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mercredi 27 mai 2015
Le 11 mai dernier, plusieurs milliers de poissons ont été retrouvés morts intoxiqués sur 3 kilomètres dans la rivière Renaison située dans le Nord du département. La semaine passée, on apprenait que la "Roannaise de l’eau" était à l’origine de la pollution. Le syndicat a alors proposé un rempoissonnement du Renaison. 

Mais pour les pêcheurs ça ne suffit pas. Ils estiment qu’il faudra huit ans pour retrouver une situation “normale”. L’association "Pêcheurs de truites du Roannais" a donc décidé de maintenir la plainte qu’elle avait déposée au début du mois lors de la catastrophe. C’est ce que confie Jean Fayard, son président, à Radio Scoop.

Du côté de la "Roannaise de l’eau", on assume cette erreur. Frédéric Mejassol, le directeur du syndicat, confie à Radio Scoop qu’il se pliera aux décisions de justice. Il ajoute que les trois problèmes techniques à l’origine de la pollution ont été réglés.

Source © Radio Scoop
vendredi 22 mai 2015
En 2014, le Luxembourg a relevé des taux de chlorure de sodium parfois presque deux fois plus élevés qu’autorisés à Schengen. La faute à deux usines lorraines.

Au cours de l’année 2014, la concentration moyenne en chlorure de sodium enregistrée à la station de surveillance de Schengen était de 333 mg/litre quand un règlement ducal de 2002 indique que les valeurs ne doivent pas dépasser 250 mg/litre. 

Un pic de 469 mg/litre a même été relevé

C’est le constat qu’a fait la ministre de l’environnement Carole Dieschbourg (Déi Gréng) dans une réponse parlementaire au député DP Gusty Graas.

Une pollution qui rend l’eau de la Moselle impropre à la consommation sans «un traitement (…) permettant une réduction du taux de chlorures». Et la ministre de pointer du doigt les soudières lorraines qui exploitent les gisements de chlorure de sodium en amont de la rivière à Laneuveville-devant-Nancy et à Dombasle-sur-Meurthe au sud de Nancy.

Une situation indépendante de la volonté du Luxembourg mais «les autorités luxembourgeoises ont toujours insisté au niveau des Commissions internationales pour la protection de la Moselle et de la Sarre (CIPMS) que des mesures soient prises par les autorités françaises afin de réduire les émissions industrielles de chlorures». Des mesures qui devront être inscrites au futur plan de gestion 2016-2021 du bassin Rhin Meuse dans le cadre de la transposition d’une directive-cadre européenne sur l’eau, conclut la ministre. 

Source © MC/L'essentiel


mercredi 20 mai 2015
Tous nos cours d'eau, ruisseaux fleuves rivières, pourraient être contaminés par des niveaux élevés de bisphénol A (BPA), polluants perturbateurs hormonaux, libérés dans l'atmosphère. Ils peuvent avoir été déposés soit directement dans les rivières et les ruisseaux ou par les rejets des eaux usées municipales ou industrielles. 

"Il y a désormais une inquiétude croissante que les perturbateurs endocriniens tels que le BPA ne menacent pas seulement la faune et la flore, mais aussi les hommes", a déclaré Chris Kassotis, l'un des chercheurs d'une nouvelle étude publiée dernièrement, dans un communiqué à la presse. 

"Des études récentes viennent documenter les niveaux de BPA répandus dans l’atmosphère  à partir des rejets industriels à travers tous les États des USA. Les résultats de ces études montrent que ces rejets atmosphériques peuvent considérablement élever les niveaux de BPA dans les environnements de proximité." 

Dans une toute dernière étude, les chercheurs ont évalué la qualité de l'eau du Missouri à proximité de sites industriels autorisés à libérer des BPA dans l'air. Les échantillonnages de l'eau ont été choisis en fonction de leur proximité à la liste de la Suerfund National Priorities (NPL) où les lieux aux rejets atmosphériques déclarés de BPA sont clairement identifiés par l'Agence de protection de l'environnement. 

Les chercheurs ont analysé les concentrations de BPA, éthinylestradiol (EE2), un oestrogène couramment utilisé dans les contraceptifs oraux, et dans une multitude d'objets de consommation courante. Ils ont constaté que les concentrations de BPA étaient à des niveaux bien supérieurs que celui qui provoque des effets néfastes sur la santé des espèces aquatiques. 

"Nous avons été surpris de constater que les concentrations de BPA étaient jusqu'à dix fois plus élevés dans les cours d'eau à proximité des sites aux rejets dans l'atmosphère connus", a déclaré Don Tillitt, l'un des chercheurs

"Cette découverte suggère que les rejets atmosphériques des sites industriels peuvent contaminer l'eau de surface des cours d'eau de proximité, conduisant à une plus grande exposition des animaux sauvages et des populations riveraines." 

Les résultats de l'étude sont publiés dans la revue Science of the Total Environment. 

© Nature Alerte


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lundi 18 mai 2015
Que voulez-vous faire quand vous avez 30 millions de jeunes saumons prêts pour leur grand voyage, et lorsque que la sécheresse et le développement anarchiques des activités humaines, ont totalement asséché tous les lits des rivières de Californie.

Et bien l'État et les organismes fédéraux de la faune sauvage de Californie déploient ce qu'ils disent être le plus gros transvasement d'animaux sauvage dans l'histoire de l'Etat, le déploiement de convois de camions-citernes pour le transport d'une génération entière de saumons (30 millions) depuis leurs écloseries jusqu'à la baie de San Francisco où elles doivent se rendre de toute urgence.

Faut dire que la Californie subit actuellement sa plus grande sécheresse depuis quatre ans, ce qui rend les routes fluviales impraticables sur des centaines de kilomètres et que s'est normalement le chemin qu'empruntent les bébés saumons  pour redescendre jusqu'à la mer, elles sont actuellement trop peu profondes pour leur voyage naturel. 

Alors, Stafford Lehr, chef de la division de la pêche du Département de la "Fish and Wildlife" de Californie, retrousse ces manches et affirme que depuis Février il a été déployé, par un effort massif du gouvernement, de nombreux camions-citernes pour les transporter par les routes jusqu'à la baie de San Francisco, les camions ont fait le plein.

