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vendredi 1 mai 2015
La décision était très attendue en Europe, d’abord sur l’arc méditerranéen, où se trouvent les producteurs d’olives de nombreux pays – et plus particulièrement en Corse –, et dans certaines régions de l’Espagne, qui vivent dans la crainte de l’arrivée de Xylella fastidiosa, la bactérie tueuse des dizaines de milliers d’oliviers dans les Pouilles (Italie). 

La Commission européenne va intensifier la lutte contre l’espèce invasive et la généraliser, même si les mesures d’interdiction les plus rigoureuses n’ont pas été retenues.

« L’absence de traitement pour soigner les plantes contaminées, le grand nombre d’espèces susceptibles d’être infectées, autant que la grande probabilité de sa dissémination et de son installation dans l’Union européenne, font de cette bactérie une menace très sérieuse pour l’agriculture », écrit la Commission.

Mardi 28 avril, les experts des vingt-huit pays de l’Union européenne réunis au sein du Comité permanent des végétaux, des animaux, des denrées alimentaires et des aliments pour animaux (PAFF) ont décidé de renforcer les mesures de prévention contre l’introduction et la dissémination de la bactérie.

Dès mardi soir, le ministre de l’agriculture français, Stéphane Le Foll, saluait ces mesures européennes, pour certaines inspirées de celles mises en place par la France dès le 4 avril. Dans son communiqué, le ministre précise d’ailleurs que les mesures françaises ne s’appliqueront plus dès l’entrée en vigueur des décisions de Bruxelles.

Stricte éradication

Le texte européen propose en particulier l’interdiction totale d’importation pour les caféiers en provenance du Honduras et du Costa Rica, « considérant leur haut risque d’être infectés par la bactérie ». Les trois plants de caféiers qui ont été analysés comme contaminés par Xylella le 15 avril à Rungis, au sud de Paris, provenaient en effet, via les Pays-Bas, du Costa Rica. Cette inquiétante découverte a certainement joué dans le sens d’un renforcement des conditions d’entrée en provenance de pays où la bactérie est présente. Mais pas au point d’accéder à la demande de l’Espagne, soutenue par la France, d’interdire les plantes susceptibles d’être contaminées (une liste de plus de 200 espèces a été établie par la France) en provenance de tous les pays tiers où se trouve la bactérie : Etats-Unis, Brésil, etc.

Les experts, réunis à Bruxelles lundi et mardi, préconisent une mesure de « stricte éradication dans les zones infectées », ce qui signifie la suppression et destruction des plantes hôtes répertoriées (agrumes, oliviers, vignes, pruniers, amandiers, tabacs, lauriers roses, chênes, ronces…) dans un rayon de cent mètres autour de la plante atteinte par Xylella fastidiosa et ce, quel que soit l’état sanitaire de ces végétaux. L’Italie est le seul pays à s’y être opposé.

Il a aussi été demandé à l’Italie de dessiner une zone de vingt kilomètres, adjacente aux provinces de Tarente et de Brindisi, plus au Nord de celle de Lecce complètement dévastée, où les plantes infectées seront aussi détruites.

Mais aucune décision particulière n’a été prise s’agissant de l’ensemble de l’Italie, dont seul le Sud est officiellement atteint depuis octobre 2013. Cette mesure d’interdiction de toute plante en provenance du voisin italien était espérée des Corses, très inquiets pour la végétation de leur île, aussi bien cultivée (clémentines, olives, vin, amandes, châtaignes…) que sauvage (chênes, maquis, myrte, lauriers…).

Dans son communiqué, M. Le Foll « réaffirme son soutien à l’Italie » et « rappelle la nécessaire solidarité à mettre en œuvre avec l’Italie et ses producteurs ». Communauté oblige, il n’était pas question de stigmatiser un Etat membre, très remonté contre les mesures prises déjà unilatéralement par la France. Les végétaux en provenance par exemple des nombreux pépiniéristes de Toscane – une région de référence pour cette activité – ne subiront ainsi pas de mesures particulières.

La Corse, zone protégée ?

Le préfet de Corse devrait prendre, dans les prochains jours, un arrêté précisant les conditions d’introduction de végétaux en provenance d’Italie, du Sud (y compris la Sardaigne, à une heure de bateau) comme du Nord. Selon certains des participants au Conseil régional d’orientation de la politique sanitaire animale et végétale (Cropsav), une interdiction d’introduction de tous les végétaux en provenance d’Italie pourrait être décidée. Ainsi que la création de zones de contrôle et d’isolement sur un ou deux ports de l’île. Pour l’heure, la seule station de quarantaine pour les végétaux, au niveau national, se trouve à Clermont-Ferrand.

Les plus critiques contre la lenteur de la réaction des autorités réclament plus de rigueur. « Se contenter des Pouilles pour l’interdiction, ce n’est pas satisfaisant, car on ne sait pas réellement où s’arrête Xylella. Il y a de fortes chances qu’elle soit bien au-delà, explique Daniel Sainte-Beuve, responsable des filières végétales de l’Office de développement agricole et rural de Corse (Odarc). Si le préfet ne prend pas cette décision, le débat risque d’être assez vif. »

Mais une mesure dérogatoire plus sévère serait-elle réglementaire ? « La France peut tout à fait porter auprès de Bruxelles une demande de zone protégée, la Corse par exemple, si on estime qu’il faut l’isoler pour mieux la protéger », avance-t-on au ministère de l’agriculture, en citant l’exemple d’îles écossaises pour lesquelles la Grande-Bretagne aurait fait la même demande d’exception. Mais ce scénario n’est pas certain. 


« A la fin du texte, tous les Etats membres s’engagent à respecter toutes les décisions, la France comme les autres, fait valoir Enrico Brivio, porte-parole à la santé et à l’environnement de la Commission européenne. Il ne semble pas qu’il puisse y avoir d’exception corse. »

Dénonciations de voisins

Pour l’heure, le sud de la France, chez certains cultivateurs et chez les nombreux particuliers friands de jardins décorés de lauriers roses, d’oliviers nains, de citronniers et de plantes d’agrément diverses, continue de trembler.

