Selon la ville, c’est 250 millions de moins que les solutions alternatives considérées comme celle d'un toit gigantesque de 800x800 mètres. A terme, Los Angeles mise sur la construction d'un nouveau réservoir couvert. Les balles ont une durée de vie de 10 ans et seront retirées le moment venu pour être recyclées.

Si les images sont spectaculaires, la mesure reste symbolique. Elle devrait permettre d’économiser 300 millions de gallons (plus d’un milliard de litres) par an. Il s’agit d’une goutte d’eau (moins de 0,5 % de l’eau consommée par Los Angeles chaque année). Mais face à la sécheresse du siècle, les petits ruisseaux font les grandes rivières.

 Source © 7/7


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samedi 1 août 2015
L'eau du réseau de Morgins en Suisse est impropre à la consommation à la suite d'une pollution à la matière fécale.

Les habitants de Morgins doivent impérativement bouillir l'eau du robinet avant de la boire. L'eau du réseau est impropre à la consommation à la suite d'une pollution d'origine fécale. 

Le service des eaux a commencé à nettoyer le réseau et à procéder à une chloration, indique la commune dans un communiqué. De nouvelles informations seront communiquées dès que la situation sera rétablie.
vendredi 31 juillet 2015
La grave sécheresse qui frappe la Californie depuis quatre ans a forcé l'État à adopter une loi pour la gestion durable des nappes phréatiques. Cette loi a été mise en vigueur en janvier 2015. En juin dernier, des restrictions ont aussi été imposées aux agriculteurs pour protéger les eaux de surface. Malheureusement, ces mesures arrivent bien tard…

Alors qu’autrefois, 30 % de l’eau potable utilisée par les Californiens provenait des eaux souterraines, cette proportion a grimpé à 66 % depuis la sécheresse, selon l’US Geological Survey. 

Cet organisme gouvernemental a aussi constaté que 20 % des eaux souterraines renferment de fortes teneurs en nitrates, en arsenic et en uranium. L’augmentation de la teneur de l’eau potable en nitrates, imputable à l’emploi des engrais azotés, ne surprend personne. 

Par contre, on peut s’étonner du fait que des éléments naturellement présents à l’état de trace dans le sol — comme le manganèse, l’arsenic et l’uranium — se retrouvent en forte concentration dans l’eau potable plus souvent que les nitrates. Au fil des ans, les pratiques agricoles auraient repoussé ces éléments profondément dans le sol jusqu’à ce qu’ils atteignent la nappe phréatique, expliquent les experts.

Quels sont les dangers de ces contaminants pour la santé humaine? Lorsque la quantité de nitrates dans l’eau potable dépasse la limite de 10 parties par million, cet élément risque de nuire au transport de l’oxygène dans le sang et d’augmenter les risques d’anomalies congénitales et de cancers des ovaires et de la thyroïde. Quant à l’ingestion à long terme d’eau contaminée à l’uranium, elle est susceptible d’augmenter les risques de cancers et de problèmes rénaux.

Malheureusement, les climatologues prévoient que les précipitations se feront encore plus rares en Californie au cours des prochaines années. Selon Juliet Christian-Smith, spécialiste du climat vivant à Oakland (Californie), « ce qu’on vit aujourd’hui comme une sécheresse extrême, sera, d’ici la fin du siècle, considéré comme une année normale ». Les résidents et les agriculteurs californiens sauront-ils s’adapter à cette dure réalité?

Source © Le Monde



jeudi 30 juillet 2015
Les athlètes qui prendront part aux Jeux olympiques d’été à Rio, l’an prochain, nageront et navigueront dans des eaux tellement contaminées de coliformes fécaux qu’ils risqueront de tomber gravement malades et de ne pas pouvoir participer aux compétitions, selon ce qu’a révélé une enquête de l’Associated Press.

Une analyse de la qualité de l’eau effectuée sur les sites de compétions olympiques et paralympiques a révélé des niveaux élevés de virus et de bactéries provenant des eaux usées. Ces résultats ont alarmé les experts internationaux et consterné les athlètes s’entraînant à Rio, dont certains ont déjà souffert de fièvre, de vomissements et de diarrhée.

Il s’agit de la première analyse indépendante réalisée sur les sites olympiques.

Les autorités brésiliennes ont assuré que l’eau serait sécuritaire pour les athlètes olympiques. Le gouvernement ne mène cependant pas d’analyses pour cibler les virus.

La pollution extrême de l’eau est chose commune au Brésil, où la majorité des eaux usées n’est pas traitée. Les déchets se retrouvent donc dans les cours d’eau et les rivières qui alimentent les sites de compétition.

Les athlètes olympiques sont ainsi presque assurés de se retrouver en contact avec des virus qui sont présents en quantité démesurée, parfois jusqu’à 1,7 million de fois plus élevé que ce qui serait considéré comme dangereux sur une plage de la Californie.