«Nous subissons une sécheresse sans précédent", a dit Lehr. «Nous sommes obligés de prendre des mesures extrêmes." 

Depuis quelques années la sécheresse, les barrages, l'industrie, et l'utilisation abusive de l'eau par les fermes et les villes ont totalement dévasté nos poissons indigènes de Californie . L'année dernière, par exemple, 95 pour cent des "Saumons Quinnats" sont morts. 

Pourtant le poisson est vital pour les industries de la pêche et de toute la chaîne alimentaire de la faune de la Californie. 

Pour la première fois, les cinq grandes écloseries du saumon Quinnat gouvernementales de la vallée centrale de San Joaquin en Californie, l'espèce la plus préoccupante en vertu de la Loi sur les espèces en voie de disparition fédéral, vont être transporté en camion (à propulsion pétrolière bien sur) jusqu'à la baie de San Francisco plutôt que de les libérer dans les rivières pour faire le voyage libérateur.

Le cycle de vie assurée depuis des millions d'années, est désormais sauvé grâce à notre grande ingéniosité. C'est 1 heures ½ de descente par la Highway 99 et le tour est joué. Nous assurerons aussi leur retour aux sources plus tard.

D'ailleurs tout est sous contrôle, tenez en Janvier dernier (histoire vraie), les autorités policières ont interpellé un de nos camionneurs en état d'ivresse au volant, qui après avoir heurté un poteau,  a déversé accidentellement 11 000 saumons juvéniles sur la chaussée, où ils sont tous morts de leur mort naturelle. 

Pour Marin County de la Californie du Nord et biologiste des bassins versants de Preston Brown, c'est peut être aussi la solution à ses recherche concernant le sauvetage du saumon Coho et bien d'autres poissons indigènes de la région. Encore faut il qu'il trouve les fonds nécessaires

Néanmoins en coopération avec les organismes de la faune, ils vont tout de même essayer de sauver ce saumon Coho actuellement coincés dans des trous d'eau des rivières dans 4 ou 5 pouces de profondeur. 

Faut il qu'il recherche un sponsor, et si seulement l'industrie pétrolière pouvait être intéressée, nous pourrions au moins les sauver des ratons laveurs et autres prédateurs en manque de nourriture" , "ils vont mourir" si rien n'est fait urgemment a déclaré Brown à la presse. 

© Nature Alerte


mardi 12 mai 2015
Le fleuve Niger, source de vie pour des milliers de personnes, du bétail, des animaux sauvages, des reptiles, des insectes et des oiseaux, est aujourd’hui sérieusement menacé par la pollution au mercure que les miniers y déversent à longueur d’année. 

Plus grave, le président de la République et les ministres en charge de l’eau, des forêts, de la santé et l’environnement, conscient de la gravité de ce poison, ferment les yeux. Demain, qu’ils ne soient pas surpris par une épidémie, des épidémies.

Depuis longtemps, le fleuve Niger subit des formes de pollution qui ne cessent de compromettre la vie de la population riveraine. Il s’agit des eaux usées, celles des teinturières, des ordures de toute sorte. Aujourd’hui, le mercure corse la note et menace plus que jamais la vie humaine et animale. Très nocif pour la santé, il devient une préoccupation au Mali.

Depuis quelques années maintenant, ce produit toxique est une monnaie courante dans les zones d’exploitations minières. Des milliers d’exploitants du métal jaune installés au bord du Niger utilisent le mercure pour le traitement de l’or. Les femmes et les enfants employés pour le levage du gravier utilisent à main nue le mercure sans aucune mesure de protection pour séparer l’or et les impuretés. Ces mêmes femmes utilisent l’eau du fleuve pour faire la cuisine.

Aujourd’hui, le mercure est devenu une marchandise comme toutes autre marchandise ordinaire. Il n’y a aucun contrôle pour l’utilisation de ce produit très nuisible pour la santé. Il est à la portée de tout le monde.

En tout cas, la menace est de plus en plus sérieuse pour des milliers de personnes, dont la vie dépend de ce fleuve. Chaque jour, ils assistent impuissants à l’empoisonnement des eaux du fleuve Niger par ces miniers, dont le soucis principal est de trouver de l’or, rien que de l’or. Le problème de la santé ne représentent rien à leur yeux. Ce n’est aucunement leur préoccupation. Il se fiche éperdument de la menace d’intoxication réelle des riverains du fleuve Niger. Question : est-ce que la population connaît réellement les conséquences de l’utilisation du mercure ? Les autorités sanitaires n’ignorent pas que le mercure tue : c’est un produit toxique.

Même consommer les poissons du Dioliba constitue un risque. Car, tout ce qui vie dans ce fleuve est contaminé par ce produit dangereux.

Il est grand temps pour les autorités de prendre des mesures idoines contre toute utilisation de ce produit nuisible pour la santé. Il est aussi plus que nécessaire pour le gouvernement d’agir vite, sinon très vite, pour éviter la prolifération d’épidémies.

Source © Alou KEITA / Mali Actu



lundi 11 mai 2015
Un incendie dans une centrale nucléaire dans la banlieue de New York a provoqué une importante marée noire dans la Rivière Hudson

Un incendie dans un transformateur de la centrale nucléaire d'Indian Point située à seulement 55 kilomètres au nord de Manhattan aux états Unis a provoqué la fuite d'une énorme quantité d'huile de refroidissement dans la rivière Hudson. 

L'huile du transformateur a débordé de son réservoir de retenue et a gravement pollué la rivière Hudson. Les équipes de secours ont bien essayé de contenir la fuite du mieux qu'ils pouvaient mais le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, confirme qu'une énorme quantité d'huile s'est déversé dans la rivière, on estime que des milliers de litres s'y sont répandus. 

Un des réacteur de la centrale a été contraint de s'arrêter d'urgence, selon un porte-parole de l'Entergy Corp, le réacteur est désormais considéré comme sécurisé, il a été rapidement pris en charge et presque immédiatement éteint. 

