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mardi 31 mai 2011
18:43
Chaleur estivale et risque majeur sur le canal du Rhône à Sète, entre Beaucaire et Bellegarde. Une pollution chimique, venue du port de Beaucaire, remonte le cours. Il faut installer rapidement un barrage flottant, au niveau de l’écluse de Nourriguier (à 4 km) pour stopper la progression.
Voilà le scénario proposé jeudi dernier après-midi à une équipe de pompiers de plusieurs casernes du Gard et des Bouches-du-Rhône. "On envisage de stopper la pollution en amont et en aval de l’écluse", explique le capitaine Jérôme Tallaron, chef de centre à Uzès, qui supervise la manœuvre.
L’unité des risques technologiques a mobilisé deux véhicules de lutte contre la pollution de Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze. Deux équipes d’une dizaine d’hommes déploient chacune un barrage flottant de 100 m de long pour 65 cm de hauteur. Ainsi, les polluants plus légers que l’eau vont remonter à la surface et être bloqués. Ils seront ensuite pompés. "On peut poser un barrage de ce type lorsqu’il n’y a pas trop de courant, explique le capitaine Tallaron. Dans le Rhône, ce n’est pas possible. La dernière fois que nous avons eu une opération de ce type, c’était à Sainte-Cécile-d’Andorge, au-dessus de La Grand-Combe (décembre dernier, Ndlr). Un camion s’était renversé sur la route et l’hydrocarbure s’était déversé dans le Gardon, dans un endroit assez abrité."
Ces exercices font partie de la formation que reçoivent tout au long de l’année les pompiers. L’équipe totale de risque chimique est composée de 80 personnes dans le Gard.
"Ce travail en commun, entre le Gard et les Bouches-du-Rhône, permet de rapprocher les équipes qui peuvent être amenées à travailler ensemble sur des accidents transfrontaliers", indique le capitaine Bernard Scotto, de Beaucaire. Ce fut le cas à Fourques, en janvier, lorsqu’un semi-remorque s’était couché et avait déversé du fuel et du gazole.
Source: Midi Libre
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Voilà le scénario proposé jeudi dernier après-midi à une équipe de pompiers de plusieurs casernes du Gard et des Bouches-du-Rhône. "On envisage de stopper la pollution en amont et en aval de l’écluse", explique le capitaine Jérôme Tallaron, chef de centre à Uzès, qui supervise la manœuvre.
L’unité des risques technologiques a mobilisé deux véhicules de lutte contre la pollution de Pont-Saint-Esprit et Bagnols-sur-Cèze. Deux équipes d’une dizaine d’hommes déploient chacune un barrage flottant de 100 m de long pour 65 cm de hauteur. Ainsi, les polluants plus légers que l’eau vont remonter à la surface et être bloqués. Ils seront ensuite pompés. "On peut poser un barrage de ce type lorsqu’il n’y a pas trop de courant, explique le capitaine Tallaron. Dans le Rhône, ce n’est pas possible. La dernière fois que nous avons eu une opération de ce type, c’était à Sainte-Cécile-d’Andorge, au-dessus de La Grand-Combe (décembre dernier, Ndlr). Un camion s’était renversé sur la route et l’hydrocarbure s’était déversé dans le Gardon, dans un endroit assez abrité."
Ces exercices font partie de la formation que reçoivent tout au long de l’année les pompiers. L’équipe totale de risque chimique est composée de 80 personnes dans le Gard.
"Ce travail en commun, entre le Gard et les Bouches-du-Rhône, permet de rapprocher les équipes qui peuvent être amenées à travailler ensemble sur des accidents transfrontaliers", indique le capitaine Bernard Scotto, de Beaucaire. Ce fut le cas à Fourques, en janvier, lorsqu’un semi-remorque s’était couché et avait déversé du fuel et du gazole.
Source: Midi Libre
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18:33
Les trois quarts des habitants de Foix ne peuvent plus boire l'eau du robinet, ont annoncé lundi les autorités sanitaires après la découverte d'un solvant, le perchloroéthylène, dans le réseau de distribution d'eau de la ville.
Lors d'un contrôle de routine de l'Agence régionale de Santé (ARS), les analyses ont mis en évidence la présence de perchloroéthylène, un solvant utilisé dans les pressings pour le nettoyage à sec. Dans l'industrie, il peut également servir à dégraisser des objets métalliques.
Environ 8.000 des 11.000 habitants de Foix sont concernés par l'interdiction de boire l'eau potable.
En revanche, on peut l'utiliser pour cuisiner, a précisé un technicien de l'ARS.
Pour le maire socialiste de Foix, Jean-Noël Fondère, la pollution est d'origine humaine.
La ville, a-t-il ajouté, va porter plainte contre X et l'enquête tentera de déterminer si la pollution est accidentelle ou criminelle.
Dès jeudi 26 mai, les autorités avaient conseillé aux jeunes enfants et aux femmes enceintes de consommer de l'eau embouteillée et en avaient même livré dans les écoles.
Source: TF1 LCI
Lors d'un contrôle de routine de l'Agence régionale de Santé (ARS), les analyses ont mis en évidence la présence de perchloroéthylène, un solvant utilisé dans les pressings pour le nettoyage à sec. Dans l'industrie, il peut également servir à dégraisser des objets métalliques.
Environ 8.000 des 11.000 habitants de Foix sont concernés par l'interdiction de boire l'eau potable.
En revanche, on peut l'utiliser pour cuisiner, a précisé un technicien de l'ARS.
Pour le maire socialiste de Foix, Jean-Noël Fondère, la pollution est d'origine humaine.
La ville, a-t-il ajouté, va porter plainte contre X et l'enquête tentera de déterminer si la pollution est accidentelle ou criminelle.
Dès jeudi 26 mai, les autorités avaient conseillé aux jeunes enfants et aux femmes enceintes de consommer de l'eau embouteillée et en avaient même livré dans les écoles.
Source: TF1 LCI
16:39
Après avoir dû faire face aux pires conditions depuis le début de son expédition autour du monde, le MS TÛRANOR PlanetSolar vient d’accoster à Brisbane en Australie.
La dernière partie de la traversée de l’océan pacifique a en effet été marquée par une forte mer, des bourrasques de vent tempétueux et d’autres conditions désastreuses, auxquelles le plus grand catamaran solaire du monde a résisté avec bravoure.
Hier, dans le port de Brisbane, a eu lieu la cérémonie du coup d’envoi du projet « PlanetSolar Relay for Hope » : Les jeunes australiens lancent le relais pour l’espoir
175 jeunes, âgés de 6 à 25 ans ont donné le coup d’envoi du « PlanetSolar Relay For Hope », un relais entre les jeunes de toutes les villes dans lesquelles accostera le PlanetSolar, qui se transmettront leurs visions d’un monde solaire comme symbole de l’espoir placé dans les énergies renouvelables et de leur importance pour l’avenir.
Les jeunes laissent parler leur idées et visions pour un avenir solaire en forme de dessins, photos, textes et vidéos. Par le biais de cette expédition autour du monde, le projet PlanetSolar souhaite sensibiliser les décideurs de demain à l’utilisation de sources d’énergie durables et recherche le contact direct avec les écoles, les familles et
les étudiants.
Grâce à des discussions avec l’équipage et la visite du bateau, les jeunes pourront suivre de très près l’extraordinaire aventure du plus grand yacht solaire au monde et participer au projet en donnant leur propre vision d’un monde qui octroierait une place importante à l’énergie solaire.
On a choisi Brisbane pour le début de l’initiative « PlanetSolar relais pour l’espoir » vue que les intempéries ont causé des dégâts catastrophiques au début de l’année.
Lors du retour de TÛRANOR PlanetSolar à Monaco en printemps 2012, les banderoles seront données aux politiciens et représentatives des Nations Unies comme un message d’espoir.
« Ce sont les initiatives comme le relais pour l’espoir qui contribuent de sensibiliser les générations de demain sur les thèmes écologiques et de l’importance d’un future solaire » déclare Raphaël Domjan, fondateur du projet PlanetSolar.
Le catamaran solaire a réalisé deux records depuis le début de son expédition: la traversée la plus rapide de l’Atlantique avec un bateau solaire et la plus longue distance parcourue par un véhicule fonctionnant à l’énergie solaire.
Le TÛRANOR PlanetSolar a appareillé le 27 septembre 2010 de Monaco pour effectuer son tour du monde à l’aide de l’énergie fourni par le soleil. Ce yacht solaire, qui navigue sous pavillon suisse, est le plus grand en son genre. Il a pour mission de démontrer que les énergies renouvelables sont aujourd’hui très fiables et qu’il est possible d’utiliser l’énergie solaire comme moyen de déplacement dans le domaine maritime.