Malgré les promesses des autorités, la puanteur des eaux usées accueillent toujours les voyageurs à l’aéroport international de Rio. Les plages les plus populaires sont désertées puisque le sable est couvert de boue putride et des vagues de décès touchent le lac olympique, Rodrigo de Freitas, laissant de nombreux poissons morts à la surface.

Source © Metro
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L'eau du robinet est impropre à la consommation à Saint-Maurice en Suisse en raison d'une contamination par des bactéries d'origine fécales, a indiqué la commune valaisanne mercredi.

S'il est déconseillé de boire l'eau du robinet, celle-ci peut-être bue si elle a préalablement été bouillie, indique Saint-Maurice mercredi. L’origine du problème a été détectée.

"C'est une bactérie qui provient certainement des eaux de surface, des orages du week-end dernier, qui ont infiltré le territoire et les sources. Ceci a coïncidé avec une panne du système ultra-violets d'une installation de traitement de l'eau", a expliqué à la RTS Damien Revaz, président de la commune de Saint-Maurice.

"Rétablissement rapide de la situation"

"On estime que nous allons pouvoir rétablir la situation assez rapidement, puisque nous avons deux modes d'alimentation des eaux, soit par la source comme c'est le cas actuellement, soit par la nappe phréatique qui n'est pas atteinte par la pollution", a précisé Damien Revaz.

Selon ce dernier, des travaux de purge sont actuellement en cours. L'élu estime que la situation sera rétablie jeudi: "Nous attendons les résultats du laboratoire", a-t-il dit.

Saint-Maurice est la seconde commune romande à subir une pollution de son eau. Dans le canton de Neuchâtel, la ville du Locle a été frappée depuis le week-end dernier d'une épidémie de gastro-entérite due à la contamination de son eau.


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dimanche 19 juillet 2015
Plusieurs quartiers de Hanoï au Vietnam ont été dernièrement répertoriées par les autorités sanitaires comme des zones aux eaux souterraines contaminées par de l'arsenic. 

Dejà en 2011 le ministère des Ressources naturelles et de l'environnement avait publié un rapport sur les résultats de la surveillance de l'eau souterraine dans le nord et le sud de la ville avertissant que les niveau et la qualité de l'eau souterraine était en forte baisse. 

Dans le delta du Nord, la qualité des eaux souterraines ont chuté de façon spectaculaire dans la région de Mai Dich de Cau Giay à Hanoi. Pendant la saison sèche tous les échantillons d'eau ont montré des concentrations d'ammoniac beaucoup plus élevés que les niveaux autorisés. 

A Tan Lap commune du district de Dan Phuong, la concentration d'ammoniac est de 23.30 mg / l, soit 233 fois plus élevé que le niveau autorisé. 17 échantillons sur 32 avaient de fortes concentrations de manganèse et 4 échantillons révélaient une concentration d'arsenic beaucoup plus élevée que les niveaux autorisés. 

Les scientifiques rapelle que l'eau contaminée à l'arsenic peut causer de graves maladies de la peau tels que des changements de pigmentation, d'assombrissement et d'épaississement allant jusqu'au cancer  . 

Plus récemment en classant les provinces et les villes du vietnam les plus gravement contaminées par l'arsenic, le Dr Le Van Cat de l'Institut de chimie a déclaré que la pire situation a été observé à Hanoï. La concentration d'arsenic y est des dizaines de fois plus élevé que le niveau autorisé. 

Cette pollution de l'eau à l'arsenic a été retrouvée dans la plupart des petits puits d'eau des ménages, environ 5 millions de ces puits sont répertoriés dans la ville. 

Un rapport de l'Unicef révèle que la pollution à l'arsenic la plus grave se situe dans la partie sud de Hanoï, en particulier dans les districts de Hai Ba Trung Thanh Tri. 

Dans le district de Quoc Oai, la concentration d'arsenic est trois fois plus élevé que le niveau autorisé. 
Dans le district de Dan Phuong, la concentration d'ammoniac est 233 fois plus élevé que le niveau autorisé. 

Les scientifiques attribuent cette forte concentration d'arsenic dans l'eau souterraine à la surutilisation des pesticides, la combustion du charbon et à une multitudes d'autres micros pollutions. 

En Juillet 2014, les résidents du quartier résidentiel de My Dinh II du district de Nam Tu Liem criaient au secours suite à la consommation d'une eau insalubre fournie par la Société HUDS dont la concentration d'arsenic était deux fois plus élevé que le niveau autorisé sur une longue période. Nguyen Van Manh, le directeur adjoint de HUDS confirmait alors, qu'avec la saison des pluies, la concentration d'arsenic avait augmenté gravement parce que l'eau de surface et de ruisselement avaient pollué les eaux soutteraines. 

Les scientifiques du pays décrivent actuellement la pollution de l'eau souterraine à Hanoi comme " gravement alarmante". 

© Nature Alerte
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vendredi 17 juillet 2015
A défaut de la pluie, ce sont les arrêtés de restriction d'eau qui tombent chaque jour un peu plus et contraignent parfois les agriculteurs à stopper l'irrigation. 

