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vendredi 25 juillet 2014
La sécheresse catastrophique qui touche l'ouest des États-Unis met à rude épreuve les nappes d'eau souterraines et menace l'approvisionnement en eau dans cette région où vivent 40 millions de personnes, préviennent des chercheurs dans une étude publiée jeudi.

Dans le cadre de leur étude, les scientifiques se sont penchés sur les sept États (Arizona, Colorado, Utah, Wyoming, Californie, Nouveau-Mexique et Nevada) qui composent le bassin du fleuve Colorado.Les 14 dernières années sont les plus sèches jamais enregistrées depuis un siècle, concluent les chercheurs. Et, fait aggravant, les trois quarts des pertes en eau proviennent du sous-sol.

Au total, le volume des pertes hydrauliques dans le bassin équivaut à près du double du volume du Lac Mead, le plus grand réservoir d'eau des États-Unis, qui alimente notamment Las Vegas, souligne l'étude parue dans la publication 

Geophysical Research Letters.

Des données satellitaires couvrant la période de 2004 à 2013 mettent en évidence une perte de 65 km3 d'eau douce dans l'ensemble du bassin.

«C'est une perte énorme. Nous nous doutions que la situation était mauvaise, mais, à ce point-là, c'est vraiment choquant», a expliqué Stephanie Castle, auteur principal de l'étude et spécialiste des ressources hydrauliques à l'université de Californie.

Pire, «nous ne connaissons pas avec précision le volume d'eau qui reste en sous-sol, nous ne pouvons donc pas prévoir quand ces réserves seront épuisées», a ajouté Mme Castle.

Les données ont été fournies par le satellite GRACE, une mission conjointe de la Nasa et de l'agence spatiale allemande destinée à effectuer des relevés sur la gravité terrestre. Le satellite a mesuré les variations de la force gravitationnelle de la région, en fonction de la baisse des réserves d'eau.

Selon les experts, il est aisé de déterminer les niveaux des lacs et cours d'eau, mais la tâche est autrement plus ardue pour les aquifères, ces poches d'eau souterraines, d'où l'importance des données établies par satellite.

Le bassin du Colorado fournit en eau 40 millions de personnes et irrigue environ 1,6 million d'hectares de terres cultivées.

Source © Le Monde

vendredi 4 juillet 2014
sécheresse 2014, restriction eau
Prairies grillées pour les animaux, rendements attendus en baisse pour les céréaliers... Les agriculteurs d'une dizaine de départements subissent les conséquences d'un manque d'eau depuis le début de l'année et attendent des pluies avec impatience.

« Pour l'instant, la sécheresse est localisée dans l'Est, du Rhône au Nord-Est », les filières d'élevage et céréalières étant les plus touchées, rapporte Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA, principal syndicat agricole du pays. Des dossiers de calamités agricoles sont d'ailleurs déjà en train de se monter pour des exploitants de la Loire, du Rhône, de la Haute-Loire, de la Saône-et-Loire et de la Haute-Saône, indique le syndicat. Le Cantal est également touché.

Jeudi, Météo France annonçait d'ailleurs que le pays avait connu un premier semestre 2014 « remarquablement chaud », le deuxième le plus chaud depuis 1900 après 2007. « A l'exception du mois de mai, les six premiers mois de l'année 2014 ont tous connu des températures moyennes supérieures à la normale », selon Météo France.

L'Alsace en « vigilance sécheresse »

En Alsace, « c'est très tendu, les prairies sont grillées et s'il ne pleut pas dans dix à quinze jours, ça va commencer à devenir grave pour les éleveurs. Pour le maïs aussi, puisque la période de floraison est attendue dans les quinze prochains jours et ce sont les rendements qui sont en jeu », explique Philippe Caussanel, responsable de l'élevage à la Chambre d'agriculture d'Alsace. La préfecture d'Alsace a d'ailleurs placé vendredi dernier la région en « vigilance sécheresse ».

« La région connaît un déficit hydrologique très marqué depuis mars 2014, les pluies ayant été particulièrement faibles depuis la fin de l'hiver. »

Pour l'instant, aucun mesure de restriction d'eau n'a été décidée dans la région et « l'évolution à moyen terme sera très dépendante de la pluviométrie du mois de juillet », complète la préfecture dans un communiqué.

Des arrêtés de restriction en Bourgogne

En Bourgogne, il y a déjà eu des arrêtés de restriction en Côte-d'Or et dans la Nièvre et il y en aura « bientôt » dans l'Yonne, indique de son côté Francis Letellier, président de la FRSEA Bourgogne. Dans certaines zones de la région, la récolte de foin s'annonce moitié moins abondante et, sur les céréales, « on parle de récoltes avec des rendements à 35 quintaux par hectare » contre 60/65 quintaux en temps normal, ajoute le syndicaliste.

Du coup, certains éleveurs commencent déjà à prélever du foin dans leurs stocks normalement destinés à passer l'hiver. Il est donc nécessaire de recenser leurs besoins pour que les céréaliers, qui commencent leurs moissons, puissent leur mettre du foin à disposition en conséquence, sous peine sinon de voir les animaux maigrir et les éleveurs compenser avec des concentrés alimentaires coûteux, explique Luc Smessaert.

Difficultés recensées dans le Sud

Des difficultés ont également été recensées dans le Gard, l'Hérault et, dans une moindre mesure, dans les Bouches-du-Rhône, selon la FNSEA. Des départements qui ont par ailleurs été placés en alerte orange pour des orages à partir de vendredi matin. Avec la multiplication de ces événements climatiques brutaux, il est nécessaire de se doter d'« une vraie politique de gestion des risques », réclame par ailleurs Luc Smessaert.


Source © le monde



jeudi 26 juin 2014
La Confédération paysanne alerte mercredi sur les risques de sécheresse et « demande aux pouvoirs publics de prendre d'urgence la mesure de la situation ».

