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vendredi 17 juillet 2015
Environ cinq millions de litres d'un mélange de bitume, de sable et d'eau se sont déversés d'un pipeline appartenant à l'entreprise Nexen sur son site Long Lake, dans le nord-est de l'Alberta.

Nexen, qui a été rachetée par le géant énergétique chinois CNOOC en 2013, a précisé que la zone affectée par le déversement couvre environ 16 000 mètres carrés, principalement sur le trajet du pipeline.

L'entreprise et l'Agence de réglementation de l'énergie (AER) de l'Alberta ont déclaré qu'il était trop tôt pour dire ce qui pourrait avoir causé la fuite que Nexen dit avoir découverte mercredi après-midi.

Peter Murchland, un porte-parole de l'AER, a affirmé jeudi que la fuite avait été maîtrisée et que «la source du déversement a été stoppée». Une partie du site Long Lake, situé à environ 35 km au sud-est de Fort McMurray, a aussi été fermée.

Nexen mène une enquête pour savoir durant combien de temps le pipeline a fui avant d'être arrêté, a annoncé par courriel un porte-parole de l'entreprise, Kyle Glennie.

Des employés de l'agence provinciale de réglementation sont également sur place pour évaluer la situation, faire enquête et s'assurer que Nexen respecte les normes sécuritaires et environnementales durant le nettoyage du déversement.

À l'heure actuelle, aucun dommage à la faune n'a été rapporté. La substance ne s'est pas déversée dans un cours d'eau, mais s'est toutefois répandue dans une tourbière, selon l'AER.

Source © La presse Canadienne
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lundi 6 juillet 2015
BP a conclu jeudi un accord avec la justice américaine pour verser 18,7 milliards de dollars afin de compenser la marée noire dans le golfe du Mexique en 2010, ce qui porte à 54 milliards de dollars sa facture pour la pire catastrophe environnementale de l'histoire des États-Unis.

S'il va à son terme, ce compromis de principe, qui doit encore recevoir l'assentiment des tribunaux américains, serait le plus gros accord jamais conclu avec une entreprise dans l'histoire américaine, a salué la ministre de la Justice américaine, Loretta Lynch.

Il aiderait à réparer les dommages causés à l'économie du golfe (du Mexique), l'industrie de la pêche, les zones humides côtières et la faune, a-t-elle assuré.

En avril 2010, une plate-forme pétrolière de BP, Deepwater Horizon, explosait dans le champ pétrolier Macondo au large du sud-est des États-Unis, tuant 11 personnes et entraînant la plus grave catastrophe environnementale de l'histoire du pays.

La géante pétrolière britannique fait face depuis à une avalanche de demandes d'indemnités et de plaintes en justice de particuliers, d'entreprises, d'autorités locales, mais aussi des États et de l'État fédéral, pour régler le montant du nettoyage des côtes, faire face aux conséquences pour l'environnement et compenser les pertes économiques des régions touchées.

Aujourd'hui je suis heureuse de dire qu'après des discussions productives avec BP lors des dernières semaines, nous sommes parvenus à un accord de principe qui résout de façon équitable et complète les plaintes de l'État fédéral et des États dont celles sur les dommages causés aux ressources naturelles, a souligné Mme Lynch dans un communiqué.

L'accord est censé mettre fin aux poursuites intentées par l'État fédéral, par cinq États touchés (Alabama, Floride, Louisiane, Mississippi et Texas) et par plus de 400 autorités locales.

Il comprend 5,5 milliards de dollars de pénalité civile au titre d'une loi de protection des eaux et 7,1 milliards de dollars payés à l'État fédéral et aux cinq États concernés pour les dommages à l'environnement (plus 232 millions pour couvrir d'éventuels dommages encore inconnus).

Le compromis prévoit 4,9 milliards de dollars supplémentaires dus par le géant pétrolier pour compenser les conséquences économiques négatives de la marée noire et un milliard de plus pour faire face aux demandes des autorités locales.

Le paiement de ces montants sera étalé sur 15 à 18 années.

- La faune souffre encore -

Cet accord intervient trois jours après un revers essuyé par BP devant la Cour suprême des États-Unis. Lundi, la haute instance avait rejeté la requête du groupe qui voulait circonscrire les demandes d'indemnisations après un verdict d'instance de 2012.

Avec ces nouveaux versements prévus désormais, la facture totale de cette marée noire pour BP s'élève désormais à quelque 53,8 milliards de dollars. Le géant pétrolier a dû céder des dizaines de milliards de dollars d'actifs depuis la catastrophe pour être capable d'assumer la totalité de ces coûts.

Il y a cinq ans, nous avions promis de permettre le rétablissement de l'économie du golfe et de son environnement, et nous avons travaillé depuis pour y parvenir, a expliqué le président de BP, Carl-Henric Svanberg.

Nous avons depuis accompli des progrès importants, et avec cet accord nous entrevoyons le bout du tunnel pour BP et pour le golfe. Il résout le plus gros de l'exposition de l'entreprise aux risques légaux, apporte de la clarté sur les coûts et certifie le montant des versements pour toutes les parties, a-t-il ajouté.

Certaines actions judiciaires intentées par des particuliers, des entreprises ou en nom collectif sont toutefois encore en cours d'instruction.

L'action BP bondissait à la Bourse de Londres après ces annonces, prenant 4,56% à 438,25 pence vers 14H35 GMT.

Cet accord devrait finalement tirer un trait sur l'accident de Macondo pour BP, ce qui devrait se traduire par un intérêt renouvelé de la part des investisseurs pour l'entreprise, a expliqué Biraj Borkhataria, analyste de la Banque royale du Canada (RBC).

Cinq ans après la catastrophe, la faune dans la région continue de souffrir de la marée noire, les dauphins, les tortues et les thons paraissant particulièrement affectés, avait relevé l'organisation écologiste américaine National Wildlife Federation en avril.

