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lundi 4 mars 2013
Les experts égyptiens mettent en garde contre une « épidémie de sauterelles » dans le pays. Les habitants du Caire ont commencé à brûler des pneus pour créer une fumée noire et faire fuir les insectes, causant de lourds dommages à l’agriculture.

Les autorités ont estimé qu'au moins 30 millions d' insectes ont envahis les champs et les fermes à 20 kms au sud-ouest du Caire.

Trois semaines avant la fête de Pessah, l’Egypte connaît une attaque acridienne. Des essaims d’insectes ont été observés dans plusieurs quartiers du Caire ce week-end, proche des rives de la mer Rouge.
Les agriculteurs et les résidents ont brûlé des pneus pour créer une fumée noire et repousser les criquets. Les essaims sont arrivés en Egypte par la région de Zafar, à 200 km du Caire,  les sauterelles se sont déjà répandues dans trois villages.

Les experts égyptiens ont mis en garde contre «l’épidémie de sauterelles » du Delta du Nil. En 2004, l’Egypte avait déjà connu une plaie par des sauterelles.


mercredi 20 février 2013
Plus de 12.000 villages du district de Marathwada, dans le Maharashtra, traversent actuellement une période de grave sécheresse et à être exposés au risque d’une imminente famine due aux forts dommages subis par les cultures au cours de la dernière année.

Deux moussons et de faibles pluies ont détruit les récoltes des saisons de plantation du kharif et du rabi, deux céréales locales. Les cultures de jowar et de bajra, deux variantes locales du mil, celles de coton et de légumineux locaux ont été complètement balayées après la mousson de 2012 au cours de la saison du kharif.

La même chose s’est reproduite durant la saison du rabi. Environ 16.000 ha de jowar et 22.000 ha de coton ont été détruits dans les villages de Shirur Taluka, au sein du district de Pune. 

Le district de Jalna, connu comme le plus grand producteur de lime doux, a été le plus gravement touché par la sécheresse qui a détruit environ 55.000 ha de cultures. La plante de lime doux est difficile à cultiver et commence à porter du fruit seulement cinq ans après sa plantation. Après la cinquième année, le plant produit des fruits pendants 25 ans. 

Pour les agriculteurs de Jalna, cette catastrophe correspond à la perte d’une année de dur labeur. La canne à sucre et le blé ont eux aussi été complètement détruits. 

La dernière grave famine enregistrée dans la région du Maharashtra a été celle de 1972, au cours de laquelle la population n’avait rien à manger mais disposait d’eau, à la différence des familles actuelles qui dépensent l’ensemble de leurs ressources pour se la procurer. 

La situation pourrait encore empirer à Shirur, où les habitants de Bankawadi sont contraints de boire de l’eau polluée, malodorante, tirée de puits où les animaux refusent de boire. 

Le Ministre de l’agriculture indien a déclaré que la situation hydrique dans l’Etat est très grave et que le pays enregistre actuellement la pire sécheresse de ces 50 dernières années.

Source: AP, Agence Fides 18/02/2013
jeudi 10 janvier 2013
La moitié de la nourriture produite dans le monde serait gaspillée chaque année, soit entre 1,2 et 2 milliards de tonnes d'aliments, selon un rapport rendu public jeudi par les médias britanniques.

"Entre 30 et 50%" des 4 milliards de tonnes de nourriture produites annuellement dans le monde "n'atteindra jamais un estomac humain", expliquent les auteurs du rapport de l'Institution of Mechanical Engineers (IMeche), un organisme qui vise à promouvoir l'ingénierie dans le monde.

Intitulé "Global Food: Waste Not, Want Not", le rapport dénonce "des infrastructures et dispositifs de stockage inadaptés" et "des dates limite de vente trop strictes". Les auteurs pointent aussi du doigt le comportement des consommateurs, critiquant notamment les offres "un acheté-un offert" ou l'exigence de "perfection esthétique" du produit aux yeux des acheteurs.

En Europe et aux Etats-Unis notamment, "jusqu'à la moitié de la nourriture achetée est jetée par le consommateur lui-même", poursuit le texte. Cette perte nette ne se limite pas, selon le rapport, aux déchets générés par les aliments non consommés. Le gâchis est visible à tous les niveaux de la chaîne de production alimentaire: "550 milliards de mètres cube d'eau" sont ainsi utilisés en vain pour faire pousser ces aliments perdus.

Selon le Dr Tim Fox de l'Imeche, "la quantité de nourriture gâchée dans le monde est stupéfiante. Ces aliments pourraient être utilisés pour nourrir la population mondiale grandissante et plus particulièrement ceux qui souffrent de faim". Entre 2010 et 2012, 860 millions de personnes à travers le monde souffraient de malnutrition, selon l'organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO).

Source: 7s7.be



jeudi 1 novembre 2012
Alors qu'Haïti se relève difficilement du séisme qui l'a durement frappée le 12 janvier 2010, les conséquences du passage de l'ouragan Sandy ce week-end pourraient s'avérer dévastatrices pour la population dans les jours et les semaines à venir. La petite nation caribéenne enregistre déjà le triste record du bilan le plus élevé des victimes de l'ouragan, avec au moins 52 morts, 15 disparus et 19 blessés.

Pendant trois jours, Haïti a été balayée par des intempéries qui ont causé inondations, glissements de terrain et destructions de maisons. La région la plus affectée est le département de l'Ouest, incluant Port-au-Prince, qui déplore une vingtaine de morts, dont des familles entières ensevelies dans leurs maisons effondrées. Dans la capitale, les campements de fortune, qui abritent encore 370 000 victimes du séisme de 2010, ont été durement touchés. Dans le sud d'Haïti, on dénombre 18 morts.

De nombreuses plantations ont été détruites et des routes ont été coupées, isolant des villes dans les départements du Sud et du Sud-Ouest, ont indiqué les autorités. Sandy a laissé 18 000 familles supplémentaires sans abri. Les équipes de la direction de la protection civile d'Haïti, assistées d'experts internationaux, ont tout juste entamé l'évaluation des dégâts causés par les 50 centimètres de pluie enregistrés dans certaines régions du pays. Plusieurs jours seront nécessaires pour compiler les données.

LE RISQUE D'ÉPIDÉMIE DE CHOLÉRA

Les Nations unies s'inquiètent des conséquences à long terme du passage de l'ouragan, et notamment des risques liés à l'aggravation des conditions sanitaires. Depuis octobre 2010, le choléra a ainsi touché 600 000 habitants dans le pays et fait plus de 7 400 morts.

