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vendredi 10 juillet 2015
Un séisme de magnitude 6,5 s'est produit vendredi au large de l'archipel des Salomon dans le Pacifique, sans provoquer ni dégâts significatifs ni tsunami, a indiqué l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS). 

Le séisme a eu lieu en mer à 154 kilomètres au sud-ouest de la localité de Dadali et à 170 kilomètres à l'ouest d'Honiaria, capitale de cet archipel mélanésien d'environ 580.000 habitants.

L'USGS avait dans un premier temps fait état d'une magnitude de 7 avant de le rétrograder. Une réplique de magnitude 5,3 a été enregistrée. 

"Selon les données disponibles, il n'y a pas de risque de tsunami destructeur", a indiqué le Centre de surveillance des tsunamis du Pacifique. Un porte-parole du Bureau national de gestion des catastrophes naturelles de Salomon a indiqué "qu'aucun dommage n'avait été pour le moment signalé". 

L'archipel des Salomon est situé sur "la ceinture de feu" du Pacifique, une zone de convergence tectonique, où l'activité sismique et volcanique est intense. En 2013, ce pays pauvre avait été frappé par un séisme de magnitude 8 suivi d'un violent tsunami, qui avaient fait 10 morts et des milliers de sans abri.
dimanche 21 juin 2015
L'augmentation spectaculaire du nombre de tremblements de terre depuis 2009 dans le centre et l'est des États-Unis est associée à l'injection sous haute pression de liquides utilisés dans la technique de la fracturation hydraulique, selon une nouvelle étude de l'Université Boulder du Colorado et de l' US Geological Survey. 

Le nombre de tremblements de terre a augmenté de façon fulgurante au centre des états unis, passant de quelques uns dans les années 1970 à plus de 650 en 2014, selon Matthew Weingarten, doctorant de l'université Boulder qui a dirigé l'étude. 

L'augmentation observée depuis quelques années comprend plusieurs séismes dommageables en particulier en 2011 et 2012 avec des magnitudes enregistrées comprises entre 4.7 et 5.6 à à Prague en Oklahoma, Trinidad dans le Colorado, Timpson au Texas,  et Guy en Arkansas. 

"Cette étude est la première à examiner de près les corrélations entre les activités de l'extraction hydraulique de l'industrie pétrolière et les tremblements de terre sur une large échelle nationale", a déclaré Weingarten du département des sciences géologiques de l'université Boulder. 

"Nous avons constaté une énorme augmentation des tremblements de terre associés à des puits d'injection à débit élevé, en particulier depuis 2009, et nous apportons dans cette étude la preuve convaincante que les tremblements de terre que nous avons enregistrés à proximité des sites d'injection sont induits par l'activité pétrolière et gazière." 

Les chercheurs ont constaté que les puits d'injection "à haut débit" injectant près de 50 millions de litres d'eaux usées par mois dans les sols étaient beaucoup plus susceptibles d'être associés à des tremblements de terre importants que les installations à débit inférieur. 

Pour cette étude l'équipe de chercheurs ( le professeur Shemin Ge du département des sciences géologiques ainsi que Jonathan Godt et Barbara Bekins accompagnés de Justin Rubinstein de l'US Geological Survey) ont rassemblé une base de données d'environ 180 000 puits d'injection dans la zone d'étude. 

Plus de 18 000 puits ont été associés à des tremblements de terre inattendus, principalement dans l'Oklahoma et le Texas où 77 % de ces puits d'injection sont toujours actifs actuellement, selon les auteurs de l'étude. Parmi les puits associés aux tremblements de terre, 66 % d'entre eux étaient des puits d'extraction de pétrole de schiste, a déclaré Ge. 

Les puits d'évacuation des eaux salées étaient 1,5 fois plus susceptibles d'être associés à des tremblements de terre. "Les puits de récupération d'hydrocarbures comportent une entrée de fluide à huile de balayage allant vers un deuxième puits pour l'enlèvement. Ces puits d'injection d'eaux usées produisent un changement de pression très importante dans les couches souterraines", a déclaré Ge. Ces injections sont effectuées soit pour la récupération du pétrole ou pour l'élimination des liquides salés produits par l'activité pétrolière et gazière, a dit Weingarten. 

L'équipe a noté que des milliers de puits d'injection ont opéré au cours des dernières décennies aux États-Unis, dans les régions centrale et orientale, ils sont clairement associés à la montée en puissance des événements sismiques constatés dans la même période. 

"Dans la grande majorité se sont des puits qui fonctionnent pendant une période relativement courte 
afin d'injecter des fluides à des pressions élevées mais qui provoquent aussi des tremblements de terre," dit Weingarten. 

En plus de l'examen des puits individuels sur la zone d'étude , l'équipe a également examiné d'autres aspects des opérations et notamment le volume de fluides cumulés injectés dans les puits au fil du temps, la pression moyenne d'injection mensuelle à la tête des puits individuels, la profondeur d'injection, et leur proximité avec les couches des "socles rocheux" où des failles sismiques peuvent apparaître. 

L'étude révèle que l'Oklahoma est l'état où l'activité sismique est le plus associé à des puits d'extraction pétrolier. Le Colorado, l'ouest du Texas, le centre de l'Arkansas  et le sud de l'Illinois ont également montré des concentrations de tremblements de terre associés à des puits, a confirmé le professeur Weingarten.