Source © AFP 




mardi 30 juin 2015
Entre avril et juin 2010, plus de trois millions de barils de pétrole ont été déversés  dans l’océan Atlantique après l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon. Sur la photo, Orange Beach, dans le golfe du Mexique.

La Cour suprême des Etats-Unis a rejeté lundi 29 juin une requête du groupe pétrolier britannique BP et de son partenaire américain Anadarko, qui souhaitaient circonscrire les demandes d’indemnisation de la marée noire de 2010 dans le golfe du Mexique.

BP avait saisi la Cour en mai 2014 pour contester une décision de tribunaux inférieurs en 2012 lui ordonnant de verser des milliards de dollars aux habitants et aux entreprises touchés par l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, dans le golfe du Mexique. Le groupe faisait valoir que les termes de cette décision l’obligeaient à dédommager des entreprises pour des pertes n’ayant aucun lien avec la marée noire ou ayant eu lieu avant la catastrophe.

Des montants pas encore arrêtés

Lundi, la Cour s’est rangée à l’avis des tribunaux d’instance malgré les avertissements de BP, qui estimait qu’une telle décision dissuaderait à l’avenir les entreprises d’accepter les règlements en nom collectif. Le groupe britannique avançait aussi qu’elle entraînerait une multiplication des batailles judiciaires et retarderait par conséquent les indemnisations des véritables victimes.

Le revers infligé par la Cour suprême s’adresse aussi au géant énergétique américain Anadarko. BP pourrait avoir à payer 13,7 milliards de dollars, tandis qu'Anadarko pourrait être amené à verser plus de 1 milliard. La justice n’a pas encore arrêté les montants.

BP et Anadarko détenaient respectivement 65 % et 25 % du puits Macondo de la plate-forme pétrolière Deepwater, dont l’explosion a causé en 2010 la pire marée noire de l’histoire des Etats-Unis.

Source © Le Monde


Les eaux en crue de la rivière Ob en Russie sont noires sur plus de 15 hectares d'une zone inondée après la rupture d'un pipeline jeudi derniers. 

Les images montrent l'ampleur des dégâts dans une zone proche de la ville de Nefteyugansk (123 000 personnes) dans la région autonome de Khanty-Mansi. 

L'Ob en crue avait déjà inondée une vaste région lorsque l'accident a eu lieu le 23 Juin dernier , la marée noire s'est alors répandue dans les zones habitées déjà sous les eaux. 

Les responsables du pipeline géré par la société RN-Yuganskneftegas Ltd, sous traitant du géant de l'énergie Rosneft, ont déclaré lundi que la compagnie "engageait toutes les mesures nécessaires pour nettoyer la région atteinte". 

La compagnie affirme que les actions de sauvetages déjà entreprises ont «empêché» la fuite d'atteindre le fleuve principal, le septième plus long dans le monde. Malgré cela, il est clair qu'une quantité importante de pétrole s'est déversé dans les eaux de l'Ob. 

La rupture du pipeline s'est produite à proximité du village de Singapay, dans la banlieue de Nefteyugansk.

Le pipeline a immédiatement été stoppé, et plus de 1100 mètres de barrages flottant ont été installés pour tenter d'empêcher la marée noire de s'étendre. 

«Environ 60 employés sont actuellement impliqués dans le nettoyage avec six bateaux et cinq ensembles d'équipement de collecte . 

© Nature Alerte






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jeudi 18 juin 2015
Une fuite de 40 tonnes de pétrole a été signalée dans une zone protégée en Bulgarie, le Lac Vaya, à cause de la rupture d’un pipeline de la raffinerie Neftochim Burgas exploitée par LUKOIL.

Une porte-parole de LUKOIL Bulgarie a confirmé la fuite, ajoutant que cette dernière était désormais sous contrôle et que des équipes de secours travaillaient pour nettoyer la zone.

« Les premières données montrent qu’entre 30 à 40 tonnes de pétrole se sont échappées dans le Lac Vaya, qui est une zone protégée. Il y a une menace pour la faune et la flore sauvages. Des mesures sont en train d’être mises en place pour limiter la pollution » a déclaré la Ministre de l’Environnement Ivelina Vasileva.

« LUKOIL Neftochim Burgas sera sanctionnée pour l’incident ».

Le lac Vaya, aussi appelé Lac Burgas, fait partie des zones humides de Burgas et abrite près de 260 espèces différentes d’oiseaux, dont plus de 60 sont en danger.

Source © Actualité news environnement
jeudi 11 juin 2015
Plusieurs milliers de barils de pétrole brut se sont déversé dans une rivière du sud-ouest de la Colombie après que des insurgés aient bombardé un pipeline de la société pétrolière d'Etat Ecopetrol ont déclaré mercredi les autorités, décrivant les dommages comme une véritable «tragédie nationale pour l'environnement." 

Au moins 4000 barils de pétrole se sont déversés et ont contaminé les rivières de la région 

L'attentat à la bombe a eu lieu lundi, mais n'a été divulgué qu'aujourd'hui. 

"C'est une véritable une tragédie sociale et environnementale», ont confirmé les autorités, décrivant le déversement comme «insensé». Le coût financier à Ecopetrol sera minime par rapport aux dommages causés à l'environnement et les communautés touchées, a dit le chef de l'état. 

La nappe qui s’étend désormais  sur des kilomètres est à la dérive sur la rivière Rosario, dans la province de Pambil Narino, elle semble avoir atteint la côte du Pacifique  mercredi soir et la nappe devrait s'intensifier aujourd'hui. 

La société a déployé des barrages pour tenter de récupérer une partie du brut mais la présence de rebelles tout le long de la rivière rend le sauvetage compliqué. 

Ecopetrol, à 88 % détenue par le gouvernement n'a pas nommé le groupe rebelle, pourtant les FARC sont pointés du doigt et opèrent dans la région. 

Le pipeline Transandino, de 300 km de long, a été attaqué six fois cette année, il ne fonctionnait pas au moment de l'attentat lundi, mais il a déversé plusieurs milliers de barils de brut résiduel. 

