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mercredi 9 septembre 2015
L’agriculture, les zones urbaines et le trafic sont autant de sources de micropolluants, tels les produits phytosanitaires, les biocides ou les métaux lourds, qui aboutissent dans les eaux. 

L’Office fédéral de l’environnement Suisse a publié le 9 septembre 2015 un rapport complet sur cette pollution qui provient d’apports diffus. Dans les petits et moyens cours d’eau, de nombreux pics de concentration peuvent nuire aux organismes aquatiques.

Les micropolluants, que sont les produits phytosanitaires, les biocides, les composants de produits cosmétiques, les détergents et les médicaments, peuvent nuire aux organismes aquatiques, même en quantité infime. De grandes quantités de ces micropolluants arrivent continuellement dans les eaux par les stations d'épuration (STEP). Grâce aux modifications de la loi sur la protection des eaux, les principales STEP de Suisse peuvent être aménagées de telle sorte que la charge totale des micropolluants dans les eaux provenant des STEP diminue de moitié (voir Encadré 1).

Une étude de l'OFEV décrit pour la première fois de façon complète la problématique des micropolluants qui parviennent dans les eaux non pas par les STEP, mais à partir de diverses autres sources. Ces apports diffus sont principalement issus de l'agriculture, des zones urbanisées (via les déversoirs d'orages et les évacuations des eaux pluviales) et du trafic routier.

Concentrations critiques fréquentes

Les apports diffus de micropolluants sont d'amplitude très variable. Ils surviennent le plus souvent durant des épisodes de pluie. Les micropolluants atteignent alors des pics de concentration élevés, en particulier dans les petits et moyens cours d'eau situés dans des zones d'utilisation intensive du sol. Or les petits cours d'eau représentent environ 75 % du réseau hydrographique suisse et jouent un rôle écologique important.

La charge en micropolluants d'apports diffus est, dans de nombreux cours d'eau, si élevée qu'elle peut se révéler toxique pour certains organismes aquatiques. Ce constat souligne que ces apports contribuent aux déficits de la biodiversité aquatique.

Surtout des produits phytosanitaires de l'agriculture

L'étude a permis d'identifier les principales sources de micropolluants : il s'agit surtout de l'agriculture et, dans une moindre mesure, des zones urbaines. Les substances les plus significatives sont les produits phytosanitaires (insecticides, herbicides et fongicides), quelques biocides (d'origine agricole ou urbaine) ainsi que le cuivre et le zinc, tous deux des métaux lourds.

Mieux mesurer la qualité de l'eau et diminuer la pollution à la source

Le rapport conclut à la nécessité de réorienter la surveillance de l'état des eaux et de soumettre davantage les petits cours d'eau à des études approfondies.

Afin de diminuer sensiblement la pollution des eaux, des mesures doivent être prises à la source, en particulier dans l'agriculture. Sous la conduite de l'Office fédéral de l'agriculture, un plan d'action sur la réduction des risques et l'utilisation durable des produits phytosanitaires est en cours d'élaboration. Sa mise en œuvre devrait concourir à réduire considérablement les apports de produits phytosanitaires provenant de l'agriculture. Le rapport « Micropolluants dans les cours d'eau provenant d'apports diffus » fournit une base solide pour élaborer les mesures nécessaires.


Diminution des micropolluants provenant des stations d'épuration

En mars 2014, le Parlement a approuvé une modification de la loi sur la protection des eaux (LEaux), prévoyant un financement national pour l'équipement d'une étape de traitement supplémentaire dans une centaine de stations d'épuration (STEP) destiné à éliminer les micropolluants. Il s'agit de STEP situées à proximité d'eaux utilisées comme eau potable et de cours d'eau charriant un grand volume d'eaux usées. Cet aménagement ciblé doit permettre de diminuer de moitié la charge totale des micropolluants déversés dans les eaux par les STEP et, par conséquent, d'améliorer sensiblement la qualité des moyens et grands cours d'eau accueillant des quantités importantes d'eaux usées.

Les modifications de l'ordonnance sur la protection des eaux (OEaux), qui réglementent en détail le mode de financement de l'aménagement des STEP, ont été envoyées en audition fin 2014. Les nouvelles dispositions devraient entrer en vigueur début 2016.

Analyse exhaustive de la situation

Le rapport «Micropolluants dans les cours d'eau provenant d'apports diffus», publié le 9 septembre 2015 par l'Office fédéral de l'environnement, donne une vue d'ensemble de la pollution causée par les micropolluants provenant d'apports diffus dans toute la Suisse.