« Le nombre de départements qui souffrent d'un fort manque de précipitations augmente de jour en jour dans le quart nord-est de la France et dans le sud », indique le syndicat dans un communiqué. « Certaines préfectures ont déjà pris des mesures de vigilance et beaucoup d'éleveurs sont contraints de rentrer leurs animaux et d'entamer leurs stocks d'alimentation pour l'hiver. »

« La situation n'est pas explosive. La sécheresse ne fait pas encore les gros titres nationaux. Pourtant, on sait qu'il y a de quoi lancer l'alerte. Dès maintenant, des paysans cherchent des solutions pour assurer l'alimentation de leurs animaux ou l'irrigation de leurs cultures ».

« La prise de conscience du gouvernement est indispensable pour adapter les règlementations à la situation et activer des mesures d'aides aux paysans les plus touchés. Il faut dès à présent favoriser l'accès des éleveurs à des fourrages de qualité à des prix corrects en prenant garde à une potentielle flambée des prix et mettre en place des commissions d'enquête départementales. Les paysans déjà en difficulté et les nouveaux installés doivent être soutenus en priorité ! », ajoute la Confédération paysanne.

Enfin, « la commission nationale des calamités agricoles doit être réunie au plus vite. Il faut anticiper dès maintenant les situations dramatiques qui ne manqueront pas d'arriver », explique le syndicat
lundi 23 juin 2014
Les ruisseaux, les rivières et les réservoirs de la Corée du Nord s'épuisent gravement à cause de la sécheresse prolongée que le pays traverse ont déclaré les médias d'états . 

Aujourd'hui le pays isolé a mobilisé une partie de son armée de millions d'hommes pour essayer de protéger les cultures devenues extrêmement précieuses.

Cette sécheresse est la pire qu'ait connu le pays depuis plus d'une décennie, certaines régions subissent même les plus bas niveaux de précipitations depuis 1961, elles viennent de traverser 70 jours sans pluie.

Les employés du tertiaire, les agriculteurs et les femmes sont déjà mobilisés en masse pour tenter de diriger le peu d'eau en réserve vers les sols secs des champs et des rizières, aujourd'hui l'armée se mobilise, a annoncé l'agence officielle KCNA.

Dans les années 1990, les pénuries alimentaires ont entraîné une famine dévastatrice qui a tué environ un million de personnes dans le pays.

© Nature Alerte
Le cumul des précipitations depuis le mois de septembre est inférieur de 40% à la normale. Le Conseil Général des Pyrénées-Orientales vous demande donc de réduire votre consommation d'eau.

De la pluie à l'automne, puis un hiver et un printemps secs sur la plaine du Roussillon. Résultat : le niveau des nappes phréatiques est préoccupant. Le cumul de pluies depuis le mois de septembre est inférieur de 40% à la normale. Une situation semblable à celle d'un mois de juillet, depuis la fin du mois de mai. Cela n'était pas arrivé depuis plus de dix ans.

Et il ne faut pas se fier aux niveaux des rivières ou aux barrages de Vinça et de Caramany qui sont pleins : cette eau issue de la fonte des neiges ne va pas recharger les nappes cet été. Elle va s'infiltrer progressivement dans les prochains.

"Les nappes phréatiques sont au plus bas, les relevés nous montrent que la situation est déjà critique." Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général.

Une situation particulièrement préoccupante entre Le Barcarès et Canet-en-Roussillon

Le niveau des nappes phréatiques est inquiétant, en particulier sur la côte entre Le Barcarès et Canet-en-Roussillon. Le niveau des nappes phréatiques profondes est passé sous le niveau de la mer. Normalement, ce phénomène se produit au mois d'août et non pas fin mai. Cela pourrait entrainer une pollution des nappes par de l'eau salée.

"Plus le niveau reste longtemps sous celui de la mer, plus les risques de dégradations sont importants". Hichem Tachrift, directeur du syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes phréatiques de la Plaine du Roussillon

Réduisez votre consommation

Pour l'instant, il n'y a pas de mesures de restriction de l'usage de l'eau, pas d'arrêté sécheresse, mais le syndicat mixte pour la protection et la gestion des nappes phréatiques nous demande dores et déjà de réduire notre consommation d'eau.

Ne pas nettoyer sa voiture chez soi. Préférez plutôt les stations de lavage spécialisées, moins gourmandes en eau.

Ne pas arroser son jardin en plein soleil. Arrosez le matin ou le soir.

Economisez l'eau quand vous vous lavez, cela vous permettra aussi de faire économies sur votre facture.

Un comité sécheresse doit se réunir à la fin du mois pour faire le point sur la situation. Le préfet des Pyrénées-Orientales décidera à ce moment là de prendre ou non des mesures de restriction de l'usage de l'eau.


Source © Charlotte Coutard © Radio France /France bleu







jeudi 12 juin 2014
Le Comité Départemental sur la sécheresse s’est réuni aujourd’hui, sous la présidence de Pierre Besnard, Préfet des Hautes-Alpes. Au cours de cette réunion, un point exhaustif sur l’évolution de la ressource en eau a été réalisé, en présence des différents partenaires concernés.

Après un début d’année 2014 bien arrosé, le printemps a été particulièrement sec sur la quasi-totalité du département à l’exclusion de la Haute Romanche. Sur les trois derniers mois (mars avril mai), un déficit pluviométrique de 50 % est constaté sur la moitié ouest du département et de 30 à 40 % sur les autres zones.

Une baisse des débits est observée sur les cours d’eau de la moitié ouest du département et tout particulièrement sur le Buech où les valeurs observées sont nettement en dessous des niveaux moyens à la même époque, et ce en raison de l’absence de pluie conséquente depuis plusieurs semaines.