Dans le Colorado, les zones les plus touchées par ces tremblements de terre déclenchés sont le bassin Raton dans la partie sud de l'Etat et la région de Greeley au nord de Denver.

«Personne ne peut contrôler la géologie d'une région ni son échelle de stress sismique", a déclaré Weingarten. "Mais la gestion des pressions d'injection de fluide dans la fracturation peut peut être aider à diminuer la probabilité de séismes induits dans l'avenir." 

L'étude a été soutenue par le Centre de l'USGS John Wesley Powell, ce qui offre des possibilités de collaboration entre le gouvernement, les chercheurs académiques et privés dans l'avenir.

Un article a été publié sur ce sujet dans le numéro de Juin 18 dans la revue science. 

© Nature Alerte



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mardi 9 juin 2015
Un séisme de magnitude 5,2 s'est produit au nord d'Athènes dans la nuit de lundi à mardi, a indiqué sur son site l'institut américain de géophysique (USGS), et il a été fortement ressenti dans la capitale.

Selon les pompiers interrogés par l'AFP, aucune victime n'a été signalée. 

Selon l'USGS, l'épicentre a été localisé à 83 km au nord d'Athènes, près de la ville de Malesina, en face de l'île d'Eubée. La secousse de quelques secondes a réveillé de nombreux habitants vers 04h10 locales. 

L'observatoire géodynamique d'Athènes a évalué la secousse à 5,3, précisant que l'épicentre se situait en mer. 

Les séismes sont fréquents en Grèce
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lundi 8 juin 2015
Le bilan du séisme de magnitude 5,9 qui a frappé le mont Kinabalu dans l'Etat malaisien de Sabah (est) a grimpé à 19 morts, a rapporté samedi le journal malaisien anglophone The Star, citant des responsables locaux.

Plus de 200 personne dont des étrangers étaient bloqués vendredi au mont Kinabalu, point culminant de la Malaisie, à la suite d'un séisme de magnitude 6,0 sur l'île de Bornéo, selon des responsables et médias locaux.

L'Institut américain de géophysique (USGS) a précisé que la secousse s'était produite dans la matinée à une profondeur de 10 km, et que son épicentre était situé à 19 km de la ville de Ranau et à 54 km de Kota Kinabalu. Cette ville est aussi la capitale de l'Etat de Sabah, abritant le mont Kinabalu culminant à 4.095 mètres d'altitude. 

Aucun corps supplémentaire ne devrait être retrouvé car tous les grimpeurs disparus ont été retrouvés, a indiqué le journal, citant des responsables de recherche et de secours.

Les corps ont été transportés par hélicoptère à Kota Kinabalu, chef-lieu de l'Etat de Sabah, ont indiqué ces responsables.

Bien que l'identité des victimes ne puisse être révélée qu'après autopsie, on estime qu'au moins dix personnes ayant péri dans le séisme étaient des étudiants d'une école internationale de Singapour.

Le gouvernement de l'Etat a annoncé lundi une journée de deuil pour les victimes du séisme et tous les départements et agences devront mettre leurs drapeaux en berne.

La fête de Kaamatan prévue pour dimanche est également annulée en raison du séisme.

Source © Chine nouvelle
vendredi 5 juin 2015
Un séisme de magnitude 5,9 a frappé vendredi matin l'Etat de Sabah en Malaisie, ont indiqué les autorités.

Le Département malaisien de la météorologie a indiqué que le séisme, qui a eu lieu à 07h15 heure locale, a été localisé à 16km au nord-ouest de Ranau, à Sabah, à une profondeur de 54 km.

La secousse a été ressentie à travers l'Etat de Sabah, dont à Ranau et dans le chef-lieu de l'Etat, Kota Kinabalu. Aucune victime n'a été signalée jusqu'à présent.

La police de Ranau a indiqué que le séisme avait duré environ 30 secondes, brisant des vitrines de magasins et un tuyau d'eau.
samedi 30 mai 2015
Une forte secousse a été ressentie samedi à Tokyo en raison d'un séisme de magnitude 7,8 à 874 kilomètres de la capitale japonaise, dans l'océan Pacifique, selon l'Institut américain de géophysique (USGS).

Les bâtiments ont tremblé pendant environ une minute vers 20H30 (11H30 GMT), a constaté un journaliste de l'AFP.

Le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a estimé lui que le séisme était de magnitude 8,5 mais qu'il n'y avait pas de risque de tsunamis.

L'épicentre se trouvait à 676 kilomètres de profondeur, selon les dernières données de l'USGS.

Les deux pistes de l'aéroport de Narita, le principal aéroport international de Tokyo, étaient temporairement fermées afin de permettre des inspections.

La circulation du métro de la capitale ainsi que des trains a dû être interrompue.

Il s'agit du deuxième séisme à faire trembler Tokyo au cours de cette semaine. 

Lundi, un premier séisme avait sécoué la région de la capitale sans faire de dégâts ou de victimes.

Il avait atteint une magnitude de 5,6 selon l'agence de météorologie japonaise, et de 5,3 selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Il n'y avait eu aucun risque de tsunami.


Source © AFP


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Les bâtiments de la ville de Tokyo ont tremblé mais il n'y a pour l'instant aucun rapport de dommages, le séisme était extrêmement profond, à environ 600 km de profondeur. 

