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samedi 1 août 2015
15:40
Depuis le début de l'année, neuf bélugas ont été retrouvés morts dans le fleuve et l'Estuaire du Saint-Laurent, dont trois au cours de la dernière semaine dans l'Est-du-Québec.
Le dernier en lice a été retrouvé mercredi à Sainte-Flavie, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Rimouski.
Statistiquement, ce nombre de mortalités recensées n'est pas anormal. Chaque année, entre cinq et dix bélugas morts sont repêchés, sauf en 2012, où 17 carcasses de ce mammifère ont été retrouvées sur les berges.
Ce qui est inquiétant, selon les spécialistes du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins, c'est la présence importante de nouveau-nés et de femelles parmi ces morts. Un phénomène observé ces dernières années qui démontre avec force la fragilité de l'espèce.
Il resterait moins de 1000 bélugas dans le fleuve Saint-Laurent.
Une population en déclin
La recherche se poursuit pour comprendre le déclin de la population de bélugas du Saint-Laurent. Les spécialistes de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal ont réalisé cinq nécropsies de carcasses de bélugas morts depuis le début de l'année.
Chaque cas leur permet d'en apprendre un peu plus sur ce qui provoque la mort des bélugas. La pollution, notamment par de nouveaux contaminants, demeurerait l'une des causes majeures de mortalité.
Le dérangement par le bruit en raison du trafic maritime est une autre explication envisagée, tout comme la modification de l'écosystème de cet animal qui aurait plus de difficulté à s'alimenter.
C'est pourquoi toutes les carcasses récupérées sont importantes, car elles permettent aux chercheurs d'en savoir un peu plus. Les carcasses de bélugas morts sont récupérées depuis le début des années 1980 à des fins scientifiques.
Source © Journal de Montreal
Le dernier en lice a été retrouvé mercredi à Sainte-Flavie, qui se trouve à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Rimouski.
Statistiquement, ce nombre de mortalités recensées n'est pas anormal. Chaque année, entre cinq et dix bélugas morts sont repêchés, sauf en 2012, où 17 carcasses de ce mammifère ont été retrouvées sur les berges.
Ce qui est inquiétant, selon les spécialistes du Groupe de recherche et d'éducation sur les mammifères marins, c'est la présence importante de nouveau-nés et de femelles parmi ces morts. Un phénomène observé ces dernières années qui démontre avec force la fragilité de l'espèce.
Il resterait moins de 1000 bélugas dans le fleuve Saint-Laurent.
Une population en déclin
La recherche se poursuit pour comprendre le déclin de la population de bélugas du Saint-Laurent. Les spécialistes de la Faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Montréal ont réalisé cinq nécropsies de carcasses de bélugas morts depuis le début de l'année.
Chaque cas leur permet d'en apprendre un peu plus sur ce qui provoque la mort des bélugas. La pollution, notamment par de nouveaux contaminants, demeurerait l'une des causes majeures de mortalité.
Le dérangement par le bruit en raison du trafic maritime est une autre explication envisagée, tout comme la modification de l'écosystème de cet animal qui aurait plus de difficulté à s'alimenter.
C'est pourquoi toutes les carcasses récupérées sont importantes, car elles permettent aux chercheurs d'en savoir un peu plus. Les carcasses de bélugas morts sont récupérées depuis le début des années 1980 à des fins scientifiques.
Source © Journal de Montreal
vendredi 31 juillet 2015
13:07
Des milliers de truites mortes dans la rivière la Dunière et le flou total
C’est un bien triste spectacle qui a été découvert dès mardi dans la rivière la Dunière. Partout, des poissons ont été retrouvés morts.
« Il y a des milliers de truites décédées, même des truitelles de cette année », explique Lucien Giraudon, président de l’AAPPMA Les Amis des deux eaux, à Sainte-Sigolène. Le désastre démarre entre « Vaubarlet » et « Latour » et on ne sait pas où cela s’arrête, en aval.
Pour l’heure, si des prélèvements ont été effectués pour être analysés, aucune piste n’est privilégiée. Surtout, tout le monde est dans l’inconnu concernant le produit meurtrier et son origine. Plusieurs hypothèses sont envisagées pour expliquer les faits mais rien n’est certain.
Un acte de vandalisme, un rejet venu d’une station d’épuration ou d’une société ou encore l’écoulement des produits retardants utilisés pour combattre le feu qui a ravagé 25 hectares dans les gorges du cours d’eau en ce début de semaine.
«Mais cela est peu plausible», selon Antoine Lardon, président de la fédération départementale de pêche. Des investigations et des analyses permettront sans doute d’en dire plus prochainement.
Source © Le Progres
C’est un bien triste spectacle qui a été découvert dès mardi dans la rivière la Dunière. Partout, des poissons ont été retrouvés morts.
« Il y a des milliers de truites décédées, même des truitelles de cette année », explique Lucien Giraudon, président de l’AAPPMA Les Amis des deux eaux, à Sainte-Sigolène. Le désastre démarre entre « Vaubarlet » et « Latour » et on ne sait pas où cela s’arrête, en aval.
Pour l’heure, si des prélèvements ont été effectués pour être analysés, aucune piste n’est privilégiée. Surtout, tout le monde est dans l’inconnu concernant le produit meurtrier et son origine. Plusieurs hypothèses sont envisagées pour expliquer les faits mais rien n’est certain.
Un acte de vandalisme, un rejet venu d’une station d’épuration ou d’une société ou encore l’écoulement des produits retardants utilisés pour combattre le feu qui a ravagé 25 hectares dans les gorges du cours d’eau en ce début de semaine.
«Mais cela est peu plausible», selon Antoine Lardon, président de la fédération départementale de pêche. Des investigations et des analyses permettront sans doute d’en dire plus prochainement.
Source © Le Progres
jeudi 30 juillet 2015
13:21
En raison de la sécheresse et du sévère étiage que connaît la rivière Loiret qui a entraîné une pollution, le préfet vient de prendre une mesure d’interdiction de la pêche, de la consommation du poisson qui en découle et de la navigation.
A partir de ce jour, il est interdit de se livrer aux activités de pêche, de consommer toutes les espèces de poisson pêchées dans la rivière « Loiret » et de naviguer sur ce cours d’eau et ses affluents, sur les communes de : Vienne en Val (le Dhuy, la Bergeresse) ; Olivet (le Loiret) ; Orléans (le bras des montées et le Loiret jusqu’à la RD2020 .
Les interdictions mentionnées sont applicables jusqu’à ce qu’il soit établi qu’il n’y a pas de risque
pour la santé publique.
Cette décision d’interdictions repose sur l’observation d’une forte mortalité piscicole, d’une possible pollution d’origine organique sur le cours d’eau, ses affluents et le bras des montées, sur le territoire des communes précitées. Des analyses sont en cours.
Source © magcentre
A partir de ce jour, il est interdit de se livrer aux activités de pêche, de consommer toutes les espèces de poisson pêchées dans la rivière « Loiret » et de naviguer sur ce cours d’eau et ses affluents, sur les communes de : Vienne en Val (le Dhuy, la Bergeresse) ; Olivet (le Loiret) ; Orléans (le bras des montées et le Loiret jusqu’à la RD2020 .
Les interdictions mentionnées sont applicables jusqu’à ce qu’il soit établi qu’il n’y a pas de risque
pour la santé publique.
Cette décision d’interdictions repose sur l’observation d’une forte mortalité piscicole, d’une possible pollution d’origine organique sur le cours d’eau, ses affluents et le bras des montées, sur le territoire des communes précitées. Des analyses sont en cours.
Source © magcentre
lundi 27 juillet 2015
16:16
Depuis quelques jours, en amont du village de Plazac, le ruisseau le Vimont est à sec. L'orage de la mi-juin n'a pas été suffisant pour faire remonter le niveau du cours d'eau, déjà très bas
Quelques flaques subsistent mais l'eau qui stagne, réchauffée par les fortes températures, ne permet plus aux poissons de vivre.
Les responsables locaux de la pêche, Didier Leyrat et Patrick Galbadon, ont pu constater la mort de nombreux poissons. Ils ont comptabilisé une vingtaine de truites et même des écrevisses.