Le rapport présente :

un résumé des connaissances de spécialistes sur les principales sources (qui est à l'origine de la pollution?) et voies d'apport (par quel biais les substances parviennent-elles dans les eaux?);une analyse de l'utilisation du sol le long du réseau hydrographique suisse dans les zones les plus densément peuplées, soit le Plateau, le Jura et les grandes vallées;une compilation et une évaluation des données de mesures concernant les micropolluants.

Sur la base de ces trois éléments, un modèle de calcul simple a permis d'établir un pronostic à l'échelle de la Suisse de l'état la pollution des cours d'eau causée par les micropolluants d'apports diffus.le 9...

Source © Office fédéral de l'environnement OFEV
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vendredi 4 septembre 2015
Les Gardes côtes américains ont annoncé jeudi la fermeture d'une partie de la rivière Mississippi après que du pétrole ait été déversé lors d'une collision entre deux bateaux de remorquage près de Paducah dans le Kentucky. 

Environ 800 000 litres d'huile auraient été libéré dans le fleuve lors de la collision mercredi soir. 

Une zone de sécurité a été immédiatement mise en place sur la rivière a indiqué l'agence dans un communiqué. 

L'accident a causé des dommages sur une barge contenant un sous-produit du raffinage lourd utilisé pour ajuster la viscosité du pétrole.  La rupture de la citerne de la barge de transport à libéré une nappe de pétrole visible sur la rivière sur au moins 8 kilomètres. 

© Nature Alerte
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Scène "impressionnante et triste" ce jeudi à Torreilles, selon le maire Marc Medina. Au lever du jour, les services techniques ont alertés les pompiers : des dizaines de poissons morts étaient en train de giser dans le cours d'eau qui traverse le village.

 Une bonne partie se trouvait sous le pont neuf, le reste s'étirant sur une centaine de mètres. Les pompiers ont dû intervenir avec des épuisettes, pour glisser ensuite leur pêche dans des bennes à ordures. Près de 500 kilos de poissons ont ainsi été récupérés.


Un manque d'oxygène et une pollution organique

Double explication à ce phénomène : d'abord le manque d'eau dans le ruisseau. Avec la sécheresse estivale, les poissons ont manqué d'oxygène. Mais ce qui a compromis leur survie, c'est un deuxième problème, à savoir une pollution organique.

Des résidus de vins sont tombés accidentellement dans le cours d'eau. Ces résidus venaient de la cuve d'un vigneron. La pompe de relevage est tombée en panne, et lorsque la cuve a débordée, la pompe ne s'est pas déclenchée. L'eau polluée s'est alors déversée dans le ruisseau.




Un constat accablant. Plus de 165 truites ont été retrouvées mortes dans la rivière le Faux mardi après-midi à Heuchin. En cause, une pollution de l’eau due au déversement d’un produit chimique pour retirer la mousse sur les toits de maisons. La société a déjà été entendue par les gendarmes.

C’est une fédération de pêche en colère qui a dénoncé la terrible découverte. Mardi après-midi, pas moins de 168 truites de type fario ont été découvertes mortes, gisantes sur la rivière le Faux, affluent de la Ternoise, à hauteur d’Heuchin. 

« Un habitant de la commune venait de faire venir une entreprise, qui n’est pas du secteur, pour nettoyer son toit de maison incrusté de mousse », explique Jean-Claude Dupuis, vice-président de la fédération départementale de pêche et président de La Gaule populaire.

Seulement voilà, les ouvriers une fois sur le toit, ont injecté un produit toxique, sans se soucier que l’habitation était à deux pas de la rivière le Faux. « Apparemment, l’entreprise n’était pas au courant du passage de cette rivière à quelques mètres de là », s’insurge Jean-Claude Dupuis. Le mal est fait. 

Le produit est très polluant et se déverse, après le passage de la pluie, dans la rivière. Les conséquences sont irréversibles. « Sur 500 mètres de rive, 168 truites sont mortes. Mais on est certains que l’on en retrouvera encore d’autres. » Il est vrai que le président de la fédération départementale de pêche, Jean-Pierre Chevalier, assure qu’il faudra déplorer au moins 300 poissons morts empoisonnés par ce produit toxique. « C’est désolant. Tout un cheptel disparaît brutalement », regrette-t-il. Une hécatombe et une grande révolte pour ces passionnés de pêche mettant tout leur cœur pour les protéger.

« La truite fario est de reproduction naturelle. C’est une atteinte grave à l’environnement, au milieu aquatique et à la reproduction des salmonidés sur un affluent de la Ternoise », garantit Jean-Claude Dupuis. Une plainte a été déposée mercredi à la gendarmerie d’Heuchin contre l’entreprise fautive du déversement du polluant mortel par les eaux pluviales.