Le nombre de contrôles, de relevés et d’analyses envoyées des régions méditerranéennes au laboratoire de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) à Angers, seul habilité pour la bactérie Xylella fastidiosa, a fortement augmenté depuis plusieurs semaines. Les directions régionales de l’agriculture reçoivent même les dénonciations d’habitants inquiets de traces de dessèchement sur les plantes de leurs voisins. En date du 28 avril, tous ces contrôles (hors ceux de Rungis) se sont avérés négatifs.

Depuis 2012, plusieurs centaines de contrôles de plantes suspectes Xylella ont été effectués, indique le ministère : 270 en 2012, 196 en 2013, 236 en 2014. Ce nombre devrait exploser cette année. En espérant que 2015 ne soit pas l’année de la dissémination de cette bactérie en Europe, à l’origine de la maladie de Pierce qui a détruit, dans les années 1990, une partie des vignobles californiens, ainsi que les citronniers et autres agrumes au Brésil à la fin des années 1980. Les mesures prises seront-elles à la hauteur ? Les producteurs d’huile d’olive corses, rejoints récemment par d’autres secteurs (amandes, prunes, apiculteurs, filière bio…) en doutent encore.


Source © Le Monde


samedi 25 avril 2015
La petite bête apparaît en général au mois d'avril, et très vite elle décime les épicéas par dizaines. Une campagne d'information et de dépistage vient d'être lancée en direction des promeneurs et des propriétaires.

La situation est prise au sérieux : pour la première fois, les Direction Départementale des Territoires des deux Savoies et le Pôle Excellence Bois s'associent pour lancer une grande campagne d'information sur le scolyte.

Un scolyte, qu'est-ce que c'est ?

Le scolyte est petit un insecte de l'ordre des coléoptères. Long de 2 à 5 mm avec un corps cylindrique et court, il affiche une couleur brun foncé à rougeâtre. Il parasite de nombreux arbres car il se  nourrit du bois tendre situé juste sous l'écorce. Il pond également sous l'écorce et les larves se nourrissent de la sève des arbres, ce qui peut mener en quelques semaines à la mort de l'arbre. Il est donc classé dans la famille d'insectes dits « ravageurs » : les scolytidés (Scolytidae).

Peut-on lutter contre le scolyte ?

Aucun traitement chimique n'existe. Le seul moyen d'empêcher la colonisation est l'abattage. Dans les années 2000, des centaines d'épicéas ont ainsi été sacrifiés dans la région des Alpes. A chaque fois, il faut intervenir très vite pour intervenir. La lutte contre ce ravageur repose aussi sur la prévention.


Source © France 3 région



vendredi 24 avril 2015
La première rascasse volante, une espèce de poisson vorace envahissante, attrapée sur la côte du Brésil en 2014, suscite une vive inquiétude des environnementalistes sur l'impact de ce prédateur sur les récifs coralliens et la vie marine déjà menacée de ce pays.

"Pendant les vingt dernières années, les rascasses (Pterois volitans) se limitaient aux Caraïbes", relève Luiz Rocha, docteur et expert d'ichtyologie à l'Académie des sciences de Californie à San Francisco.

"Cette découverte nous montre que les rascasses volantes sont capables d'atteindre d'autres régions éloignées de l'Atlantique et les autres pays devraient être sur leurs gardes et se préparer à l'arrivée de ces poissons", ajoute-t-il dans un communiqué.

La découverte du spécimen en mai 2014 par un groupe de plongeurs a été rapportée dans la revue scientifique américaine PLOS ONE publiée mercredi.

"Les rascasses sont de puissants ennemis des espèces autochtones des récifs coralliens dont un grand nombre sont déjà menacés par la destruction de leur habitat et la pollution", explique Luiz Rocha."Sans prédateur naturel, les rascasses, très voraces, dominent les récifs coralliens", ajoute-t-il.

Ces poissons, qui se reproduisent rapidement et en très grand nombre, sont déjà très connus pour menacer les écosystèmes dans des récifs coralliens en dehors de leur habitat d'origine dans la région indo-pacifique.

Les causes exactes de leur invasion initiale dans l'Atlantique ne sont pas encore établies. Mais les scientifiques pensent que des personnes qui avaient ces poissons dans un aquarium s'en sont probablement débarrassés dans les années 1990.

Avec des nageoires aux couleurs flamboyantes et vibrantes et des rayures multicolores, ils sont très recherchés pour les aquariums domestiques mais finissent parfois dans la rivière ou le canal tout proche.

Une fois dans la nature, les populations de rascasses volantes peuvent exploser en peu de temps. Des scientifiques estiment qu'une seule femelle peut pondre plus de deux millions d'oeufs par an.

Selon ces experts, la rascasse trouvée au Brésil a probablement atteint ces eaux par un phénomène de dispersion naturelle des larves sur de longue distance.

Depuis quelques années, ces poissons sont devenus des espèces dangereuses surtout pour les écosystèmes de la mer des Caraïbes et du Golfe du Mexique

Source © AFP
mardi 21 avril 2015
De grandes taches blanches de mycoses parsemant le corps des poissons : c'est l'image aperçue ce printemps sur de nombreux cours d'eau de Suisse, et davantage que jamais observé auparavant. Les populations d'ombres du Rhin sont même menacées de disparition.

Augmentation terrifiante d'une maladie parasitaire des poissons

Cela fait mal au cœur à tous les pêcheurs et amis de la nature», nous dit Samuel Gründler, biologiste à la Fédération Suisse de Pêche FSP. Il évoque les poissons dont notamment la tête et les nageoires sont atteintes d’une épaisse couche de mycose. Il s’agit du Saprolegnia, une sorte de champignon agressif et facilement transmissible. Le parasite peut coloniser l’intérieur du corps et entraîne souvent la mort des poissons infectés. Il ne constitue cependant pas un risque pour l’homme.

La souche Saprolegnia parasitica, particulièrement virulente, a été détectée pour la première fois dans le Doubs – mais également dans la Birse, l’Areuse, l’Aar, le Rhin et d’autres cours d’eau. 

Actuellement la situation est dramatique dans le Rhin près de Schaffhouse. Depuis 3 semaines, il a été constaté une augmentation massive des poissons parasités, principalement des ombres. 