Au cours des derniers jours, les organisations humanitaires ont observé une forte augmentation de cas de choléra présumés dans sept départements, dont 86 dans les camps de réfugiés de Port-au-Prince, selon l'Organisation panaméricaine de la santé. Ce qui reste encore difficile à confirmer, car plusieurs communautés demeurent isolées et uniquement accessibles par hélicoptère.

ALERTE SUR LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE


Les autorités haïtiennes et les organisations humanitaires présentes sur place s'inquiètent également d'une augmentation des prix des biens de première nécessité, du fait de la destruction des plantations et des cultures de subsistance dans le tiers sud du pays. "L'économie a subi un coup sévère", a indiqué le premier ministre, Laurent Lamothe, à Reuters. "La plupart des cultures épargnées par l'ouragan Isaac [qui a frappé l'île en avril] ont été détruites par Sandy", a-t-il déploré.

La destruction des denrées alimentaires pourrait aggraver une situation déjà tendue sur le plan politique, alors que le pays a été secoué au cours des derniers mois par de violentes manifestations contre la vie chère. Une crainte exprimée par Jean Debalio Jean-Jacques, directeur du département du Sud au ministère de l'agriculture. "Tout ce que les paysans avaient – maïs, tubercules – a été dévasté. Certains avaient déjà préparé leurs champs pour les cultures d'hiver et ça a été dévasté", a-t-il déploré.

Dans la ville d'Abricots, dans le sud-ouest du pays, le maire Kechner Toussaint évoque "un désastre agricole" et prédit "une famine dans les prochains jours". Régimes de bananes et arbres à pain, bases de l'alimentation locale, ont été totalement détruits. Dans la région de Camp-Perrin, ce sont les cultures de café qui ont été dévastées à quelques semaines de la récolte. "Le café est l'épargne des paysans", a déploré Maurice Jean-Louis, un planteur à la tête de la coopérative des planteurs de café de Camp-Perrin.

APPEL À L'AIDE INTERNATIONALE

Pour faire face à la situation, le gouvernement a annoncé l'octroi de 350 millions de gourdes (6,3 millions d'euros) pour aider les régions affectées. L'Etat et les organisations humanitaires ont commencé à distribuer de la nourriture, de l'eau et d'autres biens de première nécessité aux victimes de l'ouragan. Vendredi, le président haïtien, Michel Martelly, et le premier ministre avaient distribué des rations alimentaires et des bouteilles d'eau dans les quartiers pauvres de la capitale. "Les stocks sont à un niveau dangereusement bas. Après la tempête tropicale Isaac en août, ces stocks n'ont pas été reconstitués", a averti George Ngwa, porte-parole de OCHA, qui coordonne l'aide humanitaire en Haïti.


Un appel à l'aide internationale d'urgence a été lancé, auquel le Venezuela a déjà répondu en envoyant un bateau et un avion cargo avec de l'eau et de la nourriture. L'Union européenne a indiqué qu'elle soutiendrait les efforts de reconstruction en Haïti, ainsi que dans le reste des Caraïbes touché par l'ouragan. "L'UE se tient prête à soutenir les efforts de reconstruction. Nous continuerons également à soutenir les projets de prévention des catastrophes et de réduction des risques dans les pays vulnérables des Caraïbes et autres régions sujettes aux catastrophes", ont écrit dans un communiqué commun la haute représentante de l'UE, Catherine Ashton, et la commissaire chargée de la gestion des crises, Kristalina Georgieva.



Source : © Le Monde


dimanche 12 août 2012
Des milliers de personnes dans des villages reculés de  l'ile de Guadalcanal, dans les iles Salomon,  ont été touchés par les tremblements de terre qui ont secoué la région fin Juillet

Ce n'est que maintenant que nous apprenons que les tremblements de terre qui ont touchés les iles Salomon fin Juillet ont eu un impact sur les population de l'ile de Guadalcanal.

 
Les secousses ont déclenché des glissements de terrain qui ont enseveli une partie de certain villages dans une petite ile à l’extrême Sud est de l'ile de Guadalcanal.

Selon les premières informations vingt-six maisons ont été totalement détruites, mais on relève pour l'instant aucune victime directe. En revanche, aujourd'hui les villages de Veramogho et Veuru sont désespérément à court de nourriture.

Pamela Kimberly, propriétaire de la petite ile de Tavanipupu dans le détroit de Marau, à l'extrémité orientale de Guadalcanal a confié à la presse qu'elle a fait  affréter d'urgence deux bateaux pour porter secours aux victimes

C'est un prêtre anglican local, qui a réussi à donner l'alerte. Il assure que des milliers de personnes ont été touché par le séisme du 25 Juillet dernier.


"Si nous croyons le prêtre , 15.000 personnes seraient touchées" a déclaré la propriétaire.

"Je n'arrivais pas à le croire, je pensais qu'il me disait 1500, mais à force de l'interroger, il m'assurait que: Non, non, il y en a 15,000"

Mme Kimberly a confirmé qu'un premier bateau chargé de nourriture et de fournitures de première nécessite a dû rebrousser chemin jeudi en raison de la météo en haute mer. Ils sont repartis avec un deuxième navire vendredi soir.
 

La situation de l'ile et sa géographie rendent son accès extrêmement difficile.
La propriétaire affirme: « les gens sur l'ile vivent actuellement de graves difficultés, en particulier pour trouver de la nourriture, il faut faire vite"


Il semble qu'une mission de secours plus importante soit en cours mais jusqu'ici les secours d'urgences se font à petite échelle et la propriétaire se débrouille seule.


© Nature Alerte

Source radioaustralia.net

Le nombre d'enfants atteints de malnutrition sévère va atteindre la semaine prochaine un nouveau pic dans le Sahel alors que le choléra et les criquets pélerins menacent la survie de la population, a mis en garde mardi le Fonds des Nations unies pour l'enfance, l'UNICEF.

 "Nous prévoyons la semaine prochaine un pic du nombre d'enfants souffrant de malnutrition sévère dans les centres du Sahel", a déclaré aux journalistes à Genève le porte-parole de l'UNICEF, Patrick McCormick.

 "L'arrivée des criquets dans le nord du Niger menace les récoltes et va amplifier cela. Tout peut arriver dans cette région", a-t-il indiqué.
 

