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mercredi 9 janvier 2013
Au début de septembre déjà, un bateau écossais avait été également dérouté vers Ouistreham, à 15 km de Caen, pour pêche illégale, avec 14 tonnes de coquilles à son bord.

Un navire britannique soupçonné de pêche illégale de coquilles Saint-Jacques, le troisième en moins de cinq mois, a été dérouté par les autorités françaises vers Ouistreham, a-t-on appris auprès de la justice, mercredi 9 janvier. Le chalutier Van Dijck a été contrôlé lundi avec à son bord 17 tonnes de coquilles Saint-Jacques, qui ont été rejetées à la mer à la demande des autorités françaises, selon la préfecture maritime.

Son patron comparaîtra le 15 mai devant le tribunal correctionnel de Caen, a indiqué le vice-procureur de la République de Caen, Bruno Albisetti. Les autorités françaises ont fixé à 50 000 euros la caution qui devra être acquittée pour que le bateau soit autorisé à reprendre la mer. Il lui est reproché d'avoir pêché dans les eaux territoriales françaises alors qu'il est britannique et d'avoir éteint l'appareil qui permettait de le localiser, selon le parquet.

"C'EST LA PREMIÈRE FOIS QU'ON VOIT ÇA"


Au début de septembre déjà, un bateau écossais avait été également dérouté vers Ouistreham, à 15 km de Caen, pour pêche illégale, avec 14 tonnes de coquilles à son bord. Un autre bâtiment britannique, le Tjeerd Jacoba, avait été intercepté avec 8,5 tonnes de coquilles à la fin de septembre. Le cas du bateau écossais a été examiné mercredi par le tribunal correctionnel de Caen, qui rendra sa décision le 16 janvier. Ce bateau était reparti après avoir payé une caution. Le Tjeerd Jacoba est quant à lui toujours à quai en France.

Trois bateaux britanniques arrêtés par les autorités françaises en moins de cinq mois, "c'est la première fois qu'on voit ça", affirme Paul Françoise, président de la commission coquilles au Comité national des pêches. "C'est dû au fait que les bateaux britanniques sont plus nombreux cette année car il y a plus de coquilles", a estimé M. Françoise, qui est basé dans le Calvados.

Au début d'octobre, l'ouverture de la campagne de pêche à la Saint-Jacques en baie de Seine pour les pêcheurs français avait été marquée par des échanges tendus avec leurs homologues d'outre-Manche au large, émaillés de noms d'oiseau et de jets de pierre entre bateaux.

Lire aussi : La coquille Saint-Jacques sème la zizanie entre Londres et Paris


Source © Le Monde.fr avec AFP

mercredi 26 décembre 2012
Les marsouins du Yangtsé, en Chine, pourraient bientôt disparaître si rien n’est fait pour les protéger, comme les dauphins de Chine avant eux. La population de ce mammifère marin d’eau douce aurait fortement décliné en quelques années. Les activités anthropiques sont une nouvelle fois en cause.
Moins connu que l’Amazone ou le Mississippi, le Yangtsé n’en reste pas moins impressionnant. En effet, ce fleuve prend naissance dans les hauts plateaux tibétains, à 6.621 m d’altitude, avant de cheminer vers l’est en direction de la mer de Chine orientale sur plus de 6.300 km. Il reçoit au passage les eaux de plus de 700 affluents, ce qui explique l’importante superficie de son bassin hydrographique : 1,8 million de km2.

Ce milieu accueille dans ses parties basse et médiane des marsouins du Yangtsé, Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis., cousine, ou sous-espèce, de N. phocaenoides, rencontrée dans les eaux côtières en Asie. Ces mammifères marins à l'aspect inhabituel ont un front arrondi et surtout ne possèdent pas de nageoire dorsale. À l'instar des insectes dépourvus d’ailes, ces cétacés sont qualifiés d’aptères. En 2006, une expédition menée conjointement par le WWF et l’institut d’hydrobiologie de l’Académie chinoise des sciences a estimé la population de cette espèce à environ 1.800 individus, en tenant compte de ceux qui vivaient au sein des lacs Poyang et Dongting.