Le coût de fabrication fut de 12,5 millions d'euros. Son nom vient du livre Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien.
Le bateau mesure 31 m de long et peut accueillir 40 passagers. Sa surface est entièrement recouverte de panneaux solaires alimentant des batteries qui fournissent l'énergie nécessaire aux moteurs. L'énergie solaire lui permet de naviguer à 14 milles nautiques à l'heure.
Le projet PlanetSolar a été créé par le ressortissant suisse Raphaël Domjan et a son siège à Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud. Il est déjà à l’origine de nombreux progrès technologiques, notamment dans le domaine de la fabrication de matériaux composites et du stockage de l’énergie photovoltaïque.
Pour son tour du monde, PlanetSolar a recours aux données techniques de Météo France.
En outre, une technologie de routage a été mise au point spécialement pour le projet. D’une longueur de 31 mètres et de 15 mètre de largeur, le TÛRANOR PlanetSolar dispose d’un générateur solaire de 537 mètre carrés.
La société californienne SunPower a fournit les cellules photovoltaïques, qui sont environ 50 % plus efficaces que des cellules ordinaires. Dans le cadre d’accords de partenariat, le fabricant de montres Candino et le spécialiste de gestion d’énergie Immosolar sont devenus les partenaires principaux de PlanetSolar.
Le projet est également soutenu par de nombreuses autres sociétés et institutions.
Le site de PlanetSolar: http://www.planetsolar.org
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La dernière partie de la traversée de l’océan pacifique a en effet été marquée par une forte mer, des bourrasques de vent tempétueux et d’autres conditions désastreuses, auxquelles le plus grand catamaran solaire du monde a résisté avec bravoure.
Hier, dans le port de Brisbane, a eu lieu la cérémonie du coup d’envoi du projet « PlanetSolar Relay for Hope » : Les jeunes australiens lancent le relais pour l’espoir
175 jeunes, âgés de 6 à 25 ans ont donné le coup d’envoi du « PlanetSolar Relay For Hope », un relais entre les jeunes de toutes les villes dans lesquelles accostera le PlanetSolar, qui se transmettront leurs visions d’un monde solaire comme symbole de l’espoir placé dans les énergies renouvelables et de leur importance pour l’avenir.
Les jeunes laissent parler leur idées et visions pour un avenir solaire en forme de dessins, photos, textes et vidéos. Par le biais de cette expédition autour du monde, le projet PlanetSolar souhaite sensibiliser les décideurs de demain à l’utilisation de sources d’énergie durables et recherche le contact direct avec les écoles, les familles et
les étudiants.
Grâce à des discussions avec l’équipage et la visite du bateau, les jeunes pourront suivre de très près l’extraordinaire aventure du plus grand yacht solaire au monde et participer au projet en donnant leur propre vision d’un monde qui octroierait une place importante à l’énergie solaire.
On a choisi Brisbane pour le début de l’initiative « PlanetSolar relais pour l’espoir » vue que les intempéries ont causé des dégâts catastrophiques au début de l’année.
Lors du retour de TÛRANOR PlanetSolar à Monaco en printemps 2012, les banderoles seront données aux politiciens et représentatives des Nations Unies comme un message d’espoir.
« Ce sont les initiatives comme le relais pour l’espoir qui contribuent de sensibiliser les générations de demain sur les thèmes écologiques et de l’importance d’un future solaire » déclare Raphaël Domjan, fondateur du projet PlanetSolar.
Le catamaran solaire a réalisé deux records depuis le début de son expédition: la traversée la plus rapide de l’Atlantique avec un bateau solaire et la plus longue distance parcourue par un véhicule fonctionnant à l’énergie solaire.
Le TÛRANOR PlanetSolar a appareillé le 27 septembre 2010 de Monaco pour effectuer son tour du monde à l’aide de l’énergie fourni par le soleil. Ce yacht solaire, qui navigue sous pavillon suisse, est le plus grand en son genre. Il a pour mission de démontrer que les énergies renouvelables sont aujourd’hui très fiables et qu’il est possible d’utiliser l’énergie solaire comme moyen de déplacement dans le domaine maritime.
Le coût de fabrication fut de 12,5 millions d'euros. Son nom vient du livre Le Seigneur des anneaux, de J.R.R. Tolkien.
Le bateau mesure 31 m de long et peut accueillir 40 passagers. Sa surface est entièrement recouverte de panneaux solaires alimentant des batteries qui fournissent l'énergie nécessaire aux moteurs. L'énergie solaire lui permet de naviguer à 14 milles nautiques à l'heure.
Le projet PlanetSolar a été créé par le ressortissant suisse Raphaël Domjan et a son siège à Yverdon-les-Bains dans le canton de Vaud. Il est déjà à l’origine de nombreux progrès technologiques, notamment dans le domaine de la fabrication de matériaux composites et du stockage de l’énergie photovoltaïque.
Pour son tour du monde, PlanetSolar a recours aux données techniques de Météo France.
En outre, une technologie de routage a été mise au point spécialement pour le projet. D’une longueur de 31 mètres et de 15 mètre de largeur, le TÛRANOR PlanetSolar dispose d’un générateur solaire de 537 mètre carrés.
La société californienne SunPower a fournit les cellules photovoltaïques, qui sont environ 50 % plus efficaces que des cellules ordinaires. Dans le cadre d’accords de partenariat, le fabricant de montres Candino et le spécialiste de gestion d’énergie Immosolar sont devenus les partenaires principaux de PlanetSolar.
Le projet est également soutenu par de nombreuses autres sociétés et institutions.
Le site de PlanetSolar: http://www.planetsolar.org
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14:06
Le gouvernement brésilien a décidé de prendre des mesures d'urgence pour protéger petits paysans et écologistes menacés de mort en Amazonie, après l'assassinat la semaine dernière de quatre défenseurs de la forêt amazonienne, a déclaré lundi le secrétaire général du ministère de la justice, Luis Paulo Barreto.
La Commission pastorale de la terre (CPT), liée à l'Eglise catholique, a diffusé une liste de 125 agriculteurs et écologistes menacés de mort en raison de leur lutte contre les déboisements illégaux, et le gouvernement a décidé de prendre des mesures de protection immédiates pour ces militants désignés pour mourir.
Le gouvernement, en collaboration avec les autorités de chaque Etat (...) va apporter une protection spéciale aux personnes les plus menacées, a souligné M. Barreto devant la presse à l'issue d'une réunion au siège du gouvernement.
Une commission interministérielle a été créée au cours de cette réunion coordonnée par le vice-président brésilien, Michel Temer.
Les responsables ont discuté d'actions à mener pour freiner les conflits agraires en Amazonie, une région où les grands propriétaires terriens, commanditaires présumés d'assassinats de petits paysans, bénéficient le plus souvent d'une impunité totale.
Les gouverneurs des neuf Etats amazoniens ont été convoqués mardi dans le cadre de ces actions.
Mardi dernier, un couple d'écologistes a été assassiné par balle lors une embuscade dans l'Etat du Para, l'un des Etats brésiliens où les violences sont les plus grandes en matière de conflits agraires.
Les tueurs ont tiré plusieurs fois sur Maria et José Claudio da Silva dont ils ont coupé une oreille avant de prendre la fuite.
Samedi, l'agriculteur Eremilton Pereira dos Santos, qui aurait vu les assassins présumés des écologistes, a été abattu à son tour.
La veille, dans l'Etat du Rondonia, un agriculteur qui dénonçait des bûcherons clandestins, Adelino Ramos, avait été exécuté également par des tueurs.
La direction de la CPT a réaffirmé la responsabilité de l'Etat pour ces crimes et a dénoncé le fait que la justice est toujours très rapide pour juger les demandes de l'élite agraire, mais plus que lente pour juger les crimes perpétrés contre les petits paysans.
Source: ©AFP
La Commission pastorale de la terre (CPT), liée à l'Eglise catholique, a diffusé une liste de 125 agriculteurs et écologistes menacés de mort en raison de leur lutte contre les déboisements illégaux, et le gouvernement a décidé de prendre des mesures de protection immédiates pour ces militants désignés pour mourir.
Le gouvernement, en collaboration avec les autorités de chaque Etat (...) va apporter une protection spéciale aux personnes les plus menacées, a souligné M. Barreto devant la presse à l'issue d'une réunion au siège du gouvernement.
Une commission interministérielle a été créée au cours de cette réunion coordonnée par le vice-président brésilien, Michel Temer.