La région fait déjà face à une épidémie de choléra favorisée par le début de la saison des pluies le mois dernier, selon l'UNICEF, tandis que le conflit au Mali entrave l'accès aux soins.
 

Au Niger - le pays "le plus touché" du Sahel, selon Patrick McCormick - environ 161 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition sévère, selon une enquête menée au début du mois de juin.
 

Beaucoup d'autres enfants souffrent également de malnutrition modérée et sont actuellement traités dans des centres, a ajouté le porte-parole de l'UNICEF.
 

Au Tchad, l'agence a vu doubler sa charge de travail par rapport à 2010, avec 630 enfants de moins de 5 ans admis dans les centres de traitements.
 

Au total, 1,5 millions d'enfants risquent de souffrir de malnutrition, a précisé Patrick McCormick ajoutant le financement restait le principal problème.
 

"Le personnel est là-bas, mais les financements manquent le bon fonctionnement (des centres de traitements)", a-t-il déclaré.

Les semaines à venir seront "décisives pour déterminer si nous pouvons garder le contrôle de la situation et avoir les financements nécessaires pour traiter les enfants avec la nourriture spéciale dont ils ont besoin mais qui est incroyablement chère", a-t-il poursuivi.

 Source:
© AFP




vendredi 27 juillet 2012
Le maïs et le soja sèchent sur pied. Les deux tiers des Etats sont touchés par une sécheresse extrême depuis plusieurs semaines, la pire depuis 1956. Le prix des céréales s'envole et le spectre d'émeutes de la faim ressurgit.
 

C'est une sécheresse historique, en une semaine, les zones touchées ont triplé, 60% du territoire sont affectés par cette canicule. La terre meurt de soif, l'eau est rationnée tant dans l'agriculture que dans les ménages.
 

Barack Obama a déclaré zones sinistrées un tiers des circonscriptions de son pays. Il a convoqué le ministre de l'agriculture à la Maison Blanche.
 

A 3 mois et demi des élections, Barack Obama risque son siège à cause de cette sécheresse. Les prix des céréales mais aussi du boeuf et du poulet risquent d'augmenter dès la fin de l'été.
 

Les Etats touchés produisent les 3/4 du soja et du maïs américains
 

 La situation inquiète le monde entier puisque les Etats exportent plus de la moitié du maïs consommé sur la planète, un quart du blé, et un tiers du soja. Pire, la canicule pourrait durer jusqu'en octobre.
 

Résultat évident: les prix flambent, de 30 à 50 % pour le soja et le maïs.C'est le même scenario qu'en 2008 qui se répète. Cette année-là, des émeutes de la faim avaient éclaté dans les pays les plus pauvres. Il faut dire que 18 millions de personnes sont déjà sous-alimentées dans le Sahel. Pour elles, la situation risque de devenir intenable. Seul espoir pour ces populations fragilisées, le riz, qui cette année va atteindre des productions records.
 

Il fait chaud ailleurs aussi
 

Cette canicule historique n'est pas limitée aux Etats-Unis. Dans l'ensemble, il a fait plus chaud d'un degré, en juin, partout sur la planète. Autre indicateur alarmant, les épaisseurs des glaces de l'Arctique n'ont jamais été aussi faibles depuis 20 ans.
lundi 16 juillet 2012
La Corée du Nord a mobilisé ses soldats pour arroser d'urgence les champs devenus trop arides.

Pendant ce temps les fonctionnaires sud-coréens sont eux aussi à la tache pour tenter de sauver un mollusque rare menacée par la chaleur.

 

Les deux pays ennemis sont confrontés à la pire sécheresse connue depuis 105 ans, confirment les responsables météorologiques de deux camps.

Cette sécheresse prolongée est aggravée par les nombreuses inquiétudes sur la capacité de la Corée du Nord à nourrir sa population. On sait que deux tiers des 24 millions nord coréens sont confrontées à des pénuries alimentaires chroniques, la Fao tente de rassembler 198 millions de dollars en aide humanitaire pour le pays.

Même dans les régions du sud de Phyongan et de Hwanghae, qui sont traditionnellement le «grenier à blè» de la Corée du nord, des milliers d'hectares (ha) de cultures sont atteintes, malgré de bons systèmes d'irrigation. Les réservoirs se tarissent et créent de graves problèmes d'irrigation pour les agriculteurs, a déclaré Ri dim. Pom, président de la commission de l'économie rurale du comté de Hwangju.

Un groupe de femmes soldats avec des serviettes jaunes nouées autour de leurs têtes sillonnent les fermes du Kohyon-ri dans le comté d' Hwangju , avec pour seules ressources des seaux d'eau pour irriguer les champs. Derrière elles un bœuf tire une charrette chargée d'un baril d'eau que remplisse des pompes réquisitionnées pour aider à transporter l'eau jusqu'au champs.La moitié des récoltes sont d’ores et déjà détruites.


Les sud-coréens ont également déclaré la pire sécheresse en plus d'un siècle dans certaines régions. Près de deux mois sans précipitations importantes soulèvent de graves inquiétudes concernant les dommages aux cultures ainsi que devant la baisse dangereuse du niveau des eaux dans les réservoirs de la nation.

Près de 28 000 Sud-Coréens, y compris des soldats, ont été mobilisés pour aider au travail dans les rizières et les champs agricoles. Plus de 13.000 pompes à eau ont été fournis dans les zones frappées par la sécheresse.

Même le premier ministre Kim Hwang a montré l'exemple, en arrosant avec un simple tuyau d'arrosage de jardin un champ lors d'une visite mardi dernier à Hwaseong, au sud de Séoul.

Sous ce soleil de plomb, des poissons morts sont ramassé régulièrement dans le lit des rivières desséchées prés du village de Bongdam à Hwaseong. 


La sécheresse a également entraîné la mort de quelques espèces très menacées dans un réservoir de la ville méridionale de Nonsan en Corée du Sud. Des centaines de moules perlières de Cockscomb ont péri depuis le 14 Juin lorsque les niveaux d'eau du réservoir ont drastiquement chuté. Depuis les autorités essayent de déplacer les moules perlières de Cockscomb vers des lieux plus sûrs.

© Nature Alerte
Touchés par la pire sécheresse des 30 dernières années, des milliers de petits agriculteurs de l'État du Rio Grande do norte, dans le nord-est aride et pauvre du Brésil, ont perdu toute leur récolte de coton et de maïs.

