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lundi 9 novembre 2015
Un nouvel épisode «d'airpocalypse» en Chine. Plusieurs métropoles et régions du nord-est du pays enregistraient lundi de redoutables pics de pollution atmosphérique, avec par endroits une densité de particules nocives près de 50 fois supérieure au plafond recommandé par l'OMS.

A Shenyang et Changchun, capitales respectives des provinces du Liaoning et du Jilin, un épais brouillard polluant de couleur grisâtre entravait la visibilité, plongeant les axes routiers dans une quasi-obscurité, selon des images diffusées par les médias locaux.

Des centaines de milliers de décès prématurés

La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5) atteignait lundi les 860 microgrammes par mètre cube à Changchun. Elle s'était élevée jusqu'à 1.157 microgrammes/m3 à Shenyang dimanche, selon des statistiques des gouvernements locaux. 

L'Organisation mondiale de la santé recommande un plafond moyen de seulement 25 microgrammes/m3 par 24 heures. Ces microparticules sont accusées d'être impliquées dans des centaines de milliers de décès prématurés en Chine, où les épisodes d'«airpocalypse» sont fréquents.

La municipalité de Shenyang a expliqué, sur un compte de microblogs officiel, que ce «smog» d'une densité extrême était provoqué par le démarrage du système de chauffage de la ville, principalement alimenté au charbon, à l'orée de l'hiver, ainsi que par la sévère pollution venant des provinces voisines.

«Le simple contact avec l'air vous brûle les yeux, votre gorge s'écorche»

Les autorités de Changchun, de leur côté, ont engagé une «procédure d'urgence», en enjoignant les établissements scolaires à cesser toute activité à l'extérieur et en appelant les résidents à ne pas sortir de chez eux tout en prenant des «mesures de protection pour leur santé», non précisées.

De tels dispositifs d'urgence s'avèrent «inutiles» face à «la gravité d'un pareil brouillard et d'un tel niveau de pollution», déplorait cependant l'agence Chine nouvelle. «Quand vous sortez, le simple contact avec l'air vous brûle les yeux, votre gorge s'écorche, il vous faut acheter un masque mais personne ne nous dit spécifiquement ce qu'il faut faire d'autre», témoignait un habitant de Shenyang, dans des propos rapportés par le média étatique.

La pollution de l'air, endémique dans le pays, est devenue l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines.   

Source © 20 minutes


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Deux trains de marchandise déraillent et polluent des rivieres en un Week end dans le Wisconsin

Samedi, 32 wagons d'un train ont déraillé près de Alma dans le Wisconsin, cinq d'entre eux ont déversé au moins 70.000 litres d'éthanol dans le Mississippi.

Dimanche un autre train de la Canadienne Pacifique (CP) a déraillé près de Watertown dans le Wisconsin également, causant une évacuation et un déversement de pétrole brut de quantité inconnu.

Les 10 wagons du train transportant du pétrole brut ont quitté les rails vers 14 h a rapporté le «Journal Sentinel». Aucune personne n’a été blessée, mais les autorités ont procédé à des évacuations dans le secteur. Selon Reuters, les employés de la Canadienne Pacifique ont réussi à arrêter la fuite de combustible, qualifiée de mineure par la compagnie.

© Nature Alerte
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jeudi 5 novembre 2015
Ah les beaux jours de novembre… pluvieux, froids et plombés par un épais stratus! Les épisodes d’été indien de la semaine passée nous auraient presque fait oublier l’arrivée de l’hiver. Malheureusement, ces derniers jours ont rétabli le climat saisonnier. Et pour couronner cette entrée à pieds joints dans le pire mois de l’année à Genève, l’Etat nous rappelle que la mauvaise saison est aussi celle des pics de pollution!

Le communiqué de presse envoyé par le Service cantonal de l’air pourrait être une invitation à une séance de luminothérapie ou un aller simple pour le téléphérique du Salève. On y apprend que les particules fines libérées par les chauffages à bois et les moteurs à combustion s’accumulent en hiver dans les couches d’air froid piégées sous le stratus, générant alors «des effets indésirables sur la santé».

Par exemple? Des crises d’asthme, une diminution des fonctions respiratoires, des inflammations ou encore des troubles cardio-vasculaires. «Dans les cas les plus graves, ils peuvent aller jusqu’à nécessiter une hospitalisation ou induire des décès prématurés», précise le communiqué. Nous voilà rassurés! Et pas question de se remonter le moral en allumant un bon feu de cheminée. L’Etat incite les habitants à renoncer aux feux de «confort» pour éviter d’aggraver la situation.

L’hiver genevois s’annonce-t-il donc si morose que cela? Non, car les pics de pollution restent pour l’heure exceptionnels. Questionné l’année passée sur le sujet, Philippe Royer, directeur du Service de l’air, annonçait entre zéro et dix dépassements des normes par an, alors même que le seuil d’alerte venait d’être abaissé. Depuis la fin de 2014, le premier niveau de prévention a ainsi été fixé à 50 – au lieu de 75 – microgrammes de concentration de particules fines par mètre cube d’air. Si ce taux est atteint dans deux stations du canton durant deux jours consécutifs, la vitesse sur l’autoroute de contournement est immédiatement limitée à 80 km/h au lieu de 100.