La centrale nucléaire de Fukushima ni aucune autre installation nucléaire du pays n'a signalé des dégâts .

La ligne de train à grande vitesse "Shinkansen" s'est brièvement arrêté entre Tokyo et Osaka en raison d'une panne d'électricité. Certains trains de Tokyo se sont arrêté aussi pour des contrôles de sécurité, provoquant l'amas de foules dans certaines des zones les plus animées de la ville. 

Le tremblement de terre a été ressenti dans une grande partie du Japon. 

Dans Chiba, à l'est de Tokyo, les haut-parleurs appelaient les gens à rester calme, il n'y a aucun signe de dommage dans la ville disaient ils. 


"c'était un très important séisme de magnitude 8,5, l'épicentre était à 590 km de profondeur, mais heureusement, il n'y a pas de dégât", a déclaré Naoki Hirata, un expert de l'Université de l' "Earthquake Research Center" de Tokyo. 

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vendredi 29 mai 2015
Un séisme d'une magnitude de 6,8 a frappé la côte sud-ouest de l'Alaska 

L'USGS a déclaré que l'épicentre du tremblement de terre était situé à 104 kilomètres au sud-sud-est de Ugashik à une profondeur de 61,7 km
Le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique a estimé qu'aucune alerte devrait être déclenchée. 

Ce séisme a une faible probabilité de faire des victimes ou de causer des dégâts

© Nature Alerte

lundi 25 mai 2015
Un tremblement de terre a été ressenti dans la capitale japonaise, ce lundi. Les secousses sont survenues à 14h28 (7h28, heure française). L'épicentre du séisme, de magnitude 5,6, se situe dans la province de Saitama, au nord de Tokyo.

Les premiers rapports ne font pas état de victimes ni de dégâts, mais les lignes du métro de Tokyo ont été brièvement interrompues. 

Les autorités de l'aéroport international de Narita, près de Tokyo, ont fermé temporairement les pistes pour inspection, avant que le trafic aérien ne reprenne normalement. Les centrales nucléaires de la région n'ont pas été affectées par le tremblement de terre.

vendredi 22 mai 2015
Un séisme de magnitude 4,4 ayant eu pour épicentre le sud-est de l'Angleterre, selon le Bureau central sismologique français (BCSF), a été ressenti dans la nuit de jeudi à vendredi dans le Pas-de-Calais, a-t-on appris auprès des pompiers.

Le Centre opérationnel d'incendie et de secours (Codis) du Pas-de-Calais a reçu «cinq appels en tout de personnes qui disaient avoir ressenti un gros tremblement», a rapporté le Codis. Ces appels provenaient de Calais, Boulogne-sur-Mer ou encore Arras. Ils n'ont nécessité aucune intervention de la part des secours.
«Les petits objets dans ma chambre se sont mis à vibrer»

Emmanuel, à Boulogne-sur-Mer, a appelé les pompiers à 4h du matin. «J'écoutais de la musique les yeux fermés et je peux vous dire que mon coeur est monté en flèche, raconte cette internaute. J'ai cru que quelqu'un était dans la pièce et avait fait bouger mon lit. J'ai bondi et retiré mon casque. J'ai ensuite entendu comme de la peinture écaillée et un balais qui tombe.» Clémence, autre boulonnaise, confirme la frayeur. «Ça a duré à peine quelques secondes mais c'est quand même assez impressionnant». Assez pour réveiller une partie de la ville. «Les petits objets dans ma chambre se sont mis à vibrer, décrit Maxime, je pensais avoir fait un mauvais rêve.» 

Le site internet du BCSF situait vendredi l'épicentre du séisme à l'extrême sud-est de l'Angleterre, dans le Kent. Le séisme aurait été ressenti à 03H52 heure française, selon le BCSF.

Source © 20 minutes
jeudi 14 mai 2015
Un puissant séisme de magnitude 6,8 s'est produit tôt mercredi matin au large des côtes du nord-est du Japon, sans faire de dégâts.

Les autorités japonaises n'ont pas émis d'alerte au tsunami et aucun dommage matériel n'a pour le moment été signalé. Le séisme a été enregistré à 06H12 locales (23H12 HB mardi) au large de la préfecture de Miyagi, sur l'île principale Honshu, dans l'océan Pacifique et à une profondeur de 38,9 km, selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Il a été ressenti à Tokyo. 

"Des fortes répliques peuvent se produire pendant la semaine à venir", a averti lors d'une conférence de presse un responsable de l'agence météorologique, Yohei Hasegawa, à Tokyo. 

M. Hasegawa a précisé que d'éventuelles nouvelles secousses pourraient être accompagnées d'un risque de tsunami et qu'il fallait donc "rester très vigilant"

"On peut penser que ce tremblement de terre est une secousse secondaire découlant du séisme du 11 mars 2011" à Fukushima, a-t-il ajouté. 

Une grande partie de la zone secouée, de l'île septentrionale de Hokkaido à Tokyo, avait été meurtrie il y a un peu plus de quatre ans par violent séisme, suivi d'un tsunami qui avait frappé la région, faisant plus de 18.000 morts et provoquant l'accident nucléaire de Fukushima. 