© Nature Alerte





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mardi 9 juin 2015
Quelques 740 000 litres de pétrole brut ont été déversés en pleine nature lundi dans le sud-ouest de la Colombie par les chauffeurs de 19 camions citernes, sous la menace, selon les autorités, d'un groupe de rebelles des FARC.

D'après la version officielle, des membres des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), avec qui le gouvernement tient des pourparlers de paix délocalisés à Cuba, ont intercepté dans la matinée un convoi de camions citernes dans la zone pétrolière de Puerto Asis, province de Putumayo.

Les chauffeurs «ont apparemment été abordés par un groupe des FARC et obligés de déverser tout le brut qu'ils transportaient», a affirmé à la radio RCN le gouverneur de la province, Jimmy Diaz, ajoutant que le pétrole risquait de polluer les ressources en eau.

Les véhicules contenaient quelques 200 000 gallons de brut (environ 740 000 litres), a indiqué à l'AFP une source militaire sous couvert d'anonymat.

«Obliger les chauffeurs à vider le pétrole qu'ils transportaient à Putumayo, c'est polluer les ressources naturelles et la communauté», a écrit sur Twitter le ministère de la Défense.

Cette attaque s'ajoute aux attentats la semaine dernière contre des pylônes électriques sur la côte Pacifique, qui ont privé de courant le port de Buenaventura.

Le week-end dernier, une autre explosion a affecté la distribution en eau potable de la localité d'Algeciras, également dans le sud-ouest du pays.

«Depuis Putumayo, nous contestons ces actes et lançons un appel pour que ces sujets soient évoqués aux pourparlers de La Havane», a ajouté M. Diaz.

Les FARC, plus ancienne guérilla d'Amérique latine, et le gouvernement colombien négocient depuis novembre 2012 à Cuba la fin d'un conflit qui a fait plus de 200 000 morts et 5,5 millions de déplacés en un demi-siècle.

Source © AFP











lundi 1 juin 2015
Il y a eu 3 786 déclarations de fuites de matières dangereuses, solides, liquides ou gazeuses en Colombie-Britannique en 2014. 

Ces déclarations vont de la simple fuite d' huile de friture aux graves fuites de résidus d'extractions minières . 

C'est tout de même une moyenne de 10 déclarations avouées de fuites de produits dangereux dans l'état de Colombie Britannique par jour.

Ces données révélées au publique dernièrement, suscitent de nombreuses questions:

En effet le rapport nous apprend qu'elles varient en taille et en impact sur l'environnement, allant de la catastrophe de la mine Mount Polley à un petit déversement d'huile de friteuse. Néanmoins cette nouvelle base de données ne répertorie ni les responsables de ces catastrophes, ni l'endroit précis des déclarations de fuites, ni comment elles ont été nettoyé, et ce pour des raisons de confidentialités, déclarent les autorités. 

Pourtant pour Spencer Chandra Herbet, le nombre de déversements accidentels de matières dangereuses déclarées en Colombie Britanniques en 2014 est devenu très "inquiétant."

Plus grave:

"Il semble qu'en 2014 dans la moitié des cas, le gouvernement n'a jamais su ni les quantités réelles ni le type de pollution déversée dans la nature par les déclarants, mais pire, dans un quart des cas, il n'a même jamais su les lieux où les déversements accidentels s'effectuaient"

Même si parfois ce manque d'informations est compréhensible, par exemple chaque fois qu'une personne anonyme est témoin d'un déversement et qu'elle le signale à la province dans un rapport d'incident dit "Dangerous Goods" (DGIRs), ces témoignages sont souvent brouillons. Les informations peuvent alors être "inexactes ou évoluer avec le temps», et ne sont pas toujours établies. Néanmoins malgré ces lacunes, ces déclarations ont du moins le mérite de donner une idée approximative de l'endroit où une fuite s'est produite, accompagné souvent d'un témoignage sur sa cause probable et une description générale de la façon dont la fuite a impacté l'environnement. 

Mais certains incidents soulèvent de véritables questions: 

Par exemple, un déversement déclaré le 25 Juillet 2014 dans le Lower Mainland decrit seulement que 485 kilogrammes de déchets de laboratoire ont fuit, sans en connaitre ni la raison, ni le lieu, ni la teneur de la pollution. Sur 21 dossiers, la cause des déversements sont répertoriés comme actes de " vandalismes ou terrorismes." on retrouve sous cette définition un déversement de méthanol de 1600 litres sans autre détail, ou encore deux accidents impliquant des ruptures de pipelines, sans aucune donnée des quantités déversées. Dix-huit dossiers ne signalent que la présence d'odeurs ou de gaz acides ou de sulfure d'hydrogène.

Les régions les plus impactées sont le Lower Mainland et l'île de Vancouver, qui représentent à eux deux plus de la moitié du total des déversements déclarés dans l'état, avec respectivement environ 30 % et 23 % de tous les incidents déclarés en Colombie Britannique. La région Peace termine troisième avec 552 déversements, soit environ 14 % du total, peut-être un reflet du devellopement économique démesuré de la région. 

Dans presque la moitié des incidents, l'eau est affectée: ils ont touché l'océan dans 978 cas, des lacs et rivières dans 788 cas et les eaux souterraines dans 6. La majorité des déversements (1072) ont impacté les terres, tandis que pour 438 cas les risques étaient totalement inconnus ou non cotés. 

Voici un exemple des incohérences de déclarations que l'on peut trouvé dans ce rapport:

Parmi les fuites les plus importantes on peut retenir celles d' Avril 2014, 100.000 litres de pétrole brut se sont déversé quelque part dans le nord de la Colombie-Britannique, point. Ou encore plusieurs mois plus tard, 400 000 litres de résidus du processus de fracturation se sont déversé dans la nature dans la région de Peace, point.