Durant ces épisodes de pollution, il est recommandé aux enfants en bas âge et aux personnes souffrant de maladies cardiaques ou respiratoires d’éviter les efforts physiques intenses à l’extérieur.

Si la concentration de particules fines dépasse 100 microgrammes par mètre cube, d’autres mesures plus contraignantes peuvent être instaurées par le Canton, par exemple l’interdiction de tous les feux de plein air et de l’utilisation de certaines machines de chantiers, voire l’introduction de la circulation alternée lors des épisodes les plus graves.

Source © Tribune de Genève
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mardi 3 novembre 2015
A Dheli en inde les poids lourds sont déjà interdits dans la ville pendant la journée mais, chaque soir à partir de 20 heures, plus de 50 000 camions et utilitaires entrent dans la mégapole, classée capitale la plus polluée du monde par l’Organisation mondiale de la santé. 

Pour tenter d’endiguer le problème, la Cour suprême indienne a donné son feu vert à un plan expérimental imposant une taxe de 700 roupies (10 euros) pour les véhicules commerciaux et de 1 300 roupies (18 euros) pour les camions entrant dans la ville. 

Une fausse bonne idée, pour Greenpeace India, qui estime que cette décision, qui ne concerne pas les voitures individuelles, les camions citernes transportant de l’essence et les transports d’alimentation, va déplacer la pollution sans la supprimer et que les chauffeurs emprunteront des itinéraires non surveillés.

Source © Liberation
mercredi 28 octobre 2015
C'est une première. Une équipe de chercheurs franco-américaine a mis en évidence la présence de nanotubes de carbone dans les poumons d'enfants, en région parisienne. La pollution de l'air, et en particulier les gaz d'échappement, sont clairement mis en cause.

Ce sont des chercheurs de l'université de Paris-Saclay, une équipe emmenée par le Professeur Fathi Moussa, qui ont mis en évidence pour la première fois la présence de carbone dans les poumons d'enfants en région parisienne. Il s'agit plus exactement de nanotubes de carbone, des particules très fines, détectés dans les poumons de jeunes asthmatiques âgés de 2 mois à 17 ans. Une soixantaine de cas détectés chez des enfants vivant tous dans l'agglomération parisienne. 

Le même type de carbone issus des pots d'échappement

Les nanotubes de carbone servent par exemple à la fabrication des raquettes de tennis mais sont également émis par les pots d'échappement des véhicules : des prélèvements ont d'ailleurs été faits sur des pots d'échappement et sur des fenêtres à Antony et Nanterre, dans les Hauts-de-Seine : à chaque fois, le même type de carbone retrouvé. La pollution automobile est donc clairement mise en cause par les chercheurs. 

Risques de diabète, de cancer

Des résultats d'autant plus inquiétants que le carbone favorise la venue d'autres substances polluantes dans les poumons. Et selon les scientifiques, une exposition à long terme augmente les risques de diabète, de cancer du poumon ou de maladie cardiovasculaire. Et si des enfants peuvent être atteints, cela signifie aussi que le carbone peut se retrouver dans les poumons de tous les habitants de la région parisienne.

Source © Radio France




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mardi 27 octobre 2015
Fin juin, le Groupe de travail sur les pesticides systémiques (TFSP, pour Task Force on Systemic Pesticides) a rendu public un nouveau rapport à charge sur les effets dévastateurs de certains pesticides. Il synthétise quelque 800 études publiées dans la littérature savante sur les insecticides utilisés dans l'agriculture. 

Ses conclusions sont accablantes.

L’étude a confirmé formellement l’effondrement massif de différentes espèces appartenant à la famille des arthropodes, en plus d’un déclin effectif de différentes espèces d’oiseaux insectivores, considérés jusqu’alors comme « communs » tels que les hirondelles, moineaux ou encore les pies.

Le groupe a conclu que la nouvelle génération de pesticides, les néonicotinoïdes détenant des propriétés persistantes, systémiques et neurotoxiques ; introduits dans le milieu des années 1990, pourrait être l’une des principales origines du déclin à grande échelle de plusieurs espèces animales.

En raison de leur utilisation généralisée et croissante, le sol, les plantes, les plans d’eau et même les nappes phréatiques contiennent, aujourd’hui, des concentrations supérieures aux limites légales concernant les néonicotinoïdes ; des taux largement préjudiciables à de nombreux organismes vivants.

Les néonicotinoïdes sont devenus le groupe de pesticides le plus largement répandu au niveau mondial, avec une part de marché actuellement estimée à environ 40%, et dont les ventes se chiffrent à plus de 2.63 milliards de dollars US, en 2011.

Bien que trois types de néonicotinoïdes ont été temporairement suspendus ce printemps quant à leur utilisation sur certaines cultures dans l’UE ; ils sont encore utilisés, en particulier dans la production de betteraves et de salades. Au total, c’est plus de 2640 kg de substances toxiques qui sont répandu sur les aliments que l’on consomme, par année.

Beaucoup de plantes prisées par les abeilles, que l’on retrouve dans nos garden center sont imbibés intrinsèquement de ces pesticides. Près de 80% des plantes ornementales se sont avérés contaminés par les néonicotinoïdes, et ceux sur toute l’Europe.