Cette fois, selon la chaîne de télévision publique NHK, les opérateurs des centrales atomiques de la région (dont le complexe dévasté de Fukushima Daiichi) ont fait savoir qu'aucune nouvelle anomalie n'avait été relevée. 

La circulation de certains trains a été temporairement suspendue pour permettre le contrôle des voies, mais ont été remis en service quelques dizaines de minutes plus tard, selon NHK. 

Tous les réacteurs du Japon sont actuellement stoppés pour des mises en conformité aux nouvelles normes rendues plus strictes, avant une éventuelle remise en exploitation. 

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur la planète.

Source © Belga
Le puissant séisme qui s'est produit mardi au Népal a coûté la vie à 83 personnes, ont affirmé les autorités locales mercredi.

Soixante-cinq personnes sont mortes au Népal dans les heures qui ont suivi ce tremblement de terre de magnitude 7.4 sur l'échelle de Richter. Dix-sept victimes sont également recensées en Inde, la plupart des morts étant comptabilisés dans l'État du Bihar, à la frontière méridionale du Népal. On compte aussi un mort en Chine.

Selon un porte-parole de la police, il y a également près de 2.000 blessés. Les régions les plus touchées sont celles de Dolakha et de Sindhupalchowk, situées au nord-est de la capitale Katmandou, à proximité de l'épicentre du séisme.

Le tremblement de terre de mardi a également causé une dizaine de glissements de terrain, ce qui fait craindre une augmentation du nombre de victimes.

Le Népal avait déjà été touché par un séisme de magnitude 7.8 le 25 avril, lequel avait fait plus de 8.000 morts et près de 20.000 blessés.

Source © Belga
mardi 12 mai 2015
A peine remis du séisme de magnitude 7,8 qui a ravagé ses terres, le Népal vient de subir une nouvelle secousse de 7,4 sur l'échelle de Richter. A peine remis du séisme de magnitude 7,8 qui a ravagé ses terres, le Népal vient de subir une nouvelle 

Le Népal vient de connaître un nouveau tremblement de terre de 7,4 sur l'échelle de Richter. Le séisme qui s'est déclaré près de l'Everest, aurait été ressenti jusqu'en Inde.

Un nouveau séisme d'une magnitude de 7,4 a tué au moins quatre personnes au Népal ce mardi.

Au moment du séisme, les habitants de la capitale Katmandou terrifiés par cette nouvelle secousse d'environ une minute, ont trouvé refuge dans les rues. D'après des témoins, le séisme a été ressenti jusqu'à New Delhi, en Inde. L'aéroport de Katmandou aurait à nouveau fermé ses portes.

Une réplique quelques minutes plus tard

Selon l'institut de veille géologique américain USGS, l'épicentre du tremblement de terre était situé à la frontière avec la Chine, à environ 83 kilomètres à l'est de Katmandou, plus précisément près du camp de base du mont Everest.

Les immeubles ont tremblé jusqu'à New Delhi, la capitale indienne, où les employés ont quitté leurs bureaux. 

Une réplique de magnitude 5,6 s'est produite quelques minutes après cette secousse, selon l'USGS.

Un séisme de magnitude 7,8 a dévasté le Népal le 25 avril, faisant au moins 8 046 morts, 17 800 blessés et des dizaines de milliers de sans abris selon le dernier bilan fourni par les autorités népalaises. 


Source © Ouest France

Comme on peut le voir sur la vidéo, un touriste se trouvant au Summit Hotel à Katmandou a filmé la réaction d'une piscine pendant le tremblement de terre. C'est plutôt impressionnant! 
Une piscine filmée pendant le séisme au Népal par divertissonsnous
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vendredi 8 mai 2015
Au moins 950.000 enfants au Népal ne seront pas en mesure de retourner à l'école si des mesures urgentes ne sont pas prises pour fournir des espaces temporaires d'apprentissage et réparer les écoles endommagées après le séisme du 25 avril, a prévenu jeudi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Près de 24.000 salles de classe ont été endommagées ou détruites lors du tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le pays il y a 12 jours.

L'ampleur de la crise en matière d'éducation devrait croître au cours des prochains jours et prochaines semaines à mesure que des informations supplémentaires arrivent des régions éloignées. Les écoles doivent rouvrir le 15 mai.

« Près d'un million d'enfants qui ont été inscrits à l'école avant le tremblement de terre pourrait maintenant se retrouver sans école », a déclaré le Représentant de l'UNICEF au Népal, Tomoo Hozumi.

Il a rappelé que pour les enfants, retourner à l'école leur permet de retrouver « un sentiment vital de routine qui peut les aider à surmonter ce qu'ils ont vécu ».

Dans les districts gravement touchés de Gorkha, Sindhupalchok et Nuwakot, on estime que plus de 90% des écoles ont été détruites. Dans certaines régions, y compris à Katmandou et Bhaktapur, environ neuf bâtiments scolaires sur dix qui ont été épargnés par le séisme ont été utilisés comme abris d'urgence.

L'UNICEF est préoccupé par le fait que les progrès réalisés au cours des 25 dernières années en matière de scolarisation au Népal soient anéantis par l'impact du séisme. « Une interruption prolongée de l'éducation peut être dévastatrice pour le développement des enfants et leurs perspectives d'avenir », a dit M. Hozumi.

