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mardi 25 mars 2014
Quelque 7 millions de personnes sont décédées en 2012 en raison de la pollution de l'air, selon une étude publiée mardi 25 mars par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Globalement, plus de 7 millions de morts sont attribuables aux effets des pollutions de l'air extérieure et domestique, et les régions de l'Asie et du Pacifique sont les plus touchées », avec 5,9 millions de décès, indique l'OMS dans son étude.

Ces chiffres sont en forte progression par rapport à la précédente étude qui datait de 2008, en raison d'un changement de méthodologie (non précisé pour le moment), et sont « choquants et plutôt inquiétants », selon les mots du Dr Maria Neira, directrice du département de la santé publique à l'OMS. 

« La pollution de l'air est désormais le facteur environnemental le plus important affectant la santé, tout le monde est touché, que ce soit dans les pays riches ou dans les pays pauvres », a-t-elle ajouté.

3,2 MILLIONS DE MORTS COMPTABILISÉS EN 2008

En 2012, 3,7 millions de personnes sont décédées en raison d'effets liés à la pollution extérieure et 4,3 millions en raison de la pollution de l'air domestique, soit concrètement les fumées et émanations liées aux appareils de cuisson, chauffés au bois ou au charbon, ou les instruments de chauffage.

En 2008, lors de la précédente étude, l'OMS avait dénombré 3,2 millions de morts au total dus à la pollution de l'air, dont 1,3 million en raison de la pollution extérieure, et 1,9 million à cause de la pollution domestique.

Cette publication intervient alors que l'Ile-de-France a récemment été touchée par un pic de pollution, poussant le gouvernement à mettre en place dans la région des mesures exceptionnelles (circulation alternée, transports gratuits...). Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire contre X pour « mise en danger de la vie d'autrui » à la suite d'une plainte de deux associations écologistes.

Source © AFP


lundi 24 mars 2014
Une barge transportant environ 3,5 millions de litres de pétrole brut est entrée en collision samedi avec un autre navire dans le canal de Houston, ce qui a provoqué une importante marée noire toxique.

Selon les médias américains, la nappe de pétrole s'étend sur presque 20 kilomètres dans le golfe du Mexique et le long de Galveston Island. 

Le mazout contenu dans la barge, destiné aux moteurs de navires ou comme fuel de chauffage, est une forme de pétrole très lourde et hautement polluante.

" Il s'agit d'un déversement extrêmement grave», a affirmé à la presse le capitaine et Garde côtièr Brian Penoyer " Il s'agit d'une huile épaisse et persistante . "

La barge transportait une substance appelée RMG 380, environ 635 000 litres ont déjà été déversé dans le canal.C'est un fioul lourd de soute qui ne s'évapore pas facilement. le déversement n'a toujours pas été contenu et les gardes côtes enquêtaient toujours sur les raisons de cette collision. 

Une large partie du chenal maritime de Houston a été fermé de toute urgence à la circulation fluviale . 

L'exposition à du RMG 380 peut irriter les voies respiratoires , les yeux et la peau, les vapeurs peuvent contenir de l'hydrogène sulfuré ( H2S) qui peut être nocif voir mortel en cas d'inhalation 

" Ce truc va être terrible à nettoyer, " a déclaré Jim Suydam , porte-parole de l'Office du Texas General Land, c'est extremement nocif .

Des barrages flottant de confinement ont été placés autour de la barge partiellement submergé. Près de 24 bateaux «travaillent activement à retirer le pétrole» de la surface.

Les équipes de nettoyage ont par ailleurs siphonné le pétrole restant de la barge endommagée pour le disposer dans un autre compartiment, tandis que la barge a été transportée sur un chantier naval, ont indiqué des responsables de l'Etat du Texas (sud).

© Nature Alerte





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samedi 15 février 2014
En début de semaine des échantillons prélévés dans les zone inondés du somerset en angleterre contenaient entre 60.000 et 70.000 bactéries dans 100 millilitres d'eau. C'est plus de 60 fois les niveaux autorisés par l'Organisation mondiale de la Santé pour l'eau à usage agricole.

L'Organisation mondiale de la Santé rappelle que l'eau agricole ne doit pas contenir plus de 1000 bactéries par 100 millilitres . Le niveau de sécurité pour l'eau d'un bain est plafonné à seulement 500 bactéries par 100 millilitres .

L' étude a été commandé par Sky News et réalisée jeudi par le microbiologiste Nathaniel Sorey de l'Université de Reading qui met en garde la population de possibles apparitions d'épidémies.

© Nature Alerte




Cameron appelle à l'aide l'UE 

Le Premier ministre britannique David Cameron a demandé l'aide financière de l'UE pour faire face aux intempéries qui s'abattent depuis des semaines sur le Royaume-Uni et privaient d'électricité jeudi quelque 56 000 foyers, alors qu'une nouvelle tempête était prévue vendredi soir. L'Irlande voisine était également particulièrement touchée par les coupures d'électricité avec 260 000 foyers privés de courant au pic de la tempête et encore 165 000 affectés jeudi après-midi, a indiqué la compagnie irlandaise ESB. 

« Nous cherchons à obtenir de l'aide de la part de l'Union européenne », a déclaré David Cameron. « L'argent que je cherche à obtenir pour les agriculteurs britanniques vient du budget de l'UE », a encore précisé le Premier ministre, qui s'est engagé en janvier 2013 à organiser d'ici 2017 - s'il est réélu - un référendum sur une sortie de son pays de l'Union. « Mais je pense que là où les pays étrangers peuvent le plus aider, c'est au niveau de l'expertise. Avoir des spécialistes néerlandais pour pomper l'eau et organiser des systèmes de protection contre les inondations a été très utile », a encore dit le Premier ministre. 

Le Premier ministre, qui a pris personnellement le dossier des inondations en main alors que son gouvernement était accusé d'inaction par des habitants en colère, a de nouveau présidé, jeudi matin, une réunion de crise sur les intempéries. 

