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lundi 6 janvier 2014
Le Canada est plongé dans une vague de froid intense depuis quelques semaines.Avec l'arrivée d'une masse d'air arctique depuis lundi dernier, les températures ont effectué un plongeon spectaculaire : ainsi, Jeudi à 6H heure locale, les températures atteignaient : 



*-42°C à La Tuque (Nord-Québec) 
*-41°C à Val d'Or (Nord-Québec), il s'agit d'un record. 
*-37°C à Saguenay (Sud-Québec) 
*-33,9°C à Québec (Sud-Québec) 
*-27°C à Montréal (Sud-Québec) 
*-27°C à Ottawa (Ontario) 

A noter que le record de froid absolu au Canada est de -62,8°C à Snag (Yukon), mesuré le 3 février 1947. 

Records de froid battus 

À Témiscaming, l'ancien record du plus bas minimum datait de 1922 avec -30,6°C désormais, le -34,2 de 2014 sera le nouveau record. Toujours au Québec, Val-d'Or a enregistré une température record de -41,6 degrés contre -41 degrés en 1980. À Montréal, ce jeudi, le mercure n'a pas été en mesure de s'élever plus haut que -24,2 degrés, ce qui constitue également un record du maximum le plus froid. La température précédente la plus froide étais de -17,8 degrés en 1968. 

Un début d'hiver très rigoureux et neigeux 

Depuis le 10 décembre dernier, aucun dégel ne s'est produit sur Montreal. Les températures se situent 2°C en-dessous des normales. La neige est également au rendez-vous et présente en abondance avec près d'1 mètre de neige cumulé depuis début décembre, soit un cumul de 5 cm au-dessus des moyennes pour cette période. Il faut dire que trois tempêtes de neige ou blizzards on sévi sur le Québec depuis.

lundi 9 décembre 2013
Les scientifiques ont enregistré un nouveau record des températures les plus basses sur la surface de la Terre - moins 91,2 degrés Celsius, près de la station japonaise Dome Fuji dans l'Antarctique. 

Les experts du Centre national américain pour les données de la neige et de la glace ont fait ces mesures par satellite. 

Le précédent record, dont moins 89,2 degrés Celsius, a été enregistré également dans l'Antarctique en 1983 dans la zone de la station soviétique Vostok. 

La station Dome Fuji est considérée comme « de haute montagne » parmi toutes les stations existantes dans l'Antarctique. Elle est située à une altitude de 3786 m au-dessus du niveau de la mer.

Froid record en Alberta (Canada) : Jusqu’à – 52 degrés !

Les températures étaient glaciales, samedi, dans les Prairies canadiennes, et plusieurs records de froid sont tombés.

En Alberta, le mercure est descendu à -39 °C dans la ville d’Emonton, fracassant un record enregistré en 2009, alors qu’il avait fait -37 °C.

Cependant, en tenant compte de du refroidissement éolien, la température ressentie s’approchait plutôt de -48.

Du côté de Brooks, également en Alberta, le mercure est descendu à -42,2 °C. Le record précédent, qui avait été enregistré en 1977, était de -38,3 °C.

Cependant, à Brooks, en tenant compte du refroidissement éolien, la sensation était de -52!
vendredi 3 mai 2013
L'Organisation météorologique mondiale (OMM), une agence spécialisée de l'ONU, s'est déclarée alarmée, jeudi 2 mai, par la "fonte record des glaces de l'Arctique en août-septembre", dans son rapport annuel sur le climat 2012, publié à Genève. L'OMM a, en outre, confirmé que l'année 2012 se classe parmi les dix années les plus chaudes jamais observées, depuis le début des relevés en 1850.

Le précédent record de la fonte de la banquise datait de 2007. En 2012, "la fonte record", constatée en août-septembre s'est traduite par un chiffre inférieur de 18 % au précédent record en 2007 de 4,18 millions de km2. Il s'agit là d'un "signe inquiétant du changement climatique", a déclaré le Français Michel Jarraud, secrétaire général de l'OMM.