Cette dernière était par ailleurs entendue par les gendarmes et reconnaîtrait les faits. Reste à savoir si ce polluant est dangereux aussi pour l’homme, si des analyses sont en cours, quel produit polluant a pu être utilisé…

Source © La voix du nord
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mercredi 2 septembre 2015
Une analyse statistique des changements apportés aux lois et aux procédures environnementales par le gouvernement conservateur laisse croire qu'Ottawa a «à toutes fins pratiques abandonné» les tentatives de protéger les lacs et les rivières du Canada.

Après avoir passé en revue une grande quantité de données et des dizaines de demandes d'autorisation, le professeur de droit de l'Université de Calgary Martin Olszynski a conclu que la protection fédérale des pêcheries et des voies navigables est en déclin depuis une dizaine d'années. Il a présenté ses conclusions dans un article publié dans le Journal of Environmental Law & Practice.

Le professeur a entre autres constaté un abandon «pas tellement graduel» du secteur de la protection de l'habitat des poissons.

La surveillance environnementale effectuée par le ministère des Pêches et Océans a aussi beaucoup diminué durant la décennie 2000, alors que des grandes dépenses étaient faites dans le secteur des ressources.

M. Olszynski a conclu que les changements à la législation environnementale en 2012 n'avaient pas pour objectif de réduire les formalités administratives comme le gouvernement l'a laissé entendre, mais bien d'abaisser la barre en matière de protection environnementale.

Dans son article, le professeur Olszynski explique tout d'abord qu'en 2004, le gouvernement a décidé de minimiser la surveillance des projets qualifiés peu risqués, ce qui a réduit de moitié le nombre de projets évalués.

Une seconde baisse dans le nombre de demandes d'autorisation a été constatée après 2012, année où les conservateurs ont modifié les lois environnementales.

L'analyse de M. Olszynski démontre que des fonctionnaires octroient des autorisations sans avoir vu les plans des développeurs pour résoudre les problèmes soulignés, et ce même si la loi fédérale exige que lesdits plans soient approuvés avant que le projet puisse se poursuivre.

Les avertissements et les accusations ont beaucoup diminué au cours de la même période, passant de 300 à 50, tout comme le temps alloué à cet effet aux employés, qui est passé de 35 000 à 10 000 heures.

Le budget du ministère des Pêches et Océans a été réduit de 80 millions en 2012. Une seconde coupe de 100 millions est prévue au cours des trois prochaines années.

Un porte-parole du ministère fédéral, Kevin Hill, a défendu par courriel les changements apportés par le gouvernement conservateur. «Avant les amendements à la Loi sur les pêches, toutes les activités - du plus grand développement industriel aux plus petits projets sur un terrain privé tels des fossés de drainage, des étangs artificiels et des canaux d'irrigation - étaient soumises aux mêmes règles», a-t-il écrit.

«Le ministère continuera à évaluer des projets qui posent des risques de dommages importants aux poissons et à leurs habitats», a affirmé M. Hill en faisant remarquer que des instructions pour éviter d'avoir un impact sur les poissons sont disponibles sur le site Internet du ministère.

«Quand ces instructions sont suivies, les projets qui comportent de faibles risques pour les poissons et leurs habitats peuvent se poursuivre sans délai inutile», a fait valoir Kevin Hill.

Source © Bob Weber / La Presse Canadienne


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samedi 29 août 2015
La recherche du United States Geological Survey, un organisme de surveillance des ressources naturelles, confirme les conclusions d'études similaires réalisées au Canada, où le pesticide à base de nicotine est largement utilisé en agriculture, 

Aux états unis et au Canada un cours d'eau sur deux est contaminé aux néocotinoïdes.

Le Canada ne serait pas plus épargné que son voisin du sud : une recherche de l'Université de Guelph a conclu en février dernier que près de 100 %  des cours d'eau des régions agricoles du sud de l'Ontario étaient contaminés par ces mêmes pesticides.

Au Québec, un rapport du ministère de l'Environnement arrive à une conclusion similaire.

La présence de néonicotinoïdes dans les cours d'eau est alarmante, croit le biologiste de l'Université Laurentienne, Charles Ramcharan.

« C'est inquiétant. Je crois que nous ne grattons que la surface d'un énorme problème. » Charles Ramcharan, biologiste, Université Laurentienne

Selon lui, ce type de pesticide se décompose très lentement dans l'environnement.

Les insectes aquatiques et les amphibiens y sont particulièrement vulnérables, explique-t-il. Si rien n'est fait, les poissons, les oiseaux et les mammifères pourraient perdre leurs principales sources de nourriture, prévient le biologiste.

Les concentrations de néonicotinoïde vont toutefois continuer à grimper, s'inquiète le professeur associé à l'Université de Waterloo et président de la Société canadienne de limnologie, Jérôme Marty.