« Le mal est fait »
Ils ont prévenu la fédération et déplorent qu'aucune pêche de sauvegarde n'ait pu être faite.
« C'est une catastrophe, le tarissement va déséquilibrer et détruire la faune et la flore aquatiques », se désolent, démunis, les deux responsables de la société de pêche Le Barbeau des Eyzies. S'il espère que les précipitations fassent remonter le niveau des cours d'eau, Didier Leyrat ne peut que constater : « Le mal est déjà fait. »
Source © Alain Marchiez / Sud Ouest
Quelques flaques subsistent mais l'eau qui stagne, réchauffée par les fortes températures, ne permet plus aux poissons de vivre.
Les responsables locaux de la pêche, Didier Leyrat et Patrick Galbadon, ont pu constater la mort de nombreux poissons. Ils ont comptabilisé une vingtaine de truites et même des écrevisses.
« Le mal est fait »
Ils ont prévenu la fédération et déplorent qu'aucune pêche de sauvegarde n'ait pu être faite.
« C'est une catastrophe, le tarissement va déséquilibrer et détruire la faune et la flore aquatiques », se désolent, démunis, les deux responsables de la société de pêche Le Barbeau des Eyzies. S'il espère que les précipitations fassent remonter le niveau des cours d'eau, Didier Leyrat ne peut que constater : « Le mal est déjà fait. »
Source © Alain Marchiez / Sud Ouest
16:13
Hier matin, un habitant de Gondrexange a eu une très mauvaise surprise. Tout près de son chalet, à la surface du petit étang communal qu’il a l’habitude d’admirer, des centaines de poissons flottaient, le ventre à l’air. Carpes, silures d’un mètre de long, et autres espèces prisées des pêcheurs : une véritable hécatombe.
Immédiatement prévenu, le commandant Gilliot, chef du centre de secours de Gondrexange, s’est rendu sur place. Face à l’ampleur du phénomène, il a fait appel à une cellule spécialisée de Saint-Avold et à un expert de Sarreguemines pour déterminer les causes de cette mortalité soudaine et massive des poissons de l’étang.
Rapidement, la thèse de la pollution a été écartée. Les tests ont révélé que le plan d’eau, qui borde le canal de la Marne au Rhin, ne contenait quasiment plus d’oxygène. Un taux dix fois inférieur à la moyenne. Les poissons sont donc morts par asphyxie.
Pour sauver ceux qui pouvaient encore l’être, les pompiers ont passé une bonne partie de la journée à pomper l’eau de l’étang, à la recharger en oxygène à l’air libre, avant de la déverser à nouveau dans le plan d’eau.
Les fortes chaleurs et surtout la sécheresse de ces dernières semaines sont probablement à l’origine de cet épisode de mortalité. Le grand étang, de l’autre côté du canal, n’a pas été touché.
Immédiatement prévenu, le commandant Gilliot, chef du centre de secours de Gondrexange, s’est rendu sur place. Face à l’ampleur du phénomène, il a fait appel à une cellule spécialisée de Saint-Avold et à un expert de Sarreguemines pour déterminer les causes de cette mortalité soudaine et massive des poissons de l’étang.
Rapidement, la thèse de la pollution a été écartée. Les tests ont révélé que le plan d’eau, qui borde le canal de la Marne au Rhin, ne contenait quasiment plus d’oxygène. Un taux dix fois inférieur à la moyenne. Les poissons sont donc morts par asphyxie.
Pour sauver ceux qui pouvaient encore l’être, les pompiers ont passé une bonne partie de la journée à pomper l’eau de l’étang, à la recharger en oxygène à l’air libre, avant de la déverser à nouveau dans le plan d’eau.
Les fortes chaleurs et surtout la sécheresse de ces dernières semaines sont probablement à l’origine de cet épisode de mortalité. Le grand étang, de l’autre côté du canal, n’a pas été touché.
jeudi 9 juillet 2015
13:25
Le 13 juin, le ruisseau du Ribes à Marcy-l'Etoile recevait l'équivalent de 15 tonnes de sel.
Une pollution accidentelle causée par le groupe Sanofi et qui provoqua la mort de toute la faune locale, crustacés et amphibiens selon le Progrès.
Mercredi, le groupe pharmaceutique recevait plusieurs associations de protection de l'environnement ainsi que les décideurs locaux pour une réunion de crise au cours de laquelle il a fait son mea culpa.
La pollution s'est produite après une incompréhension, un dysfonctionnement humain suite à une panne. Sanofi a annoncé qu'un bureau d'étude sur l'impact de sa pollution verrait le jour ainsi que l'automatisation de ses systèmes d'alarme.
En 2006, Sanofi avait déjà pollué le Ribes avec de la soude selon la FRAPNA du Rhône. Le directeur de l'époque avait été relaxé.
Une pollution accidentelle causée par le groupe Sanofi et qui provoqua la mort de toute la faune locale, crustacés et amphibiens selon le Progrès.
Mercredi, le groupe pharmaceutique recevait plusieurs associations de protection de l'environnement ainsi que les décideurs locaux pour une réunion de crise au cours de laquelle il a fait son mea culpa.
La pollution s'est produite après une incompréhension, un dysfonctionnement humain suite à une panne. Sanofi a annoncé qu'un bureau d'étude sur l'impact de sa pollution verrait le jour ainsi que l'automatisation de ses systèmes d'alarme.
En 2006, Sanofi avait déjà pollué le Ribes avec de la soude selon la FRAPNA du Rhône. Le directeur de l'époque avait été relaxé.
Source © Lyon Mag
mercredi 8 juillet 2015
14:58
Avec la canicule les records de 2003 ont été battus et font craindre le pire pour nos cours d’eau, surchauffés. Sans pluie continue, les poissons et l’irrigation des champs sont menacés
Au centre de Moudon, les algues prolifèrent en surface de la Broye, privant les poissons d’un oxygène précieux.
Mardi, la capricieuse Venoge et ses puissants détours dépassaient les 24 °C, alors qu’elles avoisinent plutôt les 17 °C en été. Et avec un bien modeste débit d’un demi-mètre cube par seconde. Même constat pour la Menthue, la Promenthouse et de nombreux cours d’eau.
Ce n’est pas encore la mi-juillet et les records de 2003 – l’un des pires mois d’août jamais vécus par les rivières vaudoises – sont déjà pulvérisés. Depuis dix jours, le manque d’eau fait grimper les températures, tandis que la chaleur fait s’évaporer l’eau. «C’est un cercle vicieux», regrette un pêcheur, dégoûté.
Ils sont d’ailleurs rares à taquiner la truite: les poissons sont dans un état léthargique, cherchent désespérément un bas-fond un peu plus frais ou quelques rochers ombragés.
Il n’y a plus rien dans plusieurs affluents, à leur seuil minimal. A l’heure actuelle, c’est la Broye, large rivière canalisée, qui inquiète le plus. Elle a dépassé les 27 °C, une température déjà qualifiée de «létale» pour les salmonidés, qui risquent de ne plus résister longtemps. Au niveau de Moudon, la surface est couverte d’algues vertes qui pullulent avec la chaleur, pompant l’oxygène des poissons en journée, quand ils en ont le plus besoin. Les survivants se réfugient en aval, ou se laissent dériver vers le lac.
Le problème, c’est aussi le manque de précipitations. «On observe des hausses de température chaque été, explique le professeur Jean-François Rubin, enseignant à l’UNIL et président de la Maison de la Rivière. Mais cette année, il y a les effets du réchauffement climatique, sans début d’été humide.» Alors qu’entre 2009 et 2011, des printemps pluvieux avaient permis de limiter les dégâts estivaux. Les inondations de début mai, trop fortes pour être assimilées dans le sol, ne sont déjà plus qu’un souvenir. «Les eaux s’acheminent de plus en plus vite dans les cours d’eau. Compte tenu de l’imperméabilisation des sols, les pics de débit sont du coup de plus en plus marqués», explique Frédéric Hofmann, conservateur cantonal de la pêche et des milieux aquatiques.
