...

Affichage des articles dont le libellé est virus. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est virus. Afficher tous les articles
mardi 6 mai 2014
La France a décidé d'interdire les importations de porcs vivants et de produits à base de porc en provenance des Etats-Unis, du Canada, du Mexique et du Japon, afin de se prémunir contre le virus de la diarrhée épidémique porcine (PED). Cette maladie a déjà tué quelque 7 millions de porcelets aux Etats-Unis en près d'un an, et fait atteindre des records au prix du porc, dans un secteur déjà fragile. 

« Quand on voit les chiffres, il y a de quoi être inquiet. Il y a peu de maladies qui ont une si forte mortalité à une si grande échelle, a expliqué Jean-Luc Angot, directeur général adjoint de direction générale de l'alimentation (DGAL) et chef des services vétérinaires. Si elle [la diarrhée épidémique porcine] apparaissait dans des régions comme la Bretagne, qui concentre l'essentiel de la production porcine, cela serait dramatique. » 

La décision, qui doit paraître au Journal officiel samedi 3 mai, entérine l'interdiction d'importer des porcs vivants, des semences et du sperme de porc - des produits que la France importe peu en provenance de ces pays - , ainsi que les sous-produits à base de viande de porc comme l'alimentation animale. 

La diarrhée épidémique porcine, qui tue principalement les porcelets de moins de dix jours, se propage par contact direct mais aussi par l'alimentation animale. Des restes de porcs adultes infectés, tels que du sang séché, peuvent être incorporés dans l'alimentation animale pour porcins, et transmettre ainsi le virus. 

Vers un élargissement européen? 

Si la Chine et le Japon ont déjà imposé des restrictions aux importations de porc américain, la France est le seul pays de l'Union européenne à les interdire. Elle avait proposé l'adoption d'un embargo européen le mois dernier, mais, malgré l'intérêt de grands producteurs de porc comme les Pays-Bas, le Danemark ou l'Allemagne, la Commission avait refusé cette initiative, selon M. Angot. 

Pour autant, la direction de l'alimentation compte toujours sur un accord. « Nous avons décidé de prendre des mesures au niveau national, en espérant qu'elles soient élargies au niveau européen », a expliqué Jean-Luc Angot. Le ministère a également demandé aux professionnels du secteur, qu'il a rencontrés cette semaine, de renforcer les mesures de biosécurité permettant d'éviter la pénétration de tout virus dans un élevage.

Source © AP


vendredi 11 avril 2014
En dépit des nombreux appels lancés à la population depuis décembre 2013, les résultats de l‘examen des données du dispositif de surveillance, confirmés par le comité des experts médicaux du chikungunya réunit en séance hier jeudi 10 avril, montrent que le seuil épidémique est franchi. 

« Dès lors, il convient de tout mettre en œuvre pour contenir son évolution » ajoute le communiqué de la Préfète de Région.

Ainsi, compte tenu de la dynamique actuelle de cette épidémie et pour éviter que la Guadeloupe ne soit plus lourdement touchée par la maladie, Marcelle Pierrot rappelle que l'essentiel des actions à mener repose sur le comportement des individus.

« C'est maintenant qu'il faut agir ».

La population est donc invitée à respecter les consignes rappelées ci-dessous. Des consignes qui relèvent du simple bon sens mais qui en l'espèce constituent l'essentiel de la lutte contre l'évolution du chikungunya en Guadeloupe :

- Éliminer systématiquement les foyers de gîtes larvaires qui sont principalement dans et autour des maisons d'habitation : dans les réserves d'eau que sont les plantes en eau, les coupelles des pots à fleurs, les pneus usagés, les demies-coquilles de noix de coco laissées dans la nature, etc.

- Vérifier et prendre toutes les dispositions nécessaires pour éviter que l'eau ne stagne dans les gouttières, les chenaux, les regards et avaloirs d'eaux pluviales.

- Porter des vêtements longs et couvrants pour se protéger des piqûres de moustiques.

- Appliquer ou vaporiser des produits répulsifs adaptés sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris (l'application doit être renouvelée fréquemment et au moins 30mn après les produits solaires).

- Dormir la journée comme la nuit (y compris les jeunes enfants) sous une moustiquaire.

- Consulter le médecin en cas d'apparition de fièvre brutale accompagnée de douleurs articulaires. Ce sont les premiers signes de la maladie.

Les services de l'État, des collectivités et des partenaires se réuniront le 17 avril prochain en préfecture « pour faire un point exhaustif sur les mesures déjà mises en place et sur celles à prendre pour renforcer la lutte ».

Pourtant, la situation ne peut être comparable à celle de la Réunion car il ne s'agit pas de la même souche : le virus est arrivé fin novembre à Saint-Martin par un homme revenu infecté d'un voyage en Asie, et probablement à nouveau piqué sur place par un moustique vecteur de la maladie. Son évolution n'est pas la même dans les îles antillaises car « il y a eu un décrochage dans le temps », explique Christian Ursulet. Et l'épidémie n'a pas affecté toutes les îles au même moment : « Saint-Martin avait plusieurs semaines d'avance, le virus est arrivé ensuite en Martinique car les bateaux de croisière y font d'abord escale avant d'aller en Guadeloupe. »

Le chikungunya se manifeste par une forte fièvre, des douleurs articulaires (arthralgie), des maux de têtes. Six décès ont été répertoriés par l'Institut de veille sanitaire (InVS) : trois à Saint-Martin, deux en Martinique et un en Guadeloupe. Des décès « indirectement liés à la maladie », le virus ayant touché des personnes fragiles ou des malades chroniques.