L'UNICEF et ses partenaires s'efforcent de mettre en place des espaces temporaires d'apprentissage dans 14 districts touchés par le tremblement de terre.

De son côté, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué jeudi avoir alloué plus de 1,1 million de dollars pour les opérations d'urgence au Népal. Une vingtaine d'employés de l'agence se trouvent au Népal et l'OMS envoie des médicaments et d'autres fournitures pour traiter des dizaines de milliers de personnes.

Le Directeur régional de l'OMS pour Asie du Sud-Est, Dr. Poonma Khetrapal Singh, s'est dit déterminé à aider le système de santé du Népal à fournir les services dont la population a besoin et à reconstruire des installations sanitaires résistantes.

« L'OMS est aux côtés du gouvernement du Népal dans ses efforts pour surmonter cette crise », a dit Dr. Singh lors d'une visite jeudi à Katmandou.

Dr. Singh s'est dit préoccupé par le risque accru de maladies transmissibles, y compris la diarrhée, dans les zones où les systèmes d'hygiène et d'assainissement sont perturbés.

Dix hôpitaux ont été complètement ou partiellement endommagés à la suite du séisme, ainsi que plus de 600 installations plus petites dans des villages.

Source © Au moins 950.000 enfants au Népal ne seront pas en mesure de retourner à l'école si des mesures urgentes ne sont pas prises pour fournir des espaces temporaires d'apprentissage et réparer les écoles endommagées après le séisme du 25 avril, a prévenu jeudi le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).

Près de 24.000 salles de classe ont été endommagées ou détruites lors du tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le pays il y a 12 jours.

L'ampleur de la crise en matière d'éducation devrait croître au cours des prochains jours et prochaines semaines à mesure que des informations supplémentaires arrivent des régions éloignées. Les écoles doivent rouvrir le 15 mai.

« Près d'un million d'enfants qui ont été inscrits à l'école avant le tremblement de terre pourrait maintenant se retrouver sans école », a déclaré le Représentant de l'UNICEF au Népal, Tomoo Hozumi.

Il a rappelé que pour les enfants, retourner à l'école leur permet de retrouver « un sentiment vital de routine qui peut les aider à surmonter ce qu'ils ont vécu ».

Dans les districts gravement touchés de Gorkha, Sindhupalchok et Nuwakot, on estime que plus de 90% des écoles ont été détruites. Dans certaines régions, y compris à Katmandou et Bhaktapur, environ neuf bâtiments scolaires sur dix qui ont été épargnés par le séisme ont été utilisés comme abris d'urgence.

L'UNICEF est préoccupé par le fait que les progrès réalisés au cours des 25 dernières années en matière de scolarisation au Népal soient anéantis par l'impact du séisme. « Une interruption prolongée de l'éducation peut être dévastatrice pour le développement des enfants et leurs perspectives d'avenir », a dit M. Hozumi.

L'UNICEF et ses partenaires s'efforcent de mettre en place des espaces temporaires d'apprentissage dans 14 districts touchés par le tremblement de terre.

De son côté, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué jeudi avoir alloué plus de 1,1 million de dollars pour les opérations d'urgence au Népal. Une vingtaine d'employés de l'agence se trouvent au Népal et l'OMS envoie des médicaments et d'autres fournitures pour traiter des dizaines de milliers de personnes.

Le Directeur régional de l'OMS pour Asie du Sud-Est, Dr. Poonma Khetrapal Singh, s'est dit déterminé à aider le système de santé du Népal à fournir les services dont la population a besoin et à reconstruire des installations sanitaires résistantes.

« L'OMS est aux côtés du gouvernement du Népal dans ses efforts pour surmonter cette crise », a dit Dr. Singh lors d'une visite jeudi à Katmandou.

Dr. Singh s'est dit préoccupé par le risque accru de maladies transmissibles, y compris la diarrhée, dans les zones où les systèmes d'hygiène et d'assainissement sont perturbés.

Dix hôpitaux ont été complètement ou partiellement endommagés à la suite du séisme, ainsi que plus de 600 installations plus petites dans des villages.


Source © ONU
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jeudi 7 mai 2015
Le séisme est suvenu à une profondeur de 22 kilomètres, à 149 kilomètres au sud-ouest de la ville la plus proche de Panguna, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, et à 642 kilomètres de la capitale des Salomon, Honiara, selon l'USGS. 

Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique a mis en garde contre "des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’épicentre".

"Une alerte est émise avec la possibilité d’un tsunami local", a confirmé le sismologue Jonathan Bathgate de Geoscience Australia, précisant toutefois que la secousse ne devrait pas avoir d’impact significatif. "C’est un littoral faiblement peuplé et nous pensons que même si un petit tsunami se produit, il ne sera quasiment pas ressenti", a-t-il ajouté.

Il s’agit de la seconde alerte au tsunami cette semaine pour cette région située sur la Ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique. Un séisme de magnitude 7,4 et une alerte au tsunami avaient déclenché un début de panique mardi sur l’île de Nouvelle-Bretagne, mais la menace était passée sans faire ni dégâts matériels ni victimes.

En 2013, un séisme de magnitude 8 avait fait dix morts et détruit des centaines d’habitations sur les Salomons.

mardi 5 mai 2015
Une alerte au tsunami a été lancée mardi dans le Pacifique après un séisme de magnitude 7,4 survenu au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée sans faire de dégâts apparents, ont annoncé des agences sismologiques.