Ailleurs, les débits sont plus soutenus mais restent inférieurs aux valeurs moyennes en raison d’une fusion retardée des stocks de neige. L’accélération de la fusion de la neige en montagne consécutive à la hausse très nette des températures attendue ces prochains jours devrait entraîner une augmentation sensible des débits, notamment sur la Durance en amont de Serre-Ponçon, le Drac amont et la Romanche. Les prévisions météo pour les 7 prochains jours indiquent un temps chaud et ensoleillé, avec quelques précipitations orageuses localisées possibles.

Ces déficits pluviométriques ainsi que les perspectives sèches des prochains jours justifient aujourd’hui de placer les bassins versants du Buëch, de la Méouge, de la Luye, du Rousine et de l’Avance en situation de vigilance (niveau 1 sur 4) en application du plan cadre sécheresse départemental approuvé le 4 juillet 2006.

Dès à présent, il est demandé à l’ensemble des utilisateurs (particuliers, entreprises, collectivités, agriculteurs…) de faire un usage économe de l’eau. Sur le Buëch, des consignes de gestion adaptées ont été arrêtées afin de permettre d’optimiser le remplissage des retenues d’eau des aménagements de Saint-Sauveur avant le 1er juillet. Le bassin de l’Eygues a été placé en situation de vigilance par le Préfet de la Drôme le 10 juin dernier.




mardi 20 mai 2014
Les agriculteurs de Californie vont perdre 1,7 milliard de dollars cette année en raison de la sécheresse qui sévit dans cet État de l'Ouest des États-Unis, pointe une étude publiée lundi.

En outre, 14 500 emplois pourraient être perdus dans la très fertile Vallée centrale de Californie, considérée d'ordinaire comme le «grenier» des États-Unis avec ses exploitations implantées sur 2,8 millions d'hectares.

Selon cette étude de l'Université de Californie, les champs ne bénéficieront cette année que des deux-tiers du volume d'eau qu'ils reçoivent normalement des rivières et fleuves. Et 6% des terres devront être laissées en jachère.

Les experts prévoient des pertes d'un total de 1,7 milliard de dollars pour le secteur agricole de l'État, dont 450 millions devraient aller à des systèmes de pompage des nappes phréatiques.

«Sans accès aux nappes phréatiques, la sécheresse serait proprement dévastatrice pour les agriculteurs et les villes de Californie», explique Jay Lund, co-auteur de cette étude.

Cependant, les autorités de Californie, qui ont commandé l'étude, estiment que la sécheresse ne devrait pas perturber l'économie locale, l'agriculture ne comptant que pour moins de 3% du PIB de l'État.

«Ces estimations vont aider l'État à mieux appréhender l'impact économique de la sécheresse et à l'atténuer», note Karen Ross, du département de l'Agriculture de Californie, dans le document.

La sécheresse et les températures élevées que connaît la région depuis plusieurs mois ont aussi favorisé le déclenchement d'importants incendies, particulièrement dans le Sud de l'État.

Source © AFP
vendredi 9 mai 2014
La Corée du Nord enregistre actuellement la pire sécheresse de ces trente dernières années, menaçant des milliers d’hectares de cultures vivrières, ont annoncé vendredi les médias officiels.

La sécheresse affecte tout le pays avec des précipitations moyennes de 23,5 mm entre la mi-février et la fin avril — période cruciale pour les cultures — soit 35% de la normale, du jamais vu depuis 1982, selon l’agence KCNA. « Des milliers d’hectares de cultures de printemps comme l’orge, le blé et les pommes de terre ont souffert », a précisé KCNA. « Les récoltes céréalières devraient être très maigres », a-t-elle ajouté.

La Corée du Nord souffre de pénuries alimentaires chroniques dues à l’isolement économique de l’Etat communiste, à la sécheresse et aux inondations. Des famines auraient fait des centaines de milliers de morts dans les années 1990.

Source : © 7sur7.be
mardi 6 mai 2014
La sécheresse historique qui ravage la Californie depuis le début de l'année n'a pas seulement pour effet de rationner les habitants en eau et de mettre en péril la production de fruits et légumes. Elle menace également des millions de saumons qui, faute de pouvoir atteindre l'océan en descendant la rivière Sacramento, trop basse et trop chaude, doivent être transportés… en camion.

Depuis la fin de mars et jusqu'au début de juin, les autorités doivent acheminer plus de 25 millions d'alevins depuis les cinq écloseries de l'Etat situées dans la Vallée centrale — Central Valley, dans le centre de la Californie — jusqu'à la baie de San Francisco, sur l'océan Pacifique.

« C'est environ deux fois la quantité de saumons qui étaient transportés en camion ces dernières années, déclare Andrew Hughan, porte-parole du service de la pêche et de la faune sauvage de l'Etat, qui mène l'opération avec les autorités fédérales. Ce n'est pas ainsi que nous préférons procéder, mais c'est la seule manière de permettre à ces poissons d'atteindre l'océan. »

Près de 275 camions-citernes seront nécessaires, à raison de 130 000 jeunes saumons royaux (ou saumons chinook) par poids lourd, pour parcourir, en quatre heures, cette distance de 300 km — un trajet que les alevins mettent en temps normal trois semaines à effectuer. L'eau de la rivière, maintenue à une température inférieure à 16 °C, a également été pompée pour augmenter les chances de survie des alevins. Coût estimé de l'opération : 800 000 dollars (580 000 euros). Après trois années en mer, une partie de ces saumons feront le trajet retour et reviendront dans les écloseries pour frayer.

Low Levels In Sacramento River Due To Drought Force Wildfire Officials To Truck Salmon DownstreamL'enjeu est de taille pour l'économie de l'Etat — davantage que pour des préoccupations environnementales : les saumons génèrent 1 milliard de dollars (723 millions d'euros) de recettes en Californie, soit l'essentiel du 1,5 milliard de l'industrie de la pêche commerciale et sportive de l'Etat.