L’impact sur les vers de terre est particulièrement préoccupant. Les vers de terre jouent un rôle crucial dans la sauvegarde de la fertilité des sols et pour la nourriture de nombreuses espéces. Ils aèrent et mélangent le sol, contribuent à la minéralisation des nutriments et de leur absorption par la végétation. Les vers de terre sont constitués de plusieurs éléments présents dans les sols ; il faut savoir qu’un vers possède 5 fois plus d’azote, 7 fois plus de phosphates et 11 fois plus de potassium que le sol environnant.

Une autre étude néerlandaise publiée dans la revue Nature en juillet 2014 confirme cette catastrophe en cours

Déjà soupçonnés de tuer les abeilles, les insecticides néonicotinoïdes affectent également les oiseaux, en décimant les insectes dont ils dépendent pour se nourrir.

Pour leur part, les chercheurs néerlandais ont constaté une baisse des populations de 15 espèces d'oiseaux différentes de 3,5% par an, entre 2003 à 2010, dans des régions des Pays-Bas où l'eau de surface contenait des concentrations importantes de l'un de ces pesticides, l'imidaclopride, qui fait partie de trois néonicotinoïdes interdits temporairement - et pour certaines cultures - depuis le 1er décembre 2013 au niveau européen en raison de leurs effets sur la santé des abeilles.

Cette baisse coïncide avec l'utilisation croissante d'imidaclopride, substance chimique très utilisée dans le pays, souligne l'étude conduite par Caspar Hallmann, chercheur à l'université de Radboud à Nijmegen.

Les quantités utilisées de ce néonicotinoïde, autorisé en 1994 aux Pays-Bas, ont été quasiment multipliées par dix jusqu'en 2004, rapporte l'étude.

Privation de nourriture

Les chercheurs estiment que cet insecticide aurait pu avoir un effet négatif sur les oiseaux en les privant de nourriture. Les insectes constituent en effet une part importante du régime alimentaire des oiseaux en période de reproduction. Neuf des quinze espèces suivies par les chercheurs se nourrissent exclusivement d'insectes et l'ensemble des espèces en donnent à leurs jeunes pour les nourrir.

"Nos résultats suggèrent que l'impact des néonicotinoïdes dans l'environnement est même plus important que ce qui avait été rapporté dans le passé", soulignent les chercheurs.

Seulement 5% de l'ingrédient actif du pesticide est absorbé par le végétal traitée, souligne-t-il. Une grande partie de la substance pénètre dans le sol et l'eau du sol, où elle peut persister des mois voire des années - cela peut prendre jusqu'à 1.000 jours pour que la concentration diminue de moitié dans certains sols.




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Des entrepreneurs en travaux sous-marins effectueront des recherches dans le lac Érié pour trouver la source de ce qui semble être une fuite de pétrole provenant d'une barge centenaire qui a récemment été trouvée près de la frontière canado-américaine, a annoncé dimanche la Garde côtière américaine.

Des chasseurs d'épave croient que le liquide s'échappe d'un chaland-citerne qui a coulé lors d'une tempête, il y a près de 80 ans.

Si la barge s'avérait véritablement être l'Argo, il s'agirait d'une découverte significative, puisque le bateau fait partie des 87 épaves répertoriées dans le registre créé il y a deux ans pour identifier les sources de pollution les plus menaçantes pour les eaux américaines.

Des plongeurs iront explorer l'épave lundi pour tenter de colmater la fuite. Le liquide qui s'échappe est un solvant incolore qui s'évapore rapidement lorsqu'il atteint la surface de l'eau.

La Garde côtière s'assurera que les plaisanciers demeurent à une distance sécuritaire des fouilles, qui auront lieu à quelques kilomètres de la frontière canadienne, puisque les émanations du solvant pourraient être toxiques.

Des plongeurs ont aperçu la fuite vendredi. Un hélicoptère de la Garde côtière a ensuite confirmé samedi, à partir des airs, qu'il y avait bel et bien une zone de la grandeur de quatre terrains de football de décoloration dans l'eau.

Mais dimanche, il n'y avait plus aucun trace de la fuite dans l'eau du lac Érié. «Ce solvant ne reste pas dans l'eau longtemps», explique le capitaine de corvette Anthony Migliorini de la Garde côtière américaine précisant que la vie aquatique n'a pas été immédiatement affectée.

C'est le chasseur d'épave Tom Kowalczk, qui vit près du lac Érié, qui a découvert la barge à la fin du mois d'août.

Le directeur du Musée national des Grands Lacs, Christopher Gillcrist, rapporte que les chercheurs sont presque certains que l'épave est celle de l'Argo, puisque les dimensions correspondent et qu'aucune autre barge n'a coulé dans le secteur.

Source © La presse canadienne



Une fuite de fioul à Mer-Rouge en Ile Maurice a fait craindre le pire, le jeudi 22 octobre, la nappe de pétrole s’étendant sur environ quatre kilomètres. Selon le capitaine Kavidev Newoor, Assistant Port Master, ce sont environ 200 litres d’huile lourde qui se sont répandus en mer. Il assure toutefois que «la situation est sous contrôle et qu’il n’y a pas eu d’autre fuite».

Les autorités ont mis en place l’Oil Spill Contingency Plan afin d’éviter que l’huile lourde s’échappe vers la côte ou vers la rade de Port-Louis. Dès jeudi matin, des bouées ont été placées pour débuter l’opération de pompage du fioul. «On utilise des produits spéciaux pour absorber l’huile», indique le capitaine Kavidev Newoor.