A ce stade, il faudrait un revirement complet de la météo pour éviter aux rivières de se retrouver sur leur lit de mort. «L’été est encore long, relativise Frédéric Hofmann. Mais là, il faudrait au moins deux semaines de pluie pour renverser la vapeur.» A la rigueur, un épisode nuageux prolongé pourrait atténuer les changements brutaux de la température des eaux. Mais sans plus. Les orages attendus ce mercredi, eux, ne changeront vraisemblablement rien. Localement, l’eau risque de rebondir sur le sol trop sec, voire de raviner des cultures qui n’auraient pas assimilé leurs pesticides, déversant un dangereux cocktail dans les cours d’eau.
Grands risques pour la faune
La moindre pollution serait catastrophique. «En période de sécheresse, tout est exacerbé. Même une petite pollution est directement concentrée dans des eaux peu profondes», reprend Jean-François Rubin. Qui ajoute que, en cas de problème, toute la macrofaune de la rivière est atteinte, pas seulement les poissons visibles.
«Si ça se poursuit, on pourrait avoir une mortalité massive sur certains tronçons et pour certaines espèces», craint le conservateur Frédéric Hofmann. En 2003, 85'000 poissons morts avaient été dénombrés en Suisse. Un chiffre sans doute en dessous de la réalité. La chaleur augmente le risque de maladies, qui se développent dès que le baromètre atteint 15 °C en rivière. On parle surtout de la rénale proliférative, une infection parasitaire qui peut tuer jusqu’à 90% d’une population d’ombles ou de truites.
«Lorsqu’une classe d’âge est touchée, il faut ensuite jusqu’à quatre ans pour retrouver un cycle complet, rappelle Eric Chatelanat, de l’association Broye source de vie. Après 2003, la rivière a mis cinq à six ans à se remettre. Le poisson reviendra, mais il faudra sans doute reprendre de zéro certains programmes de réintroduction.»
Le problème, c’est que le canton cumule les secteurs particulièrement exposés. Selon la Confédération, dont le dernier bilan remonte à vendredi, les rivières dépendant des régions alpines s’en tirent plutôt bien. Ce n’est pas le cas pour le Plateau, qui est partout en dessus des normes saisonnières. Ni pour le pied du Jura, dont le sol calcaire souffre rapidement du manque de pluie.
Quant aux nappes phréatiques, elles ne connaîtraient pas de problème en l’état, selon l’Office fédéral de l’environnement. Sur Vaud, le recul manque encore pour dresser un bilan de la situation.
Que faire? «Prier», soupire un pêcheur. «Nous verrons semaine après semaine, conclut Frédéric Hofmann. Nous ne pouvons pas encore dire s’il y a besoin de prélever des poissons sur certains tronçons.» Impossible d’intervenir sur les 6000 km de cours d’eau du canton. Il s’agira de cibler les espèces menacées (l’ombre dans la Venoge, le spirlin ou le chabot), et d’en déplacer les géniteurs.
Vendredi, le Canton doit surtout prononcer un avertissement aux agriculteurs. Sans changement, une interdiction générale de pompage des rivières sera prononcée, avec possibilité de dérogation. Une mesure rare, qui tombe mal. «On a réussi à maintenir une humidité constante jusqu’à présent, explique Olivier Coucet, agriculteur à Corcelles-près-Payerne. Sans eau et avec 35 °C, on risque d’avoir de sérieux problèmes. Les pommes de terre doivent maintenant aller à maturité, et c’est une culture qui doit être irréprochable.» (24 heures)
Source © 24 heures
Au centre de Moudon, les algues prolifèrent en surface de la Broye, privant les poissons d’un oxygène précieux.
Mardi, la capricieuse Venoge et ses puissants détours dépassaient les 24 °C, alors qu’elles avoisinent plutôt les 17 °C en été. Et avec un bien modeste débit d’un demi-mètre cube par seconde. Même constat pour la Menthue, la Promenthouse et de nombreux cours d’eau.
Ce n’est pas encore la mi-juillet et les records de 2003 – l’un des pires mois d’août jamais vécus par les rivières vaudoises – sont déjà pulvérisés. Depuis dix jours, le manque d’eau fait grimper les températures, tandis que la chaleur fait s’évaporer l’eau. «C’est un cercle vicieux», regrette un pêcheur, dégoûté.
Ils sont d’ailleurs rares à taquiner la truite: les poissons sont dans un état léthargique, cherchent désespérément un bas-fond un peu plus frais ou quelques rochers ombragés.
Il n’y a plus rien dans plusieurs affluents, à leur seuil minimal. A l’heure actuelle, c’est la Broye, large rivière canalisée, qui inquiète le plus. Elle a dépassé les 27 °C, une température déjà qualifiée de «létale» pour les salmonidés, qui risquent de ne plus résister longtemps. Au niveau de Moudon, la surface est couverte d’algues vertes qui pullulent avec la chaleur, pompant l’oxygène des poissons en journée, quand ils en ont le plus besoin. Les survivants se réfugient en aval, ou se laissent dériver vers le lac.
Le problème, c’est aussi le manque de précipitations. «On observe des hausses de température chaque été, explique le professeur Jean-François Rubin, enseignant à l’UNIL et président de la Maison de la Rivière. Mais cette année, il y a les effets du réchauffement climatique, sans début d’été humide.» Alors qu’entre 2009 et 2011, des printemps pluvieux avaient permis de limiter les dégâts estivaux. Les inondations de début mai, trop fortes pour être assimilées dans le sol, ne sont déjà plus qu’un souvenir. «Les eaux s’acheminent de plus en plus vite dans les cours d’eau. Compte tenu de l’imperméabilisation des sols, les pics de débit sont du coup de plus en plus marqués», explique Frédéric Hofmann, conservateur cantonal de la pêche et des milieux aquatiques.
A ce stade, il faudrait un revirement complet de la météo pour éviter aux rivières de se retrouver sur leur lit de mort. «L’été est encore long, relativise Frédéric Hofmann. Mais là, il faudrait au moins deux semaines de pluie pour renverser la vapeur.» A la rigueur, un épisode nuageux prolongé pourrait atténuer les changements brutaux de la température des eaux. Mais sans plus. Les orages attendus ce mercredi, eux, ne changeront vraisemblablement rien. Localement, l’eau risque de rebondir sur le sol trop sec, voire de raviner des cultures qui n’auraient pas assimilé leurs pesticides, déversant un dangereux cocktail dans les cours d’eau.
Grands risques pour la faune
La moindre pollution serait catastrophique. «En période de sécheresse, tout est exacerbé. Même une petite pollution est directement concentrée dans des eaux peu profondes», reprend Jean-François Rubin. Qui ajoute que, en cas de problème, toute la macrofaune de la rivière est atteinte, pas seulement les poissons visibles.
«Si ça se poursuit, on pourrait avoir une mortalité massive sur certains tronçons et pour certaines espèces», craint le conservateur Frédéric Hofmann. En 2003, 85'000 poissons morts avaient été dénombrés en Suisse. Un chiffre sans doute en dessous de la réalité. La chaleur augmente le risque de maladies, qui se développent dès que le baromètre atteint 15 °C en rivière. On parle surtout de la rénale proliférative, une infection parasitaire qui peut tuer jusqu’à 90% d’une population d’ombles ou de truites.
«Lorsqu’une classe d’âge est touchée, il faut ensuite jusqu’à quatre ans pour retrouver un cycle complet, rappelle Eric Chatelanat, de l’association Broye source de vie. Après 2003, la rivière a mis cinq à six ans à se remettre. Le poisson reviendra, mais il faudra sans doute reprendre de zéro certains programmes de réintroduction.»
Le problème, c’est que le canton cumule les secteurs particulièrement exposés. Selon la Confédération, dont le dernier bilan remonte à vendredi, les rivières dépendant des régions alpines s’en tirent plutôt bien. Ce n’est pas le cas pour le Plateau, qui est partout en dessus des normes saisonnières. Ni pour le pied du Jura, dont le sol calcaire souffre rapidement du manque de pluie.
Quant aux nappes phréatiques, elles ne connaîtraient pas de problème en l’état, selon l’Office fédéral de l’environnement. Sur Vaud, le recul manque encore pour dresser un bilan de la situation.