Les poissons affaiblis se rassemblent dans des zones calmes proches des berges. «Ils sont tellement affaiblis qu’ils ne survivront pas», redoute Samuel Gründler. Particulièrement inquiétant est le fait que la maladie atteint maintenant aussi les jeunes poissons. Auparavant n’étaient touchés que les individus adultes, affaiblis par leur période de reproduction. De plus, les populations d’ombres n’ont pas encore récupéré des hécatombes de l’été caniculaire de 2003. La flambée de cette nouvelle maladie parasitaire menace de réduire à néant les efforts consentis depuis de nombreuses années par les pêcheurs pour reconstituer les populations d’ombres.

Campagne d’information de la fédération de pêche

La Fédération Suisse de Pêche fait tout son possible pour empêcher la dissémination de cette maladie parasitaire. La propagation peut se produire de manière naturelle via les oiseaux d’eau, mais aussi par les bottes, l’équipement de pêche, les poissons de repeuplement, les canoës ou les bateaux. C’est pourquoi les pêcheurs ainsi que les autres utilisateurs des rivières et des fleuves doivent désinfecter contre la maladie tout leur matériel avant de changer de cours d’eau. La Fédération Suisse de Pêche a prescrit des conseils de comportement aux pêcheurs sur des flyers et des affiches, et souhaite aussi une communication proactive de la part des autorités.

3 règles d’or

La Fédération Suisse de Pêche a énoncé trois règles d’or sur des flyers et des affiches destinées aux pêcheurs, afin d’éviter la propagation de la maladie parasitaire:

Ne pas transporter de l’eau ou des poissons entre différents cours d’eau

Sécher et désinfecter tous les équipements de pêche ainsi que les waders/cuissardes avant de pêcher dans un autre cours d’eau

N’utiliser des poissons d’appât que s’ils proviennent du cours d’eau où l’on pêche




vendredi 17 avril 2015
 Des millions de méduses ont fait leur apparition au large des côtes britanniques  apparemment attirés par les températures devenues plus élevées en mer. 

Des milliers de méduses de la taille d'un couvercle de poubelle ont été pêché à sur les côtes du Devon et des Cornouailles ces derniers jours. Les gardes cotes ont signalé aux autorités des dizaines d'observations de bancs importants .

Mercredi, les passagers d'une croisière ont été stupéfaits de traverser un gigantesque essaim de milliers et de milliers de méduses sur plus d'un mile marin. Keith Leeves, capitaine du AK Wildlife Cruises affirme n'avoir jamais vu quelque chose de pareil de toute sa carrière.

Les experts avertissent les nageurs qu'il est préférable de ne pas les toucher. 

© Nature Alerte
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Source uicn
jeudi 16 avril 2015
Un plant de caféier originaire d'Amérique centrale, porteur de la bactérie tueuse d'oliviers Xylella fastidiosa, a été intercepté au marché de Rungis, près de Paris, a annoncé le ministère de l'agriculture, mercredi 15 avril, qui a indiqué que les plants avaient été saisis à une date non précisée chez un revendeur du premier marché de gros européen. 

« Ils ont été introduits dans l'Union européenne via les Pays-Bas » et proviendraient « d'Amérique centrale », a-t-il précisé.

Cet itinéraire est le même que celui suivi par la bactérie qui décime depuis 2013 les oliveraies des Pouilles, dans le sud de l'Italie. Selon l'Institut agronomique méditerranéen, sis à Bari, la bactérie est arrivée dans le pays par des plants de caféiers ornementaux en provenance du Costa Rica. Depuis, elle a attaqué des milliers d'oliviers de cette région nichée dans le talon de la Botte, l'une des premières productrices d'huile d'olive au monde, également riche en vignes et en fruits. Aucun remède n'a été trouvé à ce jour pour sauver les arbres malades ni empêcher la propagation de l'épidémie. Dans ces conditions, la solution recommandée est l'arrachage des arbres.

Campagne de surveillance en France

« Une enquête est en cours pour déterminer leur origine exacte », a ajouté le ministère, qui attend d'en savoir plus pour déterminer s'il y a lieu de prendre d'autres mesures pour d'autres végétaux « sensibles qui auraient pu être exposés au risque de contamination ».

La France a entamé une campagne de surveillance et de prévention depuis le début du mois d'avril pour se protéger et interdit unilatéralement l'importation de végétaux en provenance des zones infestées.

Paris a réclamé à Bruxelles la mise en place de mesures sur le plan européen, afin de prévenir le risque d'introduction de la bactérie Xylella fastidiosa. Celles-ci devraient être décidées à la fin du mois lors de la réunion du comité phytosanitaire de la Commission européenne.

Source © Le Monde
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Source uicn
mardi 14 avril 2015
Des chercheurs de l'université Murdoch en Australie, étudient actuellement la menace que représentent des poissons rouges géants sur les espèces endémiques des écosystèmes aquatiques au nord-ouest du pays. 

Lorsque l’on parle de menace des écosystèmes aquatiques, la première chose qui vient à l’esprit est sans doute la pollution des eaux. Il existe toutefois un autre danger tout aussi redoutable mais plus insidieux : l’introduction d’espèces invasives et parfois ce ne sont pas celles auxquelles on s'attend.

Dans les rivières de l’ouest de l’Australie, ce sont les poissons rouges et les carpes koï qui préoccupent les chercheurs. Ces spécimens envahissants, étudiés par des scientifiques de l'université Murdoch sont même devenus la cause principale de la destruction des écosystèmes.

Pourtant à les voir nager paisiblement dans leur aquarium, ces poissons semblent tout à fait inoffensifs. Du moment qu'ils restent cloitrés dans un bocal ces petits animaux de compagnie ne représentent en effet aucun danger. C’est lorsqu’ils sont relâchés dans les cours d’eau par leurs propriétaires peu scrupuleux qu’ils commencent à faire des ravages.

Une croissance exponentielle 

Dans ces nouveaux environnements sans limite, ils grandissent de manière exponentielle. Un poisson mesurant 10 centimètres dans un aquarium peut ainsi atteindre un mètre de long. 

Si les poissons rouges peuvent atteindre les 30 centimètres, en liberté, ils vont bien au-delà. Les scientifiques expliquent avoir capturé une carpe koï d'un mètre de long pour 8 kilogrammes quand ces poissons mesurent en aquarium une dizaine de centimètres. Or, plus les poissons se développent, plus leur appétit augmente.