Mais plus grave encore

• Le plus important de l'an dernier est le cas de la mine Mount Polley, qui a déversé 14,5 milliards de litres d'eau de résidus d'extraction dans les lacs et cours d'eau avoisinants. 

• le 4 mars 2014 un déversement de 30000 kg de kérosène à Sidney. 

• le 18 décembre 2014 un déversement de lisier de porc à Salmon Arm. 

• le 24 février 2014 un déraillement près de Prince George déverse 700 000 kg de charbon dans une rivière. 

• On y apprend la présence de barils de combustible abandonnés illégalement quelque part dans le Peace. Le rapport mentionne "BEAUCOUP." 

Pour Chandra Herbert, tout cela soulève tout de même des questions quant à savoir si le gouvernement a vraiment la capacité à réagir à ces accidents. Les provinces semblent dépassées et incapables de réagir seules. Un email de Mars 2014 entre deux Ministère de l'Environnement souligne certains de ces problèmes. 

"Nous pourrions citer ainsi des centaines de fuites où de mauvaise réactions des autorités se sont produites et où des améliorations sont nécessaires», a écrit le directeur du ministère Graham Knox. «Compiler un tel rapport implique d' importantes ressources en personnel, dont nous ne disposons pas pour le moment." 

Les systèmes de signalement des déversements, la formation des intervenants, la collecte de données, la restauration de l'habitat et l'indemnisation publique sont aujourd'hui trop ventilés" 

Quant à la contribution des entreprises pétrolières aux nettoyages des déversements cela reste très trouble. La plupart des fuites de 2014 restes inconnues ou ne figurent pas dans les 1205 cas répertoriés dans le rapport. 

Sur les 552 déversements répertoriés dans le Peace, seulement 115 impliquent leur contribution, ce qui signifie qu'il y a de grands trous dans les données régionales. Dans ce nombre, seulement 90 ont été répertoriés comme des déversements de pétrole. Pourtant nous savons que la majorité des incidents non déclarés dans la région de Peace semblent être liés au pétrole et au gaz. 

Larry Neufeld, un consultant en environnement basé à Dawson Creek, confirme que des centaines de déversements dans le secteur pétrolier sont non déclarés. Il témoigne également que la réglementation en cours dans l'état permet de sous estimé leurs impacts et d'éviter de les classés comme à risque. 

Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles les déversements se produisent. Les défaillances de matériel ont été responsables de 30 % de tous les déversements en 2014, mais la cause de déversements inconnus ou non disponibles se retrouve dans 37 % des cas . Seulement 9 % de tous ces incidents ont été identifié comme causés par erreur humaine, tandis que 7 % sont dits intentionnels ou non autorisées. 

Bref, globalement, les déversements de produits dangereux sont de plus en plus fréquents en Colombie-Britannique  Le nombre total de déversements en 2010 était de 2615, selon un rapport de Emergency Management BC. En 2013, ce nombre était passé à 2.965. En 2014 la hausse semble donc se poursuivre. 

"La plupart de nos communautés sont confrontés à d'importants trafics de pétrole ou d'autres produits qui pourraient être dangereux à la fois pour l'environnement et les populations locales, Nous voulons nous assurer qu'il existe une stratégie d'intervention d'urgence pour répondre à des accidents possibles." 

Chandra Herbert rappelle que les gouvernements provinciaux devraient donc avoir un rôle beaucoup plus actif dans la lutte contre ces pollutions. 

Mais le pire reste de constater qu'il semble aujourd'hui impossible de faire appliquer la loi en Colombie Britannique. Dans ne nombreux cas nous ne savons même pas la teneur des accidents ayant entraîné des pollutions, mais pire encore, dans certains cas, on ne sait même pas où ils se produisent. 

© Nature Alerte





samedi 30 mai 2015
La Torgue, qui sépare les communes de Tonneins et Varès, est polluée sur plusieurs kilomètres. Des poissons ont été retrouvés morts. Une fuite dans une cuve agricole à l'origine de la pollution du ruisseau

Des barrages filtrants ont été installés par les pompiers  jeudi.

C'est en début d'après-midi, ce jeudi, qu'un riverain a constaté que la Torgue, ruisseau qui sépare Varès et Tonneins et rejoint le Tolzac, à Clairac, devenait laiteux et que les poissons remontaient « piper » à la surface. Alertée, la cellule mobile d'intervention chimique, sous les ordres du lieutenant-colonel Dumonceaud, a installé sur place deux barrages filtrants et a procédé à des prélèvements chimiques.

La cause de la pollution, qui s'étend sur sept kilomètres, a finalement été identifiée : elle est due à une fuite dans la cuve de stockage des déjections d'un élevage de canards situé en amont. On a dénombré quelques poissons morts suite à une oxydation de l'eau. Une vingtaine de pompiers venus d'Agen, Tonneins, Damazan et Port-Sainte-Marie, ainsi que les gendarmes et la police municipale de Tonneins ont été mobilisés. Les barrages restent en place en attendant des informations de la police nationale des eaux.


Source © Sud Ouest
vendredi 29 mai 2015
Alerte à la marée noire. Une seconde pollution pétrolière, aux origines encore inconnues, a entraîné la fermeture de plusieurs plages ce jeudi à côté de Los Angeles, dix jours après la marée noire survenue près de Santa Barbara à cause d'une fuite sur un oléoduc. 

Les plages d'Hermosa, Manhattan, El Segundo et Redondo ont été fermées à cause de la présence d'une substance ressemblant à du goudron.

«Il est encore trop tôt pour savoir d'où vient le pétrole (...), d'un écoulement naturel ou d'une fuite pétrolière provenant d'une raffinerie ou d'un oléoduc local», explique l'association environnementale Heal the bay. On dirait «un mélange de pétrole et de goudron (...). Le sable le long de ces plages est parsemé de milliers de taches épaisses allant de la largeur d'une balle de base-ball à celle d'un ballon de football»

Dans un communiqué, les autorités sanitaires de Los Angeles ont enjoint le public d'éviter «tout contact avec les substances qui ont été ramenées par les vagues sur le rivage, avec l'eau et le sable mouillé» sur ces plages, rappelant que toucher «du pétrole peut entraîner des irritations cutanées et des effets à long terme sur la santé».