« La situation est alarmante mais pas catastrophique puisque les systèmes de soin actuels ne sont pas saturés », affirme Christian Ursulet. Quant au sentiment de la population, il est partagé. « Le chikungunya fait peur car il s'agit d'un nouveau virus mais il n'y a pas d'inquiétude majeure », reconnaît Jacques Rosine, épidémiologiste à la cellule interrégionale d'épidémiologie Antilles-Guyane. Les Antilles sont déjà confrontées, depuis une dizaine d'années, à des épidémies de dengue, une infection virale également transmise par les moustiques, qui est « plus susceptible de créer la panique car les pathologies sévères, notamment des formes hémorragiques, causent souvent des décès, même chez des personnes en pleine forme ».

Avec 11 400 cas, la Martinique est la plus affectée par le « chik » depuis son apparition fin décembre. L'île est classée en « phase épidémique » depuis début janvier, et toutes les communes sont affectées. Le nombre de cas est en augmentation de 15 % entre les deux dernières semaines de mars. 

La situation évolue aussi en Guadeloupe avec presque 470 nouveaux cas évocateurs – soit une personne présentant une fièvre supérieure à 38,5 °C et des douleurs articulaires. L'augmentation est de presque 60 % entre les deux dernières semaines de mars. Deux communes sont maintenant classées en zone épidémique (Baie-Mahault et Terre-de-Bas) et cette forte augmentation inquiète. « L'épidémie est inévitable en Guadeloupe et dans toute la Caraïbe, assure Patrice Richard, directeur général de l'ARS Guadeloupe, dans France-Antilles. Tout simplement parce que les populations circulent et transportent le virus avec elles. »


Même si le flux de passagers Saint-Martin-Martinique et Saint-Martin-Guadeloupe est équivalent, le virus ne s'est pas implanté de la même manière. L'épidémie « a d'abord touché Fort-de-France, une ville à très forte densité de population, alors qu'elle était moindre à Baie-Mahault », le premier foyer de transmission guadeloupéen, selon Jacques Rosine.

A Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, l'épidémie se maintient en mars à un niveau relativement faible, après une diminution enregistrée durant le mois de février. A Saint-Martin, le virus se répand sur l'ensemble de la partie française de l'île. Le nombre de « cas cliniquement évocateurs » est estimé à presque 3 000 depuis le début de l'épidémie dans la partie française de l'île. Saint-Barthélemy comptabilise 430 cas depuis fin décembre.

La circulation du virus reste modérée en Guyane – une trentaine de cas confirmés – mais elle commence à s'étendre sur le littoral : la commune de Kourou et l'île de Cayenne sont touchées. « La Guyane ne subit pas la même évolution car elle est plus éloignée de Saint-Martin et le flux de personnes provenant de l'île franco-néerlandaise a été moins important », explique Jacques Rosine.


Après les Caraïbes, le chikungunya a posé un pied en Guyane, et pourrait rapidement s’étendre à l’Amérique du sud et aux Etats-Unis, selon les derniers chiffres inquiétants publiés par le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC).


Le début du « carême », la saison la plus sèche dans les Antilles , qui s'étale de la mi-février à la mi-août, aura-t-il une influence sur la diminution des gîtes d'eau, qui sont des bassins de reproduction pour les moustiques ?

« C'est invérifié, assure Christian Ursulet. Le carême devrait normalement influer sur l'évolution de l'épidémie mais il y a une certaine pluviométrie : il fait certes plus chaud mais il pleut à la différence des autres années où il faisait très sec. » Il n'existe aucun traitement spécifique ni vaccin contre le chikungunya. Afin de limiter la diffusion du virus, les ARS de Martinique et de Guadeloupe ont déployé un plan d'actions, parmi lesquelles le renforcement de la surveillance épidémiologique et l'intensification des actions de démoustication.

La prévention passe par la « protection individuelle car le moustique récupère le virus sur les gens ». Les populations sont donc invitées à utiliser des répulsifs, à s'équiper de moustiquaires imprégnées et à porter des vêtements longs. De même, il est conseillé de supprimer tous les points d'eau inutiles (coupelles de pots, plantes en eau...). « Il y a une tradition des fûts récupérateurs d'eau de pluie pour arroser son jardin ou nettoyer la terrasse », reconnaît Christian Ursulet. « La prévention passe donc par la participation collective à la destruction de ces gîtes », assure-t-il. Des gestes barrières dans une zone où personne n'est immunisé contre le chikungunya.

Source  © le monde

Et pendant ce temps les alertes télévisées se répandent en Amérique du Sud...






lundi 7 avril 2014
Le ministère saoudien de la Santé ont annoncé le décès de deux patients atteints du coronavirus MERS, ce qui porte à 66 le nombre de personnes mortes de cette maladie.