« Il s'agit d'un effort herculéen pour éviter une catastrophe économique dans trois ans, quand les saumons transportés cette année retourneront sur leur lieu de naissance pour frayer », assure Andrew Hughan. L'opération permettra par ailleurs, selon lui, de sauver 3 000 emplois directs et indirects qui bénéficient de la pêche californienne. Mais l'avenir du saumon californien est loin d'être assuré à long terme, alors que les périodes de sécheresse vont se multiplier avec le changement climatique.

Le transport de poissons est la dernière d'une série de mesures d'urgence prises par les autorités étatiques et fédérales depuis l'épisode de sécheresse extrême. La Californie ne dispose plus que d'un quart de la quantité moyenne d'eau contenue dans de la neige de montagne qui fond au printemps et alimente les lacs et les rivières. Le gouverneur Jerry Brown a appelé les 38 millions d'habitants de l'Etat à limiter de 20 % l'usage d'eau, et de nombreuses régions ont mis en place des restrictions obligatoires. Près d'un millier de feux de forêt ont également éclaté depuis le 1er janvier, soit deux fois plus que l'an dernier, selon les statistiques de l'Etat. Plusieurs centaines de milliers d'hectares ont également été mis en jachère faute d'eau pour alimenter les cultures, ce qui pourrait causer des milliards de dollars de pertes économiques.

Source © Audrey Garric/ actu environnement

dimanche 13 avril 2014
Le Brésil connaît une sécheresse sans précédent qui mettra en péril au moins un tiers de sa production de café en 2014.

Amertume et désolation. Les pluies de la fin mars auront bien du mal à soulager les caféiculteurs brésiliens en plein désarroi face à une sécheresse historique qui affecte ces derniers mois le centre-sud du pays. Jeunes pousses rabougries, grains flétris, cerises de café vides et fleurs fanées : 

« Même avec ces averses, on ne récupérera pas la production », se lamente Lucio Dias, responsable commercial de Cooxupé, la plus grande coopérative de café au monde. Depuis son siège du Minas Gerais, principale région caféière du Brésil, le groupement vient d'annoncer une baisse d'au moins 30% de sa récolte.

Même son de cloche dans l'Etat voisin de Sao Paulo, chez Marcio Diogo, fils, petit-fils et arrière-petit-fils d'une longue lignée de producteurs. Le préjudice s'élèverait à un tiers de la récolte, selon ses observations effectuées sur sa propriété de 75 hectares. « Mon aïeul, qui a commencé ici il y quatre-vingts ans, n'a jamais connu un mois de janvier comme celui-ci », a-t-il déclaré, précisant avoir arrosé à six reprises ses champs, ce qu'il n'avait jamais faite auparavant.

De l'avis des spécialistes, ce temps exceptionnellement sec intervient à un moment crucial du développement des fruits des caféiers dans ce pays devenu en moins d'un quart de siècle le premier producteur et exportateur mondial de café. Ces conditions climatiques peuvent notamment faire tomber les fruits prématurément alors que la récolte doit intervenir à partir d'avril ou de mai. Dans ces régions agricoles, les terres ont reçu parfois moins de 90 mm de pluie en janvier, contre une moyenne de 280 mm à 300 mm en temps normal. En février, le déficit s'est poursuivi avec à peine 135 mm, contre 250 mm d'habitude.

Au Brésil, la sécheresse menace le bon déroulement de la Coupe du Monde, en particulier dans l‘état de São Paulo. Ici, les précipitations ont été trois fois moins importantes que d’habitude en ce début d’année. 

Plusieurs villes de l’Etat ont déjà connu des rationnements d’eau. Une situation préoccupante, d’autant que quinze des 32 sélections seront hébergés dans cet état. “On perd près de 20% de l’eau qui est extraite et traitée. Donc il faut améliorer ce contrôle. L’eau utilisée par l’industrie doit être recyclée. Globalement, il faut changer la culture de la population en termes de consommation d’eau.” explique Wagner Ribeiro, professeur à l’université de São Paulo. Par ailleurs, la construction de cinq stades n’est toujours pas terminée. Celui de São Paulo, qui doit accueillir le match d’ouverture du Mondial, sera livré comme prévu à la FIFA le 15 avril prochain, mais inachevé, notamment à cause d’un accident qui a coûté la vie à deux ouvriers.

En raison de ce manque d'eau, empêchant les plantes d'absorber les engrais, les producteurs n'ont réalisé qu'une application au lieu des trois habituelles, compromettant d'ores et déjà la récolte de l'année prochaine. Une perspective peu encourageante, d'autant que la pluie de ces derniers jours, selon l'institut météorologique Somar, ne devrait pas être suffisante pour que l'humidité du sol soit pleinement rétablie.

De fait, cette sécheresse exceptionnelle s'inscrit, en partie et pour de nombreux experts, dans un dérèglement climatique plus large et structurel, le Brésil étant particulièrement vulnérable en raison notamment de la diversité biologique et de la fragilité de ses écosystèmes.

Le 24 mars, l'Organisation météorologique mondiale (OMM) a rappelé que le nord-est du pays souffrait de la pire sècheresse de ces cinquante dernières années. De l'autre versant, les régions du Sud-Est ont dû affronter en décembre 2013 d'importantes chutes d'eau, provocant des records de précipitations pour de nombreuses villes.

Interrogé sur l'éventualité d'un réchauffement encore plus important que celui observé en 2013 pour l'année en cours, Omar Baddour, responsable des données de l'OMM affirme : « Le risque existe si le phénomène climatique El Niño [phénomène naturel et cyclique qui fait grimper la température du Pacifique] revient ces prochains mois. » Une hypothèse évoquée par la communauté scientifique internationale. 

A ces observations viennent s'ajouter les inquiétudes des autorités brésiliennes au sujet de la baisse drastique des réserves d'eau alimentant les centrales hydroélectriques. Le ministre de l'énergie, Edison Lobão, vient d'ailleurs d'admettre qu'il envisageait une campagne d'économies d'énergie pour éviter toute coupure pendant la Coupe du monde de football, qui se déroulera du 12 juin au 13 juillet. Selon le quotidien Valor, une étude de la banque Barclays prévoit une baisse 0,8 % de PIB en cas de rationnement d'énergie de 10 %.