«La mesure la plus adéquate, c’est de pomper le pétrole dans un bateau et de le filtrer. Cela aurait permis de séparer le produit pétrolier de l’eau. Un dissolvant enlève l’aspect visuel mais cela ne résout pas le problème de la pollution, au contraire. Il n’y a pas d’action rapide et efficace par rapport à ce problème», affirme Vassen Kauppaymuthoo, océanographe.

Cette huile provenait du pipeline d’Indian Oil, à l’oil jetty de la Mauritius Freeport Development. Un des dirigeants de la compagnie confirme qu’il y a bien eu un incident avec le pipeline de la compagnie.
La compagnie norvégienne Statoil a arrêté tous les chargements de pétrole de sa plateforme Statfjord A en mer du Nord après qu'un déversement de pétrole soit survenu dimanche, a indiqué la compagnie lundi. 
  
"Nous avons eu une fuite mineure sur notre plateforme a déclaré le porte-parole de Statoil, Morten Eek, environ 400 litres de pétrole brut se sont répandus en mer." 
  
" Tous les chargements pour les bateaux sont arrêtés, mais nous ne voyons pas la nécessité d'arrêter la production, nous avons une bonne capacité de stockage et nous pouvons rediriger cette production via notre réseau de pipelines intégrés." 
  
La fuite de dimanche est la deuxième en moins de trois semaines. 

Déjà le 8 octobre dernier, un déversement accidentel avait forcé la fermeture des chargements. 

© Nature Alerte

lundi 26 octobre 2015
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne, dans un nouveau rapport publié jeudi, le besoin urgent de réduire les émissions de carbone, d'ozone et de méthane, qui contribuent fortement au changement climatique.

Intitulée 'Reducing global health risks through mitigation of short-lived climate pollutants' (Réduire les risques sanitaires mondiale grâce à la réduction des émissions de polluants), le rapport indique que souvent qualifiés de polluants climatiques de courte durée (SLCPs), le noir de carbone, l'ozone et le méthane contribuent fortement à la fois au réchauffement climatique et aux 7 millions de décès annuels liés à la pollution de l'air.

"Chaque jour, ces polluants menacent la santé des hommes, des femmes et des enfants", a déclaré la Sous-Directrice générale de l'OMS, le Dr Flavia Bustreo, dans un communiqué de presse annonçant la sortie du rapport.

"Pour la première fois, ce rapport recommande des mesures que les pays, les ministères de la santé et de l'environnement, et les villes peuvent prendre dès à présent pour réduire les émissions, protéger la santé et éviter les maladies et les décès prématurés, dont sont souvent victimes les plus vulnérables", a-t-elle ajouté.

Réalisé par l'OMS avec le concours de la coalition intergouvernementale Climate and Clean Air Coalition (CCAC), le rapport prévoit que la mise en oeuvre à l'échelle mondiale de 16 mesures de réduction des SLCPs ce qui permettrait d'empêcher en moyenne 3,5 millions de décès prématurés chaque année d'ici à 2030 (et de 3 à 5 millions par an d'ici à 2050).


mercredi 21 octobre 2015
Le nouveau rapport sur les polluants 2015 publié conjointement par l’organisation environnementale Green Cross Suisse et Pure Earth (anciennement Blacksmith Institute) basé à New York, identifie les six polluants les plus dangereux du monde. 

Jamais encore dans l’histoire de l’humanité, les populations pauvres n’avaient fait partie de la population menacée par un taux réellement élevé de pollution par les substances nocives.

Combien y a-t-il réellement de sites pollués?

Depuis 2008, plus de 3200 sites contaminés de 49 pays ont été identifiés et des études d’évaluation internes aux pays ont été menées sur plus de 2300 de ces sites. 

Rien que dans ces endroits, la santé de plus de 93 millions de personnes est potentiellement menacée. 

«Toutefois, nous partons du principe que ces 3200 sites à eux seuls ne représentent qu’une petite partie du nombre total effectif», précise Richard Fuller, fondateur de Pure Earth.Au Ghana, des analyses de sols ont été effectuées cette année sous la direction de Pure Earth dans huit circonscriptions administratives choisies au hasard. Le polluant principal de chaque site a été déterminé d’après les résultats des analyses par rapport à une valeur limite recommandée, telle que le seuil de risque fixé par l’USEPA (Agence de protection de l’environnement des États-Unis). Soixante-douze sites contaminés sur lesquels les valeurs mesurées excèdent les valeurs limites recommandées ont été identifiés dans le cadre du projet. En prenant en compte d’autres calculs, l’équipe parvient à la conclusion que le Ghana renferme 1944 sites contaminés par les métaux lourds (95% CI 812-3075). Cette valeur correspond à peu près à neuf fois le nombre de sites actuellement recensés dans la base de données de Pure Earth et Green Cross Suisse.

1. Le Plomb 26 millions de personnes sont exposées au plomb: 9 millions d’années de vie perdues.

Extrait via des exploitations minières, le plomb est ensuite utilisé dans une multitude de produits et combiné avec d’autres métaux pour fabriquer des alliages. L’extraction et la fonte du plomb ne sont pas les seules responsables de l’exposition environnementale du plomb: celle-ci est aussi souvent due au recyclage des batteries au plomb usagées (Used Lead-Acid Battery – ULAB).