Les responsables ont discuté d'actions à mener pour freiner les conflits agraires en Amazonie, une région où les grands propriétaires terriens, commanditaires présumés d'assassinats de petits paysans, bénéficient le plus souvent d'une impunité totale.
Les gouverneurs des neuf Etats amazoniens ont été convoqués mardi dans le cadre de ces actions.
Mardi dernier, un couple d'écologistes a été assassiné par balle lors une embuscade dans l'Etat du Para, l'un des Etats brésiliens où les violences sont les plus grandes en matière de conflits agraires.
Les tueurs ont tiré plusieurs fois sur Maria et José Claudio da Silva dont ils ont coupé une oreille avant de prendre la fuite.
Samedi, l'agriculteur Eremilton Pereira dos Santos, qui aurait vu les assassins présumés des écologistes, a été abattu à son tour.
La veille, dans l'Etat du Rondonia, un agriculteur qui dénonçait des bûcherons clandestins, Adelino Ramos, avait été exécuté également par des tueurs.
La direction de la CPT a réaffirmé la responsabilité de l'Etat pour ces crimes et a dénoncé le fait que la justice est toujours très rapide pour juger les demandes de l'élite agraire, mais plus que lente pour juger les crimes perpétrés contre les petits paysans.
Source: ©AFP
13:04
Après être passé au large des Philippines et de Taïwan, le typhon Sondga, encore classé en catégorie 3 ce week-end, est devenu une dépression tropicale.
Toutefois, cette tempête s'accompagne de fortes pluies, mais aussi de rafales de vent proches de 100 km/h et surtout une houle cyclonique conséquente dans le secteur de Shiono-Misaki.
Fortes pluies et vents forts dans la région de Fukushima
La tempête a d'ailleurs donné des pluies fortes sur la région de Fukushima, occasionnant des inquiétudes sur le déversement dans l'océan Pacifique d'eaux de pluies contaminées. Tepco, l'opérateur de la centrale, a recouvert le complexe nucléaire de baches de résine synthétiques afin d'éviter que des dépôts radioactifs soient emportés par le vent ou la pluie. Le niveau d’eau a sensiblement augmenté dans les sous-sols des réacteurs n°1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima.
Ainsi, dans le réacteur n°1, alors que le niveau était monté de 1,1 centimètre entre le 28 et le 29 mai, avec le passage du typhon le niveau a augmenté de 19,8 centimètres en 24 heures et n’est plus qu’à 50 centimètres du niveau du sol, menaçant donc de déborder.
Dans le bâtiment du réacteur n°2 le niveau est monté de 6,2 centimètres dans une galerie souterraine et de 6,1 centimètres dans le bâtiment turbine, contre une augmentation de 3 centimètres par jour « habituellement ».
Dans le bâtiment du réacteur n°3 , le niveau a monté de 4,4 centimètres dans une galerie souterraine et de 4,2 centimètres dans le bâtiment turbine, contre 3 centimètres par jours précédemment.
Le typhon a également obligé l’arrêt des travaux.
La houle cyclonique résiduelle a ralentit les efforts mis en oeuvre par les équipes de techniciens venus réparer les dégâts causées par le tsunami sur la centrale gravement endommagée.
Des pluies torrentielles ont traversé le pays
Les pluies torrentielles transportées par le typhon Songda ont traversé le pays et provoqué de nombreux glissements de terrain et des inondations: On déplore au moins 13 morts et de nombreux disparus. Des routes ont été emportés et 19 ponts ont été endommagés.
Les autorités du nord-est de Tokyo ont exhorté plus de 400.000 habitants à évacuer leur domicile vendredi après le débordement d'une rivière.
Dans certaines régions du Nord, 54mm de pluie sont tombés en seulement 12 heures.
Plus de 1.000 soldats ont été déployé à travers le pays pour venir en aide au régions lourdement touchées.
Songda a été déclassé en tempête tropicale, mais des vents violents et la pluie continue de toucher le nord du pays.
Toutefois, cette tempête s'accompagne de fortes pluies, mais aussi de rafales de vent proches de 100 km/h et surtout une houle cyclonique conséquente dans le secteur de Shiono-Misaki.
Fortes pluies et vents forts dans la région de Fukushima
La tempête a d'ailleurs donné des pluies fortes sur la région de Fukushima, occasionnant des inquiétudes sur le déversement dans l'océan Pacifique d'eaux de pluies contaminées. Tepco, l'opérateur de la centrale, a recouvert le complexe nucléaire de baches de résine synthétiques afin d'éviter que des dépôts radioactifs soient emportés par le vent ou la pluie. Le niveau d’eau a sensiblement augmenté dans les sous-sols des réacteurs n°1, 2 et 3 de la centrale de Fukushima.
Ainsi, dans le réacteur n°1, alors que le niveau était monté de 1,1 centimètre entre le 28 et le 29 mai, avec le passage du typhon le niveau a augmenté de 19,8 centimètres en 24 heures et n’est plus qu’à 50 centimètres du niveau du sol, menaçant donc de déborder.
Dans le bâtiment du réacteur n°2 le niveau est monté de 6,2 centimètres dans une galerie souterraine et de 6,1 centimètres dans le bâtiment turbine, contre une augmentation de 3 centimètres par jour « habituellement ».
Dans le bâtiment du réacteur n°3 , le niveau a monté de 4,4 centimètres dans une galerie souterraine et de 4,2 centimètres dans le bâtiment turbine, contre 3 centimètres par jours précédemment.
Le typhon a également obligé l’arrêt des travaux.
La houle cyclonique résiduelle a ralentit les efforts mis en oeuvre par les équipes de techniciens venus réparer les dégâts causées par le tsunami sur la centrale gravement endommagée.
Des pluies torrentielles ont traversé le pays
Les pluies torrentielles transportées par le typhon Songda ont traversé le pays et provoqué de nombreux glissements de terrain et des inondations: On déplore au moins 13 morts et de nombreux disparus. Des routes ont été emportés et 19 ponts ont été endommagés.
Les autorités du nord-est de Tokyo ont exhorté plus de 400.000 habitants à évacuer leur domicile vendredi après le débordement d'une rivière.
Dans certaines régions du Nord, 54mm de pluie sont tombés en seulement 12 heures.
Plus de 1.000 soldats ont été déployé à travers le pays pour venir en aide au régions lourdement touchées.
Songda a été déclassé en tempête tropicale, mais des vents violents et la pluie continue de toucher le nord du pays.
12:38
Un fermier de Qunfudha dans la région de Riyadh en Arabie saoudite, à été très surpris de retrouver ses 300 moutons gisant morts, dans la prairie où il les emmenait paitre depuis plus de 16 ans.
En effet, chaque jour ce fermier avait l'habitude de sortir ses moutons de sa grange pour les faire paitre. Vendredi dernier à son retour une heure après les avoir conduit au champ, il les a tous retrouvés morts, allongés dans la prairie.
«Les inspecteurs du ministère de l'agriculture ont effectués des prélèvements sur les cadavres des moutons pour tenter de déterminer la cause de cette hécatombe" à déclaré un responsable des autorités sanitaires au journal Sabq .
Source: http://www.emirates247.com
En effet, chaque jour ce fermier avait l'habitude de sortir ses moutons de sa grange pour les faire paitre. Vendredi dernier à son retour une heure après les avoir conduit au champ, il les a tous retrouvés morts, allongés dans la prairie.
«Les inspecteurs du ministère de l'agriculture ont effectués des prélèvements sur les cadavres des moutons pour tenter de déterminer la cause de cette hécatombe" à déclaré un responsable des autorités sanitaires au journal Sabq .
Source: http://www.emirates247.com
lundi 30 mai 2011
23:36
D'ici à 2050, il ne restera sûrement que quelques petites grappes de coraux tandis que la grande majorité aura disparu, ainsi que des millions d'espèces qui vivent dans leur environnement.
Les scientifiques se sont intéressés au cas de la Sicile dont les côtes reçoivent chaque jour plusieurs tonnes de dioxyde de carbone de son volcan. Une situation un peu comparable à celle des océans qui engloutissent des tonnes et des tonnes de CO2 quotidiennement, un ennemi invisible qui imprègne l'eau et la rend de plus en plus acide.
Cette découverte est très révélatrice et inquiétante parce que cette acidification s'observe à l'échelle mondiale, dans tous les océans de la planète. La source de cette pollution vient de l'activité humaine (installations industrielles, maisons, centrales électriques, voitures, avions...).