Ils deviennent aussi bien plus agressifs quand il s'agit de rechercher de la nourriture et cela se fait au détriment des espèces endémiques avec lesquelles ils partagent les même ressources alimentaires. "Ils mangent les ressources et utilisent l'habitat que nos poissons natifs devraient normalement utiliser", explique à ABC Jeff Cosgrove du Swan River Trust.

Des vecteurs de maladie 

"Dans le sud-ouest de l'Australie occidentale, 90% des poissons et 100% des écrevisses ne se trouvent qu'à cet endroit, donc les rivières sont des refuges pour les poissons natifs et quand ils sont forcés à co-exister avec des espèces introduites, cela ne se passe pas très bien", a indiqué au Daily Mail le Dr David Morgan, de la Murdoch University.

Comme si cela ne suffisait pas, les spécimens sont également des vecteurs de maladies et de parasites. En d’autres termes, les chercheurs se retrouvent face à de véritables espèces nuisibles. Il est pourtant difficile de trouver une solution pour les éradiquer. En effet, les poissons rouges et carpes koï sont des spécialistes en matière de survie et se reproduisent très rapidement. 

"Une fois que le poisson est dans le cours d'eau, ils sont extrêmement difficiles à éradiquer. Ceci est une pression supplémentaire, au sommet de toutes les autres pressions auxquelles la vie aquatique fait face", a conclu le Dr Cosgrove. 

Source © Maxiscience
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Source uicn
lundi 13 avril 2015
La ministre de la Santé Maggie De Block (Open Vld) et certains experts craignent que le moustique-tigre, originaire d'Asie, s'établisse en Belgique, rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad lundi. 

L'insecte, vecteur de la dengue et de la fièvre jaune, est apparu il y a quelques années dans nos contrées. Depuis 2013, on le retrouve régulièrement dans les chargements qui entrent en Belgique via les ports ou les aéroports, avertit l'Institut de médecine tropicale d'Anvers.

Les experts craignent que ce moustique finisse par s'établir en Belgique. S'il sera probablement difficile d'y échapper, un bon suivi pourra néanmoins retarder son installation, selon une réponse de Maggie De Block à une question parlementaire. 

L'Institut de médecine tropicale d'Anvers surveille la progression de l'insecte. "Pour l'instant, nous avons l'impression que les moustiques-tigres ne survivent pas aux températures hivernales belges. Mais ils sont déjà présents ailleurs en Europe. Raison pour laquelle nous nous inquiétons", explique Maxime Madder, de l'Institut de médecine tropicale. 

Le réchauffement climatique est propice à la prolifération de ce type de moustique en Europe.


Source © 7/7



Les autorités de Floride se mobilisent pour traquer des lézards varan du Nil originaires d'Afrique qui se nourrissent de petits mammifères et de poissons, et qui peuvent aussi être dangereux pour des animaux domestiques et les humains.

Le Bureau fédéral de la pêche et de la vie sauvage (U.S. Fish and Wildlife Service) a indiqué vendredi soir qu'il «mobilisait davantage de moyens pour traquer et capturer ces reptiles» surtout le long des canaux dans le comté de Palm Beach, au nord de Miami.

De couleur variant du jaune à l'olive ou au marron, ces lézards, les plus grands d'Afrique, ont été importés aux États-Unis dans le cadre du trafic d'animaux exotiques et mesurent jusqu'à 1,50 mètre. Ils peuvent facilement être confondus avec des iguanes.

Les varans du Nil sont connus pour dévorer des chats et d'autres petits mammifères comme la chouette des terriers, des poissons et des grenouilles, selon Jenny Ketterlin Eckles, une biologiste du Bureau de la pêche et de la vie sauvage (FWS).

«Comme leurs proies sont très variées, nous examinons si ces lézards pourraient affecter la faune sauvage autochtone de Floride», a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Selon les responsables du FWS, la saison de reproduction de ces lézards approche et c'est par conséquent un moment propice pour intensifier les patrouilles et les traquer.

La population locale a été sensibilisée pour signaler la présence de ces reptiles en train de se chauffer au soleil, d'explorer un jardin, et pour prendre des photos à envoyer au FWS. Elle est également invitée à mettre à l'abri les animaux domestiques.

Source © Agence France-Presse

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Source uicn
dimanche 25 janvier 2015
Ces photos de longues expositions ont été prise le jeudi 22 janvier 2015 le long du littoral de Hong Kong. 

Cette jolie luminescence, également appelé Sea Sparkle, est provoquée par la prolifération d'organisme unicellulaires potentiellement toxique. 

Ces proliférations sont déclenchées par la pollution agricole. Elles peuvent être dévastatrices pour la vie aquatique des littoraux et bien entendu pour la pêche locale, rappelle Samantha Joye océanographe qui a pris ces clichés dans le but de faire réagir les autorités sanitaires

Le Noctiluca scintillans, surnommé étincelle des mers, mange du plancton et est elle même mangé par une foultitude d'autres espèces

La présence de leurs lueurs la nuit est un indicateur de leurs proliférations, et cette situation est préjudiciables à la vie marine, elle facilite l'accumulation d'algues toxiques qui se diffusent finalement dans toute la chaîne alimentaire du littoral.

© Nature Alerte



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mercredi 14 janvier 2015
Dans le Salento, à l'extrême sud du talon de la botte italienne, l'agonie d'une oliveraie préfigure celle de l'agriculture locale. Le mal est visible sur près de 60 000 hectares. Il est l'oeuvre de Xylella fastidiosa, bactérie dévastatrice qui a trouvé dans les vergers de la province de Lecce un terrain propice à sa propagation. Quasiment la totalité des oliviers et autres végétaux y ont été infectés.

La bactérie provoque le dépérissement de quelque deux cents espèces végétales, comme l'olivier, le lierre, l'amandier, la vigne et le chêne. Elle se propage via le commerce de plants dits porteurs sains, par les plantes contaminées, ainsi que par l'intermédiaire d'insectes piqueurs-suceurs tels que la cicadelle. Une fois devenus les hôtes du parasite, certains arbres produisent des fruits de plus en plus petits, jusqu'à dépérir.

