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lundi 7 octobre 2013
Les anti phoques ne décolèrent pas. Samedi matin, ils se sont réunis au Crotoy (Somme). Une trentaine de personnes étaient présentes. Avec plus de 460 animaux, en majorité des veaux marins, et près de 60 naissances enregistrées, la colonie de la baie de Somme est la plus importante de France. 

Quand du Tréport à Calais on compte environ 600 phoques. 
Un nombre qui ne cesse d’augmenter.

Un comité de défense contre leur prolifération s’est constitué. Il regrouperait plus de 5000 membres, en majorité des pêcheurs professionnels qui affirment que leurs activités sont en péril. 

« La pêche en France a été abandonnée par les politiques. 

Nous réclamons une concertation. En Angleterre, il y en aurait 150000. 
Quatre à huit mille sont prélevés chaque année », estime Fabrice Gosselin, président des pêcheurs à pied de la côte d’Opale. Selon lui, chaque mammifère ingurgite trois kilos de poissons par jour, en majorité des soles juvéniles. 

Laetitia Dupuis, chargée de mission phoques à Picardie nature, tempère ces propos : « En moyenne, un phoque prélève deux kilos de poisson. A 70%, il s’agit de proies de la famille de la sole. Tout le monde sait qu’il y a une surpêche en mer du Nord. Les phoques n’en sont pas responsables. De même, la pollution a des impacts sur la reproduction des poissons. »

D’ici la fin de l’année, le Gemel (Groupe d’étude des milieux estuariens et littoraux) de Saint-Valery-sur-Somme va publier une étude sur les habitudes alimentaires des phoques. Au sein du parc naturel marin, une commission spéciale a été créée : « Le but est de faire une synthèse et un tri entre ce que disent les scientifiques et les gens sur le terrain », explique son président, Alex Pion, un chasseur.

Une dépense de 100000 € pour le suivi de la colonie 

Pierre Georges Dachicourt, pêcheur à Berck (Pas-de-Calais), trouve scandaleux les lâchers de bébés phoques et les sommes consacrées à leur sauvegarde. Cent mille euros pour le suivi de la colonie, sans compter les soins prodigués aux bébés : « On privilégie les choses contre-nature », s’offusque-t-il. Pêcheur de crevettes au Crotoy, Henri Derosières précise : « Il faut donner la pilule aux femelles. »

Responsable d’une école de kitesurf à Cayeux-sur-Mer, Christophe Quennessen est aussi lassé de devoir réguler son activité en fonction des phoques. Par exemple, une embarcation ne peut pas les approcher à moins de 300 m sous peine d’amende. Il a demandé à ce que les utilisateurs de la baie de Somme et de celle d’Authie puissent rejoindre le collectif. Une deuxième réunion d’informations est prévue à Etaples (Pas-de-Calais) le mois prochain.

samedi 5 octobre 2013
Les militants veulent que François Hollande «affirme publiquement que les activités de protestation non-violentes ne sauraient être considérées comme des actes de piraterie»...

Greenpeace appelle vendredi le président français François Hollande à «intervenir» en faveur de la libération de ses 30 militants inculpés pour «piraterie» en Russie après une opération contre une plateforme pétrolière dans l'Arctique.

Le directeur exécutif de Greenpeace France, Jean-François Julliard, a adressé dans la matinée un courrier à François Hollande «afin de lui demander solennellement d’intervenir en faveur de la libération des militants de Greenpeace détenus en Russie et notamment Francesco Pisanu, ressortissant français incarcéré à Mourmansk», écrit l'ONG dans un communiqué.

Greenpeace demande à François Hollande qu'il prenne contact avec l'ambassadeur de Russie en France, qu'il «exprime son inquiétude au président Poutine», et qu'il «affirme publiquement que les activités de protestation non-violentes ne sauraient être considérées comme des actes de piraterie».

15 ans de prison

«Il s'agit de la plus grave atteinte contre nos activités pacifiques depuis que les services secrets français ont coulé le Rainbow Warrior en Nouvelle-Zélande, en 1985», estime Jean-François Julliard.

Le bateau qui transportait 28 militants de Greenpeace ainsi qu'un caméraman et un photographe freelance, l'Artic Sunrise, a été arraisonné le 19 septembre en mer de Barents par un commando héliporté des garde-côtes russes.

Auparavant, plusieurs militants avaient tenté d'escalader une plateforme pétrolière du géant russe Gazprom pour dénoncer le risque qu'elle fait, selon eux, courir à l'environnement.

Ils ont été inculpés jeudi pour «piraterie en bande organisée», et risquent à ce titre jusqu'à 15 ans de prison.

Mobilisation le 5 octobre

A l'heure actuelle, seuls les Pays-Bas - l'Artic Sunrise battait pavillon néerlandais - ont pris position publiquement et demandé qu'ils soient relâchés.

Greenpeace a appelé à une vaste mobilisation le 5 octobre dans plus d'une quinzaine de villes en France et dans 45 pays dans le monde.

L'ONG de défense de l'environnement revendiquait vendredi à la mi-journée plus d'un million de messages envoyés aux ambassades de Russie dans le monde, via son site internet, pour exiger la libération des militants.

Source ©  AFP

jeudi 3 octobre 2013
Quelque 300 Indiens venus à Brasilia pour réclamer le respect de leurs droits et la délimitation de leurs terres ont tenté d'envahir le Parlement mercredi 2 octobre, mais ont été repoussés par la police.

La police a renforcé la sécurité autour du Parlement et a utilisé du spray au poivre pour disperser les manifestants. Le corps et le visage peints de leurs peintures traditionnelles, les indigènes essayaient de forcer une porte d'accès au Parlement.

Quelque 1 500 indigènes de 305 ethnies, selon la police, sont venus dans la capitale fédérale pour réclamer le respect de leurs droits et demander aux autorités du pays de freiner les réformes qui bénéficient au puissant secteur de l'agroalimentaire à leur détriment, disent-ils.

Après cette tentative de forcer l'entrée au Parlement, les Indiens, le célèbre cacique Kayapo Raoni – connu pour son disque labial – en tête, ont négocié l'entrée d'un groupe de représentants. Les Indiens campent aux alentours du Parlement et leur présence rend la circulation difficile sur la principale avenue de Brasilia où sont situés les ministères.

Les Indiens prévoient des manifestations dans d'autres villes du Brésil et de l'étranger. Une manifestation a été organisée mercredi devant l'ambassade du Brésil à Londres par un groupe de sympathisants, a indiqué l'ONG Survival International.

vendredi 27 septembre 2013
Une douzaine d'activistes féministes Femen ont brièvement manifesté seins nus vendredi à bord d'un bateau-mouche sur la Seine à Paris en solidarité avec les membres de Greenpeace emprisonnés en Russie, a constaté l'AFP.

A 13H00 les jeunes femmes, uniquement vêtues de mini-jupes ou de collants noirs, se sont déshabillées à bord du petit bateau-mouche "Paris-Montparnasse", de la Compagnie des vedettes de Paris, au milieu de touristes interloqués alors qu'il passait devant la tour Eiffel.