Que faire? «Prier», soupire un pêcheur. «Nous verrons semaine après semaine, conclut Frédéric Hofmann. Nous ne pouvons pas encore dire s’il y a besoin de prélever des poissons sur certains tronçons.» Impossible d’intervenir sur les 6000 km de cours d’eau du canton. Il s’agira de cibler les espèces menacées (l’ombre dans la Venoge, le spirlin ou le chabot), et d’en déplacer les géniteurs.
Vendredi, le Canton doit surtout prononcer un avertissement aux agriculteurs. Sans changement, une interdiction générale de pompage des rivières sera prononcée, avec possibilité de dérogation. Une mesure rare, qui tombe mal. «On a réussi à maintenir une humidité constante jusqu’à présent, explique Olivier Coucet, agriculteur à Corcelles-près-Payerne. Sans eau et avec 35 °C, on risque d’avoir de sérieux problèmes. Les pommes de terre doivent maintenant aller à maturité, et c’est une culture qui doit être irréprochable.» (24 heures)
Source © 24 heures
14:44
Une importante pollution de la Vallière, dans sa traversée de Montmorot, a été constatée par les riverains, ce mercredi matin. Elle daterait de mardi soir.
Des centaines de poissons morts jonchent le cours d’eau sur plusieurs centaines de mètres. Selon les premières observations, cette guirlande macabre débuterait juste après Juraparc.
A l’heure où nous écrivions ces lignes, on ignorait encore ce qui avait pu provoquer cette importante mortalité. Des prélèvements d’eau auraient déjà été faits.
Source © Le Progrès
Des centaines de poissons morts jonchent le cours d’eau sur plusieurs centaines de mètres. Selon les premières observations, cette guirlande macabre débuterait juste après Juraparc.
A l’heure où nous écrivions ces lignes, on ignorait encore ce qui avait pu provoquer cette importante mortalité. Des prélèvements d’eau auraient déjà été faits.
Source © Le Progrès
mercredi 1 juillet 2015
12:14
Une pollution de couleur laiteuse se déverse en très grande quantité dans l'Odet. De toute évidence, cette pollution est déversée par le Frout, l'un des affluents de l'Odet, au niveau du pont de la Poste, à Quimper.
Les services de la Ville sont sur le pont pour tenter de comprendre ce qui pollue en très grande quantité l'Odet et d'où ça provient.
Source © Ouest France
Les services de la Ville sont sur le pont pour tenter de comprendre ce qui pollue en très grande quantité l'Odet et d'où ça provient.
Source © Ouest France
mardi 30 juin 2015
11:04
Basée sur près de 80 000 analyses dans toute la France et les DOM, la dernière étude de l’Ineris révèle la présence de résidus de médicaments, de plastifiants, de pesticides et de produits de soins corporels dans les rivières et les plans d’eau.
SUBSTANCES. Quand on cherche, on trouve! En mobilisant les techniques les plus récentes de chimie analytique, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et ses partenaires (office national de l’eau et des milieux aquatiques, agences de l’eau...) ont élargi l’éventail des substances polluantes dont la présence peut être soupçonnée dans les eaux de surface.
« 50 substances sont réglementées et considérées comme prioritaires par les directives européennes sur l’eau parce qu’elles sont partout à des teneurs importantes et constituent un risque pour l’environnement et la santé humaine, résume Fabrizio Botta, chercheur à l’Ineris. Mais en réalité, il existe plusieurs milliers de molécules dont la présence est possible, voire probable». Plus raisonnablement, les chercheurs se sont limités à 182 substances nouvelles à rechercher dans l’eau et les sédiments, 82 en métropole, 100 dans les DOM. Les 80 000 prélèvements ont été effectués de 2010 à 2012 dans 158 points sélectionnés pour représenter tous les cas de figure: zones naturelles préservées, proximité de villes et d’industries, régions agricoles.
34 produits retrouvés partout
Résultat : 73% des substances recherchées, soit 60 molécules, ont bien été retrouvées dans les cours d’eau et 28% (23 molécules) dans les plans d’eau. Il s’agit des mêmes produits. 34 résidus sont même qualifiés "d’omniprésents".
Parmi ceux-ci, se trouvent quatre phtalates et le Bisphénol A (BPA), molécules aux effets avérés de perturbateur endocrinien. 12 pesticides et biocides nouveaux ont été retrouvés dont des métabolites du DDT dans des sédiments, un insecticide interdit d’usage depuis les années 1970 ! Les produits de soins corporels sont trahis par la présence de 4 parabens. Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP, présents dans les carburants) et des retardateurs de flamme (à base de brome) figurent parmi les substances les plus courantes.
Les molécules médicamenteuses les plus fréquemment retrouvées dans l’eau sont la Carbamazépine (un antiépileptique), l’Oxapezam (un anxiolytique) et le Kétoprofène (un anti-inflammatoire). Et dans les sédiments, on a retrouvé presque toujours de l’Amiodarone (un anti-arythmique), de la Diosgénine (une hormone) et du Miconazole (un antibactérien).
NANOGRAMMES. Les teneurs sont certes faibles, de l’ordre du nanogramme par litre, mais la présence ubiquitaire de ces molécules pose un réel problème environnemental et sanitaire. L’Ineris va désormais transmettre aux pouvoirs publics une liste de produits qui, au sens de l’Institut, devraient être désormais mis sous surveillance.
D’ici fin 2015, le gouvernement devra par arrêté fournir une nouvelle liste actualisée des substances prioritaires au sens des directives européennes. Une demi-douzaine de nouvelles molécules issues des travaux de l’Ineris devraient y être adjointe. « Cette étude n’est qu’un constat, prévient cependant Fabrizio Botta. Il ne s’agit aucunement d’une évaluation du risque et il faudra donc dans un second temps étudier les effets de ces molécules sur la faune et la flore aquatique ».
Source © AFP
SUBSTANCES. Quand on cherche, on trouve! En mobilisant les techniques les plus récentes de chimie analytique, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et ses partenaires (office national de l’eau et des milieux aquatiques, agences de l’eau...) ont élargi l’éventail des substances polluantes dont la présence peut être soupçonnée dans les eaux de surface.
« 50 substances sont réglementées et considérées comme prioritaires par les directives européennes sur l’eau parce qu’elles sont partout à des teneurs importantes et constituent un risque pour l’environnement et la santé humaine, résume Fabrizio Botta, chercheur à l’Ineris. Mais en réalité, il existe plusieurs milliers de molécules dont la présence est possible, voire probable». Plus raisonnablement, les chercheurs se sont limités à 182 substances nouvelles à rechercher dans l’eau et les sédiments, 82 en métropole, 100 dans les DOM. Les 80 000 prélèvements ont été effectués de 2010 à 2012 dans 158 points sélectionnés pour représenter tous les cas de figure: zones naturelles préservées, proximité de villes et d’industries, régions agricoles.
34 produits retrouvés partout
Résultat : 73% des substances recherchées, soit 60 molécules, ont bien été retrouvées dans les cours d’eau et 28% (23 molécules) dans les plans d’eau. Il s’agit des mêmes produits. 34 résidus sont même qualifiés "d’omniprésents".
Parmi ceux-ci, se trouvent quatre phtalates et le Bisphénol A (BPA), molécules aux effets avérés de perturbateur endocrinien. 12 pesticides et biocides nouveaux ont été retrouvés dont des métabolites du DDT dans des sédiments, un insecticide interdit d’usage depuis les années 1970 ! Les produits de soins corporels sont trahis par la présence de 4 parabens. Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP, présents dans les carburants) et des retardateurs de flamme (à base de brome) figurent parmi les substances les plus courantes.
Les molécules médicamenteuses les plus fréquemment retrouvées dans l’eau sont la Carbamazépine (un antiépileptique), l’Oxapezam (un anxiolytique) et le Kétoprofène (un anti-inflammatoire). Et dans les sédiments, on a retrouvé presque toujours de l’Amiodarone (un anti-arythmique), de la Diosgénine (une hormone) et du Miconazole (un antibactérien).
NANOGRAMMES. Les teneurs sont certes faibles, de l’ordre du nanogramme par litre, mais la présence ubiquitaire de ces molécules pose un réel problème environnemental et sanitaire. L’Ineris va désormais transmettre aux pouvoirs publics une liste de produits qui, au sens de l’Institut, devraient être désormais mis sous surveillance.
