...

Affichage des articles dont le libellé est maree noire. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est maree noire. Afficher tous les articles
lundi 11 mai 2015
Samedi, en fin d'après-midi, une nappe de produit non identifié a été repéré au large. La Marine nationale, les sapeurs pompier et les secours espagnols sont intervenus

Samedi, il est entre 17 heures et 18 heures lorsque les responsables de la Ville d'Hendaye sont alertés par la Marine nationale et les sapeurs-pompiers : une pollution a été repérée au large des plages, entre les Deux Jumeaux et les Briquets.

Un produit non identifié stagne à un mile marin (1 852 mètres) à deux miles du littoral, des ''petits agglomérats, nettement éparpillés sur une bande d'un kilomètre de long et 200 mètres de large'', selon Frédéric Tranché, 2ème adjoint au maire Kotte Ecenarro, en charge de la sécurité et du tourisme. Sapeurs-pompiers, Marine nationale et secours espagnols se rendent sur zone pour dissoudre le produit par un procédé mécanique : le brassage par les bateaux, sur les nappes visibles. Mis en place à 20 heures, le dispositif est resté actif pendant la nuit. Ce dimanche matin, aucune trace de pollution n'était constatée sur les plages ou les zones de baignade, avance Frédéric Tranché.

La substance, présentant l'apparence de suie noirâtre a fait l'objet de prélèvement pour être analysée. Les résultats devraient être connus dans la semaine. L'hypothèse d'une substance pétrochimique est écartée. La pollution pourrait avoir pour origine ''une activité de nettoyage maritime, résultat d'un décalaminage ou d'un produit de combustion''.


Source © Sud Ouest

vendredi 8 mai 2015
Depuis ce matin, une importante présence d'hydrocarbure a été constatée à Kaméré, comme en témoigne cette photo prise en début d'après-midi sur le site.

Ce matin, les résidents du quartier de Kaméré ont eu la mauvaise surprise de découvrir la présence d'hydrocarbure sur plusieurs centaines de mètres de la plage, située à Cap Kaméré.

La substance s'est déposée sur la plage de ce secteur, comme en témoigne la présence d'un liseré noir. Il est donc conseillé de ne pas ramasser les coquillages.

Les autorités ont été prévenues. Les pompiers ont indiqué avoir constaté une « légère irisation ».



lundi 4 mai 2015
Le nettoyage dans le delta du Niger suite à la pollution causée en 2008 par le groupe pétrolier Shell commencera en août prochain. C'est peut-être la fin du cauchemar pour les populations riveraines.

L'accord est enfin conclu avec le pétrolier Shell pour nettoyer les conséquences des fuites intervenues en 2008 dans le delta du Niger, au sud du Nigeria, à cause d'un oléoduc mal entretenu. Les travaux de dépollution qui commenceront en août prochain seront effectués par l'entreprise qui s'est déjà chargée du nettoyage dans le golfe du Mexique suite à la pollution causée par BP en 2010.

Les représentants des pécheurs Bodo, la communauté locale, ont finalement obtenu satisfaction. A l'issue de trois ans de bataille juridique, la filiale au Nigeria du groupe anglo-néerlandais Shell s'est engagée en janvier dernier à payer 70 millions d'euros aux pêcheurs dont l'activité a été anéantie. Cela représente 2 800 euros pour chacun des 15 600 riverains, soit trois ans de salaire minimum nigérian. A cela s'ajoutent 25,5 millions d'euros pour l'ensemble de la communauté Bodo.

Les ONG parties prenantes aux négociations regrettent qu'il ait fallu aussi longtemps pour aboutir à un accord. Le Nigeria est le plus gros producteur de pétrole en Afrique et exporte environ deux millions de barils par jour.

Source © RFI
dimanche 26 avril 2015
Jeudi en fin d'après-midi, un camion semi-remorque venu de Lithuanie et transportant des bobines de fer à Saint Rome de Tarn, a encore une fois suivi les indications de son GPS.

Et ce qui devait arriver, arriva...Il a emprunté la route départementale de Moulibez en direction de Saint-Hippolyte en longeant la Muse. 

Après avoir accroché un premier parapet, il s'est renversé en contrebas de la route au-dessus du lieu-dit du Cambon, et la remorque a terminé sa course en s'échouant dans le ravin. Si le chauffeur est indemne, le véhicule a vidé sa cargaison mais plus grave encore a déversé ses réservoirs de carburant percés dans le ruisseau et la rivière Muse toute proche. 

La pollution n'a pu être évitée. Les pompiers ont  mis en place des boudins sur le ruisseau. 

Tous les services, rapidement dépêchés sur les lieux, gendarmerie, police de l'eau (ONEMA), Direction Départementale des Routes, ont certes sécurisé les lieux mais n'ont pu, qu'impuissants, constater l'étendue des dégâts. 

Ce n'est que ce vendredi matin qu'une grue de l'entreprise de Miquel levage devrait tenter de dégager  camion et remorque  de cette fâcheuse posture… pendant que la nappe d'hydrocarbure poursuivra inexorablement sa course vers la confluence avec le Tarn.
vendredi 24 avril 2015
Les pires craintes depuis le naufrage d’un chalutier russe à moins de 27 kilomètres des côtes de l’archipel canarien, le 15 avril, se sont matérialisées dans la nuit de mercredi à jeudi 23 avril. Les plages de Veneguera, sur la côte ouest de l’île de Gran Canaria, les rares à ne pas être urbanisées, ont été souillées par des nappes de pétrole.

Près de 120 kilos de boulettes de fioul ont été ramassés par une cinquantaine de personnes mobilisées par le ministère de l’équipement sur la côte et en mer. Mais il n’est pas à exclure que la marée noire s’étende à d’autres zones d’une côte déclarée réserve de la biosphère pour sa grande valeur écologique, inscrite au réseau Natura 2 000, et abritant plusieurs espèces de tortues et de dauphins.