Ces nouvelles intempéries, accompagnées de vents de plus de 160 km/h, ont causé la mort d'un homme par électrocution, et entraîné des perturbations dans les transports, avec des fermetures d'axes routiers et ferroviaires. Cette tempête a également causé en Irlande 80 000 coupures sur le réseau téléphonique et internet ainsi que d'importantes perturbations dans les liaisons de trains, ferries et bus du pays, conduisant également les aéroports de Shannon et Cork (ouest) à fermer temporairement du fait des vents violents. 

2 000 militaires déployés 

Au Royaume-Uni, le pays de Galles était la zone la plus affectée par les coupures, selon l'Energy Networks Association (ENA), qui assurait poursuivre ses efforts pour rétablir le courant pour l'ensemble des foyers dès que possible. 

Mercredi soir, ces coupures avaient touché plus de 400 000 foyers britanniques, selon de nouveaux chiffres d'ENA qui évoquait auparavant 147 000 clients touchés. Un chauffeur de poids lourd a été hospitalisé après avoir vu son véhicule renversé par des vents violents à Bristol (ouest de l'Angleterre), tandis qu'un homme a été blessé par la chute d'un arbre à Chivenor, dans le Devon (sud-ouest). Une nouvelle perturbation, avec des pluies et vents violents, était attendue vendredi soir et pendant le week-end. La Tamise pourrait atteindre par endroits son plus haut niveau depuis soixante ans. 


Les autorités ont indiqué aux habitants de Windsor et du Surrey (ouest de Londres), où un millier de personnes ont été évacuées, qu'ils étaient exposés à de nouveaux risques d'inondations et devaient s'attendre à de nouvelles perturbations. Au total, depuis début décembre, 5 800 habitations ont été inondées au Royaume-Uni. Ces intempéries relèvent d'une « crise naturelle quasiment sans précédent », a estimé Patrick Sanders, le responsable de l'armée chargé de diriger les efforts des 2 000 militaires mobilisés pour aider les sinistrés et construire des digues. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre Mark Carney a même jugé que le chaos entraîné par ces intempéries risquait d'entraver la reprise économique dans le pays.

lundi 10 février 2014
Le département de l'Environnement et des ressources naturelles de Caroline du Nord  met en garde les riverains « d'éviter tout contact direct prolongé " sur certaines rives du fleuve Dan après qu' une rupture de conduite ait déversé plus de 82 000 tonnes de cendres de 
charbon toxiques depuis un reservoir de retention de la socièté Duke Energy dimanche dernier.

C'est en faisant suite aux résultats des échantillonnages de l'eau en aval du déversement qui montrent des niveaux d'arsenic supérieures à 10 microgrammes par litre que le département a pris sa décision et qu'il a lancé son alerte de sécurité. 

A l'origine, la NED avait signalé que " les niveaux d'arsenic dans tous les points d'échantillonnage effectués étaient dans les normes imposées par l'Etat . 

Aujourd'hui la NED s'excuse: «Nous avons fait des erreurs lors de l'interprétation des résultats ", a déclaré Tom Reeder , directeur de la Division des Ressources en Eau" 

Nous sommes très inquiets pour l'état biologique à long terme de la rivière Dan et nous travaillons avec nos partenaires aux nettoyages les plus urgents. Nous allons continuer de tester l'eau de la rivière et nous évaluerons régulièrement les impacts de cet accident afin de déterminer les moyens les plus appropriés pour la nettoyer. L'opération risque de prendre beaucoup de temps.

Le 3 Février , les niveaux d'arsenic sur un site d'échantillonnage étaient de 40 microgrammes par litre , et de 13 microgrammes par litre à la frontière de la Caroline du Nord et de la Virginie . Même si l'agence constate que les concentrations d'arsenic ont diminué depuis l'incident , et que les responsables sanitaire assurent que l'eau du robinet est bonne à boire, la population reste inquiète .Le laboratoire indépendant Waterkeeper Alliance a lui constaté des niveaux élevés de mercure, d'arsenic, de plomb et d'autres substances toxiques dans la rivière . 

Il est encore difficile de connaitre les conséquences que cet accident aura sur les poissons les autres animaux sauvages qui viennent s'abreuver dans la rivière, mais un porte-parole du DENR a déclaré à la CNN que s'était " une source des préoccupation importante à long terme et qu'il faudra suivre l'évolution des concentrations des polluants avec beaucoup de précaution".

Avant cette fuite accidentelle la DENR de Caroline du Nord n'avait pas effectuer le nettoyage des bassins de rétention des cendres de charbon. Selon l'agence assioted press ( AP ), la NED a bloqué toutes les tentatives des ONG et des groupes environnementaux d'en appeler à la Loi sur l'assainissement des eaux qui stipule que la socièté Duke Energy se devait de nettoyer les bassins de rétention au moins trois fois au cours de 2013. 

Selon les groupes écologistes , en 2013 la NED a plutôt négocié avec la socièté Duke Energy et choisi d'imposer des amendes légères sur la société plutôt que de l'obliger à assurer l'entretien et le nettoyage de ses bassins de rétention de cendres de charbon .

«Nous avons un gouverneur qui entretient des liens très étroits avec la Duke Energy , le plus grand pollueur de l'Etat. C'est un contributeur important du financement de ses campagnes », a déclaré Amy Adams , qui était le directeur régional au DENR avant sa démission en Novembre dernier . 

© Nature Alerte





L’épidémie de chikungunya s'intensifie en Martinique et se poursuit dans le reste des Antilles, selon le point épidémiologique de la cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) Antilles-Guyane diffusé vendredi dernier. 

En une semaine, d’après ce bulletin officiel, le nombre de cas cliniquement évocateurs a bondi de 34%, dépassant désormais les 500 hebdomadaires. 

Il s'agit uniquement des cas qui ont fait l'objet d'une consultation en médecine de ville. Depuis la mise en place du dispositif de surveillance, en décembre dernier, 1 480 personnes auraient consulté un médecin généraliste. La cinquième semaine de janvier, 52 adultes sont passés aux urgences et 
7 enfants.

