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mardi 7 octobre 2014
Une aide-soignante espagnole ayant travaillé dans un hôpital où deux missionnaires sont morts d'Ebola est porteuse du virus, a confirmé, lundi 6 octobre, le ministère de la santé de l'Espagne. C'est la première fois qu'une personne contracte la maladie hors d'Afrique.

L'aide-soignante travaillait à l'hôpital Carlos III de Madrid, où sont morts le frère Manuel Garcia Viejo, un missionnaire catholique espagnol rapatrié de Sierra Leone après avoir été infecté, et Miguel Pajares, autre missionnaire contaminé en même temps.

Selon la ministre de la santé, Ana Mato, l'aide-soignante de 44 ans faisait partie de l'équipe qui a soigné Manuel Garcia Viejo, mort à la fin de septembre. Elle s'est rendue elle-même, dans la matinée, à l'hôpital d'Alcorcon, dans la banlieue de Madrid, avec une forte fièvre qui a augmenté tout au long de la journée. Depuis, dans un état stable, elle a été placée en quarantaine et transférée à l'hôpital Carlos III dans la nuit.

Partie en congés au lendemain de la mort, le 25 septembre, du frère Garcia Viejo, elle n'a pas repris le travail depuis lors. Elle a commencé à se sentir mal le 30 septembre et a, selon le quotidien El Mundo citant des sources au sein des autorités sanitaires, insisté à plusieurs reprises pour passer les tests de détection d'Ebola, même si sa fièvre n'était pas encore très importante.

Jusqu'ici, toutes les personnes touchées et hospitalisées en dehors de l'Afrique de l'Ouest, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, avaient été infectées sur le sol africain. La fièvre hémorragique virale a fait 3 439 morts sur 7 478 cas enregistrés en Afrique de l'Ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Selon un responsable de la santé, une trentaine de professionnels du monde médical qui se sont occupés des missionnaires espagnols contaminés par la maladie sont suivis pour s'assurer qu'ils ne sont pas eux-mêmes atteints. Mme Mato a précisé que le protocole prévu dans ces circonstances avait été immédiatement mis en place pour garantir la sécurité des citoyens, mais a tout de même précisé :

« Nous sommes en train de vérifier si tous les protocoles ont été strictement respectés [au moment de l'infection]. [...] Toutes les mesures pour garantir la sécurité du personnel hospitalier qui la soigne et de toute la population étaient prises. »

Une collègue de la malade a décrit au quotidien espagnol El Pais les moyens de protection  « extrêmes », selon elle, employés par les soignants qui ont approché les deux missionnaires atteints de la maladie : deux combinaisons de protection, deux paires de gants et une paire de lunettes.

Les syndicats des personnels soignants dénonçaient cependant, dès lundi soir, le « manque total de contrôle » de la situation à l'hôpital Carlos III face à l'urgence au moment l'hospitalisation des deux malades, affirmant que les infirmiers assistaient à « une formation express », insuffisante, selon eux, de quinze minutes avant de traiter les patients, rapporte Público.

Le président de la République François Hollande a assuré, lundi, que la France était « en situation de pouvoir soigner » des personnes atteintes par le virus « si des cas se produisaient » dans l'Hexagone. M. Hollande a, de nouveau, appelé à « accélérer et amplifier les recherches pour qu'un vaccin puisse être trouvé » contre le fléau, qu'il considère comme « une menace majeure, pas simplement pour les pays africains concernés, mais pour l'ensemble du monde ».




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vendredi 3 octobre 2014
Plus aucun territoire du Liberia n'est à l'abri de l'épidémie du virus Ebola. La présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, a annoncé, vendredi 3 octobre, que « l'ensemble des 15 provinces signal[ai]ent désormais des cas ».

La chaîne américaine NBC a par ailleurs annoncé qu'un de ses caméraman travaillant dans le pays avait aussi contracté le virus et qu'il allait être rapatrié aux Etats-Unis. Il avait été engagé mardi pour servir d'assistant à la correspondante et spécialiste des questions de santé de NBC qui effectue actuellement un reportage sur l'épidémie à Monrovia, la capitale.

C'est aussi au Liberia que le premier malade diagnostiqué hors d'Afrique, actuellement soigné aux Etats-Unis, a contracté le virus au mois de septembre.

Dans son dernier bilan faisant état de 3 338 morts sur 7 178 cas, dont plus de la moitié au Liberia, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) conclut à une sous-estimation généralisée des nouveaux cas dans ce pays.

Médecins sans frontières (MSF) a, pour sa part, déploré l'inadéquation de l'aide internationale, réclamant des équipes médicales plutôt que des fonds. MSF a ainsi décliné une offre de financement de l'Australie, lui demandant de déployer plutôt des équipes médicales.

Il manquerait encore quelque 1 500 lits au Liberia par rapport au nombre déjà disponible ou en voie de l'être, et 450 en Sierra Leone, selon l'OMS. Renfort appréciable dans cette bataille, 165 professionnels de santé promis par Cuba à la Sierra Leone sont arrivés, jeudi, à l'aéroport de Freetown. Ce nombre comprend 63 médecins, dont des « généralistes, pédiatres, réanimateurs, épidémiologistes » ainsi que 102 infirmiers, a précisé l'ambassadeur de Cuba en Sierra Leone, Jorge F. Lefebre Nicolas.

Source © Le Monde

mercredi 10 septembre 2014
EV-68. Un virus respiratoire semble se répandre de façon importante aux Etats-Unis depuis le début du mois d'août ont annoncé les autorités sanitaires américaines. 12 Etats ont déjà rapporté l'existence de foyers apparents aux Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC), a précisé Anne Schuchat, directrice du Centre national pour la vaccination et les maladies respiratoires.