Un Saoudien de 70 ans est décédé à Jeddah, sur la côte-ouest, alors qu'un para-médical est mort également dans la cité portuaire, selon un communiqué du ministère publié tard dimanche. Quatre cas de contamination ont été également enregistrés, selon la même source. Les deux décès portent à 66 le nombre de personnes mortes du coronavirus en Arabie saoudite où 167 cas ont été recensés, toujours selon le ministère de la Santé. 

Le royaume est le premier foyer du coronavirus MERS, maladie apparue en septembre 2012. Dans son dernier bulletin d'information, l'Organisation mondiale de la Santé fait état de 206 cas de contamination confirmés en laboratoire à travers le monde, dont 86 décès. 

Selon une étude publiée fin février aux Etats-Unis, le coronavirus MERS, qui est responsable de problèmes respiratoires aigus, pourrait être transmis par des dromadaires. Le coronavirus MERS appartient à la famille du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003.
vendredi 4 avril 2014
La Guinée est en proie à une épidémie de fièvre hémorragique virale qui a tué 84 personnes sur 134 cas enregistrés depuis janvier.

Le gouvernement malien a annoncé jeudi soir que "trois cas suspects" de fièvre hémorragique virale ont été détectés au Mali et placés en isolement en attendant les résultats de tests au virus d'Ebola.

Dans le cadre de la surveillance de l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola déclarée en Guinée", pays voisin, "les équipes socio-sanitaires déployées sur le terrain ont permis de déceler trois cas suspects" au Mali, a affirmé le gouvernement dans un communiqué reçu par l'AFP. "Sur les trois cas suspects, des prélèvements biologiques ont été effectués. Les échantillons prélevés ont été envoyés pour analyse au laboratoire de référence du CDC d'Atlanta, aux Etats-Unis. 

En attendant les résultats de ces analyses, les sujets ont été placés dans une unité d'isolement où ils reçoivent des soins appropriés. A l'heure actuelle, leur état de santé s'améliore", a-t-il ajouté. 

Peu auparavant, le ministre malien de la Santé et de l'Hygiène publique, Ousmane Koné, avait annoncé à l'AFP ces trois cas suspects de fièvre hémorragique, en exhortant au calme et à éviter de paniquer. "Des échantillons ont été prélevés et envoyés à l'extérieur pour analyse. Nous attendons les résultats que nous publierons immédiatement" dès qu'ils seront connus, avait assuré le ministre Koné. Mais aucune information n'a été fournie sur l'origine de ces cas suspects. 

Le Mali est limitrophe de la Guinée, en proie à une épidémie de fièvre hémorragique virale qui y a tué 84 personnes sur 134 cas enregistrés depuis janvier, essentiellement dans des districts du Sud, selon le dernier bilan officiel du gouvernement guinéen. 35 de ces cas ont été confirmés comme étant dus à Ebola, virus contre lequel il n'existe ni vaccin, ni traitement, qui est hautement contagieux et souvent mortel. 

Plusieurs cas suspects, dont certains mortels, ont aussi été signalés au Liberia et en Sierra Leone, mais seuls deux cas ont été testés positifs à l'Ebola au Liberia, tous les tests ont été négatifs en Sierra Leone.

Source © Belga
lundi 24 mars 2014
Le sud de la Guinée connait un nouvel épisode de fièvre Ebola. L’épidémie qui a déjà fait des dizaines de morts menace désormais la capitale, Conakry et inquiète les experts de ce virus.

Conakry, capitale de la Guinée, abrite plus de 1,5 million de personnes. Or, ces habitants sont aujourd’hui de nouveau exposés à une épidémie d’Ebola, épidémie qui a déjà fait des dizaines de morts dans le sud du pays. 

“Sur les 80 personnes qui ont contracté la maladie à ce jour en Guinée, au moins 59 sont mortes. Durant les derniers jours, la maladie s’est propagée rapidement des communautés de Macenta, Guéckédou et Kissidougou, à la capitale, Conakry“, explique l’Unicef dans un communiqué.

“En Guinée, un pays dont les infratructures sanitaires sont déjà faibles, une maladie comme celle-ci peut être dévastatrice“, ajoute le Dr Mohamed Ag Ayoya, représentant de l’Unicef en Guinée, cité dans le communiqué. La situation inquiète les experts.

Parmi les virus les plus contagieux

Pour rappel, le virus Ebola provoque des fièvres hémorragiques entrainant la mort dans une majorité des cas. Pour ce virus qui figure parmi les plus contagieux, il n’existe malheureusement aucun traitement, ni vaccin. L’Unicef a toutefois fait parvenir des médicaments et dispositifs médicaux dans les zones les plus touchées : gants, nattes plastiques, couvertures, protège-nez, solutions de réhydratation orale et intraveineuse. La prévention passe également par la sensibilisation du personnel médical et des populations.

La transmission du virus se fait “essentiellement d’une personne malade à une personne saine et aussi par des objets souillés appartenant à des personnes malades ou décédées. (…) La consommation de viande d’animaux de brousse infectés ” peut “être également une source de contamination“, explique le ministre de la santé guinéen. La prévention est donc indispensable pour tenter de contenir la contamination.

lundi 10 février 2014
L’épidémie de chikungunya s'intensifie en Martinique et se poursuit dans le reste des Antilles, selon le point épidémiologique de la cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) Antilles-Guyane diffusé vendredi dernier. 