39 oiseaux et 22 mammifères marins mazoutés

Un porte-parole des pompiers de Los Angeles a estimé peu probable qu'il s'agisse d'une fuite naturelle dans cette région riche en hydrocarbures, où le forage est actif à la fois au large des côtes et dans les terres. Cet incident ne serait pas non plus lié à la fuite mardi dernier sur un oléoduc de la société Plains All American Pipeline, près de Santa Barbara. Jusqu'à 400.000 litres de pétrole s’étaient alors déversés dans l'océan Pacifique, mais la cause de la fuite n’est pas encore définie. Deux plages proches de Santa Barbara sont toujours fermées et un millier de personnes mobilisées pour nettoyer une dizaine de kilomètres de côte touchée par la marée noire.

La pêche est interdite depuis une semaine dans un périmètre de 30 km sur 10. Les autorités n'étaient pas en mesure de dire à ce stade si la chaîne alimentaire pourrait pâtir de cette marée noire, la plus importante près de Santa Barbara depuis celle de 1969 qui était à l'époque la plus importante jamais connue aux Etats-Unis. Près de Los Angeles, il n'y avait pas encore d'indication que la faune a été affectée, mais à côté de Santa Barbara, 39 oiseaux et 22 mammifères marins mazoutés ont été ramassés par des associations de protection des animaux, dont la moitié sont morts.

Source © AFP
jeudi 28 mai 2015
Un palangrier battant pavillon Taïwanais s'est échoué au large de Coconut dans les îles Samoa américaines provoquant le début d'une marée noire. 

Des témoins affirment que le navire laisse actuellement s'échapper une grande quantité de carburant par une brèche d'environ 1 mètre observée sur sa coque endommagée.

La nappe qui s'étend devient désormais une menace croissante, au moins 4000 litres de pétrole se sont déjà déversés dans la lagune. Tous les poissons qui avaient été péché auparavant par le navire se sont répandus dans l'océan. Les autorités appellent la population à ne pas les consommer, tous ces poissons morts sont largement contaminés. 

...Laissons ça aux mouettes...

© Nature Alerte

mardi 26 mai 2015
Dans l' Essonne la société canadienne Vermilion a dépêché des équipes sur une de ses collectes de production d’hydrocarbures pour confiner une fuite dont l’origine n’est pas encore connue.

Une odeur de souffre, des hommes en combinaison qui s’affairent dans un champ, la route de Leudeville coupée puis mise en circulation alternée et des allers-retours de camions de pompiers. Le tout à proximité d’une des concessions de pétrole gérées par la société canadienne  Vermilion… Il n’en a pas fallu plus pour que les membres du collectif Non au gaz de schiste 91 tirent la sonnette d’alarme ce dimanche matin : « Alerte vers Vert-le-Grand, un grave incident s’est produit cette nuit sur le site de Vermilion.

 Il semblerait qu’il s’agisse d’une fuite importante sur une canalisation. »

Une information en partie confirmée par la société canadienne. « Ce dimanche matin à 6 h 23, Vermilion a été prévenue par les pompiers d’une fuite sur une de nos collectes de production sur la commune de Leudeville, à proximité de l’un de nos sites de production d’hydrocarbures sur la concession pétrolière de Vert-le-Grand, indique Jean-Pascal Simard, directeur des relations publiques pour la société canadienne. Nos équipes ont été déployées sur site, les installations de production concernées ont été arrêtées et l’activation du plan d’intervention de Vermilion a été lancé, avec le soutien des pompiers locaux et de la gendarmerie. »

Un mélange d’eau chaude et d’hydrocarbure s’est répandu sur 500 m2 de blé et de colza

C’est en fait un automobiliste qui a signalé la pollution vers 5 heures du matin ce dimanche. Arrivés sur place, les gendarmes constatent qu’une canalisation alimentant en eau chaude la concession pétrolière de Vert-le-Grand fuit. Un mélange d’eau chaude et d’hydrocarbures s’est répandu sur 500 m2 dans un champ de blé et de colza. La pollution a d’abord été traitée par les pompiers, puis les camions de pompage de Vermilion ont pris la suite.

Mais la préfecture se veut rassurante, estimant que l’affaire est minime. « Et l’exploitant s’est engagé à dépolluer le site », indiquent les services de l’Etat. 

« La fuite est confinée, assure ce dimanche après-midi Jean-Pascal Simard. Toutes les actions de nettoyage sont engagées. Nous déplorons cet incident qui a un impact sur l’environnement mais très limité car la fuite est réduite en quantité et en surface, et nous sommes intervenus très rapidement. Des analyses sont en cours pour comprendre les causes de cet incident, en toute transparence avec les autorités. »

Source © La parisien
jeudi 21 mai 2015
Le gouverneur de Californie a décrété mercredi soir l'état d'urgence alors que les autorités luttaient pour contenir une fuite de pétrole après la rupture d'un oléoduc qui a laissé échapper des milliers de litres d'hydrocarbures dans l'océan.

Au lendemain de la fuite près de Santa Barbara, au nord-ouest de Los Angeles, des survols d'hélicoptères ont montré que la nappe polluante s'étendait sur 14 kilomètres le long de la côte pacifique, selon Jennifer Williams, porte-parole des gardes-côtes.

Le gouverneur de Californie, Edmund Brown, a proclamé l'état d'urgence dans la zone touristique de Santa Barbara afin de pouvoir envoyer rapidement des équipes spécialisées chargées du nettoyage.

Nous ferons tout ce qui est nécessaire pour protéger les côtes de Californie, a-t-il assuré.