Une exposition au plomb par la respiration d’air pollué, l’absorption orale de terre, d’eau ou d’aliments contaminés ou par contact cutané peut entraîner une multitude d’effets négatifs sur la santé. À cela s’ajoutent des dommages neurologiques, une baisse du quotient intellectuel, de l’anémie, des troubles nerveux et une foule d’autres maladies. Chez l’enfant, de fortes concentrations de plomb peuvent causer un empoisonnement du sang pouvant entraîner la mort.

2. Le mercure. 19 millions de personnes sont exposées au mercure: 1,5 millions d’années de vie perdues

Le mercure élémentaire est le plus souvent rejeté dans l’environnement du fait de son extraction à partir du cinabre et des centrales à charbon. Utilisé dans une multitude de procédés industriels comme l’extraction de l’or contenu dans des veines de roche aurifères, il entre dans la composition de produits tels que thermomètres, amalgames dentaires et lampes à économie d’énergie.

L’exposition au mercure élémentaire peut endommager le cerveau, les reins et le système immunitaire et avoir un effet négatif sur le développement fœtal. Le mercure organique est issu de l’alliance entre le mercure élémentaire et le carbone. Le plus souvent, il gît dans l’environnement sous forme de méthylmercure, autre neurotoxine puissante.

3. Le Chrome 16 millions de personnes sont exposées au chrome hexavalent: 3 millions d’années de vie perdues.

Le chrome hexavalent est utilisé dans les secteurs industriels tels que les tanneries, le traitement du métal, le soudage de l’acier inoxydable, la production de chromate et la fabrication de pigments de chrome. Les couleurs jaune, orange et rouge contiennent souvent des pigments de chrome. On peut donc trouver du chrome dans du cuir tanné au sulfate de chrome, dans des ustensiles de cuisine en acier inoxydable et dans du bois traité au dichromate de cuivre. Étant donné la disponibilité de main d’œuvre et de matériaux bon marché, près de la moitié des tanneries et des exploitations industrielles du cuir du monde se situent dans des pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. En fonction de la voie d’exposition, le chrome peut causer des dommages sur le système respiratoire et gastro-intestinal. De plus, le chrome hexavalent est un agent cancérogène connu pour l’homme, pouvant déclencher différents types de cancer.

4. Les radionucléides 22 Millions de personnes sont exposées aux radionucléides

La plupart des rejets de radionucléides dans la nature sont dus à des processus industriels, dont l’extraction d’uranium, l’élimination de déchets miniers, la production et le test d’armes nucléaires, la production d’énergie atomique, le développement et l’utilisation de produits radiologiques médicaux.

Une exposition aux radionucléides par inhalation et par ingestion peut avoir des conséquences aiguës sur la santé, se traduisant par des nausées, des vomissements et des maux de tête, allant jusqu’à des maladies chroniques comme l’asthénie, l’abattement, la fièvre, l’alopécie, les vertiges, la désorientation, la diarrhée, la présence de sang dans les selles, l’hypotension et enfin la mort. Le rayonnement ionisant résultant d’une exposition aux radionucléides peut entraîner des dommages sur les cellules humaines provoquant la formation de cancer. *

5. Les pesticides 7 millions de personnes sont exposées aux pesticides: 1 million d’années de vie perdues

Les pesticides sont des substances de nature majoritairement chimique utilisées depuis un certain temps déjà sur de vastes étendues agricoles partout dans le monde afin de protéger les récoltes des nuisibles et de contribuer ainsi à augmenter le rendement.

Toutefois, une quantité significative de ces pesticides, rincée par l’eau de pluie, se mêle aux eaux de surface et souterraines, exposant ainsi la population vivant à proximité. En général, les conséquences négatives aiguës sur la santé se manifestent notamment par des maux de tête, des nausées, des vertiges et des spasmes. Une exposition chronique aux pesticides peut avoir des effets négatifs étendus sur la santé neurologique, reproductive et dermatologique des personnes concernées.

6. Le cadmium 5 Millions de personnes sont exposées au cadmium: 250 000 années de vie perdues

Aperçu des caractéristiques des six polluants les plus dangereux au monde en 2015 L’ajout du cadmium dans les polluants dangereux à l’échelle mondiale listés dans le rapport de cette année sur les polluants constitue une modification majeure. Si l’on se réfère à l’élargissement de la base de donnée Pure Earth, notamment en Asie, on constate la présence régulière du cadmium. Ce dernier apparaît de plus en plus comme un sous-produit lié à l’augmentation de l’activité minière à l’échelle mondiale pour l’extraction du zinc, du plomb et du cuivre, ainsi qu’à la fabrication de pesticides et d’engrais. Même en quantité infime, le cadmium peut avoir de graves conséquences sur la santé.

Du fait de sa grande toxicité, son utilisation est interdite depuis décembre 2011 dans la fabrication de bijoux, d’alliages et de PVC au sein de l’UE. Une intoxication au cadmium par inhalation de poussière ou de fumée de cadmium ou par ingestion de composés du cadmium provoque des vertiges, un assèchement de la gorge et des nausées aigus. Après 24 heures peuvent apparaître des cas de bronchite, de broncho-pneumonie et d’œdème pulmonaire aigu. 