Une nouvelle campagne de recensement basée sur des observations visuelles et acoustiques vient d’être accomplie. Les résultats sont loin d’être encourageants. Par exemple, seuls 10 individus ont été dénombrés sur une section du fleuve longue de 630 km, précisément entre Wuhan et Yichang. Ainsi, le nombre de Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis vivant uniquement dans le Yangtsé aurait presque diminué de moitié en 6 ans (1.225 individus à l’époque) !  


Cette espèce va-t-elle emprunter la voie suivie par le dauphin de Chine (Lipotes vexillifer), qui a officiellement disparu de ce cours d’eau en 2006 ?

Des pollutions anthropiques diverses dans le Yangtsé

Les comptages du lac Dongting ont eux aussi été décevants, puisque seuls 90 cétacés ont été recensés, soit 40 % de moins qu’en 2006. En revanche, aucune perte significative n’est à déplorer dans le lac Poyang, qui est toujours peuplé par environ 450 marsouins. Au total, il subsisterait environ 1.000 Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis au sein du bassin hydrographique du Yangtsé. Cet animal est devenu plus rare que le panda géant sauvage. Comment expliquer ces disparitions ?

Les activités anthropiques et les pollutions qu’elles engendrent sont une nouvelle fois en cause. Le fleuve, qui alimente 40 % de la population chinoise en eau, recevrait 20 milliards de tonnes de déchets par an, de quoi affecter profondément son écosystème. Les pollutions d’origine agricole et celles liées à la navigation n’ont pas été prises en compte. Le trafic fluvial pose d’ailleurs question, car il génère une importante pollution sonore pouvant désorienter les cétacés. En effet, les marsouins aptères utilisent un sonar pour naviguer et chasser, comme leurs cousins des mers. Les navires, dont le nombre ne cesserait de croître sur le Yangtsé, peuvent également entrer en collision avec les mammifères, au risque de les blesser gravement, voire de les tuer.

Le statut de conservation du marsoin du Yangtsé à réviser


Et ce n’est pas tout. L’Homme pourrait également entrer en compétition avec les marsouins sur le terrain de la nourriture. Les poissons du fleuve Bleu (comme on nommait autrefois le Yangtsé) seraient actuellement surpêchés. De ce faitt, les ressources alimentaires disponibles pour ces cétacés carnivores tendraient à se réduire, tandis que certaines techniques de pêche, à l’image de la pêche électrique, causeraient de nombreux torts aux mammifères marins.

Neophocaena phocaenoides asiaeorientalis était une espèce considérée « en danger » en 2006, selon l’UICN. D’après les membres de l’expédition, cette espèce devrait être reclassée « en danger critique » car, selon leurs estimations, il pourrait ne subsister que 200 individus d’ici 2035. Elle a pourtant été rétrogradée en « vulnérable » en 2011. L’État chinois a d’ores et déjà été invité à prendre des mesures pour faciliter la sauvegarde de cette espèce endémique.

Source © Futura science
mardi 18 décembre 2012
Depuis 1882, toutes les voies naturelles navigables du Canada étaient protégées d'office : des études environnementales étaient nécessaires avant d'effectuer des travaux. 

Avec le vote définitif de la loi omnibus C-45 le 5 décembre, seuls 97 lacs et 62 rivières sont encore concernés. Cela représente une diminution de plus de 99% du nombre de cours d'eau classés.
L’affaire n’a pas fait grand bruit en France mais le Canada a voté en dernière lecture le 5 décembre le projet de loi omnibus C-45. Poussé par le gouvernement conservateur du premier ministre Stephen Harper, ce texte de plus de 400 pages touche à de nombreux domaines, d’où sa qualification d‘omnibus. Sa partie la plus désolante concerne la protection des lacs et cours d’eau du vaste pays nord-américain.