Face à cette menace grandissante, des millions d'espèces marines sont menacées d'extinction et les récifs coralliens qui protègent les zones côtières commencent à s'éroder. L'acidification des océans est aujourd'hui l'une des menaces les plus inquiétantes pour la planète, affirment les biologistes marins.
Mort annoncée
Le Dr Jason Hall-Spencer, biologiste marin à l'Université de Plymouth, explique: "Parmi les milliards de tonnes de dioxyde de carbone que nous émettons chaque année, une partie s'attarde dans l'atmosphère et provoque son réchauffement. Cependant, il ne faut pas oublier qu'environ 30% de ce gaz sont également absorbés par les océans où il se transforme en acide carbonique. Une acidification qui tue les récifs coralliens et les coquillages, mais qui menace aussi les poissons. Très peu d'entre eux peuvent vivre dans une eau trop acide".
Pour étudier l'impact de l'acidification, les scientifiques se sont tournés vers les volcans qui viennent faire bouillonner les fonds marins: "Leurs ouvertures vers les fonds marins et l'acide carbonique qu'ils produisent nous apportent beaucoup d'informations sur l'impact du dioxyde de carbone sur les océans et la vie marine" ajoute Jason Hall-Spencer. "Et il est clair que, vu nos résultats, notre inquiétude ne fait que croître".
Les scientifiques estiment que les océans absorbent environ un million de tonnes de dioxyde de carbone par heure et on sait déjà que les mers sont 30% plus acides qu'elles ne l'étaient au siècle dernier. Cette hausse de l'acidité fait des ravages sur les niveaux de carbonate de calcium, à la base de la formation des coquilles et des squelettes de nombreuses créatures marines, ce qui perturbe aussi la reproduction des animaux marins.
Acidification
Parmi les signes les plus visibles, le blanchissement des récifs coralliens - qui perdent également leur couleur à cause de la hausse des températures des eaux et finissent par mourir. Les scientifiques ont également constaté une baisse notable des populations des ptéropodes, de minuscules crustacés qui constituent l'aliment de base de poissons, de baleines et d'oiseaux marins.
La directrice de l'US National Oceanic and Atmospheric Administration, le Dr Jane Lubchenco, a récemment attiré l'attention sur ce sujet. Elle a décrit l'acidification des océans comme le jumeau du réchauffement climatique, dont les effets seront tout aussi catastrophiques que le réchauffement climatique.
Dr Maoz Fine, de l'université Bar-Ilan en Israël, ajoute: "Nous avons constaté que les récifs coralliens réagissent différemment à l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone. Les plus gros coraux semblent plus forts pour faire face à ces changements en comparaison aux coraux plus petits, aux branches plus fines et qui sont donc plus vulnérables".
Changement trop rapide
Les Caraïbes ont déjà perdu environ 80% de leurs récifs coralliens suite à leur blanchissement et à cause de la surpêche qui élimine des espèces aidant à la croissance des coraux. L'acidification risque bien d'avoir le même impact à un niveau mondial. "D'ici 2050, il n'y aura probablement que quelques petites poches de coraux. Des millions d'espèces de poissons, de crustacés et de micro-organismes seront anéantis".
L'acidification des océans a déjà sévi par le passé, mais jamais avec une telle rapidité, explique le Dr Jerry Blackford du Plymouth Marine Laboratory. "Il faut environ 500 ans pour faire circuler les eaux du monde. "Si le dioxyde de carbone avait une progression plus lente, en termes de milliers d'années, la nature parviendrait à contrer l'acide carbonique, mais ici, ce n'est pas le cas, les niveaux de dioxyde de carbone augmentent beaucoup plus rapidement aujourd'hui. À la fin du siècle, l'eau de mer de surface sera 150% plus acide qu'elle ne l'était en 1800".
"Il n'y a tout simplement pas assez de temps pour que l'impact puisse être contré par la nature elle-même" ajoute Blackford. "L'accumulation de l'acide est particulièrement importante dans les zones supérieures des océans, c'est-à-dire celles qui ont la plus grande importance pour les êtres humains."
Sans vie
Pour comparer les risques qui pèsent sur les océans, les scientifiques ont analysé les alentours de l'Etna, en Sicile. Sur la côte orientale de la baie principale, on trouve une longue étendue de sable noir. Près des côtes, à environ un mètre de profondeur, on observe le flux de dioxyde de carbone qui produit des petites bulles comme dans un immense jacuzzi alors que l'eau est froide. A cet endroit, l'acidité est particulièrement élevée et il n'y a plus de vie marine autour, même pas des algues.
"Ici, l'acidité est beaucoup plus grande que dans le pire des scénarios pour les océans, on ne peut donc pas aller trop loin dans cette comparaison", a déclaré le Dr Marco Milazzo, de l'Université de Palerme. Une chose est sûre cependant: "Quand l'eau est peu acide, la flore est riche. On rencontre de nombreuses espèces en abondance", explique Milazzo. "Avec l'acidification, l'habitat devient de moins en moins varié. Si c'est l'avenir qui attend nos océans, cette nouvelle est catastrophique et déprimante".
Source: CA
Acidification des océans par Inesperada
Les scientifiques se sont intéressés au cas de la Sicile dont les côtes reçoivent chaque jour plusieurs tonnes de dioxyde de carbone de son volcan. Une situation un peu comparable à celle des océans qui engloutissent des tonnes et des tonnes de CO2 quotidiennement, un ennemi invisible qui imprègne l'eau et la rend de plus en plus acide.
Cette découverte est très révélatrice et inquiétante parce que cette acidification s'observe à l'échelle mondiale, dans tous les océans de la planète. La source de cette pollution vient de l'activité humaine (installations industrielles, maisons, centrales électriques, voitures, avions...).
Face à cette menace grandissante, des millions d'espèces marines sont menacées d'extinction et les récifs coralliens qui protègent les zones côtières commencent à s'éroder. L'acidification des océans est aujourd'hui l'une des menaces les plus inquiétantes pour la planète, affirment les biologistes marins.
Mort annoncée
Le Dr Jason Hall-Spencer, biologiste marin à l'Université de Plymouth, explique: "Parmi les milliards de tonnes de dioxyde de carbone que nous émettons chaque année, une partie s'attarde dans l'atmosphère et provoque son réchauffement. Cependant, il ne faut pas oublier qu'environ 30% de ce gaz sont également absorbés par les océans où il se transforme en acide carbonique. Une acidification qui tue les récifs coralliens et les coquillages, mais qui menace aussi les poissons. Très peu d'entre eux peuvent vivre dans une eau trop acide".
Pour étudier l'impact de l'acidification, les scientifiques se sont tournés vers les volcans qui viennent faire bouillonner les fonds marins: "Leurs ouvertures vers les fonds marins et l'acide carbonique qu'ils produisent nous apportent beaucoup d'informations sur l'impact du dioxyde de carbone sur les océans et la vie marine" ajoute Jason Hall-Spencer. "Et il est clair que, vu nos résultats, notre inquiétude ne fait que croître".
Les scientifiques estiment que les océans absorbent environ un million de tonnes de dioxyde de carbone par heure et on sait déjà que les mers sont 30% plus acides qu'elles ne l'étaient au siècle dernier. Cette hausse de l'acidité fait des ravages sur les niveaux de carbonate de calcium, à la base de la formation des coquilles et des squelettes de nombreuses créatures marines, ce qui perturbe aussi la reproduction des animaux marins.
Acidification
Parmi les signes les plus visibles, le blanchissement des récifs coralliens - qui perdent également leur couleur à cause de la hausse des températures des eaux et finissent par mourir. Les scientifiques ont également constaté une baisse notable des populations des ptéropodes, de minuscules crustacés qui constituent l'aliment de base de poissons, de baleines et d'oiseaux marins.
La directrice de l'US National Oceanic and Atmospheric Administration, le Dr Jane Lubchenco, a récemment attiré l'attention sur ce sujet. Elle a décrit l'acidification des océans comme le jumeau du réchauffement climatique, dont les effets seront tout aussi catastrophiques que le réchauffement climatique.
Dr Maoz Fine, de l'université Bar-Ilan en Israël, ajoute: "Nous avons constaté que les récifs coralliens réagissent différemment à l'augmentation des niveaux de dioxyde de carbone. Les plus gros coraux semblent plus forts pour faire face à ces changements en comparaison aux coraux plus petits, aux branches plus fines et qui sont donc plus vulnérables".
Changement trop rapide
Les Caraïbes ont déjà perdu environ 80% de leurs récifs coralliens suite à leur blanchissement et à cause de la surpêche qui élimine des espèces aidant à la croissance des coraux. L'acidification risque bien d'avoir le même impact à un niveau mondial. "D'ici 2050, il n'y aura probablement que quelques petites poches de coraux. Des millions d'espèces de poissons, de crustacés et de micro-organismes seront anéantis".