Aucun décès n'a été rapporté, mais les enfants et adolescents sont les plus touchés par ce virus qui a nécessité de nombreuses hospitalisations. Les symptômes ont été constatés chez plusieurs centaines d'entre eux, mais tous n'ont pas nécessité d'hospitalisation.

Un virus connu mais rare

Le virus coupable s'appelle EV-68, un entérovirus identifié en 1962 en Californie et considéré comme assez rare. Entre 2009 et 2013, seuls 79 cas ont été enregistrés. 

"Ce n'est pas un nouveau virus, mais EV-68 est assez rare et on ne sait pas grand chose sur lui par rapport à d'autres virus de sa catégorie", a ajouté Mme Schuchat. 

"La situation évolue rapidement et je ne serais pas surprise s'il y avait davantage de foyers", ajoute-t-elle.

Cette percée du virus semble être particulièrement importante" explique le Dr Dick Zoutman de l’université Queen’s de Kingston au Canada.

"Si votre enfant semble avoir des difficultés à respirer vous devez voir rapidement un médecin", a conclu Mme Schuchat.

Le virus se transmet apparemment quand un malade tousse ou éternue, ou quand quelqu'un touche une surface infectée.Il n'existe pas de vaccin contre EV-68 et les experts ne comprennent pas pourquoi ce virus est en train de se répandre de cette manière actuellement.

Les premiers foyers ont été relevés au mois d'août à Kansas City, dans le Missouri (centre) et à Chicago, dans l'Illinois (nord). Les jeunes malades avaient de six mois à 16 ans. Depuis, le Colorado, la Caroline du Nord, la Géorgie, l'Ohio, l'Iowa, le Kansas, le Kentucky et l'Oklahoma ont également rapportés des cas. D'autres foyers de la maladie ont été détectés au Japon et aux Philippines, a-t-elle noté






mardi 9 septembre 2014
En deux ans un nouveau morbillivirus touchant les cétacés s'est propagé dans une lagune de Floride, des centaines de lamantins, de pélicans et de dauphins en sont déjà morts. 

Megan volés, un chercheur de l'Institut de recherche du Hubbs-SeaWorld, a déclaré mardi, que cette nouvelle maladie se propage rapidement dans les voies navigables de la Floride, qui comprend en autre l'Indian River Lagoon,ou de nombreux décès ont déjà été constaté ces derniers mois.

14 dauphins dont neuf veaux ont été été retrouvés morts en Août dernier au nord de du Kennedy Space Center et quatre autres dauphins sur une plage voisine. D'autres cas ont été signalés dans le nord, et ce jusqu'à la ville de Jacksonville.  

L'Indian River Lagoon est situé au sud du Centre spatial Kennedy, et a déjà été le théâtre de morts inexpliquées de cétacées en 2012 et en 2013

"nous craignons que ce nouveau virus infecte de nombreux animaux de la région" a expliqué le chercheur dans un communiqué.

© Nature Alerte

Plusieurs milliers de nouveaux cas de fièvre hémorragique Ebola sont à craindre dans les trois prochaines semaines au Liberia, avertit lundi un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). 

"Plusieurs milliers de nouveaux cas d'Ebola sont attendus au Liberia dans les trois prochaines semaines", souligne le rapport qui demande que tous les acteurs sanitaires se préparent à une "croissance exponentielle" dans les pays où il y a une transmission intense du virus. 

Le Liberia est le pays d'Afrique de l'Ouest qui compte le plus grand nombre de cas et de décès depuis que l'épidémie a éclaté en mars.

Source © AFP



mercredi 3 septembre 2014
Le ministère de la santé japonais a confirmé lundi 1er septembre vingt-deux cas autochtones de dengue. Selon les autorités, les personnes atteintes ont vraisemblablement été piquées par un ou des moustiques dans le parc Yoyogi, vaste espace vert très fréquenté du centre de Tokyo.

« Toutes les personnes ayant été infectées ont en commun de ne pas avoir séjourné à l'étranger au cours du mois passé », a précisé le ministère de la santé et aucun des malades n'est dans un état sanitaire inquiétant. Le ministère appelle néanmoins à éviter les points d'eau où se trouvent de nombreux insectes, véritable calamité en été au Japon.

La semaine passée, trois premiers cas avaient été diagnostiqués — les premiers en soixante-dix ans dans l'archipel — et dix-neuf autres ont donc été confirmés lundi. En conséquence, le ministère a pris des dispositions renforcées et demande à « toutes les personnes victimes d'une forte fièvre, trois à sept jours après avoir été piquées par un moustique, de se rendre au plus vite chez le médecin ».

PULVÉRISATION D'INSECTICIDE

Les services sanitaires ont commencé à pulvériser des insecticides dans le parc Yoyogi pour essayer d'éliminer le ou les spécimens porteurs du virus incriminé. Jusque-là, les recherches effectuées sur des moustiques attrapés dans ce parc n'ont pas donné de résultat.

La dengue, parfois appelée « grippe tropicale », est une infection virale transmise par les moustiques, mais qui ne se diffuse pas directement de personne à personne. La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un mais quatre types (ou stérotypes) de virus de la dengue. A la fin d'août, un premier cas autochtone a été détecté en France.

Source AFP 





mercredi 27 août 2014
Les ministères de la Santé et de l'Ecologie ont autorisé en Guyane le recours au malathion, un insecticide interdit dans l'UE pour éradiquer les moustiques tigres, vecteurs du virus chikungunya qui frappe l'Outre-mer. Le feu vert des autorités sanitaires fait polémique.