Elles ont déployé sur le flanc du bateau une banderole "Militancy is not piracy" ("Le militantisme n'est pas de la piraterie"), en référence à l'accusation de piraterie proférée par Moscou à l'encontre d'un commando de l'association écologiste Greenpeace arrêté après avoir tenté d'aborder une plateforme du géant russe Gazprom dans l'Arctique afin de dénoncer les projets d'exploitation pétrolière dans cette zone.

Elles ont ensuite allumé des fumigènes verts et crié "Free Greenpeace", alors que deux d'entre elles montaient sur le toit de l'embarcation. Le capitaine du bateau-mouche, qui n'avait pas été averti de l'opération, a aussitôt fait demi-tour, repartant vers sa base.

Les jeunes femmes ont placé la banderole vers l'arrière, en direction de cameramen et de photographes de presse qui avaient été prévenus et attendaient sur la passerelle Debilly.

En Russie, les trente membres de l'équipage du brise-glace de Greenpeace Arctic Sunrise, dont 26 étrangers ressortissants de 18 pays, ont été arrêtés manu militari le 19 septembre et placés en détention par un tribunal de Mourmansk (nord-ouest).

Source © AFP
jeudi 26 septembre 2013
Un rapport d'étude publié par la Société de conservation de la faune remis au gouvernement de Madagascar a confirmé que les échouages massifs de baleines de plus en plus fréquents proviennent probablement des sonars militaires et autres sondeurs de recherches pétrolières. 

Ce rapport, publié le 25 Septembre 2013 exige la réévaluation des influences environnementales des activités militaires et d'explorations pétrolières sur les océans.

Dans le but d'obtenir des résultats sur les effets des sonars et sondeurs sur les baleines, deux recherches ont été menées simultanément. 

Les résultats de ces deux recherches contredisent la croyance persistante que les sonars militaires et les sondeurs des explorations pétrolières marines n'avait aucun impact sur les baleines. Les résultats ont également confirmés les effets néfastes des sonars sur les fanons et l'alimentation par filtration des baleines.

Cette étude révéle que se sont des stimulis acoustiques qui ont conduit à l'échouage massif d'environ 100 baleines à tête de melon dans la lagune de Loza au nord-ouest de Madagascar en 2008. Ces stimulis acoustiques émanaient d'un système de sondage multifaisceaux (SMF) actionnée par un navire de recherche pétrolière sous contrat avec ExxonMobil Exploration and Production Limited.

Le comité d'examen scientifique indépendant été composé d'experts de la WCS, du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), de la NOAA et de la Commission baleinière internationale, ainsi que le gouvernement de Madagascar.

comme suit: Dr. Howard Rosenbaum (WCS) , le Dr Rodger Melton et le Dr Linda Zimmerman ( ExxonMobil ) , le Dr Teri Rowles ( NOAA mammifères marins Câblage réseau) , le Dr Jason Gedamke (NOAA Programme Acoustics Océan ) , le Dr Peter Thomas ( Marine Mammal Commission ) ; Jill Lewandowski ( BOEM ) , le Dr Greg Donovan (CBI) , le Dr Brandon Southall (SEA) , également à la tête de la commission d'examen scientifique indépendant.

Le panel était composé de: Brandon L. Southall , Ph.D. , Teri Rowles , DVM , Ph.D. , Frances Gulland , Vet. MB , Ph.D., MRCVS ; . Robin W. Baird , Ph.D. et Paul D. Jepson , DVM , Ph.D., Dip.ECZM .


le rapport complet en anglais est consultable ici

© Nature Alerte


mercredi 25 septembre 2013
Les 30 membres d'équipage de l'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace arraisonné la semaine dernière par les garde-côtes russes et accusé de "piraterie", ont été placés en détention, a indiqué mercredi l'ONG.

"Ils ont été transférés dans des centres de détention provisoire" après avoir été amenés à terre à Mourmansk (nord-ouest) pour interrogatoire, a déclaré par téléphone à l'AFP Evguenia Beliakova, une militante de Greenpeace sur place.

Les 30 militants ont été amenés dans divers centres de détention à Mourmansk et à ses alentours, a-t-elle ajouté.

Le Comité d'enquête russe a confirmé dans un communiqué que "les 30 membres d'équipage du navire Arctic Sunrise ont été placés en détention en qualité de suspects".

Cet organe chargé des investigations criminelles a précisé que trois Russes, membres de l'équipage, avaient été déjà été interrogés.

Les ressortissants étrangers seront de leur côté interrogés, dès que des traducteurs seront sur place, a précisé cette même source.

Les autorités russes ont annoncé mardi l'ouverture d'une enquête pour "piraterie", un crime passible de 15 ans de prison, contre des militants de Greenpeace qui avaient abordé une plateforme du géant russe gazier Gazprom en Arctique.

L'Arctic Sunrise, le navire de Greenpeace qu bat pavillon néerlandais, a été pris d'assaut manu militari jeudi dernier par un commando héliporté des garde-frontières russes, service qui dépend du FSB (Service fédéral de sécurité, ex-KGB). Le navire a ensuite été remorqué jusqu'à la rade de Mourmansk et mis au mouillage.

samedi 21 septembre 2013
La Russie pourrait poursuivre les activistes de Greenpeace pour piraterie et dans ce cas, ils risqueraient jusqu’à quinze ans de prison.

Le bateau de l’organisation écologiste Artic Sunrise a été violemment arraisonné par les autorités russes jeudi après que deux de ses membres d‘équipage ont tenté d’escalader une plate-forme pétrolière de Gazprom.

Nous ne savons pas si le bateau a été saisi, explique ce responsable de Greenpeace, mais s’il l’a été, ce serait illégal. Selon le droit international un bateau a un libre droit de passage si il se trouve en eaux internationales, ce qui était le cas quand il a été arraisonné”.

Pas question pour la Russie de laisser des écologistes troubler ses projets de forage pétrolier en Arctique.

Les 27 membres de Greenpeace ont été enfermés sous la menace d’armes à feu dans le bateau, qui se trouve maintenant en route le port russe de Mourmansk.



mercredi 18 septembre 2013
Deux militants de Greenpeace sont parvenus mercredi à escalader une plateforme du géant russe Gazprom dans l'Arctique pour protester contre ses projets de forage pétroliers dans cette région aux réserves très convoitées et deux autres militants ont été arrêtés, a annoncé l'ONG.

Les garde-côtes russes ont intercepté un canot pneumatique de Greenpeace qui se dirigeait vers la plateforme pétrolière Prirazlomnaïa dans la mer de Petchora, dans l'Arctique russe, a précisé l'ONG dans un communiqué.

Deux militants ont été arrêtés, tandis que deux autres, à bord d'un autre canot, ont réussi à se rendre sur la plateforme et s'y sont attachés avec des cordes.

"Gazprom prévoit de lancer la production sur la plateforme Prirazlomanaïa au premier trimestre 2014, faisant poser le risque d'une marée noire dans une zone où existent trois réserves naturelles protégées par la loi russe", explique l'association.

Selon elle, Gazprom doit ainsi devenir "la première compagnie à produire du pétrole dans les eaux glaciales de la région".