L'acidification des océans a déjà sévi par le passé, mais jamais avec une telle rapidité, explique le Dr Jerry Blackford du Plymouth Marine Laboratory. "Il faut environ 500 ans pour faire circuler les eaux du monde. "Si le dioxyde de carbone avait une progression plus lente, en termes de milliers d'années, la nature parviendrait à contrer l'acide carbonique, mais ici, ce n'est pas le cas, les niveaux de dioxyde de carbone augmentent beaucoup plus rapidement aujourd'hui. À la fin du siècle, l'eau de mer de surface sera 150% plus acide qu'elle ne l'était en 1800".
"Il n'y a tout simplement pas assez de temps pour que l'impact puisse être contré par la nature elle-même" ajoute Blackford. "L'accumulation de l'acide est particulièrement importante dans les zones supérieures des océans, c'est-à-dire celles qui ont la plus grande importance pour les êtres humains."
Sans vie
Pour comparer les risques qui pèsent sur les océans, les scientifiques ont analysé les alentours de l'Etna, en Sicile. Sur la côte orientale de la baie principale, on trouve une longue étendue de sable noir. Près des côtes, à environ un mètre de profondeur, on observe le flux de dioxyde de carbone qui produit des petites bulles comme dans un immense jacuzzi alors que l'eau est froide. A cet endroit, l'acidité est particulièrement élevée et il n'y a plus de vie marine autour, même pas des algues.
"Ici, l'acidité est beaucoup plus grande que dans le pire des scénarios pour les océans, on ne peut donc pas aller trop loin dans cette comparaison", a déclaré le Dr Marco Milazzo, de l'Université de Palerme. Une chose est sûre cependant: "Quand l'eau est peu acide, la flore est riche. On rencontre de nombreuses espèces en abondance", explique Milazzo. "Avec l'acidification, l'habitat devient de moins en moins varié. Si c'est l'avenir qui attend nos océans, cette nouvelle est catastrophique et déprimante".
Source: CA
Acidification des océans par Inesperada
23:31
Les émissions de CO2 ont atteint leur plus haut niveau historique en 2010, dépassant de 5% leur précédent record enregistré en 2008, ce qui constitue un "sérieux revers" pour la lutte contre le réchauffement climatique, a annoncé lundi l'Agence internationale de l'énergie.
"Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie ont été en 2010 les plus élevées dans l'histoire, selon les dernières estimations de l'AIE", écrit l'agence sur son site internet.
"Après une chute en 2009 provoquée par la crise financière mondiale, les émissions ont grimpé jusqu'au niveau record de 30,6 gigatonnes, un bond de 5% par rapport à la précédente année record, 2008, quand les niveaux avaient atteint 29,3 gigatonnes", ajoute-t-elle.
En outre, 80% des émissions du secteur de l'énergie prévues pour 2020 sont d'ores et déjà acquises, dès lors qu'elles sont censées provenir d'usines déjà en activité ou en construction, souligne l'AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés.
Ces informations "constituent un revers sérieux pour nos espoirs de limiter la hausse de la température dans le monde à 2°C au maximum", a estimé le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol.
Source: © belga
Ci-dessous carte des émissions CO2/ 2009 (passez votre souris sur les régions pour les afficher)
"Les émissions de dioxyde de carbone (CO2) du secteur de l'énergie ont été en 2010 les plus élevées dans l'histoire, selon les dernières estimations de l'AIE", écrit l'agence sur son site internet.
"Après une chute en 2009 provoquée par la crise financière mondiale, les émissions ont grimpé jusqu'au niveau record de 30,6 gigatonnes, un bond de 5% par rapport à la précédente année record, 2008, quand les niveaux avaient atteint 29,3 gigatonnes", ajoute-t-elle.
En outre, 80% des émissions du secteur de l'énergie prévues pour 2020 sont d'ores et déjà acquises, dès lors qu'elles sont censées provenir d'usines déjà en activité ou en construction, souligne l'AIE, qui représente les intérêts des pays industrialisés.
Ces informations "constituent un revers sérieux pour nos espoirs de limiter la hausse de la température dans le monde à 2°C au maximum", a estimé le chef économiste de l'AIE, Fatih Birol.
Source: © belga
Ci-dessous carte des émissions CO2/ 2009 (passez votre souris sur les régions pour les afficher)
17:47
ALMATY - Au moins 441 saïgas*, une antilope menacée d'extinction, ont été retrouvés morts depuis vendredi dans l'ouest du Kazakhstan sans doute d'une épizootie, ont annoncé lundi les autorités locales, alors que 12.000 bêtes sont mortes l'an dernier de pasteurellose.
Selon le département de lutte contre les situations d'urgence de l'Ouest du Kazakhstan, 364 femelles et 77 petits ont été retrouvés morts depuis vendredi, a rapporté l'agence Interfax. Les autorités ont indiqué qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle épizootie de pasteurellose.
Cette maladie infectieuse est due à une bactérie et peut prendre des formes septicémiques hémorragiques fulgurantes, intestinales et respiratoires, selon le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France). La mortalité peut parfois atteindre chez l'animal de 70 à 100%.
En mai 2010, une épizootie de pasteurellose dans l'Ouest du Kazakhstan avait coûté la vie à 12.000 bêtes.
Le saïga, qui vit dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, a vu sa population chuter depuis les années 1990 d'un million d'individus à moins de 100.000, selon les ONG spécialisées.
Les cornes des mâles sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise, ce qui a entraîné un essor du braconnage après la chute de l'URSS. L'habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l'extension de l'agriculture.
Le saïga est aisément reconnaissable par son museau allongé qui a l'aspect d'une courte trompe.
Source: ©AFP / 30 mai 2011
Le saïga*, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ».
Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).
... Et rappelez vous, cette autre histoire là, du mois dernier...
(ça peut vous paraitre étrange, mais je soupçonne une toute autre raison à ces hécatombes...Gaz de...???...)
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Selon le département de lutte contre les situations d'urgence de l'Ouest du Kazakhstan, 364 femelles et 77 petits ont été retrouvés morts depuis vendredi, a rapporté l'agence Interfax. Les autorités ont indiqué qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle épizootie de pasteurellose.
Cette maladie infectieuse est due à une bactérie et peut prendre des formes septicémiques hémorragiques fulgurantes, intestinales et respiratoires, selon le Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France). La mortalité peut parfois atteindre chez l'animal de 70 à 100%.
En mai 2010, une épizootie de pasteurellose dans l'Ouest du Kazakhstan avait coûté la vie à 12.000 bêtes.
Le saïga, qui vit dans les steppes du Kazakhstan, dans l'ouest de la Mongolie et en Russie près de la mer Caspienne, a vu sa population chuter depuis les années 1990 d'un million d'individus à moins de 100.000, selon les ONG spécialisées.
Les cornes des mâles sont très prisées dans la médecine traditionnelle chinoise, ce qui a entraîné un essor du braconnage après la chute de l'URSS. L'habitat des saïgas est par ailleurs menacé par l'extension de l'agriculture.
Le saïga est aisément reconnaissable par son museau allongé qui a l'aspect d'une courte trompe.
Source: ©AFP / 30 mai 2011
Le saïga*, seule antilope eurasiatique, occupait autrefois les mêmes régions montagneuses que les chamois. On ne le trouve plus guère que dans les steppes sèches et les déserts semi-arides de l'Asie centrale. Cet animal est reconnaissable à son nez très arqué descendant sur la bouche et donnant l'aspect d'une trompe. Saïga est un mot russe qui veut dire « antilope ».
Originaire de d'Asie Centrale, le saïga est un survivant de l'ère glaciaire, pendant laquelle il a dû traverser le détroit de Béring pour se rendre en Amérique. Depuis environ 10 000 ans, il a disparu de l'Amérique et il vit dans les steppes arides d'Asie centrale (Russie, Kazakhstan, Mongolie, etc.).
... Et rappelez vous, cette autre histoire là, du mois dernier...
(ça peut vous paraitre étrange, mais je soupçonne une toute autre raison à ces hécatombes...Gaz de...???...)
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17:15
En raison du récent regain d'activité volcanique (voir les articles précédents**), la température et la transformation chimique des eaux du lac Taal, situé dans le gigantesque cratère du volcan du même nom, ont graduellement grimpés depuis plus d'1 mois jusqu’à vendredi dernier, provoquant d'abord la mort annoncé de 700 tonnes de poissons.