Source © Tribune De Geneve
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Les touristes qui se badigeonnent de crème solaire pourraient contribuer au déclin de la Grande barrière de corail et des autres récifs coralliens du monde, selon une étude de scientifiques de l'université polytechnique d'Ancône, rapporte mercredi le journal The Telegraph.

Les scientifiques italiens estiment que 10% des récifs coralliens sont menacés par les composants utilisés dans les crèmes solaires. 

Chaque année, entre 4.000 et 6.000 tonnes de produits solaires se déversent dans les océans, principalement dans les régions tropicales du globe, populaires auprès des touristes. 

Les scientifiques italiens ont constaté que de nombreuses marques de crèmes solaires utilisent des composants qui peuvent stimuler la production de virus dans les algues zooxanthelles qui vivent en communion avec les coraux. Ces algues jouent un rôle essentiel dans le métabolisme du corail et lorsque celles-ci dépérissent, le corail blanchit et meurt.

Les produits chimiques tels que le parabène, le cinnamate, le benzophone ou les dérivés du camphre encouragent la multiplication des virus et donc la détérioration des algues et coraux.



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Un problème technique à la centrale électrique du Vazzio à Ajaccio ce mardi matin a entraîné la pollution accidentelle d'un cours d'eau.

Du fuel lourd s'est déversé dans le canal situé à proximité de la centrale électrique électrique du Vazzio ce mardi matin. La densité des hydrocarbures a permis de limiter l'impact sur l'environnement. Les employés d'EDF ont réalisé des pompages pour nettoyer le cours d'eau.

Béatrice Simoni, la directrice de la communication d'EDF, a indiqué que cette pollution accidentelle était dûe à "un problème de fonctionnement sur la centrale. Vraisemblablement, il s'agirait d'un capteur qui aurait dysfonctionné".

Selon elle, l'incident ne serait pas lié à l'ancienneté des installations de la centrale du Vazzio, une problématique souvent mise en avant par les associations de défense de l'environnement. 

L'usine, qui fonctionne au fioul lourd, bénéficie d'une dérogation. Au mois de juin dernier, la ministre de l'environnement Ségolène Royal était venue confirmer les engagements financiers de l'Etat pour le renouvellement du Vazzio. Tout doit être terminé au plus tard fin 2022.

L'assemblée devrait voter sa programmation pluri-annuelle de l'énergie lors de la session prévue la semaine prochaine.

Source © France 3 Corse
mercredi 14 octobre 2015
Hier en fin d’après-midi, les pompiers, la police, la Compagnie nationale du Rhône se sont rendus sur une berge du bras mort du Rhône, près de la zone de Courtine à Avignon, pour constater ce qui ressemblait à une pollution aux hydrocarbures.

D’une largeur de 10 mètres sur près de 100 mètres de long, cette tâche a été analysée et un barrage a rapidement été mis en place pour éviter qu’elle ne s’étende. 

La cellule risques chimiques des sapeurs-pompiers a procédé à des prélèvements, mais l’hypothèse de résidus d’hydrocarbures était privilégiée. Il est possible que la découverte de cette pollution ait été causée à la suite des fortes pluies de la nuit précédente, qui auraient emporté ces résidus accumulés depuis la zone industrielle de Courtine.


Source © Le Dauphine

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L'interdiction de baignade en mer prononcée pour tout le littoral de l'ouest des Alpes-Maritimes, après les intempéries meurtrières survenues le samedi 3 octobre, a été prorogée d'une semaine, a annoncé mardi la préfecture.

Les eaux de ruissellement provenant des secteurs particulièrement touchés par les intempéries peuvent drainer "des substances ou déchets pouvant affecter la qualité des eaux de baignade", précise la préfecture dans un communiqué.

Un arrêté interdit jusqu'au 19 octobre la baignade dans toutes les communes côtières à l'ouest de Nice: Saint-Laurent-du-Var, Cagnes-sur-Mer, Villeneuve-Loubet, Antibes, Vallauris, Cannes, Mandelieu-la-Napoule et Théoule-sur-Mer.

En revanche, l'eau du robinet ne présente aucun danger, précise la préfecture.

Source © AFP
La préfecture maritime de la Manche-Mer du Nord a annoncé ce mardi le déploiement de moyens nautiques et aériens face au risque de pollution aux hydrocarbures sur les côtes du Nord-Pas-de-Calais après le naufrage le 6 octobre d'un cargo en Mer du Nord.

«De façon préventive, la préfecture maritime de la Manche-mer du Nord a pré-positionné des moyens nautiques qui rallient actuellement la zone, au cas où les conditions météorologiques évolueraient défavorablement», a indiqué la préfecture maritime dans un communiqué.

«Une nappe stabilisée»

«Le bâtiment d'assistance, de soutien et de dépollution (BSAD) VN Sapeur a donc appareillé depuis Brest dans la soirée du 12 octobre avec à son bord une équipe spécialisée du Centre d'expertises pratiques de lutte anti-pollution (CEPPOL)», précise le communiqué. Un patrouilleur, avec du matériel anti-pollution, ainsi qu'hélicoptère et avion complètent le dispositif. Toutefois, les derniers vols d'observation belges «font état d'une nappe stabilisée dans leurs eaux, autour de l'épave», indique la préfecture, précisant que le risque de pollution était d'environ 100 à 200 t. 