La facture est lourde

C'est en Californie que Xylella fastidiosa apparaît pour la première fois, en 1880. Tour à tour, plusieurs souches contaminées ont été détectées sur des espèces cultivées. La bactérie a le voyage facile. 29 États américains sont actuellement touchés. Et la Californie a été contrainte de procéder à l'arrachage de vignes. Par la suite, Taïwan et l'Amérique du Sud ont été en proie à la bactérie, avant qu'elle fasse son nid en Italie, où elle est détectée en octobre 2013. Dans les Pouilles, la facture est lourde : 53 millions d'euros de pertes pour l'agriculture locale.

Face à ce risque écologique, la Commission européenne a décidé de renforcer la surveillance et de mettre en oeuvre au plan européen des restrictions de mouvement des végétaux visant à prévenir l'extension du foyer. 

Cependant, cette peste menace désormais de s'étendre aux régions avoisinantes. Un "séisme" environnemental ? Pour Daniel Sainte-Beuve, expert en filières végétales, le mot n'est pas trop fort. En octobre dernier, ce scientifique de l'office du développement agricole et rural de la Corse s'est rendu à Gallipoli, dans les Pouilles, pour un symposium scientifique consacré à cette bactérie tueuse. Il a constaté avec effroi que les autorités italiennes, "démunies par rapport à l'enjeu", n'isolaient pas correctement les zones infectées.

La Corse en première ligne

Contacté par Le Point.fr, le scientifique explique que "contrairement à ce que préconise l'Europe, il n'y a pas de confinement de la bactérie dans les Pouilles. Une zone tampon de 30 000 hectares devait être mise en place dès 2014 afin d'isoler la bactérie dans cette région. Mais aujourd'hui encore, la situation n'est pas sous contrôle." Pour Daniel Sainte-Beuve, la mise en quarantaine de la zone se heurte au dogme européen de la libre circulation des biens et des personnes. Aux yeux du scientifique, cela ne fait aucun doute, "le bassin méditerranéen est menacé".

En première ligne : la Corse. Dans l'île, l'inquiétude grandit. La plupart des plants commercialisés proviennent d'Italie. À ce titre, les élus nationalistes de Femu a Corsica avaient tiré la sonnette d'alarme dès le mois d'août 2014. Avec le concours des chambres régionales d'agriculture, la surveillance a été renforcée dans l'île et des contrôles supplémentaires ont été réalisés sur les végétaux introduits par voie maritime et aéroportuaire. Des prélèvements sont également effectués à des fins d'analyse. À ce jour, aucune anomalie n'aurait été constatée. Pour autant, Daniel Sainte-Beuve estime que la Corse est "très exposée" et que les mesures prises sont "insuffisantes". D'autant que "des contrôles systématiques des plants ne peuvent pas être réalisés, car cela serait une entrave à la libre circulation."

L'insuffisance des pouvoirs publics

De nombreuses universités américaines, mais aussi celles de Turin et Bari, cherchent les meilleurs moyens de se débarrasser de la bactérie. En vain. De l'avis commun des scientifiques, "aucun moyen de lutte curative contre cette bactérie n'est aujourd'hui connu. L'éradication reste impossible sur un végétal infecté par Xylella fastidiosa, mais on peut penser que la bactérie atteindra une limite climatique, si elle progresse vers le nord de l'Europe." Pour l'heure, "la seule méthode de traitement possible serait d'utiliser des antibiotiques, affirme Daniel Sainte-Beuve. Or, pour des raisons environnementales et sanitaires, nous refusons d'utiliser des antibiotiques sur les végétaux."

Selon lui, les pouvoirs publics n'ont pas été à la hauteur de la menace. "La gestion politique de la crise est alarmante, dénonce-t-il. La moindre des choses serait de faire de la prévention, afin d'alerter les populations vis-à-vis de ce risque, car le vecteur humain reste le premier vecteur de propagation. Mais tous nos appels au ministère de l'Agriculture sont restés lettre morte."

Source © Julian Mattei / le point

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jeudi 13 novembre 2014
Roger Voyer, un retraité yonnais, a été la cible d'un essaim de frelons asiatiques. Face à l'attaque de cette espèce très agressive, l'homme n'a pas survécu.

Jeudi 30 octobre, vers 17 h 30, un retraité de Château-Fromage, à La Roche, était au volant de son tracteur, occupé à pousser des écorces contre un talus lorsque la fourche de sa machine a heurté quelque chose... Il vient de déranger un nid de frelons asiatiques, logé là dans le buisson, à environ un mètre du sol.

Attaque immédiate

L'attaque est immédiate. Une armada fuse sur Roger Voyer qui se débat dans sa cabine. Il est piqué au visage, sur les bras, des dizaines de fois... La victime court chez lui, hurle à sa femme : « Vite, vite, des frelons viennent de me piquer... Appelle le médecin ! » La dame s'exécute, ressort, et découvre son mari gisant sur la pelouse. « Tout s'est passé très vite, en quelques minutes, il a perdu connaissance », témoigne son épouse. 

Roger n'est pas décédé sur coup. À l'arrivée du Samu, il est en arrêt cardiaque. Les secours le font revenir, mais son cœur s'arrête trois fois. Il est transporté dans un état critique au centre hospitalier départemental, « quand, il est parti, j'ai su que c'était fini », exprime sa femme. « Il était gonflé, tuméfié... »

Source © Ouest France

vendredi 3 octobre 2014
La prolifération d'algues sargasses qui frappe depuis plusieurs semaines une partie du littoral martiniquais suscite des inquiétudes dans l'île alors que de nouvelles arrivées d'algues ont été enregistrées ces dernières 48 heures.

Ce phénomène d'arrivée massive de sargasses venues du large avait déjà été constaté en 2011 avant de disparaître puis de revenir en juin 2014 avec une plus grande ampleur, selon plusieurs sources. Le comité des pêches maritimes s'est fait l'écho de « l'exaspération » des marins-pêcheurs dont la capacité de pêche est limitée par l'accumulation des algues.

Dans plusieurs communes littorales, de nombreux riverains se sont plaints des odeurs nauséabondes provoquées par le gaz (hydrogène de sulfure) émis par la décomposition des algues. Certains ont signalé des difficultés respiratoires et des altérations de leurs mobiliers et de leurs équipements électroniques. Une pétition sur Facebook dénonce l'inertie de l'administration et une « mise en danger de la vie d'autrui par négligence ».