Si le nombre hebdomadaire de passages aux urgences se stabilise, les admissions d'adultes ont progressé de 17% ces deux dernières semaines. La Cire rappelle qu'il est indispensable que les prescripteurs réservent les analyses de confirmation biologique aux patients qui présentent des facteurs de risque ainsi qu'à ceux atteints de formes inhabituelles de la maladie.

Martinique, Saint Barthélémy et Saint Martin en situation épidémique

D’après les autorités de surveillance, la Martinique comme à Saint-Barthélémy, restent en phase 3a du Programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies de chikungunya (Psage) ce qui correspond à une situation épidémique. 

En revanche, à Saint-Martin, le comité de gestion réuni lundi 3 février a placé la collectivité en phase 3b du Psage, c’est à dire en épidémie généralisée. 

Pour le moment, la circulation virale augmente en Guadeloupe, mais ce département est toujours placé en Phase 2a du Psage : transmission autochtone modérée. 

Enfin, pour ce qui est de la Guyane, aucune circulation autochtone du virus n’a été mise en évidence à ce jour.

Le Directeur général de santé se rendra sur place dès lundi

Lundi et mardi, le Directeur général de la santé, Bruno Vallet et le Directeur général à l'outre-mer se rendront en Martinique et en Guadeloupe, pour faire le point sur l'épidémie de chikungunya et sur le plan de gestion de la pollution par la chlordécone. À cette occasion, ils rencontreront les acteurs et partenaires impliqués dans la lutte anti-vectorielle (contre les moustiques, vecteurs de la maladie) et la protection de la population. Ils effectueront les visites des CHU et suivront des opérations de terrain.




mardi 4 février 2014
L’air de Delhi serait encore plus dangereux pour la santé que celui de Pékin. Un article récent du New York Times le donne en tout cas à penser. Ce qui a déclenché ces derniers jours, alors que la capitale indienne plongée dans son hiver vit des épisodes de smog à trancher au couteau, une avalanche de textes dans les médias nationaux, grands lecteurs du NYT.

Beaucoup hésitent en vérité à y croire, comme Pékin est depuis longtemps considérée comme la mégapole où la pollution de l’air pose les problèmes les plus affolants au monde. Delhi plus nocive que Pékin? Impossible! 

La comparaison indique pourtant que la présence dans l’air de Delhi de particules fines (dites PM2.5, dix fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu) a été dans les trois premières semaines de janvier deux fois supérieures, en moyenne, à celle enregistrée à Pékin. Pendant ces trois semaines, la concentration de PM2.5 aurait franchi presque tous les jours à Delhi la barre des 300 microgrammes par mètre cube, soit au moins 12 fois plus que la limite jugée acceptable par l’OMS.

L’accablant tableau est contesté par certains, notamment parce que les chiffres sur lesquels il s’appuie — ceux du Delhi Pollution Control Committee — manquent notoirement de fiabilité. Mais là n’est pas la question. Le portrait que trace le NYT n’en reste pas moins épouvantable, surlignant une aggravation de la pollution à Delhi depuis cinq ans dans un contexte où ni le gouvernement ni, du reste, la population en général ne semblent vraiment prendre la mesure du problème. On sait pourtant déjà que l’Inde, avec 620 000 morts par année, a l’insigne honneur d’être le pays où le taux de mortalité lié à des maladies respiratoires est le plus élevé au monde.

La grande responsable de cette pollution est l’automobile, mais rien n’est fait si ce n’est que pour en limiter l’impact. Quelque 800 000 véhicules circulaient dans les rues de la capitale dans les années 1970. Il y en a aujourd’hui 7,5 millions , et leur nombre augmente de 1400 par jour. La majorité roule au diesel, carburant moins cher à la pompe que l’essence puisqu’il bénéficie de politiques de subventions gouvernementales.

Dans le quotidien FirstPost, Anumita Roy Chowdhury, directrice du réputé Centre pour la science et l’environnement (CSE), basé à Delhi, souligne en outre que Pékin a le mérite d’en faire davantage que les autorités de la capitale indienne pour prémunir la population quand se produisent des épisodes de pollution extrême. Et s’en désole. «Il nous faudrait un changement complet de paradigme, dit-elle. Regardez-moi ce nombre de voitures au diesel, les ventes ne font qu’augmenter.»



jeudi 30 janvier 2014
La quantité de mercure déversée entre 1930 et 1970 dans un canal par l'entreprise Lonza à Viège (VS) serait sept à neuf fois plus importante que celle annoncée, estime l'association des Médecins en faveur de l'environnement. Lonza ne partage pas cet avis et maintient sa position.

Ce ne sont pas 28 tonnes de mercure qui auraient été déversées durant ce laps de temps dans le canal d'évacuation «Grossgrundkanal» par l'entreprise chimique Lonza à Viège, mais 200 à 250 tonnes. C'est ce qu'estime l'association des Médecins en faveur de l'environnement (MfE) dans un communiqué diffusé mercredi.

MfE avance ces chiffres en se basant sur une estimation faite par un chimiste employé dans les années 1950 par Lonza. L'association s'appuie également sur deux documents internes de l'entreprise qu'elle a divulgués sur son site internet.

Selon le chimiste, Lonza aurait déversé plus de neuf tonnes de mercure seulement pour l'année 1964. L'ancien collaborateur met en doute le chiffre de 4,5 tonnes de mercure présent aujourd'hui dans le canal et les sols voisins. Selon, lui, les quantités seraient en fait «nettement supérieures».

Pour MfE, Lonza doit agir rapidement. L'entreprise doit donner accès à tous les documents sur sa production à l'aide de mercure et révéler la quantité exacte de mercure déversée dans l'environnement entre 1930 et 1970. L'entreprise doit aussi financer des «études indépendantes» ainsi que «l'élimination complète et l'assainissement des sols et du canal contaminés».

Lonza maintient sa position

«Selon l'état actuel des connaissances, nous ne pouvons pas partager les estimations avancées par MfE», a indiqué mercredi à l'ats Renzo Cicillini, porte-parole de Lonza à Viège. Il rappelle que selon les estimations de l'investigation mandatée en 2011 par le service valaisan de protection de l'environnement, 28 tonnes de mercure ont été déversées dans le canal de 1930 au milieu des années 1970.