86 arrêtés de restriction d'eau ont été pris par les préfets de 41 départements au 17 juillet 2015 selon le ministère de l'Ecologie. Pour rappel, en 2014 à la même date, on ne comptait « que » 34 arrêtés sur 25 départements. C'est le résultat de la sécheresse que connaît la France depuis plusieurs semaines.

12 départements, en crise, sont plus particulièrement touchés : Eure-et-Loir, Loiret, Maine-et-Loire, Indre-et-Loire, Indre, Charente, Gironde, Dordogne, Lot-et-Garonne, Lot, Tarn-et-Garonne et Tarn. 

Ces départements connaissent un arrêt des prélèvements non prioritaires y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité).

15 départements sont en alerte renforcée avec une réduction des prélèvements à des fins agricoles supérieure ou égale à 50 % (ou interdiction supérieure ou égale à 3,5 jours par semaine), une limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, golfs, lavage des voitures, ..., jusqu'à l'interdiction de certains prélèvements.

Enfin, 13 départements sont en alerte et connaissent une réduction des prélèvements à des fins agricoles inférieure à 50 % (ou interdiction jusqu'à 3 jours par semaine), des mesures d'interdiction de manœuvre de vanne, d'activité nautique, l'interdiction à certaines heures d'arroser les jardins, espaces verts, golfs, de laver sa voiture, ...

Source © La France Agricole
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mercredi 8 juillet 2015
Trois sources d’approvisionnement en eau potable de Bordeaux suspendues jusqu'à nouvel ordre suite à un incendie dans l’usine Roxel classée Seveso.

Les services de l'État, Lyonnaise des eaux, Bordeaux Métropole étaient mardi après-midi sur le site de l'usine Roxel, filiale d'Herakles, située sur le site de la poudrerie de Saint-Médard. Une réunion au sommet qui fait suite au sinistre qui s'est déclaré dans la nuit de dimanche à lundi. 

Un entrepôt de site classé Seveso, contenant des fûts de nitrocellulose (dérivé de la nitroglycérine), a pris feu. Une matière dangereuse et instable. 1 000 mètres cubes d'eau ont été déversés dans l'entrepôt. 

Cette eau, qui s'est trouvée au contact de la matière explosive, s'est déversée dans les jalles qui parcourent le sous-sol du site.

Fermeture des captages

À titre préventif, la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) a demandé la fermeture de trois points de captage d'eau potable de la métropole bordelaise : Caupian, Bussac et Cantinolle. La fermeture de ces sources (dont la part reste mineure dans l'alimentation en eau potable) devrait durer une dizaine de jours. 

La nitrocellulose s'est bien répandue dans l'eau, on ignore pour l'heure en quelle quantité. Du côté de la préfecture, on se prépare à prendre un arrêté concernant la fermeture des sources, bien que celui-ci soit déjà effectif depuis lundi matin.

Ce dernier épisode intervient après de nombreux incidents sur ce site. Suite à cet accident découvert en commission locale de l'eau, l'écologiste Gérard Chausset est monté au créneau sur un sujet qui lui est cher.

L'élu métropolitain s'était opposé à l'attribution d'une subvention à Herakles suite à des épisodes de pollution. « Cet incident met en évidence une fois de plus la dangerosité du site de Saint-Médard-en-Jalles et le manque d'anticipation, de prévention des problématiques environnementales de l'exploitant ainsi qu'une mauvaise gestion du risque. Il est urgent qu'il y ait des prescriptions drastiques et une autre gestion de ce site dangereux. »

Réactivité

Sophie-Anne Magdeleine, secrétaire général de Roxel, ne partage pas ce point de vue : « L'accident, dont l'enquête déterminera l'origine, a été bien géré par tous les acteurs de ce dossier. Au sein de l'entreprise, avec les pompiers, la Dreal. Il y a eu une grande réactivité ». Elle explique que des systèmes de captage d'eau ont très vite été mis en place pour éviter que l'eau déversée sur cette matière très instable ne se répande dans le sous-sol.

« Nous sommes sur un site pyrotechnique. Nous sommes rompus à ce type de d'événements et allons appliquer le mode de suivi normal dans ce genre de situations. Nous observons rigoureusement les règles. Il faut cesser de croire que notre seul objectif est de cacher les choses à la population et aux autorités. Nous sommes un des fleurons de l'industrie française, nous sommes leaders. J'entends les préoccupations, mais on ne peut pas déplacer notre activité », poursuit-elle.

Poudrerie depuis Louis XIV

Ce nouvel incident sur le site de l’usine Roxel (filiale de Safran-Herakles) vient s’ajouter à une liste de précédents qui ont émaillé la vie de ce site classé Seveso. Aux côtés de Roxel, on trouve Herakles, spécialisé dans la fabrication de propergol, combustible utilisé pour la propulsion de fusées, de missiles et des airbags de voitures. L’ensemble du site est classé Seveso. Sans vraiment faire la distinction entre les deux entités.