Trois fuites dans la coque

Le robot sous-marin, envoyé en exploration par le gouvernement espagnol depuis mardi 21 avril, a détecté au moins trois fuites dans la coque du chalutier, qui gît à 2 700 mètres de profondeur. De ces fuites s’échapperaient « entre 5 et 10 litres de combustible par heure » a affirmé la ministre de l’équipement espagnole, Ana Pastor. Au moment de son naufrage, le chalutier renfermait dans ses réservoirs près de 1 400 tonnes de fioul.

« Le plus important est de stopper ce versement de fioul parce que ce qui sort du chalutier finira tôt ou tard sur les côtes, que ce soient celles des Canaries ou celles de l’Afrique », déclare au Monde Luis Ferreirim, porte-parole de Greenpeace Espagne.

Les courants avaient emporté jusque-là la principale nappe de pétrole, qui s’est échappée du chalutier et mesure presque 200 kilomètres de long, selon Greenpeace, loin des côtes des Canaries, en direction du sud-ouest et de l’Afrique. Et le mauvais temps avait empêché le travail de récupération par les cinq bateaux antipollution dépêchés par le gouvernement espagnol.

Alerte écologique rehaussée

A présent, l’apparition de boulettes sur les plages canariennes a changé l’ordre des priorités. « Le gouvernement laisse de côté la grande nappe de pétrole pour se concentrer sur la pollution des côtes mais sans mettre en œuvre de moyens suffisants, dénonce M. Ferreirim. Il faudrait une barrière antipollution et combattre sur les trois fronts ouverts en même temps. »

Depuis le début de la catastrophe, les organisations écologistes ont été très dures avec les autorités espagnoles, qui ont pris la décision d’éloigner du port où il se trouvait amarré le chalutier russe après qu’il a pris feu, le samedi 11 avril, pour éviter une explosion et un possible accident qui aurait pu mettre hors d’état de fonctionnement la station de traitement d’eau de mer qui dessert en eau portable la capitale de Gran Canaria, Las Palmas.

Ce jeudi, le gouvernement espagnol a élevé l’alerte écologique au niveau 2, sur une échelle de 4 et déployé des moyens renforcés. Son objectif annoncé est de colmater les brèches dans la coque du bateau et d’extraire le combustible restant, mais il s’agit d’une tâche complexe, étant donné la profondeur à laquelle se trouve le chalutier.

Pour le moment, moins d’une dizaine de tortues, dauphins et oiseaux marins souillés par la marée noire ont été repérés, mais « ce n’est que la pointe de l’iceberg, affirme M. Ferreirim. Les dommages environnementaux sont bien plus élevés que ce que l’on voit… »


Source © Le Monde

Más vídeos en Antena3

jeudi 23 avril 2015
L'épave d'un chalutier russe qui a coulé il y a une semaine au large de l'archipel espagnol des Canaries, provoquant une vaste marée noire en raison d'une fuite dans sa cuve de combustible, a été localisée par 2.700 mètres de fond, a annoncé mercredi la ministre de l'Equipement Ana Pastor.

Un robot sorti en mer mardi "a déjà localisé le bateau, il est à 2.700 mètres, à une profondeur plus grande" que celle à laquelle on s'attendait, a déclaré la ministre, s'exprimant de l'île de la Grande Canarie, située dans l'Atlantique, face à l'Afrique de l'Ouest.

De mauvaises conditions météorologiques ont jusqu'à présent empêché d'aspirer les 1.500 tonnes de combustible que contient le chalutier.

Selon un communiqué de Greenpeace diffusé mercredi, la nappe de combustible s'étend sur plus de cent kilomètres. L'ONG écologiste avait toutefois écarté mi-avril toute comparaison avec la marée noire causée par le naufrage en novembre 2002 au large des côtes espagnoles et françaises du pétrolier Prestige, d'où s'étaient échappées 63.000 tonnes d'un fuel épais et visqueux qui avaient souillé le littoral.

Les associations de protection de la nature s'inquiètent toutefois de la dispersion du carburant dans cette zone riche en flore et en faune, dont des cétacés et des tortues.

Un hélicoptère et un bateau de la police ont patrouillé la zone pour savoir si la faune avait pu être touchée par la fuite de carburant, a indiqué le ministère de l'Equipement dans un communiqué.

Ils ont pu jusqu'à présent sauver trois puffins cendrés, un oiseau qui vit sur l'océan et ne se rend à terre que pour s'y occuper de son nid. Ils ont pu être pris en charge dans un centre de traitement pour animaux, a indiqué le ministère.

Le gouvernement espagnol a également déployé sur l'île de Grande Canarie 50 personnes spécialisées dans le prélèvement en mer des nappes de pétrole, au cas où la fuite devait s'étendre et 150 autres experts sont mobilisables en cas de besoin dans les autres îles de l'archipel.

Le chalutier Oleg Neydanov a coulé le 15 avril, un naufrage qui n'a pas fait de victimes. Un incendie s'était déclaré à son bord dans le port de Las Palmas, sur l'île de Grande Canarie, célèbre comme le reste de l'archipel des Canaries pour ses plages.

Face au risque de propagation du feu aux autres bateaux amarrés, les autorités espagnoles avaient décidé de le remorquer vers la haute mer.

Le navire avait déjà fait parler de lui début 2014. Son équipage ayant été accusé de pêche illégale dans les eaux sénégalaises, il avait été arraisonné par Dakar et relâché trois semaines plus tard contre le paiement de plus de 900.000 euros d'amende par son armateur.