« L'utilisation en agriculture des néonicotinoïdes augmente depuis les dix dernières années et on devrait s'attendre à ce que les concentrations augmentent dans l'environnement. »  Le président de la Société canadienne de limnologie, Jérôme Marty

Décès d'abeilles

Ces pesticides sont déjà un sujet de préoccupation internationale puisque plusieurs experts les accusent d'être en partie responsables du déclin des populations d'abeilles et des autres insectes pollinisateurs.

L'Ontario est le premier endroit en Amérique du Nord à vouloir réduire son usage de néonicotinoïde. La province vise une réduction de 80 % d'ici 2017.

Dans un communiqué, la porte-parole du ministère de l'Environnement et de la Lutte au changement climatique, Kate Jordan, indique que le gouvernement veut agir de façon préventive afin d'éviter les effets néfastes de ces pesticides.

La vente et l'utilisation de néonicotinoïdes seront toujours permises, quoique restreintes.

Les entreprises agrochimiques Bayer Canada et Syngenta, principaux fournisseurs de néonicotinoïdes en Amérique du Nord, ont été contactées pour réagir à la nouvelle étude américaine. Elles n'ont pas répondu aux demandes d'entrevues

Source © Ici Radio Canada
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jeudi 27 août 2015
Le Chassezac est toujours interdit à la baignade, même si la situation revient peu à peu à la normale.

Débutés le 22 juin, les épisodes de pollution de la rivière Chassezac, en Ardèche, persistent. Touchant Pont-de-Gravières et Nassier, ils ont entraîné des interdictions de baignade tout au long de la période estivale. En tout, 25 prélèvements ont été effectués en amont des deux sites, entre le 25 juin et le 27 juillet. Des enquêtes de terrain et des vérifications des systèmes d’assainissement ont été mises en place.

Une réunion de crise s’est tenue le 24 juillet, durant laquelle il a été décidé de renforcer les recherches de terrain et les analyses. Alain Faucuit, maire des Salelles, Monique Doladille, maire de Gravières, et Bérengère Bastide, maire de Chambonas, tous trois concernés, ont porté plainte conjointement auprès de la gendarmerie des Vans, courant juillet. Malgré tout, l’origine de ces pollutions sur ce secteur reste inconnue. Les résultats des analyses du lundi 24 août, montrant une nouvelle pollution des eaux du Chassezac, l’interdiction de baignade avait été maintenue.

La présence d’éscherichia coli 10 fois supérieure à ce qui est toléré

Durant ces derniers jours, d’autres épisodes de pollutions ont été constatés dans le Sud Ardèche. « Plusieurs sites de baignade ont été pollués », annonçait, hier, le personnel du syndicat mixte Ardèche claire. Les analyses réalisées lundi indiquaient une pollution sur plusieurs coins de baignade, notamment de la plage du Petit rocher jusqu’à Tourasse, et de Salavas à Saint-Martin. Des constats qui ont parfois donné lieu à des interdictions temporaires de baignade, comme sur la plage du Petit rocher, commune de Joyeuse, où une présence d’éscherichia coli 10 fois supérieure à ce qui est toléré a été relevée, sans raison apparente.

Les résultats des dernières analyses, effectuées mardi, communiqués hier en fin d’après-midi, sont rassurants. « Tout est revenu à la normale. Cela prouve que la pollution était sûrement due aux fortes pluies des derniers jours qui ont entraîné un lessivage des sols, les saletés rejoignant la rivière en même temps. » Les baigneurs peuvent désormais profiter de l’eau, hormis dans le Chassezac.

Source © Le Dauphine

mercredi 26 août 2015
Une pollution s'est produite dans l'Asse depuis une canalisation d'eaux claires située vers Oulteret.

Les entreprises situées dans un périmètre déterminé autour de la route d'Oulteret feront l'objet d'une enquête afin de déterminer d'où est partie une énorme pollution de l'Asse qui s'est produite mercredi dernier. La Direction générale de l'environnement va déposer plainte. 

En effet, un produit polluant s'est déversé depuis un conduite d'eaux claires située sous le voûtage de la route d'Oulteret mercredi dernier. De nombreux poissons ont été touchés, mais la truite est l'espèce qui a le plus trinqué, des milliers d'entre elles sont mortes.


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mardi 25 août 2015
Christian Jeanjean, le maire de Palavas, a pris ce lundi 24 août un nouvel arrêté municipal interdisant jusqu'à nouvel ordre la baignade sur une partie des plages de sa commune, en raison des risques de pollution liée aux fortes pluies d'hier.

Le maire craint le rejet dans le Lez d'eaux usées non traitées en provenance de la station d'épuration Maera qui appartient à la Métropole de Montpellier.