Un arrêté interministériel, publié le 13 août au Journal officiel, autorise par dérogation l'utilisation en Guyane du malathion, un insecticide organophosphoré interdit dans l'Union européenne, afin d'enrayer l'épidémie de chikungunya qui sévit dans le département depuis janvier.

Le malathion n'est plus autorisé dans l'UE en tant que biocide depuis août 2008. S'il est "toxique" pour l'homme et les écosystèmes, sa persistance est "faible" dans le sol, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Cet insecticide neurotoxique est "nocif" en cas d'ingestion et peut provoquer "une allergie cutanée". Il est "très toxique" pour les organismes aquatiques, les abeilles et les oiseaux, a indiqué l'Anses dans un avis paru en mars dernier.

L'Agence a en effet été saisie par la Direction générale de la santé (DGS) sur l'efficacité et les risques d'utilisation du malathion comme moyen complémentaire de lutte contre les moustiques tigres adultes (genre Aedes), vecteurs du chikungunya qui a déjà touché 1.665 personnes en Guyane dont 55% à Cayenne, selon l'Agence régionale de santé (ARS). "La circulation du virus continue sa progression, de nouveaux foyers épidémiologiques ont été identifiés", a de nouveau alerté l'ARS le 14 août.

L'arrêté, signé le 5 août par les ministères de la Santé, de l'Ecologie et des Outre-mer, justifie l'utilisation du malathion par "la résistance des moustiques vecteurs de Guyane à l'adulticide deltaméthrine et l'absence de produits adulticides de substitution". A la demande du préfet de la région Guyane, les ministres ont donc décidé d'autoriser l'insecticide à des fins de lutte antivectorielle pour une durée de 180 jours soit 6 mois, conformément à l'article 55 du règlement européen biocide de 2012.

Avis favorable de l'Anses et du HCSP…

Autorisée dans l'UE en tant que substance active phytopharmaceutique, la deltaméthrine (insecticide pyréthrinoïde) "seule n'est plus efficace, excepté en cas de brumisations intra-domiciliaires", a estimé l'Anses dans son avis.

Les données concernant le malathion "sont trop parcellaires pour conclure quant à l'intérêt de (son) utilisation opérationnelle. Il est urgent de réaliser des bioessais (tests de résistance des moustiques à l'insecticide, ndlr) pour combler cette lacune", a-t-elle indiqué. Afin de prévenir l'épidémie, l'Anses a toutefois donné un avis favorable pour son usage temporaire via la mise en place de "mesures spécifiques" visant à limiter son exposition.

L'arrêté prend en compte les recommandations d'épandage formulées par l'Anses et le Haut Conseil de la santé publique (HCSP). Ce dernier a également donné son feu vert dans un avis daté de mai dernier.

Les pulvérisations du malathion à l'extérieur devraient démarrer en septembre, le produit n'ayant pas encore été livré. Le traitement s'effectuera par voie terrestre "sous formulation UBV (ultra bas volume)" à partir de véhicules tractant l'appareil de pulvérisation, de type 4x4, ou à pied par atomiseurs à dos. Les pulvérisations s'effectueront dans un rayon de 100 à 200 mètres autour des cas suspects ou confirmés de chikungunya.

La durée de l'usage de cette substance biocide "doit être la plus courte possible au regard de la situation épidémiologique, aux valeurs les plus hautes de la gamme de doses d'emploi préconisées par l'OMS (112 à 600 g/ha)", a précisé l'arrêté.

La pulvérisation se fera "exclusivement en soirée" afin d'éviter une exposition des habitants "qui déambulent dès le début de la matinée et d'empêcher une contamination des aliments présentés sur les étals des marchés et commerces ouverts", a préconisé le HCSP. Cela correspond aux périodes où le moustique "diurne est actif". L'insecticide ne sera pas répandu près des cours d'eau, des cultures vivrières et des captages d'eau de surface. Les pulvérisations sont également proscrites lorsque le vent dépasse 15 km/h et en cas de pluie.

Les agents qui seront chargés du traitement devront revêtir des équipements de protection (EPI) adéquats (gants, masque, combinaison). Tandis que les populations devront être informées "24 h en avance, afin de les inviter à ne pas rester dehors et à fermer les portes et fenêtres ou volets lors des opérations", selon le HCSP.


Surveillance renforcée en France métropolitaine

Selon le dernier point de l'Institut de veille sanitaire (InVS) publié le 18 août, 250 cas de chikungunya importés ont été confirmés en France métropolitaine depuis le 1er mai (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes, Aquitaine et Midi-Pyrénées). 18 départements du sud de la France sont visés.

Des mesures de lutte anti-vectorielle, avec destruction des gîtes larvaires (larvicides Bti, diflubenzuron) et traitements adulticides (deltaméthrine principalement), ont été prises par arrêtés préfectoraux jusqu'au 30 novembre. 722 cas suspects ont été répertoriés en métropole.

En Martinique, l'épidémie "se poursuit mais la tendance à la baisse s'est confirmée au cours des deux dernières semaines", a indiqué l'InVS. 55.920 cas "cliniquement évocateurs" et 19 décès ont été recensés depuis décembre 2013. En Guadeloupe et ses îles proches, la "diminution de la circulation virale observée depuis début juillet se confirme". 73.120 cas cliniquement évocateurs et 9 décès on été enregistrés.