Mais l'arrivée brutale de la saison des pluies est probablement à l'origine de la chute phénoménale de la température des eaux du lac depuis ce week end.
Aujourd'hui c'est une hécatombe de 750 millions de tonnes de poissons morts qui est annoncée. Cette énorme quantité pourrissait ce week-end à la surface du lac .
Les rives du lac Taal accueillent de nombreuses entreprises piscicoles. Une grande quantité des poissons retrouvés morts depuis vendredi sont des poissons d'élevage enfermés dans des cages près du rivage.
C'est une véritable catastrophe pour ces entreprises.
"Les pêcheurs les ramènent sur la rive avec leur bateau. Mais l'odeur est épouvantable et pourrait poser un véritable problème sanitaire", expliquait à l'agence de presse Zenaida Mendoza, le maire de Talisay, l'une des localités qui bordent le lac, frappées par le phénomène.
Pour l'heure les autorités tentent d'enfouir sous terre les cadavres de poissons qui pourrissent mais une très grande quantité reste toujours à la surface du lac, flottant entre deux eaux .
** Les articles précédents sur l'activité du volcan Tall
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Philippines : 750 millions de tonnes de poissons... par Zoomin_Wallonie
Mais l'arrivée brutale de la saison des pluies est probablement à l'origine de la chute phénoménale de la température des eaux du lac depuis ce week end.
Aujourd'hui c'est une hécatombe de 750 millions de tonnes de poissons morts qui est annoncée. Cette énorme quantité pourrissait ce week-end à la surface du lac .
Les rives du lac Taal accueillent de nombreuses entreprises piscicoles. Une grande quantité des poissons retrouvés morts depuis vendredi sont des poissons d'élevage enfermés dans des cages près du rivage.
C'est une véritable catastrophe pour ces entreprises.
"Les pêcheurs les ramènent sur la rive avec leur bateau. Mais l'odeur est épouvantable et pourrait poser un véritable problème sanitaire", expliquait à l'agence de presse Zenaida Mendoza, le maire de Talisay, l'une des localités qui bordent le lac, frappées par le phénomène.
Pour l'heure les autorités tentent d'enfouir sous terre les cadavres de poissons qui pourrissent mais une très grande quantité reste toujours à la surface du lac, flottant entre deux eaux .
** Les articles précédents sur l'activité du volcan Tall
- 01/04/2011...Philippines Le volcan Taal montre des signes d'énervement
- 09/04/2011...Philippines, au Volcan Taal, Alerte niveau 2
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Philippines : 750 millions de tonnes de poissons... par Zoomin_Wallonie
15:37
En Nouvelle-Galles du Sud, au sud-est du continent australien, une colonne d’eau tourbillonnante trace son sillon dans l’océan. Phénomène rare et impressionnant : les jets d’eau peuvent atteindre 600 m de hauteur. Ils se dissipent avant d’atteindre la côte.
La ville de Sydney est quant à elle frappée par de fortes pluies torrentielles. Dans certains quartiers, l’eau a envahi les rues et les maisons. Les services d’urgence ont pu cependant procéder à l‘évacuation d’automobilistes et d’habitants des zones affectées. La circulations reste fortement perturbée, mais ces inondations ne devraient pas durer.
Source: Euronews
La ville de Sydney est quant à elle frappée par de fortes pluies torrentielles. Dans certains quartiers, l’eau a envahi les rues et les maisons. Les services d’urgence ont pu cependant procéder à l‘évacuation d’automobilistes et d’habitants des zones affectées. La circulations reste fortement perturbée, mais ces inondations ne devraient pas durer.
Source: Euronews
dimanche 29 mai 2011
17:51
Le président de l'association des petits exploitants agricoles d'Amazonie a été tué par balles hier dans cette région du Brésil soumise à de vives tensions autour de l'exploitation de ses ressources naturelles.
Adelino Ramos, surnommé Dinho, a été tué vendredi matin sous les yeux de sa famille dans l'Etat de Rondonia, dans l'est du Brésil, écrit le secrétariat brésilien aux droits de l'homme dans un communiqué.
On ne connaît pas l'identité des meurtriers. Dinho avait cependant fait état de menaces de mort de la part de bûcherons, selon ce communiqué.
Sa mort survient deux jours après le meurtre de Joao Claudio Ribeiro da Silva, défenseur de la forêt amazonienne, et de son épouse, Maria do Espirito Santo, dans l'Etat de Para.
Le chambre basse du parlement brésilien a adopté mardi une réforme du code forestier qualifiée par ses détracteurs de cadeau aux intérêts économiques. Les opposants à ce projet jugent qu'il menace les progrès récemment enregistrés dans la préservation de la forêt amazonienne.
La loi doit encore être approuvée par le Sénat puis par la présidente Dilma Rousseff.
Les autorités brésiliennes ont fait état la semaine dernière d'une brusque accélération de la déforestation en Amazonie. Pour les défenseurs de l'environnement, cette hausse est due au fait que les exploitants forestiers ont anticipé l'adoption de cette loi, qui comporte une amnistie pour les auteurs d'actes de déforestation illégale ces dernières décennies.
Source: le figaro
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Adelino Ramos, surnommé Dinho, a été tué vendredi matin sous les yeux de sa famille dans l'Etat de Rondonia, dans l'est du Brésil, écrit le secrétariat brésilien aux droits de l'homme dans un communiqué.
On ne connaît pas l'identité des meurtriers. Dinho avait cependant fait état de menaces de mort de la part de bûcherons, selon ce communiqué.
Sa mort survient deux jours après le meurtre de Joao Claudio Ribeiro da Silva, défenseur de la forêt amazonienne, et de son épouse, Maria do Espirito Santo, dans l'Etat de Para.
Le chambre basse du parlement brésilien a adopté mardi une réforme du code forestier qualifiée par ses détracteurs de cadeau aux intérêts économiques. Les opposants à ce projet jugent qu'il menace les progrès récemment enregistrés dans la préservation de la forêt amazonienne.
La loi doit encore être approuvée par le Sénat puis par la présidente Dilma Rousseff.
Les autorités brésiliennes ont fait état la semaine dernière d'une brusque accélération de la déforestation en Amazonie. Pour les défenseurs de l'environnement, cette hausse est due au fait que les exploitants forestiers ont anticipé l'adoption de cette loi, qui comporte une amnistie pour les auteurs d'actes de déforestation illégale ces dernières décennies.
Source: le figaro
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15:20
La nouvelle de la découverte d'un grêlon de la taille d'un melon fait un véritable tabac sur le net au états unis. Il serait tombé lors d'un passage d'un orage de grêle sur la ville de Norman en Oklahoma. La photo du grêlon a été publié par l'Associated Press, le Drudge Report et d'autres, elle s'est diffusée à une vitesse éclair sur le net.
Nous devons admettre que cette photo reste néanmoins très suspecte, en effet la forme du grêlon ressemble plus à un glaçon tout droit sorti d'un congelateur.
Néanmoins il est sur que ces derniers jours, dans certaines municipalités des régions touchées par la grêle, les employés des parcs et jardins étaient pleinement à la tache. Nature Alerte en a retrouvé la preuve en image...
Nous devons admettre que cette photo reste néanmoins très suspecte, en effet la forme du grêlon ressemble plus à un glaçon tout droit sorti d'un congelateur.
Néanmoins il est sur que ces derniers jours, dans certaines municipalités des régions touchées par la grêle, les employés des parcs et jardins étaient pleinement à la tache. Nature Alerte en a retrouvé la preuve en image...
13:25
En haut : le 28 mai 2011, un photographe marche sur le lit exposé du lac Poyang de la zone Pingtouba à Jiujiang du Jiangxi (est de la Chine).
En bas : le 27 juin 2010, le lac Poyang de la zone Pingtouba au Jiangxi.
A cause de la sécheresse qui persiste sur les cours moyen et inférieur du Yangtsé depuis le début de l'année, le lit du lac Poyang, le plus grand lac d'eau douce de la Chine et le deuxième plus grand lac du pays après le lac Qinghai, est devenu une vaste « prairie » à la jonction de la zone Lushan et du district Hukou à Jiujiang dans la province orientale du Jiangxi.
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Dans la province centrale du Hubei, près de 1 600 réservoirs d'eau fonctionnent avec un seuil d'eau minimum nécessaire au déroulement de leurs opérations, en prévision d'une période prolongée de sécheresse dans cette région aride, a annoncé lundi l'autorité locale de lutte contre la sécheresse.