Le séisme s'est produit à 133 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kokopo, sur l'île de Nouvelle-Bretagne, à une profondeur de 63 kilomètres, selon l'institut américain de géophysique (USGS).

Une réplique de magnitude 5,9 a été enregistrée à une centaine de kilomètres de Kokopo, ville de 20.000 habitants.

Le Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique a mis en garde contre des vagues de tsunami dangereuses (...) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l'épicentre. Le centre a ensuite publié un communiqué dans lequel il dit craindre des vagues de 30 centimètres à un mètre.

Il y une possibilité de tsunami local dans la zone, a confirmé à l'AFP Jonathan Bathgate de l'institut australien de sismologie, Geoscience Australia.

L'alerte au tsunami a été levé quelques heures plus tard 

Aucun dégât matériel n'a été immédiatement rapporté après le tremblement de terre. Nous ne nous attendons pas à un impact particulièrement catastrophique, a indiqué le géophysicien Barry Hirshorn sur Skynews.

C'était effrayant, nous nous sommes tous précipités à l'extérieur mais tout va bien, il n'y a pas de dégâts, a témoigné Zenia Lopez, une habitante de Kokopo.

Des objets sont tombés des étagères, a indiqué de son côté Mathew Moihoi, sismologue en Papouasie-Nouvelle-Guinée.

La région a été très active ces derniers mois, la dernière secousse notable, de magnitude 7,7, le 30 mars, ayant généré de petites vagues localement, a rappelé Jonathan Bathgate.

Deux séismes de magnitude 6,8 et 6,7 ont été enregistrés ces derniers jours au large de Kokopo.

Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la Ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique.

En 2013, un séisme de magnitude 8 avait fait dix morts et détruit des centaines d'habitations sur les Salomons.


Source © AFP 

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Les autorités népalaises ont annoncé lundi que les corps d'une centaine de villageois et de trekkeurs avaient été retrouvés dans un village sous une avalanche déclenchée par le séisme du 25 avril. Les équipes de secours poursuivent leur mission dans le pays.

Le village de Langtang, à une soixantaine de kilomètres au nord de Katmandou, a été entièrement dévasté par l'avalanche. Il se trouve sur l'un des itinéraires de trekking les plus fréquentés du pays et totalisait avant la catastrophe quelque 55 pensions et refuges.

"Les volontaires et les policiers creusent à la pelle la couche de neige à la recherche d'autres corps", a déclaré un responsable de l'administration locale, Gautam Rimal. Parmi la centaine de corps découverts samedi et dimanche figurent au moins sept étrangers, dont deux seulement ont été identifiés.

Des fonctionnaires locaux estiment que 120 cadavres se trouveraient toujours sous l'épaisse couche de neige et de blocs de glace qui a balayé le village.

"Tout ce qui reste, ce sont des effets personnels éparpillés, comme des sacs et des vêtements. Toutes les maisons ont été emportées dans la pente. Il ne reste rien. Je ne pense pas que quelqu'un ait pu survivre à ça", soulignait ce week-end Ganga Sagar Pant, directeur de l'Association népalaise des agences de trekking, dont un représentant se trouve dans la région.

Quelque 7300 tués

Au total, neuf jours après le tremblement de terre qui a frappé le Népal, le bilan dressé par les autorités s'est alourdi lundi matin à 7276 tués (plus de 7300 selon d'autres sources) et plus de 14'300 blessés. Dimanche, trois survivants avaient été sortis des décombres de leur maison dans le district de Sindhupalchpowk, au nord-est de Katmandou. 

Une soixantaine de ressortissants de pays de l'Union européenne sont toujours portés manquants, a indiqué l'UE.

Six cent mille habitations ont été détruites ou endommagées à travers le pays, selon les Nations unies. Huit des 28 millions de Népalais sont touchés à des degrés divers par le tremblement de terre. Au moins deux millions d'entre eux ont besoin de tentes, d'eau potable, de vivres et de médicaments pour les trois mois à venir, dit l'ONU.

De nombreux Népalais continuent de dormir à la belle étoile et les rescapés ont peur de regagner leur logis en raison des violentes répliques.

Des hélicoptères de l'armée américaine ont entamé lundi des missions de reconnaissance au Népal pour évaluer les besoins dans des zones reculées du pays. Ces appareils doivent acheminer des équipes de secours et de l'approvisionnement dans ces régions jusque-là hors d'atteinte.


Source © ATS 




vendredi 1 mai 2015
L'aide commence lentement à parvenir aux villes et villages nichés dans les montagnes, tandis que la question de la gestion des corps des victimes devient de plus en plus préoccupante.

Le bilan des victimes du séisme qui a ravagé le Népal il y a une semaine ne cesse d'empirer à mesure que les secours atteignent les zones les plus isolées : plus de 6 200 personnes ont trouvé la mort et plus de 14 000 autres ont été blessées dans la catastrophe, selon un dernier décompte du ministère de l'intérieur.

Laxmi Prasad Dhakal, un responsable du ministère de l'intérieur cité par Reuters, s'attend à ce que le bilan, humain et matériel, qui ne sera pas connu avant longtemps, dépasse celui du séisme de 1934, qui avait près de 8 500 morts.