Il n'y a eu aucun rejet radioactif ni dans les airs ni dans la rivière

L'énergie produite par la centrale d'Indian Point est essentiellement à la ville de New York et le comté de Westchester, elle est situé à seulement 55 kilomètres de l’île de Harmattan 

Jerry Nappi, un porte-parole de la centrale a déclaré que l'incendie a eu lieu  samedi et qu'il a été éteint très rapidement par les membres du personnel et le système automatique  d'incendie. 

L'US Nuclear Regulatory Commission, les fonctionnaires de l'Etat, des comtés et des locaux ont classé l'incident au plus bas des quatre classifications d'urgence pour les centrales nucléaires américaines. 

Néanmoins le feu a causé une importante marée noire d'huile dans la rivière Hudson, les équipes de nettoyage sont à l'oeuvre pour tenter de contenir la fuite dans un périmétrie le plus réduit possible. 

© Nature Alerte




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dimanche 10 mai 2015
Le plus puissant fleuve d’Europe, le Danube, rejette au moins 1.500 tonnes de débris plastiques dans la mer Noire chaque année. C'est ce que révèle une équipe de scientifiques autrichiens après deux ans d'échantillonnage intensif dans le fleuve. 

La plupart des débris rejetés, environ 80 %,  proviennent de sources industrielles qui fabriquent tout au long de son parcours une multitude d'objets de consommation courante tel que des brosses à dents ou encore des jouets pour enfants, rappelle Aaron Lechner, chercheur à l'Université de Vienne, qui a fait équipe avec d'autres scientifiques pour s'attaquer au problème.

"il serait pourtant facile pour ces producteurs de contrôler ces déchets avant leur diffusion dans le fleuve" affirme Aaron Lechner

Même si seulement 0,01 pour cent des matériaux plastiques de production s'échappent dans l'environnement, ils finissent tout de même par créer une énorme quantité de déchets plastiques qui vont persister à le polluer pendant des milliers d'années. Ces déchets seront encore présents dans la nature pour les 100.000 prochaines années, rappelle-t-il, plaidant pour une réglementation urgente et beaucoup plus stricte de toute l'activité plastique en Europe. 

Les recherches de cette équipe ont été soigneusement planifié et exécuté entre 2010 et 2012. Les chercheurs ont analysé plus d'un  millions de gallons d'eau du fleuve Danube à travers leurs écrans d'ordinateur, après les avoir filtré via des filets à mailles fines,  pour tenter de quantifier et de trier la pollution plastique du fleuve. 

Tout l'échantillonnage a été effectué dans le parc national Donauauen, une zone protégée du fleuve, à cheval entre Vienne et Bratislava, et qui abrite l'une des dernières zones humides majeures de l' Europe centrale.

Dans cette zone d'échantillonnage, le Danube est déjà un fleuve très puissant, il fait en moyenne 350 mètres de large et circule à une vitesse moyenne de 1,93 mètres cubes par seconde. C'est l'un des bassins fluviaux le plus international du monde, drainant environ 800 000 kilomètres carrés dans 19 pays pour plus de 81 millions de personnes.   

Les échantillons ont été pris soit de jour, soit de nuit, pour obtenir une estimation précise de la vie larvaire aquatique, qui est connu pour changer au cours des cycles diurnes.

A leur grande surprise quand ils ont combiné les données des deux années d'observation, les scientifiques ont constaté plus de micro-déchets plastiques que de larves de poissons dans les flux du fleuve dans la journée, et l'augmentation de la densité des larves après le crépuscule . 

"Dans l'ensemble, le Danube a transporté plus de plastique en 2010 et plus d' ichthyoplancton en 2012. En outre, la biomasse moyenne en dérive des larves de poisson était inférieure à la masse de plastique dans les deux ans." 

Ces débris de plastique s'écoulent dans la mer Noire à un taux d'environ 4,2 tonnes par jour. 

Pour mieux mesurer l'ampleur des dégâts, chaque année, le montant total des déchets de plastiques drainés par le Danude dans la mer noire est supérieur au montant total estimé de plastiques dans le tourbillon de l'Atlantique Nord, cette grande concentration océanique (appelée 6 éme continent ) de débris flottants plastiques si décriés.

C'est une véritable soupe de plastique que les règlements des pays traversés même dans les pays dits les plus «verts» par leur normes, comme l'Autriche et l'Allemagne, et qui sont bien plus faibles encore dans les pays voisins, ne sont pas prés de d'être régler

Il appelle à un effort important pour identifier les principales sources de pollutions afin d'imposer des limites de rejets significatifs. 

De nombreux gouvernements européens classent en effet les déchets plastiques comme des solides filtrables, et non comme des polluants qui doivent être traités. La distinction est subtile, mais elle fait une énorme différence. 

En vertu des règlements existants en Autriche, par exemple, un gros site de traitement, près de Vienne peut légalement libérer plus de 94 tonnes de plastique par an dans le Danube, c'est l'équivalant d'environ 2,7 millions de bouteilles. 

Les obstacles à une nouvelle législation Européenne sur le rejet de polluants plastiques ne sont que politiques et sont malheureusement soutenus par l'industrie plastique mondiale elle même.

Avec cette nouvelle étude "Le lobby plastique a été vraiment énervé" .

En réponse à l'étude, l'industrie des plastiques a essayé de discréditer la science et même de publier des informations trompeuses. "Par exemple en Autriche ils affirment que ce plastique n'est absolument pas nocif pour le fleuve, et qu'aucun produit chimique n'est rejeté dans l'environnement» rappelle Aaron Lechner. 

"Nous avons même eu des problèmes avec le gouvernement, qui a également remis en question certaines de nos méthodes de recherche. 


© Nature Alerte





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jeudi 7 mai 2015
Une enquête a été lancée pour tenter de déterminer la source de la pollution qui a touché une rivière à Belfast et qui l'a fait virer rouge vif.

Les inspecteurs de l'Agence de l'environnement de l'Irlande du Nord  (CNRD)  sont à pied d'ouvre sur les rives de la rivière Blackstaff après qu'un incident a été signalé mercredi matin. 