Le Flinterstar, un cargo néerlandais de 130 mètres de long transportant 125 tonnes de diesel et 427 tonnes de fioul, est entré en collision le 6 octobre avec le Al Oraiq, un méthanier de 315 mètres de long battant pavillon des îles Marshall, à 8km des côtes belges. Le Flinterstar se rendait à Bilbao, en Espagne alors que l'Al Oraiq faisait route vers Zeebrugge. A la suite de ce naufrage, les autorités belges ont dépêché onze moyens sur la zone de l'épave afin de procéder au pompage du fioul et des cuves, a rappelé la préfecture maritime.
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Le mouvement d'opposition au déversement de huit milliards de litres d'eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent ne dérougit pas: un citoyen a remis mardi soir une pétition de plus de 90 000 signatures en mains propres à Denis Coderre. 

À la veille du verdict attendu d'Environnement Canada, le maire de Montréal n'a pas voulu se prononcer sur les conséquences d'un possible refus du fédéral.

«On va attendre la réponse d'Environnement Canada, qui n'a pas à donner son autorisation. C'est : "Est-ce qu'ils bloquent ou ils ne bloquent pas"'? Au bout de la ligne, ils ont tous les documents. Entre vous et moi, elle [Leona Aglukkaq] les avait depuis un an», a affirmé Denis Coderre, en mêlée de presse, avant la réunion du conseil d'arrondissement de Ville-Marie.

Sans la nommer, le maire Coderre s'est montré très critique à l'endroit de la ministre fédérale de l'Environnement Leona Aglukkaq, qui a demandé la semaine dernière de surseoir au déversement prévu du 18 au 24 octobre. «Il y a des gens qui ont essayé de faire de la politique à Ottawa. Ça lui a revolé un petit peu dans la face, parce qu'elle disait qu'elle l'avait appris la semaine d'avant, alors qu'elle avait les documents depuis 2014», a-t-il répondu à un citoyen.

Environnement Canada ne confirme toutefois pas qu'une réponse sera donnée à la Ville mercredi. «Notre préoccupation prioritaire est la protection du fleuve Saint-Laurent et les scientifiques d'Environnement Canada prendront le temps nécessaire pour examiner en détail l'information qu'ils ont reçue de la Ville», a indiqué par courriel Ted Laking, du cabinet de la ministre Aglukkaq.

En raison des lois fédérales, il est «pratiquement impossible» que le maire ordonne le déversement des eaux usées si Environnement Canada ne donne pas son autorisation, soutient l'opposition officielle. «La Ville pourrait avoir une grosse amende. Le directeur-général de la Ville, et peut-être même Denis Coderre en personne, pourraient être poursuivis», avance Sylvain Ouellet, porte-parole de Projet Montréal en matière d'eau et de développement durable.

L'élu laisse également entendre que l'administration Coderre pourrait dissimuler de l'information au sujet du déversement. «Il y a peut-être des études qu'ils nous cachent depuis le début. Qu'ils les sortent, les études, on ne les a toujours pas vues», soutient M. Ouellet.

Au conseil d'arrondissement, Denis Coderre a répondu pendant une vingtaine de minutes aux questions de Xavier Nonnemacher, l'instigateur de la pétition «Le Saint-Laurent n'est pas une poubelle », signée par plus de 90 000 citoyens. Le maire a notamment martelé que tous les experts consultés par la Ville étaient convaincus que le déversement était la seule solution et qu'il n'était pas possible de mettre des grillages pour empêcher le déversement de matières solides dans le fleuve en raison des inévitables refoulements que cela causerait. «C'est un mal nécessaire», a répété Denis Coderre. 

La Ville doit purger toutes les eaux usées d'un intercepteur de 30 kilomètres pour construire une nouvelle chute à neige au centre-ville dans le cadre des travaux d'abaissement de l'autoroute Bonaventure.

Source © La presse Canadienne

mardi 13 octobre 2015
Un épisode de pollution aux micro-particules est annoncé ce mardi en Île-de-France, assure Airparif, alors que les taux d'ozone et de dioxyde d'azote devraient être faibles

Selon les relevés de l'association de surveillance de la qualité de l'air pour la région francilienne, les taux montent.

Prévue pour être lundi d'un indice de 56/100, elle était en fait de 68/100. Elle devrait grimper à 77/100  ce mardi, surtout à Paris, dans l'Essonne, les Hauts-de-Seine et le Val-de-Marne. 

En cause, les particules PM10, les particules émises par le trafic routier, les rejets industriels, la combustion des ordures, dont le diamètre est inférieur à 10 micromètres. Ce sont elles qui irritent les sinus et qui noircissent les monuments. 

Europe Ecologie - Les Verts a demandé la mise en place de la circulation alternée et la gratuité des transports en commun, afin de «protéger la santé des populations et de limiter l'impact de ce pic de pollution».


Source Airparif

Stationnement résidentiel gratuit à Paris

Conformément aux dispositions adoptées en mai 2014 par le Conseil de Paris, sur proposition de l’exécutif parisien, la Ville mettra en place mardi le stationnement résidentiel gratuit, fait savoir la mairie de Paris. En fonction de l’évolution de la situation dans les jours qui viennent, d’autres mesures complémentaires pourront être prises : gratuité d’Autolib’, de Velib’...