La multiplication des incidents cristallise l’attention. Probablement parce que la législation entourant l’utilisation de produits dangereux des matériaux est récente. Les seuils fixés pour les taux de perchlorate dans l’eau sont vieux de cinq ans. Or sur ce site, on manipule cette matière première depuis des siècles. La poudrerie s’implante au XVIIe siècle, sous Louis XIV.

Plus proche de nous, le dernier incident date du mois de janvier dernier. 7 kilos de perchlorate, une molécule servant à fabriquer du propergol, se sont déversés dans les jalles. En 2013, une autre pollution accidentelle, liée à la même substance, est enregistrée. L’incident majeur remonte à l’année 2011. Avec la découverte d’une pollution des sols toujours au perchlorate. Ce qui a entraîné l’arrêt de deux stations de captage d’eau : le Thil et la Gamarde. Soit 10 % de la ressource en eau de l’agglomération. La dépollution est encore en cours.

La « poudrerie », comme on la nomme à Saint-Médard, raconte à elle seule l’évolution d’un territoire. Autrefois isolée de la ville, elle en est aujourd’hui bien plus proche. Pression foncière et croissance de la population obligent. Elle pose quotidiennement les termes d’une équation complexe : faire cohabiter des industries « dangereuses » mais génératrices d’emplois et des habitations avec des usages de la ville et de la nature en pleine (r)évolution.

Source © Sud Ouest
La canicule et les Eurockéennes ont perturbé le bon fonctionnement de la station d'épuration de Belfort. Des centaines de poissons sont morts. 

Pêche et baignade sont interdits jusqu'à nouvel ordre de Belfort à Chatenois-les-Forges. 

Un pêcheur a constaté les rejets polluants lundi en fin de journée. La station d'épuration de Belfort ne fonctionnait plus normalement. Elle rejetait dans la rivière des effluents insuffisamment traités. La pollution a provoqué une importante mortalité des poissons dans la rivière La Savoureuse en aval de Belfort. 

Chaleur et Eurockéennes

Selon la communauté d'agglomération de Belfort, "les fortes chaleurs ont provoqué un manque d'oxygène  pour les bactéries composant le procédé de traitement biologique". La consommation d'eau de 25.000 à 30.000 festivaliers des Eurockéennes a provoqué une consommation d'eau importante. D'où l'incident. 

Pêche et baignade interdits

Le préfet du Territoire-de-Belfort a interdit par voie d’arrêté préfectoral les activités de pêche, de baignade et le prélèvement d’eau à des fins agricoles ou domestiques sur toutes les communes du département traversées par la Savoureuse et situées en aval de la station d'épuration de Belfort, soit Belfort, Danjoutin, Andelnans, Bermont, Botans, Sèvenans, Trèvenans et Châtenois-les-forges.

Selon la Préfecture la qualité de l’eau est surveillée en permanence et la pollution constatée ne présente pas de risques sanitaires pour l’homme, mais impacte la faune et la flore.

Les odeurs éventuellement ressenties ne présentent également aucun risque pour la population, explique la Préfecture dans un communiqué. 

Il faudra du temps avant un retour à la normale

Les services de la Communauté d'agglomération de Belfort tentent d'enrayer les rejets polluants. En injectant notamment de l'oxygène dans les bassins de la station. "Ce procédé est complexe et long à relancer. Il pourrait nécessiter plusieurs semaines suivant les conditions météorologiques avant de retrouver une situation normale, explique la CAB. 

Damien Meslot, maire de Belfort et président de la communauté d'agglomération doit se rendre en début d'après-midi à la station d'épuration pour faire le point sur la situation et sur les solutions apportées. 


Source © france 3 region
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lundi 6 juillet 2015
Solution à une sécheresse historique ou pacte avec le diable ? En Californie, des dizaines d'agriculteurs arrosent leurs vergers avec de l'eau provenant de l'extraction pétrolière, au grand dam des défenseurs de l'environnement.

En arrivant près de Bakersfield, au centre de cet Etat de l'ouest américain, on réalise à quel point les industries pétrolière et agricole y sont liées. Sur les routes de campagne, on voit tour à tour des vergers et des champs pétroliers à perte de vue: 80% de la production pétrolière et 45% de l'industrie agricole de Californie se situent dans ce même comté, remarque Madeline Stano, de l'association Center on Race, Poverty and the Environment.

Dans cette contrée où les températures dépassent fréquemment 40°C l'été, l'eau se fait rare. Après quatre années d'une sécheresse record, les fermiers ne peuvent plus pomper les rivières dont le niveau baisse dangereusement.

Reste aux agriculteurs l'eau des nappes phréatiques, mais celles-ci sont sous pression: déjà plus de 1.000 puits sont asséchés dans la région.

Pour diversifier son approvisionnement, l'agence de distribution d'eau Cawelo Water District, une coopérative financée par les agriculteurs locaux, achète depuis déjà vingt ans de l'eau usée provenant des usines pétrolières.