Plusieurs centaines de chercheurs brésiliens travaillent actuellement à adapter l'agriculture du pays au changement climatique. Ils sont 400 rien qu'à Embrapa, le géant public de la recherche agricole, très en pointe dans le matériel génétique tolérant ou résistant aux nouveaux climats. Cette petite armée de scientifiques a pour mission de développer une agriculture durable à travers des programmes publics à faibles émissions de carbone. Une manière aussi de protéger ou de préserver le poids d'une agriculture brésilienne qui représente encore 22 % du PIB du pays.

En 2007, une étude de l'Université de Campinas Unicamp avait déjà clairement mis en garde contre les effets du réchauffement climatique. L'enquête affirmait qu'une augmentation moyenne de 3 °C des températures et une baisse des pluies diminueraient la surface agricole de près de 25%, soit une perte nette de 300 millions de dollars (216 millions d'euros) pour le seul Etat de Sao Paulo selon les calculs révisés à ce jour.

lundi 7 avril 2014
Le Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU a aidé plus de 164 000 personnes vivant dans le nord-ouest d'Haïti, région frappée par la sécheresse qui a causé une crise alimentaire aiguë, selon un responsable des Nations unies.

"La situation est préoccupante, elle nécessite une assistance alimentaire et nutritionnelle urgente", a indiqué Peter de Clercq, coordonnateur résident humanitaire de l'ONU et responsable adjoint de la mission des Nations unies en Haïti (Minustah), qui a survolé la région en hélicoptère.

Selon des statistiques fournies par le Conseil national de la sécurité alimentaire (CNSA), 43% des ménages du département du nord-ouest d'Haïti souffrent d'insécurité alimentaire, contre une moyenne nationale de 30%. Un taux de 4,9% de malnutrition aiguë a également été relevé dans certaines localités.

"Cette situation d'insécurité alimentaire chronique est liée à un environnement moins favorable à l'agriculture. Dans les zones sèches du département (bas Nord-Ouest en particulier), les cultures sont sévèrement touchées par le manque de pluie au moins une année sur trois", explique le CNSA.

Jeudi, plusieurs agences de l'ONU ont achevé la distribution de plus de 1,5 tonne de produits alimentaires à quelque 164 000 personnes dans la région et dans la localité "Baie des moustiques", où la situation serait particulièrement inquiétante.

"Il y a d'autres régions d'Haïti qui sont dans la même situation" de malnutrition, assure le coordonnateur humanitaire de l'ONU qui précise que 600 000 Haïtiens sont touchés par l'insécurité alimentaire.

Source © AFP
mardi 25 mars 2014
Le département du nord-est colombien, le Casanare, affronte depuis plusieurs mois maintenant de très fortes températures ainsi qu'une importante sécheresse. Cette zone marquée par la végétation typique des llanos du bassin de l’Orénoque au cœur des plaines colombiennes subit les conséquences directes de la météo, mais aussi des transformations humaines.

Des milliers d’animaux ont déjà succombé au phénomène. La mort rôde sur ce territoire qui représente 17,55 % de l’Orinoquía (Orénoquie) colombienne.

Près de 20 000 animaux, principalement des capybaras, des cerfs, des renards, mais aussi des poissons, tortues, reptiles et autres bovins n’ont pas faire face à cet épisode de chaleur et à la raréfaction de l’eau. La plus grande mortalité frappe le capybara (Hydrochoerus hydrochaeris), ce rongeur emblématique d’Amérique du Sud considéré à ce jour comme le plus gros représentant de son espèce (il pèse entre 35 et 65 kilos), il est en fait un mammifère semi-aquatique qui pâtit directement du manque d’eau.

L’impact environnemental de la sécheresse est si important que les autorités de la région évaluent la probabilité de déclencher l’état d’urgence, en particulier dans la municipalité de Paz de Ariporo, la troisième localité la plus importante du département. La mise en place de l’état d’urgence permettrait de débloquer des fonds au niveau l’État pour permettre de creuser des puits en profondeur à moyen terme avec des équipes spécialisées en approvisionnement en eau.

Dans la région, la saison des pluies devrait normalement débuter en avril, des précipitations salvatrices que beaucoup espèrent, dont les éleveurs de bétail fortement touchés par le désastre.

Source : Latino Info

mardi 4 mars 2014
Les autorités Thaïlandaises ont déclaré 15 provinces en état de désastre naturel suite à l'importante sécheresse qui touche une partie du pays. 

Les habitants des provinces concernées sont amenés à mettre en place des mesures d'économie d'eau. Le secteur agricole est également concerné par des restriction de l'usage de l'eau. 

Source : RSOE
samedi 22 février 2014
Plus de 140 villes brésiliennes ont été poussées à rationner l'eau au cours de la pire sécheresse jamais enregistrée. 

L'eau est rationnée dans 142 villes à travers le Brésil, affectant près de 6 millions de brésiliens. Les sociétés d'approvisionnement en eau ont déclaré au journal Folha de São Paulo que les réservoirs, les rivières et les ruisseaux du pays n'ont jamais été aussi asséchés depuis 20 ans. 

Certains quartiers de la ville de Itu dans l'Etat de São Paulo (qui représente un quart de la population du Brésil et un tiers de son PIB), ne reçoivent que 13 heures d'eau une fois tous les trois jours. 

Sur son site internet, la société de distribution d'eau du Brésil Sabesp indique que le système d'eau de Cantareira (le plus important des six qui fournissent de l'eau à près de la moitié des 20 millions de personnes vivant dans la région métropolitaine de São Paulo) est à moins de 17,9% de sa capacité d'un millier de milliards de litres. 