En une semaine, d’après ce bulletin officiel, le nombre de cas cliniquement évocateurs a bondi de 34%, dépassant désormais les 500 hebdomadaires. 

Il s'agit uniquement des cas qui ont fait l'objet d'une consultation en médecine de ville. Depuis la mise en place du dispositif de surveillance, en décembre dernier, 1 480 personnes auraient consulté un médecin généraliste. La cinquième semaine de janvier, 52 adultes sont passés aux urgences et 
7 enfants.

Si le nombre hebdomadaire de passages aux urgences se stabilise, les admissions d'adultes ont progressé de 17% ces deux dernières semaines. La Cire rappelle qu'il est indispensable que les prescripteurs réservent les analyses de confirmation biologique aux patients qui présentent des facteurs de risque ainsi qu'à ceux atteints de formes inhabituelles de la maladie.

Martinique, Saint Barthélémy et Saint Martin en situation épidémique

D’après les autorités de surveillance, la Martinique comme à Saint-Barthélémy, restent en phase 3a du Programme de surveillance, d'alerte et de gestion des épidémies de chikungunya (Psage) ce qui correspond à une situation épidémique. 

En revanche, à Saint-Martin, le comité de gestion réuni lundi 3 février a placé la collectivité en phase 3b du Psage, c’est à dire en épidémie généralisée. 

Pour le moment, la circulation virale augmente en Guadeloupe, mais ce département est toujours placé en Phase 2a du Psage : transmission autochtone modérée. 

Enfin, pour ce qui est de la Guyane, aucune circulation autochtone du virus n’a été mise en évidence à ce jour.

Le Directeur général de santé se rendra sur place dès lundi

Lundi et mardi, le Directeur général de la santé, Bruno Vallet et le Directeur général à l'outre-mer se rendront en Martinique et en Guadeloupe, pour faire le point sur l'épidémie de chikungunya et sur le plan de gestion de la pollution par la chlordécone. À cette occasion, ils rencontreront les acteurs et partenaires impliqués dans la lutte anti-vectorielle (contre les moustiques, vecteurs de la maladie) et la protection de la population. Ils effectueront les visites des CHU et suivront des opérations de terrain.




jeudi 28 novembre 2013
Un nouveau cas d'infection humaine au virus de la grippe aviaire H7N9 a été rapporté dans la province du Zhejiang (est), le cinquième depuis cet automne en Chine, a annoncé jeudi le Département provincial de la santé. 

Un homme de 57 ans nommé Zhang et habitant le district d'Anji a été testé positif au virus H7N9 mercredi après s'être rendu à l'Hôpital N°1 affilié à la faculté de médecine de l'Université du Zhejiang pour recevoir un traitement contre la fièvre, a précisé le département. 

Il a ensuite souffert d'une insuffisance respiratoire et est actuellement dans un état critique, a indiqué l'hôpital. 

Il s'agit du troisième cas rapporté en novembre, après le premier confirmé le 4 novembre au Zhejiang et le deuxième signalé le 5 novembre au Guangdong (sud). 

Deux nouveaux cas d'infection humaine au virus de la grippe aviaire ont été rapportés en octobre et aucun en septembre. 

La Chine avait rapporté 134 cas fin août, dont 45 cas mortels, selon la Commission nationale de la santé et de la planification familiale. 

Source © Xinhua
mardi 5 novembre 2013
Il a été confirmé mardi qu'un garçon de trois ans de la province chinoise du Guangdong avait contracté le virus de la grippe aviaire H7N9. 

Cet enfant, originaire de la province du Sichuan et habitant dans un village de la ville de Dongguan du Guangdong, a été testé positif à ce virus par le Centre provincial de prévention et de contrôle des maladies, indique un communiqué publié par ce centre. 

Le garçon est actuellement soigné à l'Hôpital du peuple de la ville de Dongguan et se trouve dans un état stable, ajoute le communiqué. Il s'agit du troisième cas humain de la grippe aviaire H7N9 rapporté cet automne en Chine, après deux cas signalés respectivement le 15 et le 23 octobre dans le Zhejiang. 

Fin août, la Chine avait enregistré 134 cas humains de la grippe aviaire H7N9, dont 45 mortels, selon la Commission nationale de la Santé et de la Planification familiale.

Source © Xinhua - Gu Manxi
lundi 4 novembre 2013
L' ISA (anémie infectieuse du saumon) a été détectée dans une ferme de pisciculture de Gulen en Norvège cette semaine. 

Cette maladie est considérée comme une maladie contagieuse grave en Norvège et l'Autorité norvégienne de sécurité des aliments a élaboré un plan d'urgence pour tenter de contrer rapidement l'infection.

L'anémie infectieuse du saumon (ISA ) est causée par un virus qui est probablement de la même famille que le virus de la grippe, il se propage rapidement .

Tous les poissons de l'élevage ont été abattus.

Le virus s'attaque aux poissons en déclenchant des hémorragies internes. Il peut affecter rapidement plusieurs organes et les poissons malades meurent rapidement,  il est donc préférable de les euthanasiés avant que la maladie se propage.