Mardi, lors du dernier point de la situation avec les maires des communes en préfecture, l'Agence régionale de Santé (Ars) a répondu « aux informations erronées circulant depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux », selon la préfecture. « Déjà en 2011, le Haut conseil de santé publique, saisi par l'Ars, avait précisé que ce gaz, perceptible par l'odorat à des niveaux très bas, (environ 0.2 à 0.3 ppm -partie par million-) n'était toxique qu'à des valeurs dépassant les 100 ppm », précise-t-elle dans un communiqué. « A des valeurs plus faibles, proches du seuil olfactif, les effets observés sont en grande majorité des irritations oculaires et des gênes respiratoires chez les personnes asthmatiques », détaille la préfecture qui conclut qu'à ce jour « aucune forme grave ou aucun passage aux urgences lié aux algues n'a été signalé en 2014 ou en 2011». Par ailleurs, le conseil général a débloqué 340.000 euros et le conseil régional 350.000 euros au profit des communes les plus touchées pour l'enlèvement des algues.

Enfin, dans un courrier adressé mercredi au Premier ministre, Serge Letchimy, député (apparenté PS) et président de la Région Martinique, demande au gouvernement « la mise en place de missions d'observations régulières en mer des déplacements des radeaux de sargasses et le déploiement de moyens de collecte maritimes sur la zone côtière touchée par les échouages récurrents ». A l'initiative du préfet, une reconnaissance aérienne hebdomadaire a déjà été mise en place pour estimer l'évolution des échouages d'algues sargasses.


Algues sargasses Vauclin par martinique1ere

mercredi 3 septembre 2014
Le ministère de la santé japonais a confirmé lundi 1er septembre vingt-deux cas autochtones de dengue. Selon les autorités, les personnes atteintes ont vraisemblablement été piquées par un ou des moustiques dans le parc Yoyogi, vaste espace vert très fréquenté du centre de Tokyo.

« Toutes les personnes ayant été infectées ont en commun de ne pas avoir séjourné à l'étranger au cours du mois passé », a précisé le ministère de la santé et aucun des malades n'est dans un état sanitaire inquiétant. Le ministère appelle néanmoins à éviter les points d'eau où se trouvent de nombreux insectes, véritable calamité en été au Japon.

La semaine passée, trois premiers cas avaient été diagnostiqués — les premiers en soixante-dix ans dans l'archipel — et dix-neuf autres ont donc été confirmés lundi. En conséquence, le ministère a pris des dispositions renforcées et demande à « toutes les personnes victimes d'une forte fièvre, trois à sept jours après avoir été piquées par un moustique, de se rendre au plus vite chez le médecin ».

PULVÉRISATION D'INSECTICIDE

Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans le parc Yoyogi pour essayer d'éliminer le ou les spécimens porteurs du virus incriminé. Jusque-là, les recherches effectuées sur des moustiques attrapés dans ce parc n'ont pas donné de résultat.

La dengue, parfois appelée « grippe tropicale », est une infection virale transmise par les moustiques, mais qui ne se diffuse pas directement de personne à personne. La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types (ou stérotypes) de virus de la dengue. A la fin d'août, un premier cas autochtone a été détecté en France.

Source AFP 





mercredi 4 juin 2014
Des scientifiques canadiens sont parvenus à éradiquer des moules zébrées, des mollusques d'eau douce particulièrement invasifs, en dispersant un engrais liquide dans un lac, ce qui constitue une technique inédite, ont-ils annoncé mardi.

Menée dans une baie du lac Winnipeg, au centre du pays, l'expérience a été un «succès»: «l'éradication de toutes les moules a été confirmée neuf jours après» la dispersion initiale du produit chimique, ont indiqué mardi les autorités manitobaines de l'environnement dans un communiqué.

Natives d'Europe orientale et du Moyen-Orient, ces petites moules d'eau douce ont été détectées l'année dernière pour la première fois dans le lac Winnipeg. Très fécondes, et donc invasives, elles mettent en danger la survie des autres espèces de mollusques.

«Il faut agir immédiatement (...) avant qu'elles ne se propagent davantage et mettent en danger l'écosystème du lac Manitoba de manière permanente», a indiqué le ministre de l'Environnement Gord Mackintosh.

Les agents de la faune ont ainsi dispersé de la potasse liquide, un engrais extrait massivement dans la province voisine de Saskatchewan, pendant dix jours, dans une baie qui avait été fermée pour l'occasion.

L'injection de la potasse dans les eaux du lac n'a aucun effet sur les poissons, ni sur la qualité de l'eau, assurent les autorités environnementales.

Les premières moules zébrées ont été repérées en Amérique du Nord en 1988 dans les Grands Lacs qui séparent les États-Unis, du Canada. Elles avaient voyagé dans les ballasts de cargos venant de traverser l'océan Atlantique.

Depuis, Washington et Ottawa dépensent chaque année des millions de dollars pour combattre ces mollusques, sans que les résultats ne soient probants.

Source © AFP

lundi 26 mai 2014
Le moustique tigre, espèce invasive capable de transmettre les virus de la dengue et du chikungunya, continue de progresser avec une présence «active» dans 18 départements du sud de la France, selon le site spécialisé Vigilance-moustiques.com.


Lancée en 2013 pour informer sur la présence des moustiques en France, cette plate-forme nourrie par les organismes officiels et par des réseaux de médecins et de pharmaciens «sentinelles» tire par ailleurs la sonnette d'alarme dans onze autres départements, principalement dans l'est, où le moustique tigre est apparu ponctuellement ces dernières années.

Dans les 18 départements placés en vigilance «rouge», où cette espèce aedes albopictus, caractérisée par des rayures blanches, est considérée comme «implantée et active» (Paca, sud de Rhône-Alpes, une partie de Midi-Pyrénées et de l'Aquitaine), des mesures sont déjà mises en oeuvre par les autorités comme la sensibilisation des professionnels et désinsectisation localisée, souligne le site.

Mesures de précaution

En revanche, dans les 11 départements en «vigilance orange» (Rhone-Alpes principalement mais aussi Charente-Maritime et Pyrénées-Atlantiques), ce type de mesures n'est pas encore en vigueur en dépit de chances importantes d'y croiser le moustique tigre, dont la piqûre est douloureuse.