… en dépit des risques

Mais les risques "ne peuvent pas être écartés pour les opérateurs malgré le port d'EPI", a prévenu l'Anses. De même, "il ne peut être démontré une absence de risque pour les résidents dans la zone traitée avec du malathion", a souligné l'Agence sanitaire. Et d'alerter : "De nombreux cas d'empoisonnement au malathion ont été rapportés dans la littérature montrant des diminutions de l'acétylcholinestérase (enzyme impliquée dans la transmission de l'influx nerveux, ndlr) associées à des symptômes digestifs, respiratoires et neuromusculaires, en particulier à des doses comprises entre 15 et25 g/personne".

Depuis la parution de l'arrêté, scientifiques et citoyens ont dénoncé le recours à cet insecticide. "Il s'agit d'une molécule qui va se dégrader en quelque chose d'encore plus nuisible. Ça tue tout", a déclaré Christophe Duplais, chimiste au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), au site d'information France-Guyane.

Inquiétude des scientifiques et citoyens

"Le problème est que les pulvérisations se font depuis la route, sur 5 à 10 mètres (…). Elles ne suffisent pas à tuer le moustique mais constituent des doses homéopathiques qui favorisent la résistance", a-t-il affirmé. Et de s'insurger : "Des gens prennent des décisions et choisissent d'utiliser un produit mortel et toxique sans consulter ni les scientifiques ni la population".

Selon l'AFP, la région Guyane s'interroge également "sur le bien-fondé de cette autorisation alors que l'utilisation de cet insecticide est interdite en France et en Europe depuis 2007-2008". Elle s'inquiète aussi "sur les conséquences de l'utilisation de ce produit chimique sur l'environnement, l'agriculture et la santé".

Plus de 1.000 personnes ont également signé une pétition en ligne contre l'emploi de ce produit "hautement toxique (qui) va se retrouver dans les jardins, les cours, les écoles, les crèches".

De leur côté, les autorités sanitaires guyanaises se veulent rassurantes. "Le malathion fait partie de la liste des produits autorisés par l'OMS. De nombreux pays l'utilisent après avoir effectué des études bénéfices/risques", a souligné Christian Meurin, directeur de l'Agence régionale de santé, lors d'une conférence de presse le 18 août, rapporte le site d'information France-Antilles. "La situation sanitaire est potentiellement grave. Personne n'a souhaité se priver d'un moyen qui permet de lutter contre le chikungunya", a-t-il insisté.

Le malathion "n'est pas plus toxique que la deltaméthrine utilisée actuellement", ont assuré de concert M. Meurin, Sandrine Chantilly, directrice du service départemental démoustication du Conseil général et Xavier Luquet directeur de cabinet du préfet, selon le site Guyaweb.

L'insecticide a déjà été utilisé par dérogation en Guyane "lors de l'épidémie de dengue en 2009", a rappelé Mme Chantilly.

Le recours aux substances adulticides "n'est qu'un des outils de la lutte antivectorielle", a réitéré l'Anses en soulignant "l'importance des autres actions" qui contribuent à diminuer la densité des populations de moustiques : "lutte mécanique, intensification de l'usage des larvicides (Bti en particulier qui est biologique, ndlr), mobilisation communautaire et promotion des mesures de protection personnelle antivectorielle (répulsifs, adaptation de l'habitat)".

Source © Actu-environnement
samedi 26 juillet 2014
Un premier cas de fièvre hémorragique due au virus Ebola a été repertorié au Nigéria.

Le patient, un homme de 40 ans, était un membre du gouvernment libérien. Il avait débarqué dimanche à Lagos, la mégalopole nigérianne.

Pris de diarrhées, de violents vomissements et souffrant de fièvre dès son arrivée, il avait été ttransporté à l’hôpital où il est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi.

Depuis, les autorités nigériannes s’emploient à retracer son parcours et à retrouver les passagers avec lesquels il a pu être en contact lors de son déplacement en avion.

Selon l’Orgnaisation mondiale de la santé (OMS), le virus Ebola est responsable de la mort de 660 personnes, et ce principalement en Guinée, au Liberia et en Sierra Léone.

 Source © Euronews

Déjà 660 décès liés au virus Ebola

Le bilan de l'épidémie de fièvre hémorragique en grande partie due au virus Ebola continue de s'aggraver avec près de 1.100 cas et 660 morts, dont 28 décès entre les 18 et 20 juillet, dans trois pays d'Afrique de l'Ouest, a indiqué vendredi l'OMS. 

"L'OMS et ses partenaires sur le terrain continuent de travailler très dur avec les autorités locales pour essayer de contenir la propagation de la maladie et pour soigner les personnes touchées par l'épidémie", a déclaré un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé, Paul Garwood, au cours d'un point de presse à Genève. 

Selon le dernier bilan de l'OMS, qui date du 20 juillet, "660 décès ont été enregistrés, 1.093 cas ont été signalés", a-t-il dit. 

Selon l'OMS, il y a eu 45 nouveaux cas entre les 18 et 20 juillet, dont 28 mortels (4 en Guinée, 11 au Liberia et 13 en Sierra Leone)

La Guinée, d'où l'épidémie est partie, n'est plus le pays le plus affecté. D'après l'OMS, il y a eu au total depuis le début de l'épidémie, 415 cas fièvre hémorragique en Guinée, dont 314 mortels, 224 cas au Liberia, dont 127 mortels, et 454 en Sierra Leone, dont 219 mortels. 

M. Garwoord a souligné qu'un des principaux défis actuellement était le manque de personnel. "Nous sommes en train de fournir un soutien additionnel aux hôpitaux et cliniques", a-t-il souligné.