Abby Auffant, porte-parole de l'usine de Kern River du géant énergétique Chevron, explique que le pétrole foré est mêlé à de l'eau, dont il doit être séparé. Un tiers de ces eaux usées est recyclé en vapeur nécessaire à l'extraction d'or noir, un quart injecté à très grande profondeur, une procédure coûteuse et accusée par les militants pro-environnement de polluer les nappes phréatiques.

C'est un casse-tête pour l'industrie pétrolière donc c'est tout bénéfice pour eux de la revendre, remarque Mme Stano.

Chevron Kern River vend 500.000 barils d'eau usée par jour (81.409 m3) à l'agence de distribution d'eau de Cawelo, soit 50% de l'approvisionnement de cette dernière.

L'eau est nettoyée par sédimentation et filtrage et envoyée par oléoducs vers un bassin, où elle est mélangée aux liquides d'autres usines pétrolières voisines, avant d'être mixée à de l'eau fraîche puis acheminée par un canal vers 90 exploitations agricoles ou vignobles clients.

- Une pratique légale -

Les fermiers achètent cette eau à prix coûtant: 33 dollars pour 1.233 mètres cubes (1 acre foot) alors que le prix de l'eau fraîche a récemment bondi pour atteindre jusqu'à 1.500 dollars pour la même quantité, indique David Ansolabehere, le patron de l'agence de distribution d'eau.

La pratique est légale: Chevron et ses concurrents comme Occidental disposent d'un permis pour vendre cette eau aux agriculteurs. Ils la font tester par une société tiers et fournissent les rapports au Conseil de contrôle de la qualité de l'eau du centre de Californie.

Nous respectons tous les critères fixés par le Conseil, il y a des limites de produits pétrochimiques dans notre permis et nous avons toujours été en-dessous, assure Abby Auffant.

Les militants pro-environnement ne l'entendent pas de la même oreille. C'est une expérimentation menée sans l'accord du consommateur, dénonce Madeline Stano.

Un récent rapport de Chevron sur des tests menés sur l'eau trouve du benzène et de l'acétone, des produits cancérigènes dans l'eau vendue aux agriculteurs, relève-t-elle, estimant par ailleurs que les tests menés omettent d'autres particules chimiques dangereuses.

Trop de pouvoir est donné aux groupes pétroliers et aux agriculteurs qui sont en charge eux-mêmes des tests, sans que les pouvoirs publics ne mènent leurs propres tests indépendants, assène-t-elle.

Scott Smith, de l'association Water Defense, fondée par l'acteur Mark Ruffalo, critique lui aussi les méthodes de tests qu'il qualifie notamment de dépassées car ne correspondant pas selon lui aux méthodes actuelles d'extraction, et souhaite que les associations pro-environnement puissent mener librement leurs propres évaluations.

Amandes, raisins et autres agrumes produits dans la région ne sont par ailleurs pas évalués, à part pour leurs contenus en pesticides, reconnaît David Ansolabehere.

D'après lui, les autorités sanitaires de Californie, à la suite du rapport Chevron faisant part d'un niveau de salinité de l'eau un peu élevé et de la présence de produits pétrochimiques, ont formé un groupe de travail pour décider éventuellement de faire tester les produits agricoles eux-mêmes.

Tom Frantz, cultivateur et militant pro-environnement, insiste: si une seule personne tombe malade à cause d'un (fruit) de la région, la réputation de tous les agriculteurs locaux sera ruinée.

Sans oublier les risques pour la fertilité de la terre: si le sel s'accumule, on ne peut plus rien faire pousser.

Source © AFP  

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dimanche 21 juin 2015
Alors que les régulateurs environnementaux américains sont toujours réticents à déclarer la technique de fracturation hydraulique comme potentiellement dangereuse pour les nappes phréatiques d'eau potable, une nouvelle étude sur les eaux souterraines dans la région de Barnett Shale au Texas révèle des niveaux "incroyablement" alarmants de contamination par des polluants issus de la fracturation hydraulique de l'industrie pétrolière.

L'Université du Texas de Arlington a révélé une nouvelle étude faisant état de la qualité de la nappe phréatique près de la Barnett Shale, soit une zone d'environ 8000 km carrés au Nord du Texas.

Bien que cette étude ne prétend pas établir de façon définitive que la fracturation hydraulique soit l'unique source de contamination des eaux souterraines, elle relève toutefois une forte présomption d'association, et indique que les résultats de cette dernière étude devraient permettre d'améliorer la surveillance et l'analyse de la qualité des eaux souterraines américaines." 

L'Environmental Protection Agency des États-Unis a rappelé dés le lendemain de la publication, que bien que la fracturation hydraulique soit potentiellement un facteur de contamination de l'eau potable des nappes phréatiques, elle n'a été observé que très rarement sur le territoire américain, et qu'il n'existe aucune preuve de pollution généralisée à travers le pays, selon un de ses rapports publié jeudi. 

Pourtant les résultats de deux années de tests de cette nouvelle étude, publiée mercredi dans la revue spécialisée Environmental Science and Technology, démontrent la contamination des eaux souterraines de la région d'étude avec plusieurs composés de carbone organiques volatils, y compris divers alcools de la famille de BTEX composés et de divers composés chlorés." 

