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lundi 5 septembre 2011
La famine s'étend en Somalie

Une sixième région en Somalie est désormais en situation de famine, celle de Bay, dans le sud du pays) à la suite d'une sécheresse d'ampleur exceptionnelle dans la Corne de l'Afrique, a annoncé lundi l'ONU.

"Si le niveau actuel de réponse à la crise humanitaire continue, la famine devrait encore progresser au cours des quatre prochains mois", a prévenu dans un communiqué le centre d'analyse pour la sécurité alimentaire (FSNAU) de l'ONU.

"Au total, quatre millions de personnes sont en situation de crise en Somalie, dont 750.000 qui risquent la mort dans les quatre prochains mois en l'absence d'une réponse adéquate" en termes d'acheminement d'aide.

Le précédent bilan de l'Onu, en juillet, faisait état de 450.000 personnes en danger de mort. La population de Somalie est estimée aujourd'hui à moins de 8 millions de personnes.

"Des dizaines de milliers de personnes sont déjà mortes, dont plus de la moitié étaient des enfants", rappelle le FSNAU.

Seulement 59% de l'aide demandée pour l'ensemble des pays de la Corne de l'Afrique touchés par la sécheresse a été versée à ce jour, soit un peu plus d'un milliard de dollars sur un total de 2,4 milliards, selon les chiffres de l'ONU arrêtés au 1er septembre.

Source © reuter/liberation
mardi 23 août 2011

La production d'agro-carburants compromet l'alimentation humaine


Alors que le cap des 7 milliards d'habitants sur notre globe est sur le point d'être franchi, les derniers prix alimentaires publié par la Banque mondiale, demeurent de 33% supérieurs à leur niveau de juillet 2010.

En un an, le cours du maïs a progressé de 84% et celui du blé de 55%, ainsi la situation alimentaire demeure tendue parce que les stocks mondiaux sont au plus bas depuis 1970 pour le maïs et depuis la fin des années 90 pour le blé et pour le riz.

Dans ce contexte, le danger est accentué par la volatilité et l'hétérogénéité des prix alimentaires, qui bondissent dans une région et chutent ailleurs, en fonction des situations météorologiques et politiques locales.

Les prix alimentaires tendent globalement à être de plus en plus élevés et instables depuis une dizaine d'années

La Banque mondiale rappelle la situation critique en Somalie où la faim menace 3,7 millions de personnes, en partie à cause du bond récent des prix des céréales dans la région.

C'est l'occasion pour l'agence alimentaire de l'ONU, la FAO, de pointer la progression constante de la production d'agrocarburants, désignés souvent à tort de biocarburants, alors qu'ils n'ont rien de biologique, au détriment de la production destinée à l'alimentation de l'homme.

De multiples facteurs permettent d'expliquer ces hausses comme l'accroissement de la demande imputable à l'augmentation des revenus dans les pays émergents, qui entraîne une modification progressive des habitudes alimentaires.

Cependant, c'est du côté des agrocarburants que se trouve la principale cause de la hausse des marchés, dont l'augmentation trouve son origine dans une politique publique de subventions, menée par les Etats Unis et par les gouvernements des pays de l'Union européenne, pour y trouver un substitut aux hydrocarbures accusés de pollution et qui risquent un jour à manquer.

Aujourd'hui, on est de moins en moins persuadé que les émissions de gaz à effet de serre, imputables directement et indirectement à la production d'agrocarburants, en particulier du fait des déforestations pour gagner des terres agricoles au Brésil et en Indonésie, soient inférieures à celles découlant de la production et de l'utilisation de carburants issus du pétrole.

Par ailleurs, la crainte de manquer d'hydrocarbures s'estompe du fait de la découverte de nouveaux gisements de gaz et de pétrole un peu partout dans le monde.

Le tout est de savoir comment faire marche arrière et de récupérer la partie de la production agricole indispensable à la nourriture humaine.

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BIO – Les prix des fruits et légumes explosent


Alors que la CLCV affirme que la qualité gustative des fruits s’est révélée plutôt « décevante » cet été, l’origine France ne représentant au passage pas un gage de qualité, l’association Familles Rurales souligne l’explosion des prix des fruits et légumes bio, alors que les prix des conventionnels ont au contraire baissé.