"L'année dernière, j'ai produit 800 kilos de coton, 300 de sésame, une tonne de maïs et 400 kilos de haricots noirs. Cette année, j'ai planté les semences mais il n'a pas plu et j'ai tout perdu", raconte José Holanda de Moares, un agriculteur de 43 ans de la commune de Apodi, à 300 km de Natal, la capitale régionale.

M. Holanda cultive un terrain de 19 hectares dans une zone qui a été confisquée par le gouvernement en 1999 et confiée à des paysans sans terre dans le cadre de la réforme agraire. Le village Moacir Lucena où se trouve sa terre est situé en plein "sertao", une grande région semi-aride où il a plu moins de 150 mm au cours des six premiers mois de l'année. La végétation consiste essentiellement en petits arbres épineux qui ne vivent que de manière saisonnière comme des cactus, des buissons et des herbes adaptées à l'aridité.

Il faut au moins 600 mm de pluies pour assurer la production quand il n'y a pas d'irrigation comme c'est le cas dans la plupart des petites propriétés rurales de cette région. Selon le secrétariat national de la Défense civile, il y a actuellement plus de 1134 communes de cette région en situation d'urgence en raison du manque de précipitations.

On estime que quatre millions de personnes ont été touchées par la sécheresse dans une région où les rares pluies tombent de février à avril. "Nous cohabitons avec la sécheresse endémique et nous avons besoin de mesures pour faire face à ce problème ", explique Rosane Gurgel du ministère du Développement agraire qui aide ces nouveaux petits agriculteurs démunis.

Elle précise que le gouvernement a ouvert une ligne de crédit d'urgence pour les producteurs touchés par la sécheresse. Le ministère de l'Intégration nationale a annoncé que 1,3 million de dollars ont été débloqués pour des actions d'urgence de lutte contre la sécheresse, comme des camions citernes et l'installation de 30.000 citernes et la réparation de 2.400 puits.

Source: Le figaro

Equimina(Angola)  - En moyenne quatre têtes de bovins meurent chaque jours à Cimo, commune d'Equima à 160 kilomètres de Baia Farta au sud de la ville de Benguela par manque de pâturage causé par la sécheresse qui a commencé depuis le début de cette année dans la région.
 Selon le chef coutumier local, Joaquim Tcingombe, il 'sagit de troupeaux composés de 3 à 4 mille têtes de bovins provenants de la province de Namibe notamment de Camucuio, Mamue et Lucira à la recherche de patures dans la région qui est également touchée par la secheresse.

 La source informe en outre que la disette a affecté également les pasteurs et éleveurs de bovins ainsi que les villages voisins.
 A cet effet , les autorités compétantes ont été invitées à créér les conditions de ravitaillement en nourriture aux population de la région.
lundi 28 mai 2012
La Corée du Nord a affirmé lundi qu'elle subissait une forte sécheresse qui pourrait aggraver les pénuries alimentaires existantes. Il est peu probable qu'elle reçoive l'aide des Etats-Unis ou de la Corée du Sud après avoir tenté de lancer une fusée dans l'espace le mois dernier en dépit des condamnations de la communauté internationale.

Le pays souffre de pénuries alimentaires chroniques depuis 20 ans, conséquences d'une mauvaise gestion économique et agricole ainsi que de catastrophes naturelles. On estime que la famine a fait plusieurs centaines de milliers de morts dans les années 1990.
Il n'a presque pas plu en Corée du Nord depuis le 27 avril et cela devrait durer au moins jusqu'à la fin du mois, selon l'Administration hydrométéorologique nationale. Des fonctionnaires et autres travailleurs ont été mobilisés pour irriguer les terres, réparer les puits et faire fonctionner les pompes à eau, d'après les médias d'Etat.

Les régions de la côte ouest sont particulièrement touchées en cette période cruciale de soudure. Des journalistes de l'Associated Press autorisés à se rendre dans une partie de la province du Phyongan du Sud ont constaté que les champs étaient asséchés et craquelés et que les paysans se plaignaient d'une grave sécheresse. "Depuis plus de 30 ans que je travaille ici, je n'ai jamais vu une telle sécheresse", a déclaré à l'AP An Song Min, à la Ferme coopérative de Tokhae, dans la région de Nampho.

On ignore toutefois si cette situation est représentative de celle de toute la zone. L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a précisé qu'elle n'avait encore visité les régions affectées et ne pouvait donc pas confirmer l'étendue ou la sévérité de la sécheresse.

Selon Percy Misika, représentant de la FAO dans la région et basé à Pékin, les fermiers transfèrent les semis dans les champs dans l'espoir qu'ils y trouvent suffisamment d'humidité pour s'enraciner. Il estime qu'au bout d'une ou deux semaines supplémentaires de sécheresse la situation "sera critique". "Si c'est moins, l'espoir demeure."

La FAO notait dans un rapport publié l'an dernier que la Corée du Nord connaissait fréquemment des sécheresses au printemps, en hiver et à l'automne. Le changement climatique a engendré des conditions météorologiques plus extrêmes, avec des hivers plus froids, des pluies et cyclones plus violents en été et des sécheresses plus fréquentes et plus longues, ajoutait l'agence.

Les demandes de soutien alimentaire de Pyongyang suscitent cependant un certain malaise car il est difficile de s'assurer dans une dictature aussi fermée que l'aide n'est pas détournée par l'armée et les élites au lieu d'aller aux affamés. Le gouvernement américain a ainsi suspendu son aide alimentaire en 2009 après l'expulsion des superviseurs étrangers de la distribution.

En février, la Corée du Nord avait obtenu une aide alimentaire de 240.000 tonnes des Etats-Unis en échange du gel de ses activités nucléaires et balistiques mais l'accord a été rompu par sa tentative de mise en orbite d'un satellite météorologique -selon la version officielle- à la mi-avril. La communauté internationale craint que les fusées ne servent à porter des armes nucléaires.

Le gouvernement conservateur de Corée du Sud a pour sa part mis fin à une importante aide alimentaire directe à son voisin du Nord à son arrivée au pouvoir en 2008, exigeant que le régime communiste entame d'abord le démantèlement de son programme nucléaire. 


Source: AP

vendredi 11 mai 2012
Paris (awp/afp) - Le comité de sécurité alimentaire mondiale de la FAO a adopté vendredi un document visant à encadrer l'achat de terres à travers le monde, une première saluée par les ONG qui regrettent toutefois que ces mesures ne soient pas contraignantes.