L'auteur principal de l'étude, le Dr Zac Hildenbrand affirme que tous les produits chimiques retrouvés dans les test sont associés à l'industrie de la fracturation. 

"Lorsque vous retrouvez dans vos tests un coctail de composé de BTEX, de composé chloré, et un agent anti-corrosif dans le même puits d'eau d'où a été extrait un échantillon, ceux ci deviennent des preuves évidentes qu'il y a un problème de contamination", a déclaré Hildenbrand. "La seule industrie qui utilise l'ensemble des produits révélés dans nos échantillons est l'industrie du pétrole et du gaz de schiste." 

Les chercheurs ont recueilli des échantillons d'eau dans 550 puits d'eau de 13 comtés du Texas dans la région de Barnett. 

"La conclusion que nous pouvons affirmé avec certitude est que là où il y a de nombreux forages de fracturation il y a plus d'anomalies dans l'eau", a déclaré Hildenbrand. 

L'industrie du pétrole et du gaz a été prompt à souligner que cette corrélation n'en faisait pas une preuve . 

Une étude de 550 échantillons d'eau dans les aquifères situés au-dessus des couches de schiste de la région de Barnett au Texas ont révélé des niveaux élevés de produits chimiques associés à la fracturation hydraulique, et bien que rien ne permet d'en prouver la causalité, les chercheurs ont été incroyablement effrayé de constater des niveaux élevés de produits chimiques cancérogènes, notamment du benzène

"Les auteurs rappellent qu'ils ne peuvent pas expressément lier ces contaminations à l'activité pétrolière et gazière non conventionnelle.  

Le professeur de chimie Kevin Schug affirme néanmoins que l'étude n'a pas outrepassé les limites de la recherche objective, et a déclaré qu'il espérait qu'elle serait utilisée pour identifier quelle partie du processus de fracturation peut être la cause de cette contamination constatée. 

"Il est de notre devoir de rester éthique et de rapporter ce que nous avons trouvé d'une façon objective et scientifique, comme le fait que beaucoup de ces composés sont en générale associés au processus de la fracturation hydraulique", a t il déclaré à la Schug Fort Worth Star-Telegram. 

Le rapport de l'EPA quant à lui, tout en reconnaissant les cas dans lesquels la fracturation a provoqué la contamination de l'eau, a pris soin de nier que cette étude avaient trouvé des preuves de la contamination "généralisée" des nappes. 

Des échantillons d'eau ont été prélevés dans les aquifères de Trinity et de Woodbine, situés au-dessus du champs schisteux de Barnett Shale. On retrouve dans la région plus de 20.000 puits pétrolifères d'extraction par fracturation hydraulique , qui injectent un mélange d'eau et de produits chimiques à haute pression dans les formations rocheuses pour les faire éclater et libérer le pétrole et le gaz qui y sont contenus. 

Les 550 échantillons de l'étude UTA ont été prélevés dans 350 puits d'eau résidentiels, plus 59  utilisés pour l'agriculture, et 141 autres dans des puits municipaux ou publics qui desservent la région de Dallas-Ft.Worth en eau potable. 

Les résultats ont montré des niveaux élevés de métaux lourds et plus de 1019 composés chimiques différents, y compris ce qu'on appelle des BTEX, ou encore du benzène, du toluène, des xylenes d'éthyle, produits chimiques couramment utilisés dans l'extraction du pétrole et du gaz de schiste. 

Plus particulièrement préoccupants étaient une poignée d'échantillons où les concentrations de benzène  dépassaient largement les limites de sécurité de l'EPA. Du Méthanol et de l'éthanol, utilisés dans la fracturation hydraulique comme agents anti-corrosifs et gélifiants étaient également présents à des niveaux élevés. 

"Ces composés sont cancérigènes," affirme le professeur Hildenbrand, rappelant que le benzène est un produit chimique particulièrement méchant et agressif. Il ne faudrait absolument pas en consommer une quelconque quantité"

© Nature Alerte






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Dans un communiqué, le groupe Suez environnement indique un problème d’eau trouble à Oberhoffen-sur-Moder et un risque de manque d’eau. 

Il est nécessaire de limiter les consommations d’eau au strict minimum pour éviter les coupures d’alimentation à Oberhoffen-sur-Moder, Ohlungen, Bischwiller, Schweighouse-sur-Moder.

Vendredi 19 juin sur l’usine d’Oberhoffen-sur-Moder, un problème d’eau trouble en provenance de la nappe phréatique a contraint à l’arrêt de la production d’eau potable. 


Les équipes de Suez environnement sont à l’œuvre pour nettoyer au plus vite les installations et les remettre en route.

L’arrêt provisoire de l’usine entraîne un déficit en production d’eau de 300m3/h pour alimenter les communes d’Ohlungen, Schweighouse sur Moder, Bischwiller, toutefois toujours desservies par les autres usines de Bischwiller et Rohrwiller.