La société a décrit la situation à Cantareira comme "critique" : la quantité de pluie enregistrée au cours du mois de Janvier a été la plus base en 84 ans. 

Selon l'association de l'eau PCJ Consorcio, il faudrait 17 millimètres de précipitations par jour pendant deux mois pour que le niveau des eaux de Cantareira soit à 50% de sa capacité. 

Le niveau des réservoirs dans les régions du sud-est et du centre-ouest, qui représentent jusqu'à trois tiers de la production d'énergie hydroélectrique du Brésil, est tombé à 41% de sa capacité à la fin du mois de Janvier. 

Janvier 2014 a été le mois le plus chaud jamais enregistré dans certaines parties du pays. La chaleur, en plus d'une grave sécheresse, a soulevé des préoccupations quant aux pénuries d'eau et aux dégâts sur les cultures. 

Selon l'Institut Météorologique National du Brésil (INMET), la température moyenne quotidienne maximale à São Paulo en 2014, jusqu'à présent, a été de 31,9 C°, soit un degré de plus que le record précédent des mois de Janvier et Février 1984. 

Les rendements de la culture du café pour 2014-2015, qui seront recueillies dans les États du sud de Minas Gerais et de São Paulo à partir de mai, seront probablement mauvais suite au temps sec de Janvier, selon la Fondation PROCAFE. Ce manque de précipitations pourrait également diminuer les rendements des cultures d'orange. 

Cette sécheresse aura donc un impact économique pour le Brésil, premier exportateur mondial de soja en grains, de café, de jus d'orange, de sucre et de viande bovine. Et un impact économique mondial.

Source © JDS





L'un des plus grands lacs d'eau salée au monde a rétrécit de 80 pour cent en seulement 10 ans  , les experts craignent désormais que le lac Orumiyeh en Iran disparaisse totalement en moins de 2 ans ! 

Le lac iranien Orumiyeh , un des plus grands lacs d'eau salée du monde ,risque désormais de se dessécher complètement, et pourtant les fermes voisines continuent de l'utiliser pour l'irrigation et les autorités régionales pour la construction de barrages .

Il a diminué de plus de 80 pour cent, soit plus de mille kilomètres carrés ( près de 400 milles carrés) en moins de dix ans affirment les experts. Des rochers couverts de sel qui étaient autrefois au profond du lac siègent maintenant au milieu du désert sur le sable déséché.

Auparavant célèbre en tant que destination touristique, il etait avant tout un point d'arrêt favori dans la migration des flamants, des pélicans et des mouettes

"Le lac a disparu, je n'ai plus de travail, mes enfants sont partis et les touristes aussi, dit Mozafar Cheraghi , 58 ans, ancien propriétaire d'un salon de thé sur les rives du lac qui ont désormais reculé. Il y a moins de dix ans j'acceillais ici des dizaines de touristes par jour avec mes deux fils qui eux organisaient des excursions en bateau." Ses enfants ont depuis tout quitté pour trouver du travail ailleurs.

"J'ai déjà revendu une douzaine de bateaux et j'en garde 6, en espérant que l'eau va revenir ,dit-il. 

Sauver le lac Orumiyeh situé dans le nord-ouest de l'Iran , près de la frontière turque , était l'une des promesses de campagne du nouveau président, Hassan Rouhani.

La consommation d'eau des fermes environnantes et la construction de barrages sur les rivières qui l'alimentent ont largement contribué à la diminution drastique du lac dit il.

Le nouveau cabinet du président a décidé de former rapidement une équipe de chercheurs pour trouver des solutions .

Et parmis les vingt propositions qui sont aujourd'hui sur la table pour sauver le lac , on trouve désormais les devenus classiques propositions, comme celle d'ensemencer les nuages pour augmenter les précipitations sur la région ou encore la construction de gigantesque pipelines pour acheminer de l'eau .

Le nouveau président met l'accent sur la lutte longtemps négligée des problèmes environnementaux qui affirme t il ont été aggravée par la politique de son prédécesseur , Mahmoud Ahmadinejad .

"Ahmadinejad a mené ici des politiques qui ont conduit à l'expansion de projets d'irrigation et la construction de barrages ."

"Rouhani se tient à ses promesses de campagne et en particulier celle de faire revivre le lac Orumiyeh", rappelle Isa Kalantari, un expert nommé par Rouhani pour diriger l'équipe de sauvetage du lac, petite phrase tirée de sa déclaration à une conférence internationale à Oroumieh cette semaine 

La conférence a réuni des experts du monde entier pour discuter des meilleures options pour inverser la tendance actuelle et tenter de sauver l'Iran d'une catastrophe écologique et économique majeure .

« Ne blâmez pas la nature ni la sécheresse . Se sont les êtres humains , et non pas le changement climatique qui sont ici les responsables de cette situation . Nous avons asséché le lac à cause de nos exigences excessives et de nos mauvaises politiques environnementales. Maintenant , il nous faut nous réveiller. Cinq millions de personnes devront quitter la région si le lac meurt », a déclaré ISA Kalantari .

Kalantari et son équipe prévoit de présenter un plan de sauvetage définitif en mai prochain.

Vingt propositions sont déjà sur la table pour sauver le lac , y compris l'ensemencement des nuages pour augmenter les précipitations dans la région et la construction de pipelines pour y amener plus d'eau .

Les experts ont aussi proposé la création d'une industrie de recherche pour réduire la dépendance de l'eau agricole .

Le gouvernement a déjà financé un projet visant à sensibiliser le public et encourager les agriculteurs à abandonner leurs pratiques de gaspillage pour adopter des systèmes d'irrigation goutte à goutte qui économisent l'eau .

Il exhorte également les agriculteurs à opter pour des cultures beaucoup moins gourmante en eau. Blé et pistaches, par exemple, utilisent moins d'eau que la betterave à sucre, rappelle t il.