"Ils l'ont approuvé par acclamation. C'était unanime, tout le monde s'est levé et a applaudi", a indiqué George Kourous, porte-parole de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.

La FAO espère faire de ce texte, élaboré après un processus inédit qui a vu les Etats, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales travailler ensemble, un "document de référence".

Partant du constat que "l'élimination de la faim et de la pauvreté dépendent dans une large mesure de la façon dont les personnes, les communautés et les autres acteurs accèdent aux terres", la FAO expose sur une quarantaine de pages ces directives "pour une gouvernance responsables des régimes fonciers".

"Des droits fonciers inadaptés et non sécurisés augmentent la vulnérabilité, la faim, la pauvreté et peuvent conduire à des conflits et des dégradations environnementales", s'alarme l'Organisation des Nations Unies.

La FAO insiste sur les droits des peuples autochtones, l'égalité des sexes sur le foncier, l'importance de la transparence et de l'information des populations.

Sans complètement dénoncer le phénomène actuel de ruée sur les terres arables dans les pays pauvres, la FAO estime qu'il est nécessaire pour les Etats de se prémunir contre "les risques que les transactions à grande échelle portant sur les droits fonciers sont susceptibles de présenter".

Pour cela, l'Organisation onusienne préconise notamment d'"édicter des règles transparentes concernant l'échelle, la portée et la nature des transactions autorisées sur les droits fonciers et définir ce qui constitue, sur leur territoire, une transaction à grande échelle".

Depuis plusieurs années, les ONG dénoncent l'impact globalement négatif de la course à la terre dans les pays pauvres. Les chercheurs estiment que plus de 200 millions d'hectares de terres, soit environ huit fois la taille du Royaume-Uni, ont été vendus ou loués entre 2000 et 2010, souvent au détriment des populations locales.

Les ONG se félicitent de l'adoption de ce texte estimant que cela constitue un progrès vers une gouvernance foncière responsable. Elles louent le processus démocratique pour l'élaboration de ces directives avec l'implication de la société civile.

"Il est maintenant urgent que les gouvernements utilisent ces directives pour adopter des législations obligatoires afin de protéger les paysans de cette violation flagrante de leurs droits", affirme Angel Strapazzon du mouvement paysan international La Via Campesina.

"Nous considérons que l'adoption de cette directive est un premier pas, une avancée notable mais il ne faut pas en rester là", explique Renée Vellvé, co-fondratrice de Grain.

Les organisations humanitaires regrettent toutefois que le texte ne condamnent pas plus clairement et plus directement les grands investissements.


"Les Etats n'ont pas obligation d'appliquer ces mesures" déplore Clara Jamart d'Oxfam France qui insiste sur la nécessité d'avancer vers des mesures juridiquement contraignantes pour sanctionner les acteurs qui ne respectent pas les droits fonciers reconnus par la communauté internationale.

Autre bémol pour les ONG: le texte occulte le problème des ressources en eau pourtant primordial pour la sécurité alimentaire.


Source : © AWP / 11.05.2012

lundi 19 mars 2012
Le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a émis une alerte vendredi concernant la région africaine du Sahel où plus d'un million d'enfants âgés de moins de cinq ans font face à une catastrophe dans le contexte de la crise alimentaire qui sévit dans la région.

Une estimation de l'UNICEF fait état de 15 millions de personnes qui risquent de faire face à l'insécurité alimentaire dans les pays du Sahel, dont 5,4 millions au Niger, trois millions au Mali, 1,7 million au Burkina Faso et 3,6 millions au Tchad, ainsi que plusieurs centaines de milliers au Sénégal, en Gambie et en Mauritanie.

L'UNICEF s'inquiète du fait que la saison sèche approche dans les pays affectés et s'attend à voir une plus grande affluence dans les centres de nutrition thérapeutiques.

« Une catastrophe multiple menace les enfants du Sahel », a déclaré le Directeur régional de l'agence, David Gressly.

Plus d'un million d'enfants âgés de moins de cinq ans sont menacés.

« Des conditions plus extrêmes pourraient faire grimper ce chiffre à plus d'un million et demi, et les fonds n'arrivent toujours pas dans en quantités suffisantes pour nous permettre de nous préparer correctement », a-t-il ajouté.

A ce jour, l'UNICEF a reçu 24 millions de dollars sur les 119 millions demandées dans l'appel d'urgence pour 2012.

L'ONU et ses partenaires apportent un soutien aux victimes de la crise alimentaire au Sahel qui est due à un manque de précipitation et des mauvaises récoltes.

Le conflit entre des forces gouvernementales et des rebelles touaregs au nord du Mali a déplacé un grand nombre de personnes et cela a aggravé la crise alimentaire dans toute la région.

« L'intensification des combats au Mali et l'insécurité au nord du Nigéria et ailleurs, compliquent l'opération de distribution d'aide. Sans une aide humanitaire adéquate, et des efforts concentrés pour réduire les risques au moyen terme, nous risquons de voir toute une génération tomber dans la dépendance et la pauvreté », a indiqué M. Gressly.

Source UNICEF

jeudi 9 février 2012
Le CGIAR (Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale) vient de diffuser un rapport de sa Commission sur l'agriculture durable et le changement climatique, posant la question de « la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique » : comment l'atteindre, interroge le titre du rapport, comment la conserver, pourrait-on ajouter, dans la mesure où ce rapport s'adresse tant aux pays en développement qu'aux pays riches ayant assuré leur autosuffisance depuis un certain temps.

Remis en novembre 2011, le but de ce document, un résumé dans l'état actuel, qui devra être bientôt complété par un rapport plus complet, est de « produire un ensemble de recommandations politiques clair et autorisé » à l'attention des décideurs politiques de la planète.

« Au cours de l'année 2011, les membres de la commission ont entrepris une synthèse des principaux rapports d'évaluation afin de formuler clairement les découvertes scientifiques relatives à l'impact potentiel du changement climatique sur l'agriculture et la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale et régionale et d'identifier les actions et processus les plus appropriés pour atteindre la sécurité alimentaire dans le contexte du changement climatique », explique cette version résumée du document final, établi dans le cadre du programme de recherche du CGIAR sur le changement climatique, l'agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS).

« Dans le système alimentaire mondialement interconnecté qui est le nôtre, le statu quo ne nous apportera ni sécurité alimentaire ni durabilité environnementale », préviennent d'emblée les auteurs.