Le 14 août dernier, en raison d'une pollution avérée, Christian Jeanjean avait déjà pris un arrêté interdisant la baignade sur les plages de la rive gauche, face à l'Hôtel de Ville.
Quelque 400 truites sont mortes après une pollution du ruisseau du Coppet à Domdidier la semaine dernière. Un homme de 44 ans a souillé l'eau alors qu'il nettoyait une façade avec des produits toxiques.

Le responsable sera dénoncé au Ministère public, a indiqué lundi la police cantonale fribourgeoise. Celle-ci met en garde la population à l'égard des gens du voyage français qui font du porte-à-porte pour proposer des travaux de nettoyage de toits, façades et places pavées.

La police invite à décliner ce type d'offre. Elle souligne que certains de ces individus utilisent des produits toxiques interdits en Suisse, et ne mettent en place aucun système de récupération des eaux souillées.


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vendredi 21 août 2015
Des milliers de poissons morts se sont échoués sur les rives de la rivière Haihe de Tianjin en Chine, juste une Semaine après l'énorme explosion mortelle qui a touché la ville. 

Les poissons morts ont été retrouvé à seulement quelques kilomètres de l'épicentre de la catastrophe qui a secoué la ville chinoise mercredi dernier.

Les fonctionnaires chinois nient cependant que cette hécatombe subite soit liés à  l'explosion et à la probable introduction de produits chimiques toxiques en grande quantité dans la rivière. Ils affirment que les échantillons d'eau prélevés dans la rivière où les poissons ont été retrouvés morts jeudi ne contiennent pas de niveaux toxiques de cyanure. 

Pourtant les ruissellement d'eaux usées près du site de l'explosion ont révélé contenir des quantités de cyanure de sodium 350 foix supérieur à la norme sanitaire.  

Deng Xiaowen, directeur du centre de surveillance de l'environnement de Tianjin, a déclaré qu'une enquête est en cours. Il a maintenu, toutefois, qu '«il n'était pas rare que des poissons meurent en masse dans les rivières locales pendant l'été, en raison de la mauvaise qualité de l'eau".

© Nature Alerte




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jeudi 20 août 2015
Une substance hautement toxique déversée en aval du Pont-du-Centenaire a tué toute la faune. Une enquête est en cours

Des dizaines de poissons morts gisant dans l’eau. C’est la vision d’horreur qu’a eue un promeneur mardi dernier en se baladant au bord de l’Aire, à Onex. En cause: une substance hautement toxique évacuée dans la rivière par le déversoir d’eaux de surface situé 200?mètres en aval du pont du Centenaire. Si la rivière a été débarrassée de ses cadavres, elle n’abrite aujourd’hui plus aucun poisson à partir du lieu de la contamination. «La dernière fois qu’on a constaté une telle mortalité, c’était en 2001 dans l’Allondon», relève, dépité, Christophe Ebener, président de la commission de la pêche. Une enquête est en cours pour déterminer l’origine de la catastrophe.

Alerte lancée tardivement

Mais la tâche n’est pas aisée car l’alerte a été lancée tardivement. De retour de sa promenade, le badaud a eu le réflexe d’envoyer un mail aux garde-faunes, plutôt que d’appeler le 118. «Malheureusement, ces derniers n’en n’ont pris connaissance que le lendemain matin, l’essentiel de la pollution était alors déjà loin», regrette Alexandre Wisard, directeur ad interim de la Direction général de l’eau.

Des prélèvements de poissons et d’eau ont tout de même été réalisés la semaine passée. Les spécialistes tentent désormais de remonter les traces de la substance au sein des canalisations pour trouver la source du déversement. «C’est un long travail, nous devrions avoir les résultats d’ici une semaine ou deux», indique Alexandre Wisard, précisant qu’il ne pouvait en dire plus en raison de l’enquête en cours.

De quelle substance peut-il s’agir? Christophe Ebener n’en a aucune idée. Il relève simplement que compte tenu du niveau très bas des cours d’eau en été – et cet été en particulier – la moindre pollution peut s’avérer fatale. «C’est un simple problème de dilution», résume le président de la commission de la pêche, qui milite depuis plusieurs années déjà pour que les préfectures de France voisine interdisent le pompage à la source des petites rivières, qui capte entre 30 et 50% de leur débit d’étiage.

Si la problématique n’est pas nouvelle, elle pourrait prendre de l’ampleur avec la multiplication des sécheresses en périodes estivales. Des interdictions de pêcher dans certains cours d’eau ont déjà dû être prononcées à deux reprises ces cinq dernières années pour éviter un stress supplémentaire aux poissons, déjà affaiblis par le manque d’eau.

Amende salée

Dans le cas de l’Aire, un repeuplement piscicole de la rivière devra être effectué cet automne. En espérant que les insectes et autres bestioles recolonisent, eux aussi d’ici là, le cours d’eau. «Ça ne sert à rien de réintroduire des poissons s’il n’y a pas de nourriture», note Christophe Ebener.