Le site rappelle donc les mesures de vigilance possibles comme la surveillance des possibles «gîtes larvaires»: il est conseillé de renouveler et de vider toute collection d'eau calme susceptible d'abriter l'insecte, comme les coupelles sous les pots de fleurs, les pneus usagés, les brouettes ou tout objet susceptible de retenir de l'eau de pluie.

Ce type de moustiques, apparu en France en 2004 dans les Alpes-Maritimes, vit en effet près de l'homme et se développe dans de petites quantités d'eau.

Vigilance-moustiques.com a été créée à l'initiative de Stéphane Robert, responsable d'un fabricant de produits anti-moustiques.

Source © AFP



jeudi 15 mai 2014
En se promenant sur les plages du comté de Dorset, en Angleterre, certains promeneurs sont tombés nez à nez avec des méduses géantes. Malgré leur taille impressionnante, elles sont inoffensives pour l'homme, et auraient été attirées dans la région par la chaleur, puis poussées vers le rivage par le vent. 

L’histoire ressemble presque au pitch d’un film de science-fiction  : une dizaine de méduses géantes envahissent les plages du comté de Dorset, en Angleterre, depuis une semaine. Mais bien qu’énormes, ces méduses appartenant à l'espèce Rhizostoma pulmo sont inoffensives pour l’homme. 

La dernière en date a été retrouvée par un photographe naturaliste, Steve Trewhella, sur la plage de Portland, au sud-ouest de l’Angleterre. La méduse mesure près d’un mètre de diamètre. Surnommée ‘méduse chou-fleur’ ou ‘méduse-poubelle’ en raison de sa taille impressionnante, cette espèce se retrouve généralement dans les eaux atlantiques et méditerranéennes. 

Selon les scientifiques et le photographe, la présence inhabituelle de ces animaux sur les plages britanniques s’explique par l’afflux de plancton dans la zone, favorisé par l’augmentation des températures. 

Pour le mois de mai, les experts prévoient des températures supérieures à 20°C dans la région, ce qui laisse présager d’autres échouages de méduses sur les plages du comté. "Les méduses sont une forme de plancton, et un temps chaud implique une potentielle augmentation de la quantité de plancton", explique Richard Harrington, membre de la Marine Conservation Society, cité par le Daily Mail. "C’est quelque chose qui se produit à peu près à cette période chaque année, on appelle cela l’éclosion du plancton", poursuit-il. 

Si la présence des méduses géantes est due à des températures élevées, c’est le vent qui les ferait s’échouer sur les plages du comté de Dorset. Attirées par les grandes quantités de plancton, dont elles se nourrissent, les méduses se retrouveraient coincées dans les eaux côtières peu profondes. Le vent soufflant vers les terres les pousseraient alors sur les plages.  

S’approcher des méduses échouées ne présente pas de danger, mais les scientifiques déconseillent fortement de les toucher. Il n’est en effet pas rare que de plus petites méduses piqueuses restent coincées dans les tentacules des plus grosses, et s’échouent alors avec elles. 

Source © Maxiscience

Depuis la fin du mois d avril, les plages se recouvrent peu à peu d'un tapis d'algues, les sargasses, des algues dérivantes qui proviennent de l'Atlantique nord. Une modification des courants marins, due aux faibles précipitations, les pousserait à s'échouer sur les côtes des Guyanes.

Les petites boules dont sont munies les sargasses leur servent de flotteurs, pour dériver au gré des courants marins, sans jamais s'enraciner. Et ce sont ces flotteurs qui, lorsque les algues meurent, dégagent un gaz à l'odeur caractéristique d'oeuf pourri, le sulfure d'hydrogène.

Les sargasses ne présentent pas de danger pour l'homme, la concentration en sulfure d'hydrogène étant trop faible pour être toxique. Mieux vaut toutefois éviter de les manipuler ou de trop marcher dessus, puisque c'est en éclatant que les flotteurs dégagent le gaz à l'origine de l'odeur.

La Sargasse sargassum est une algue pélagique, c'est-à-dire qu'elle vit en haute mer, au large de la Floride, dans la mer des Sargasses à qui l'algue a donné son nom. Un courant circulaire maintient normalement les bancs d'algues flottantes à l'intérieur de cette zone. Pourtant, depuis bientôt un mois, les sargasses viennent s'échouer sur les côtes guyanaises.

Pour Amandine Bordin, chargée de mission milieu marin au Gepog et à la réserve naturelle du Grand-Connétable, le beau temps pourrait bien être responsable de l'invasion. Pendant la saison des pluies, la zone intertropicale de convergence agit normalement comme un rempart, en repoussant les algues vers le nord. Mais cette année, le petit été de mars semble durer et la ZIC reste au sud de la Guyane.
Le phénomène s'inscrit dans un désordre courantologique plus large. Ces derniers temps, autour de l'île du Grand-Connétable, Amandine Bordin a relevé la présence inhabituelle de plusieurs espèces d'oiseaux, probablement désorientés par des tempêtes au large. Avec une certaine réserve, la chargée de mission met en cause le réchauffement climatique, qui modifie la dynamique des courants marins, ou une possible pollution de l'eau dans l'Atlantique nord.

Lors d'une sortie en mer, l'Ifremer a pu observer d'autres bancs de sargasses dérivants vers les côtes. Le phénomène semble donc parti pour se poursuivre encore quelque temps. « Mais cela ne devrait pas durer trop longtemps » , rassure Amandine Bordin.

Jusqu'à maintenant, les tortues ne paraissent pas avoir été affectées par la présence d'algues sur les plages. Plusieurs luths ont été observées traversant sans mal le tapis d'algues pour aller pondre. Mais si les sargasses continuent à s'accumuler, elles pourraient bientôt former un mur difficile à franchir, et mettre en péril la ponte des tortues.

En avril 2011, la Martinique s'était vue envahir par les mêmes algues. Pendant plusieurs mois, les sargasses s'étaient accumulées sur les plages et dans les baies, jusqu'à rendre la baignade impossible. La pêche et le tourisme en avaient alors gravement pâti. Devant l'ampleur de l'invasion, les municipalités s'étaient vues contraintes de déblayer les plages à l'aide de camions.

mercredi 14 mai 2014
Une gigantesque nuée obscurcit le ciel bleu d'Amparihibe, village des Hauts Plateaux de Madagascar. Mais une pluie de pesticides va éliminer en moins de 24 heures les 6 milliards de criquets de cet essaim géant ravageur de récoltes, qui s'étend sur 800 hectares.