Jusqu'à présent, la cause de cause de cette pollution n'a toujours pas été identifié..  

Un porte-parole du ministère de l'Environnement a déclaré: «Qu'un appel a été reçu mercredi vers 11h15 sur des faits soupçonnés de pollution sur la rivière Blackstaff vers Belfast,  juste un soupçon, à l’œil nu. 

© Nature Alerte






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lundi 27 avril 2015
Jeudi, une pollution fluviale a été constatée, probablement déjà antérieure de quelques jours si l’on s’en réfère à l’odeur dégagée par les crustacés empoisonnés. La zone géographique concernée, s’étend vers Fillinges jusqu’à 3-4 kilomètres en amont du confluent avec la Menoge et suit le courant en s’épuisant en aval dans la Basse-Menoge.

Ce confluent est tout à fait repérable, juste sous le pont du centre de Bonne, avenue du Faucigny. Les espèces concernées sont essentiellement les écrevisses, les gammares (petites crevettes d’eau douce), les trichoptères (ou porte-bois).

Selon Julien Blanc, propriétaire au pont de Fillinges du commerce “Le Rond dans l’Eau”, spécialisé dans la pêche, le matériel, les conseils aux passionnés, le produit responsable serait un produit « lourd » car c’est la faune aquatique du fond de rivière qui est décimée. Les poissons, plus proches de la surface semblent partiellement épargnés.

Leur consommation est néanmoins déconseillée car dans la nature, les plus gros se nourrissent des plus petits. Julien Blanc évoque l’ombre commun, locataire de la Basse-Menoge, actuellement en période de frai. Dans les cours d’eau, la présence de ce poisson atteste de la qualité du milieu et a contrario, la pollution est très vite mal supportée.

Une enquête est en cours menée par l’Onema (police de l’eau) afin de déterminer l’origine précise de la pollution et les responsabilités éventuelles.

Source © Pierre VICARD / le dauphine


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dimanche 26 avril 2015
Jeudi en fin d'après-midi, un camion semi-remorque venu de Lithuanie et transportant des bobines de fer à Saint Rome de Tarn, a encore une fois suivi les indications de son GPS.

Et ce qui devait arriver, arriva...Il a emprunté la route départementale de Moulibez en direction de Saint-Hippolyte en longeant la Muse. 

Après avoir accroché un premier parapet, il s'est renversé en contrebas de la route au-dessus du lieu-dit du Cambon, et la remorque a terminé sa course en s'échouant dans le ravin. Si le chauffeur est indemne, le véhicule a vidé sa cargaison mais plus grave encore a déversé ses réservoirs de carburant percés dans le ruisseau et la rivière Muse toute proche. 

La pollution n'a pu être évitée. Les pompiers ont  mis en place des boudins sur le ruisseau. 

Tous les services, rapidement dépêchés sur les lieux, gendarmerie, police de l'eau (ONEMA), Direction Départementale des Routes, ont certes sécurisé les lieux mais n'ont pu, qu'impuissants, constater l'étendue des dégâts. 

Ce n'est que ce vendredi matin qu'une grue de l'entreprise de Miquel levage devrait tenter de dégager  camion et remorque  de cette fâcheuse posture… pendant que la nappe d'hydrocarbure poursuivra inexorablement sa course vers la confluence avec le Tarn.
vendredi 24 avril 2015
Depuis jeudi dernier, de nombreux poissons morts flottent à la surface de l'Orne. La faute à une pollution accidentelle. De nombreuses espèces de poissons sont décimées

Mercredi soir, une conduite d'eau de récupération, chargée de nitrates, appartenant à l'usine AZOLOR, spécialisée dans les engrais liquides, a cédé.

Conséquence immédiate : une pollution de 13 kilomètres entre Jeandelize et Conflans.

Des barrages en aval et des retenues en aval ont été mis en place pour récupérer et incinérer les poissons, bien sûr impropres à la consommation.

Une véritable catastrophe pour les pêcheurs de la "Gaule Jarnysienne", qui venaient de placer des truites dans l'Orne au mois de mars, et qui perdent également de nombreuses autres espèces : brochets, perches, carpes, tanches, sandres, tout cela à quelques jours de l'ouverture de la pêche aux carnassiers.

Source © France 3 Région


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En moins d'un an, le ruisseau le Merdaillou, un affluent de la Garonne, vient de subir une nouvelle pollution. Une substance qui a détruit, une fois encore, la faune. La police de l'eau - l'Onema - n'a pas pu, hier, retrouver l'origine du pollueur…

«Depuis mai dernier, c'est-à-dire en moins d'une année, c'est la troisième pollution que nous subissons… Ce n'est pas normal, je suis certain que si cela avait été une rivière plus importante les autorités auraient certainement réagi plus promptement» lâche furieux l'un des riverains et usagers du ruisseau castelsarrasinois. En effet en mai et novembre dernier, le Merdaillou qui est un affluent de la Garonne, avait été lourdement pollué par des rejets d'hydrocarbures. Cette fois encore, c'est la découverte de centaines de poissons morts par les riverains du cours d'eau qui a donné l'alerte. «Ce qui est grave dans cette nouvelle pollution, assure un autre riverain, c'est que ce sont les poissons de surface et de fond qui ont été impactés. Ce qui indique qu'il s'agirait d'un polluant très toxique» qui n'a rien à voir avec les rejets d'hydrocarbure comme les fois dernières.

Une pollution en profondeur du cours d'eau

Une information que les agents de l'office national de l'eau et des milieux aquatiques (Onema) - la police de l'eau - venus sur place, dès hier matin, pour tenter de remonter l'origine de cette pollution et d'identifier son auteur, auraient constaté. Seul hic pour les experts de l'Onema qui ont effectué des prélèvements sur les cadavres des poissons, la date de ces rejets toxiques : ces derniers remontant à deux à trois jours ne permettraient pas de déterminer l'origine du polluant. «Les orages de ce week-end ont probablement dilué le produit dans le Merdaillou tout en étant un vecteur de cette pollution (les importantes précipitations ayant pu faire raviner des produits phytosanitaires dans le cours d'eau, N.D.L.R.)» confirmait le patron de la Gaule Sarrazine, Patrick Domingon qui ne pouvait masquer son exaspération face à cette énième pollution affectant le cheptel de poissons de sa société de pêche et l'inertie des pouvoirs publics sur cette question. En attendant, les riverains du Merdaillou devraient une fois encore déposer plainte au commissariat alors que la précédente procédure transmise au procureur de la République n'aurait toujours pas abouti...