Les effets de la sécheresse sur les cultures a déjà incité de nombreux villageois à quitter la région. Il y a dix ans A Govarchinghaleh vivaient environ 1000 personnes, ils ne sont plus désormais que 300 dans ce village surplombant le lac . 

Ali Asghar Siab Qudsi , professeur Iranien et l'un des organisateurs de la conférence , a déclaré que les barrages et le creusement de plus de 24 000 puits non autorisés, en plus des 30.000 existants, font parti des raisons de la diminution du lac .

D'autres lacs dans d'autres parties de l'Iran sont eux aussi confrontés à une crise similaire , mais pas aussi grave qu'à Orumiyeh . 

Même les habitants de Téhéran ont connu une expérience de pénurie d'eau ce week-end , et les autorités planchent actuellement sur des plans pour un éventuel rationnement dans la capitale 

Les autorités ont mis en garde contre une catastrophe nationale à venir dans la décennie si l'eau n'est pas gérée correctement .

© Nature Alerte





vendredi 21 février 2014
Neuf cents maisons évacuées près de Los Angeles, l’état d’urgence décrété par le gouverneur, rien ne va plus en Californie. La sécheresse qui frappe cet Etat est l’une des plus sévères depuis un siècle.

A quelques kilomètres de Los Angeles, un feu s’est déclaré jeudi, ravageant près de 700 hectares de végétation et entraînant l’évacuation d’un millier de personnes. Trois campeurs, qui ont été arrêtés, seraient à l’origine de cet incendie de forêt qui a mobilisé plusieurs centaines de pompiers.

La sécheresse fait rage dans cette zone actuellement, peut-être la plus sévère depuis un siècle, fait craindre d’autres départs de feu. Le gouverneur de Californie, Jerry Brown, a décrété l’état d’urgence.

900 maisons évacuées autour de Los Angeles

L’instauration de l’état d’urgence permet à la Californie de bénéficier de l’aide du gouvernement fédéral pour combattre cette sécheresse, qui a transformé des hectares de forêt en petit bois prêt à s’embraser. Jeudi déjà, un incendie a ravagé une zone forestière en lisière de Los Angeles, entraînant l’évacuation de près de 900 maisons.

Le gouverneur de Californie a appelé vendredi les habitants de l’État à diminuer leur consommation d’eau d’au moins 20%: « On ne peut pas faire en sorte qu’il pleuve, mais nous pouvons être bien mieux préparés pour faire face aux terribles conséquences que la sécheresse en Californie peut entraîner, dont une diminution drastique de l’eau disponible pour nos fermiers et nos communautés, et un risque accru d’incendies dans les zones rurales et urbaines ».

A San Francisco, le gouverneur a évoqué devant des journalistes la possibilité que cette sécheresse soit « la pire enregistrée depuis environ 100 ans que les données sont conservées ».

L’État souffre de son troisième hiver sec consécutif et le niveau de ses réservoirs d’eau est à un plus bas.

Source : © BFM TV
jeudi 30 janvier 2014
Le contraste est saisissant. 

Aux Etats-Unis, entre la cote ouest et la cote est, les différences de températures sont colossales. 

Il y a encore quelques jours, le nord-est du pays a été frappé par une violente tempête de neige. Dans toute cette région, les températures ressenties ont atteint des records, allant parfois jusqu'à - 50 °C. A l'inverse, de l'autre côté du pays, la Californie est actuellement en proie à l'une des pires sécheresses de son histoire. Les températures sont telles que selon The Daily Beast, les ours ne peuvent pas hiberner, les incendies de forêts se multiplient et les villes vont se trouver prochainement en manque d'eau. Une situation calamiteuse alors même que la saison des pluies est censée avoir commencé.

A cause de cette sécheresse, le gouverneur de la Californie a récemment décrété l'état d'urgence. Jerry Brown avait alors demandé aux habitants de l'Etat de diminuer leur consommation d'eau d'au moins 20%. "On ne peut pas faire en sorte qu'il pleuve, mais nous pouvons être bien mieux préparés pour faire face aux terribles conséquences que la sécheresse en Californie peut entraîner, dont une diminution drastique de l'eau disponible pour nos fermiers et nos communautés, et un risque accru d'incendies dans les zones rurales et urbaines" déclarait-il.

Le gouverneur évoquait aussi la possibilité que cette sécheresse soit "la pire enregistrée depuis environ 100 ans que les données sont conservées". L'Etat souffre de son troisième hiver sec consécutif et le niveau de ses réservoirs d'eau est à un plus bas. A en croire The Daily Beast, le manteau neigeux des montagnes de la Sierra Nevada, grande ressource en eau pour la Californie, est 13% plus faible que la normale. Mais ce n'est pas tout, et c'est peut-être cela le plus terrifiant, les prévisions pour la suite de la saison sont tout aussi alarmistes. Selon les météorologues, la sécheresse devrait se poursuivre et même s'intensifier après le mois d'avril, fin de la supposée période des pluies. 

"Les saisons des pluies 2012 et 2013 avaient été particulièrement sèches dans tout l'Etat" explique le département des ressources en eau californien dans son dernier relevé sur la sécheresse. "La saison 2014, qui a débuté le 1er octobre, part sur les mêmes bases. Les précipitations dans certaines zones de l'Etat s'approchent de l'année la plus sèche jamais enregistrée", ajoute-t-il. Inquiétant quand on sait que la moitié des précipitations de la Californie tombe en général en décembre, janvier et février.

Selon le San Jose Mercury News, cette sécheresse est causée par la présence depuis 13 mois d'une importante crête barométrique au large de la Californie. Et rien n'y fait, malgré les différentes tempêtes, elle n'a pas baissé de volume et continuer d'amener de l'air doux sur l'Etat. Ce qui fait dire à B. Lynn Ingram, climatologue et professeur à l'Université de Berkeley que "cette année pourrait être la plus sèche depuis 500 ans".

En supposant que cette sécheresse continue, elle risque d'avoir, selon The Daily Beast, des conséquences énormes.