Source © AFP


Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)




vendredi 17 avril 2015
Dimanche dernier aux Canaries, un navire de pêche russe après avoir pris feu et a été remorqué hors du port de Las Palmas vers le large en libérant une importante fuite de pétrole.

Greenpeace affirme que le naufrage de ce navire constitue une menace importante pour la faune marine de la région.

Les garde-côtes se battent actuellement pour contenir une nappe de pétrole longue de 10 kilomètres au large des plages des îles Canaries. Le navire russe transportait 1409 tonnes de carburant. 

Finalement le Oleg Naydenov a coulé à 15 miles nautiques au sud de Gran Canaria. Les images de télévision ont montré une importante nappe de pétrole flottant sur l'eau. 

L'Espagne a envoyé trois remorqueurs et deux avions légers pour contrôler la fuite.  Les experts tentent actuellement de localiser le point de fuite avec un robot à 2,4 km de profondeur pour inspecter l'épave. 

Le procureur de la République pour les îles Canaries a ouvert une enquête sur les circonstances du naufrage.

Le porte-parole du gouvernement a déclaré. "Les eaux situées au sud des îles sont peuplées de tortues et de dauphins, nous craignons pour leur survies. 

"La coque et les citernes du navire sont en si mauvais état qu'elles pourraient se disloquer sous la pression à de telles profondeurs" a indiqué le groupe greenpeace dans un communiqué. 

Pour sa part le Fonds mondial pour la nature rappelle que la zone où le navire a coulé est justement un zone de coraux de haute mer où vie une importante population de dauphins à gros nez . 

© Nature Alerte


jeudi 16 avril 2015
Mercredi, la Ville de Pointe-Claire prés de Montréal au Canada pompait la substance inconnue pour une troisième journée consécutive.

La Ville de Pointe-Claire a pompé depuis lundi après-midi l’équivalent de 23 000 litres d’une substance de couleur noire qui a été déversée mystérieusement dans le lac Saint-Louis, dont les résultats d’analyse d’échantillons sont attendus jeudi.

«On ne sait pas d’où ça vient et jusqu’à quel point ça va affecter l’eau, a exprimé Suzanne Foster, une résidente du coin. Je viens me promener ici tous les jours avec mes chiens. Vais-je pouvoir continuer à les laisser boire l’eau du lac?».

Lors du passage de TC Media mercredi après-midi, une forte odeur d’huile était toujours présente dans l’air. Des employés de RSR-Environnement, une firme externe embauchée par la municipalité, s’affairaient à extraire le produit avec de gros boyaux verts.

La substance qui aurait l’apparence d’un hydrocarbure se trouve sur le bord de la rive aux limites de Dorval et de Pointe-Claire à la hauteur du boulevard des Sources. Elle longe la berge sur environ 200 mètres vers l’avenue de l’Église.

«Nous surveillons la situation de près, a mentionné la porte-parole de Pointe-Claire, Marie-Pierre Paquette-Séguin. Le ministère de l’Environnement a pris des échantillons. Nous aurons les résultats des analyses jeudi, ce qui va nous permettre d’être fixés sur l’origine du déversement.»

Catherine Vallière a été la première lundi à alerter la municipalité de la présence de ce produit toxique.

«J’espère que les autorités ne vont pas cesser de pomper cette huile, dit-elle. Il faut enlever ça avant que ça coule au fond de l’eau.»

Ce n’est pas la première fois que Pointe-Claire est aux prises avec un cas de pollution. En mars 2013, la présence d’huile et d’eau contaminée avait été constatée dans le réseau d’égout de la municipalité. Le déversement de milliers de litres de liquides contaminés aux BPC provenait de réservoirs de l’entreprise Reliance.

Source © Véronique Leduc / TC Média




Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)





Source uicn
Depuis dimanche dernier plus de 100 000 personnes sont toujours privées d'eau potable dans le sud du Mexique après que plusieurs rivières aient été contaminés par un important déversement de pétrole déclenché par le sabotage d'un pipeline. 

Les autorités ont rouvert hier deux des quatre usines de filtration d'eau qui privaient initialement d'eau potable un demi million de personnes dans la ville de Villahermosao.  les deux autres installations de filtration ne seront pas ouvertes avant vendredi.

Les écoles de la ville ont été fermées mercredi pour éviter tout problème de santé.

Le sabotage d'un oléoduc exploité par la société énergétique d'Etat Pemex dimanche, a provoqué une marée noire qui a touché les rivières locales. 

Le gouvernement de l'État de Tabasco  estime qu'il faudra encore 72 heures pour nettoyer complètement les dêgats.

Le vole de pétrole est devenu une activité trés lucrative au Mexique obligeant même la société Pemex à cesser de transporter ses carburants à travers ses pipelines après la découverte que plus de 3600 vannes illégales avaient été instalés sur son reseau l'année dernière.

Ces sabotages auraient déjà causé d'autres catastrophes environnementales dans le passé dont une explosion mortelle en Décembre 2010.

© Nature Alerte




samedi 11 avril 2015
Une fuite de pétrole provenant d'une source non-identifiée a contaminé un canal connecté au fleuve Jaune, dans la province du Gansu (nord-ouest), ont annoncé vendredi les autorités locales.

Le bureau de la protection de l'environnement de Lanzhou, capitale de la province, est en train de nettoyer le pétrole déversé dans ce canal utilisé pour évacuer les eaux de crues du fleuve Jaune.

Un porte-parole du bureau a confirmé qu'aucun polluant n'avait été détecté dans le fleuve Jaune à proximité, précisant que les autorités municipales avaient coupé l'approvisionnement en eau en provenance du fleuve.