Selon l’Observatoire des prix des fruits et légumes 2011 publié par Familles Rurales, les prix des fruits et légumes vendus en France ont enregistré une légère baisse cet été. Précisément, les prix des fruits ont baissé globalement de 1,8% en juin et juillet dernier par rapport aux mêmes mois en 2010, et même 5,7% pour les légumes.

A l’inverse, les fruits et légumes bio sont toujours plus chers que les conventionnels et même de plus en plus chers. Concrètement, les fruits bio sont vendus 88% plus chers et 86% pour les légumes bio, un écart en hausse par rapport aux relevés de 2010, qui avaient enregistré un écart moyen de « seulement » 70% il y a un an.

Source : © enviro2b.com

...Voici une autre application possible...




...on recherche des compositeurs pour écrire une valse pour ce nouvel instrument...
jeudi 4 août 2011
L'état de famine a été décrété dans trois nouvelles régions du sud de la Somalie, dont la capitale Mogadiscio où affluent de nombreux réfugiés.

"Les trois régions concernées sont le site de déplacés du corridor d'Afgoye, la communauté de déplacés de Mogadiscio, dans les sept districts de la ville, et dans les districts de Balaad et d'Adale dans le Moyen Shabelle", a-t-elle ajouté.

Quelque 409.000 Somaliens se sont rassemblés dans la zone du corridor d'Afgoye, a précisé la responsable de l'ONU.

"Malgré une attention plus importante ces dernières semaines, la réponse humanitaire actuelle reste inadéquate, en partie à cause des restrictions d'accès et des difficultés pour accroître les programmes d'assistance d'urgence, mais aussi à cause de financements insuffisants", selon un communiqué de l'ONU.

Les Nations unies considèrent qu’il s’agit de la pire crise humanitaire dans le monde aujourd’hui. Selon leurs estimations, chaque jour, 2 000 réfugiés somaliens traversent la frontière vers l’Éthiopie où se trouve le camp de Dolo Ado et 1 200 réfugiés arrivent dans des camps au Kenya.

Mais pire la crise humanitaire pourrait s‘étendre géographiquement.

D’après l’organisation de l’Onu pour l’agriculture et l’alimentation, la FAO, l’Ouganda commence à être touché par la sécheresse et l’insécurité alimentaire.

"En conséquence, la famine pourrait s'étendre à toutes les régions du sud de la Somalie dans les quatre à six semaines à venir", selon le texte.

Source AFP







lundi 25 juillet 2011
Le chef de la FAO a réclamé lundi à Rome une "aide internationale massive et urgente" pour la Corne de l'Afrique, touchée par une grave sécheresse. Ses contours, notamment chiffrés, ne seront toutefois connus que mercredi à Nairobi lors d'une réunion des donateurs.

"Il faut sauver des vies et réagir", a lancé lors d'une réunion ministérielle de crise le directeur général de l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO), Jacques Diouf. Selon lui 1,6 milliard de dollars sont nécessaires dans les 12 mois et 300 millions dans les deux mois qui viennent.

Selon le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, il faut 1,6 milliard de dollars rien que pour la Somalie, où "des enfants et des adultes meurent chaque jour à un rythme terrifiant". Les agences de l'ONU n'en ont cependant reçu que la moitié.
Des millions promis

L'Union européenne a apporté 100 millions d'euros et la France "a doublé son aide à 10 millions". La Banque mondiale (BM) avait pour sa part annoncé l'octroi de 500 millions de dollars. Cette somme s'ajoute à 12 millions de dollars débloqués pour apporter "une aide immédiate à ceux qui sont le plus touchés par la crise", a précisé la BM dans un communiqué.