Les agriculteurs vont appauvrir les nappes phréatiques en pompant l'eau pour continuer à produire. 
Certaines villes vont très prochainement manquer d'eau. Ainsi, selon la chaîne de télévision ABC, la petite commune de Willits à Mendocino ne dispose par exemple de ressources en eau que pour 100 jours.

Les feux de forêt pourraient se multiplier et devenir encore plus grave que celui qui a touché le parc Yosemite l'an dernier. Pour rappel, cet incendie est le troisième plus grand feu ayant touché la Californie. 

Certaines rivières seront complètement asséchées et donc ne plus avoir de poissons. 

La pollution atmosphérique deviendra de plus en plus un problème alors même que la vallée de San Joaquin a été frappée par la plus importante pollution saisonnière de son histoire.

Il faut ajouter à cela tous les problèmes politiques qui en découlent et notamment celui de la gestion de l'eau. Car la gestion des ressources en eau est un enjeu majeur pour la Californie. 

Mais cette sécheresse a déjà des conséquences sur la région. En effet, chose insolite, selon le San Francisco Gate, la situation est telle que les ours, normalement en hibernation à cette période de l'année, errent dans les montagnes à la recherche de nourriture. Problème : les touristes à vélo, plutôt que sur des skis, se retrouvent régulièrement nez à nez avec ces animaux.

Source © Reuters


jeudi 23 janvier 2014
Si les tendances météorologiques actuelles se poursuivent, un risque important de sécheresse devrait touché le nord du Kenya a indiqué mercredi la Croix-Rouge.

«Les pluies de courte durée d'Octobre, de Novembre et de Décembre ne sont pas venues, et nous n'avons pas recu de pluie en Janvier ", a déclaré à la Croix-Rouge le Secrétaire général Abbas Gullet à l'AFP.

Les régions les plus à risque sont le Turkana , le Baringo West Pokot , l'East Pokot et le Marsabit , at-il ajouté .

La région de Marsabit est particulièrement vulnérable en raison d'un conflit éternel entre deux communautés. Les affrontements de ces dernières semaines ont fait de nombreux morts et les forces de sécurité du pays ont été déployés pour rétablir le calme.

Les villes de Wajir et de Mandera dans le nord-est du pays courent un un risque important, les précipitations y ont été très insuffisantes.

En 2011, les deux saisons de pluies ratées successives ont conduit à l' année la plus sèche depuis 1951 dans les régions arides du Kenya , de la Somalie , de l'Ethiopie , de Djibouti et de l'Ouganda .Cette sécheresse a décimé les troupeaux et a eu un impact dévastateur sur les communautés pastorales .

© Nature Alerte
lundi 20 janvier 2014
Le gouverneur de Californie a décrété vendredi l'état d'urgence en raison de la sécheresse qui frappe l'Etat américain, qui pourrait être la plus grave depuis un siècle.

L'instauration de l'état d'urgence permet à la Californie de bénéficier de l'aide du gouvernement fédéral pour combattre cette sécheresse, qui a transformé des hectares de forêt en petit bois prêt à s'embraser. Jeudi déjà, un incendie a ravagé une zone forestière en lisière de Los Angeles, entraînant l'évacuation de près de 900 maisons. 

Le gouverneur de Californie Jerry Brown a appelé vendredi les habitants de l'Etat à diminuer leur consommation d'eau d'au moins 20%: "On ne peut pas faire en sorte qu'il pleuve, mais nous pouvons être bien mieux préparés pour faire face aux terribles conséquences que la sécheresse en Californie peut entraîner, dont une diminution drastique de l'eau disponible pour nos fermiers et nos communautés, et un risque accru d'incendies dans les zones rurales et urbaines". 

A San Francisco, le gouverneur a évoqué la possibilité que cette sécheresse soit "la pire enregistrée depuis environ 100 ans que les données sont conservées". 

L'Etat souffre de son troisième hiver sec consécutif et le niveau de ses réservoirs d'eau est à un plus bas. 

La moitié des précipitations de Californie tombe en général en décembre, janvier et février. 

Source © Reuters

Dans le cadre de l'extension de ses activités Nature Alerte recherche ses futurs collaborateurs et collaboratrices:                                  
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lundi 6 janvier 2014
Pendant qu'une vague de froid s'abat sur une partie du Canada, une vague de chaleur sévit sur l'Australie, où le mercure atteindra près de 50°C, un écart de température de près de 90°C avec les endroits les plus froids au pays.

Tout comme les Canadiens, les Australiens n'osent pas sortir de leur résidence, mais pour des raisons diamétralement opposées. Bien que les grands centres urbains soient relativement épargnés, la température atteint la quarantaine de degrés avancée dans le centre et le sud du pays.

La ville de Moomba, dans l'est du pays, enregistrera la température la plus chaude. Le mercure devrait y atteindre tout près de 50°C. La ville de Maree, dans le sud de l'Australie, et Birdsville, dans la province du Queensland, seront aux prises avec des températures de 49°C et 48°C.

L'Agence australienne de météorologie a émis des avertissements de risques élevés d'incendie pour l'État de New South Wales où très peu de précipitations sont prévues pour les prochains jours. Aucune interdiction d'allumer des feux n'a toutefois été émise.

La région de Sydney s'avère un peu plus fraîche avec un mercure qui devrait tout de même atteindre 33°C à 35°C. La ville de Melbourne est quant à elle épargnée par la vague de chaleur puisque le maximum prévu pour jeudi est de 23°C.

Les Australiens peuvent toutefois respirer un peu plus aisément puisque le mercure devrait tomber à 33°C au cours de la nuit prochaine. Les conditions climatiques devraient s'améliorer au cours des prochaines heures puisqu'on annonce un retour à des températures plus fraîches pour vendredi.

L'année 2014 s'amorce à l'image de 2013 qui s'est avérée être la plus chaude de l'histoire du pays.


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