2012 OCCUPE LE 9E RANG DES DIX ANNÉES LES PLUS CHAUDES

"Bien d'autres phénomènes extrêmes se sont produits en 2012, comme des sécheresses et des cyclones tropicaux ; la variabilité naturelle du climat a toujours donné lieu à ces extrêmes, mais les caractéristiques physiques de ces phénomènes météorologiques et climatiques résultent de plus en plus du changement climatique", a-t-il ajouté.

Pour illustrer ce changement climatique, l'OMM indique que des tempêtes côtières comme Sandy, "entraînent désormais davantage d'inondations côtières". Le niveau de la mer a en effet augmenté de 20 cm depuis 1880.


Par ailleurs, l'OMM a indiqué que l'année 2012 occupait le 9e rang des dix années les plus chaudes, malgré l'influence, au début de l'année, du phénomène météo "La Nina" qui a normalement pour effet de refroidir le climat.


En novembre 2012, l'OMM avait déjà indiqué, sur la base des dix premiers mois de l'année, que 2012 avait été marquée par des records de chaleur, ainsi que par une fonte record de la banquise arctique, sans compter des périodes de froid extrême.


Source © Le Monde



lundi 15 avril 2013
Il fallait bien profiter de ce dimanche au soleil. Il ne va pas se reproduire tout de suite.

Trois questions à… Marie-Chantal Demade, prévisionniste à Météo France.

La chaleur que nous connaissons ce dimanche est-elle fréquente en avril ?

Nous sommes bien au-dessus des normales saisonnières. À 15 h 30, ce dimanche, nous avions enregistré 23 °C à Caen ; 23,2 °C en bord de mer, à Bernières-sur-Mer ou Saint-Gatien, car le vent de sud réchauffe plus qu’il ne rafraîchit ; 21,9 °C à Vire ; 23,3 °C à Falaise et 24 °C à Saint-Pierre-sur-Dives. Il faut remonter à 1949 pour retrouver un 14 avril aussi chaud (23 °C également). En revanche, on a déjà connu des journées d’avril plus chaudes : le record est de 26,4 °C à Caen, en 1984.

Comment expliquez-vous cette chaleur soudaine ?

Nous sommes dans un flux de sud, à l’arrière d’une perturbation. Des masses d’air sont remontées du sud vers nous, ce qui explique le changement brutal par rapport à la journée de samedi, où le flux était plutôt d’ouest, rapide et pluvieux. Les températures que nous connaissons aujourd’hui sont rares pour un mois d’avril.

Quelles perspectives pour les jours à venir ?

Malheureusement, la chaleur ne va pas durer. La semaine prochaine, nous devrions nous trouver sur la marge sud des perturbations qui balaieront les îles Britanniques. Nous ne serons ni en situation anticyclonique, ni dans une dépression. Les perturbations vont nous frôler et quelques gouttes sont possibles. Lundi, les températures chutent : entre 15 et 18 °C attendus à Caen, 14 à 17 °C mardi. Mercredi sera la journée la plus chaude : 17 à 20 °C prévus. Ensuite, on retrouvera les normes de saison autour de 12 °C. Et ce probablement jusqu’à la fin du mois d’avril…

Source : Ouest France



vendredi 29 juin 2012
Les températures atteignent ces jours-ci des niveaux record aux Etats-Unis. Une vague de chaleur, partie des Montagnes Rocheuses, se décale vers l'est et atteint le Tennessee ainsi que Chicago.


A Kansas City dans le Missouri, le mercure a grimpé jusqu'à 40 degrés jeudi et les services de santé parlent de deux décès qui pourraient être dus à la canicule. Hill City, dans le Kansas, a fondu à 42 degrés jeudi après-midi, selon la météorologie nationale. Mercredi, le thermomètre y était monté à 46 degrés.