    « L'ampleur de la reconstruction sera sans précédent. Nous n'avons même pas pu évaluer encore les dégâts dans les zones isolées, qui ont été complètement dévastées. »

La question des corps des victimes que l'on continue de retrouver devient un problème de plus en plus préoccupant pour les autorités, qui ont ordonné leur incinération immédiate.

L'aide commence lentement à parvenir aux villes et villages nichés dans les montagnes, mais l'odeur des corps coincés sous les décombres des bâtiments effondrés dans la capitale rend difficile le retour chez eux des habitants de Katmandou. Selon les Nations unies, 600 000 maisons ont été détruites ou endommagées. 


 Huit millions d'habitants touchés par la catastrophe

Les Nations unies estiment que huit millions d'habitants, sur les 28 millions que compte le pays, sont touchés à des degrés divers par le séisme, et au moins deux millions de personnes auront besoin de tentes, d'eau potable, de vivres et de médicaments au cours des trois mois à venir.

Si les chances de retrouver des survivants s'amenuisent, un adolescent et une jeune femme ont toutefois pu être sauvés jeudi après cinq jours passés sous les décombres. Ces découvertes offrent une rare éclaircie dans un contexte très sombre pour le Népal, les coordinateurs de l'aide ayant prévenu que certains villages très touchés ne pouvaient être rejoints qu'après cinq jours de marche. Le Népal ne dispose que de 20 hélicoptères et a lancé un appel pour qu'il lui en soit prêté d'autres.

De plus, les Népalais fustigent le gouvernement, l'accusant de lenteur dans la distribution de l'aide internationale, et beaucoup tentent de fuir la capitale ravagée de Katmandou. Pour tenter de calmer les survivants, le gouvernement a promis une aide immédiate de 1 000 dollars aux familles des victimes, ainsi que 400 dollars pour la crémation ou l'inhumation.


Source © Le Monde

la ville a été surélevée de plus d'un mètre

Le séisme qui a frappé le Népal samedi dernier a légèrement soulevé la région de Katmandou et l'a déviée vers le sud, a indiqué jeudi l'agence spatiale européenne Esa.
 

Selon les calculs du Centre aéronautique et spatial allemand, la région de Katamandou se trouve désormais 1m65 plus au sud qu'avant le séisme.

Et la ville a été surélevée de plus d'un mètre, affirme le scientifique Thomas Fritz de l'institut de recherche méthodologique de télédétection. "La mesure exacte effectuée par nos soins est de 1m26".

Ces calculs sont basés sur des données satellite.


Les villages près de l‘épicentre du séisme complètement détruits

"L'aide n'arrive pas, à cause de la corruption"


Les villages les plus proches de l‘épicentre du séisme sont pour la plupart rasés. La Croix Rouge a pu rejoindre ces zones reculées, et le constat est terrible : pratiquement toutes les habitations ont été détruites dans certaines villes et villages. Et l’instituteur du village de Katteldada


Dans la région reculée de Gorkha, à quatre heure de route de Katmandou, les habitants ont probablement perdu leur bétail, cultures, stocks alimentaires et surtout les précieux semences, engrais, indispensables aux semailles.

L’Organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) réclame une aide d’urgence de huit millions de dollars pour aider les agriculteurs. Au Népal, 3,5 millions de personnes dépendent désormais de l’aide alimentaire.

“Y’a rien à manger”, se plaint un vieil homme.

La catastrophe a aussi détruit les marchés et des infrastructures capitales comme routes, ponts, système d’irrigation. Les Nations Unies ont lancé un appel d’urgence de 415 millions de dollars afin de répondre aux besoins les plus urgents au Népal.


L'impact du récent tremblement de terre sur la sécurité alimentaire et les moyens d'existence agricoles devrait être très élevé.

Les agriculteurs qui rateraient la saison de plantation débutant fin mai seraient incapable de récolter du riz, aliment de base du pays, jusqu'à la fin de 2016. Ceci, couplé aux pertes probables des récoltes de blé, de maïs et de stocks alimentaires, limiterait sérieusement l'approvisionnement alimentaire et les revenus dans ce pays d'Asie du Sud où près des deux tiers de la population dépendent de l'agriculture pour leur subsistance, indique la FAO.


Bien que les dégâts au secteur agricole n'aient pas encore été évalués, les familles touchées ont probablement perdu leur bétail, les cultures, les stocks alimentaires et les précieux intrants agricoles. Dans le même temps, la catastrophe a détruit les marchés et les infrastructures, notamment les routes et les canaux d'irrigation et de drainage dont l'importance est capitale. En conséquence, le commerce intérieur et la logistique de l'aide d'urgence sont fortement compromis.


«Le moment est critique pour aider les agriculteurs à semer à temps afin de récolter du riz et retrouver leur autosuffisance cette année», selon Somsak Pipoppinyo, Représentant de la FAO au Népal. «Dans le même temps, nous devons faire tout notre possible pour préserver l'élevage qui représente un bien vital assurant aux familles sinistrées les revenus et la nutrition dont elles ont tant besoin».
Le fracking ou méthode d'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique serait responsable de la hausse de l'activité sismique aux Etats-Unis, principalement en Oklahoma mais aussi au Texas, au Kansas, au Colorado, au Nouveau-Mexique et en Ohio, écrit le site Opinza.com.