L’opération pourrait toutefois coûter cher au responsable de la pollution. Si une négligence est avérée, une amende administrative pouvant aller jusqu’à 60?000?francs ainsi que les frais d’enquête et de repeuplement risquent de lui être infligés. «Ce sont des années de travail d’assainissement des eaux et de renaturation qui ont été anéantis en quelques minutes, explique Alexandre Wisard. C’est rageant, surtout que l’Aire est un cours d’eau qui revient de loin.»

Il y a une quinzaine d’années, en effet, l’eau de la rivière était encore très polluée. La baignade et la pêche y étaient formellement interdites. Des efforts considérables ont été entrepris par le Canton et Saint-Julien pour assainir les eaux rejetées dans le cours d’eau. (TDG)

Source © Céline Garcin
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L’alerte a été donnée il y a une semaine lorsqu’une centaine de truites ont été retrouvées mortes dans la rivière qui traverse Camblain-Châtelain, Calonne-Ricouart, Marles-les-Mines et Lapugnoy. 

La Clarence alimente aussi les étangs de Quenehem, à Calonne-Ricouart. Les sapeurs-pompiers étaient intervenus mais les recherches le long du cours d’eau n’ont pas permis de repérer l’origine de la pollution. Des analyses sont en cours.

Jusqu’à nouvel ordre, la pêche est interdite dans La Clarence entre Camblain-Châtelain et Lapugnoy. Et pour cause, une centaine de truites sont mortes.

Dans l’attente des résultats des échantillons prélevés, les quatre communes concernées ont pris des arrêtés d’interdiction de pêche. Ces arrêtés ont été pris le jeudi 13 août. Nous ne manquerons pas d’informer les pêcheurs quand cette interdiction sera levée.
mardi 11 août 2015
Le manque d'eau avec, par endroits, des trous d'eau sans continuité, ainsi que la canicule qui fait monter la température des rivières et provoque un manque d'oxygène dans l'eau sont les principaux facteurs qui causent une forte mortalité dans certains cours d'eau notamment dans certains affluents dans le secteur d'Annonay, dans la Vallée de l'Ouvèze, surtout la Vallée de l'Eyrieux » constate le président de la Fédération de pêche de l'Ardèche.

Marc Doat qui espère que la situation va s'améliorer : « si ce n'est pas le cas, d'ici fin août ou début septembre, ça va être compliqué ». Les orages de la semaine dernière ont été les bienvenus par endroits mais ils n'ont rien changé à la problématique car très localisés. « Ca a fait du bien localement par exemple pour la Vallée de l'Ouvèze mais au niveau du département, on est loin d'avoir retrouvé le niveau habituel ».

Mais ce qui énerve le plus Marc Doat, c'est le manque de civisme de nombreuses personnes qui malgré l'arrêté sécheresse qui interdit le prélèvement de l'eau, continue à prélever de l'eau dans les rivières pour arroser pelouses, potagers et fleurs sans se soucier de la pénurie. « Ils pensent qu'on a de l'eau à volonté.

C'est ce genre de personne qui fait que la situation peut devenir très critique. Ça met à mal le peu qu'il nous reste » La Fédération a signalé les prélèvements constatés au préfet et lui a demandé qu'il renforce les moyens de la police de l'eau pour faire respecter les arrêtés. « Il nous a répondu qu'il y serait vigilant » souligne le président qui note que pour l'instant la mortalité est difficilement quantifiable.

Mortalité aggravée par une pollution sur la Volane à Vals-les-Bains : « elle serait passée inaperçue en temps normal mais le peu de débit a provoqué une mortalité importante entre Vals et le confluent de l'Ardèche il y a 15 jours environ ».

Source © e-tribune
lundi 10 août 2015
Suite à l'important déversement accidentel de plus de 12 millions de litres d'eaux usées d'un bassin de rétention d'une mine du Colorado dans la rivière Animas près de Silverton au Etats Unis, les comtés de La Plata et du Durango ont déclaré l'état d'urgence. 

Dés jeudi dernier, les autorités sanitaires avaient sonné l'alerte concernant la présence possible de contaminants lourds qui menaçaient potentiellement la qualité de l'eau en aval.

Depuis environ 12 millions de litres d'eau contenant des déchets miniers se sont déversé dans la rivière Animas et il est encore difficile de mesurer l'impact sur l'environnement  et la santé humaine a affirmé l'EPA (Environmental Protection Agency).

L'eau recueillie dans les stations d'échantillonnage tout le long du cours supérieur de la rivière contient des niveaux d'arsenic et la présence d'autres métaux lourds supérieurs à la normale, a déclaré hier Deborah McKean, toxicologue a l'EPA, dans une conférence téléphonique avec les médias. 