Lonza maintient le chiffre de 4,5 tonnes environ de mercure encore présent sur le site industriel de la Lonza, dans le canal et les terres à proximité. L'important pour l'entreprise aujourd'hui est d'assainir les parcelles les plus contaminées et de «trouver des solutions constructives» au problème, en collaboration avec le canton et les communes. 

Le canton sur la réserve

L'Etat du Valais a pris connaissance des chiffres avancés par MfE mais a déclaré n'être pas en mesure de les commenter pour l'instant. «Nous allons demander à Lonza de se déterminer officiellement. Nous saurons alors quel crédit il faut accorder à ces données et s'il faut adapter ou non les estimations dont nous disposons», a indiqué à l'ats Cédric Arnold, chef du service valaisan de protection de l'environnement.

Créée en 1987, l'association MfE regroupe environ 2000 membres. Elle compte en majorité des médecins, mais également des dentistes, des vétérinaires ainsi que des étudiants, a précisé l'association sur son site internet. 

Parcelles analysées

Les premiers signes de présence de mercure ont été constatés en 2010 et 2011 lors des travaux préparatoires du chantier de l'autoroute. La pollution touche 280 parcelles entre Viège et Niedergesteln (VS). Les analyses effectuées jusqu'à présent ont concerné 36 parcelles de la zone d'habitation de Turtig.

Elles ont montré que 10 des 36 parcelles affichaient une concentration de mercure supérieure à 5 milligrammes par kilo de terre. Elle atteint même par endroits 83 milligrammes. Ces terrains doivent être assainis.

Une deuxième étape d'investigation est en cours. Elle concerne 43 parcelles supplémentaires. En attendant, le canton a émis une interdiction de planter ou de consommer des fruits et légumes sur les parcelles incriminées ou de les utiliser comme places de jeux pour les enfants.

Question en suspens

Lonza préfinancera les coûts de l'identification des zones polluées et l'assainissement des parcelles les plus polluées. La question de la responsabilité des acteurs impliqués est étudiée par l'Etat du Valais.

Lonza souligne enfin que, à l'époque, tout a été fait conformément aux dispositions alors en vigueur. A cette époque, les sédiments du canal ont également été utilisés pour l'agriculture et ont été répandus sur les terrains avoisinants. La responsabilité de la pollution est une question encore en suspens.

Source © ATS

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mercredi 29 janvier 2014
Près de 1.200 médecins de France métropolitaine et des Antilles ont signé un appel mettant en garde contre la dangerosité des pesticides.

« Nous ne cherchons pas à montrer du doigt une profession, mais chacun doit prendre ses responsabilités. A nous d'assumer les nôtres en alertant sur les dangers de ces produits, particulièrement pour certaines catégories de la population, ceux qui y sont le plus exposés, ainsi que les femmes enceintes et les enfants », explique à l'AFP le Dr Pierre-Michel Perinaud, médecin généraliste à Limoges.

L'appel a été lancé sur internet en septembre 2013 par un groupe de médecins limousins auxquels se sont associés des médecins de Martinique et de Guadeloupe, ébranlés par l'affaire du chlordécone. Le chlordécone est un pesticide qui fut employé à large échelle aux Antilles entre 1973 et 1993 avant d'être interdit mais dont la présence persistance dans les sols et rivières continue à contaminer les cultures, viandes et poissons.

Dans leur appel, les médecins soulignent qu'une exposition professionnelle aux pesticides est, selon la littérature scientifique, liée à des risques accrus de maladie de Parkinson, de cancers de la prostate et de certains cancers du sang. Les études font également état d'un risque de malformations congénitales accru chez les enfants des femmes exposées aux pesticides pendant leur grossesse.

Les médecins relèvent par ailleurs que « personne ne conteste l'imprégnation générale de la population » par les pesticides « à faibles doses », ce qui « n'est pas rassurant » dans la mesure où « de nombreux pesticides sont des perturbateurs endocriniens » dont les effets ne dépendent pas de la dose, mais de la période d'exposition. Les perturbateurs endocriniens sont soupçonnés d'être une des causes de la recrudescence de certains troubles comme l'infertilité, l'obésité, les pubertés précoces.

Pour protéger les populations, les médecins préconisent notamment de mettre fin aux dérogations à l'interdiction européenne des épandages aériens, notamment aux Antilles où, souligne le Dr Perinaud, les dérogations sont « beaucoup trop souples », atteignant dans certains cas « 12 mois sur 12 », alors même que la population est encore contaminée par le chlordécone.

L'appel invite l'Etat à reconnaître de nouvelles maladies professionnelles agricoles liées aux pesticides, à mieux étiqueter les produits destinés à l'alimentation, et à confier à des laboratoires indépendants la réalisation des tests nécessaires pour l'autorisation de mise sur le marché. Il réclame enfin une meilleure prise en compte des perturbateurs endocriniens au niveau européen.

Le Parlement français a déjà répondu la semaine dernière à l'une des autres revendications des médecins signataires en interdisant les pesticides hors usage agricole. La mesure prendra effet en 2020 en ce qui concerne l'interdiction des pesticides dans les espaces verts publics et 2022 pour les jardins particuliers.




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Huit nouveaux cas humains de H7N9 ont été rapportés mardi dans trois provinces chinoises. 

La province du Zhejiang (est) a rapporté quatre nouveaux cas, soit une femme de 43 ans à Hangzhou, un homme de 81 ans et une femme de 83 ans à Huzhou, et un homme de 57 ans à Ningbo, a précisé la Commission provinciale de la santé et de la planification familiale. 

Ces nouveaux cas portent le nombre d'infections dans la province à 53 depuis le début de l'année, selon la commission. 

Trois nouveaux cas ont été rapportés à Shenzhen, dans la province du Guangdong (sud), selon la Commission provinciale de la santé et de la planification familiale. Il s'agit de trois femmes de respectivement 43 ans, 41 ans et 31 ans. Un autre cas, un homme de 53 ans, a été rapporté à Huai'an dans la province du Jiangsu (est). 