L'Agence des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) n'a pas encore gagné la guerre contre les criquets qui occupent les deux tiers du pays et menacent de malnutrition 13 millions de paysans, même si elle a déjà éliminé une centaine d'essaims ces dernières semaines.

«Le but, c'est de casser l'invasion pour revenir à une période de rémission, c'est-à-dire à un stade où les criquets sont solitaires, et ne se transforment pas en essaims», explique l'acridologue Tsitohaina Andriamaroahina, responsable de la mission.

Pour mener à bien l'offensive de la FAO, trois bases aériennes itinérantes suivent les essaims. Trois hélicoptères et un avion patrouillent tous les jours.

«Quand on vole pour faire la prospection, il y a plusieurs choses à regarder : la direction du vent, la fumée, la position du soleil. C'est en fonction de ça qu'on sait où se trouve l'essaim», explique Hasibelo Rakotovao.

Des colonnes de fumée sont visibles un peu partout dans cette région située à 200 kilomètres à l'ouest de la capitale Antananarivo. Ce sont les feux allumés par les paysans pour tenter de disperser les criquets.

Une fois les insectes repérés, une équipe technique se rapproche le lendemain, avant le lever du jour, avec un camion chargé de pesticides. L'hélicoptère arrive sur zone plus tard, car il a interdiction de voler la nuit. On fixe alors une cuve sous l'appareil.

Il faut faire vite, car l'épandage ne peut avoir lieu qu'à l'aube, lorsque les criquets sont au sol et immobiles, leurs ailes étant alourdies par la rosée du matin. Le pesticide - qui selon les promoteurs de l'opération n'est dangereux que pour les insectes - agit alors directement sur leur système nerveux.

Mobilisant 90 personnes, l'opération conjointe de la FAO et du Centre national anti-acridien malgache a déjà déversé 500 000 litres de pesticides sur un million d'hectares.

Sauver les cultures de riz

Cette opération de grande envergure, la plus vaste depuis quinze ans, est la seule solution pour éradiquer le fléau. À cause de l'inaction du gouvernement, les essaims se sont multipliés de manière incontrôlable ces dernières années, jusqu'à atteindre le stade de l'invasion. Madagascar sort en effet tout juste de cinq années d'une grave crise politique provoquée par le renversement du président Marc Ravalomanana en 2009, qui a privé le pays de l'aide internationale.

«On s'entraide entre voisins, mais on n'est pas assez nombreux. On a des criquets jusqu'aux genoux, on ne peut pas faire face. (...) On est obligés d'allumer des feux de brousse, car on n'a pas d'autre moyen de chasser ces criquets», soupire Marie Louise Rasoamampionona, une cultivatrice de 50 ans.

Les paysans se plaignent déjà de manquer de riz.

«Les criquets font beaucoup souffrir les paysans, parce que le riz, c'est toute notre vie. Et si cela est détruit, on est perdus, qu'est-ce que les paysans vont manger? Si on mange seulement du manioc, cela ne nous donne pas assez de forces et on ne peut pas travailler, le riz est essentiel pour nous autres agriculteurs», explique Ranaivo, cultivateur à Amparihibe où tous les habitants sont paysans.

La FAO a encore besoin de 10 millions d'euros (près de 15 millions de dollars) pour mener à son terme l'opération, estimée à 32 millions, d'ici 2016.

Et malgré ses bons résultats, Madagascar n'est pas à l'abri d'une autre invasion acridienne. En cause, le manque de sensibilisation et la déforestation.

«Quand on pratique la déforestation, ça laisse de la savane et ça amène les criquets, les surfaces colonisables augmentent. La déforestation a de très lourdes conséquences», rappelle Tsitohaina Andriamaroahina, le responsable de la mission anti-criquets.

À Madagascar, environ 200 000 hectares de forêts disparaissent tous les ans. Quelque 90 % de la forêt primaire a déjà disparu.

Source © AFP
vendredi 9 mai 2014
Aux prises avec une invasion de serpents-roi albinos qui menacent d'éradiquer une espèce rare de lézards, les îles espagnoles des Canaries ont fait appel aux experts internationaux qu'ils reçoivent jeudi et vendredi lors d'un séminaire.

L'île de Grande Canarie, la plus grande de l'archipel des Canaries, a déjà éliminé des milliers de serpents-roi de Californie, qui se sont multipliés après leur introduction comme animal de compagnie dans l'île, grâce à un climat favorable.

Ces petits serpents, qui peuvent être de différentes couleurs et d'une taille maximum de 1,8 mètre, sont en grande majorité de type albinos sur l'île, blanc avec des rayures jaune clair et des yeux roses.

Inoffensif pour l'homme

Animal de compagnie très prisé aux États-Unis, le serpent-roi albinos est inoffensif pour l'homme mais il est dangereux pour d'autres espèces et menace le lézard géant de Grande Canarie, explique à l'AFP l'écologiste Ramon Gallo, responsable de la campagne contre la prolifération de l'animal.

Le lézard géant de Grande Canarie «est une espèce unique e si les serpents s'étendent sur toute l'île, il mettront en danger cette espère», s'alarme-t-il.

«Il s'agit de sauver la biodiversité des Canaries, qui est l'un des plus grands biens que possède les Canaries pour le monde. Les Canaries sont un laboratoire biologique et les serpents menacent l'une des plus importantes espèces» de l'archipel, affirme-t-il.

Selon Ramon Gallo, qui a obtenu des fonds américains en 2011 pour sa campagne, environ 2.000 de ces petits reptiles ont été tués depuis 2007 par des gardes forestiers, des particuliers, ou encore des faucons et des chiens entraînés.

Mais ils seraient encore nombreux. Au point que des experts internationaux, dont des spécialistes américains des serpents, se pencheront sur le problème, lors d'un séminaire sur «La gestion des reptiles exotiques invasifs» qui s'ouvrent jeudi à Las Palmas sur l'île de Grande Canarie.

Source © AFP


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