Plus à l'est, Cincinnati a enregistré 39 degrés, de même que Nashville dans le Tennessee. A Chicago, le mercure est monté à 38 degrés pour la première fois depuis sept ans. Dans l'Indiana, des interdictions d'allumer des feux sont en vigueur dans 74 des 92 comtés, et 45 comtés ont imposé des restrictions sur les tirs de feux d'artifice.




Source © ATS

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lundi 21 mai 2012
Une récente étude publiée la semaine dernière dans le journal Geoscience et dirigée par Katey Walter Anthony, de l'Université d'Alaska à Fairbanks, nous met en garde contre l'apparition très inquiétante de milliers de cratères sur la banquise de l’arctique, ceux ci laissent échapper du méthane en très grande quantité.

Avec le réchauffement climatique qui favorise la fonte massive de la banquise de l'arctique, ce méthane piégé depuis des millénaires dans la glace, s'échappe aujourd'hui dans l’atmosphère.Les chercheurs confirment que ce gaz à haute valeur d'effet de serre pourrait avoir un impact significatif sur le changement climatique dans les prochaines années. 


En effet le méthane est le deuxième gaz le plus nocif aprés le CO2 qui favorise l'effet de serre.

Depuis des relevés terrestres et aériens, l'équipe a identifié environ 150.000 fuites de méthane dans l'Alaska, le Groenland, et le début de la banquise.

Des échantillonnages locaux ont permis de démontrer que la plupart d'entre eux libéraient du méthane très ancien, provenant probablement d'importants gisements de gaz naturel ou de charbon engloutis sous les glaces, tandis que d'autres émettaient plutôt des gaz beaucoup plus jeune, sans doute formé par la décomposition de matière végétale.
 

Ces régions hébergent d'énormes quantités de gaz dans des lieux trés différents - dans et sous le pergélisol , sur et sous le lit de la mer, et comme en témoigne les dernières recherches dans d'enormes réservoirs géologiques pris sous les glaces.

"La diminution de la cryosphère ( les régions où la surface de la Terre est recouverte de neige et de glace ) constitue, depuis un certain temps déjà, un signal d’alarme symptomatique du réchauffement de la planète. Nous avons observé que la plupart des fuites se trouvaient justement tout le long de ces frontières du dégel au dessus du pergélisol ou encore des moraines et des fjords constitués par le recul des glaciers», écrivent-ils.

Pour vous donnez un exemple, les pertes relatives à la couche de glace au Groenland ont triplé au cours de la dernière décennie.

Toutes ces évolutions relatives à l'activité humaine et au réchauffement climatique induit, conduiront à un réchauffement inexorablement plus rapide de l’ensemble de la planète.

Nous vous invitons aussi à relire cet ancien article du mois de décembre dernier émanant de chercheurs russes qui stipulent que ces cratères de méthane en fuite peuvent atteindre des kilomètres de circonférence.



Source : Multiple © Nature Alerte


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lundi 26 mars 2012
D'après la Déclaration de l'OMM sur l'état du climat mondial en 2011, cette année se classe au onzième rang des plus chaudes depuis 1850, date des premiers relevés.

Cela confirme les conclusions préliminaires selon lesquelles 2011 est la plus chaude qui ait été constatée dans le cas d'une année à Niña, phénomène qui induit un refroidissement. La température moyenne en 2011 présente une anomalie estimée à +0,40°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990, qui est de 14°C.

Les extrêmes de précipitations, souvent liés à l'une des plus puissantes Niña des 60 dernières années, ont eu des répercussions considérables. Des inondations de grande ampleur se sont produites sur tous les continents, tandis que de graves sécheresses ont sévi en Afrique de l'Est et en Amérique du Nord. L'étendue de la banquise de l'Arctique a atteint des minima quasi records et l'activité cyclonique a été inférieure à la moyenne à l'échelle du globe, même si la saison des tornades est l'une des plus destructrices qu'aient connues les États-Unis d'Amérique.

Ce compte rendu sur le climat en 2011 a été publié à l'occasion de la Journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars.