Une station-service située près du canal a été fermée jeudi, mais aucun lien clair n'a été établi avec la fuite de pétrole, a expliqué le porte-parole. La présence de pétrole dans le canal a été découverte jeudi matin.

Pourtant, selon un média local, des habitants de Lanzhou ont indiqué que du pétrole avait été identifié dans l'eau du canal début mars, dégageant une odeur âcre.

Source © Chine Nouvelle (Xinhua)
vendredi 10 avril 2015
Un déversement de carburant s'est produit dans les environs de la baie des Anglais à Vancouver, recouvrant ses eaux d'une nappe huileuse.

Les autorités municipales ont indiqué qu'il s'agissait d'une fuite de combustible de soute, et elles ont utilisé les médias sociaux pour prévenir la population que ce produit est toxique. Elles ont donc invité les gens à s'abstenir d'y toucher.

Une équipe d'intervention d'urgence a été alertée, mercredi, pour tenter de gérer la situation.

John Parker-Jervis, de l'autorité portuaire de Vancouver, a mentionné que le carburant semblait provenir d'un vraquier qui transportait du grain. Il a ajouté qu'il y avait une importante nappe se répandant autour du navire. Une estacade a été mise en place pour freiner sa progression et ce, même si l'origine de la fuite n'a pas encore été confirmée.

Il a également dit que la Corporation de réponse marine de la côte Ouest a dépêché cinq bateaux sur place pour récupérer du carburant durant la nuit.

«Tôt dans la soirée, la nappe était vraiment légère et semblait irrécupérable; cependant, au fur et à mesure que le temps passait, des concentrations plus lourdes ont été trouvées», a expliqué M. Parker-Jervis.

Il a souligné qu'il ne savait pas encore s'il fallait parler d'«un gros déversement», mais il a précisé qu'une «importante opération» avait été déclenchée pour nettoyer les dégâts.

John Parker-Jervis a soutenu que pour l'instant, il est impossible de dire combien de litres de carburant ont fui.

La garde côtière, des équipes d'intervention maritime, des responsables municipaux et Transports Canada coordonnent leurs efforts pour récupérer la substance et déterminer la source de l'écoulement.

M. Parker-Jervis a noté que les priorités, à l'heure actuelle, sont de minimiser les impacts environnementaux et de garantir la sécurité publique.

Source © La Presse Canadienne
mardi 31 mars 2015
Dimanche dernier le quotidien vénézuélien "El Periódico de Monagas" a signalé un nouveau déversement de pétrole possible dans la rivière Guarapiche au nord-est du Venezuela. 

La fuite apparente proviendrait du complexe Jusepin, appartenant à la compagnie pétrolière d'Etat "Petróleos de Venezuela" (PDVSA).

Les riverains affirment que le contaminant apercu dans le fleuve ressemble exactement à celui de la marée noire de 2012 malgré les dénégations de la PDVSA.

"Lorsque nous nous sommes rapprochés pour prendre des photos, l'odeur était la même que celle de 2012", a déclaré un témoin. Cependant, un groupe de soldats les ont empêché d'atteindre la rivière. Un responsable militaire de haut rang les alors interrogé et leur a interdit de revenir. Depuis une forte présence militaire empêche la population de s'approcher de l'usine. 

Les résidents des régions voisines ont confirmé la présence d'un polluant dans le fleuve et qu'il ressemble à celui de la catastrophe de 2012.

Dans un communiqué de presse publié ce même dimanche, la PDVSA a déclaré que la fuite n'était pas dû à du pétrole brut, mais des à déchets d'injection répandus dans les champs de l'usine de Jusepin. "Nos employés ont pris des mesures immédiates pour contenir et extraire le liquide qui s'est accidentellement répandu dans le fleuve". 

La société affirme que la fuite n'affecterait pas l'usine de traitement d'eau de Bajo Guarapiche, situé à 40 km, à Maturín, la capitale de l'Etat de Monagas. cette usine fournit 80 pour cent de l'eau consommée dans la ville, qui abrite environ 400 000 habitants. 

Le Gouverneur de l'Etat Yelitze Santaella a confirmé cette version des événements via Twitter, rassurant les résidents en affirmant qu'il n'y aura aucune interruption dans le service de l'eau de la ville.

Pourtant la situation dans la région est très grave, plus de 10 000 déversements et 20 enquêtes criminelles sont en cours

Le dernier rapport de l'environnement révèle que la PDVSA serait à l'origine de 10 660 déversements accidentels en 2013, le triple de celui de 2012 (3,527). La PDVSA quant à elle reconnait seulement ceux qui ont engendré les 22 procédures pénales de 2013 qui sont en cours et qu'elle n'en connait pas d'autre.

Si ce dernier incident est confirmé il ne fera qu'ajouter à la destruction massive causée par le grave déversement de 2012. 

Cette année, des chercheurs de l'Université centrale du Venezuela (UCV) ont confirmé que les dommages causés il y a trois ans pourrait prendre entre trois et dix années à être réparer. Les scientifiques rappellent que la seule population de lamantins saine du nord de l'Amérique du Sud vit dans ce fleuve, et que ces graves contaminations de la rivière les met gravement en danger. 

Machado-Allison a également déclaré que le déversement 2012 avait non seulement tuer la flore et la faune dans le bassin de la rivière sur 21 000 kilomètres carrés, mais qu'il a un impact probable sur les animaux sauvages. 

En 2012, PDVSA avait reconnu que 143 597 barils soit environ 28 millions de litres de pétrole s’étaient déversé accidentellement dans le fleuve, une augmentation de 80,4 pour cent par rapport à 2011.

© Nature Alerte

jeudi 19 mars 2015
Amnesty International a annoncé jeudi que deux grands groupes pétroliers opérant au Nigeria, Shell et ENI, avaient rapporté 553 cas de pollutions pétrolières en 2014, un nombre sérieusement alarmant qui constitue une urgence nationale.