L'ONG avait déjà mené en août 2012 une campagne contre cette plateforme pour dénoncer les dangers qu'elle représentait dans l'Arctique. Six militants l'avaient escaladé, puis l'ONG avait trois jours plus tard intercepté un bateau qui y acheminait des employés.

La Russie a fait du développement de l'Arctique, une immense zone regorgeant de ressources en hydrocarbures qui n'a pour l'instant pas encore été exploitée, une priorité stratégique.

Greenpeace accuse aussi les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter de normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.


Source © AFP
vendredi 6 septembre 2013
Le 19 août, les organisations paysannes colombiennes ont lancé une grève nationale massive. Elles ont bloqué les routes, déversé du lait sur les voitures et pratiquement stoppé la production alimentaire à destination des villes. 

Le problème ? Les moyens d’existence de ces agriculteurs sont radicalement remis en cause par les politiques du gouvernement.L’État ne fournit presque aucun soutien au secteur de la petite agriculture.

Au lieu de cela, l’Etat adhère à un modèle économique et social qui sert les intérêts d’une riche élite minoritaire. 

Les Accords de libre-échange (ALE) signés récemment avec les États-Unis et l’UE entraînent un dumping par rapport aux producteurs colombiens, qui ne peuvent pas rivaliser avec les importations subventionnées.2 

Le gouvernement colombien a activement favorisé l’accaparement des terres par des grandes entreprises, dont beaucoup sont étrangères (Monica Semillas du Brésil, Merhav d’Israël, Cargill des États-Unis), afin de promouvoir une agro-industrie orientée vers l’exportation au détriment d’une agriculture familiale orientée vers la souveraineté alimentaire.

Mais les manifestants ont fait valoir que le secteur agricole a besoin d’un réel soutien, notamment sous la forme d’un accès à la terre et d’une baisse des coûts de production. Sinon, les cultivateurs colombiens de pommes de terre et de café, les producteurs de produits laitiers et de viande, sans compter les petits pêcheurs, ne seront pas en mesure de suivre. Ils sont en train d’être expulsés et exterminés.

Le dos au mur, les agriculteurs ont engagé un mouvement de mobilisation dans une partie du pays en juin, qui s’est développé et transformé en une action nationale coordonnée pour le mois d’août. La grève des agriculteurs a été rapidement soutenue par d’autres secteurs : les travailleurs de l’industrie pétrolière, les mineurs, les camionneurs, les professionnels du secteur de la santé et d’autres. Le 29 août, une dizaine de jours après le début de la grève, plus de 20 000 étudiants ont rejoint le mouvement et bloqué la capitale, Bogotá.

La réponse du gouvernement a été chaotique et contradictoire. Les forces de police ont violemment réprimé et blessé un grand nombre de manifestants, sans parler des journalistes. Plus de 250 personnes ont été arrêtées, notamment un important dirigeant syndical, Hubert Jesús Ballesteros Gomez, principalement sur de fausses accusations. Un certain nombre de personnes ont perdu la vie dans les deux camps. À un moment, le gouvernement a reconnu que les griefs des agriculteurs étaient fondés et a proposé quelques concessions. À un autre, il a affirmé quele mouvement était infiltré par les FARC. Le président Santos est même allé affirmer à la télévision que « la grève des paysans n’exist[ait] pas. » Le lendemain, il a été filmé depuis un hélicoptère, inspectant les affrontements et les gaz lacrymogènes qui envahissaient les rues de Bogotá.

La mobilisation a remporté un grand succès en ouvrant un espace de discussion, de conscientisation, de solidarité et de résistance en Colombie. Les étudiants, par exemple, étaient enthousiastes pour soutenir les agriculteurs et appuyer leurs revendications. Ils se sont rassemblés bruyamment contre les OGM et pour la souveraineté alimentaire. Mais ils ont aussi voulu mettre en avant leurs propres exigences en matière d’éducation publique gratuite, ce qui a permis à la mobilisation d’aller dans le sens d’une vague de pression sociale plus large visant à changer les politiques actuelles de la Colombie, sans se cantonner aux préoccupations paysannes.

La Loi 970

La question des semences est devenue très médiatisée. En application de l’ALE signé avec Washington, ainsi que de celui signé avec Bruxelles, Bogotá a l’obligation d’assurer des droits de monopole légal sur les semences vendues par des sociétés américaines et européennes à titre d’incitation pour leur permettre d’investir en Colombie. 

Les agriculteurs qui sont pris à vendre des semences de ces variétés conservées à la ferme, ou simplement des semences indigènes qui n’ont pas été officiellement enregistrées, pourraient s’exposer à des amendes ou même à des peines d’emprisonnement. Comme cela s’est passé dans de nombreux autres pays à travers le monde, cette criminalisation des droits des agriculteurs et des peuples autochtones de conserver, échanger et vendre les semences met en péril la biodiversité du pays et son patrimoine.

Même s’il est vrai que le gouvernement colombien a évolué dans ce sens depuis de nombreuses années, et a accepté des politiques de ce type dans le cadre de son adhésion à la Communauté andine ou à l’Organisation mondiale du commerce, beaucoup font remarquer que ce n’est que depuis la signature des ALE avec les États-Unis et l’UE que le gouvernement cherche sérieusement à les mettre en œuvre.

L’année dernière, les autorités colombiennes ont pris d’assaut les entrepôts et des camions de riziculteurs dans Campoalegre, dans la province de Huila, et ont violemment détruit 70 tonnes de riz qui, selon elles, n’avaient pas été traitées conformément à la loi. Cette intervention militarisée pour détruire des semences paysannes a choqué de nombreuses personnes, et a amené une jeune militante chilienne, Victoria Solano, à faire un film sur ce sujet. 

Le film s’appelle « 9.70 » parce que c’est le numéro de la loi adoptée en 2010 qui énonce le droit pour l’État de détruire les semences paysannes si elles ne sont pas conformes.

Aujourd’hui, grâce à la force, la ténacité et la légitimité de la protestation des agriculteurs, des gens de tous les milieux de la société colombienne discutent de ce film, comme on peut le voir dans les médias, les réseaux sociaux et dans les rues, et demandent pourquoi le gouvernement mène ces politiques insensées.

Soutenez le mouvement

Les agriculteurs colombiens peuvent très bien nourrir le pays, de façon à fournir des emplois et assurer leur dignité et un environnement sain, cela ne fait aucun doute. Mais le gouvernement est trop fermement attaché à un modèle économique qui répond à des intérêts de copinage et ne prévoit aucune place pour les petites exploitations agricoles familiales. Nous devons tous soutenir la lutte agraire populaire en Colombie pour renverser ce modèle. Il n’est pas trop tard.

Une petite action concrète est possible : le film documentaire « 9.70 » – que vous pouvez regarder en ligne en espagnol à l’adresse http://youtu.be/kZWAqS-El_g - recherche des fonds pour produire une version sous-titrée en anglais afin que davantage de gens dans le monde puissent comprendre ce à quoi sont confrontés les agriculteurs colombiens et les aider à mettre en échec ces politiques. La plus petite contribution est utile.

Allez sur http://idea.me/proyectos/9162/documental970 pour participer. La date limite est le 10 septembre !