Avant l’arrêt de l’usine, de l’eau trouble s’est écoulée vers Oberhoffen sur Moder. Les habitants d’Oberhoffen-sur-Moder ne doivent donc pas consommer de l’eau potable jusqu’à nouvel ordre. Une distribution d’eau en bouteille est en cours aux ateliers municipaux rue de la forêt, en face de la caserne des pompiers.

Pour les autres communes, en raison d’un approvisionnement insuffisant tant que l’usine d’Oberhoffen-sur-Moder n’est pas remise en marche, il est recommandé de limiter les consommations d’eau au minimum et d’éviter d’arroser son jardin, laver sa voiture ou prendre des bains.

Cela doit permettre de maintenir la distribution sur l’ensemble des communes tant que la situation n’est pas revenue à la normale. Les abonnés ont été prévenus par appel téléphonique.

Source © france3-regions
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jeudi 18 juin 2015
Les effets combinés de la démographie et du réchauffement climatique font craindre le pire pour les régions où les ressources en eau sont déjà sur-utilisées, selon une étude américaine.

Réchauffement climatique, croissance démographique, pollution... Les ressources en eau s'épuisent. Dans un tiers des plus grandes réserves souterraines de la planète, elles seraient sur-utilisées, et les estimations actuelles sur ce qui reste dans ces sources aquifères sont trop incertaines, selon deux études américaines publiées mardi. Des parties importantes de la population du globe consomment de l'eau provenant de certaines réserves aquifères à un rythme accéléré sans savoir quand elles pourraient s'épuiser, soulignent ces chercheurs de l'Université de Californie à Irvin. 

"Déterminer ce qui reste"

Ces recherches s'appuient sur des observations et des données transmises par les satellites jumeaux GRACE de la Nasa, qui mesurent les creux et les bosses dans le champ gravitationnel de la Terre qui est affecté par la masse d'eau. Les résultats de ces deux études sont parus en ligne dans la revue Water Resources Research, publiée par l'American Geophysical Union. 

Selon ces scientifiques la situation ne peut qu'empirer avec le réchauffement climatique et la croissance démographique. "Etant donné la rapidité à laquelle nous consommons les réserves souterraines d'eau douce de la planète, nous avons besoin d'un effort coordonné au niveau mondial pour déterminer ce qui reste", estime Jay Famiglietti, professeur à l'Université de Californie à Irvin et principal auteur d'une des études. Il est également un expert de l'eau au Jet Propulsion Laboratory de la Nasa. Pour lui, "les mesures tant physiques que chimiques dont nous disposons sont tout simplement insuffisantes". 

La péninsule arabique, région la plus mal en point

Dans la première étude, les chercheurs ont examiné les 37 plus grandes sources aquifères du globe entre 2003 et 2013 et déterminé que huit parmi les plus sur-utilisées ne bénéficiaient quasiment d'aucune reconstitution naturelle comme des pluies. Cinq autres voient leur niveau descendre rapidement et sont jugées à risque mais reçoivent toutefois certaines quantités d'eau.  

Les sources d'eau souterraines les plus excessivement sollicitées se trouvent dans les zones les plus arides et la plus mal en point est le système aquifère arabique. Il s'agit d'une source d'eau importante pour plus de 60 millions de personnes. 

Le bassin aquifère indien dans le nord-ouest de l'Inde et du Pakistan est le second plus sur-utilisé dans le monde, suivi par le système aquifère de Murzuk-Djado en Afrique du nord. 

Le réservoir souterrain de la vallée centrale de Californie, frappée par une longue sécheresse, est fortement utilisé pour l'agriculture et voit ses niveaux baisser rapidement. Toutefois cette source bénéficie de certains apports d'eau mais reste très "stressée". 

Projections trop imprécises

En comparant les données satellitaires sur le rythme d'épuisement des réserves d'eau souterraines avec les quelques estimations sur ce qui pourrait rester dans les nappes aquifères, ces scientifiques ont trouvé des discordances importantes dans les projections. Par exemple, dans le système aquifère du nord ouest du Sahara le nombre d'années avant l'épuisement de l'eau varie de 10 à 21.000 ans. 

"Dans une société où l'eau devient plus rare nous ne pouvons plus nous permettre ce degré d'incertitude, surtout que ces réserves aquifères disparaissent tellement rapidement", souligne Alexandra Richey, une chercheuse à l'Université de Californie à Irvin. 


Source © L'Express




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Depuis mardi soir, les habitants de Vernet-les-Bains, Corneilla-de-Conflent et Casteil en Pyrénées-Orientales, sont contraints de boire de l'eau en bouteille en raison d'une pollution bactériologique détectée sur l'usine de traitement implantée sur les rives du Cady à Casteil et dont la gestion  a été confiée par le SIVOM (Syndicat intercommunal à vocation multiple) à la société Saur.

Les prélèvements effectués le 12 juin dernier par le Centre d'analyse Méditerranéen - et rendus publiques ce mardi 16 juin en milieu d'après-midi  par l'ARS (Agence régionale de la santé)- , font état d'un "taux non conforme aux exigences de qualité en vigueur". La cause de cette pollution bactériologique est, au vu des investigations et en l'état avéré des choses, selon toute vraisemblance due à une absence de chloration.