Source © 7/7
dimanche 29 juin 2014
De nouvelles mesures en matière de prévention ou de lutte contre la propagation de l'épidémie de Chikungunya ont été annoncées ce dimanche alors que plus de 90.000 personnes ont déjà été infectées, essentiellement en Guadeloupe et Martinique.

Selon le point publié dimanche par le gouvernement (ministères de la Santé, de l'Intérieur et des Outre-Mer), plus de 46.000 cas ont été recensés en Guadeloupe (près de 3.500 sur l'île de Saint-Martin, 650 à Saint-Barthélémy), plus de 40.000 en Martinique.

470 cas ont été comptabilisés en Guyane, dont 30% de cas importés.

Destructions des gîtes larvaires

Plus de 22 personnes infectées par le virus sont décédées «sans que l'on puisse imputer la responsabilité de leur décès au seul virus du chikungunya», souligne le communiqué.

Les acteurs nationaux et locaux ont décidé de renforcer leur mobilisation par des actions complémentaires en particulier en matière de prévention et de lutte anti-vectorielle.

Les populations sont appelées à détruire les gîtes larvaires près des habitations en plus des opérations «coups de poing» menées par les autorités.

Le ministère de l'Intérieur a envoyé une mission d'appui de la Sécurité civile pour anticiper et planifier une action d'ampleur. Une quarantaine de sapeurs-pompiers et de militaires de la sécurité civile de métropole «sont prêts à être engagés dès le mois de juillet», précise le communiqué.

Pic de l’épidémie pas encore atteint

Le pic de l'épidémie n'a pas encore été atteint, rappelait jeudi la ministre de la Santé Marisol Touraine qui annonçait un renforcement de la mobilisation pour lutter contre les risques accrus de propagation de l'épidémie avec l'arrivée de la saison de pluies qui va favoriser la multiplication des moustiques véhiculant le virus du Chikungunya.

«Des contrats aidés ont été financés ainsi que des volontaires du service civique» pour assurer également des action de prévention et de lutte anti-vectorielle, selon le communiqué interministériel de dimanche.

Une opération d'enlèvement des épaves de voitures qui renferment souvent de l'eau stagnante va ainsi être menée et «prise en charge à hauteur de 50% par l'Etat compte tenu du caractère exceptionnel de la situation».

Maladie souvent bénigne mais douloureuse

Les médecins libéraux et les établissements hospitaliers s'organisent de leur côté afin qu'en cas d'aggravation de l'épidémie, les autorités puissent «disposer des ressources humaines et matérielles suffisantes».

Le chikungunya se caractérise (tout comme la dengue également véhiculée par les piqûres de moustique) par de fortes fièvres, des douleurs articulaires.

Comme pour la grippe saisonnière, cette maladie peut être fatale pour les personnes affaiblies mais est le plus souvent bénigne.

AFP
dimanche 22 juin 2014
Selon le site d'information, la maladie a déjà fait plus de 330 morts dans trois pays d'Afrique depuis le début de l'année. Elle risque d'être la plus meurtrière jamais vécue.

Selon le spécialiste de la maladie à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), Pierre Formenty, un "relâchement" de la mobilisation dans les trois pays d'Afrique de l'Ouest touchés par le virus Ebola a même provoqué une "deuxième vague" d'épidémie, marquée par un bond du nombre de morts ces dernières semaines.

La situation est jugé d'autant plus dramatique par MSF que l'organisation médicale assure avoir atteint la limite de ses capacités.

"Compte tenu de la taille de l'épidémie et du nombre de foyers, il est nécessaire que les gouvernements et d'autres acteurs potentiels apportent une aide matérielle et médicale pour aider à contenir cette épidémie. Elle s'étend de plus en plus et nos ressources sont très très limitées", explique Armad Sprecher, spécialiste en santé publique de Médecins sans frontières (MSF), cité par "Euronews".

La fièvre Ebola se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées. Il n'existe pas de vaccin homologué.

Hautement contagieux

Delphine Pannetier, qui travaille au laboratoire Inserm de haut confinement "P4 Jean-Mérieux" à Lyon - le seul en Europe à pouvoir manipuler les agents pathogènes les plus terrifiants -, souligne le caractère hautement contagieux du virus, qui se transmet par contact avec les fluides corporels, "le sang, les larmes, et sans doute la sueur". Mais elle précise : "Il ne s'agit pas d'un virus respiratoire, contrairement à celui de la grippe par exemple." Qu'on se le dise : Ebola ne se propage pas par voie aérienne et n'entre pas dans les poumons - du moins si l'on ne se trouve pas à portée de postillons infectés.

Sa durée d'incubation est courte (moins de quinze jours), et les tout premiers symptômes (fièvre, toux, fatigue intense) peuvent être confondus avec ceux de nombreuses autres maladies éventuellement anodines, ce qui amène à négliger certaines mesures de protection : on a vu des agents hospitaliers mortellement contaminés par de simples changements de draps.

Réunis à Conakry, des responsables de la santé de Guinée, de Sierra Leone, du Liberia et de Côte d'Ivoire ont décidé de réfléchir à une stratégie commune pour venir à bout de l'épidémie.

Source © Le Nouvel Observateur







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mardi 17 juin 2014
Depuis le mois de mai, une hausse des cas de chikungunya a été constatée dans l'Hexagone. Les autorités s'inquiètent.

Depuis le mois de mai, 47 cas de chikungunya ont été dénombrés en France, soit beaucoup plus que les deux signalements de l'année 2010. Il s'agit de cas "importés", c'est-à-dire ramenés par des voyageurs rentrant des Antilles ou de Guyane et qui une fois en France ont déclaré la maladie.