L'organisation internationale a précisé que l'analyse des derniers chiffres révélés par les deux groupes montrait que Shell avait annoncé 204 cas de pollutions pétrolières au Nigeria l'année dernière alors que la compagnie italienne ENI en admettait 349.

Ces chiffres sont sérieusement alarmants. L'ENI a clairement perdu le contrôle sur ses opérations dans le delta du Niger, la région du sud du pays productrice de pétrole brut, a affirmé Audrey Gaughran, directrice des affaires mondiales d'Amnesty International.

Et malgré toutes ses promesses, Shell n'a pas fait de progrès dans la manière d'aborder le problème des pollutions pétrolières, a-t-elle ajouté.

Amnesty a indiqué par contraste que seuls 10 cas de pollutions pétrolière avaient été rapportés dans toute l'Europe entre 1971 et 2011.

Dans n'importe quel autre pays, les chiffres des pollutions pétrolières au Nigeria constitueraient une urgence nationale, a poursuivi Audrey Gaughran. Au Nigeria, cela apparaît comme un mode d'opération standard pour l'industrie pétrolière, a-t-elle ajouté.

L'organisation s'est également interrogée sur la véracité des chiffres fournis par les compagnies sur le montant total du pétrole répandu à la suite des 553 incidents signalés.

Les 30.000 barils, ou 5 millions de litres, annoncés relèvent certainement d'une importante sous-estimation, selon Amnesty, qui estime qu'une bonne partie des pollutions dans le delta du Niger ne sont pas rapportées.

Le delta du Niger est dévasté depuis des décennies par des pollutions liées à l'extraction de pétrole.

Ces pollutions répétées créent un ressentiment dans la population du delta, qui est par ailleurs largement oubliée dans la répartition des bénéfices de l'immense richesse énergétique du Nigeria, en raison de la corruption.

Shell a souvent affirmé que la plupart des pollutions pétrolières étaient à mettre sur le compte de gangs locaux qui vandalisent les pipelines pour siphonner le pétrole et le revendre au marché noir.

Amnesty conteste cependant cette explication, appelant sans cesse Shell et les compagnies étrangères à investir dans les travaux de réparation nécessaires.

Le Nigeria, plus gros producteur de pétrole brut d'Afrique, doit tenir des élections présidentielle et législatives le 28 mars prochain.

Le président en exercice Goodluck Jonathan est originaire du delta du Niger, mais ses détracteurs affirment qu'il n'a pas fait assez pour mettre fin à la corruption et redistribuer les revenus du pétrole parmi la population de la région.


Source ©AFP 



mercredi 18 mars 2015
Dernièrement, l'agence américaine de protection de l'environnement diffusait une alerte pollution pour le fleuve Mississippi en raison d'un important déversement de pétrole à cause du déraillement dans l'illinois d'un train transportant 103 voitures de pétrole brut . 17 voitures portant chacune environ 100000 litres de pétrole brut qui se sont déversés dans la nature. Jusqu'à aujourd'hui les responsables de l'EPA n'ont jamais indiqué la quantité de pétrole qui s'est déversée dans le fleuve , mais il reste à noter qu'une zone humide saisonnière a été gravement affectée et que l'agence indiquait alors que le haut Mississipi risquait une contamination... Depuis... silence radio.

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un des fleuves les plus importants d'Amérique du Nord soit touché de plein fouet par une marée noire. 

En effet rien qu'en un an , le Mississippi, le Yellowstone, le Missouri, l'Ohio et de nombreuses rivières affluentes ont été contaminés par du pétrole brut en fuite. Déraillements de trains , accidents de barges et nombreuses ruptures de pipelines les ont salement et gravement pollués. 

Et ceci n'est que la partie haute de l'iceberg, voici pour rappel les incidents les plus importants qui ont touchés les fleuves américains ces dernières années. 

Sur le Mississippi 

En plus de la marée noire qui l'a souillé ce mois ci, le Mississippi a déjà souffert d'une fuite de quantité inconnue d'éthanol le mois dernier, après qu'un train de marchandises ait déraillé et glissé sur la rivière gelée dans l'état de l'Iowa. 

En 2014 un incident beaucoup plus grave déversait plus de 500 000 litres de brut léger dans le fleuve en Louisiane après qu'une barge transportant du pétrole se soit heurté à un remorqueur entre Baton Rouge et la Nouvelle Orléans. Plus de 100 kilomètres de la rivière avait dû être fermé à la circulation navale après l'incident pour permettre le nettoyage. 

En 2013, une autre barge transportant plus de 300 000 litres de pétrole s'écrasait sur le pilier d'un pont ferroviaire, provoquant une marée noire visible sur plus de 5 kms. 

En 2012, c'est encore une barge pétrolière accidentée qui déversait 10.000 litres de pétrole dans le fleuve. 

En 2008, environ 1 millions de litres s'y sont déversés quand une barge s'est brisé en deux après une collision. 

Ça commence a faire beaucoup ne trouvez vous pas? ...Mais attendez donc de lire la suite

La rivière Yellowstone n'est pas en reste

La rivière Yellowstone été victime de l'un des plus graves et plus tragiques incidents liés au pétrole en 2015. 

En Janvier dernier, un pipeline passant sous la rivière s'est rompu, laissant s’échapper dans ses eaux plus de 200 000 litres de pétrole brut. Des milliers de résidents du Montana furent touchés en raison de la contamination potentielle des eaux potables. Le nettoyage s'est avéré très difficile, la rivière était si gelée que le pétrole est resté confiné sous d'épaisses couches de glace. 