Toutes les mesures ont été prises pour empêcher la contagion du virus vers les autres sites de pisciculture voisins affirment les autorités. 

© Nature Alerte
Un parasite décime les crevettes sauvages au large des côtes de la Géorgie et de la Caroline du Sud

Selon des experts, depuis le mois d’août dernier l'apparition d'un minuscule parasite unicellulaire, le cilié, provoque actuellement une hécatombe massive de crevettes blanches au large des côtes sud-est de l'Atlantique aux États-Unis.

Près de 75 % des colonies se sont effondrés comparativement au même mois de l'année derniere , a déclaré Mel Bell, directeur du Bureau de la gestion des pêches de Caroline du Sud .

Un changement dans la salinité de l'eau semble être à l'origine de l'apparition du virus, les crevettes sont infectés par sa présence. L'infection diminue la résistance des crevettes et les rend plus vulnérables aux prédateurs , a déclaré Bell.


© Nature Alerte
vendredi 3 mai 2013
Un nouveau coronavirus proche du SRAS a provoqué la mort de 5 personnes en Arabie saoudite. L'infection, qui a fait 16 morts au total, reste en bonne partie mystérieuse.

Cinq personnes ayant contracté le coronavirus proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) sont décédées en Arabie saoudite, a annoncé dans la nuit de mercredi à jeudi le ministère de la Santé.

Ces décès portent à 16 le nombre de personnes qui ont succombé dans le monde après avoir contracté ce virus, détecté pour la première fois à la mi-2012, dont neuf en Arabie saoudite.

Le ministère de la Santé a précisé que deux personnes également atteintes par cette infection respiratoire se trouvaient à l'unité de soins intensifs dans un hôpital du royaume. Le ministère a assuré que "les autorités ont pris toutes les mesures préventives nécessaires" pour empêcher la propagation du virus.

Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, depuis le rhume banal jusqu'au SRAS, indique l'Organisation mondiale de la santé (OMS) sur son site. Le nouveau coronavirus est une souche particulière jamais encore identifiée chez l'homme.

Source: afp/cab
lundi 29 avril 2013
Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait 24 morts en Chine, a annoncé lundi l'agence officielle Chine nouvelle. Et 120 cas d'infection ont enregistrés dans le pays.

Dans son dernier rapport daté du 25 avril 2013, l’Organisation Mondiale de la Santé fait état de 109 cas dont 22 mortels, tous en Chine continentale sauf le dernier, qui a été confirmé à Taïwan. Dans le même temps, l'origine aviaire de ce virus a été confirmée par une étude chinoise. La plupart des cas d'infection identifiés depuis leur apparition en mars sont localisés dans l'est du pays.

La recherche pour la mise au point d'un vaccin continue

L’Organisation Mondiale de la Santé précise dans son rapport que le patient âgé de 53 ans ayant eu une confirmation diagnostique à Taipei, capital de Taïwan le 24 avril, avait séjourné dans la province de Jiansu (est de la Chine) entre le 28 mars et le 9 avril 2013. La surveillance étroite des contacts s’étend donc désormais en dehors de la Chine continentale.

La recherche des sources d’infection continue

Contrairement aux virus aviaires qui ont provoqué l’épidémie de SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) de 2002-2003, le virus AH7N9 est très peu pathogène chez les oiseaux alors qu’il est très agressif chez l’homme (il est à l’origine d’une insuffisance respiratoire sévère et autres défaillances organiques). Cette différence rend l’identification des sources et réservoirs extrêmement difficile pour les chercheurs et autorités sanitaires. Résultat : la prévention de la transmission est difficile car les volatiles porteurs du virus peuvent paraître complètement sains. Ainsi, la seule action possible est la surveillance étroite des contacts des malades, même si à ce jour, aucune contamination d’homme à homme n’a été signalée.

Virus aviaire et virus humain, génétiquement similaires

Par ailleurs, selon un article publié le 25 avril 2013 par la prestigieuse revue britannique The Lancet, le virus AH7N9 identifié chez l’humain et celui prélevé dans des échantillons de volaille en provenance de marchés de l’est de la Chine sont génétiquement similaires.
Il s’agit donc du même virus et la différence d’agressivité entre les oiseaux et l’homme s’explique par l’adaptation du virus par des mutations lors de la transmission sporadique de la volaille à son nouvel hôte, l’homme. Pour les auteurs de cette étude, ces résultats sont importants pour la surveillance de l’évolution de l’épidémie, son traitement, le contrôle épidémique et l’attitude à prendre en cas d’une éventuelle pandémie.

A la recherche d’un vaccin

Devant cette situation, les autorités sanitaires chinoises, en collaboration avec l’OMS continuent des travaux de recherche sur la mise au point de tests diagnostiques et d’un vaccin. Cet effort de recherche s’étend désormais au Japon et à un centre collaborateur OMS de référence et de recherche sur la grippe, basé à Londres. Cependant, comme l’avait déjà indiqué l’OMS précédemment, la mise au point d’un vaccin prendra quelques mois. Pour l’heure, des experts américains et européens de l’OMS travaillent étroitement avec les autorités chinoises.