Où en est la procédure judiciaire ?

Le 28 novembre 2014, le polluant et l'usine castelsarrasinoise à l'origine de ce rejet pirate ou accidentel, avaient été identifiés par les agents de l'Onema. Ces derniers via Michel Blanc, le directeur de l'eau et de la biodiversité à la DDT, avaient transmis un rapport tant au préfet qu'au procureur de la République. Cinq mois plus tard, selon nos informations, la procédure qui n'aurait pas été classée, serait toujours en instance…

Patrick Domingon : «La question ce n'est pas seulement les poissons morts, mais l'usage de cette eau pour les cultures»

Dégoûté par cette situation, le président de la société de pêche de Castelsarrasin, Patrick Domingon ne mâchait pas ses mots tant face à l'inertie des pouvoirs publics que l'inconscience environnementale des pollueurs. «C'est un écœurement complet, mois après mois, cela continue sans que personne ne réagisse. Nous avons l'impression malgré les réunions et les engagements des uns et des autres de revenir toujours au point de départ» tonnait le responsable de la Gaule sarrazine qui ne souhaitant toutefois accuser personne, ni une profession en particulier. «Ce qui est grave dans cette affaire, c'est que personne ne semble prendre la mesure des conséquences. La question, ce n'est pas seulement le nombre de poissons morts, mais l'usage qui est fait de cette eau polluée» insistait Patrick Domingon qui tire la sonnette d'alarme sur un possible problème sanitaire. «N'oublions, pas en effet que Le Merdaillou qui est alimenté par des siphons du canal et qui se jette dans la Garonne, est utilisé principalement par les arboriculteurs pour arroser leurs cultures et les riverains pour leurs jardins…» Et de conclure : «alors que je devrais être le premier averti de la situation notamment des suites données à la dernière pollution, je ne suis informé de rien.»

Source © La Dépêche

jeudi 23 avril 2015
La contamination des cours d'eau, rivières et estuaires dans le monde par les insecticides agricoles est sous-estimée et a un impact dévastateur sur les écosystèmes aquatiques, révèle une recherche allemande publiée le 13 avril 2015 aux Etats-Unis.

Les auteurs ont analysé 838 études publiées entre 1962 et 2012 couvrant 2.500 sites aquatiques dans 73 pays pour déterminer si les concentrations des 28 pesticides les plus utilisés excédaient les limites autorisées.

Pas d'analyse des sites aquatiques sur 90 % des surfaces cultivés du globe

Dans 97,4 % des échantillons, les analyses indiquent certes l'absence de quantités mesurables d'insecticide, « mais aussi l'inexistence de surveillance scientifique de ces substances dans environ 90 % des superficies cultivées du globe », écrivent les scientifiques dont les travaux paraissent dans les comptes rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).

Mais « le constat le plus important c'est que dans les sites aquatiques où l'on a détecté des insecticides, 52,4 % avaient des teneurs qui dépassaient largement les limites légales dans l'eau ou dans les sédiments ». Les dépassements étaient élevés même dans des pays où les insecticides sont fortement réglementés.

Un impact sur la biodiversité aquatique

La contamination croissante par des insecticides provoque une réduction de la biodiversité aquatique, mettent en garde les scientifiques. Selon eux, les niveaux de concentration actuellement autorisés entraînent déjà une diminution de quelque 30 % des macro-invertébrés benthiques, de petits animaux vivant au fond des rivières. Ainsi l'intégrité biologique des ressources globales en eau douce est menacée, concluent-ils.

Dans cette étude, « nous nous sommes concentrés sur les insecticides en raison de leur fort potentiel toxique pour les organismes aquatiques qui sont essentiels à un bon fonctionnement de cet écosystème », expliquent les auteurs. L'ampleur de l'impact des pesticides agricoles dans des zones aquatiques pourrait être sous-estimée en raison d'un manque d'analyses quantitatives étendues.

Les résultats de ces travaux suggèrent le besoin d'une amélioration des réglementations des pesticides et de leur usage ainsi que d'une intensification de la recherche sur les effets des substances chimiques sur les écosystèmes, insistent les chercheurs.

Source © La France Agricole



mardi 21 avril 2015
De grandes taches blanches de mycoses parsemant le corps des poissons : c'est l'image aperçue ce printemps sur de nombreux cours d'eau de Suisse, et davantage que jamais observé auparavant. Les populations d'ombres du Rhin sont même menacées de disparition.

Augmentation terrifiante d'une maladie parasitaire des poissons

Cela fait mal au cœur à tous les pêcheurs et amis de la nature», nous dit Samuel Gründler, biologiste à la Fédération Suisse de Pêche FSP. Il évoque les poissons dont notamment la tête et les nageoires sont atteintes d’une épaisse couche de mycose. Il s’agit du Saprolegnia, une sorte de champignon agressif et facilement transmissible. Le parasite peut coloniser l’intérieur du corps et entraîne souvent la mort des poissons infectés. Il ne constitue cependant pas un risque pour l’homme.

La souche Saprolegnia parasitica, particulièrement virulente, a été détectée pour la première fois dans le Doubs – mais également dans la Birse, l’Areuse, l’Aar, le Rhin et d’autres cours d’eau. 

Actuellement la situation est dramatique dans le Rhin près de Schaffhouse. Depuis 3 semaines, il a été constaté une augmentation massive des poissons parasités, principalement des ombres. 