La grippe aviaire H7N9 a fait 19 morts en Chine cette année, et le nombre total d'infections humaines a atteint 96 lundi, selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies de Chine. 

Shu Yuelong, directeur du Centre national sur la grippe de Chine, a expliqué lundi qu'une épidémie de grande ampleur était peu probable durant la Fête du Printemps, car aucune mutation du virus H7N9 qui pourrait affecter la santé publique n'a été identifiée pour le moment. 

Source: chine-informations
mardi 28 janvier 2014
L'insecticide DDT, interdit aux Etats-Unis depuis 1972 mais capable de subsister longtemps dans l'environnement et l'organisme humain, pourrait accroître le risque de la maladie d'Alzheimer, selon une nouvelle étude américaine publiée lundi.

Les auteurs de cette recherche, parue en ligne dans le Journal of the American Medical Association, Neurology, ont constaté que la teneur de DDE -composant actif restant après que le DDT a été métabolisé par le corps- était près de quatre fois plus élevée dans le sang des personnes atteintes d'Alzheimer que celles saines du groupe témoin. 

Les chercheurs ont étudié 86 patients de plus de 60 ans avec Alzheimer et 79 personnes en bonne santé. "C'est l'une des premières études à identifier un important risque environnemental pour Alzheimer", souligne le Dr Allan Levey, directeur du Centre de recherche sur la maladie d'Alzheimer à l'Université Emory (Géorgie, sud-est), un des principaux co-auteurs. 

"L'ampleur de l'effet du DDT est important, comparable au facteur génétique le plus courant prédisposant à la maladie d'Alzheimer", ajoute-t-il. Les patients dans l'étude porteurs de cette mutation et avec des niveaux sanguins élevés de DDE, avaient des symptômes encore plus prononcés d'Alzheimer. 

Cette étude indique que le DDE pourrait directement contribuer à la formation de plaques de béta amyloïdes, pointe le Dr Jason Richardson, professeur de médecine environnementale à l'Université Rutgers (New Jersey, nord-est), le principal auteur, insistant sur la nécessité de faire plus de recherches dans cette voie. 

Ces scientifiques ont également découvert un mécanisme potentiel par lequel le DDE agit sur les cellules cérébrales pour induire cette dégénérescence. Ils ont soumis des cultures de cellules neuronales en laboratoire à des concentrations élevées de DDE comparables à celles chez les sujets de l'étude dont les teneurs sanguines de DDE étaient les plus fortes. 

Les chercheurs ont alors constaté un net accroissement d'une substance clé pour la formation de protéines bêta-amyloïdes, qui forment des plaques dans le cerveau caractéristiques d'Alzheimer. "Une sonnette d'alarme" Bien que les niveaux de DDT et de DDE ont fortement diminué aux Etats-Unis depuis 30 ans, le pesticide est encore détecté dans 75 à 80% des échantillons de sang collectés dans la population.

"Nous sommes encore exposés à ces substances chimiques par le fait que nous pouvons consommer des fruits, légumes et céréales importés de pays qui utilisent encore cet insecticide et aussi parce qu'il persiste longtemps dans l'environnement", relève le Dr Richardson. 

Le DDT peut rester dans l'organisme de huit à dix ans et le DDE, son métabolite, s'accumule dans les tissus alors que les personnes vieillissent. Ceci pourrait aider à expliquer le fait que l'âge est le plus grand facteur de risque d'Alzheimer, ajoute le Dr Levey. Mais, relève le Dr Richardson, les niveaux de DDE ne sont pas le seul facteur déterminant pour expliquer Alzheimer. 

Dans certains échantillons sanguins de malades avec Alzheimer, le DDE n'était pas détectable tandis que des participants sains avaient des teneurs assez élevées du pesticide, relèvent ces chercheurs. Selon eux les facteurs génétiques combinés à une exposition à cet insecticide pourraient contribuer à déclencher la maladie. 

"Une prochaine étape importante serait d'effectuer cette même étude sur un plus grand nombre de sujets pour confirmer les résultats", juge le Dr Levey. Dans un éditorial publié dans le JAMA Neurology, les docteurs Steven Dekosky (Université de Virginie) et Sam Gandy (faculté de médecine du Mount Sinai à New York) estiment que cette étude n'est que préliminaire. 

"Une pleine compréhension des risques environnementaux pour Alzheimer nécessitera une collection d'échantillons de sang et des observations cliniques sur de longues périodes", selon eux. En dépit des "faiblesses" dans cette étude, ses auteurs "ont tiré une sonnette d'alarme pour étudier l'influence de l'environnement dans Alzheimer et particulièrement les pesticides dont le rôle dans d'autres maladies a été établi", ajoutent-ils. 

Quelque cinq millions d'Américains sont actuellement atteints de la maladie d'Alzheimer, qui reste incurable. Ce nombre risque d'augmenter considérablement avec le vieillissement de la population.

Source © ap.



lundi 27 janvier 2014
Un enfant sur quatre aurait besoin de soins psychologiques, selon une enquête du ministère de la Santé japonais...

Ils ont été marqués par la perte d'amis, la disparition de leur maison, ou encore par la vision du mur d'eau qui s'est abattu sur les villes du littoral. Certains ont aussi été séparés de leurs parents. 

Un quart des jeunes enfants affectés par le tsunami dans le nord-est du Japon en mars 2011 ont besoin de soins psychologiques, révèle un rapport qui appelle à une prise en charge rapide. Selon les auteurs de l'étude, 25,9% des enfants de trois et cinq ans contrôlés souffrent de troubles comportementaux allant jusqu'à des accès de violence ou une forme de claustration, ou de symptômes divers dont des vertiges, des nausées et des maux de tête.