La directrice du Programme alimentaire mondial a annoncé qu'un pont aérien d'aide pour Mogadiscio commencerait dès mardi. Sa priorité sera la livraison de nutriments aux enfants, particulièrement touchés par la situation.
Passivité dénoncée

Rompant le consensus et la litanie des déclarations d'intention, la directrice de l'ONG britannique Oxfam a dénoncé la passivité de la communauté internationale: "La communauté des donateurs n'est pas préparée à s'engager sur le long terme. Il faut que le G20 gère l'importante volatilité des prix alimentaires, il faut s'attaquer à ça".

La sécheresse qui sévit actuellement dans la Corne de l'Afrique, la pire depuis 60 ans, a déjà fait des dizaines de milliers de morts. Elle menace 12 millions de personnes en Somalie, au Kenya, en Ethiopie, à Djibouti, au Soudan et en Ouganda.


Source: © ats / 25.07.2011 18h50




mardi 12 juillet 2011
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a convoqué mardi une réunion d'urgence avec les chefs des agences des Nations Unies pour discuter de la grave crise alimentaire qui frappe la Corne de l'Afrique. Il a exhorté les gouvernements à contribuer à l'appel humanitaire d'urgence de 1,6 milliard de dollars pour venir en aide aux millions de personnes affectées.

« Plus de 11 millions de personnes ont besoin immédiatement d'une assistance pour rester en vie, alors qu'elles sont confrontées à la pire sécheresse depuis des décennies », a dit Ban Ki-moon lors d'un point de presse.

Lors de cette réunion, le Secrétaire général et les chefs du Programme alimentaire mondial (PAM), du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), du Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF)) et du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) ont convenu qu'ils devaient faire tout leur possible pour empêcher que cette catastrophe ne s'aggrave. A ce jour, l'ONU et ses partenaires n'ont reçu que la moitié des 1,6 milliard de dollars nécessaires pour financer les opérations de secours dans la région.

« Nous ne pouvons pas nous permettre d'attendre. J'appelle les Etats membres à soutenir complètement notre appel, et sans délai », a dit Ban Ki-moon. « J'ai décidé d'entrer en contact personnellement avec les Etats membres pour leur demander de fournir les ressources dont nous avons besoin. »

La Directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Josette Sheeran, a souligné mardi dans un communiqué que l'agence avait « décidé de renforcer, de toute urgence, la livraison de compléments nutritionnels hautement enrichis ».

« Alors que la sécheresse empire, chaque jour compte. Le PAM lance un appel de fonds urgent pour combler un déficit de 40%, soit de 189,35 millions de dollars, dans son budget de 477 millions de dollars pour ses opérations dans la Corne de l'Afrique. Ces opérations incluent, entre autres, la fourniture de nourriture destinée aux réfugiés actuellement au Kenya et en Éthiopie et dont le nombre s'accroît », a-t-elle ajouté.

Dans son message, Josette Sheeran note que « les sécheresses dans la Corne de l'Afrique sont de plus en plus fréquentes ». « Les communautés, qui pendant plusieurs années récupéraient l'eau des pluies régulières pour parer aux sécheresses occasionnelles, doivent désormais apprendre à vivre dans un état de quasi-constante insécurité alimentaire, en raison du manque d'eau », a-t-elle expliqué.

Pour la chef du PAM, il est nécessaire de fournir une aide alimentaire non seulement pour subvenir aux besoins urgents mais aussi pour « renforcer la résilience et protéger les communautés locales face à l'impact des sécheresses récurrentes ». « Cette approche doit agir comme un investissement dans des solutions durables de lutte contre la faim », a-t-elle préconisé.

De son côté, le Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, António Guterres, a achevé lundi une mission de cinq jours en Ethiopie et au Kenya.

Durant sa visite, António Guterres a appelé « à une réponse rapide et robuste de la communauté internationale à cette crise, ainsi qu'à un soutien aux populations de tous les pays affectés par la sécheresse », a rappelé un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.

Depuis début juillet, environ 11.000 personnes sont arrivées en Ethiopie et plus de 8.600 au Kenya en provenance de Somalie. Chaque jour, le HCR dénombre respectivement 1.700 et 1.300 nouveaux arrivants en moyenne en Ethiopie et au Kenya.