L'OMM a aussi rendus publics les résultats préliminaires d'une évaluation du climat mondial pour la période 2001-2010, qui sera publiée sous peu. Il en ressort que le changement climatique s'est accéléré pendant cette décennie, la plus chaude jamais observée sur tous les continents du globe.

Le rythme du réchauffement depuis 1971 est « remarquable », pour reprendre les termes de l'évaluation. Des phénomènes atmosphériques et océaniques comme La Niña ont refroidi temporairement le climat certaines années, sans interrompre pour autant la tendance générale au réchauffement.

Le « recul spectaculaire et constant de la banquise de l'Arctique » est l'une des principales caractéristiques de l'évolution du climat pendant la décennie considérée, toujours selon cette évaluation.

Moyennées à l'échelle du globe, les précipitations en 2011 se classent au deuxième rang des plus abondantes qui aient été enregistrées depuis 1901, et les inondations seraient le phénomène extrême le plus fréquent. ( ...et pourtant il n'y a plus d'eau? note N/A)

« Le compte rendu sur le climat en 2011 vient corroborer les conclusions énoncées dans les rapports précédents, à savoir que le changement climatique n'est plus une vague menace et qu'il est au contraire bien réel.

La planète se réchauffe du fait des activités humaines, et l'impact de ce réchauffement sur la Terre, son atmosphère et ses océans se traduit par des bouleversements parfois irréversibles », a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.


La décennie 2001-2010 est la plus chaude qui ait été constatée depuis le début des observations, en 1850, la température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) accusant une anomalie positive estimée à 0,46°C par rapport à la normale calculée sur la période 1961-1990, qui est de 14°C. Neuf de ces années font partie des dix années les plus chaudes, et parmi elles, 2010 est la plus chaude jamais observée, suivie de près par 2005, la température moyenne présentant un écart par rapport à la normale estimé à +0,53°C. La décennie en question est la plus chaude jamais constatée à la surface des terres, à la surface des océans et sur tous les continents.

Dans la majeure partie du Canada, de l'Alaska, du Groenland, de l'Asie et de l'Afrique du Nord, la température moyenne de la décennie 2001-2010 est supérieure de 1 à 3°C à la normale pour la période 1961-1990.

Près de 90% des pays qui ont participé à l'évaluation ont connu la décennie la plus chaude de leur histoire depuis qu'il existe des relevés.

Le rythme d'accroissement de la température moyenne a été « remarquable » durant les quatre dernières décennies, d'après les résultats préliminaires de l'évaluation. Depuis 1971, elle a augmenté au rythme moyen de 0,166°C par décennie, selon les estimations, contre 0,06°C par décennie pour l'ensemble de la période 1881-2010.
Précipitations

La moyenne mondiale des précipitations (pluie, neige, etc.) qui sont tombées sur les terres émergées entre 2001 et 2010 se classe au deuxième rang des plus élevées – après la décennie 1951-1960 – depuis 1901. Cette moyenne cache de fortes disparités entre les régions et aussi entre les années.

Les précipitations ont été supérieures à la normale dans une grande partie de l'hémisphère Nord pendant la décennie considérée, en particulier dans l'est des États-Unis d'Amérique, le nord et l'est du Canada et de nombreuses régions d'Europe et d'Asie centrale. Ce fut aussi le cas en Amérique du Sud, notamment en Colombie, dans certaines régions du nord et du sud du Brésil, en Uruguay et dans le nord-est de l'Argentine, de même que dans la majeure partie de l'Afrique du Sud, en Indonésie et dans le nord de l'Australie.

En revanche, d'autres régions ont connu, en moyenne, des précipitations inférieures à la normale, en particulier l'ouest des États-Unis d'Amérique et le sud-ouest du Canada, l'Alaska, la majeure partie de l'Europe méridionale et occidentale et de l'Asie méridionale, l'Afrique centrale, le centre de l'Amérique du Sud ainsi que l'est et le sud-est de l'Australie.