D’ici fin 2015, le gouvernement devra par arrêté fournir une nouvelle liste actualisée des substances prioritaires au sens des directives européennes. Une demi-douzaine de nouvelles molécules issues des travaux de l’Ineris devraient y être adjointe. « Cette étude n’est qu’un constat, prévient cependant Fabrizio Botta. Il ne s’agit aucunement d’une évaluation du risque et il faudra donc dans un second temps étudier les effets de ces molécules sur la faune et la flore aquatique ».
Source © AFP
jeudi 25 juin 2015
13:06
Une importante quantité de mousse s'est répandue sur le fleuve Tietê jusqu'à entièrement recouvrir une large partie de son lit?
Depuis plusieurs années le phénomène s'amplifie régulièrement, d'énormes quantités de mousse blanche recouvre la rivière et de nombreuses rues de Pirapora do Bom Jesus, une petite ville du sud-est du Brésil, à 60 km au nord-ouest de Sao Paulo.
La mousse semble être causée par la présence d'un mélange de détergents ménagers et d'eaux usées non traitées déversés dans le Tietê pendant l'hiver sec de l'hémisphère sud, qui réduit de façon importante le débit de la rivière.
Ce manque de débit facilite la concentration des polluants et la mousse s'y développe.
Les riverains se plaignent de cette mousse nauséabonde et des dommages qu'elle semble causer.
© Nature Alerte
Depuis plusieurs années le phénomène s'amplifie régulièrement, d'énormes quantités de mousse blanche recouvre la rivière et de nombreuses rues de Pirapora do Bom Jesus, une petite ville du sud-est du Brésil, à 60 km au nord-ouest de Sao Paulo.
La mousse semble être causée par la présence d'un mélange de détergents ménagers et d'eaux usées non traitées déversés dans le Tietê pendant l'hiver sec de l'hémisphère sud, qui réduit de façon importante le débit de la rivière.
Ce manque de débit facilite la concentration des polluants et la mousse s'y développe.
Les riverains se plaignent de cette mousse nauséabonde et des dommages qu'elle semble causer.
© Nature Alerte
mardi 23 juin 2015
11:34
L'estuaire de la Gironde, le plus vaste d'Europe et aussi le mieux préservé ?
Il faut oublier le second qualificatif. Organisée la semaine passée à Artigues-près-Bordeaux, en Gironde, une journée d'étude intitulée "l'estuaire de la Gironde, entre littoral et bassins versants" a clairement posé les réalités sur la table. Et celles-ci sont désagréables à entendre : les poissons migrateurs emblématiques du milieu saumâtre se meurent.
Le saumon, chassé vers le nord par le réchauffement climatique, est rarissime. La grande alose est en danger, comme l'esturgeon qui fait pourtant l'objet d'un vigoureux programme de réintroduction piloté par Irstea (l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, ex-Cemagref, ndlr) dans sa station de Saint-Seurin-sur-l'Isle. L'alose feinte et l'anguille se portent à peine mieux. La lamproie marine, qui frétille depuis 450 millions d'années, "est en difficulté depuis 30 ans" selon Jacqueline Rabic, la représentante des pêcheurs professionnels de la Gironde.
Baisse du débit d'eau douce
Ces préoccupations sont partagées par les décideurs. Par Pierre Ducout par exemple, maire (PS) de Cestas et spécialiste de la question de l'eau, qui évoque "un constat alarmant pas si lointain" pour l'estuaire de la Gironde. Le bulletin de santé de l'estuaire de la Gironde liste plusieurs problèmes distincts dont les effets se cumulent. Le principal d'entre eux est lié à la faiblesse des débits d'eau douce en provenance de la Garonne comme de la Dordogne. Si les deux dernières années, plutôt bien arrosées, ont permis de limiter la casse, la tendance reste la même sur ces dernières décennies.
Directrice de recherche CNRS à l'UMR Epoc (CNRS/université de Bordeaux), Sabine Schmidt relève ainsi que la durée des étiages - le plus bas niveau du fleuve - a bondi depuis 1990 sur la Garonne à La Réole, au sud du département de la Gironde. Les journées où le débit est inférieur à 110 mètres cubes par seconde (m³/s) s'y sont multipliées.
Le bouchon vaseux installé
La faiblesse des apports en eau douce favorise la persistance du "bouchon vaseux" dans l'estuaire. Cette locution désigne une zone dans laquelle les particules en suspension dépassent un gramme par litre et donnent à l'eau son aspect de soupe marronnasse. Au droit de Pauillac, dans le Médoc, le bouchon vaseux persiste à peu près toute l'année. Il remonte vers Bordeaux de juin à novembre et à Libourne sur la Dordogne de juillet à septembre. Mais il peut rester en place bien plus longtemps. "Il s'installe quand les débits ne dépassent pas 250 m³/s, il est expulsé hors de l'estuaire au-dessus de 350 m³/s", résume Sabine Schmidt.
Or la présence du bouchon vaseux est un paramètre crucial pour les poissons, menacés d'asphyxie par la rareté de l'oxygène qui s'y trouve. Il forme comme un barrage pour les migrateurs dont les adultes remontent vers les frayères et pour les juvéniles qui dévalent les rivières vers l'estuaire. Plus fragiles, ces derniers sont les plus menacés. "On a de gros doutes sur la capacité des poissons à s'adapter. On ne voit pas les alosons (les juvéniles d'aloses) attendre la disparition du bouchon vaseux pour la dévalaison (le fait pour les alevins d'entamer leur migration vers l'océan depuis les frayères où ils ont vu le jour, ndlr) par exemple. Ce qui pose le problème de leur survie", relève Jérémy Lobry, ingénieur de recherche à Irstea Bordeaux.
Le sort des jeunes poissons de mer qui élisent domicile dans l'estuaire pour s'en servir de nourrière pose également question. L'engraissement des soles et des bars peut être entravé par les oscillations du bouchon vaseux. De taille plus modeste, ils sont plus vulnérables lors de leur retour au large.
Des polluants à foison
La qualité de l'eau est aussi tributaire de la maîtrise des polluants. Là non plus, le tableau n'est pas des plus pimpants. Chercheur honoraire à l'université de Bordeaux, Henri Etcheber a coordonné le programme scientifique Etiage dont les conclusions ont été rendues publiques l'an passé. On trouve des pesticides dans l'estuaire, qui proviennent de l'agriculture. Mais aussi de l'argent, du cuivre, du zinc, du plomb, des plastifiants, des parfums, des médicaments… "En hiver, l'eau est riche en antidépresseurs. En été, en cocaïne. Le fleuve répond à nos usages !", indique Henri Etcheber.
Le chercheur pointe du doigt "l'apport considérable des stations d'épuration bordelaises" qui, comme tous les équipements de ce type, ont pour mission de rejeter une eau conforme à la réglementation. Or quelque 60 000 substances de synthèse différentes sont utilisées. Y a-t-il une relation de cause à effet ? Emblématique de l'estuaire, la crevette blanche est sujette à des déformations de sa carapace depuis quelques années. Et sa croissance est plus faible.
"Marinisation" de l'estuaire
In fine, le bouleversement du milieu se traduit par une "marinisation" de l'estuaire de la Gironde. La salinité moyenne des eaux augmente, à Pauillac comme à Bordeaux. La spécificité estuarienne a tendance à disparaître. De plus en plus, le milieu marin étend son influence jusqu'au bouchon vaseux, zone intermédiaire réduite et pauvre en vie avant la zone fluviale à proprement parler. "On a beaucoup plus de poissons marins et beaucoup moins de migrateurs qu'il y a trente ans. Le peuplement de l'estuaire, c'est surtout les juvéniles d'anchois. Les méduses et plus largement les "gélatineux" remontent de plus en plus loin en amont", note Jérémy Lobry.
Les carrelets dans l'estuaire
Ces déséquilibres durables ont peu de chances de pérenniser les populations les plus fragiles. De plus en plus, les proies et les prédateurs ne se croisent plus. Le réchauffement graduel des eaux fait fuir certaines espèces, comme les éperlans. Jusqu'à présent, on dénombrait environ 75 espèces différentes sous le manteau brun de la surface, dont 61 % de poissons marins, 21 % de poissons d'eau douce, 15 % d'amphihalins (migrateurs) et 3 % d'espèces spécifiques au milieu estuarien. Et combien demain ? « La situation est préoccupante mais pas irrécupérable », veut croire Henri Etcheber.