Lundi, à Nairobi, le chef du HCR a rencontré George Saitoti, Ministre kényan de la Sécurité intérieure et Ministre par intérim des Affaires étrangères. Ils ont convenu de la nécessité, pour la communauté internationale, d'organiser des opérations humanitaires importantes à l'intérieur de la Somalie. Vendredi dernier, le HCR a lancé un appel de fonds d'un montant de 136,3 millions de dollars afin de financer ses opérations d'urgence.

Pour sa part, l'Expert indépendant de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Somalie, Shamsul Bari, a exhorté mardi, la communauté internationale à accroître ses efforts pour prendre les mesures nécessaires permettant de répondre à la crise alimentaire en Somalie.

« Seulement 50% de l'appel de la communauté humanitaire de 530 millions de dollars ont été récoltés pour couvrir les besoins humanitaires de plus de 2,85 millions de personnes, soit un tiers de la population somalienne », a dit M. Bari dans un communiqué.

Le Rapporteur spécial pour le droit à l'alimentation, Olivier de Schutter, a également tiré la sonnette d'alarme sur les taux de malnutrition chez les enfants dans certaines régions des pays de la Corne de l'Afrique, qui peuvent dépasser les 30%.

« Le droit international impose aux Etats qui sont dans une position d'aider de le faire immédiatement là où des vies sont en jeu », a-t-il conclu.


Source: © ONU

Pour vos dons... les liens France

PAM ( Programme Alimentaire Mondial): http://fr.wfp.org/

HCR (Agence des Nation Unis Pour les Réfugiés): http://www.unhcr.fr/cgi-bin/texis/vtx/home

ACTION CONTRE LA FAIM: http://www.actioncontrelafaim.org/


Corne de l'Afrique : menace de grave crise... par euronews-fr
vendredi 8 juillet 2011
De nombreuses personnes meurent en fuyant la sécheresse en Somalie, declare le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR)

"De nombreuses personnes meurent en chemin, d'après ce que nous entendons"a déclaré ce matin lors d'un point de presse une porte-parole du HCR, Melissa Fleming, sans préciser le nombre de décès.

Les humanitaires sont débordés par l’afflux des réfugiés: le camp de Dadaab au Kenya prévu pour accueillir au départ 90 000 personnes, et devenu le plus grand camp du monde, plus de 400 000 personnes y sont entassées, à la recherche d'un peu d'eau et de nourriture. Chaque nouvelle journée de nouveaux arrivants essayent d'y trouver refuge. Le HCR rencontre actuellement de plus en plus de difficultés pour assurer les services essentiels tels que l'accès à l'eau, à l'éducation et à des conditions sanitaires élémentaires.

Les nouveaux réfugiés arrivent dans un état déplorable, a indiqué M. Mohamed. « Certains d’entre eux tiennent à peine debout ; les enfants ont l’air tellement faibles qu’ils ne jouent même pas. Certains sont presque nus, sans chaussures aux pieds ».

Le HCR a indiqué qu’au moins 61 000 Somaliens avaient cherché refuge au Kenya depuis le début 2011.

La région de la Corne de l’Afrique est aujourd’hui confrontée à ce qui est décrit comme la « crise alimentaire la plus grave dans le monde aujourd’hui », qui touche au moins dix millions de personnes à Djibouti, en Éthiopie, au Kenya, en Somalie et en Ouganda, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

Nous risquons d'être submergés faute d'une aide internationale plus rapide et plus robuste destinée à répondre à la crise des déplacements provoquée par la sécheresse dans la Corne de l'Afrique", a averti Mme Fleming depuis la Suisse.

Le Haut commissaire de l'ONU pour les réfugiés Antonio Guterres doit se rendre au camp de Dabaad dimanche, après une visite de deux jours en Ethiopie.

lundi 4 juillet 2011
La sécheresse touche l’Est de l’Afrique qui connaît la plus importante crise alimentaire mondiale actuelle. Dix millions de personnes sont en danger.

Les populations de la Corne de l’Afrique, réparties entre Djibouti, le Kenya, la Somalie, l’Ethiopie et l’Ouganda font face à la plus importante crise alimentaire mondiale. Depuis le début de l’année, le nombre de personnes touchées a augmenté de 30 % dans une indifférence quasi générale.