En attendant, la consigne de l’OMS "pas de restriction des voyages internationaux ni de contrôle aux points d’entrée sur le territoire national" reste inchangée.

© Jesus Cardenas

Sources :

Communiqué de l’OMS du 25 avril 2013 « Human infection with avian influenza A(H7N9) virus – Update » - (accessible en ligne)

The Lancet. Early online publication, April 25 2013. doi:10.1016/S0140-6736(13)60903-4. (accessible en ligne)

Communiqué de l’OMS, Bureau de l’Europe « Des cas d’infection humaine par le virus grippal A(H7N9) - (accessible en ligne)


vendredi 5 avril 2013
Entre 15.000 et 20.000 tonnes de poulet frais congelé --essentiellement en filet-- en provenance de Chine sont écoulées chaque année sur le territoire européen, a-t-on appris auprès de la Confédération française de l'aviculture (CFA).

Le poulet chinois ne représente néanmoins qu'une très faible part des 900.000 tonnes de poulet importées en Europe, précise Christian Marinov, directeur de la CFA.

L'essentiel des importations de l'UE vient du Brésil (600.000 tonnes) ou de Thaïlande (250.000 tonnes), détaille-t-il.

Les Allemands et Néerlandais en sont les principaux consommateurs, loin devant la France, ajoute-t-il.


Néanmoins, l'émergence d'une nouvelle souche de grippe aviaire en Chine est prise au sérieux par la profession. On demande aux autorités européennes de s'assurer que toutes les mesures requises soient appliquées par les autorités chinoises, selon M. Marinov.

En cas de contamination d'un homme ou d'une volaille, il est prévu un périmètre de sécurité de 30 km de rayon et les autorités devront s'assurer qu'aucune volaille n'en sort, précise-t-il.

Le risque, estime la CFA, est pour la santé des élevages. Le consommateur, lui, n'a rien à craindre à partir du moment où il cuit sa viande à au moins 60 degrés pendant 12 minutes, rappelle-t-il.

Face à ce nouvel épisode, anxiogène pour le consommateur, qui intervient après le scandale de la viande de cheval, la CFA réitère sa demande d'exiger l'indication de l'origine de la viande, notamment sur les plats transformés, même si la volaille y est forcément cuite.

Pour les produits transformés à base de volailles, du type nuggets ou jambon de poulet, 95% est importé, tient à rappeler M. Marinov.

Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un sixième mort près de Shanghai, où les autorités ont décidé de conjuguer abattage localisé et fermeture des marchés aux volailles pour circonscrire la souche infectieuse.



Source © CFA
Le virus H7N9 de la grippe aviaire a fait un sixième mort en Chine, dans l'est du pays où les autorités poursuivaient aujourd'hui des abattages localisés de volailles, a rapporté l'agence Chine nouvelle.

Cette personne décédée était un agriculteur de 64 ans de la province du Zhejiang, a précisé l'agence de presse officielle. La souche H7N9 de la grippe aviaire, qui ne s'était jusque-là pas transmise à l'homme, a récemment infecté au moins 14 personnes dans l'est de la Chine, faisant six morts au total.

20 000 volatiles abattus

Les autorités chinoises ont abattu plus de 20 000 volatiles aujourd'hui sur un marché de Shanghai afin de limiter l'expansion d'une nouvelle souche de la grippe aviaire qui a déjà coûté la vie à six personnes depuis le mois dernier.

Le marché de volailles de Huhuai a été fermé après la découverte de cette nouvelle souche H7N9 sur des échantillons de pigeons prélevés sur le site, rapporte l'agence Chine nouvelle. 

 
La ville chinoise de Shanghai a annoncé vendredi qu'elle avait décidé de fermer temporairement les marchés aux volailles vivantes dans la métropole, pour tenter d'enrayer la propagation du virus H7N9 de la grippe aviaire.

Cette mesure est prise dans un objectif de protection de la santé publique, a déclaré lors d'une conférence de presse Xu Wei, porte-parole de la municipalité.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a écarté mercredi le risque d'une pandémie en l'absence de transmission d'homme à homme.

Toutefois, les experts ont souligné l'importance d'établir non seulement la source de l'infection et mais aussi son mode de transmission à l'homme, pour réduire l'exposition des êtres humains à ce virus.

Les autorités sanitaires américaines ont de leur côté indiqué jeudi suivre de près la situation sur ces cas de grippe aviaire provoqués par le H7N9 en Chine.


Source ©AFP

vendredi 22 mars 2013
Un enfant de huit mordu mortellement par une chauve-souris est le troisième patient à succomber depuis 1996 au lyssavirus de la chauve-souris australienne pour lequel il n'existe pas de traitements efficaces

Des épidémiologistes ont lancé un appel à la vigilance de par le monde jeudi après la mort d'un jeune Australien de huit ans, mordu ou griffé par une chauve-souris et décédé fin février d'une infection virale apparentée à la rage.