Suivis pendant dix ans

Cette proportion, observée en étudiant 178 enfants des trois préfectures les plus touchées par le tsunami de septembre 2012 à juin 2013, est près de trois fois supérieure à celle constatée dans d'autres régions non affectées par la catastrophe du 11 mars 2011, selon l'équipe de chercheurs conduite par le professeur Shigeo Kure de l'Université du Tohoku. Interrogé par l'AFP, lui-même se dit «surpris par le pourcentage atteint, qu'il n'escomptait pas si élevé».  Ces enfants, s'ils ne reçoivent pas des soins appropriés dès à présent, pourraient rencontrer des problèmes bien pires ultérieurement dans leur développement et leurs facultés d'apprentissage, avertit le rapport. Les 178 enfants concernés, dont les parents ont accepté qu'ils participent à cette étude, vont continuer d'être suivis tous les ans durant une décennie.

Jusqu'à présent, beaucoup d'études se sont intéressées aux conséquences de ce tsunami sur les adultes, mais rares sont celles qui dressent un panorama pour des petits enfants. «C'est la première qui révèle la situation sous forme de données», a souligné dans le journal Mainichi Shimbun Makiko Okuyama, du Centre national de la santé et du développement des enfants. Toutefois, ce médecin qui a participé à l'étude s'inquiète du fait que l'enquête ait eu lieu un an et demi après le drame, «alors qu'il est connu que les enfants victimes d'une catastrophe naturelle ont besoin d'être pris en charge».

Manque de spécialistes de la petite enfance

«Un soutien psychologique intensif doit être apporté immédiatement après aux enfants qui ont subi ce genre de traumatisme», a renchéri son collègue Takeo Fujiwara. «J'imagine que de nombreux enfants semblent mener une vie normale, mais ont parfois des comportements qui nécessiteraient un suivi médical», souligne aussi le professeur Kure. 

La situation apparaît cependant d'autant plus difficile que la région sinistrée manque cruellement de spécialistes de la petite enfance, y compris dans la principale ville, Sendai, où vivent plus d'un million de personnes. C'est dans cette cité de la préfecture de Miyagi, l'une des plus meurtries par le drame, qu'a été présentée dimanche cette étude lors de conférences sur les suites de la catastrophe du 11 mars, également à l'origine d'un accident nucléaire sans précédent à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi.

 Source © A.Ch. avec AFP
Philippe Martin, le ministre de l’Écologie et Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Économie numérique, ont salué l’initiative de la députée écologiste Laurence Abeille et l’adoption de la proposition de loi relative à “la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques” en 1ère lecture par l’Assemblée nationale jeudi dernier.

L’Assemblée a donc adopté la proposition de loi relative aux ondes électromagnétiques présentées par le groupe écologiste. Le gouvernement s’était engagé dès la Conférence environnementale de septembre 2012 à apprécier les suites législatives et réglementaires à proposer sur ce sujet. La proposition de loi relative à la sobriété, à la transparence et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques a constitué une occasion particulière de concrétiser les avancées résultant des derniers travaux.

La discussion s’inscrit dans la suite logique des conclusions des expérimentations du COPIC remises en août 2013, de la mise à jour des connaissances scientifiques réalisée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) en octobre 2013, et de la publication en décembre 2013 du rapport Girard-Tourtelier sur « Le développement des usages mobiles et le principe de sobriété », remis au Premier ministre.

Modération

Le texte adopté jeudi par l’Assemblée nationale donne corps à un principe de modération des émissions d’ondes électromagnétiques. Il prévoit en particulier une série de dispositions de nature à améliorer la concertation locale lors de projets d’installation d’antennes relais, et en renforçant l’information du maire, en lui donnant la possibilité de demander une simulation de l’exposition générée, ou encore de solliciter la médiation d’une instance de concertation départementale.

Le législateur a également posé les bases d’une véritable politique de recensement et de traitement des points atypiques, où les niveaux d’exposition sont sensiblement supérieurs à la moyenne observée à l’échelle nationale, qui se voit confiée à l’Agence nationale des fréquences (ANFR). La création d’un comité de dialogue placé sous l’égide de cette Agence permettra de poursuivre les réflexions en matière de radiofréquences en associant l’ensemble des parties prenantes, et de pérenniser les travaux du COPIC.

Affichage et campagne

La proposition de loi prévoit également l’élargissement de l’affichage du DAS  (débit d’absorption spécifique) à d’autres équipements que les téléphones portables, une campagne d’information pour limiter l’exposition aux ondes, notamment pour les enfants et jeunes adolescents, le renforcement de l’encadrement des publicités sur le sujet, et la publication d’un rapport au Parlement sur l’électro-hypersensibilité.

Les ministres souhaitent rappeler à cette occasion que depuis le 1er janvier 2014, un nouveau dispositif national de surveillance et de mesure de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques est opérationnel. Désormais toute personne qui le souhaite peut solliciter gratuitement des mesures via un formulaire disponible sur le site Internet www.service-public.fr. 

Les maires, les associations et les autres personnes morales désignées par décret peuvent faire directement une demande de mesures et relayer les demandes provenant de particulier auprès de l’Agence nationale des fréquences (ANFR), qui gère ce dispositif.

Connaissance

Cette réforme permet de renforcer la transparence et l’indépendance du financement des mesures grâce aux ajustements portés en loi de finances pour 2013, et de rendre accessible à tous la connaissance de l’exposition aux ondes électromagnétiques. Les résultats des mesures seront rendus publics par l’ANFR sur le site www.cartoradio.fr , et les maires seront informés des résultats de toute mesure réalisée sur le territoire de leur commune, quel qu’en soit le demandeur, au moyen d’une fiche de synthèse.

Ce dispositif fait partie des mesures prises par le gouvernement pour améliorer la connaissance de l’exposition des populations aux ondes électromagnétiques sur l’ensemble du territoire, et contribue à l’effort national de recensement et de traitement des points atypiques.

vendredi 24 janvier 2014
Due à un problème de pollution, cette interdiction devrait durer au minimum 15 jours

Les huîtres du lac marin de Soorts-Hossegor sont à nouveau interdites à la vente depuis mercredi soir, en raison d'un problème de pollution due à des taux élevés de coliformes fécaux. La présence de norovirus reste à confirmer dans les prochains jours.

L'interdiction à la vente devrait durer, au minimum, quinze jours.