Autre action significative, la Coordination latino-américaine de La Via Campesina cherche à lancer des initiatives de solidarité internationale pour soutenir la grève. Allez sur http://goo.gl/9u6RXJ pour en savoir plus. 

Encore une fois, il est essentiel d’agir rapidement !

Au-delà de la Colombie, la bataille sur des textes de lois similaires sur les semences fait rage en ce moment à un niveau politique très élevé, et à travers la campagne, au Chili ainsi qu’en Argentine. Une des inquiétudes tient au fait que certains des éléments les plus agressifs adoptés par le gouvernement colombien pourraient aussi se frayer un chemin vers d’autres pays d’Amérique latine. La nécessité d’abolir ces lois est donc vraiment urgente !

Pour aller plus loin :

Grupo Semillas, « Colombia: Las leyes que privatizan y controlan el uso de las semillas, criminalizan las semillas criollas », Bogotá, 26 août 2013
« La historia detrás del 970 », Semana, Bogotá, 24 août 2013
Julia Duranti, « A struggle for survival in Colombia’s countryside », 30 août 2013
Visitez le site bilaterals.org pour une couverture plus complète (en anglais, français et espagnol) sur la grève générale agraire et la lutte contre la loi 970 dans ce cadre.

Pour plus d’informations sur les luttes autour des lois sur les semences en Colombie, veuillez contacter le Grupo Semillas (« Groupe Semences ») à l’adresse 

semillas@semillas.org.co ou visitez son site Web: 

http://semillas.org.co/.

Pour en savoir plus sur la bataille politique qui se déroule actuellement au Chili, veuillez entrer en contact avec Anamuri, l’Association nationale des femmes rurales et autochtones,secretariag@anamuri.cl.

Pour plus d’informations sur ce qui se passe en Argentine, veuillez contacter Diego Montón à laCoordination latino-américaine de La Vía Campesina, 

secretaria.cloc.vc@gmail.com.

Le 1 septembre 2013 des milliers de Roumains sont descendus dans les rues de plusieurs villes du pays. Ils protestaient notamment contre le projet canadien de mine d’or à Rosia Montana. La gauche s’y opposait également avant d’arriver au pouvoir. 

Mais elle vient d’approuver un projet de loi spécial déclarant d’intérêt national cette mine d’or. Le Parlement doit se prononcer mais les manifestants se sentent trahis.

“Cette loi viole d’autres lois constitutionnelles. Celle sur le droit à la propreté pour les habitants de Rosia Montana, celles sur l’héritage et celles pour un environnement sain”, réagit l’un des manifestants.

La mine de Rosia Montana pourrait produire jusqu‘à 300 tonnes d’or, mais son exploitation nécessiterait environ 12000 tonnes de cyanure par an. Une importante source de pollution aux yeux des opposants au projet.


Source: © euronews


"Plusieurs députés européens hongrois et roumains, dont l’ex vice-président de l’assemblée Laszlo Tökes, ont saisi la Commission européenne" pour qu’elle s’oppose au démarrage de l’exploitation de la mine d’or et d’argent de Roşia Montana, écrit Adevărul.

Dans une lettre envoyée au commissaire européen à l’Environnement, Janez Potočnik, les eurodéputés lui demandent d’intervenir "avec fermeté" contre les technologies à base de cyanure envisagées pour l’extraction des métaux précieux. En 2010, rappelle le journal, le Parlement avait déjà demandé à la Commission d’interdire l’utilisation du cyanure dans les mines.


Le 2 septembre, la Hongrie a écrit, à la Roumanie et à la Commission européenne pour s’opposer à la réouverture de Roşia Montana, car elle craint une nouvelle catastrophe écologique à ses frontières : en 2000, à Baia Mare, 100 000 tonnes de cyanure étaient déversées dans les rivières Somes et Tisza, provoquant une catastrophe écologique qui a frappé également la Hongrie.



mardi 27 août 2013
Greenpeace a annoncé lundi que son brise-glace allait quitter la mer de Kara, où il se trouvait pour protester contre des projets de forage jugés nuisibles pour l'environnement en Arctique, se disant menacé d'un recours à la force par les garde-côtes russes.

Lundi matin, quatre membres des garde-côtes russes sont montés à bord du bateau sans permission après que le groupe a déployé des bateaux gonflables avec des bannières où il était écrit +Sauvons l'Arctique+ près du navire d'exploration pétrolière Geolog Dmitri Nalivkine, actuellement exploité par le groupe pétrolier russe Rosneft et son partenaire américain ExxonMobil, a annoncé Greenpeace dans un communiqué.

Après être montés à bord de l'Arctic Sunrise, les garde-côtes ont réitéré leur position selon laquelle le bateau était entré illégalement par la route maritime du nord, ce que conteste Greenpeace. Les garde-côtes ont averti qu'ils utiliseraient la force si nécessaire, y compris en ouvrant le feu sur le bateau, si l'Arctic Sunrise ne partait pas, a poursuivi l'ONG dans un autre communiqué.

Greenpeace a dès lors décidé de quitter aujourd'hui la route maritime du nord afin que l'équipage de son brise-glace, à pavillon néerlandais, ne prenne aucun risque.

Mais l'organisation a précisé vouloir continuer son action visant à dénoncer les forages dans l'Arctique.

Greenpeace international va notamment appeler le gouvernement néerlandais à déposer une plainte pour violation par la Russie du droit international maritime et violation de la liberté d'expression.

L'ONG avait défié les autorités russes samedi en envoyant son bateau, l'Arctic Sunrise, dans l'Arctique, par la route maritime du nord, sans en avoir obtenu d'autorisation.

L'Arctic Sunrise s'est dirigé vers la Mer de Kara où plusieurs bâtiments travaillant pour Rosneft et ExxonMobil mènent des tests sismiques en vue d'un forage en mer à proximité du Parc national arctique russe.

Le ministère russe des Transports a accusé l'équipage du brise-glace de violer grossièrement les lois russes et internationales et demandé au ministère des Affaires étrangères de se mettre en contact avec les autorités maritimes néerlandaises.

Le ministère néerlandais des Affaires étrangères a déclaré dimanche que le droit de Greenpeace à manifester pacifiquement était incontestable.


Rosneft, dirigé par Igor Setchine, un proche du président Vladimir Poutine, affirme que ses opérations en mer sont totalement sécurisées.

lap/mp/cj

ROSNEFT OIL

EXXONMOBIL


Source ©AFP / 26 août 2013

vendredi 23 août 2013
Cela faisait des années que les habitants de Zanjan, dans le nord-ouest de l’Iran, interpellaient en vain les autorités pour dénoncer la pollution d’une usine de plomb. Ils ne leur restaient donc plus qu’à descendre dans la rue. Une mobilisation tellement suivie que les autorités ont préféré obtempérer en fermant le site.

Propriété de l’État, l’usine Lead & Zinc Co, située à la périphérie de la ville, fonctionnait depuis deux décennies. Les habitants ont été alertés par plusieurs études portant sur l’impact de l'activité de de l’usine sur la santé publique. Outre la pollution de l’air, certaines analyses ont fait état de la contamination des eaux souterraines bien au-delà des limites autorisées.
 