Le garçonnet est le troisième patient à succomber depuis 1996 au lyssavirus de la chauve-souris australienne (Australian bat lyssavirus, ABLV) pour lequel il n'existe ni prophylaxie ni traitements efficaces

Les docteurs Joshua Francis et Clare Nourse, de l'hôpital pour enfants de Brisbane, ont exhorté la population d'éviter les chauves-souris, rappelant également qu'une transmission de l'ABLV d'un être humain à un autre était théoriquement possible, sans cependant avoir été démontrée.

Détecté notamment chez la chauve-souris et le renard volant, «l'ABLV a été mortel dans tous les cas déclarés jusqu'à présent. Il faut renforcer la vigilance de la population quant aux risques associés aux chauves-souris», a déclaré Joshua Francis lors d'une conférence à Canberra.

Le garçon a été mordu pendant ses vacances en famille dans l'État australien du Queensland en décembre dernier, sans avertir ses parents. Trois semaines plus tard, il a commencé à souffrir de convulsions, de douleurs abdominales, de fièvre puis de troubles cérébraux.

Il est tombé dans le coma et a succombé le 22 février.

Selon une étude du centre médical Erasmus à Rotterdam, le nouveau virus de la famille des coronavirus, responsable du décès d'un Saoudien en juin 2012, est très proche de virus découverts sur des chauves-souris en Asie.


Les coronavirus font partie d'une large famille qui inclut des virus responsables de simples refroidissements, mais aussi le «SRAS» (syndrome respiratoire aigu sévère), qui a provoqué une épidémie de «pneumonie atypique» à l'origine de la mort de plus de 800 personnes dans le monde en 2003.

Les chauves-souris, déjà soupçonnées d'être un «réservoir naturel» du coronavirus responsable du SRAS, selon une étude publiée en 2005, abritent par ailleurs le virus responsable de la fièvre hémorragique Ebola.

Une nouvelle souche de la grippe A a également été découverte chez des chauves-souris au Guatemala en février 2012.

Source © LeParisien.fr
lundi 4 mars 2013
Le gouvernement du Cambodge a ordonné de nouvelles mesures pour lutter contre la recrudescence de la grippe aviaire, ordonnant notamment la désinfection de fermes et marchés alors que le virus a tué huit personnes depuis le début de l'année.

Le Premier ministre Hun Sen a émis une directive pour les services de police et les départements de l'agriculture et de la santé animale, alors que le royaume enregistre la poussée la plus violente de la maladie depuis son apparition en 2003. Au total, 30 cas ont été identifiés dont 27 mortels depuis cette date.

"Malgré des mesures préventives par des institutions spécialisées, la propagation de la grippe aviaire et le taux de décès humains sont à un niveau inquiétant", a relevé le texte. La directive ordonne la désinfection systématique des fermes de volailles et des marchés du pays, demandant une vigilance particulière autour des transports de volailles.

Les personnels de santé doivent prévenir la population de la nécessité de se laver les mains fréquemment, de maintenir les enfants hors de portée de la volaille et d'éviter de consommer des animaux contaminés.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a estimé cette semaine que la situation restait sous contrôle. La maladie a fait plus de 360 morts dans le monde depuis 2003. Le virus H5N1 se transmet jusqu'à présent de l'animal à l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.


Source © AFP
mardi 26 février 2013
Une épidémie de grippe aviaire H7N3 au Mexique a entraîné l'abattage de 519.000 poules pondeuses et 900.000 poussins, ont annoncé lundi les autorités.

519.000 poules pondeuses sur 140.000 millions et 900.000 poussins sur un total de 300 millions ont été éliminés, ont annoncé les ministères de l'Economie et de l'Agriculture dans un communiqué.

La propagation de l'épidémie qui a affecté 18 fermes dans l'état de Guanajuato (centre) est sous contrôle et en voie d'être résorbée, indique le communiqué, précisant que les volailles mexicaines n'ont pas de défense naturelle contre ce virus.


Les autorité mexicaines ont déjà procédé à la distribution de 22 millions de vaccins et 40 autres le sauront cette semaine.

En juin 2012, une épidémie de grippe aviaire avait touché l'ouest du pays et 22 millions de poules avaient du être sacrifiées.


Source
©AFP / 26 février 2013
mercredi 20 février 2013
La maladie, qui se transmet par les insectes, provoque des malformations congénitales chez les agneaux et peut réduire la production de lait chez les bovins.

Des foyers d'infection ont été signalés chez des animaux de ferme en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Luxembourg, au Pays-Bas, en Espagne et au Royaume-Uni.

Mais aujourd’hui les scientifiques européens affirment que les cerfs sauvages peuvent attraper le virus, et appellent les autorités à surveiller l'impact du virus sur la faune sauvage.


Le Dr Mutien-Marie Garigliany, un expert vétérinaire de l'Université de Liège fait partie d'une équipe d'experts qui étudie les cas révélés de virus de Schmallenberg sur la faune sauvage dans le sud de la Belgique.

Il affirme que des sangliers ainsi que des cerfs sauvages montrent des signes d'infection, même si le virus ne semble pas les rendre malades.

"Nous devons mettre en place une surveillance spécifique des animaux sauvages" at-il déclaré à la BBC.

Nos études en Belgique montrent que les cerfs sauvages peuvent attraper le virus mais que l'impact sur leurs santé reste inconnu.