Les chiffres relevés par endroit sont élevés et effrayants, mais diminuent en aval plus on s'éloigne de la source de l'accident.Pour l'instant personne ne sait si ce déversement posera des risques de santé sur la population ou sur la vie aquatique.

Dimanche par mesure de sécurité , Les comtés de La Plata et du Durango ont déclaré l'état d'urgence en raison de la gravité de l'incident et les graves préoccupations des élus locaux. La mine continue de décharger environ 2000 litres d'eau dans des étangs mises en place depuis l'accidents où ils sont traités avant d'être relâchés dans la rivière. 

Dimanche, l'EPA a publié des rapports sur son site Web, y compris les données d'échantillonnage prélevées à différents endroits de la rivière et qui détaillent les polluants.Certaines de ces toxines vont se déposer sur le fond de la rivière, a déclaré Shaun McGrath, chef régional de l'EPA, de sorte que la rivière nécessitera une surveillance continue pendant une longue période. 

Désormais la rivière est totalement orange sur environ 150 kilométres et le bord d'attaque du panache se dirigeait vers l'Utah et Montezuma Creek, près de la ville de Bluff, une destination touristique. 

Les fonctionnaires se préparent à fermer deux puits qui desservent Montezuma Creek, a déclaré Rex Kontz, directeur général adjoint pour le Tribal Utility Authority Navajo. 


© Nature Alerte




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vendredi 7 août 2015
Un barrage qui retenait les eaux usés d'une mine d'or au sud-ouest du Colorado a rompu hier après-midi, libérant une vague de pollution de couleur orange dans la rivière Animas dans le comté de San Juan. 

3,8 millions de litres d'eaux usées contenant des sédiments de fer et de zinc se sont ainsi répandus dans la rivière.

La rivière est devenue totalement orange

Les autorités appelent la population à ne pas paniquer. L'Agence américaine de protection de l'environnement du comté affirme que le déversement ne nuira pas. Toutefois les fonctionnaires fédéraux du Colorado ont invité les utilisateurs d'eau en aval de l'accident à couper leur réseau d'eau potable et appellent la population riveraine à éviter les activités récréatives sur la rivière .

La ville de Durango a déclaré que son eau potable était désormais sûr en disant dans un communiqué qu'elle a cessé de pomper l'eau de l' Animas pour la puiser dans la rivière voisine Florida non affectée. 

© Nature Alerte








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mercredi 5 août 2015
Avec la sécheresse estivale, la rivière Coudoulous (Gard) n'est plus que l'ombre d'elle-même. Ici, les poissons manqueront bientôt d'oxygène, ils sont en danger de mort. Il est temps d'intervenir. 

Un sauvetage d'urgence a été opéré par la fédération de pêche du Gard. Avec une anode, un appareil qui va envoyer de l'électricité dans l'eau et attirer le poisson à la surface. "Une méthode indolore, mais qui secoue un peu", souligne la journaliste.

15e sauvetage en un mois

Aussitôt capturées, les truites sont transportées 800 mètres plus bas dans des eaux plus profondes et plus fraîches. Sauvetage réussi pour cette centaine de truites, mais des milliers d'autres, piégées par la sécheresse, attendent encore du renfort.

En un mois, c'est déjà le 15e sauvetage du genre dans le Gard et le quatrième ici. Il faut faire vite, car dans une quinzaine de jours, cette partie de la rivière sera complètement asséchée.

Source © France TV Info
mardi 4 août 2015
Bernard Gonzalez, le préfet de Vaucluse a pris un arrêté interdisant la pêche dans la Durance en vue de la consommation et la commercialisation de toutes les espèces de poissons.

Dans le cadre des mesures prises à la suite de la pollution accidentelle dans la Durance, ayant conduit à la contamination ponctuelle de sédiments au PCB (polychlorobiphényle) l'arrêté préfectoral concerne la portion comprise entre Pertuis et le pont de Cadenet, sur la route (RD943) qui, au pied du massif du Luberon, relie Pertuis à Cavaillon. Cependant, la pratique de la pêche de loisir y reste autorisée.

Ce n'est pas la première fois qu'une telle interdiction de consommation et de commercialisation est prise. En 2007,  elle avait concernée les poissons du Rhône et de ses annexes en Vaucluse, au mois d'août. En 2008, en 2009 puis en 2012, des arrêtés similaires avaient été pris. Sur son site internet, l'organisation non gouvernementale, le  World Wide Fund, le Fonds mondial pour la nature, &(www.wwf.fr) rappelle que la première  pollution française aux PCB avait été répertoriée en 1895 dans des poissons du Rhône destinés à la consommation.

Les PCB, c'est quoi ?