Selon des témoignages d’habitants, environ 10 000 personnes sont descendues dans les rues le 11 août pour tenter de faire plier le gouvernorat. Quelques jours après, le 14 août, près de 5 000 habitants ont bravé une interdiction de manifester et organisé une nouvelle marche de protestation qui a dégénéré en affrontements avec les forces de l’ordre. Mais la voix des manifestants a été entendue, puisque le gouvernement a décidé la fermeture du site

Une décision qui n’a toutefois pas été bien accueillie par tous, puisque les médias locaux ont immédiatement annoncé que l’entreprise allait devoir licencier au moins 400 travailleurs. Indignés, environ 300 ouvriers ont, à leur tour, organisé une contre-manifestation ce mercredi, assurant que l’usine n’avait aucun impact sur leur santé et reprochant aux autorités de ne pas les avoir avertis de l’imminence de la fermeture. Le gouvernement n’a pas dit si l’usine rouvrirait ailleurs.
  
Dans la ville industrielle d’Arak, dans le centre du pays, des manifestations similaires ont lieu chaque semaine, et ce depuis plusieurs mois. Les autorités sont toutefois restées inflexibles jusqu’ici face aux protestations.
 
"Les autorités ont placardé des pancartes dans le centre-ville annonçant la fermeture de l’usine ‘conformément à la requête des citoyens’
 
Au cours des cinq dernières années, nous n’avons eu de cesse d’interpeller les autorités sur les dangers liés à la pollution générée par l’usine. Ils nous répondaient toujours la même chose, à savoir qu’ils allaient étudier la question, mais que, de toute façon, une fermeture de l’usine serait préjudiciable à l’économie de la province. Il ne nous fallait donc descendre dans la rue. Notre mouvement a pris rapidement de l’ampleur, car l’information a circulé partout, par SMS, sur des tracts et à travers les réseaux sociaux et le bouche à oreille.
 
Après les premières manifestations, qui étaient massives, le gouvernorat nous a promis que l’usine allait être fermée, mais nous a avertis qu’il ne fallait plus sortir dans les rues. Nous sommes passés outre leur mise en garde, car nous n’avons pas cru à leur discours, et nous avons donc manifesté une deuxième fois pour exiger la fermeture immédiate du site. Il y a eu des heurts avec les forces de l’ordre qui ont fait usage de matraques pour nous disperser. Mais les femmes étant nombreuses dans le cortège, ils n’ont pas eu la main trop lourde et la manifestation s’est globalement bien déroulée. 

Peu après, les autorités ont placardé des pancartes dans le centre-ville annonçant que le gouverneur venait de décider la fermeture de l’usine, "conformément à la requête des citoyens" et parce que  "le règlement [y] a été enfreint". La décision a été aussitôt appliquée.
 
Toutefois, la fermeture ne concerne que le site principal de l’usine qui produisait du plomb. L’entreprise possède également de petites unités de production autour de la ville, qui sont restées ouvertes. Nous aimerions savoir ce que le gouvernorat compte faire de ces sites qui contiennent aussi des produits dangereux. 



Source: © France 24




france 24

La Russie a refusé à un brise-glace de Greenpeace l'accès à la route maritime du Nord, a annoncé mercredi l'ONG, dénonçant une tentative des autorités de l'empêcher de protester contre les activités du géant Rosneft dans l'Arctique.

Les autorités russes ont rejeté trois demandes de Greenpeace pour faire passer par cette voie située dans le Grand Nord son bateau, l'Arctic Sunrise, qui avait approché la semaine dernière le navire de recherche sismique Akademik Lazarev, de Rosneft, pour dénoncer ses activités, jugées nuisibles pour l'environnement.

«C'est une tentative à peine voilée d'étouffer une protestation pacifique et de détourner l'attention internationale de l'exploration pétrolière de l'Arctique en Russie», a déclaré la militante Christy Ferguson, citée dans le communiqué.
«L'Arctic Sunrise est un brise-glace entièrement équipé qui possède une expérience notable des opérations dans de telles conditions, tandis que les entreprises pétrolières oeuvrant ici prennent des risques sans précédent dans une zone où vivent des ours polaires, des baleines et d'autres animaux sauvages de l'Arctique», a-t-elle ajouté.

Selon l'organisation, les tests sismiques sont dangereux pour les mammifères de l'Arctique, la fréquence du signal interférant avec celle des sons émis par les animaux. Si une baleine se trouve à 500 mètres de la source du signal, elle perd l'ouïe, et à 150 mètres elle risque de mourir.


Selon Greenpeace, ce refus viole le droit de naviguer librement prévu dans le droit international.

L'exploration des vastes réserves de l'Arctique est devenue une priorité stratégique de Rosneft qui a signé des accords de coopération avec BP, ExxonMobil et Statoil.

Greenpeace accuse les majors occidentales de vouloir travailler en Russie pour profiter des normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays.



Source: la presse.ca


dimanche 28 juillet 2013
Il y a de la résistance aux USA…..

    Le géant bâlois (Suisse) Syngenta concurrent de Monsanto est très implanté en Europe.

    Le géant bâlois Syngenta et la multinationale américaine Monsanto contrôlent à eux deux plus de 50 % du marché européen des semences. Sengynta s’était déjà fait remarquer pour avoir tenté de tester du riz OGM sur des enfants chinois…

Début juin, des anti-ogm ont fait très fort. 40 tonnes de cultures OGM ont été incendiés dans l’Oregon au cours de deux nuits d’action successives, le FBI a ouvert une enquête. Cette information n’a pas été reprise par les médias bourgeois sauf par une radio et un journal local.  
 

Voici ce qu’il s’est passé – 40 tonnes de betteraves à sucre OGM ont été incendiées dans l’est de l’Oregon. QUARANTE tonnes — l’entière superficie de deux champs de cultures OGM ont été incendiées.
 

Le FBI a ouvert une enquête pour « sabotage économique et violation d’une loi fédérale sur les dégâts à l’encontre d’entreprises commerciales en agriculture. »
 

6 500 plants de Betterave sucrières OGM ont été détruits à la main, un par un. Ce qui signifie qu’un grand nombre de personnes ont participé à l’action. Une fois de plus l’Etat criminalise les faucheurs OGM alors qu’il vient de faire passer une loi scélérate qui légalise les crimes de Monsanto et de Syngenta « le Monsanto Protection Act ».

Depuis plus de dix ans, des faucheurs volontaires détruisent des cultures OGM expérimentales en plein champ aux USA. Les ennemis du génie génétique avaient déjà frappé précédemment en 2000 lorsque les membres de l’Earth Liberation Front, biens implantés dans l’Oregon, avaient mis le feu aux bureaux agricoles de l’Université d’État du Michigan. L’ELF dénonçait la manipulation génétique comme « une des nombreuses menaces au monde naturel tel que nous le connaissons ».

    Ce dernier acte de résistance à la folie criminelle de Syngenta, Monsanto, BASF et les autres, n’a pas été revendiqué mais le FBI essaye de retrouver les responsables de cette action de sabotage salutaire…

    On ne leur souhaite pas bonne chance aux mafieux du FBI…

    Vive le sabotage économique ! Crève Syngenta !