Source Sud Ouest

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jeudi 23 janvier 2014
On connaissait les pluies acides, mais on n'avait jamais pensé que la neige pouvait elle aussi se révéler toxique. Pourtant, le phénomène existe bel et bien. Les prévisionnistes sud-coréens ont d'ailleurs lancé une alerte en ce sens, ce lundi. 

"S'il vous plaît, faites en sorte d'avoir un parapluie avec vous, la neige qui tombe dans les régions centrales du pays en ce moment est de la neige acide". Le pH de ces précipitations neigeuses a été estimé à 3,8 (4,2 à Séoul). Un smog toxique lié à la concentration de particules fines a en effet ajouté son grain de sable dans les précipitations. 

La neige acide est assez fréquente dans certaines parties du monde. Comme la pluie acide, elle est causée par les émissions de dioxyde de soufre et l'oxyde d'azote qui réagissent avec les molécules d'eau dans l'atmosphère. Ces deux gaz sont assez courants, en particulier dans les pays fortement industrialisés. 

La neige acide est généralement moins acide que la pluie, mais peut avoir une incidence réelle sur le pH de l'eau et du sol. Elle peut également se révéler dangereuse pour la santé, provoquant notamment des problèmes de peau

Les autorités australiennes considèrent que la vague de chaleur qui étouffe l'Australie depuis plusieurs semaines est responsable de l'augmentation du nombre de décès dans le sud-est du pays. 

Dans l'Etat de Victoria, 203 personnes sont mortes la semaine dernière, soit deux fois plus qu'au cours d'une semaine ordinaire, indique la chaîne de télévision ABC jeudi. 

Les personnes âgées, isolées et les patients souffrant de maladies cardiaques, de circulation ou affectant les poumons sont les plus vulnérables face à l'intense chaleur.

Ces dernières semaines, les températures ont atteint des records, dépassant les 40 degrés à plusieurs endroits du pays. Certains matches de tennis de l'Open d'Australie, qui se déroule actuellement à Melbourne, ont même dû être suspendus lorsque le mercure approchait les 44 degrés. 

Les médecins de l'Etat de Victoria craignent que le nombre de décès ne cesse d'augmenter. En 2009, 370 personnes y avaient perdu la vie en raison d'une canicule similaire.

Source © AP
mardi 21 janvier 2014
Le bisphénol A utilisé dans la fabrication de nombreux contenants alimentaires, dont les bouteilles en plastique mais aussi les canettes et les boîtes de conserve, est à nouveau mis en cause dans la progression inquiétante de l'infertilité masculine. 

 L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu public, vendredi 17 janvier, un avis provisoire sur le bisphénol A (BPA) – une molécule utilisée dans de nombreux contenants alimentaires, de plastiques et de produits d'usage courant. 

Dans ce texte d'étape, l'agence européenne basée à Parme (Italie) dit s'être penchée sur « plus de 450 études portant sur les dangers potentiels pour la santé associés au BPA » et a identifié « des effets indésirables probables sur le foie et les reins, ainsi que des effets sur la glande mammaire, liés à l'exposition à cette substance chimique ». L'EFSA recommande ainsi de diviser par dix la dose journalière admissible (DJA), celle-ci devant passer de 50 microgrammes par jour et par kilo de poids corporel (µg/j/kg) à 5 µg/j/kg.

Ce seuil, qui correspond à la quantité de BPA présumée ingérable tout au long de la vie sans risque pour la santé, demeure provisoire, le panel de l'EFSA précisant que les connaissances sur le sujet sont « en constante progression ». L'agence précise toutefois que le niveau de risque présenté par le BPA pour la santé des consommateurs lui apparaît « faible », l'exposition de la population étant jugée « bien inférieure » à la DJA provisoirement révisée à la baisse. 

Parties prenantes, organisations non gouvernementales et scientifiques indépendants pourront, jusqu'à la mi-mars, apporter des commentaires critiques au rapport provisoire. Le texte définitif ne sera adopté qu'au printemps.

En dépit de la révision à la baisse de la dose-limite, des critiques commencent à se faire jour sur certains choix opérés par l'EFSA dans son passage en revue de la littérature scientifique. « L’EFSA continue de s’appuyer sur les deux mêmes études que dans son précédent rapport, assure le Réseau environnement santé (RES), dans un communiqué du 18 janvier. Ces études datant de 2002 et 2008 ont été faites par la même auteure, travaillant dans un laboratoire dépendant de l’industrie chimique. Ces études ont fait l’objet de critiques répétées publiées dans la presse scientifique mettant en évidence le caractère frauduleux de leur conception. » Un article collectif co-signé par une trentaine de chercheurs, publié en mars 2009 dans la revue Environmental Health Perspectives, avait en effet soulevé d'importants biais expérimentaux dans les études en question.

Pour le Réseau environnement santé, « l'EFSA continue de nier 95 % des données scientifiques publiées ». En particulier, l'association attire l'attention sur le fait que l'étude-pivot sélectionnée par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a été écartée par les experts de l'EFSA. Dans son dernier avis sur le BPA, publié en mars 2013, l'Anses établissait des valeurs de référence équivalant à une DJA entre 1 000 et  2 000 fois inférieure à celle provisoirement proposée par l'EFSA. Selon l'Anses, cette valeur de référence est supposée protéger l'enfant à naître de tout risque ultérieur de cancer de la glande mammaire, lors d'une exposition de la mère.

Les expertises de l'EFSA et de l'Anses divergent donc d'un facteur 2 000 environ. L'agence française a annoncé, dans un communiqué du 17 janvier, qu'elle transmettrait avant le 13 mars ses commentaires à son homologue européenne.




mercredi 15 janvier 2014
84 médecins généralistes, urgentistes et cardiologues de la vallée de l'Arve sont signataires d'un courrier au président de la République et au préfet, afin de demander que les mesures prévues dans le Plan de Protection de l'Atmosphère soient appliquées au secteur des transports.

"Lors du grave pic de pollution du 28 novembre au 18 décembre dernier, les enfants des écoles, privés d'exercice physique pour les protéger, pouvaient voir les camions du transport international continuer à passer sous leurs fenêtres", s'indigne Cécile Buvry, médecin généraliste à Passy.