Des équipes de nettoyeurs en combinaisons blanches tentaient de récupérer le pétrole sur la plage avec des râteaux, à Refugio Beach, où un camping a été évacué en attendant que les opérations de nettoyage prennent fin.

Plusieurs groupes écologistes s'alarment des éventuelles conséquences à long terme de cette petite marée noire.

Selon les dernières estimations des autorités mercredi après-midi, la fuite a été estimée à environ 400.000 litres, dont 80.000 litres ont été déversés dans l'océan.

La fuite a été détectée mardi sur un oléoduc opéré par Plains All American Pipeline, qui a coupé l'approvisionnement en pétrole dès que la fuite a été détectée, selon la compagnie.

Cette dernière a précisé que le pétrole s'était déversé dans l'océan par le biais d'un conduit d'évacuation qui a depuis été bloqué.

Maintenant que la cause de la fuite a été identifiée, il n'y a plus de pétrole qui s'échappe dans l'eau, a-t-elle indiqué, ajoutant qu'elle regrettait profondément cette pollution et qu'elle faisait tout son possible pour en limiter l'impact sur l'environnement.

Elle n'a pas pu préciser de son côté quelle quantité de pétrole avait fui.

- 190.000 litres à l'heure -

Les plages des environs de Santa Barbara accueillent normalement des milliers de visiteurs pour le week-end prolongé du Memorial Day qui arrive, mais avec cet accident les touristes passeront vraisemblablement leur chemin.

Des groupes de défense de l'environnement ont regretté cette fuite et affirmé que des erreurs avaient été commises.

Il reste de nombreuses questions, notamment pourquoi n'y avait-il pas de système d'arrêt automatique sur cet oléoduc vieux de 25 ans , et pourquoi les premières mesures n'ont pas été plus efficaces pour arrêter la fuite, a déclaré Owen Bailey, directeur du groupe Environmental Defense Center (EDC).

Cette région abrite une vie sauvage incroyablement riche, notamment plusieurs espèces de baleines en danger, et cette côte est emblématique et attire des gens du monde entier, a-t-il ajouté.

Il est temps de demander plus de la part de cette industrie incroyablement riche, a dit de son côté Kathryn Phillips, directrice du groupe Sierra Club.

A chaque fois qu'on entend parler d'une fuite de pétrole, on retient notre souffle en espérant que ce ne sera pas grave. A présent nous espérons que la fuite de Santa Barbara va être rapidement contenue et nettoyée, a-t-elle poursuivi.

Combien de fois l'industrie pétrolière va devoir encore nous montrer que la santé publique et l'environnement ne sont pas en tête de liste de ses priorités quand il s'agit d'investir dans ses produits ?, s'est-elle encore demandée.

L'oléoduc, d'un diamètre de 60 centimètres, date de 1987. Il transporte le pétrole de puits d'extraction des alentours vers différents lieux de stockage dans le sud de la Californie. Il possède un débit de plus de 190.000 litres à l'heure.

Nos efforts se concentrent pour protéger la sécurité des premières personnes qui ont été sur place ainsi que le public, tout en minimisant l'impact sur l'environnement et en tentant d'éviter que le pétrole ne s'échoue sur les côtes, ont repris les autorités.

Santa Barbara a été le théâtre de ce qui était alors la plus grande marée noire de l'histoire des Etats-Unis, en 1969, quand plusieurs millions de litres de brut s'étaient répandus dans l'océan après l'explosion d'une plate-forme pétrolière.


Source © AFP 



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La marée noire de BP en 2010 dans le Golfe du Mexique a contribué à une forte augmentation de la mortalité des dauphins, a conclu mercredi  une étude fédérale, la plus étendue effectuée sur ces animaux.

Une proportion inhabituellement élevée de ces cétacés notamment les dauphins à gros nez retrouvés morts sur les côtes de Louisiane, du Mississippi et de l'Alabama entre 2010 et 2012, souffraient de pneumonie bactérienne ou de lésion des glandes surrénales qui ne pouvaient résulter que d'une exposition à des substances contenues dans les hydrocarbures, affirment les chercheurs.

Leurs travaux commandés par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) paraissent dans la revue scientifique PLOS ONE.

Ces résultats confortent ceux de l'évaluation en 2011 de l'état de santé de populations de dauphins à gros nez de la baie de Barataria, en Louisiane, fortement polluée par la marée noire de BP, la pire dans l'histoire des États-Unis, à la suite de l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon.

«Les résultats de notre étude indiquent que les dauphins ont été affectés par une exposition à des substances pétrolières à la suite de la marée noire de Deepwater horizon», a souligné lors d'une conférence de presse téléphonique Stephanie Venn-Watson, une vétérinaire épidémiologiste de la National Marine Mammal Foundation, principale auteure de cette étude.

«Une exposition à ces substances provoque des maladies graves des glandes surrénales et des poumons qui ont contribué au fort accroissement de la mortalité des dauphins dans le nord du Golfe du Mexique», a-t-elle ajouté.

«Ces études illustrent le fait que la présence d'hydrocarbures est la cause la plus importante de maladies et de mortalité frappant les populations de dauphins dans le Golfe du Mexique durant cette période. Cette nouvelle étude renforce considérablement cette thèse», a quant à elle expliqué Teri Rowles, une vétérinaire qui a contribué à ces travaux.

BP conteste les résultats

L'insuffisance des glandes surrénales peut provoquer différentes maladies. Ces glandes produisent des hormones qui régulent le métabolisme, la tension artérielle et d'autres fonctions vitales de l'organisme.

«Des animaux ayant une insuffisance surrénale supportent moins les situations stressantes et sont ainsi plus fragiles et plus susceptibles de mourir», a expliqué la Dr Venn-Watson.

Sur l'ensemble des côtes de Louisiane, du Mississippi et d'Alabama touchées par la marée noire, un dauphin sur trois était atteint de cette lésion rare, contre seulement 7% dans un groupe de cétacés de référence non affectés par l'accident de Deepwater Horizon.