Les polychlorobiphényles ou PCB – plus connus sous le nom de pyralène - sont des composés chimiques, des polluants organiques utilisés sur de nombreux sites industriels dans des installations électriques de type "transformateurs". Ils sont interdits en France depuis 1987.

Ces dérivés chlorés sont persistants dans l’environnement et peuvent s’accumuler dans la chaîne alimentaire en particulier dans certains poissons. L'homme est exposé aux PCB essentiellement par la consommation de produits gras d’origine animale : poissons, viandes et produits laitiers.

Des recommandations de consommation depuis novembre 2011

L'arrêté préfectoral considère "qu'une exposition accidentelle de courte durée aux PCB n'a pas de conséquence sanitaire. Par ailleurs, la pêche sans consommation, la baignade et les sports nautiques ne présentent aucun risque sanitaire pour l'homme. La toxicité des PCB est essentiellement liée à leur accumulation dans l'organisme au cours du temps. Ainsi, l'exposition ponctuelle à ces molécules au travers d'un aliment contaminé aura peu d'impact sur la santé".

Pour compléter, un avis de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation de l'environnement et du travail, en date du 10 novembre 2011 est notifié. Cet avis "recommande sur l'ensemble du territoire de limiter la consommation de poissons d'eau douce fortement bio-accumulateurs (anguilles, brèmes, barbeaux, silures, carpes, aloses et lamproies) à 1 fois tous les 2 mois pour les femmes en âge de procréer, enceintes ou allaitantes, les enfants de moins de 3 ans, les fillettes et adolescentes et à 2 fois par mois pour le reste de la population".

L'arrêté souligne aussi que "dès que de nouveaux éléments seront connus, ils seront portés à la connaissance du public".


Source © Midi Libre




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lundi 3 août 2015
La canicule et la sécheresse en cours aux Etats Unis tuent des millions de poissons dans les eaux surchauffées des rivières et des ruisseaux de la région du Nord-Ouest. 

"Dans nos écloseries, nous avons déjà perdu environ 1,5 millions de poissons juvéniles cette année" a confirmé Ron Warren du Département poisson et faune de l'État de Washington dans un communiqué. 

Les pertes dans la population des saumons sockeyes dans le fleuve Columbia se comptent actuellement par centaines de milliers, a déclaré Jeff Fryer, scientifique de la commison pêche Inter-Tribal. 

Les poissons reviennent de l'océan pour frayer dans des eaux bien trop chaudes qui les ont pour ainsi dire tous tués, a t-il dit. Les températures de l'eau dans le fleuve Columbia ont atteint des niveaux inégalés. Couplées aux faibles niveaux d'eau elles peuvent être mortelles pour les poissons. Les saumons morts retrouvés au début mois dans la rivière Deschutes en Oregon provenaient probablement du fleuve Columbia. Ils se sont égarés dans la rivière Deschutes à la recherche d'une eau plus froide, a indiqué le département. Les premiers résultats des autopsies suggèrent qu'ils sont morts de columnaris, une infection bactérienne généralement associée à des températures élevées de l'eau et et de faibles niveaux d'oxygène dissous. 

Dans l'Idaho, c'est une année difficile pour tous les poissons migrateurs, notamment pour le saumon sockeye," a confirmé Mike Peterson, biologiste d'un institut de recherche de l'Idaho. Les températures des cours d'eau sont bien trop chaudes en raison des faibles débits dues à la sécheresse qui touche violemment la région. Cette situation cause des traumatismes et des maladies à nos poissons, nous dénombrons actuellement de nombreux décès piscicoles, ce qui a incité la fermeture de la pêche tout le long des cascades de Washington. 

Vendredi dernier, la ville de Seattles a été frappé par des températures de plus de 35 degrés pour la 11e fois cet été. C'est un record absolu pour la région normalement douce de Seattle. 

Cette vague de chaleur est devenue un véritable problème, voilà plus d'un mois que cette canicule a commencé. Le manque de neige de l'hiver exceptionnellement chaud a abouti à une sécheresse record à travers une grande partie du Nord-Ouest. Normalement la fonte du manteau neigeux en cette saison fournit lentement de l'eau dans les rivières et les ruisseaux et aide à maintenir la douceur des températures des rivières pendant les mois secs de l'été. Mais les flux dans de nombreuses rivières ont baissé de manière significative et les températures de l'eau ont gravement augmenté, se sont des conditions mortelles pour les poissons. 


© Nature Alerte




Préserver les poissons migrateurs - exemple sur les gaves pyrénéens from onema on Vimeo.

Un film produit par l’Onema, destiné à sensibiliser le grand public, les élus et les pouvoirs publics sur la situation inquiétante des grands poissons migrateurs en France et par extension, dans le monde.


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