Avec ses collègues, elle regrette qu'aucune mesure permanente ou temporaire n'ait été mise en place pour réduire les émissions du transport de marchandises, alors que de telles mesures sont prévues par le PPA (Plan de Protection de l'Athmosphère), comme "le report permanent des camions Euro 3 sur le rail avec interdiction dans les vallées alpines" ou le contingentement du trafic transfrontalier en cas de seuil de pollution dépassé.

Les 84 signataires, qui ont envoyé une lettre au président de la République, demandent "qu'un vrai courage politique s'exprime enfin, et que ces mesures soient appliquées rapidement pour réduire les émissions polluantes et l'exposition des populations."

Source © France 3
lundi 13 janvier 2014
Hong Kong suffoque dans un nuage de pollution qui fait tousser les milieux d'affaires, inquiets de voir la mégapole financière perdre son statut et sa matière grise au profit de concurrentes plus "propres". 

"Pas mal de gens sont déjà partis" à cause de la pollution, assure James Middleton, président de l'association Clear the Air qui mène la guerre aux véhicules "sales" dont les rejets enveloppent Hong Kong d'une brume mortifère.

Vers le remplacement de plus de 80.000 véhicules diesel entre 2014 et 2019

L'ancienne colonie britannique publie depuis le 30 décembre des mesures de pollution atmosphérique plus précises, compilées dans un nouvel Indice sanitaire de qualité de l'air (AQHI).

En dix jours, les niveaux de pollution n'ont pas quitté la zone d'alerte et atteint à quatre reprises le plus haut niveau de dangerosité qui recommande à la population de limiter les sorties en extérieur.

De nombreux Hongkongais ont fait part de leur inquiétude sur Twitter ou Facebook depuis la publication de l'indice, dont les associations écologistes espèrent qu'il va contraindre les autorités, accusées de laxisme, à prendre le problème à bras-le-corps.

Il "va certainement pousser le gouvernement à faire quelque chose", estime ainsi le responsable de l'ONG Clean Air Network, Kwong Sum-yin.

L'indice mesure les niveaux de concentration de plusieurs particules polluantes et les compare avec les admissions hospitalières pour troubles respiratoires et cardiovasculaires.

Le chef de l'exécutif hongkongais, Leung Chun-ying, s'est engagé à faire de la lutte contre la pollution de l'air une priorité de son mandat quinquennal.

Le gouvernement prévoit le remplacement de plus de 80.000 véhicules diesel entre 2014 et 2019 et des normes environnementales plus strictes pour les navires qui visitent le port de Hong Kong, l'un des plus fréquentés au monde.

Un programme de remplacement des pots catalytiques sur 20.000 véhicules supplémentaires, essentiellement des taxis, a démarré en octobre afin de réduire les émissions d'oxyde d'azote.

"Les familles finiront par partir"

Mais les ONG se plaignent de la lenteur avec laquelle ces mesures sont mises en oeuvre.

"Nous ne sommes pas satisfaits du calendrier", confirme Kwong Sum-yin.

Melonie Chau, de Friends of the Earth, préconise d'instaurer un système de circulation alternée en cas de pic de pollution, une gageure apparente dans ce temple du capitalisme financier où bus, tramways et taxis côtoient Lamborghini, Ferrari, Porsche et Rolls-Royce avec chauffeur.

Sauf que le sujet touche justement au portefeuille: Hong Kong a perdu son leadership mondial au classement 2013 des villes les plus compétitives dressé par l'International Institute for Management Development de Lausanne, se faisant dépasser par les États-Unis et la Suisse.

Les milieux d'affaires attribuent ce recul à la pollution et craignent qu'elle n'entache durablement la réputation de Hong Kong, nuisant à son attractivité auprès des talents étrangers dont la ville a besoin pour maintenir son rang en Asie.

"Je me verrais bien vivre quelques années à Hong Kong, mais y élever des enfants? J'y réfléchirais à deux fois", témoigne un touriste, Todd Scott, cadre supérieur canadien de 37 ans, en contemplant les gratte-ciel pris dans la suie.

James Middleton, de Clear the Air, prédit que "toutes les familles avec enfants, ainsi que ceux qui souffrent d'asthme, finiront pas partir".

Les mois d'hiver sont les plus pollués avec les vents du nord qui poussent de l'air chargé d'émissions toxiques en provenance de Chine populaire. Hong Kong est située à l'embouchure de la Rivière des perles, une région industrielle parmi les plus denses de Chine.

La concentration de particules fines en suspension (PM2.5) a même atteint le niveau de celles mesurées à Pékin le 10 janvier, une référence peu flatteuse en la matière, selon le site d'information chinois aqicn.org.

Source © AFP

vendredi 10 janvier 2014
Des super rats mutants envahissent les foyers britanniques. Ce fléau est la conséquence directe des conditions climatiques actuelles : des hordes de rongeurs fuient les égouts et les caves inondées par les fortes pluies pour se réfugier dans les maisons.

Les autorités sanitaires sont confrontées à des dizaines d'appels de familles terrifiées. Problème : les rats, qui peuvent transmettre des maladies à l'homme, sont résistants aux poisons traditionnels.

En mars 2013, des rats mutants avaient envahi Téhéran, en Iran. La municipalité avait déployé des tireurs d'élite dans toute la ville pour éradiquer les nuisibles. Les poisons utilisés permettaient de les repousser, mais pas de les tuer.

Source Atlantico

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jeudi 9 janvier 2014
La pollution atmosphérique cause 350 000 à 500 000 décès prématurés par an en Chine : c’est l’ancien ministre de la Santé Chen Zhu qui l’écrit, en compagnie du président de l’Association médicale de Chine et de responsables du ministère de l’environnement. 

Cette estimation parue dans le journal médical The Lancet est cependant très inférieure aux résultats des études précédentes, menées par des spécialistes chinois de la santé publique, qui portait ce chiffre à 1,2 millions de morts prématurées en 2010, mais basées sur des données différentes.

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