Les poissons affaiblis se rassemblent dans des zones calmes proches des berges. «Ils sont tellement affaiblis qu’ils ne survivront pas», redoute Samuel Gründler. Particulièrement inquiétant est le fait que la maladie atteint maintenant aussi les jeunes poissons. Auparavant n’étaient touchés que les individus adultes, affaiblis par leur période de reproduction. De plus, les populations d’ombres n’ont pas encore récupéré des hécatombes de l’été caniculaire de 2003. La flambée de cette nouvelle maladie parasitaire menace de réduire à néant les efforts consentis depuis de nombreuses années par les pêcheurs pour reconstituer les populations d’ombres.

Campagne d’information de la fédération de pêche

La Fédération Suisse de Pêche fait tout son possible pour empêcher la dissémination de cette maladie parasitaire. La propagation peut se produire de manière naturelle via les oiseaux d’eau, mais aussi par les bottes, l’équipement de pêche, les poissons de repeuplement, les canoës ou les bateaux. C’est pourquoi les pêcheurs ainsi que les autres utilisateurs des rivières et des fleuves doivent désinfecter contre la maladie tout leur matériel avant de changer de cours d’eau. La Fédération Suisse de Pêche a prescrit des conseils de comportement aux pêcheurs sur des flyers et des affiches, et souhaite aussi une communication proactive de la part des autorités.

3 règles d’or

La Fédération Suisse de Pêche a énoncé trois règles d’or sur des flyers et des affiches destinées aux pêcheurs, afin d’éviter la propagation de la maladie parasitaire:

Ne pas transporter de l’eau ou des poissons entre différents cours d’eau

Sécher et désinfecter tous les équipements de pêche ainsi que les waders/cuissardes avant de pêcher dans un autre cours d’eau

N’utiliser des poissons d’appât que s’ils proviennent du cours d’eau où l’on pêche




jeudi 16 avril 2015
Depuis dimanche dernier plus de 100 000 personnes sont toujours privées d'eau potable dans le sud du Mexique après que plusieurs rivières aient été contaminés par un important déversement de pétrole déclenché par le sabotage d'un pipeline. 

Les autorités ont rouvert hier deux des quatre usines de filtration d'eau qui privaient initialement d'eau potable un demi million de personnes dans la ville de Villahermosao.  les deux autres installations de filtration ne seront pas ouvertes avant vendredi.

Les écoles de la ville ont été fermées mercredi pour éviter tout problème de santé.

Le sabotage d'un oléoduc exploité par la société énergétique d'Etat Pemex dimanche, a provoqué une marée noire qui a touché les rivières locales. 

Le gouvernement de l'État de Tabasco  estime qu'il faudra encore 72 heures pour nettoyer complètement les dêgats.

Le vole de pétrole est devenu une activité trés lucrative au Mexique obligeant même la société Pemex à cesser de transporter ses carburants à travers ses pipelines après la découverte que plus de 3600 vannes illégales avaient été instalés sur son reseau l'année dernière.

Ces sabotages auraient déjà causé d'autres catastrophes environnementales dans le passé dont une explosion mortelle en Décembre 2010.

© Nature Alerte




mardi 14 avril 2015
Des chercheurs de l'université Murdoch en Australie, étudient actuellement la menace que représentent des poissons rouges géants sur les espèces endémiques des écosystèmes aquatiques au nord-ouest du pays. 

Lorsque l’on parle de menace des écosystèmes aquatiques, la première chose qui vient à l’esprit est sans doute la pollution des eaux. Il existe toutefois un autre danger tout aussi redoutable mais plus insidieux : l’introduction d’espèces invasives et parfois ce ne sont pas celles auxquelles on s'attend.

Dans les rivières de l’ouest de l’Australie, ce sont les poissons rouges et les carpes koï qui préoccupent les chercheurs. Ces spécimens envahissants, étudiés par des scientifiques de l'université Murdoch sont même devenus la cause principale de la destruction des écosystèmes.

Pourtant à les voir nager paisiblement dans leur aquarium, ces poissons semblent tout à fait inoffensifs. Du moment qu'ils restent cloitrés dans un bocal ces petits animaux de compagnie ne représentent en effet aucun danger. C’est lorsqu’ils sont relâchés dans les cours d’eau par leurs propriétaires peu scrupuleux qu’ils commencent à faire des ravages.

Une croissance exponentielle 

Dans ces nouveaux environnements sans limite, ils grandissent de manière exponentielle. Un poisson mesurant 10 centimètres dans un aquarium peut ainsi atteindre un mètre de long. 

Si les poissons rouges peuvent atteindre les 30 centimètres, en liberté, ils vont bien au-delà. Les scientifiques expliquent avoir capturé une carpe koï d'un mètre de long pour 8 kilogrammes quand ces poissons mesurent en aquarium une dizaine de centimètres. Or, plus les poissons se développent, plus leur appétit augmente.

Ils deviennent aussi bien plus agressifs quand il s'agit de rechercher de la nourriture et cela se fait au détriment des espèces endémiques avec lesquelles ils partagent les même ressources alimentaires. "Ils mangent les ressources et utilisent l'habitat que nos poissons natifs devraient normalement utiliser", explique à ABC Jeff Cosgrove du Swan River Trust.

Des vecteurs de maladie 

"Dans le sud-ouest de l'Australie occidentale, 90% des poissons et 100% des écrevisses ne se trouvent qu'à cet endroit, donc les rivières sont des refuges pour les poissons natifs et quand ils sont forcés à co-exister avec des espèces introduites, cela ne se passe pas très bien", a indiqué au Daily Mail le Dr David Morgan, de la Murdoch University.

Comme si cela ne suffisait pas, les spécimens sont également des vecteurs de maladies et de parasites. En d’autres termes, les chercheurs se retrouvent face à de véritables espèces nuisibles. Il est pourtant difficile de trouver une solution pour les éradiquer. En effet, les poissons rouges et carpes koï sont des spécialistes en matière de survie et se reproduisent très rapidement. 

"Une fois que le poisson est dans le cours d'eau, ils sont extrêmement difficiles à éradiquer. Ceci est une pression supplémentaire, au sommet de toutes les autres pressions auxquelles la vie aquatique fait face", a conclu le Dr Cosgrove. 