    Source © Bob 92 Zinn / blogs.mediapart.fr
vendredi 10 mai 2013
Environ deux cents Indiens et pêcheurs occupaient la semaine dernière le chantier principal du barrage géant de Belo Monte, au coeur de l'Amazonie brésilienne, et exigaient l'envoi d'un membre du gouvernement pour négocier.

Nous voulons être entendus. Nous demandons qu'un représentant le plus proche possible de la présidente Dilma Rousseff vienne nous voir, a déclaré lundi à l'AFP par téléphone l'un des responsables de l'occupation du barrage -la septième depuis juin-, Valdemir Munduruku.

Les indigènes des ethnies Munduruku, Xypaia, Kuruaia, Canela et Jururna revendiquent que soit appliquée la loi dite de consultation préalable des peuples indigènes prévoyant que les autorités les consultent avant de prendre toute décision concernant leur habitat.

Ils devraient nous consulter mais au lieu de cela, on nous envoie la police et les soldats de la Force nationale; ils ne laissent pas entrer l'avocat qui nous défend, a déploré le cacique.

Même si leurs terres ne seront pas inondées, l'édification du barrage risque de changer le mode de vie des communautés vivant aux alentours, qui ne pourront plus pêcher pour leur subsistance.

Une attachée de presse du consortium public Norte Energia chargé de la construction du barrage sur le Xingu, fleuve de l'Etat amazonien du Para, d'un coût de plus de 13 milliards de dollars, a confirmé cette occupation lundi.

Les travaux ont été stoppés sur le chantier principal dénommé Belo Monte, celui où seront installées la plupart des turbines. C'est un arrêt partiel, de l'un des quatre chantiers, a affirmé le porte-parole à l'AFP depuis Brasilia.

Six mille ouvriers sont au chômage technique depuis cinq jours et vendredi, environ 80 policiers ont entouré le site, sur lequel ne restent que les occupants.

Ce lundi, les chefs vont sortir du chantier pour donner une conférence de presse et diffuser une lettre avec nos revendications, a précisé M. Munduruku.

Dans cette lettre, les Indiens et pêcheurs locaux affirment : Vous pointez vos armes sur nos têtes. Vous assiégez nos terres avec des soldats et des camions. Vous faites disparaître nos poissons (...) Ce que nous voulons est simple : vous devez appliquer la loi de consultation préalable aux indigènes.

Belo Monte est le barrage le plus important en cours d'édification au Brésil et le troisième du monde. Il fournira 11.233 mégawatts. Sa mise en place entraînera l'inondation de 502 km2.

Le gouvernement prévoit des investissements de 1,2 milliard de dollars d'ici à la fin des travaux, pour réduire les impacts négatifs de la construction.

La première turbine devrait être opérationnelle en 2015 et la dernière en 2019.


Source ©AFP / 06 mai 2013

lundi 15 avril 2013
De vifs affrontements se sont déroulés lundi sur le site du projet d'aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) après plusieurs mois de calme relatif, mais aucune opération d'évacuation n'avait débuté soulignaient les autorités qui indiquaient juste rétablir la circulation.

Trois gendarmes ont été blessés, dont l'un a été hospitalisé après avoir été atteint par un cocktail Molotov, et au moins un opposant anti-aéroport a été pris en charge par les secours. Deux manifestants ont été interpellés, selon la préfecture.

Elle a précisé qu'un gendarme avait été blessé à la mâchoire, tandis qu'un autre a été légèrement brûlé au coude et un troisième sérieusement atteint par des brulures au 2ème, voire au 3ème, degré au visage.

Les opposants comptent une quinzaine de blessés, dont un évacué par les services de secours, victimes d'éclats de grenades défensives tirées à tir tendu, a déclaré un opposant chargé de répondre à la presse.

Les heurts ont éclaté vers 07H00, non loin du carrefour de la Seaulce, l'habituel point de contrôle que les forces de l'ordre occupaient jour et nuit depuis fin novembre, mais qu'elles avaient quitté à la veille d'une manifestation pacifique samedi.

Les opposants affirment que les gendarmes ont voulu reprendre leur position habituelle sur ce carrefour.

De leur côté, la préfecture et les officiers de gendarmerie sur place déclarent que leurs hommes ont été pris à partie en début de matinée et qu'ils ont riposté. Selon un officier de gendarmerie, les opposants divisés en quatre groupes, les ont assaillis 50 de l'est, 50 du nord, 50 du sud et 200 à l'ouest.

Effectuant plusieurs charges précédées de sommations, puis de tirs nourris de grenades lacrymogènes, les gendarmes ont essuyé des tirs de cailloux et de cocktail Molotov, a constaté l'AFP.

Sur le Chemin de Suez, barré et tenu par les opposants depuis fin décembre, la première barricade a été enfoncée. Il ne s'agit pas de procéder à des expulsions mais de se donner du champ par rapport au carrefour, a précisé le colonel François Alegre de la Soujeole, commandant la gendarmerie des Pays-de-la-Loire.

A la mi-journée, plusieurs dizaines de véhicules de gendarmerie et quelque 200 gendarmes mobiles, étaient présents sur place. Les forces de l'ordre ont entrepris d'enfoncer les barricades sur la route départementale 81, un axe qui traverse la zone du nord au sud. Nous rétablissons la circulation, a précisé le colonel Alegre de la Soujeole.

Ces barricades avaient été construites ce week-end au moment d'une manifestation de remise en culture sur la zone du projet d'aéroport.

En début d'après-midi il restait encore une barricade, a constaté l'AFP. Et peu après 14H00, un calme relatif était revenu.

Points de suture

Au moment de la charge sur le Chemin de Suez, un homme d'une soixantaine d'années est venu au contact des gendarmes et des journalistes, demandant un arrêt de l'intervention et des destructions. Nous avons travaillé pendant quatre mois sur ces terres, pendant tout l'hiver, n'essayez pas d'avancer, prenez votre carrefour et faites ce que vous voulez de votre carrefour, a-t-il demandé en se mettant à genoux dans l'herbe devant gendarmes et caméras.

Dans un communiqué, le préfet de Loire-Atlantique, Christian de Lavernée, a regretté profondément ces incidents qui interviennent alors qu'il engage des discussions avec les différentes catégories d'opposants au projet, pour évoquer les modalités de mise en oeuvre des préconisations des différentes commissions qui ont rendu leurs conclusions la semaine dernière.


Ils étaient là pour agresser des gendarmes, a souligné le colonel Frédéric Boudier, commandant du groupement de Loire-Atlantique. Un gendarme mobile a été bousculé par un groupe dans un fossé, il a fait l'objet d'un jet à tir tendu et à bout portant d'un cocktail Molotov alors qu'il se trouvait à terre, a-t-il assuré. Protégé par ses équipements, le gendarme a été évacué à l'hôpital pour des points de suture. On a eu à faire à une agression extrêmement violente, a affirmé le colonel Boudier.

Les opposants ont annoncé une manifestation à Nantes à 16H00. D'autres étaient prévus, notamment à Rennes, Saint-Brieuc, Tours, Lyon, Strasbourg, Brest, et Bordeaux.