Source © Sud Ouest
Il faut oublier le second qualificatif. Organisée la semaine passée à Artigues-près-Bordeaux, en Gironde, une journée d'étude intitulée "l'estuaire de la Gironde, entre littoral et bassins versants" a clairement posé les réalités sur la table. Et celles-ci sont désagréables à entendre : les poissons migrateurs emblématiques du milieu saumâtre se meurent.
Le saumon, chassé vers le nord par le réchauffement climatique, est rarissime. La grande alose est en danger, comme l'esturgeon qui fait pourtant l'objet d'un vigoureux programme de réintroduction piloté par Irstea (l'Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, ex-Cemagref, ndlr) dans sa station de Saint-Seurin-sur-l'Isle. L'alose feinte et l'anguille se portent à peine mieux. La lamproie marine, qui frétille depuis 450 millions d'années, "est en difficulté depuis 30 ans" selon Jacqueline Rabic, la représentante des pêcheurs professionnels de la Gironde.
Baisse du débit d'eau douce
Ces préoccupations sont partagées par les décideurs. Par Pierre Ducout par exemple, maire (PS) de Cestas et spécialiste de la question de l'eau, qui évoque "un constat alarmant pas si lointain" pour l'estuaire de la Gironde. Le bulletin de santé de l'estuaire de la Gironde liste plusieurs problèmes distincts dont les effets se cumulent. Le principal d'entre eux est lié à la faiblesse des débits d'eau douce en provenance de la Garonne comme de la Dordogne. Si les deux dernières années, plutôt bien arrosées, ont permis de limiter la casse, la tendance reste la même sur ces dernières décennies.
Directrice de recherche CNRS à l'UMR Epoc (CNRS/université de Bordeaux), Sabine Schmidt relève ainsi que la durée des étiages - le plus bas niveau du fleuve - a bondi depuis 1990 sur la Garonne à La Réole, au sud du département de la Gironde. Les journées où le débit est inférieur à 110 mètres cubes par seconde (m³/s) s'y sont multipliées.
Le bouchon vaseux installé
La faiblesse des apports en eau douce favorise la persistance du "bouchon vaseux" dans l'estuaire. Cette locution désigne une zone dans laquelle les particules en suspension dépassent un gramme par litre et donnent à l'eau son aspect de soupe marronnasse. Au droit de Pauillac, dans le Médoc, le bouchon vaseux persiste à peu près toute l'année. Il remonte vers Bordeaux de juin à novembre et à Libourne sur la Dordogne de juillet à septembre. Mais il peut rester en place bien plus longtemps. "Il s'installe quand les débits ne dépassent pas 250 m³/s, il est expulsé hors de l'estuaire au-dessus de 350 m³/s", résume Sabine Schmidt.
Or la présence du bouchon vaseux est un paramètre crucial pour les poissons, menacés d'asphyxie par la rareté de l'oxygène qui s'y trouve. Il forme comme un barrage pour les migrateurs dont les adultes remontent vers les frayères et pour les juvéniles qui dévalent les rivières vers l'estuaire. Plus fragiles, ces derniers sont les plus menacés. "On a de gros doutes sur la capacité des poissons à s'adapter. On ne voit pas les alosons (les juvéniles d'aloses) attendre la disparition du bouchon vaseux pour la dévalaison (le fait pour les alevins d'entamer leur migration vers l'océan depuis les frayères où ils ont vu le jour, ndlr) par exemple. Ce qui pose le problème de leur survie", relève Jérémy Lobry, ingénieur de recherche à Irstea Bordeaux.
Le sort des jeunes poissons de mer qui élisent domicile dans l'estuaire pour s'en servir de nourrière pose également question. L'engraissement des soles et des bars peut être entravé par les oscillations du bouchon vaseux. De taille plus modeste, ils sont plus vulnérables lors de leur retour au large.
Des polluants à foison
La qualité de l'eau est aussi tributaire de la maîtrise des polluants. Là non plus, le tableau n'est pas des plus pimpants. Chercheur honoraire à l'université de Bordeaux, Henri Etcheber a coordonné le programme scientifique Etiage dont les conclusions ont été rendues publiques l'an passé. On trouve des pesticides dans l'estuaire, qui proviennent de l'agriculture. Mais aussi de l'argent, du cuivre, du zinc, du plomb, des plastifiants, des parfums, des médicaments… "En hiver, l'eau est riche en antidépresseurs. En été, en cocaïne. Le fleuve répond à nos usages !", indique Henri Etcheber.
Le chercheur pointe du doigt "l'apport considérable des stations d'épuration bordelaises" qui, comme tous les équipements de ce type, ont pour mission de rejeter une eau conforme à la réglementation. Or quelque 60 000 substances de synthèse différentes sont utilisées. Y a-t-il une relation de cause à effet ? Emblématique de l'estuaire, la crevette blanche est sujette à des déformations de sa carapace depuis quelques années. Et sa croissance est plus faible.
"Marinisation" de l'estuaire
In fine, le bouleversement du milieu se traduit par une "marinisation" de l'estuaire de la Gironde. La salinité moyenne des eaux augmente, à Pauillac comme à Bordeaux. La spécificité estuarienne a tendance à disparaître. De plus en plus, le milieu marin étend son influence jusqu'au bouchon vaseux, zone intermédiaire réduite et pauvre en vie avant la zone fluviale à proprement parler. "On a beaucoup plus de poissons marins et beaucoup moins de migrateurs qu'il y a trente ans. Le peuplement de l'estuaire, c'est surtout les juvéniles d'anchois. Les méduses et plus largement les "gélatineux" remontent de plus en plus loin en amont", note Jérémy Lobry.
Les carrelets dans l'estuaire
Ces déséquilibres durables ont peu de chances de pérenniser les populations les plus fragiles. De plus en plus, les proies et les prédateurs ne se croisent plus. Le réchauffement graduel des eaux fait fuir certaines espèces, comme les éperlans. Jusqu'à présent, on dénombrait environ 75 espèces différentes sous le manteau brun de la surface, dont 61 % de poissons marins, 21 % de poissons d'eau douce, 15 % d'amphihalins (migrateurs) et 3 % d'espèces spécifiques au milieu estuarien. Et combien demain ? « La situation est préoccupante mais pas irrécupérable », veut croire Henri Etcheber.
Source © Sud Ouest
lundi 22 juin 2015
10:17
Des centaines de saumons Chinook ont été retrouvés morts dans les rivières de l'Oregon la semaine dernière. Les températures de l'eau anormalement élevées sont responsables de cette hécatombe.
Les faibles neiges accumulées liées à une sécheresse historique a empêché le ruissellement des eaux glaciales de pénétrer dans les rivières et de refroidir nos rivières, selon les hydrologues fédéraux.
Les températures dans la rivière Willamette, un affluent de la rivière Columbia, ont augmenté de 21 degrés Celsius à 24 degrés Celsius en moins d'une semaine, c'est environ 6,5 degrés supérieur à la normale a rapporté Rick Swart, le porte-parole de l' Oregon Department of Fish and Wildlife.
© Nature Alerte
Les faibles neiges accumulées liées à une sécheresse historique a empêché le ruissellement des eaux glaciales de pénétrer dans les rivières et de refroidir nos rivières, selon les hydrologues fédéraux.
Les températures dans la rivière Willamette, un affluent de la rivière Columbia, ont augmenté de 21 degrés Celsius à 24 degrés Celsius en moins d'une semaine, c'est environ 6,5 degrés supérieur à la normale a rapporté Rick Swart, le porte-parole de l' Oregon Department of Fish and Wildlife.
© Nature Alerte
jeudi 18 juin 2015
15:28
La Solre a été touchée lundi par une pollution aux hydrocarbures dont l’origine serait accidentelle. Jusqu’à nouvel ordre, les amateurs de pêche ne pourront plus se rendre sur les bords de la Solre.
La faute à une pollution accidentelle qui a touché les eaux de la rivière à Rousies lundi.