Déjà en Juillet 2011, 240 000 litres de brut se déversaient dans la rivière à environ 300 kilométres en amont de cet incident. 

La rivière Ohio n'est pas en reste non plus

En Aout 2014 une fuite de 30 000 litres de diesel touchait la rivière Ohio. Le département de l'eau de Cincinnati a été contraint alors de fermer temporairement les vannes de pompages des eaux pour la distribution, et plus de 20 kilométres de la rivière restaient fermé au transport. 

Quelques mois auparavant, environ 6000 litres d'un lubrifiant extrêmement toxique à base d'huile se déversaient dans un affluent de la rivière, après une défaillance de l'équipement d'un puits d'extraction de gaz de schiste. 

Et le Missouri alors me direz vous

Eh bien figurez vous qu'en Janvier dernier il a été touché par le plus important déversement jamais enregistré dans le Dakota du Nord et ce à cause d'une méga fuite de déchets de forage d'eau salée. Près de 12 millions de litres de déchets huit fois plus salée que l'eau de mer, et donc totalement mortelles pour la végétation, s'y sont déversées lors de la rupture d'un pipeline. Karl Rockeman, le directeur de la qualité de l'eau au ministère de la Santé du Dakota du Nord, a déclaré au Herald que des "niveaux" élevés de contamination ont été retrouvés tout le long de la rivière Muddy, un affluent du Missouri. depuis ...silence radio ...

...bon...ok 

ET sinon qu'en est il du reste des rivières du pays, et bien voici quelque petites explications qui vous éclaireront pour comprendre la carte jointe ci-dessous


  • 1. la San Joaquin 

La mauvaise gestion de l'eau et les dérivations excessives ont totalement asséché la rivière sur de nombreux tronçons, menaçant ainsi la qualité de l'eau, les poissons et la faune sauvage, l'agriculture et laissant désormais les communautés environnantes vulnérables en approvisionnement en eau.

  • 2. le haut bassin du Colorado 

La santé des riverains, les poissons, la faune, la flore, l'agriculture et les loisirs sont désormais menacés par de nouveaux détournements proposées à cause de la demande croissante d'eau. 

  • 3. Sur le Mississippi moyen

Aujourd'hui un projet de digues essayent de sauver le fleuve dans sa partie moyenne. Selon les autorités les digues tenteraient de réguler la rivière à travers les plaines inondables et de fournir un habitat vivable pour les populations de poissons et la faune actuellement en chute libre. 

  • 4. La rivière Gila 

Un détournement totalement inutile de l'eau et les nombreux pipelines qui la traversent sont nocifs pour les poissons et la faune, la santé de la rivière est gravement atteinte malgré que l'économie locales est entièrement tributaire des activités récréatives en plein air et le tourisme. 

  • 5. la San Francisquito Creek 

Le barrage de Searsville menace l'habitat en amont, diminue la qualité de l'eau, et pose des risques d'inondation pour les communautés locales. 

  • 6. la South Fork River Edisto 

Les puisements agricoles excessifs en amont menacent désormais gravement la santé de la rivière et les utilisateurs d'eau en aval, y compris les autres agriculteurs. 


  • 7. la White River dans le Colorado 

15000 nouveaux puits de gaz de schiste dans la région menacent de ruiner totalement la rivière, l'eau potable, les poissons et l'habitat faunique. 

  • 8. La White River dans le Washington 

Les populations de saumons, des truites arc en ciel, ont pour ainsi dire disparu de la rivière, en cause le barrage de Buckley . 

  • 9. le Haw River 

Les nombreuses zones de loisirs visitées par plus d'un million de personnes sont aujourd'hui gravement polluées par les eaux de ruissellement et les eaux usées. 

  • 10. les Rivers Clearwater / Lochsa 

Les eaux vives des ces rivières pittoresques sont aujourd'hui menacées par l'industrialisation et le transport des sables bitumineux canadiens sur les routes étroites des rives de ces rivières.

...

Bon soyons réaliste la pollution par marées noires des eaux de notre planète n'est finalement qu'un épiphénomène, n'est ce pas, et  qui ne mérite surement pas l'attention toute particulière que lui consacre la plupart de nos grands médias favoris, n'est ce pas?

...bon alors chut...hein...chut..chut...

Chers amis retournons vite à notre activité favorite, dormir, ça facilite les rêves...et enfin quoi, la consommation.

© Nature Alerte



Allez d'autres cartes ça fait joli

Pétrole

Agriculture





Votre soutien à Nature Alerte nous est précieux, il assure notre indépendance                                  
(Cliquez sur le bouton ci-dessous)



mardi 10 mars 2015
Plus de 20 villages de la région d'Ijaw dans le sud de l'État de Bayelsa au Nigéria sont touchés par une importante marée noire suite à une fuite majeure émanant de la plateforme d'extraction en eau profonde de Seibou exploité par Shell Petroleum Development Company (SPDC) qui a pollué l' environnement. 

La marée noire s'est répandue dans la rivière Ogboinbiri engluant plusieurs communautés vivant le long des rives du fleuve. Les villages touchés sont Keme-Ebiama, Apoi, Kokologbene, Gbaruan, Ukubie, and.Lobia, tous confirment que cette nouvelle marée noire a affecté 
leurs activités de pêche. 

Il semble que la fuite se soit répandue sans relâche depuis plus d'un mois, obligeant les résidents à recourir à l'eau en bouteille pour leur besoins alimentaires. 

Les journalistes qui ont visité la région ont pu observé que la surface de la rivière avait changé de couleur et que de nombreuses nappes de bruts irisaient à la surface du fleuve. 

Le président du Comité de développement communautaire (CDC) de la communauté de Keme-Ebiama confirme que le déversement a privé les villages de leur source d'eau potable à usage domestique. 