De leur avis, « entre le changement climatique, la croissance démographique et l'insoutenabilité de notre consommation des ressources, plusieurs menaces convergentes imposent de plus en plus et de façon constante à l'humanité et aux gouvernements mondiaux un changement des modes de production, de distribution et de consommation de la nourriture. »


De « l'inefficience des filières agroalimentaires [qui] affecte l'environnement, réduit la productivité et gaspille la nourriture », et des « pratiques agricoles actuelles (qui) font de l'agriculture un contributeur significatif des émissions de gaz à effet de serre », les auteurs souhaitent passer à des pratiques « adaptatives » à grande échelle qui permettent « de réduire l'effet du changement climatique sur les ressources alimentaires, les moyens d'existence et les économies ».


C'est d'autant plus important que « dans les décennies à venir, le changement climatique aura un effet global négatif sur la production agricole » nous rapprochant des seuils critiques, ou nous les faisant dépasser dans de nombreuses régions, alerte le pré-rapport, avec des disproportions flagrantes dans les zones souffrant d'une insécurité alimentaire chronique.

La commission appelle les décideurs à une convergence de nos efforts vers un système alimentaire durable qui passe par la mise en place de « systèmes de production agricole résistants au climat », par une utilisation « efficiente » des ressources, par un « développement des chaînes logistiques produisant peu de déchets », et en assurant « une nutrition adéquate » encouragée par « des choix alimentaires sains ».

Tous les facteurs impliqués dans ce processus « nécessitent une approche intégrée de leur gestion », fait valoir la commission.


Mais « sans un engagement mondial à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans tous les secteurs, y compris l'agriculture, aucune adaptation agricole quelles qu'en soient les proportions ne suffira dans le climat déstabilisé du futur », martèle la commission.

Voici les recommandations essentielles des membres de la Commission sur l'agriculture durable et le changement climatique du CGIAR :

  • Intégrer la sécurité alimentaire et l'agriculture durable dans les politiques mondiales et nationales.
  • Accroître sensiblement le niveau d'investissement mondial dans l'agriculture durable et les systèmes alimentaires dans la prochaine décennie.
  • Intensifier de façon durable la production agricole tout en réduisant les émissions de GES et autres impacts de l'agriculture nuisibles à l'environnement.
  • Prendre en charge les populations et secteurs les plus vulnérables au changement climatique et à l'insécurité alimentaire.
  • Repenser les modèles d'accès à la nourriture et de consommation pour garantir que les besoins nutritionnels élémentaires sont remplis et encourager des modèles d'alimentation sains et durables dans le monde entier.
  • Réduire les pertes et les gaspillages dans les systèmes alimentaires, en ciblant l'infrastructure, les pratiques agricoles, le traitement, la distribution et les habitudes des ménages.
  • Créer des systèmes d'information complets, partagés et intégrés qui prennent en compte les dimensions humaine et écologique.
Source CGIAR

vendredi 3 février 2012
C'est la plus grave sécheresse que n'ait jamais eu à affronter le Mexique a assuré un haut fonctionnaire du pays, elle est actuellement couplée à une vague de froid sans précédent. Plus de 2 millions de personnes sont sans accès à l'eau potable et presque la moitié des terres du pays sont maintenant dévastées.

La semaine dernière le gouvernement mexicain a débloqué une aide d'urgence de 2,63 milliards de dollars. Une distribution d'urgence d'eau potable et de nourriture est en cours dans les zones les plus touchées et en particulier dans le Tarahumara au nord du pays.

19 communautés rurales dans 31 États du Mexique, ont même créé des emplois temporaires et tentent actuellement d’endiguer la grave crise sociale que cette sécheresse a engendré. Aucune amélioration n'est attendue avant au moins cinq mois ont prévenu les autorités et beaucoup s’inquiètent d'une possible aggravation de la situation.

Parmi les communautés les plus gravement touchées, on retrouve les communautés indigènes du Tarahumara dans la Sierra Madre, au nord du pays. Connus pour leurs endurances et leurs autonomies, les Tarahumaras sont parmi les citoyens les plus pauvres du Mexique.

Néanmoins une fausse rumeur de suicides de masse provoqués par la faim a circulé dans le pays et de nombreux journalistes et des ONG ont alors afflué pour tenter de venir en aide à leur concitoyens.

"La région est vraiment devenue presque inhabitable et d'une extrême pauvreté", explique Isaac Oxenhaut, coordinateur de l'aide nationale pour la Croix-Rouge mexicaine.

M. Oxenhaut a récemment visité les communautés indiennes où, dit-il, la terre est devenu trop aride pour cultiver les cultures dont dépendent les populations locales pour leur subsistance. "Ils n'ont absolument rien récolté cette année", at-il ajouté.

Selon Victor Celaya del Toro, directeur des études du développement au ministère de l'agriculture, près de 7 pour cent des terres agricoles du pays, principalement dans le nord et le centre, ont eu à subir la perte totale de leurs récoltes.

La vague de froid qui touche actuellement le pays aggrave encore plus cette situation, les cours des denrées alimentaires de base augmentent de jour en jour, y compris le maïs et les haricots.

Le gouverneur de la Banque centrale, M. Agustín Carstens, s'exprimant depuis le Forum économique mondial de Davos, en Suisse, a averti que cette situation critique pourrait même attiser dans le pays une dangereuse inflation dans quelques mois.

Quelques-unes des régions les plus dévastées sont très difficiles à atteindre, ce qui ralentit encore plus l'arrivé de l'aide d'urgence. La Croix-Rouge achemine des sacs de 70 livres de riz, des haricots et du sucre, ainsi que des vêtements d'hiver.

"Nous devons souvent acheminer ces aides par 4x4 voir à dos d'ânes, ou même à dos d'homme dans certains endroits"

Même les cultures illicites, qui font vivre de nombreuses personnes dans les régions reculées, ont souffert de la sécheresse a confirmé Pedro Gurrola, commandant de l'armée dans l'État de Sinaloa. Dans la région les cultures de marijuana ont grillé sur place.

Source ABC trad Nature Alerte

Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l'ONU pour le droit à l'alimentation, a appelé la communauté internationale à agir afin d'empêcher une crise alimentaire majeure qui menace des millions de personnes dans les pays du Sahel et dans le centre de l'Afrique.

Chiffres effroyables de la famine en Somalie

"Nous ne devons pas attendre que les gens soient affamés pour agir. Le monde doit répondre immédiatement afin d'éviter une crise alimentaire et nutritionnelle de grande ampleur", a déclaré à la presse Olivier De Schutter, qui effectue une visite au Ghana.