La décennie a été marquée par de multiples phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes – inondations, sécheresses, cyclones, vagues de froid et de chaleur – un peu partout dans le monde. Deux vagues de chaleur exceptionnelles ont frappé l'Europe et la Fédération de Russie, respectivement en 2003 et 2010, avec des conséquences catastrophiques : des milliers de personnes en sont mortes et les régions concernées ont dû faire face à des incendies de forêt dévastateurs.

Les inondations occupent la première place parmi les phénomènes extrêmes, et elles ont concerné beaucoup de régions. Des inondations persistantes et de grande ampleur ont frappé l'Europe orientale en 2001 et 2005, l'Afrique en 2008, l'Asie (en particulier le Pakistan) en 2010 et l'Australie également en 2010.

Des sécheresses extrêmes ont sévi dans de nombreuses régions, notamment en Australie, en Afrique de l'Est, dans le bassin de l'Amazone et dans l'ouest des États-Unis d'Amérique. Les conséquences ont été très graves sur le plan humanitaire en Afrique de l'Est : pénurie alimentaire généralisée et lourdes pertes en vies humaines, sans parler des pertes de bétail.

Quarante-huit (soit 47%) des 102 pays considérés ont déclaré que leur record de chaleur absolu avait été enregistré durant la décennie 2001-2010, alors que 20% ont indiqué que c'était pendant la décennie 1991-2000 et environ 10% lors des décennies précédentes.

La décennie a été marquée par une activité cyclonique record dans le bassin de l'Atlantique Nord. Survenu en 2005, l'ouragan Katrina, de catégorie 5, est l'ouragan qui a coûté le plus cher aux États-Unis d'Amérique, et le bilan humain a été très lourd (plus de 1800 victimes). En 2008, le cyclone tropical Nargis a causé la mort de plus de 70 000 personnes : c'est la pire catastrophe naturelle qu'ait connue le Myanmar et le cyclone tropical le plus meurtrier de toute la décennie.
Glaces de mer

Dans l'Arctique, le recul de la banquise, constaté depuis la fin des années 60, s'est poursuivi tout au long de la décennie 2001-2010. Un minimum historique a été enregistré en septembre 2007, durant la saison de la fonte des glaces.

L'étendue de la banquise arctique a encore été très inférieure à la moyenne en 2011. Elle a atteint le 9 septembre son minimum saisonnier, soit 4,33 millions de km2 (35% de moins que la moyenne calculée pour la période 1979-2000), d'après le Centre national de données sur la neige et la glace des États-Unis d'Amérique, ce qui la classe au deuxième rang des moins étendues jamais observées lors du minimum estival, après le minimum record de 2007. Quant au volume de la banquise, il a atteint un nouveau minimum record de 4200 km3, le précédent record – 4580 km3 – datant de 2010.

Depuis 1972, les satellites permettent d'observer les fluctuations de la banquise d'une année sur l'autre. D'après les mesures scientifiques qui ont été effectuées, tant l'épaisseur que l'étendue de la banquise de l'Arctique ont diminué de façon spectaculaire ces 35 dernières années. Récemment, ce mouvement s'est même accéléré. C'est durant les six dernières années de la décennie (2005 à 2010) qu'ont été enregistrés les cinq minima de septembre les plus faibles, le minimum record ayant été atteint en 2007 – 4,28 millions de km2, soit 39% de moins que la moyenne de la période de référence (1979-2000).

Source © Organisation Météorologique Mondiale
lundi 19 mars 2012
22 degrés Celsius, un 18 mars, à Montréal. Record battu. Ainsi qu’un peu partout au Québec. Et si seulement ce n’était qu’au Québec.

Les climatologues ont beau répéter qu’il ne faut pas confondre météo à court terme et climat à long terme, il est difficile de ne pas se laisser impressionner par une carte de l’Amérique du Nord (voir ci-dessous) remplie aux deux tiers de points rouges: la centaine d’endroits où des records de chaleur ont été égalisés ou battus en une seule journée, le 14 mars, elle-même typique de cette série de journées inhabituelles de la mi-mars:

À Montréal, le record de 22 degrés du 18 mars battait le précédent qui était de.... 14 degrés.