Dimanche dernier, le stockage de l'eau des réservoirs de la province s'élevait à 9,75 milliards de mètres cubes, soit une baisse de 40 % par rapport à l'an dernier. Ce faible niveau rend peu probable une atténuation de la sécheresse, les deux cycles de précipitations qui ont eu lieu ces dernières semaines devant être les seuls du mois de mai, selon le communiqué.
La sécheresse persistante a jusqu'à présent touché 889 000 hectares de cultures, laissant 761 000 personnes et 175 000 têtes de bétail sans eau potable.
La rivière Hanjiang, un des plus grands affluents du Yangtsé dans le Hubei, s'est presque tarie avec des conséquences néfastes pour les approvisionnements en eau d'irrigation des rizières le long de la rivière.
Le niveau d'eau du réservoir de Danjiangkou, qui fait partie du gigantesque projet de diversion des eaux du sud au nord de la Chine, a chuté pour atteindre les 4 mètres en dessous du niveau minimum.
Le lac Honghu, le plus grand de la province, a vu un quart de sa superficie de 35 300 hectares se tarir, laissant des milliers de bateaux de pêche échoués. Le niveau d'eau, qui était de deux à trois mètres, est désormais de 30 cm dans les zones les plus profondes.
Le gouverneur de Hubei, Wang Guosheng, également responsable du contrôle de la crue de la rivière Yangtsé et à la tête du Bureau de lutte contre la sécheresse, a déclaré lundi que le fleuve avait connu son plus faible niveau de précipitations depuis 1961, avec des précipitations inférieures de 40 à 60 % en moyenne dans les provinces frappées par la sécheresse pour les cours moyen et inférieur, le Hubei, le Hunan et le Jiangxi inclus.
Le service hydrographique du Bureau s'attend à ce que des précipitations, plus importantes sur le bassin du fleuve Yangtsé à la période des crues (de mai à octobre), augmentent le risque d'inondation en amont.
« Même lors d'une grave sécheresse, nous devons contrôler avec vigilance les inondations le long du fleuve Yangtsé », a précisé Wang Guosheng.
Chang Xiaolin, professeur au Collège des ressources en eau et en Génie hydroélectrique de l'Université de Wuhan, a expliqué au China Daily que cette situation était due à la baisse des précipitations, alors que la demande en eau — potable, d'irrigation et de production électrique – était stable ou en augmentation.
Lors de la construction du système de réservoir, la conservation de l'eau à long terme n'a pas été prise en compte. Les excédents recueillis sur une année ne peuvent être sauvegardés en prévision d'une possible période de sécheresse l'année suivante, a souligné Chang Xiaolin.
« Mais pour construire de plus grands réservoirs et leur permettre de retenir une importante quantité d'eau qui puisse servir ultérieurement, d'autres facteurs doivent être pris en considération, y compris l'inondation des terres, l'évacuation des résidents touchés et les coûts financiers ».
Un contrôle plus rigoureux de l'aménagement des lacs et des zones humides en terres agricoles ou à usage commercial, ainsi qu'une meilleure protection de la végétation, aideront également à renforcer les capacités dans leur ensemble et un stockage de l'eau plus souple, afin d'atténuer les conséquences de la sécheresse et des inondations, a-t-il ajouté.
Pour compenser les effets dévastateurs de la sécheresse dans la province, le barrage des Trois Gorges, le plus grand projet hydroélectrique du monde, a depuis janvier libéré 17 milliards de mètres cubes d'eau dans les zones en aval, et maintiendra le lâcher des eaux à un rythme supérieur à 11 000 mètres cubes par seconde du 25 mai au 10 juin.
Source: Chine info
En bas : le 27 juin 2010, le lac Poyang de la zone Pingtouba au Jiangxi.
A cause de la sécheresse qui persiste sur les cours moyen et inférieur du Yangtsé depuis le début de l'année, le lit du lac Poyang, le plus grand lac d'eau douce de la Chine et le deuxième plus grand lac du pays après le lac Qinghai, est devenu une vaste « prairie » à la jonction de la zone Lushan et du district Hukou à Jiujiang dans la province orientale du Jiangxi.
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Dans la province centrale du Hubei, près de 1 600 réservoirs d'eau fonctionnent avec un seuil d'eau minimum nécessaire au déroulement de leurs opérations, en prévision d'une période prolongée de sécheresse dans cette région aride, a annoncé lundi l'autorité locale de lutte contre la sécheresse.
Dimanche dernier, le stockage de l'eau des réservoirs de la province s'élevait à 9,75 milliards de mètres cubes, soit une baisse de 40 % par rapport à l'an dernier. Ce faible niveau rend peu probable une atténuation de la sécheresse, les deux cycles de précipitations qui ont eu lieu ces dernières semaines devant être les seuls du mois de mai, selon le communiqué.
La sécheresse persistante a jusqu'à présent touché 889 000 hectares de cultures, laissant 761 000 personnes et 175 000 têtes de bétail sans eau potable.
La rivière Hanjiang, un des plus grands affluents du Yangtsé dans le Hubei, s'est presque tarie avec des conséquences néfastes pour les approvisionnements en eau d'irrigation des rizières le long de la rivière.
Le niveau d'eau du réservoir de Danjiangkou, qui fait partie du gigantesque projet de diversion des eaux du sud au nord de la Chine, a chuté pour atteindre les 4 mètres en dessous du niveau minimum.
Le lac Honghu, le plus grand de la province, a vu un quart de sa superficie de 35 300 hectares se tarir, laissant des milliers de bateaux de pêche échoués. Le niveau d'eau, qui était de deux à trois mètres, est désormais de 30 cm dans les zones les plus profondes.
Le gouverneur de Hubei, Wang Guosheng, également responsable du contrôle de la crue de la rivière Yangtsé et à la tête du Bureau de lutte contre la sécheresse, a déclaré lundi que le fleuve avait connu son plus faible niveau de précipitations depuis 1961, avec des précipitations inférieures de 40 à 60 % en moyenne dans les provinces frappées par la sécheresse pour les cours moyen et inférieur, le Hubei, le Hunan et le Jiangxi inclus.
Le service hydrographique du Bureau s'attend à ce que des précipitations, plus importantes sur le bassin du fleuve Yangtsé à la période des crues (de mai à octobre), augmentent le risque d'inondation en amont.
« Même lors d'une grave sécheresse, nous devons contrôler avec vigilance les inondations le long du fleuve Yangtsé », a précisé Wang Guosheng.
Chang Xiaolin, professeur au Collège des ressources en eau et en Génie hydroélectrique de l'Université de Wuhan, a expliqué au China Daily que cette situation était due à la baisse des précipitations, alors que la demande en eau — potable, d'irrigation et de production électrique – était stable ou en augmentation.
Lors de la construction du système de réservoir, la conservation de l'eau à long terme n'a pas été prise en compte. Les excédents recueillis sur une année ne peuvent être sauvegardés en prévision d'une possible période de sécheresse l'année suivante, a souligné Chang Xiaolin.
« Mais pour construire de plus grands réservoirs et leur permettre de retenir une importante quantité d'eau qui puisse servir ultérieurement, d'autres facteurs doivent être pris en considération, y compris l'inondation des terres, l'évacuation des résidents touchés et les coûts financiers ».
Un contrôle plus rigoureux de l'aménagement des lacs et des zones humides en terres agricoles ou à usage commercial, ainsi qu'une meilleure protection de la végétation, aideront également à renforcer les capacités dans leur ensemble et un stockage de l'eau plus souple, afin d'atténuer les conséquences de la sécheresse et des inondations, a-t-il ajouté.
Pour compenser les effets dévastateurs de la sécheresse dans la province, le barrage des Trois Gorges, le plus grand projet hydroélectrique du monde, a depuis janvier libéré 17 milliards de mètres cubes d'eau dans les zones en aval, et maintiendra le lâcher des eaux à un rythme supérieur à 11 000 mètres cubes par seconde du 25 mai au 10 juin.
Source: Chine info
13:17
La sécheresse exceptionnelle frappant depuis plusieurs mois Midi-Pyrénées a déjà causé des dégâts irrémédiables aux céréales d'hiver (blé, orge...), dont la moisson prochaine pourrait révéler des pertes de rendement allant jusqu'à 50% dans certains départements.
Midi-Pyrénées, l'une des principales régions céréalières de France avec 240.000 hectares, est particulièrement affecté dans certaines parties du Lot et du Tarn-et-Garonne, ainsi que dans des zones plus limitées du Gers et de la Haute-Garonne, a indiqué à l'AFP Jean-Gabriel Chevrier, responsable du service céréales de FranceAgriMer.