La mairie vient de prendre un arrêté municipal interdisant la pêche et la consommation de poissons. Abreuver les animaux est également prohibé par la commune. Principe de précaution oblige, le maire veut éviter tout risque susceptible d’être nuisible à la santé publique. Et les téméraires qui braveront l’interdit s’exposeront à des poursuites.
Lundi, un badaud avait repéré une nappe d’hydrocarbure suspecte dans la Solre, au niveau du boulevard Léon-Liémans. Les pompiers avaient pu remonter la source de la pollution au niveau d’un égout situé un peu plus en amont, près de la zone industrielle de Rousies. Une pollution accidentelle selon les premiers éléments, mais il est difficile d’en savoir plus à l’heure actuelle.
Dans la commune, seules les eaux de la Solre sont frappées par cette interdit
Source © la voix du nord
La faute à une pollution accidentelle qui a touché les eaux de la rivière à Rousies lundi.
La mairie vient de prendre un arrêté municipal interdisant la pêche et la consommation de poissons. Abreuver les animaux est également prohibé par la commune. Principe de précaution oblige, le maire veut éviter tout risque susceptible d’être nuisible à la santé publique. Et les téméraires qui braveront l’interdit s’exposeront à des poursuites.
Lundi, un badaud avait repéré une nappe d’hydrocarbure suspecte dans la Solre, au niveau du boulevard Léon-Liémans. Les pompiers avaient pu remonter la source de la pollution au niveau d’un égout situé un peu plus en amont, près de la zone industrielle de Rousies. Une pollution accidentelle selon les premiers éléments, mais il est difficile d’en savoir plus à l’heure actuelle.
Dans la commune, seules les eaux de la Solre sont frappées par cette interdit
Source © la voix du nord
mardi 16 juin 2015
15:25
Le consortium Visdragages et Kurstjens est dans le colimateur. Cette société traite les boues d'épuration du barrage de la Gileppe. Elle rejette ses eaux usées dans la Vesdre. Des eaux qui ne respectent pas les normes environnementales.
De fait : 9 milligrammes d'aluminium par litre d'eau rejetée dans la Vesdre à Stembert, c'est trop. Les échantillons sont mauvais aussi pour les matières sédimentables.
A Stembert, la SWDE a une usine. Elle y purifie l'eau du barrage de la Gileppe. Il en sort d'un côté de l'eau potable et de l'autre côté des boues qu'il faut éliminer.
Ces boues, le consortium franco-néerlandais Visdragages et Kurstjens les passe à la centrifugeuse. La matière sèche est revendue aux cimentiers et la dernière eau est rejetée dans la Vesdre. C'est là que se pose le problème.
Le premier prélèvement par la police de l'Environnement était mauvais. La société a placé un filtre à sable, mais le deuxième prélèvement, en avril dernier, était mauvais lui aussi : il y a toujours trop d'aluminium et de matières sédimentables dans l'eau rejetée.
L'asbl environnementale Terre Wallonne dénonce cette pollution et la passivité de la Société Wallonne des Eaux qui "laisse polluer une rivière sous prétexte de purifier l'eau du robinet". La SWDE, elle, veut savoir si le problème de son sous-traitant est un accident ou pas. Elle dit vouloir lui demander de se mettre en ordre.
Ce dossier de la pollution des eaux de la Vesdre a été transmis fin mai au parquet de Verviers.
Les services du ministre de l'Environnement précisent que les quantités d'eau déversées dans la Vesdre sont trop faibles pour avoir le moindre impact sur la santé des riverains ou sur la qualité de l'environnement.
Source © RTBF
De fait : 9 milligrammes d'aluminium par litre d'eau rejetée dans la Vesdre à Stembert, c'est trop. Les échantillons sont mauvais aussi pour les matières sédimentables.
A Stembert, la SWDE a une usine. Elle y purifie l'eau du barrage de la Gileppe. Il en sort d'un côté de l'eau potable et de l'autre côté des boues qu'il faut éliminer.
Ces boues, le consortium franco-néerlandais Visdragages et Kurstjens les passe à la centrifugeuse. La matière sèche est revendue aux cimentiers et la dernière eau est rejetée dans la Vesdre. C'est là que se pose le problème.
Le premier prélèvement par la police de l'Environnement était mauvais. La société a placé un filtre à sable, mais le deuxième prélèvement, en avril dernier, était mauvais lui aussi : il y a toujours trop d'aluminium et de matières sédimentables dans l'eau rejetée.
L'asbl environnementale Terre Wallonne dénonce cette pollution et la passivité de la Société Wallonne des Eaux qui "laisse polluer une rivière sous prétexte de purifier l'eau du robinet". La SWDE, elle, veut savoir si le problème de son sous-traitant est un accident ou pas. Elle dit vouloir lui demander de se mettre en ordre.
Ce dossier de la pollution des eaux de la Vesdre a été transmis fin mai au parquet de Verviers.
Les services du ministre de l'Environnement précisent que les quantités d'eau déversées dans la Vesdre sont trop faibles pour avoir le moindre impact sur la santé des riverains ou sur la qualité de l'environnement.
Source © RTBF
jeudi 11 juin 2015
12:17
Entre 20 000 et 100 000 poissons sont morts dans la rivière Conewago à la suite d'un incendie dans l'énorme usine de Miller Chemical qui fabriquait des produits chimiques et des fertilisants agricoles dans le comté d'Adams en Pennsylvanie aux Etats Unis.
La population est appelée à ne pas s'approcher des abords de la rivière polluée.
Des milliers de résidents du comté d'Adams sont toujours sous restriction d'eau
John Repetz, le porte-parole du ministère de la protection de l'environnement de l'Etat, a confirmé qu'il n'y avait aucun doute sur l'origine de la pollution. L'eau de ruissellement qui a servi à lutter contre l'incendie a contaminé le ruisseau riverain de l'usine.
Nous ne savons toujours pas quels sont les produits chimiques qui ont contaminé l'eau de la rivière, des examens sont en cours. En revanche la coloration du ruisseau qui a suivit l'incendie est dû à des colorants dans certains contiennent des produits chimiques.
La commission Fish & Boat estime qu'au moins 20 000 poissons sont déjà morts et que le bilan risque d'augmenter à plus de 100 000, selon son porte-parole Eric Levis. La perte de la faune est énorme, nous avons observé la présence de poissons morts sur plus de 20 kilomètres.
Les autorités sanitaires des comtés touchés exhortent la population riveraine à éviter l'approche des abords du ruisseau Conewago:
"Ne touchez pas à l'eau du ruisseau, ne touchez pas aux poissons morts."
Le ruisseau traverse Conewago Paradise, Dover, Washington, Warrington, Conewago, Newberry et les cantons Est de Manchester, ainsi que York Haven.
© Nature Alerte
La population est appelée à ne pas s'approcher des abords de la rivière polluée.
Des milliers de résidents du comté d'Adams sont toujours sous restriction d'eau
John Repetz, le porte-parole du ministère de la protection de l'environnement de l'Etat, a confirmé qu'il n'y avait aucun doute sur l'origine de la pollution. L'eau de ruissellement qui a servi à lutter contre l'incendie a contaminé le ruisseau riverain de l'usine.
Nous ne savons toujours pas quels sont les produits chimiques qui ont contaminé l'eau de la rivière, des examens sont en cours. En revanche la coloration du ruisseau qui a suivit l'incendie est dû à des colorants dans certains contiennent des produits chimiques.
La commission Fish & Boat estime qu'au moins 20 000 poissons sont déjà morts et que le bilan risque d'augmenter à plus de 100 000, selon son porte-parole Eric Levis. La perte de la faune est énorme, nous avons observé la présence de poissons morts sur plus de 20 kilomètres.
Les autorités sanitaires des comtés touchés exhortent la population riveraine à éviter l'approche des abords du ruisseau Conewago:
"Ne touchez pas à l'eau du ruisseau, ne touchez pas aux poissons morts."
Le ruisseau traverse Conewago Paradise, Dover, Washington, Warrington, Conewago, Newberry et les cantons Est de Manchester, ainsi que York Haven.
© Nature Alerte
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mercredi 10 juin 2015
11:39
Des milliers de poissons sont morts dans la rivière de Drumcamogue à Limerick en Irlande.