Or, les projections de l’Onu montre qu’aucune amélioration n’est à attendre avant 2012 et dix millions de personnes sont déjà concernées. Le taux de malnutrition infantile est deux fois plus élevé dans la région que le seuil d’alerte de l’Onu.

Une crise humanitaire

À la crise alimentaire s’ajoute une crise humanitaire. Des milliers de réfugiés fuient quotidiennement leurs villages pour s’entasser dans des camps débordés. Le manque de moyens empêche ces personnes de recevoir les soins et l’aide dont ils ont besoin.

De plus, ils augmentent la compétition sur les ressources limitées des pays d’accueil (particulièrement en eau et nourriture), ce qui engendre des tensions inter-ethniques, des agressions sur les femmes et une chute de la scolarisation des enfants.

Au manque de précipitations s'additionne la dure loi du marché. Le prix des denrées a explosé et les récoltes diminuent.

Au Kenya, les céréales coûtent entre 30 et 80 % plus cher en moyenne que sur les cinq dernières années. En Ethiopie, l’index des prix à la consommation pour les biens alimentaires a crû de 41 % en mai 2011.

L'Onu et l'UE inquiètes

L’Onu, le Programme alimentaire mondial et l’Union européenne s’inquiètent du manque de moyen mis à disposition par les pays développés pour venir en aide à ces populations.

En moyenne, les programmes humanitaires sont financés à moins de 50 % dans la région dénonce l’Onu dans une note.

Source: @ Alexis Toulon/Le Nouvel Observateur

l'UE débloque 10 millions d'euros en aide alimentaire d'urgence

La Commission européenne a annoncé lundi une aide alimentaire d'urgence de 10 millions d'euros pour la Corée du Nord afin d'aider 650.000 personnes qui souffrent d'une sévère malnutrition.

L'aide alimentaire sera livrée sous stricte supervision dans les provinces du nord et de l'est du pays et vise en particulier les enfants de moins de cinq ans, ainsi que les femmes enceintes, les patients d'hôpitaux et les personnes âgées, a indiqué la Commission dans un communiqué.

La situation s'est détériorée à un tel point que la consommation d'herbe est devenue une pratique répandue, souligne la Commission européenne.

Les modalités de fourniture de l'assistance alimentaire sont inédites, avec notamment des procédures strictes de surveillance.

Un accord concernant un mécanisme rigoureux de surveillance a été conclu avec le gouvernement nord-coréen, a précisé Bruxelles.

La supervision sera du ressort du Programme Alimentaire Mondial (PAM), qui gèrera la fourniture de l'aide alimentaire par des contrôles rigoureux à chaque stade.

Le problème chronique de nutrition de la Corée du Nord devient à l'évidence une crise aigüe dans certaines régions du pays, a souligné la commissaire européenne à l'aide humanitaire Kristalina Georgieva.

Si nous découvrons à un stade quelconque que l'aide est détournée de ses destinataires, la Commission n'hésitera pas à mettre fin à son intervention humanitaire, a prévenu Mme Georgieva.

L'aide sera distribuée principalement dans les provinces du Nord et de l'Est du pays aux enfants âgés de moins de 5 ans qui ont déjà été hospitalisés pour cause de malnutrition aigüe.

Les enfants soignés à domicile seront également nourris, de même que les femmes enceintes, les femmes qui allaitent, les patients hospitalisés et les personnes âgées.

Le mois dernier des experts humanitaires de la Commission européenne avaient visité des hôpitaux, des cliniques, des crèches, des marchés, des fermes coopératives et des centres d'Etat de distribution de nourriture pour évaluer la situation.

La mission de l'UE a constaté que les rations de nourriture distribuées par l'Etat, desquelles dépendent deux tiers de la population nord-coréenne, ont été gravement réduites ces derniers mois, de 400 g de céréales par personne et par jour au début du mois d'avril à 150 g au mois de juin : soit un cinquième des besoins nutritionnels quotidiens, l'équivalent d'un petit bol de riz.