Ce matin, la Saur procédait donc à l'inspection des installations et au nettoyage des réservoirs de l'usine, ainsi qu'au traitement approprié de l'eau. Par mesure de précaution, sa consommation reste néanmoins déconseillée pendant encore 48 heures. Hormis si elle a au préalable été bouillie pendant dix minutes pour la préparation des aliments.

Dans les trois communes du Conflent concernées par cette restriction, des distributions d'eau en bouteilles ont été mises en place dès mardi soir. Elles se poursuivront au moins jusqu'à vendredi. A Vernet-les-Bains, la population peut ainsi retirer deux bouteilles d'eau par personne, tant sur la place du village  que dans les locaux des ateliers municipaux.

Source © L'indépendant
mercredi 3 juin 2015
Tout comme la Californie, l'État américain de l’Oregon doit faire face à la plus grave sécheresse depuis 300 ans. Dans ce contexte, le projet du géant suisse Nestlé de privatiser l'eau de la petite ville de Cascade Locks pour la vendre en bouteilles est jugé inconcevable par nombre d'habitants.

Perché sur les bords de la rivière Columbia, Cascade Locks est un village pittoresque classé depuis 1986 parmi les plus beaux paysages du pays. Mais le quotidien de ses quelques 1 200 habitants n’y est pas rose pour autant. Cascade Locks est économiquement exsangue et le taux de chômage y frôle les 20 %, selon les autorités locales. 

C’est dans ce village que la compagnie Nestlé Waters North America tente d’installer une usine d’embouteillage d'eau de source depuis maintenant six ans. En 2009, la compagnie a commencé par y ouvrir un petit bureau. Puis, il y a six mois, un accord de vente sur un terrain situé dans le parc industriel de la ville a été signé. Mais avant de finaliser la vente, Nestlé veut s'assurer de pouvoir accéder à la très convoitée source d’eau Oxbow Springs. 

Jusqu'à cette année, c'est le département pour la pêche et la nature de l'Oregon (ODFW) qui gérait l’accès à cette source. Elle était alors utilisée par des entreprises d'élevage de saumons. Mais le 10 avril, une demande a été faite aux autorités de l’État afin que les droits de l’OFDW soient transférés à la ville de Cascade Locks. Si ce transfert est acté, les autorités municipales prévoient de vendre leurs droits à Nestlé. L’installation de l’entreprise dans la ville rapporterait de nouveaux revenus fiscaux et des emplois, expliquent-t-elles. 

Contrairement aux entreprises d’élevage qui rejettent actuellement l’eau dans la rivière après utilisation, l’accord permettra à Nestlé d’extraire l’eau d’Oxbow Springs en vue de la vendre. La compagnie prévoit par ailleurs de créer son propre système d’acheminement partant directement de la source. Un projet qui alarme les citoyens et les activistes environnementaux.

Pour ses détracteurs, ce projet constituerait un précédent en terme de privatisation des ressources naturelles alors que 15 comtés de l'État de l'Oregon sont actuellement en état d’urgence en raison de la sécheresse. 

Source © Brenna Daldorph /  FRANCE 24. 


La consommation d'eau a reculé de 13,5 % en Californie en avril par rapport au même mois de l'année dernière, dans cet Etat de l'Ouest américain qui a mis en place un programme d'économies obligatoires après quatre ans d'une sécheresse extrême.

Ce recul est nettement inférieur aux 25 % exigés par le gouverneur de l'Etat, Jerry Brown, mais nettement plus qu'au cours des mois précédents. 

Ces chiffres cachent toutefois des performances inégales entre les différentes régions. Certaines ont affiché de nettes baisses mais d'autres, comme El Segundo, ont enregistré un bond de 35 % de leur utilisation d'eau, a indiqué mardi 2 juin le Conseil du contrôle des ressources en eau de l'Etat.

« Bien que ces résultats soient un pas dans la bonne direction, il y a encore trop de jardins luxuriants où l'irrigation doit être réduite pour parvenir à l'objectif de 25 % d'économies en eau », a commenté Felicia Marcus, présidente du Conseil. « Le vrai test sera de voir ce qui se passe pendant les mois d'été chauds et secs, quand nous aurons besoin de couper le plus possible les tuyaux d'arrosage », a-t-elle ajouté.

Parallèlement, l'agglomération de Los Angeles a validé l'application de pénalités revenant à doubler le tarif habituel de l'eau pour les clients de trois zones, dont l'opulente Malibu aux villas de stars luxueuses, qui ne respectent pas l'obligation de réduire leur consommation de 30 %.

Ces surcharges visent avant tout les zones les plus gourmandes en eau, ont précisé les autorités. Les résidents de Malibu, dont beaucoup ont des piscines et de grands jardins, ont ainsi reçu l'ordre de réduire leur consommation de 36 %.

Source © Le Monde

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