Outre cette lésion surrénale, ces scientifiques ont découvert que plus d'un dauphin sur cinq morts dans la zone affectée par la marée noire avait succombé à une pneumonie bactérienne d'une gravité inhabituelle.

«Ces dauphins avaient certaines des pires lésions pulmonaires que j'ai vu depuis treize ans que j'examine les tissus de ces cétacés morts et échoués sur les côtes des États-Unis», a observé la Dre Kathleen Colegrove, une vétérinaire de l'Université d'Illinois, coauteure.

En comparaison, seulement 2% des autres dauphins non exposés à la marée noire étaient atteints de ces lésions pulmonaires, a-t-elle dit.

Chez d'autres mammifères, une exposition aux hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) par inhalation ou aspiration de produits pétroliers montre une altération des poumons et du système immunitaire qui dans les deux cas accroît la vulnérabilité de l'animal.

Des recherches sont en cours pour évaluer les changements dans la fréquence de ces lésions pulmonaires et des glandes surrénales à plus long terme pour déterminer si elles persistent.

BP a contesté les résultats de la dernière étude de la NOAA.

«Les données, y compris celles de la dernière étude de la NOAA, n'ont pas démontré que le pétrole de l'accident de Deepwater Horizon a provoqué un accroissement de la mortalité des dauphins», écrit le groupe pétrolier britannique dans un communiqué.

«En fait, de nombreuses recherches effectuées pendant plusieurs décennies ont montré que les maladies respiratoires, y compris celles citées dans cette étude, sont parmi les causes les plus fréquentes de mortalité des dauphins à gros nez», a-t-elle ajouté.

Source © AFP











mercredi 20 mai 2015
Une fuite de pétrole a eu lieu mardi à Refugio Beach à Santa Barbara, en Californie, et des opérations de nettoyage étaient en cours, ont indiqué les garde-côtes américains dans un communiqué.

La fuite a été causée par la rupture, neutralisée depuis, d'un oléoduc géré par la société Plains All American Pipeline, ont ajouté les garde-côtes sur Twitter. Une société spécialisée a été embauchée pour commencer les opérations de nettoyage.

La société de distribution pétrolière Plains All American Pipeline a indiqué de son côté à l'AFP que tôt ce matin elle avait appris qu'une fuite de pétrole brut avait eu lieu sur un de ses oléoducs entre Las Flores et Gaviota dans le comté de San Barbara. 

Selon de premières indications, le pétrole échappé a atteint un conduit menant à l'océan Pacifique, a poursuivi la compagnie. Elle a ajouté que le pétrole répandu avait touché l'océan et le littoral dans une proportion non encore déterminée.

La compagnie a encore indiqué avoir fermé l'écoulement du pétrole dans le pipe-line et initié un plan d'urgence. Le conduit a notamment été bloqué et aucun pétrole supplémentaire n'a atteint la mer. Plains travaille avec des officiels locaux pour commencer le nettoyage, a encore assuré la compagnie.

Outre les garde-côtes, le bureau californien des services d'urgence, l'organisation de protection de la faune California Fish and Wildlife, les pompiers étaient sur place, selon le communiqué des garde-côtes.

Sur le compte Twitter @USCGLosAngeles, les garde-côtes notaient que la fuite s'étendait sur plus de 6 kilomètres de long. 

D'après les médias locaux, quelque 80.000 litres de pétrole auraient été déversés dans le Pacifique au large de Santa Barbara (ouest des Etats-Unis).

Sur la plage de Refugio, d'épaisses couches noires graisseuses recouvraient déjà en partie le sable et les rochers, et de nombreux bénévoles étaient déjà mobilisés pour nettoyer, chaussés de bottes en caoutchouc. 

Morgan Miller, l'un d'entre eux, craint que les autorités et Plains All American Pipeline disent que (la fuite) est contenue mais cela devient clairement pire à mesure qu'on avance vers le sud et ça va continuer à s'étendre vers le sud. 

Il note qu'il ne sait pas combien de temps cela va prendre mais je ne vois pas comment cette plage pourrait être praticable avant au moins plusieurs mois. Il va falloir beaucoup de monde pour la nettoyer. 


Source © AFP  






La Mauritanie s'inquiète d'une nappe de fioul apparue depuis trois jours sur ses côtes, sur une distance de 200 km, et qui a déjà provoqué un échouage de quelques espèces marines dont des poissons. 

"Des galettes de fioul dont l'origine reste à déterminer, s'étendant de l'ouest de Nouakchott jusqu'à 200 km vers le sud, ont été observées depuis vendredi, avec de rares échouages de poissons", a déclaré le ministre de l'Environnement Amedy Camara, lors d'un point de presse avec son homologue des Pêches Nany Ould Chrougha, hier soir.

"J'avoue que la situation est inquiétante. Nous sommes toutefois en phase de surveillance et d'évaluation du danger que cela représente", a indiqué M. Camara, en précisant que la Mauritanie avait les "moyens de faire face à la situation" en l'état actuel. Pour l'heure, a-t-il précisé, "nous avons constaté l'échouage de seulement quelques poissons, d'une tortue, d'un dauphin". Le gouvernement a mis en oeuvre "le plan 'Polmar' de lutte contre la pollution (marine) par les huiles d'origine pétrolière" et l'évolution de la situation déterminera le recours possible à l'aide internationale, a expliqué le ministre des Pêches.

"Pour le moment, les richesses halieutiques des zones touchées ne sont pas en danger", a-t-il poursuivi. Les zones affectées ont été fermées aux touristes et des opérations de nettoyage doivent être menées à partir de lundi sur les plages, a-t-il ajouté. Les côtes de Mauritanie sont réputées poissonneuses et la pêche représente une activité importante dans le pays.

Source © Le Figaro
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samedi 16 mai 2015
Voilà déjà plus d'une décennie qu'une fuite de pétrole continue de se déverser dans le golfe du Mexique quotidiennement. 