L’air est aussi pollué, en Normandie


En cause : une pollution par les particules en suspension (PM10), qui touche au premier chef les agglomérations de Rouen et du Havre (Seine-Maritime), où la qualité de l’air est « mauvaise », selon Air normand (l’observatoire régional de la  qualité de l’air), mais aussi de Caen (Calvados) et d’Évreux (Eure), où la qualité de l’air est « médiocre ». 

Tenant compte des prévisions émises par Air normand, le préfet de Seine-Maritime, Pierre-Henry Maccioni, a décidé de déclencher la « procédure d’information et de recommandation aux personnes sensibles », pour les journées du lundi 12, mais aussi du mardi 13 octobre 2015.

Protection des populations sensibles

En termes de protection des personnes, les services de l’État ciblent les personnes vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, asthmatiques ou souffrant de pathologies cardiovasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires) ou sensibles à ce type de pollution (dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics, comme les personnes diabétiques, immunodéprimées ou souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux). 
Il leur est ainsi vivement conseillé : « de limiter les activités physiques et sportives autant en plein air qu’à l’intérieur, de respecter son traitement médical et en cas de symptômes ou d’inquiétude, de prendre conseil auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin. »


Des actes concrets contre la pollution

Par ailleurs, cette procédure vise à donner des clés à l’ensemble des habitants, pour lutter contre cette pollution. Plusieurs catégories de population peuvent ainsi contribuer à rendre l’air plus sain, en suivant les recommandations suivantes :

• Les usagers de la route : privilégier le recours au covoiturage, de favoriser les déplacements en transports en commun, d’abaisser sa vitesse de 20 km/h sur les routes départementales, les quatre voies et les autoroutes.
• Les particuliers : limiter les feux de cheminée et maîtriser la température de chauffage des logements.
• Les entreprises de travaux publics : mettre en place sur les chantiers des mesures visant à réduire les émissions de poussières ; éviter d’utiliser de groupes électrogènes sauf raison de sécurité.
• Les industriels : s’assurer du bon état et du bon fonctionnement des installations de combustion et des dispositifs antipollution ; reporter, si possible, les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes inhabituelles ; reporter le démarrage d’unités à l’arrêt à la fin de l’épisode de pollution.
• Les entreprises et administrations : adapter les modalités de travail de leurs agents. Si les moyens le permettent, le recours au télétravail à l’audio conférence ou à la visioconférence est recommandé.
• Les agriculteurs : reporter les opérations qui pourraient être à l’origine d’émissions atmosphériques polluantes.








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Le niveau de radioactivité constaté en 2014 en Polynésie française reste à un très bas niveau, selon le dernier bilan réalisé par l'IRSN. 

Cette phase de stabilité débutée au milieu des années 1990 succède à la période de diminution régulière des niveaux de radioactivité après l'arrêt des essais atmosphériques français d'armes nucléaires en 1974.


Réalisée dans sept îles représentatives des cinq archipels de la Polynésie, la surveillance exercée par l'IRSN évalue la radioactivité du domaine physique (air, eau de mer, eau douce et sol). L'Institut mesure également les concentrations en radionucléides dans les produits alimentaires (poissons de haute mer, poissons et autres produits de lagon, légumes, fruits, viandes, lait et boissons).

En 2014, le bilan de l'IRSN a été réalisé à partir de 53 prélèvements issus du domaine physique et 141 prélèvements de denrées alimentaires. Par ailleurs, et pour la première fois, l'IRSN a étendu le suivi radiologique aux atolls militaires, avec l'analyse d'échantillons de poissons et d'eau de mer de l'atoll de Moruroa.

Une radioactivité artificielle très faible

En 2014, les niveaux de radioactivité dans les cinq archipels sont restés stables à un très bas niveau. Cette radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137. Il témoigne de la rémanence des retombées anciennes des essais atmosphériques d'armes nucléaires.


La dose « ajoutée » par la radioactivité d'origine artificielle est toutefois inférieure à 5 microsievert par an (µSv/an). Elle représente moins de 0,5% de la dose totale due à l'irradiation naturelle observée dans le Pacifique sud (1 000 µSv/an en moyenne).

Afin de mieux appréhender l'irradiation d'origine naturelle, l'IRSN a réalisé depuis 2010, une cartographie détaillée de certaines îles ou atolls. L'Institut constate des niveaux d'exposition très bas, inférieurs en moyenne à 1 000 µSv/an. Cependant, dans les îles hautes, des valeurs plus élevées ont été relevées en présence de roches volcaniques. La valeur la plus élevée, 6 000 µSv/an, a été observée à Tubuai.

Pas d'impact de Fukushima dans les eaux de Polynésie 

La surveillance renforcée mise en place à la suite de l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, s'est poursuivie en 2014. Une attention particulière est portée aux poissons de haute mer pouvant véhiculer une contamination du Pacifique nord vers le Pacifique sud. Ce transport de la radioactivité a été relaté en 2011 à proximité des côtes de la Californie.


Pour la Polynésie française, les mesures effectuées depuis septembre 2011, confirment l'absence d'impact lié aux rejets radioactifs toujours importants dans le domaine marin japonais depuis la catastrophe de mars 2011. Le césium 134 n'a jamais été détecté dans les prélèvements de poissons de mer et aucune augmentation de césium 137 n'a été détectée. La concentration de césium 137 observable est toujours issue des résidus des retombées des essais d'armes nucléaires.


Source © IRSN




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