Ces DOM font face à une épidémie au sein de leurs populations : rien que durant la première semaine de juin, 6.600 nouveaux cas ont été recensés en Guadeloupe. Et 7% de sa population a déjà été touchée. En Hexagone, aucun cas dit "autochtone" n'a été détecté pour l'instant.

Y a-t-il un risque épidémique en France ? Oui car toutes les conditions sont réunies. 

Premièrement, le chikungunya est une maladie dite "vectorielle", c'est-à-dire transmise par un vecteur. Dans le cas de cette pathologie, le vecteur est le moustique Aedes Albopictus ou "moustique-tigre", connu pour son agressivité envers l'homme. Ce moustique est présent dans 18 départements de l'Hexagone. 

Six régions sont concernées : Rhône-Alpes, PACA, Corse, Langedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Aquitaine.

Comment pourrait alors démarrer une épidémie ? Le moustique en piquant une personne infectée revenant des Antilles, infectera les personnes qu'il piquera les jours d'après. Cet été, plusieurs éléments favoriseront l'épidémie : chaleur, hausse du tourisme et donc des échanges de populations entre Hexagone et Antilles. Facteur aggravant, la population de l'Hexagone est vulnérable car non immunisée contre la maladie.

Comment contrer l'épidémie ? Le ministère des Affaires sociales et de la Santé a instauré depuis 2006 un dispositif de lutte contre le risque de dissémination du chikungunya : surveillance des populations de moustiques, campagnes de démoustications, signalisation des malades aux autorités, sensibilisation des populations. Il est par exemple recommandé de faire la chasse aux eaux stagnantes chez soi mais aussi autour du domicile.

Mais cette année, les autorités s'adressent en priorité aux voyageurs. Les personnes qui séjournent dans les Antilles sont invitées à se protéger des piqures de moustique sur place et de retour en France, surtout si elles vivent dans des zones où évolue le moustique-tigre. Il est donc conseillé de consulter son médecin si après un séjour aux Antilles, on ressent les symptômes suivants : forte fièvre, douleurs musculaires ou articulaires, maux de tête.


Source AFP


Présence du moustique tigre en France



jeudi 12 juin 2014
L’Algérie a enregistré un premier décès lié à une contamination par le coronavirus MERS. L’homme âgé de 59 ans, revenait d’un voyage en Arabie Saoudite.

Un homme de 59 ans, revenant d’un pèlerinage en Arabie Saoudite est donc décédé des suites d’une contamination par le coronavirus MERS. L’homme hospitalisé depuis une dizaine de jours à Tlemcen a connu une “détérioration de ses fonctions vitales” dans la nuit de lundi à mardi.

Une seconde contamination a également été constatée en Algérie, mais “ce second cas confirmé, hospitalisé à Koléa, présente une évolution favorable de son tableau hémodynamique. Aucune autre atteinte au nouveau sous type de coronavirus n’a, depuis, été confirmée par le laboratoire de référence de l’Institut Pasteur d’Algérie”, précise le ministère de la Santé algérien.
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vendredi 30 mai 2014
Un premier cas de chikungunya a été détecté à Tahiti, en Polynésie, chez une femme de 60 ans, ont annoncé, mercredi 29 mai, les autorités sanitaires locales.

La Polynésie française avait jusqu'ici été épargnée par ce virus transmis par les moustiques, qui a déjà touché d'autres collectivités d'outre-mer comme La Réunion et les Antilles.

La patiente infectée est revenue dimanche d'un voyage en Guadeloupe et n'est pas hospitalisée. « Pour l'instant, on ne sait pas si le virus circule et on espère bien que non. Le but est d'éliminer tous les moustiques qui auraient pu piquer la personne », a dit le docteur Henri-Pierre Mallet, porte-parole de la direction de la Santé en Polynésie française.

Depuis la confirmation des premiers cas de chikungunya fin novembre à Saint-Martin, l'épidémie s'est propagée à une vitesse phénoménale aux Antilles. 

Le chikungunya se manifeste par une forte fièvre, des douleurs articulaires (arthralgie), des maux de tête. Six décès ont été répertoriés par l'Institut de veille sanitaire (InVS) : trois à Saint-Martin, deux en Martinique et un en Guadeloupe. Des décès « indirectement liés à la maladie », le virus ayant touché des personnes fragiles ou des malades chroniques.
lundi 26 mai 2014
Le moustique tigre, espèce invasive capable de transmettre les virus de la dengue et du chikungunya, continue de progresser avec une présence «active» dans 18 départements du sud de la France, selon le site spécialisé Vigilance-moustiques.com.


Lancée en 2013 pour informer sur la présence des moustiques en France, cette plate-forme nourrie par les organismes officiels et par des réseaux de médecins et de pharmaciens «sentinelles» tire par ailleurs la sonnette d'alarme dans onze autres départements, principalement dans l'est, où le moustique tigre est apparu ponctuellement ces dernières années.

Dans les 18 départements placés en vigilance «rouge», où cette espèce aedes albopictus, caractérisée par des rayures blanches, est considérée comme «implantée et active» (Paca, sud de Rhône-Alpes, une partie de Midi-Pyrénées et de l'Aquitaine), des mesures sont déjà mises en oeuvre par les autorités comme la sensibilisation des professionnels et désinsectisation localisée, souligne le site.

Mesures de précaution

En revanche, dans les 11 départements en «vigilance orange» (Rhone-Alpes principalement mais aussi Charente-Maritime et Pyrénées-Atlantiques), ce type de mesures n'est pas encore en vigueur en dépit de chances importantes d'y croiser le moustique tigre, dont la piqûre est douloureuse.