Dans un communiqué dimanche à l'issue du week-end de remise en culture, les opposants avaient déclaré, en parlant des gendarmes qui avaient quitté leurs positions: Soit ils nous virent, soit ils se cassent!, avant d'ajouter: (et s'ils nous virent, on revient!).


Source ©AFP / 15 avril 2013 16h46
mardi 26 mars 2013
Le tribunal de Saint-Nazaire a autorisé mardi l'expulsion d'opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes, a-t-on appris de source judiciaire.

Néanmoins, compte tenu du fait que le rapport de la commission de dialogue sur cet aéroport - dont les travaux ont permis une trêve de fait des interventions des forces de l'ordre depuis quatre mois - doit être rendu début avril, la probabilité de leur expulsion immédiate mardi était très mince.

Ces cabanes - une dizaine bâties dans deux clairières - se trouvent au centre de la zone d'occupation des opposants, et forment un hameau baptisé La Chateigne par les opposants.
Pour empêcher la destruction des cabanes, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s'en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant Aéroport du Grand-Ouest (Vinci) à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d'expulsion.

Les constructions de La Chateigne, édifiées le 17 novembre lors d'une manifestation géante ayant rassemblé de 13.000 à 40.000 personnes selon les estimations divergentes de l'Etat et des manifestants, sont devenues un lieu symbolique de cette lutte.

Elles accueillent depuis des collectifs anti nddl venus de toute la France qui s'y relaient chaque semaine.

L'avocat des opposants Me Pierre-Henri Marterêt a espéré mardi que la décision du tribunal ne soit pas exécutée tant que le rapport de la commission de dialogue ne serait pas rendu.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer l'actuel aéroport de Nantes situé au sud de l'agglomération, devait être inauguré en 2017.

Mais les intenses manifestations et les violents heurts avec les forces de l'ordre qui ont accompagné à l'automne 2012 la tentative d'expulsion des quelques 300 opposants anticapitalistes installés sur place ont déjà entraîné le report de plusieurs mois de certaines phases de travaux comme le défrichage, prévu initialement en janvier 2013.

La commission de dialogue mise en place par Jean-Marc Ayrault fin novembre pour apaiser la crise doit rendre son rapport début avril mais aucune date n'était encore fixée mardi.


Source ©AFP / 26 mars 2013 12h17
mardi 12 mars 2013
Le tribunal de Saint-Nazaire a mis en délibéré au 26 mars sa décision d'autoriser, ou non, l'expulsion d'opposants qui occupent un ensemble de cabanes construites sur le site du futur aéroport contesté de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes.

Cette demande d'expulsion de la filiale Aéroport du Grand Ouest (AGO) du groupe Vinci, concessionnaire du futur aéroport de Nantes, ne concerne que les cabanes, une dizaine environ, baptisées Chateigne, construites fin novembre 2012, alors que depuis lors plusieurs dizaines d'autres ont été édifiées un peu partout sur le site.

Pour empêcher la destruction de la Chateigne, autorisée par la justice le 11 décembre 2012, plusieurs opposants s'en étaient nominalement déclarés occupants, obligeant AGO à entamer une nouvelle procédure, plus longue, d'expulsion.

L'avocat d'AGO a plaidé mardi l'occupation illicite de ces cabanes, construites sur un terrain exproprié devenu la propriété de Vinci.

De son côté Me Pierre-Henri Marterêt qui défendait les quatre occupants déclarés des cabanes soutenait qu'il n'y avait pas d'urgence, car les travaux à cet endroit n'étaient pas prévus tout de suite, et qu'en outre aucun autre logement alternatif n'avait été proposé à ses clients.


La Chateigne, ensemble de constructions collectives édifiées le 17 novembre lors d'une manifestation géante ayant rassemblé de 13.000 à 40.000 personnes selon les estimations divergentes de lÉtat et des manifestants, est devenu un lieu symbolique de cette lutte.

Elle accueille depuis lors des collectifs anti nddl venus de toute la France qui s'y relaient chaque semaine.

A l'extérieur du tribunal, une soixantaine d'opposants étaient venus soutenir leurs camarades, a constaté un photographe de l'AFP.

L'aéroport Grand Ouest de Notre-Dame-des-Landes, destiné à remplacer l'actuel aéroport de Nantes situé au sud de l'agglomération, devait être inauguré en 2017.

Mais les intenses manifestations et les violents heurts avec les forces de l'ordre qui ont accompagné à l'automne 2012 la tentative d'expulsion des quelques 300 opposants anticapitalistes installés sur place ont d'ores et déjà entraîné le report de plusieurs mois de certaines phases de travaux comme le défrichage, prévu initialement en janvier 2013.

La commission de dialogue mise en place par Jean-Marc Ayrault fin novembre pour apaiser la crise doit rendre son rapport fin mars.


Source ©AFP


Les opposants sont toujours là


Quelques centaines d'opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) occupent toujours le terrain, malgré l'intervention en nombre des forces de l'ordre en novembre et les multiples décisions judiciaires. Inlassablement, ils reconstruisent des installations, se heurtant régulièrement aux gendarmes qui surveillent la zone.

Beaucoup étaient partis, sous les gaz lacrymogènes des gendarmes, en novembre dernier. Certains étaient restés, d'autres sont revenus, comme à chaque fois précédemment.

Environ 300 opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) occupent la zone d'aménagement différé (ZAD), rebaptisée « zone à défendre ». Face à eux, les gendarmes, ceux qui les avaient déjà délogés à l'automne dernier, alors qu'ils n'étaient qu'un peu plus d'une centaine. Ces gendarmes avec lesquels les rapports sont difficiles. Pour se « protéger », les opposants ont créé de véritables postes de défense, des fosses ou encore des palissades, au cas où.

Des étudiants, des militants, des agriculteurs...

Dans la foule de ceux qui ont reconstruit des dizaines de petites cabanes en bois, des potagers et des « maisons-débats », on trouve des étudiants, des militants chevronnés, politisés, ou encore des agriculteurs. Des paysans comme ceux qui tiennent la ferme Bellevue, dont une décision de justice a ordonné la destruction ; ce sont les COPAINS, le Collectif des organisations professionnelles agricoles indignées par le projet d'aéroport.

 

« A tour de rôle, on tient la maison. Du coup, il y a toujours des paysans en permanence sur le site. L'hiver nous a montré qu'on était capables de tenir » (Cyril Bouligand, agriculteur)

Ils font de leur résistance un acte fondateur, à opposer aux décisions administratives qui s'élaborent.

Tous ces opposants discutent chaque jour des actions à mener. Ils attendent également, parfois sans trop y croire, le rapport de la « commission de dialogue », prévu pour être remis à la fin du mois.

Cet organe avait été lancé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault en novembre dernier, au plus fort de la contestation à Notre-Dame-des-Landes. La commission, qui a organisé près de 70 entretiens jusqu'ici, doit faire des recommandations « autonomes, quelles que soient les opinions des gens [...] rencontrés », affirme son président Claude Chéreau, qui ajoute : « On essaiera d'être impartiaux ».