On constate les dégâts jour après jour, se désespère le président des Jeunes agriculteurs du Gers, Stéphane Zanchetta, qui exploite 240 hectares à Montaut-les-Créneaux, près d'Auch.
Dans le meilleur des cas, on pense qu'on va faire des rendements en baisse de 40% sur les céréales à paille (blé), de 50% sur le colza, de 30% sur l'orge, précise-t-il.
Outre les céréales, pour les protéagineux (petits pois et féveroles), la baisse serait, selon lui, de l'ordre de 70 à 80%.
La moisson du blé se fera avec au moins 15 jours d'avance, ce qui a un impact sur la qualité et la quantité, souligne FranceAgriMer (établissement public d'échanges dans les secteurs de l'agriculture et la pêche). En effet, il y aura peu d'épis, peu de grains à l'hectare et des grains mal remplis.
La quantité n'est pas au rendez-vous, confirme Alain Labedan, agriculteur à Samatan (Gers) sur une exploitation de 150 hectares où il cultive blé, colza, tournesol et maïs. Le blé est en train de crever, constate-t-il en montrant des épis secs dans un champ.
On sait qu'on va faire une mauvaise année parce qu'en plus les prix sont fixés au niveau mondial. Donc, même si on a peu de quantité ici, les prix de vente pourraient être au plus bas s'il y en a beaucoup ailleurs, explique Alain Labedan.
La région a été particulièrement malmenée par la météorologie ces derniers mois: elle a subi le plus important déficit de pluviométrie depuis 1949, avec un excédent de températures de 5 à 10 degrés sur mars, avril et mai.
Le département du Gers, le plus céréalier de la région, a été particulièrement sec avec, du 1er au 25 mai, seulement sept millimètres de pluie relevés contre pratiquement 65 mm en année moyenne, note Denis Capdegelle, responsable départemental de Météo France à Auch.
Pour le moment, 2011 est l'année la plus sèche jamais enregistrée dans le Gers, ajoute-t-il, avec une continuité des mois secs depuis le mois de janvier.
D'où les plans sécheresse avec restrictions des prélèvements d'eau qui se multiplient dans la région et qui affectent l'irrigation des céréales.
On manque d'eau, la situation est plutôt alarmante, reconnaît un responsable de l'Agence de l'eau Adour-Garonne. Depuis novembre 2010, selon lui, le déficit de pluviométrie sur le bassin a été de 25 à 30%, atteignant même en avril 50 à 90%. Et la neige, peu abondante, a fini de fondre, avec un mois d'avance.
En Midi-Pyrénées, souligne l'Agence, l'irrigation est sur le point de démarrer avec quasiment deux mois d'avance. Or le débit d'un fleuve comme la Garonne était déjà au 18 mai à Toulouse la moitié de la normale à cette époque-là.
On espère se rattraper avec les cultures de printemps (maïs, tournesol...), confie Alain Labedan. Mais, selon FranceAgriMer, ces deux céréales, fraîchement semées, ont déjà du mal à se développer. Et les prévisions météorologiques sur la région marquent plutôt une tendance à la sécheresse pour les deux prochains mois.
Source : ©AFP / 28 mai 2011
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Sécheresse: 54 départements désormais concernés par des restrictions
Cinquante-quatre départements métropolitains sont désormais concernés par des mesures restreignant certains usages de l'eau en raison de la sécheresse constatée depuis le mois d'avril, selon le bilan actualisé vendredi soir par le ministère de l'Ecologie.
Vingt-et-un départements sont classés en niveau 3, c'est-à-dire concernés par les mesures les plus fortes.
Seuls l'extrémité de la Bretagne, la frange Est du pays, le Massif central et les rivages méditerranéens échappent pour le moment aux mesures de restriction.
Quatre départements sont par ailleurs placés en situation de vigilance, précise le ministère de l'Ecologie
La FNSEA, premier syndicat agricole français, a demandé vendredi que l'Etat apporte son aide aux éleveurs, premières victimes de cette sécheresse exceptionnelle à cette époque de l'année, tout en écartant un nouvel impôt sécheresse comme celui décidé lors de la canicule de l'été 1976.
Source: © AFP
Midi-Pyrénées, l'une des principales régions céréalières de France avec 240.000 hectares, est particulièrement affecté dans certaines parties du Lot et du Tarn-et-Garonne, ainsi que dans des zones plus limitées du Gers et de la Haute-Garonne, a indiqué à l'AFP Jean-Gabriel Chevrier, responsable du service céréales de FranceAgriMer.
On constate les dégâts jour après jour, se désespère le président des Jeunes agriculteurs du Gers, Stéphane Zanchetta, qui exploite 240 hectares à Montaut-les-Créneaux, près d'Auch.
Dans le meilleur des cas, on pense qu'on va faire des rendements en baisse de 40% sur les céréales à paille (blé), de 50% sur le colza, de 30% sur l'orge, précise-t-il.
Outre les céréales, pour les protéagineux (petits pois et féveroles), la baisse serait, selon lui, de l'ordre de 70 à 80%.
La moisson du blé se fera avec au moins 15 jours d'avance, ce qui a un impact sur la qualité et la quantité, souligne FranceAgriMer (établissement public d'échanges dans les secteurs de l'agriculture et la pêche). En effet, il y aura peu d'épis, peu de grains à l'hectare et des grains mal remplis.
La quantité n'est pas au rendez-vous, confirme Alain Labedan, agriculteur à Samatan (Gers) sur une exploitation de 150 hectares où il cultive blé, colza, tournesol et maïs. Le blé est en train de crever, constate-t-il en montrant des épis secs dans un champ.
On sait qu'on va faire une mauvaise année parce qu'en plus les prix sont fixés au niveau mondial. Donc, même si on a peu de quantité ici, les prix de vente pourraient être au plus bas s'il y en a beaucoup ailleurs, explique Alain Labedan.
La région a été particulièrement malmenée par la météorologie ces derniers mois: elle a subi le plus important déficit de pluviométrie depuis 1949, avec un excédent de températures de 5 à 10 degrés sur mars, avril et mai.
Le département du Gers, le plus céréalier de la région, a été particulièrement sec avec, du 1er au 25 mai, seulement sept millimètres de pluie relevés contre pratiquement 65 mm en année moyenne, note Denis Capdegelle, responsable départemental de Météo France à Auch.
Pour le moment, 2011 est l'année la plus sèche jamais enregistrée dans le Gers, ajoute-t-il, avec une continuité des mois secs depuis le mois de janvier.
D'où les plans sécheresse avec restrictions des prélèvements d'eau qui se multiplient dans la région et qui affectent l'irrigation des céréales.
On manque d'eau, la situation est plutôt alarmante, reconnaît un responsable de l'Agence de l'eau Adour-Garonne. Depuis novembre 2010, selon lui, le déficit de pluviométrie sur le bassin a été de 25 à 30%, atteignant même en avril 50 à 90%. Et la neige, peu abondante, a fini de fondre, avec un mois d'avance.
En Midi-Pyrénées, souligne l'Agence, l'irrigation est sur le point de démarrer avec quasiment deux mois d'avance. Or le débit d'un fleuve comme la Garonne était déjà au 18 mai à Toulouse la moitié de la normale à cette époque-là.
On espère se rattraper avec les cultures de printemps (maïs, tournesol...), confie Alain Labedan. Mais, selon FranceAgriMer, ces deux céréales, fraîchement semées, ont déjà du mal à se développer. Et les prévisions météorologiques sur la région marquent plutôt une tendance à la sécheresse pour les deux prochains mois.
Source : ©AFP / 28 mai 2011
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Sécheresse: 54 départements désormais concernés par des restrictions
Cinquante-quatre départements métropolitains sont désormais concernés par des mesures restreignant certains usages de l'eau en raison de la sécheresse constatée depuis le mois d'avril, selon le bilan actualisé vendredi soir par le ministère de l'Ecologie.
Vingt-et-un départements sont classés en niveau 3, c'est-à-dire concernés par les mesures les plus fortes.
Seuls l'extrémité de la Bretagne, la frange Est du pays, le Massif central et les rivages méditerranéens échappent pour le moment aux mesures de restriction.
Quatre départements sont par ailleurs placés en situation de vigilance, précise le ministère de l'Ecologie
La FNSEA, premier syndicat agricole français, a demandé vendredi que l'Etat apporte son aide aux éleveurs, premières victimes de cette sécheresse exceptionnelle à cette époque de l'année, tout en écartant un nouvel impôt sécheresse comme celui décidé lors de la canicule de l'été 1976.
Source: © AFP
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