Selon Mark Petersen, chef du United States Geological Survey (USGS), « ces séismes induits se produisent à un rythme beaucoup plus soutenu qu'auparavant et représentent un risque important pour la population qui vivent à proximité ».

En Oklahoma, les tremblements de terre d'une magnitude supérieure à 3 sur l'échelle de Richter ont augmenté ces dernières années. Toutes les zones où une hausse de l'activité sismique a été enregistrée sont proches de puits d'injection profonde de fluides ou de lieux où sont développés des procédés industriels susceptibles d'induire les tremblements de terre, explique Petersen.

Selon l'étude de l'USGS, l'injection d'eaux résiduelles augmente la pression des pores souterrains, ce qui peut provoquer des failles dans les alentours qui induisent des tremblements de terre.

La technique controversée du «fracking» est une méthode qui consiste à extraire le gaz de schiste et / ou le pétrole de schiste situé à grande profondeur en créant des fissures millimétriques dans la roche où le gaz est piégé.

L'apogée de la fracturation hydraulique résulte du boom énergétique des États-Unis dont la production d'énergie a sensiblement augmenté ces dernières années grâce à cette technique qui permet d'accéder à des poches de pétrole et de gaz qu'il était impossible d'atteindre auparavant.

Des groupes d'activistes écologiques ont à plusieurs reprises mis en garde contre les risques que comporte le fracking. Aux États-Unis, certains États comme New York ont par ailleurs interdit l'utilisation de cette méthode sur leur territoire. Toutefois, l'industrie défend le potentiel qu'offre cette technique afin d'aboutir à l'indépendance énergétique du pays.

Mark Petersen rejoint l'avis d'autres experts au sujets des risques pour l'environnement du fracking. En février dernier, Jeremy Grantham, co-fondateur du fonds d'investissement OGM, avait déclaré que le fracking était directement en cause dans l'envolée du nombre de séismes recensés dans ces régions aux États-Unis.


Source © L'express





lundi 27 avril 2015
Le bilan continue de s'alourdir au Népal, touché samedi dernier par un énorme séisme. Ce lundi matin, Rameshwor Dangal, chef du service de gestion des catastrophes au ministère de l'Intérieur, a ainsi annoncé un nouveau décompte : 3218 morts mais le chiffre ne cesse d'augmenter depuis la catastrophe. Surtout, les ruines sont telles qu'il est difficile de faire un bilan définitif des victimes.

Surtout, les répliques ont été très nombreuses : plus de 90 dont certaines dépassaient l'amplitude 6 sur l'échelle de Richter, ce qui reste très violent et peut détruire les bâtiments déjà fragilisés. 

Les aides humanitaires commencent à converger dans le pays.

De son côté, le gouvernement français continue de chercher ses ressortissants. On compte environ 2000 Français dans ce pays et 669 manquent toujours à l'appel. Le Quai d'Orsay a , pour l'instant, décompté 6 Français blessés.





dimanche 26 avril 2015
La terre a de nouveau tremblé au Népal ce dimanche 26 avril, annonce The Hindustan Times. La réplique de magnitude 6,7 a duré quelques quelques secondes et a été ressentie jusqu'à New Dehli et dans l'est de l'Inde. 

Le bilan, toujours provisoire, s'élève à près de 2000 morts. Des milliers de personnes sont sans abri au Népal.

Samedi, un puissant séisme d'une magnitude de 7,9 a  frappé le nord de l'Inde, “avec des secousses qui ont été ressenties jusqu'à New Dehli “, rapportait le site indien Livemint.

La secousse a également été ressentie dans l’Everest où elle a provoqué une avalanche meurtrière, anéantissant le camp de base de l'Everest, sur son versant népalais, qui sert à la logistique des expéditions, rapporte le quotidien britannique The Telegraph.

«Nous ne disposons pas encore des détails, mais la mort de dix personnes a été rapportée jusqu'à présent, dont (celle) d'alpinisters étrangers», a déclaré à l'AFP Gyanendra Kumar Shrestha du ministère népalais du Tourisme.

Plusieurs alpinistes, cités par The Times of India, ont raconté avoir fui précipitamment pour échapper à l’avalanche. D’après Alex Gavan, un photographe et alpiniste roumain, de nombreux amateurs étaient en train de tenter l'ascension quand l’avalanche s’est produite.

En ce début de saison, environ 800 alpinistes se trouvaient disséminés en divers endroits de l'Everest, d'après les estimations du président de l'Association d'alpinisme du Népal, Ang Tshering Sherpa. Nombre d'entre eux tentaient de nouveau leur chance après avoir été privés d'ascension l'année dernière : la saison d'alpinisme avait été annulée après la disparition de 16 sherpas tués dans ce qui était jusqu'alors l'accident le plus meurtrier jamais survenu sur le sommet le plus haut du monde (8 848 m).

Ce séisme est le plus fort qui se soit produit dans la région depuis 80 ans, explique The Indian Express, rappelant que la région frontalière entre le Bihar en Inde et le Népal avait été touchée en 1934 par un séisme de magnitude 8,3. Le site américain de veille géologique US Geological Survey publie une carte détaillée de l'épicentre du séisme du 25 avril.








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