C'est lors du passage de l'ouragan Ivan, le 16 Septembre 2004, qu'elle aurait commencé, affirment les régulateurs fédéraux des Etats Unis.


Ils estiment que cette fuite risque même de persister encore pendant les 100 prochaines années, voir plus. Le gouvernement fédéral est désormais sur le qui vive.

Les estimations du gouvernement obtenues par l'Associated Press fournissent de nouveaux détails sur la portée de cette fuite invraisemblable et qui persiste déjà depuis plus de dix ans. 

De son coté, Taylor Energy Co, qui détenait la plate-forme en 2004, a minimisé l'ampleur et l'impact de la fuite sur l'environnement et maintient que rien ne permet d'éliminer complètement les nappes de pétrole sous marines chroniques qui s'étendent maintenant sur des miles marins au large de la côte de la Louisiane.

La socièté Taylor a tenté de négocier dernierement un accord avec le gouvernement pour résoudre ses obligations financières, mais les autorités ont repoussé les offres de l'entreprise et ont même ordonné des travaux supplémentaires à la société.

"Il y a encore beaucoup choses que la ste Taylor peut faire pour mieux contrôler et contenir la fuite" explique un feuillet du Département de l'Intérieur obtenu par l'agence AP.

Les régulateurs fédéraux soupçonnent que le pétrole fuit toujours d'au moins 1 des 25 puits qui sont restés ensevelis sous des monticules de sédiments provoqués par une coulée de boue sous-marine déclenchée par une vagues générée par l'ouragan Ivan. 

Une enquête d' AP du mois dernier avait déjà révélé des preuves que la fuite est bien pire que Taylor ou le gouvernement l'affirment.

L'enquête d'AP qui a analysé plus de 2300 rapports d'observation de nappes observées au large par les Gardes côtiers depuis 2008 a démontré une hausse spectaculaire des tailles et des volumes estimés de ces nappes à la dérive depuis le 1er septembre 2014. 

Les conclusions de l'agence Associated Press et des Gardes côtiers estiment que la fuite est environ 20 fois supérieure à celle déclaré par la société Taylor Energy Co. Taylor estime que le pétrole fuit d'environ 4 litres par jour.

Une fiche de renseignement fournit par les garde cotiers dit que les plus grandes nappes d'irrisations observées au large peuvent faire jusqu'à 3 kms de large et 20 kms de long. Depuis Septembre dernier, le volume quotidien estimé d'huile provenant du site varie entre 0.2 et 8 m³ environ, avec une moyenne quotidienne de plus de 0.3 m³. 

Certains experts estiment pour leur part que la fuite est beaucoup plus importante qu'estimée. Basé sur l'imagerie par satellite, le groupe de surveillance SkyTruth estime quant à lui qu'entre 1200 m³ et 5300 m³ ont été déjà déversé dans l'océan depuis 2004, avec un taux de fuite annuel moyen quotidien compris entre 0.2 et 3 m³ déversés. 

Marylee Orr, directeur exécutif du Réseau d'action environnementale de la Louisiane, a déclaré que Taylor doit être tenue pour responsable et qu'elle doit arrêter la fuite "même si cela doit prendre 100 ans."

La compagnie dit qu'elle a déjà dépensé des dizaines de millions de dollars pour contenir et stopper la fuite, mais n'a jamais divulgué publiquement ces chiffres. 

Depuis l'entreprise a vendu tous ses baux pétroliers et gazier en mer et a complètement arrêté ses activités quatre ans après que le fondateur Patrick Taylor soit mort. 

Désormais l'entreprise n'emploie plus qu'une seule personne à temps plein.


Vous avez dit louche...m'enfin...

© Nature Alerte

Pour mieux mesurer l'horreur de cette situation nous vous conseillons cet ancien article de février 2015 titré: 01/02/2015...USA: 40 millions de litres de pétrole brut recouvrent toujours le plancher de l'océan dans le golf du Mexique après l'accident Deepwater en 2010


Sinon Image prise vers le site en fuite, le 02 février 2015





Vidéo: Survol de surveillance du site le 06 mai 2015



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lundi 11 mai 2015
Un incendie dans une centrale nucléaire dans la banlieue de New York a provoqué une importante marée noire dans la Rivière Hudson

Un incendie dans un transformateur de la centrale nucléaire d'Indian Point située à seulement 55 kilomètres au nord de Manhattan aux états Unis a provoqué la fuite d'une énorme quantité d'huile de refroidissement dans la rivière Hudson. 

L'huile du transformateur a débordé de son réservoir de retenue et a gravement pollué la rivière Hudson. Les équipes de secours ont bien essayé de contenir la fuite du mieux qu'ils pouvaient mais le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, confirme qu'une énorme quantité d'huile s'est déversé dans la rivière, on estime que des milliers de litres s'y sont répandus. 

Un des réacteur de la centrale a été contraint de s'arrêter d'urgence, selon un porte-parole de l'Entergy Corp, le réacteur est désormais considéré comme sécurisé, il a été rapidement pris en charge et presque immédiatement éteint. 

Il n'y a eu aucun rejet radioactif ni dans les airs ni dans la rivière

L'énergie produite par la centrale d'Indian Point est essentiellement à la ville de New York et le comté de Westchester, elle est situé à seulement 55 kilomètres de l’île de Harmattan 

Jerry Nappi, un porte-parole de la centrale a déclaré que l'incendie a eu lieu  samedi et qu'il a été éteint très rapidement par les membres du personnel et le système automatique  d'incendie. 

L'US Nuclear Regulatory Commission, les fonctionnaires de l'Etat, des comtés et des locaux ont classé l'incident au plus bas des quatre classifications d'urgence pour les centrales nucléaires américaines. 

Néanmoins le feu a causé une importante marée noire d'huile dans la rivière Hudson, les équipes de nettoyage sont à l'oeuvre pour tenter de contenir la fuite dans un périmétrie le plus réduit possible. 

© Nature Alerte




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