Le site rappelle donc les mesures de vigilance possibles comme la surveillance des possibles «gîtes larvaires»: il est conseillé de renouveler et de vider toute collection d'eau calme susceptible d'abriter l'insecte, comme les coupelles sous les pots de fleurs, les pneus usagés, les brouettes ou tout objet susceptible de retenir de l'eau de pluie.

Ce type de moustiques, apparu en France en 2004 dans les Alpes-Maritimes, vit en effet près de l'homme et se développe dans de petites quantités d'eau.

Vigilance-moustiques.com a été créée à l'initiative de Stéphane Robert, responsable d'un fabricant de produits anti-moustiques.

Source © AFP



L'Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (Efsa) a mis en ligne un rapport qui balaie les travaux de recherches et l'état des connaissances concernant le virus de Schmallenberg (SBV). Le typage génétique, les espèces sensibles, les voies de transmission... de nombreux sujets sont passés en revue.

Apparu en 2011, le SBV s'est probablement répandu partout en Europe « avec des séroprévalences élevées à l'échelle nationale, et une grande variabilité au niveau régional ». Il a été détecté chez les bovins domestiques, les ovins, les chèvres et dans une douzaine d'espèces sauvages.

Le rapport indique que la fréquence des cas cliniques est basse. « Les infections expérimentales sur brebis et vaches gestantes suggèrent que le SBV induit rarement des malformations. Le virus serait détectable avec une fréquence faible dans la semence, mais sans preuve de transmission lors de l'insémination. »

Les culicoïdes sont susceptibles de transmettre le virus. Aucune preuve n'a été trouvée concernant les moustiques. « La transmission verticale n'est pas encore identifiée comme une voie majeure de contamination. Le virus a réussi à passer l'hiver malgré une longue période minimale d'activité de son vecteur et la durée de l'immunité acquise chez les bovins, qui dure presque un an. »

Source © E.R./ la France Agricole
vendredi 16 mai 2014
Un Néerlandais a été infecté par le coronavirus MERS, qui fait actuellement des ravages en Arabie saoudite et dont plusieurs cas ont récemment été rapportés aux Etats-Unis, a-t-on appris mercredi de l'institut royal néerlandais de santé publique. Le patient a été infecté lors d'un voyage en Arabie saoudite et a été admis dans un hôpital de La Haye. Son état est stable. 

Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Comme lui, il provoque une infection des poumons et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires. A la différence du SRAS, il génère aussi une défaillance rénale. Il n'existe pour l'heure aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS. 
mercredi 14 mai 2014
Les autorités saoudiennes ont annoncé mardi cinq nouveaux décès dus au Coronavirus MERS, portant à 152 le bilan des morts dans le pays, premier foyer de cette infection mystérieuse apparue en 2012. Entre-temps, quatre nouveaux cas de contamination ont été signalés, portant à 495 le total des cas recensés, a indiqué le ministère de la Santé sur son site internet.

Six patients atteints du virus ont été guéris, selon la même source. 

Les cinq nouveaux décès ont été enregistrés lundi, a précisé le ministère, ajoutant qu'un patient est mort à Ryad tandis que les quatre autres sont décédés à Jeddah, la capitale commerciale. S'adressant aux journalistes à l'hôpital Roi Fahd à Jeddah, le ministre par intérim de la Santé, Adel Fakieh, a affirmé que de nouveaux équipements nécessaires pour traiter les personnes infectées par cette infection avaient été importés

Selon lui, la majorité des victimes sont des patients sous dialyse à l'hôpital. Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV, Middle East Respiratory Syndrom Coronavirus) est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Comme lui, il provoque une infection des poumons, et les personnes touchées souffrent de fièvre, de toux et de difficultés respiratoires. A la différence du SRAS, il génère aussi une défaillance rénale. 

Le MERS "se propage de deux façons, à travers les dromadaires infectés ou au sein de l'hôpital même en l'absence de mesures (efficaces) pour empêcher une propagation de l'infection, que ce soit au département de dialyse ou aux urgences", a dit le ministre saoudien. Il n'existe pour le moment aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS. Des cas d'infection ont été recensés dans 16 autres pays, dont l'Egypte, la France, la Grande-Bretagne ou le Liban, mais la majorité des personnes touchées avaient voyagé ou travaillé en Arabie saoudite récemment. 

Le virus est apparu en Arabie saoudite en 2012 et serait lié aux dromadaires, selon une nouvelle étude. Le ministre saoudien de l'Agriculture, Fahd Bel Ghoneim, a demandé aux Saoudiens de se munir de "masques en approchant les dromadaires, de porter des gants et bien se laver les mains après chaque contact". L'ancien ministre de la Santé saoudien Abdallah al-Rabiah a été limogé le 21 avril, après avoir fermé le service d'urgence de l'hôpital de Jeddah et mis en doute le lien entre le virus et les dromadaires.

Source © AFP

lundi 12 mai 2014
L'augmentation du nombre de cas se poursuit en Guadeloupe entre le 28 avril et le 4 mai, avec 2 700 nouveaux cas contre 1900 personnes contaminées la semaine 

En une semaine, le nombre de cas a bondi de 42% en Guadeloupe selon le dernier bulletin épidémiologique officiel. 

Ainsi depuis le début de la surveillance, le nombre de cas cliniquement évocateurs est désormais estimé à 10 600. Alors que dans les autres îles voisines l’épidémie de chikungunya est en régression, les autorités rappellent que le rythme de contamination est toujours important en Guadeloupe et insistent sur l’importance de la mise en place ou du maintien des mesures de prévention.