Ce déversement majeur a débuté il y a longtemps mais semble s'être aggravé depuis le 15 Février dernier selon les témoins sur place

© Nature Alerte

La société Murphy Oil a confirmé qu'un déversement de pétrole brut d'environ 17 000 barils soit 2 700 000 litres s'est produit à environ 80 kilomètres au sud-est de Peace River, en Alberta. 

La société américaine a déclaré l'incident le 1 mars dans l'après-midi après avoir constaté des condensats à la surface au dessus d'un pipeline enfoui. 

Il semble que la fuite soit ancienne et la compagnie tente actuellement d'évaluer la quantité exacte de pétrole déversé dans la nature.

L'entreprise et le régulateur de l'énergie de l'Alberta affirment qu'il n'y a aucun rapport de dommages sur la faune et la flore. 

Le pipeline a été fermé et dépressurisé et le nettoyage est en cours.


© Nature Alerte

Source uicn
vendredi 6 mars 2015
Huit wagons remplis de pétrole brut d'un convois de 105 voitures ont déraillé dans le sud de Galena en Illinois. Au moins deux d'entre eux ont pris feu et explosé.

Le train a déraillé vers 13h20 (19h20 GMT) dans une zone rurale où la rivière Galena rencontre le Mississippi, selon les responsables des chemins de fer. 

Aucune évacuation n'a été nécessaire. Le train a déraillé en pleine campagne. L'équipe du train a été évacué sans encombre sain et sauf.

Le train comptait 105 wagons dont 103 transportaient du pétrole brut. 

Les pompiers ont d'abord tenté d'éteindre un petit feu initiale peu après l'incident, mais n'ont pu contenir les flammes, ils se sont repliés vers 15h20 pour des raisons de sécurité et on laissé se le combustible se consumer.

Nous n'avons encore aucune information sur une possible pollution de l'environnement , les investigations sont en cours.

© Nature Alerte





vendredi 27 février 2015
L'exploitation pétrolière dans l'État d'Unité, au Soudan du Sud a définitivement contaminé les nappes phréatiques d'une large zone bordant les zones marécageuses du Nil-Blanc, rendant inconsommable l'eau bue par plus de 180.000 personnes, selon une étude publiée jeudi à Juba par une ONG allemande.

"Il y a un lien direct entre l'exploitation et la production pétrolière dans le nord de l'État d'Unité et la contamination de l'eau potable dans la zone", a déclaré jeudi à Juba le vice-président de l'ONG Sign of Hope ("Signe d'espoir"), Klaus Stieglitz.

L'ONG a effectué des prélèvements et mené des recherches depuis six ans, en coopération avec l'entreprise African Water, basée en Allemagne et au Soudan du Sud, spécialisée dans la recherche et la fourniture d'eau potable dans ce pays.

"Nous pouvons prouver que l'eau potable dans plusieurs villages (...) est contaminée par des produits d'origine humaine issus des activités d'extraction du pétrole", a affirmé le Dr Hella Rueskamp qui a mené les recherches pour Africa Water.

"La nappe phréatique supérieure est polluée par l'infiltration lente d'eaux salées issues de la production de brut, arrivant régulièrement de bassins de stockage et de fosses de boues (de forage) au cours de la saison des pluies", poursuit-elle dans son étude, estimant qu'aucune autre source d'eau salée n'a pu être identifiée dans la zone.

Les compagnies pétrolières ne "prennent aucune mesure de protection" de l'environnement, stockant eaux usées et boues de forage - contenant des additifs chimiques - dans des bassins ou des fosses creusés directement dans le sol et non isolés et se débarrassent selon elle de leurs déchets de façon inappropriée.
D'après ses résultats, l'eau prélevée dans certains puits présente des excès de chlorures et de sulfates, ainsi que des taux importants de métaux lourds - tels que plomb, fer, baryum ou zinc, notamment.

La salinité de l'eau est comparable à celle des eaux usées et des boues de forage issues de l'exploitation pétrolière retrouvées dans la zone. La qualité de l'eau s'améliore à mesure que l'on s'éloigne des forages ou des sites de production, note aussi le Dr Rueskamp.

Depuis plusieurs années, "la population (de la zone) se plaint d'un goût salé et amer de l'eau" des puits, de maladies intestinales et d'une mortalité anormale du bétail, a poursuivi M. Stieglitz, "les gens abandonnent leurs puits pour boire l'eau des marais" impropre à la consommation.

Selon lui, au moins 180.000 personnes, selon "l'estimation la plus prudente", subissent les conséquences directes de la contamination des nappes, mais "nous n'avons aucune étude médicale scientifique concernant les effets exacts" de la contamination sur la population.

Le Dr John Ariki, géologue de l'Université de Juba, a critiqué les réticences des autorités sud-soudanaises à admettre les conséquences sur l'environnement de l'activité pétrolière. "Les compagnies sont un lobby puissant, elles ne cessent de dire aux autorités qu'elles ne sont pas responsables du problème", a-t-il estimé, "les communautés locales pleurent, mais aucune oreille n'écoute".

"Le mal à l'environnement est fait. Dans cette zone, il n'y a aucune chance de nettoyer cette première nappe phréatique" peu profonde, a estimé le Dr Rueskamp, estimant que l'arrêt des puits dans l'État d'Unité en raison du conflit qui a éclaté en décembre 2013, ne changera rien à la qualité de l'eau.

"Nous devons trouver des sources alternatives d'eau", a-t-elle indiqué, préconisant le forage de puits dans une seconde nappe plus profonde, protégée de la première par une épaisse couche d'argile.