Le crise pourrait être provoquée par la sécheresse, de mauvaises récoltes et l'augmentation des prix des produits alimentaires dans les régions concernées, a-t-il dit.

Les pays jusqu'à présent touchés par la sécheresse sont le Tchad, le Mali, la Mauritanie et le Niger, tandis que la situation dans d'autres pays comme le Burkina Faso, le Sénégal et les régions septentrionales du Nigéria et du Cameroun fait l'objet de préoccupations, a-t-il dit.

Six millions de personnes au Niger, 2,9 millions au Mali, et 700 000 en Mauritanie sont affectées, a souligné Olivier De Schutter.

Les enfants davantage exposés

"En raison de leurs besoins nutritionnels plus importants, les enfants sont les plus exposés au risque de mortalité due à la malnutrition, suivis des femmes enceintes et allaitantes et des adolescentes", au Tchad et en Mauritanie, où le manque de céréales s'est nettement aggravé en comparaison avec l'année dernière, a expliqué le responsable de l'ONU.

Les prix des denrées alimentaires ont continué à augmenter. Au Niger, le prix du millet était de 37% plus élevé en novembre 2011 qu'un an auparavant, et les prix d'autres céréales sont de 40% plus élevés que les prix moyens relevés sur cinq ans.

"La saison (de la sécheresse) surviendra plus tôt et durera plus longtemps que d'habitude. Une situation qui rendra le Sahel dépendant d'une manière dramatique des importations de produits alimentaires, qui devront être achetés à des prix astronomiques sur les marchés internationaux", a-t-il expliqué.

Ce qui équivaut à une catastrophe pour des millions de personnes dont les besoins alimentaires vont augmenter alors que leur pouvoir d'achat s'effondre, a-t-il déploré.

Au cours de sa visite au Ghana, Olivier De Schutter doit rencontrer des agriculteurs et des organisations qui combattent le faim et promeuvent la production alimentaire locale.

Source AFP


En République Démocratique du Congo :

718 millions de dollars nécessaire pour l'assistance humanitaire en 2012

La communauté humanitaire en République démocratique du Congo (RDC) a lancé mercredi un appel de 718 millions de dollars pour apporter une assistance d'urgence en 2012 à des centaines de milliers de Congolais qui ont besoin d'abris, d'eau potable, de nourriture, de soins de santé primaire, ainsi que de protection, a annoncé le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« Des centaines de milliers de Congolaises et de Congolais se tournent aujourd'hui vers la communauté internationale afin d'obtenir une aide urgente pour pouvoir se nourrir, boire de l'eau potable, et faire face aux autres besoins essentiels en termes de santé, de protection, ou encore d'éducation, mais également pour retrouver l'espoir qui leur permettra de reconstruire leurs vies dans la dignité », a déclaré le Coordonnateur humanitaire, Fidèle Sarassoro, lors de la cérémonie du lancement du Plan d'action humanitaire 2012 à Bukavu, dans la Province du Sud-Kivu.

Le Plan d'action humanitaire (PAH) 2012 de la RDC représente la stratégie commune des organisations humanitaires, notamment les agences des Nations Unies et les organisations non gouvernementales, pour répondre de manière coordonnée aux nombreux besoins humanitaires des populations et redonner espoir aux familles et communautés dont les vies et les moyens de subsistance ont été affectés par des conflits, des épidémies, des catastrophes naturelles, ainsi que par l'indisponibilité des services sociaux de base.

En 2011, la mobilisation des acteurs humanitaires et la générosité des bailleurs ont rendu possible une importante réponse aux différents défis humanitaires. Malgré les contraintes, notamment d'ordre sécuritaire et logistique, plus de 7 millions de personnes ont bénéficié de soins sanitaires – y compris contre le choléra ; plus de 3 millions de personnes ont reçu une assistance alimentaire, dont 1,1 million d'enfants à travers les cantines scolaires ; plus de 200 000 enfants dans les zones de conflits ont eu accès à l'éducation ; plus de 2 millions de personnes ont accédé à l'eau potable et plus de 500.000 personnes – essentiellement en milieu rural – ont été appuyées dans la production alimentaire.

Selon OCHA, cette année, l'appel de fonds intervient dans un contexte économique et financier difficile. Les acteurs humanitaires espèrent que cela n'aura pas d'effet significatif sur le financement de l'action humanitaire au risque d'exposer des millions de vies humaines.

Le PAH 2012 s'inscrit en complément des différents programmes de stabilisation et de développement en cours en RDC. Une meilleure coordination entre les activités humanitaires, de stabilisation et de développement éviterait aux acteurs humanitaires d'intervenir dans des urgences liées aux problèmes chroniques ou structurels, tout en empêchant les communautés en situation de sortie de crise de replonger dans l'urgence.
lundi 28 novembre 2011
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Les Nations Unies ont achevé la première évaluation globale de l'état des ressources de sols agricoles de la planète, Ce rapport montre qu'un quart de toutes les terres agricoles mondiales sont fortement dégradés et alertent les gouvernements réunis à Durban que la tendance doit être renversée rapidement afin que la population mondiale croissante puisse être nourrie.
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La Food and Agriculture Organisation des Nations unies estime que les agriculteurs devront produire 70% de nourriture en plus d'ici 2050 pour répondre aux besoins alimentaires alors que nous devrions avoisiner les 9 milliards d'habitants.

Cela équivaut à un milliard de tonnes de plus de blé, de riz et autres céréales et plus de 200 millions de tonnes de lait de vache et autres animaux.

Cela signifie que pour répondre aux besoins alimentaires de notre avenir, une importante intensification durable de la productivité agricole existante est nécessaire.

Oui mais voilà, selon la FAO l' état des sols agricoles exploités de la planète et les ressources en eau pour l'alimentation et l'agriculture sont déjà dangereusement dégradés. Les pratiques de productivité intensive jusqu'ici utilisées ont conduit à l’érosion des sols et au gaspillage important de l'eau disponible.

Ce n'est pas tout, le rapport constate aussi que le changement climatique global couplé à ces mauvaises pratiques agricoles ont gravement contribué à une diminution de la productivité des terres arables dans le monde.

Entre 1961 et 2009 les terres cultivées de la planète n'ont augmenté que de seulement 12% pendant que la productivité augmentait de 150% .