16 contaminations par heure 

D’après le dernier bulletin officiel de surveillance de l’épidémie, du 28 avril au 4 mai dernier il y aurait eu 2 700 nouveaux cas diagnostiqué par les médecins généralistes. Une augmentation du nombre de cas de 42% par rapport à la semaine précédente. 

D’après les autorités, chaque jour de la semaine écoulée a donc apporté quelque 385 contaminations, soit 16 par heure. 

Si la progression de la contamination se poursuit au rythme actuel, 3 800 nouveaux cas seront enregistrés dans les jours à venir. D'après les cas rapportés par les médecins sentinelles, l'épidémie poursuit sa phase de croissance. L'incidence est en augmentation dans les communes de Capesterre-Belle-Eau, Les Abymes, Petit-Canal et Baillif. Elle se stabilise ou décroît à Terre-de-Bas, Grand-Bourg, Pointe-à-Pitre et Baie-Mahault. En revanche l’épidémie serait en régression dans les autres îles en dehors de la Martinique qui reste encore sérieusement touchée. A Saint-Martin, la transmission virale est en diminution, à Saint-Barthélemy, la circulation du virus chikungunya reste faible et en Guyane, la circulation du virus reste modérée, même si de nouveaux cas autochtones sont encore identifiés. Depuis le début de l'épidémie, le chikungunya a été la cause indirecte de 7 décès : 3 en Martinique, 3 à Saint-Martin et 1 en Guadeloupe. 

Conseils pour éviter les risques d'infection

Les autorités sanitaires insistent donc sur l’importance de la prévention (éliminer les eaux stagnantes propices à la reproduction du moustique) et des mesures de protection contre les piqûres de moustiques :


  • porter des vêtements longs et couvrants, protéger pieds et chevilles, 
  • imprégner les vêtements d’insecticides pour une protection à long terme, 
  • appliquer ou vaporiser des produits répulsifs adaptés sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris (l’application doit être renouvelée fréquemment et au moins 30 minutes après les produits solaires), 
  • dormir la nuit sous une moustiquaire imprégnée d’insecticides.

Attention toutefois pour les femmes enceintes et les parents de jeunes enfants, les produits répulsifs sont déconseillés aux moins de deux mois.


L'Arabie saoudite a annoncé 13 nouveaux décès dus au coronavirus MERS, portant à 139 le nombre de victimes du virus dans le royaume, alors que l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a convoqué une réunion d'urgence mardi.

Dans son dernier bilan établi samedi après-midi, le ministère de la Santé a fait état de la mort de six personnes touchées par le MERS -trois jeunes femmes de 22, 26 et 35 ans décédées à Ryad, une femme de 68 ans et un homme de 78 ans à Médine (ouest) et un septuagénaire mort à Jeddah, la capitale économique.

Dans un précédent communiqué diffusé la veille, il avait déploré la mort de 7 personnes: trois hommes de 94, 51 ans et 42 ans dans la région de Jeddah, un homme de 74 ans à Taëf, et une femme de 71 ans et deux hommes âgés de 81 et 25 ans à Ryad.

Le ministère recense au total 480 cas d'infections par le coronavirus MERS depuis l'apparition de la maladie en Arabie saoudite en 2012. Depuis le début mai, 32 personnes sont décédées de la maladie.

A Genève, l'OMS a convoqué pour mardi une réunion de son comité d'urgence sur le coronavirus MERS.

Alors que l'Arabie saoudite est le pays le plus touché par le coronavirus, des cas d'infection ont été recensés récemment dans d'autres pays, dont la Jordanie, l'Egypte, le Liban ou encore les Etats-Unis, mais la majorité des personnes touchées avaient voyagé ou travaillé en Arabie saoudite récemment.

Selon le dernier bilan de l'OMS publié mercredi, depuis septembre 2012, 496 cas ont été confirmés dans le monde.

Le coronavirus MERS est considéré comme un cousin, plus mortel mais moins contagieux, du virus responsable du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Il n'existe pour l'heure aucun traitement préventif contre le coronavirus MERS.

Source © Belga

mardi 6 mai 2014
D’où vient le coronavirus MERS et par quelle voie affecte-t-il l’homme? S’il comporte encore de nombreuses inconnues, ce virus, cousin du SRAS, le syndrome respiratoire aigu sévère qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003, continue de frapper… 

Un premier cas du coronavirus MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) a été détecté aux Etats-Unis chez un homme qui s‘était rendu en Arabie Saoudite… où le MERS a déjà causé la mort de plus de 100 personnes.

“On a mis en place une campagne à destination des infirmières basées dans les écoles, car on peut toucher plus de personnes dans les universités et les écoles, explique le Dr Hussain Abdul Rhaman Al Rand responsable de cliniques et de centres de santé chez le voisin émirati, à Dubaï. 
Pour l’instant, il n’existe pas de vaccin contre le virus, ni d’antibiotique ou de traitement adaptés.”

La piste de la transmission du coronavirus MERS par les dromadaires chemine. Des chercheurs de l’Université vétérinaire de Vienne ont établi ce vendredi que des virus MERS relevés sur des dromadaires d’Oman étaient “très proches” de ceux axant infecté l’homme.

“Alors certes, il y a d’un côté les ministères de la Santé des pays du Golfe, ils estiment que la situation est sous contrôle, mais il ne faut pas oublier que certains de ces pays ont un fort potentiel touristique, commente notre corresponsdant à Dubaï François Chignac. Et de l’autre côté, il y a l’Organisation Mondiale de la Santé qui, elle, ne dissimule plus son inquiétude”.

Source ©  euronews



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