Source: ©AFP

mardi 28 juin 2011
La Corne de l'Afrique est touchée par la pire sécheresse de son histoire depuis soixante ans. Conséquence : plus de 10 millions de personnes sont victimes et ont un besoin urgent d'aide humanitaire pour faire face dans certaines régions à la famine, a déclaré mardi 28 juin l'ONU.

Le manque de pluies a provoqué "une crise alimentaire importante dans cette région du monde aujourd'hui", a indiqué la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'ONU, Elisabeth Byrs.

"On n'a pas vu de telle sécheresse depuis 60 ans", a-t-elle ajouté, expliquant que le manque de pluies avait provoqué "une crise alimentaire importante dans cette région du monde aujourd'hui".

"Dans plusieurs régions, on peut parler de famine", a insisté Mme Byrs, précisant que des régions situées loin des côtes notamment au Kenya, en Ethiopie et en Somalie étaient particulièrement affectées.

Source: © AP

mercredi 11 mai 2011
ROME (Italie) - Plus d'un milliard de tonnes de nourriture soit un tiers des aliments produits sont gaspillées chaque année, affirme le Fonds des Nations unies pour l'alimentation (FAO) qui a appelé à réduire les déchets alimentaires pour nourrir le monde.

Au total, le tiers des aliments produits chaque année sur la planète pour la consommation humaine, soit environ 1,3 milliard de tonnes, est perdu ou gaspillé, selon un rapport préparé par la FAO, basée à Rome.

Ce volume équivaut à plus de la moitié de la production céréalière mondiale (2,3 milliards de tonnes en 2009-2010), alors que près d'un milliard de personnes - 925 millions - souffrent de la faim dans le monde.

Selon les experts de la FAO, les pays industriels et les pays en développement gaspillent grosso modo les mêmes quantités de nourriture, soit respectivement 670 millions et 630 millions de tonnes.

Mais pour des raisons différentes.

Dans les pays en développement, les pertes alimentaires sont importantes aux stades de la production, de la récolte, de l'après-récolte et de la transformation, en raison notamment d''infrastructures défaillantes et de technologies dépassées.

Dans les pays industriels, le gaspillage de nourriture, est trop souvent le fait des commerçants et consommateurs qui jettent à la poubelle des aliments parfaitement comestibles. En Europe et en Amérique du Nord, chaque consommateur gaspille entre 95 et 115 kg par an.

Soulignant, que les pertes et le gaspillage alimentaires entraînent la dilapidation des ressources, notamment l'eau, la terre, l'énergie, le travail et le capital, les auteurs du rapport apportent des suggestions pratiques.

Source: © AFP

vendredi 25 février 2011

Quand le biologiste canadien David Hancock a observé en Décembre dernier que la population de bald-eagle ( Pygargue à tête blanche) s'était réduit de 7000 à moins de 400 dans la vallée de la rivière Chehalis près de Vancouver au Canada, il pressentait déjà qu'une crise écologique majeur toucherait la région de plein fouet.

En effet ces rapaces recherchent dans les rivières les saumons dont ils se nourrissent habituellement. Cette année, la quantité insuffisante de saumons remontant les eaux du Chehalis ne suffit plus à les rassasier. On en retrouve les cadavres en très grand nombre dans les campagnes environnantes. mais beaucoup plus étonnamment , c'est désespérément en quête de nourriture dans les dépotoirs des villes de la comox valley qu'ils se réfugient. On en a compté plus de 1,300 dans une décharge de Vancouvers ces derniers jours.

les témoignages affluent:

"Épuisés ils tombent en plein vol par faiblesse ou deviennent incapables d'éviter les obstacles. D'autres ne peuvent se maintenir sur les branches ni s'y raccrocher et basculent vers le sol." dit un vétérinaire de Vancouvers qui essaye par tout les moyens de réduire l'hécatombe.
mardi 22 février 2011

Jusqu'à 10 % du riz récolté en Chine est contaminé par des métaux lourds toxiques dispersés dans la nature, conséquences incontrôlées de la rapide croissance industrielle, a rapporté cette semaine la presse.

(sans commentaire)

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