Source © Maxiscience
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Source uicn
jeudi 9 avril 2015
La charge en insecticides et fongicides dans les cours d'eau suisses est clairement sous-estimée. C'est le constat d'une étude de chercheurs de l'Eawag publiée dans la revue "Aqua+Gas".

Le projet "Nawa Spez" avait déjà montré l'an dernier que les rivières suisses sont polluées par différents produits phytosanitaires. Mais les insecticides et les fongicides sont des pesticides souvent négligés dans la surveillance de l’eau, par rapport aux herbicides en particulier.

Or ce sont principalement les insecticides qui sont souvent blâmés pour l’absence d’invertébrés dans le milieu aquatique en raison de leur haute toxicité.

Pour cette nouvelle étude, l'équipe de Juliane Hollender, de l'Eawag, l'institut de recherche sur l'eau du domaine des EPF, s'est penchée sur cinq cours d'eau: Salmsacher Aach (SG), Furtbach (ZH), Surb (AG), Limpach (SO) et Menthue (VD).

Résultats: des concentrations au-dessus des critères de qualité chronique ont été mesurées pour huit insecticides. Les classes de substances les plus pertinentes étaient les pyréthroïdes, les organophosphates et les néonicotinoïdes.

Champignons aquatiques pas pris en compte

Les fongicides avaient une exposition moyenne. Leur toxicité est aujourd’hui considérée comme faible, bien que les champignons aquatiques ne soient généralement pas impliqués dans les études écotoxicologiques, notent les chercheurs.

Ainsi, il se peut que la toxicité des fongicides ait été "très fortement sous-estimée", selon eux. De manière générale, ces travaux montrent que l’exposition ou le risque des fongicides/insecticides associés aux produits phytopharmaceutiques les plus largement étudiés à ce jour est clairement sous-estimée.

"Nous avons été surpris de trouver autant d'insecticides, alors que les quantités utilisées sont nettement plus faibles que pour les herbicides", a indiqué à l'ats Mme Hollender. "Les concentrations relevées sont probablement très critiques pour des organismes comme les puces d'eau".

Agriculture principalement

Les produits phytopharmaceutiques proposés pour la future surveillance des pesticides dans l’approche d’évaluation récemment parue concernant la pollution diffuse devraient aider à combler cette lacune à l’avenir. Mesurer toutes ces substances représente un défi majeur, notamment pour les pyréthrinoïdes, selon les scientifiques.

Les insecticides sont utilisés principalement dans les cultures spécifiques de fruits et légumes. En outre, la plupart des semences de cultures agricoles (colza, betteraves à sucre, maïs, céréales) sont traitées avec des insecticides mordants. Leur pénétration dans les eaux est cependant encore mal comprise.

L’utilisation de fongicides est très intense et, tout au long de la saison, un fongicide de contact rapidement dégradable est souvent combiné à un fongicide systémique dans la culture des fruits, des raisins et des pommes de terre.

La moitié des insecticides et 20% des fongicides sont utilisés dans des zones d'habitation ou des jardins privés. Le projet a été mené par l'Eawag, en collaboration avec l'Office fédéral de l'environnement et les cinq cantons concernés entre mars et juillet 2012.


Source © ATS  

mercredi 18 mars 2015
Dernièrement, l'agence américaine de protection de l'environnement diffusait une alerte pollution pour le fleuve Mississippi en raison d'un important déversement de pétrole à cause du déraillement dans l'illinois d'un train transportant 103 voitures de pétrole brut . 17 voitures portant chacune environ 100000 litres de pétrole brut qui se sont déversés dans la nature. Jusqu'à aujourd'hui les responsables de l'EPA n'ont jamais indiqué la quantité de pétrole qui s'est déversée dans le fleuve , mais il reste à noter qu'une zone humide saisonnière a été gravement affectée et que l'agence indiquait alors que le haut Mississipi risquait une contamination... Depuis... silence radio.

Ce n'est pourtant pas la première fois qu'un des fleuves les plus importants d'Amérique du Nord soit touché de plein fouet par une marée noire. 

En effet rien qu'en un an , le Mississippi, le Yellowstone, le Missouri, l'Ohio et de nombreuses rivières affluentes ont été contaminés par du pétrole brut en fuite. Déraillements de trains , accidents de barges et nombreuses ruptures de pipelines les ont salement et gravement pollués. 

Et ceci n'est que la partie haute de l'iceberg, voici pour rappel les incidents les plus importants qui ont touchés les fleuves américains ces dernières années. 

Sur le Mississippi 

En plus de la marée noire qui l'a souillé ce mois ci, le Mississippi a déjà souffert d'une fuite de quantité inconnue d'éthanol le mois dernier, après qu'un train de marchandises ait déraillé et glissé sur la rivière gelée dans l'état de l'Iowa. 

En 2014 un incident beaucoup plus grave déversait plus de 500 000 litres de brut léger dans le fleuve en Louisiane après qu'une barge transportant du pétrole se soit heurté à un remorqueur entre Baton Rouge et la Nouvelle Orléans. Plus de 100 kilomètres de la rivière avait dû être fermé à la circulation navale après l'incident pour permettre le nettoyage. 

En 2013, une autre barge transportant plus de 300 000 litres de pétrole s'écrasait sur le pilier d'un pont ferroviaire, provoquant une marée noire visible sur plus de 5 kms. 

En 2012, c'est encore une barge pétrolière accidentée qui déversait 10.000 litres de pétrole dans le fleuve. 

En 2008, environ 1 millions de litres s'y sont déversés quand une barge s'est brisé en deux après une collision. 

Ça commence a faire beaucoup ne trouvez vous pas? ...Mais attendez donc de lire la suite

La rivière Yellowstone n'est pas en reste

La rivière Yellowstone été victime de l'un des plus graves et plus tragiques incidents liés au pétrole en 2015. 

En Janvier dernier, un pipeline passant sous la rivière s'est rompu, laissant s’échapper dans ses eaux plus de 200 000 litres de pétrole brut. Des milliers de résidents du Montana furent touchés en raison de la contamination potentielle des eaux potables. Le nettoyage s'est avéré très difficile, la rivière était si gelée que le pétrole est resté confiné sous d'épaisses couches de glace. 