À Ottawa, les 22 degrés du 18 mars battent aussi un record de 16 degrés... remontant à 1966.

À Winnipeg, les 19 degrés du 17 mars battent les 12 degrés de 1938.

À Chicago, du 14 au 17 mars, quatre journées consécutives de plus de 80 Fahrenheit (24 C), du jamais vu en mars.

À Bismark, Dakota du Nord, 25 degrés le 16 mars, une température qui n’a été atteinte que trois fois dans tous les mois de mars... depuis plus d’un siècle! Et la normale là-bas à ce moment-ci de l’année est de... 4 degrés, tout comme à Montréal.

Aux États-Unis, PBS Newshour recense 101 records battus le 14 mars, de la côte Atlantique jusqu’au Kansas en passant par le pourtour des Grands Lacs. Les plus impressionnants: Rochester, Minnesota, 21 degrés, un record de 1910. Et Kansas City, 25 degrés, un record de 1935.

«Surréaliste», résume le météorologue du Weather Channel américain, Stu Ostro. Du jamais vu en 30 ans de carrière, résume son homologue André Cantin, d’Environnement Canada.

Si l’explication immédiate de ce phénomène insolite est à chercher du côté d’une zone de haute pression glissant progressivement du Midwest des États-Unis jusqu’au Québec en se maintenant très constante, les experts s’entendent pour reconnaître que ça fait beaucoup de phénomènes météorologiques insolites pour les dernières années.

Chose certaine, qu’elles soient liées ou non au réchauffement planétaire, ces anomalies vont contribuer à faire pencher encore plus la balance vers les records de chaleur: une recension parue en 2009 révélait qu’aux États-Unis, au cours des années 2000, les records de chaleur étaient devenus deux fois plus nombreux que les records de froid. Dans une situation normale, les deux devraient s’équivaloir.

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Mais c'est aussi le grand froid là où on ne l'attendait pas

Neige jusqu'à la frontière mexicaine sur l'ouest !

A contrario, sur la façade orientale du continent américain, c'est un temps hivernal, anormalement froid et neigeux, qui s'est mis en place. Une dépression centrée sur le Dakota du Nord véhicule un flux de nord glacial, et la neige tombe en abondance sur un axe allant du Montana au Nouveau-Mexique. Des congères sont même observées par endroit.

La circulation a été totalement coupée hier dans l'Arizona, où il est tombé jusqu'à 40 cm de neige dès les premières hauteurs. Des flocons ont même été observés jusqu'à la frontière mexicaine, à des latitudes très méridionales. Même en hiver, ces régions sont bien moins touchées par le neige que le nord-est des USA.

L'amélioration sera progressive sur ces régions, surtout effective à partir de demain soir. Des chutes de neige sont tout de même attendues sur les montagnes du nord-ouest du Mexique (Sierra Madre Occidentale), ce qui est exceptionnel en Mars.

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Et aussi des tornades.... deux dans la seule journée d'hier au Nebraska

....Et violents orages à partir de demain, nouvel outbreak (tornades) possible

A partir de mardi, de l'air plus frais va s'infiltrer par le nord et une perturbation très dynamique prendra naissance dans les Grandes Plaines. De violents orages et un nouveau risque de tornades (outbreak) est envisagé sur l'Oklahoma et le Texas. Cette situation potentiellement dangereuse persistera sur le même axe jusqu'à jeudi, avant de se décaler peu à peu vers l'est en toute fin de semaine.

Il faut noter que les Etats-Unis ont déjà été confrontés depuis la fin janvier à plusieurs épisodes tornadiques majeurs qui ont causé de nombreux dégâts et fait de nombreuses victimes. Cette fois, les tornades seront sans doute moins généralisées que lors de l'épisode de début Mars, mais le risque plus durable dans le temps.

Bref Crazy...vous dis je...


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Carte des records de température aux USA le 14/03/2012



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