Mais même si certaines associations d'opposants y ont activement participé, l'issue de ces entretiens ne fait guère de doute. Elle ne remettra certainement pas en cause le projet. Derrière leurs palissades, les « zadistes » se préparent à tout.
lundi 25 février 2013
Le Japon envoie un navire de guerre de 12 500 tonnes, 250 hommes d’équipage et 3 hélicoptères, en renfort de sa flotte baleinière pour contrer Sea Shepherd dans le sanctuaire baleinier de l’Antarctique.

Aucune nation n’estime utile d’envoyer un navire militaire pour faire respecter le sanctuaire pourtant ratifié sur le papier au niveau international. Le seul navire militaire qui aura fait le déplacement, sera finalement celui envoyé par le Japon, en renfort de sa flotte baleinière. Voilà qui en dit long sur les priorités de nos gouvernements…

A 14h00, heure locale, le NISSHIN MARU a tenté une nouvelle fois de se ravitailler dans le territoire antarctique australien, avec désormais le soutien de taille d’un navire militaire de la Marine Japonaise, le SHIRASE, un brise glace

Le NISSHIN MARU a  de nouveau causé au moins 3 collisions : deux fois avec le BOB BARKER, le coinçant en sandwich contre le Sun Laurel à 14h48 et 15h16, puis en éperonnant le SAM SIMON à 17h15. Le BOB BARKER a essuyé d’importants dégâts lors de la prise en sandwich entre le NISSHIN MARU et le tanker SUN LAUREL. La sale des machines est désormais visible à travers une brèche dans le sol. Le SAM SIMON quand à lui affiche d’importantes éraflures et coups sur la coque, suite à l’éperonage. Le dôme de son satellite a aussi été écrasé.

 

Les trois navires harponneurs YUSHIN MARU 1, 2 et 3 ont tenté de bloquer les hélices des navires de Sea Shepherd avec des cordages. Le SAM SIMON, STEVE IRWIN et BOB BARKER ont vu leurs moteurs endommagés par les canons à eau à haute pression du NISSHIN MARU. Le NISSHIN a balancé des grenades flash qui ont explosé à l’avant du Sun Laurel (chargé en fioul lourd), laissant des marques bien visibles à l’avant du tanker.

Le SUN LAUREL a rangé sa grue pour la journée, ce qui signifie que SEA SHEPHERD a réussi a bloquer pour la troisième fois le ravitaillement de la flotte baleinière japonaise qui sévit illégalement et impunément dans le sanctuaire antarctique.

SEA SHEPHERD maintient ses navires en position et bloquera aussi longtemps que possible le ravitaillement illégal de “l’étoile de la mort”, abattoir flottant de la flotte baleinière, le NISSHIN MARU.

MERCI à tous ceux qui nous soutiennent dans cette guerre pour la vie des dernières baleines… nous n’y arriverons pas sans VOUS. ENSEMBLE, nous sommes cette MARINE de protection des océans. Nous donnerons tout pour protéger ce qui n’a pas de prix, ce patrimoine universel et cet héritage des générations futures. “Nous ferons les sacrifices nécessaires. Nous irons en prison. Nous risquerons nos navires et nos vies. Et les enfants qui ne sont pas encore nés nous jugerons tous”.  -

Paul Watson / Sea Shepherd




mercredi 20 février 2013
Escalade de violence en Antarctique

Les navires de Sea Shepherd Conservation Society, le Bob Barker et le Steve Irwin, ont été éperonnés par le navire-usine de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru dit "l’étoile de la mort" - un monstre d’acier de plus de 8 000 tonnes. Cet abattoir flottant est 10 fois plus lourd que le Steve Irwin.

Le Bob Barker et le Steve Irwin étaient derrière le Sun Laurel, le navire-ravitailleur de la flotte baleinière nippone - le Steve Irwin à bâbord, le Bob Barker à tribord.

Avec un haut-parleur, le Shonan Maru #2, le navire de sécurité japonais, a ordonné au Sam Simon, navire australien de Sea Shepherd se trouvant en eaux antarctiques australiennes, de quitter la zone sur ordre du gouvernement japonais. Des grenades assourdissantes ont été lancées sur le Bob Barker et le Steve Irwin par l’équipage du Nisshin Maru.

Le Capitaine Peter Hammarstedt a informé le navire-usine Nisshin Maru par radio que le Bob Barker maintiendrait son cap et sa vitesse et que l’obligation légale et morale d’éviter la collision incombait au Nisshin Maru.

Le Nisshin Maru a alors viré de bord et s’est approché par tribord. Il a presque percuté le Bob Barker avant de se tourner vers le Steve Irwin et de l’éperonner au niveau de la proue.

Le Nisshin Maru a maintenu son cap de collision et a éperonné le Steve Irwin une nouvelle fois à bâbord.

Le Nisshin Maru a ensuite éperonné le Bob Barker. Le Steve Irwin a accéléré afin d’éviter un nouvel éperonage.

Le Bob Barker a remplacé le Steve Irwin sur le côté gauche du Sun Laurel.

Le Steve Irwin a fait demi-tour et le Nisshin Maru a poussé le Bob Barker contre le Sun Laurel, le coinçant en sandwich. Le Nisshin Maru a ensuite reculé derrière le Bob Barker et l’a éperonné à pleine vitesse contre le flanc gauche du Sun Laurel, détruisant l’un de ses deux radeaux de sauvetage et détruisant le bossoir permettant de lancer l’autre radeau. Le Nisshin Maru a ensuite de nouveau éperonné le Bob Barker par l’arrière, détruisant l’un de ses radars et la totalité de ses mats.
 

Tout le courant a été coupé à bord du Bob Barker qui a émis un signal de détresse May Day. A l’émission de ce signal de détresse, le Nisshin Maru s’est retourné et s’est enfui vers le nord.

Le co-chargé de campagne de Sea Shepherd Australie, l’ancien sénateur Bob Brown, a informé le gouvernement australien des multiples violations des lois internationales par la flotte baleinière et a demandé à ce que Tokyo soit sommé de retirer ses navires de cette region située au nord de la base Case australienne et de cesser de violer ouvertement les lois australiennes et internationales. Des navires de la Marine devraient être dépêchés sur place pour faire respecter la loi.

Actuellement, le Sun Laurel est en train d’être escorté vers le nord par la flotte de Sea Shepherd puisqu’il n’a pas d’équipement de sauvetage de secours adapté aux eaux très dangereuses de l’Océan austral.
Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie a affirmé: "Le Nisshin Maru s’est rendu responsable de collision volontaire et d’un délit de fuite. Il a éperonné le Sun Laurel, mettant la vie de son equipage en danger et les a ensuite tout simplement abandonnés."

Tous les navires font maintenant route vers le nord, les braconniers japonais, se trouvant à deux miles au devant de la flotte de Sea Shepherd.

Les trois navires de Sea Shepherd ont été éperonnés, le Bob Barker essuyant les plus gros dégâts. Le courant est maintenant rétabli à bord du Bob Barker. Heureusement, aucun membre d’équipage n’a été blessé.

Nous avons rempli notre mission en empêchant le Sun Laurel de réapprovisionner l’abbattoir flottant, le Nisshin Maru en carburant. Nous continuerons jusqu’au bout à protéger les baleines de ce sanctuaire.

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