«Nous savons que le virus sur le cerf  leur fait produire des anticorps spécifiques, mais les cerfs ont une structure différente du placenta que celui des vaches ou des moutons»

Selon le professeur Trevor Drew, expert de la santé animale du gouvernement du Royaume-Uni et de la Veterinary Laboratories Agency, le virus peut infecter les cerfs, les daims, les cerfs sika et le chevreuil anglais.

La maladie est transmise par les piqûres de moucherons et certain autres insectes, ce qui rend impossible d'éradiquer le virus des élevages britanniques.

«Il est tout simplement impossible de contrôler tous les moucherons dans une zone de la taille de l'Europe", a expliqué le professeur Drew expert de l'Environnement, de l'Alimentation et des Affaires rurales anglaise.


© Nature Alerte
lundi 18 février 2013
NCoV, pour Nouveau Coronarovirus, c’est le nom de ce virus responsable d’infections respiratoires sévères. Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, depuis le rhume banal jusqu’au SRAS, dont l’épidémie de 2002/2003 avait causé près de 800 décès pour plus de 8000 cas dans le monde.

Appel à la vigilance

Après un douzième cas recensé en Grande-Bretagne, l’Organisation mondiale de Santé invite tous les États Membres à poursuivre la surveillance des infections respiratoires aigües (IRA) sévères. La présence du NCoV doit être recherchée chez tous les patients présentant des symptômes pulmonaires inhabituels. Le virus est apparu au Moyen-Orient à l’automne dernier, neuf cas ont été identifiés : au Qatar, en Arabie saoudite et en Jordanie. Tous ont été gravement malades et cinq sont décédés.


Un nouveau foyer est apparu en Grande-Bretagne en ce début d’année, avec quatre nouveaux cas. Trois sont issus d’une famille dont un des membres (malade lui aussi) a voyagé au Pakistan et au Moyen-Orient récemment. Ceci laisse supposer que le virus peut se transmettre par contact inter-humains mais sa contagiosité serait faible d’après les experts. L’Agence de Protection de la Santé anglaise (HPA) assure le suivi de toutes les personnes (parents et agents de santé) ayant pu être au contact rapproché avec ces malades. Aucune mesure de restrictions des échanges ou des voyages n’est envisagée actuellement.

Source Nouvobs

lundi 19 novembre 2012
Un mois et demi à peine après la fin de la dernière épidémie qui a fait 17 morts dans l'ouest du pays, l'Ouganda est à nouveau frappé par la fièvre Ebola. 

 La ministre de la santé, Christine Ondoa, a annoncé, samedi 17 novembre, l'identification de quatre cas, dont trois mortels. Cette maladie provoquée par un virus se traduit par une brusque montée de la température, des vomissements, des diarrhées, une insuffisance rénale et hépatique et des hémorragies. Le taux de mortalité peut atteindre 90 %.

Le virus Ebola a été identifié pour la première fois en 1976 en République démocratique du Congo (RDC), dont l'Ouganda est frontalier. Aucun traitement et aucun vaccin n'existe à ce jour. La RDC connaît elle-même un foyer d'épidémie dans la région de Kisangani. Fin octobre le dernier bulletin de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) faisait état de 52 cas.
 

En Ouganda, celle-ci a dépêché sur place du personnel, comme l'a également fait Médecins sans frontières pour enquêter sur l'épidémie aux côtés du ministère ougandais de la santé. Une unité spéciale d'isolement à l'hôpital Mulago, à Kampala, et une autre à Nyimbwa, là où se trouve l'épicentre de l'épidémie, ont été activées afin de pouvoir accueillir dans des conditions de sécurité les personnes ayant approché les malades. Cinq personnes ayant été en contact avec les personnes décédées ont été placées sous surveillance médicale.

DES SOIGNANTS ONT SOUVENT ÉTÉ CONTAMINÉS

Le virus Ebola se transmet par contact direct avec les liquides et sécrétions (sang, salive, sperme, excrétions...) des personnes infectées. Des soignants ou des personnes s'occupant de soins funéraires pour les victimes ont ainsi souvent été contaminés.


Le virus lui-même a pour réservoir animal certaines chauves-souris se nourrissant de fruits, qui peuvent recéler le virus Ebola sans pour autant faire de maladie. Elles le transmettent, par morsure, surtout à des primates (chimpanzés, gorilles) vivant dans la forêt équatoriale.

Cependant, une étude de chercheurs canadiens, publiée le 15 novembre sur le site de la revue Nature Scientific Reports, démontre qu'une transmission aérienne est possible. Des porcs infectés et qui hébergeaient le virus Ebola dans leurs voies respiratoires ont transmis l'agent infectieux à des macaques sans aucun contact direct avec eux.

En Ouganda, lors de la précédente épidémie, la première victime avait été une fillette âgée de 3 mois. Sur les 65 personnes qui avaient assisté à ses obsèques, 15 ont contracté le virus Ebola.

Le pays est également touché, depuis le début octobre, par un autre type de fièvre hémorragique, dû cette fois au virus de Marburg. Cette épidémie est située dans le sud-ouest du pays près de la frontière avec le Rwanda. Huit décès et neuf cas confirmés par des tests en laboratoire ont été recensés.


© LE MONDE/ Paul Benkimoun

Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.