Huit puits profonds ont été construits dans la région par Africa Water, mais les pompes ainsi que les panneaux solaires permettant leur fonctionnement ont été pillés à la faveur de l'actuel conflit. Si les puits ont été préservés, il sera facile de nettoyer et de les faire repartir, a estimé le Dr Rueskamp.

Une précédente étude menée en 2009 par Signe d'espoir avait déjà révélé la pollution de cette région, la plus vaste zone marécageuse du monde, appelée le Sudd, par les activités pétrolières. "Rien n'a été fait depuis par les compagnies pétrolières", a déploré Hella Rueskamp.


Source © AFP


mercredi 18 février 2015
Des experts environnementaux travaillent actuellement à tenter de limiter une pollution aux hydrocarbures dans la rivière d'Afon Alaw dans l’île d'Anglesey au pays de galles en mettant des barrages en place sur son parcours.

Les Agents sanitaires ont identifié la source du déversement de pétrole qui s'est répandu dans la rivière et qui menace désormais un réservoir majeur d'Anglesey.  On ne sait toujours pas la quantité de pétrole qui a fuit dans la rivière qui traverse les villages de Llanfachraeth, de Llannerch-y-medd et de Llanddeusant. En effet l'Afon Alaw alimente le réservoir artificiel de Llyn Alaw qui alimente en eau potable la moitié nord de l'île. 

Bien que la source de la pollution ait été bloqué, les agents travaillent actuellement à empêcher le pétrole qui s'est répandu dans le sol d'atteindre la rivière. Richard Berry, le directeur de l'environnement des Ressources naturelles affirme 

«Nous faisons tout notre possible pour arrêter la pollution et l'empêcher d'atteindre le réservoir, nos équipes ont mis en place des barrages pour absorber autant de pollution que possible. Une évaluation complète de l'impact de cette marée noire sur la faune et la flore est en cours". 

© Nature Alerte
mardi 17 février 2015
Un train transportant plus de 100 conteneurs de pétrole a déraillé, dans la nuit de lundi 16 à mardi 17 février, au cours d'une tempête de neige dans l'Etat de Virginie Occidentale, aux Etats-Unis. Au moins quatorze conteneurs ont pris feu provoquant des immenses explosions de plusieurs mètres. Un autre conteneur est tombé dans la rivière bordant la voie, selon des témoins sur place.

L'explosion n'a, a priori, fait aucun blessé, selon les informations rapportées par CSX, la compagnie ferroviaire. L'état d'urgence a toutefois été décrété par le gouverneur, Earl Ray Tomblin, aux alentours de 6 heures, rapporte le Los Angeles Times.

Une partie du train ayant déraillé est allée percuter une maison bordant la voie, selon le témoignages de riverains de la localité de Charleston où est survenu l'accident vers 1 h 20 du matin.

Les autorités locales ont évacué plus de 1 000 personnes, soit des centaines de famille, selon un responsable de la sécurité publique de l'Etat. Près de neuf heures après le début de l'accident, les feux n'étaient toujours pas éteints, selon les autorités, qui ont expliqué qu'ils allaient laisser le feu finir de se consumer.

« COMME SI UNE BOMBE ATOMIQUE AVAIT EXPLOSÉ »

Des témoins sur place parlent d'explosions de plusieurs centaines de mètres de hauteur. « C'était un peu effrayant. C'était comme si une bombe atomique avait explosé », a indiqué David McClung, qui dit que l'une des explosions a propulsé une boule de feu à 90 mètres au moins dans le ciel.

L'Etat de Virginie-Occidentale avait été placé en alerte tempête de neige. Mais, pour l'heure, il n'a pas été établi que la tempête de neige soit à l'origine de l'accident.

Le département fédéral des transports réfléchit actuellement à des moyens pour mieux encadrer le transport ferroviaire des cargaisons de pétrole, après une série d'accidents similaires, dont le dernier avait eu lieu cet été à Lynchburg, en Virginie.

Source © Le Monde

Un porte-parole de la sécurité publique de Virginie-Occidentale, Lawrence Messina, a déclaré que du pétrole brut fuyait d'un wagon renversé et s'écoulait dans la rivière Kanawha.

Des équipes de secours et d'urgence environnementale s'affairaient, lundi après-midi, sur le site d'un déraillement de train dans le comté de Fayette, en Virginie-Occidentale. Celui-ci a projeté au moins un wagon contenant du pétrole brut dans une rivière et a provoqué un incendie dans une maison à proximité.

Les premiers rapports ne mentionnent aucun blessé.

Un porte-parole de la sécurité publique de Virginie-Occidentale, Lawrence Messina, a déclaré que du pétrole brut fuyait d'un wagon renversé et s'écoulait dans la rivière Kanawha. Il a ajouté qu'au moins un wagon-citerne, probablement plusieurs, ont été projetés dans la rivière au moment du déraillement, qui a aussi fait s'enflammer une maison adjacente.

Le département des Transports américain jongle actuellement avec l'idée d'imposer des règles de sécurité plus sévères pour le transport du pétrole brut par train, car celui-ci peut s'enflammer et créer d'immenses boules de feu.

Le gouverneur Earl Ray Tomblin, a déclaré l'état d'urgence dans les comtés de Kanawha et de Fayette, pour permettre aux secours d'accéder aux zones touchées.

Et selon la télévision locale WOWK les autorités ont ordonné l'évacuation de la région. «Les responsables locaux sont sur place et travaillent avec les représentants de la compagnie de transport CSX», a également précisé Earl Ray Tomblin aux médias américains débarqués en nombre à Poweltown, avant d'ajouter que les autorités n'avaient signalé aucune victime. Toutefois, dans un communiqué, la compagnie CSX a indiqué d'une personne a été blessée et soignée après avoir inhalé de la fumée







Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.