Déjà en Juillet 2011, 240 000 litres de brut se déversaient dans la rivière à environ 300 kilométres en amont de cet incident. 

La rivière Ohio n'est pas en reste non plus

En Aout 2014 une fuite de 30 000 litres de diesel touchait la rivière Ohio. Le département de l'eau de Cincinnati a été contraint alors de fermer temporairement les vannes de pompages des eaux pour la distribution, et plus de 20 kilométres de la rivière restaient fermé au transport. 

Quelques mois auparavant, environ 6000 litres d'un lubrifiant extrêmement toxique à base d'huile se déversaient dans un affluent de la rivière, après une défaillance de l'équipement d'un puits d'extraction de gaz de schiste. 

Et le Missouri alors me direz vous

Eh bien figurez vous qu'en Janvier dernier il a été touché par le plus important déversement jamais enregistré dans le Dakota du Nord et ce à cause d'une méga fuite de déchets de forage d'eau salée. Près de 12 millions de litres de déchets huit fois plus salée que l'eau de mer, et donc totalement mortelles pour la végétation, s'y sont déversées lors de la rupture d'un pipeline. Karl Rockeman, le directeur de la qualité de l'eau au ministère de la Santé du Dakota du Nord, a déclaré au Herald que des "niveaux" élevés de contamination ont été retrouvés tout le long de la rivière Muddy, un affluent du Missouri. depuis ...silence radio ...

...bon...ok 

ET sinon qu'en est il du reste des rivières du pays, et bien voici quelque petites explications qui vous éclaireront pour comprendre la carte jointe ci-dessous


  • 1. la San Joaquin 

La mauvaise gestion de l'eau et les dérivations excessives ont totalement asséché la rivière sur de nombreux tronçons, menaçant ainsi la qualité de l'eau, les poissons et la faune sauvage, l'agriculture et laissant désormais les communautés environnantes vulnérables en approvisionnement en eau.

  • 2. le haut bassin du Colorado 

La santé des riverains, les poissons, la faune, la flore, l'agriculture et les loisirs sont désormais menacés par de nouveaux détournements proposées à cause de la demande croissante d'eau. 

  • 3. Sur le Mississippi moyen

Aujourd'hui un projet de digues essayent de sauver le fleuve dans sa partie moyenne. Selon les autorités les digues tenteraient de réguler la rivière à travers les plaines inondables et de fournir un habitat vivable pour les populations de poissons et la faune actuellement en chute libre. 

  • 4. La rivière Gila 

Un détournement totalement inutile de l'eau et les nombreux pipelines qui la traversent sont nocifs pour les poissons et la faune, la santé de la rivière est gravement atteinte malgré que l'économie locales est entièrement tributaire des activités récréatives en plein air et le tourisme. 

  • 5. la San Francisquito Creek 

Le barrage de Searsville menace l'habitat en amont, diminue la qualité de l'eau, et pose des risques d'inondation pour les communautés locales. 

  • 6. la South Fork River Edisto 

Les puisements agricoles excessifs en amont menacent désormais gravement la santé de la rivière et les utilisateurs d'eau en aval, y compris les autres agriculteurs. 


  • 7. la White River dans le Colorado 

15000 nouveaux puits de gaz de schiste dans la région menacent de ruiner totalement la rivière, l'eau potable, les poissons et l'habitat faunique. 

  • 8. La White River dans le Washington 

Les populations de saumons, des truites arc en ciel, ont pour ainsi dire disparu de la rivière, en cause le barrage de Buckley . 

  • 9. le Haw River 

Les nombreuses zones de loisirs visitées par plus d'un million de personnes sont aujourd'hui gravement polluées par les eaux de ruissellement et les eaux usées. 

  • 10. les Rivers Clearwater / Lochsa 

Les eaux vives des ces rivières pittoresques sont aujourd'hui menacées par l'industrialisation et le transport des sables bitumineux canadiens sur les routes étroites des rives de ces rivières.

...

Bon soyons réaliste la pollution par marées noires des eaux de notre planète n'est finalement qu'un épiphénomène, n'est ce pas, et  qui ne mérite surement pas l'attention toute particulière que lui consacre la plupart de nos grands médias favoris, n'est ce pas?

...bon alors chut...hein...chut..chut...

Chers amis retournons vite à notre activité favorite, dormir, ça facilite les rêves...et enfin quoi, la consommation.

© Nature Alerte



Allez d'autres cartes ça fait joli

Pétrole

Agriculture





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A Morlaix, le ruisseau de Kerchonvel subit une pollution catastrophique mais à l’origine mystérieuse. Peut-être les échalotes ?

La manifestation des producteurs d’échalotes, à Morlaix le 14 janvier dernier, pourrait être à l’origine de la pollution d’un ruisseau morlaisien. 

Avec sa source en contrebas de la voie rapide où 3 500 tonnes avaient été déversées, le ruisseau de Kerchonvel subit une importante prolifération bactérienne depuis début mars.

Les autres formes de vie asphyxiées…

"Cela ressemble beaucoup à la pollution observée dans les Côtes-d’Armor, en aval d’un dépôt de ces mêmes échalotes, confirme Guy Pennec, le président du syndicat mixte du Trégor (SMT). Mais l’hypothèse est à confirmer sur le terrain." Car s’il n’y a plus d’échalote en bordure de la RN12 depuis plusieurs semaines, du jus aurait pu s’écouler, peut-être au moment de l’évacuation.

Quelle qu’en soit l’origine, des analyses sont en cours pour déterminer l’ampleur de la pollution. "Déjà, au niveau du ruisseau, la prolifération bactérienne a totalement asphyxié les autres formes de vie", continue Guy Pennec. Il s’agit également de déterminer l’impact sur l'aval du ruisseau.

"Il s’agit d’une pollution catastrophique", reprend à son tour le technicien du même SMT, qui a constaté les dégâts lundi matin après qu’un riverain se soit inquiété pour son puits.

Source © Ouest France

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