 
Concrètement, l’ensemble des innombrables lacs et rivières navigables du Canada était protégé d’office depuis 1882 par la loi sur la protection des eaux navigables. Dès que des travaux étaient entrepris au niveau d’un de ces cours ou plans d’eau, deux études devaient être réalisées pour vérifier que cela ne nuirait ni à leur navigabilité, ni à leur écosystème.
Seuls 97 lacs et 62 rivières sont encore protégés


La loi C-45 a renommé cette loi vieille de 140 ans en loi sur la protection de la navigation. En dehors des océans et d’une liste précise et minuscule de rivières et de lacs, exit le souci du respect de l’environnement : les futures constructions ne nécessiteront plus que la réalisation d’une étude de navigabilité. Mais qu’en est-il de cette liste? Si les estimations du nombre de lacs et de rivières considérés comme navigables, et donc jusque-là protégés, oscillent entre plusieurs dizaines de milliers et 2,5 millions, la loi ne protège à présent plus que 97 lacs et 62 rivières. Il y en a donc plus de 99,9% qui se retrouvent ainsi déclassés.



Le journal Ottawa Citizen a par ailleurs constaté que 97 des 87 lacs qui restent protégés sont situés sur des circonscriptions conservatrices, ce qui a fait vivement réagir l’opposition. Certains de ces plans d’eau sont connus au Canada pour être des lieux de villégiature pour privilégiés, comme le lac Rosseau du district électoral de Parry Sound-Muskoka en Ontario. 


 Son représentant au Parlement est le ministre conservateur Tony Clement. Comme le souligne de son côté le quotidien québécois le Devoir, Parry Sound-Muskoka contient douze lacs protégés alors que la Belle Province, pourtant 115 fois plus grande, n’obtient la protection que de seulement neuf rivières et quatre lacs.



Source:
© Maxisciences

lundi 5 novembre 2012
Lors de la dernière réunion de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique, la Russie, l’Ukraine et  la Chine ont empêché la création de réserves naturelles.

C’est une grosse déception pour les négociateurs et les environnementalistes. Réunis, depuis le 8 octobre à Hobart, 200 scientifiques et négociateurs, de 25 pays,  en charge de la protection de l’Antarctique sont repartis bredouilles de Tasmanie.

Tout avait pourtant bien commencé au démarrage du 31e sommet de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR, selon l’acronyme anglais).

Les diplomates américains, français, européens, australiens et néo-zélandais étaient porteurs de huit projets de réserves marines: trois s’étendant sur 600.000 kilomètres carrés en mer de Ross et cinq autres sur 700.000 km2 à l’est de l’Antarctique. Le classement en zone protégée aurait permis d’interdire les activités de pêche et de fournir des points de référence aux climatologues. Un formidable réseau qui aurait complété le périmètre protégé récemment instauré autour de l’archipel des Orcades du sud.

Hélas, malgré deux semaines de négociation, le consensus n’a pu être trouvé, jeudi 1er novembre. De l’avis des organisations environnementales, l’échec des tractations est largement imputable à une coalition formée par  la Russie, l’Ukraine et la Chine. Trois pays dont les flottes de pêche écument les eaux antarctiques depuis quelques années.


«L'échec» de ces négociations «à créer des zones protégées ou des réserves marines est profondément décevant», écrit l'Alliance de l'océan Antarctique (AOA, un consortium de 30 ONG, dont Pew Environment, WWF, Greenpeace, Blue marine foundation, Humane society international...) dans un communiqué.

Seule consolation, les 25 parties à la CCAMLR ont convenu de se revoir au mois de juillet prochain, pour une nouvelle session de négociation.

La CCAMLR a été établie en 1980 pour protéger la vie marine menacée par l'intérêt commercial croissant suscité par le krill antarctique, minuscules crevettes qui sont une ressource alimentaire capitale pour les animaux de l'océan Austral.

Pour l'AOA, les écosystèmes marins de l'Antarctique sont soumis à une grande pression, du fait notamment de la demande croissante pour les fruits de mer en Europe, Amérique du nord et Asie, couplée à une surpêche qui entraîne la baisse du stock de poisson.
Le continent austral est également protégé par le Traité l’Antarctique de 1959. Entré en vigueur en 1961, ce texte stipule notamment que «seules les activités pacifiques sont autorisées dans l'Antarctique». Signé à Madrid en 1991, son protocole sur l’environnement désigne l’Antarctique comme une «réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.»

Son article 7 interdit toutes les activités relatives aux ressources minérales de l’Antarctique autres que la recherche scientifique.

 

Source © journal de l'environnement

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