Le rapport s'attarde aussi, à montrer que ces taux de croissance ont été fortement ralenti, dans de nombreux domaines agricoles, depuis quelques années. La qualités des sols, et ce malgré l'apport d'engrais, ne suivent plus cette demande toujours plus croissante.

Aujourd'hui, 25% des terres arables de la planète sont maintenant classées «très dégradées», l'érosion des sols, la dégradation de l'eau et la perte de biodiversité y ont gradement contribué.

Pour le reste, 8 % sont classé modérément dégradé, 36% sont jugés stable ou légèrement dégradées tandis que seulement 10 % sont classée comme «améliorées».

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jeudi 27 octobre 2011
Alors que la France s’est récemment dotée d’un observatoire des agrocarburants, réaffirmant sa volonté de favoriser leur essor, une nouvelle étude vient confirmer les méfaits de cette filière.

Réalisée par l’IFPRI à la demande de la Commission européenne, celle-ci confirme les impacts néfastes de la demande croissante en agrocarburants, dont le déplacement, majoritairement au Sud, des productions destinées à l’alimentation.

Outre l’accaparement des terres, la concurrence alimentaire et les dommages environnementaux, ce besoin croissant en terres génère d’importantes émissions de CO2, qui rendent caduc l’argument écologique à l’origine du concept des agrocarburants.

Aussi, comme le note l’organisation des Amis de la Terre, si l'objectif d'incorporation d'agrocarburants dans les transports, fixé par la directive « Energies renouvelables » de 2008, n’est pas révisé, les agrocarburants pourraient se révéler plus néfastes pour le climat que les énergies fossiles qu’ils sont censés remplacer.

Selon Sylvain Angerand, membre de l’ONG, la Commission a reconnu que sa politique en matière d’agrocarburants répondait plus à la nécessité de « sécuriser les besoins en mobilité future » qu’à un moyen de lutte contre les changements climatiques.

Destinée à servir de base aux propositions législatives de la Commission, l’étude de l’IFPRI corrobore les conclusions de la réunion du Conseil sur la Sécurité alimentaire mondiale, tenue à Rome à la mi-octobre.

Le comité d’experts a, en effet, appelé à l’abandon des objectifs d’incorporation d’agrocarburants, au nom de la sécurité alimentaire des pays du Sud.

Source afp
dimanche 16 octobre 2011


En cette journée mondiale de l'Alimentation, les Nations Unies tirent la sonnette d'alarme.

La Corne de l'Afrique et particulièrement la Somalie sont particulièrement touchées.

Ce dimanche se tient la journée mondiale de l'alimentation. Une journée pour rappeler que des centaines de millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. La répartition de la nourriture est en cause, tout comme les prix.

La FAO, l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, a choisi pour thème de cette journée le prix des denrées alimentaires. La hausse du prix des céréales pousse de plus en plus de personnes dans la pauvreté et dans la faim. En une année à peine, cette augmentation aurait poussé 70 millions de personnes dans la misère totale.

En mars dernier, un des responsables de la FAO disait d'ailleurs que la situation ressemblait de plus en plus à celle de 2008, année des émeutes de la faim.

Il s'agira en outre de gérer l'avenir. La population mondiale va en effet croître. En 2050, nous devrions être 9 milliards d'êtres humains sur la planète. 9 milliards de personnes à nourrir au lieu de 7 à l'heure actuelle.

Le défi est énorme, surtout pour l'Asie et l'Afrique, les continents qui luttent contre la faim et sur lesquels la pression démographique sera la plus forte. 580 millions de personnes en Asie et 240 millions en Afrique n'ont actuellement pas assez à manger.

Selon la FAO, il faudra donc augmenter le production alimentaire de 70% Et cela, en préservant l'environnement. Possible mais à l'unique condition d'une meilleure répartition.

Une situation catastrophique en Somalie

La Corne de l'Afrique est particulièrement touchée par la famine. Plus de 13 millions de personnes ont besoin d'une aide alimentaire. La situation est particulièrement dramatique en Somalie. Le taux de mortalité infantile est parmi les plus hauts au monde.

La famine en Somalie touche désormais trois régions, ainsi que le corridor d'Afgoye au sud de Mogadiscio et les camps de déplacés à l'intérieur de la capitale. D'après l'ONU, d'ici la fin de l'année, c'est tout le sud du pays qui sera affecté.

Les insurgés islamistes se sont retirés de la capitale début août, ouvrant la voie à de nombreuses organisations humanitaires, qui ont aussitôt organisé des opérations. Mais l'accès aux populations dans le besoin reste un problème.

En août dernier, Zainaba, enceinte, ne recevait aucune aide après avoir trouvé refuge dans l'ancienne cathédrale de la ville. "Déjà en venant, nous avons dû mendier pour obtenir un peu de nourriture car nous n'avions rien", explique la jeune femme. "Maintenant, personne ne nous distribue de la nourriture et quand on arrive à en avoir, on ne peut même pas avaler normalement sans risquer de vomir."

Ailleurs dans le sud et le centre du pays, les difficultés d'accès sont énormes. Une poignée d'ONG ainsi que le Comité International pour la Croix-Rouge continuent à venir en aide à une partie de la population dans les zone shebab, tout en maintenant un profil bas.

Au total, un million et demi de personnes sont déplacées par la famine en Somalie et plus d'un millier de réfugiés traversent la frontière pour rejoindre le Kenya chaque jour.

Source © Michel Lagase et Stéphanie Braquehais /rtbf.be


...Vous aussi dite F... à cette situation à nos élus et aux spéculateurs divers...Faite passer...








LienPour signer la pétition et faire votre bannière ou widget c'est ici que ça ce passe: http://one.org/fr/
samedi 10 septembre 2011
Les catastrophes naturelles qui font le moins parler d'elles dans les médias du monde entier ces derniers temps, sont sans aucun doute les inondations dues aux pluies diluviennes de la saison des moussons qui touchent de plein fouet, l'inde (voir l'ancien article des 1600 marins disparus du Gujarat) le Bangladesh et le Pakistan.

Même si la situation est moins alarmante que l'année dernière, Au Pakistan ces inondations ont déjà tué 138 personnes et touchent 5 millions de personnes, la situation est si critique que le président Asif Ali Zardari a appelé hier Ban Ki Moon en personne pour demander à l'ONU de lancer un appel humanitaire mondial d'urgence pour venir en aide aux populations du Sud de son pays.

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