Les autorités locales surveillent de trés près cet incident en association avec l' "Inland Irlande Pêches".
Un porte-parole de la ville a confirmé qu'un nombre considérable de truites et de saumons ont été tué". Une pollution de source agricole en est la cause la plus probable et le Conseil du comté de Tipperary tente actuellement d'en identifier la source.
Le Maire se veut toutefois rassurant et affirme qu'il n'y a aucun danger pour l'approvisionnement en eau de la ville.
© Nature Alerte
Les autorités locales surveillent de trés près cet incident en association avec l' "Inland Irlande Pêches".
Un porte-parole de la ville a confirmé qu'un nombre considérable de truites et de saumons ont été tué". Une pollution de source agricole en est la cause la plus probable et le Conseil du comté de Tipperary tente actuellement d'en identifier la source.
Le Maire se veut toutefois rassurant et affirme qu'il n'y a aucun danger pour l'approvisionnement en eau de la ville.
© Nature Alerte
lundi 8 juin 2015
12:18
Michel Cadot, le préfet de région est intervenu après qu'une pollution importante ait été constatee par des agents de la police de l’eau de la DREAL Rhône-Alpes sur une portion de la rive gauche du Rhône située entre Tarascon et Arles.
La semaine dernière ''Ces agents ont constate´ qu'une nappe de matières en suspension était accumulée sur le pourtour d’une barge de travaux du Symadrem, et à la sortie du rejet d'eau pluviale dit "La Roubine du Roy ». Ces matières en suspension très compactes autour des travaux, étaient encore très visibles mais largement diluées en aval. Il n’a pas été constaté de mortalité piscicole.
Avec l’appui matériel de Voies Navigables de France, la remontée du Rhône par les agents de la police de l’eau a permis d’établir qu’un problème d’épuration provenant d’une entreprise est à l’origine de la pollution.
Une inspection conjointe du service Police de l'eau de la DREAL Rhône- Alpes et du service des installations classées de la DREAL PACA a eu lieu ce jeudi 4 juin sur le site, en présence de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA). L’incident a` l’origine de la pollution est maintenant circonscrit.
Michel CADOT, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet des Bouches-du-Rhône, a signé ce jour un arrêté préfectoral prescrivant la mise en place des moyens pour rétablir rapidement le fonctionnement normal de la station de traitement des eaux usées de l’entreprise et la surveillance approfondie du rejet et du milieu.
Les différentes analyses menées dans ce cadre devront permettre de confirmer l’absence d’impact important de cette pollution visuelle sur le milieu aquatique et sur la vie piscicole''
Source © communiqué Préfecture des Bouches-du-Rhône
La semaine dernière ''Ces agents ont constate´ qu'une nappe de matières en suspension était accumulée sur le pourtour d’une barge de travaux du Symadrem, et à la sortie du rejet d'eau pluviale dit "La Roubine du Roy ». Ces matières en suspension très compactes autour des travaux, étaient encore très visibles mais largement diluées en aval. Il n’a pas été constaté de mortalité piscicole.
Avec l’appui matériel de Voies Navigables de France, la remontée du Rhône par les agents de la police de l’eau a permis d’établir qu’un problème d’épuration provenant d’une entreprise est à l’origine de la pollution.
Une inspection conjointe du service Police de l'eau de la DREAL Rhône- Alpes et du service des installations classées de la DREAL PACA a eu lieu ce jeudi 4 juin sur le site, en présence de l’office national de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA). L’incident a` l’origine de la pollution est maintenant circonscrit.
Michel CADOT, préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, préfet des Bouches-du-Rhône, a signé ce jour un arrêté préfectoral prescrivant la mise en place des moyens pour rétablir rapidement le fonctionnement normal de la station de traitement des eaux usées de l’entreprise et la surveillance approfondie du rejet et du milieu.
Les différentes analyses menées dans ce cadre devront permettre de confirmer l’absence d’impact important de cette pollution visuelle sur le milieu aquatique et sur la vie piscicole''
Source © communiqué Préfecture des Bouches-du-Rhône
mardi 2 juin 2015
11:15
Une pollution d'origine inconnue a entraîné la mort de nombreux poissons dans la Vilaine.
Un riverain et un pêcheur ont donné l'alerte ce matin : ils ont découvert de nombreux poissons morts dans la Vilaine, au Moulin de Brécé, à l'est de Rennes.
Des dizaines de poissons morts ; d'autres en détresse qui remontent à la surface pour trouver un peu d'oxygène. Quand ils ont vu ce triste spectacle, ce matin, dans la Vilaine au niveau du Moulin de Brécé, à Brécé à l'est de Rennes, un riverain et un pêcheur ont donné l'alerte.
Dans la matinée, les gendarmes ont constaté la présence de nombreux poissons morts (perches, brèmes et gardons) et d'une plaque d'écume.
Deux agents de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques se sont déplacés dans l'après-midi.
"Ce n'est pas la conséquence d'un phénomène naturel. Je pense que les poissons meurent à cause d'une pollution", confie un pêcheur en colère.
Source © Ouest France
Un riverain et un pêcheur ont donné l'alerte ce matin : ils ont découvert de nombreux poissons morts dans la Vilaine, au Moulin de Brécé, à l'est de Rennes.
Des dizaines de poissons morts ; d'autres en détresse qui remontent à la surface pour trouver un peu d'oxygène. Quand ils ont vu ce triste spectacle, ce matin, dans la Vilaine au niveau du Moulin de Brécé, à Brécé à l'est de Rennes, un riverain et un pêcheur ont donné l'alerte.
Dans la matinée, les gendarmes ont constaté la présence de nombreux poissons morts (perches, brèmes et gardons) et d'une plaque d'écume.
Deux agents de l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques se sont déplacés dans l'après-midi.
"Ce n'est pas la conséquence d'un phénomène naturel. Je pense que les poissons meurent à cause d'une pollution", confie un pêcheur en colère.
Source © Ouest France
samedi 30 mai 2015
15:40
La Torgue, qui sépare les communes de Tonneins et Varès, est polluée sur plusieurs kilomètres. Des poissons ont été retrouvés morts. Une fuite dans une cuve agricole à l'origine de la pollution du ruisseau
Des barrages filtrants ont été installés par les pompiers jeudi.
C'est en début d'après-midi, ce jeudi, qu'un riverain a constaté que la Torgue, ruisseau qui sépare Varès et Tonneins et rejoint le Tolzac, à Clairac, devenait laiteux et que les poissons remontaient « piper » à la surface. Alertée, la cellule mobile d'intervention chimique, sous les ordres du lieutenant-colonel Dumonceaud, a installé sur place deux barrages filtrants et a procédé à des prélèvements chimiques.
La cause de la pollution, qui s'étend sur sept kilomètres, a finalement été identifiée : elle est due à une fuite dans la cuve de stockage des déjections d'un élevage de canards situé en amont. On a dénombré quelques poissons morts suite à une oxydation de l'eau. Une vingtaine de pompiers venus d'Agen, Tonneins, Damazan et Port-Sainte-Marie, ainsi que les gendarmes et la police municipale de Tonneins ont été mobilisés. Les barrages restent en place en attendant des informations de la police nationale des eaux.
Source © Sud Ouest
Des barrages filtrants ont été installés par les pompiers jeudi.
C'est en début d'après-midi, ce jeudi, qu'un riverain a constaté que la Torgue, ruisseau qui sépare Varès et Tonneins et rejoint le Tolzac, à Clairac, devenait laiteux et que les poissons remontaient « piper » à la surface. Alertée, la cellule mobile d'intervention chimique, sous les ordres du lieutenant-colonel Dumonceaud, a installé sur place deux barrages filtrants et a procédé à des prélèvements chimiques.
La cause de la pollution, qui s'étend sur sept kilomètres, a finalement été identifiée : elle est due à une fuite dans la cuve de stockage des déjections d'un élevage de canards situé en amont. On a dénombré quelques poissons morts suite à une oxydation de l'eau. Une vingtaine de pompiers venus d'Agen, Tonneins, Damazan et Port-Sainte-Marie, ainsi que les gendarmes et la police municipale de Tonneins ont été mobilisés. Les barrages restent en place en attendant des informations de la police nationale des eaux.
Source © Sud Ouest
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