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samedi 19 novembre 2011
Un cas de pollution embête l'industrie du gaz de schiste

L'industrie ne pourra peut-être plus affirmer qu'il n'y a aucun cas prouvé de contamination des nappes phréatiques attribuable à l'extraction du gaz de schiste.

L’agence de protection de l'environnement des États-Unis (EPA) a publié récemment des résultats d'analyse qui montrent que des produits chimiques employés dans les fluides de fracturation ont trouvé leur chemin jusque dans des puits d'eau potable au Wyoming.

Les analyses ont été faites dans la région de Pavillion, où les résidants se plaignent depuis longtemps d'effets néfastes de l'industrie sur l'environnement et la santé.

Selon une présentation de l'EPA diffusée sur le web le 9 novembre, sur 28 puits analysés, 10 contenaient du méthane d'une signature similaire à celle du gaz produit.

Du phosphate de tri (butoxyéthyle) a été trouvé dans neuf puits. C'est un liquide huileux et jaunâtre qui sert d'agent antimousse. Selon la CSST, ce produit est irritant et neurotoxique et il est absorbé par la peau et les voies digestives.

L'EPA a aussi observé des phénols et du naphtalène. De plus, des produits associés normalement au diesel ou à l'essence sont très répandus dans les puits.

La principale entreprise dans le secteur est la gazière canadienne EnCana, qui n'a pas rappelé La Presse hier.

La présentation de l'EPA ne tire pas de conclusion, mais un rapport complet est attendu pour la fin du mois de novembre.

Selon l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), «il est évidemment prématuré pour quiconque de tirer des conclusions avant même que l'enquête soit terminée».

«L'APGQ suit avec grand intérêt l'enquête actuellement menée par l'EPA sur le sujet, dit Stéphane Gosselin, directeur général de l'Association. Par ailleurs, je réitère que l'APGQ prône que le gouvernement du Québec adopte un encadrement et une règlementation efficace et adaptée de l'exploitation du gaz naturel pour assurer la protection de tous les Québécois et de leur environnement.»

Le gaz de schiste est extrait en injectant de l'eau, du sable et des produits chimiques sous haute pression dans le gisement afin de faire éclater la roche et libérer le gaz, procédé appelé fracturation hydraulique.

Aux États-Unis, l'industrie gazière a affirmé devant le Congrès et sur toutes les tribunes qu'aucun cas de contamination des eaux souterraines ne peut être attribué à la fracturation hydraulique, une affirmation reprise plus tôt cette année par la directrice de l'EPA, Lisa P. Jackson.

Selon l'Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), le cas de Pavillion est une raison de plus de fermer la porte à l'industrie au Québec. «Ce qu'on dit depuis le début, c'est que les problèmes n'apparaissent pas instantanément, dit André Bélisle, président de l'AQLPA. Pour nous, la morale, c'est plus de fracturation au Québec et moratoire total.»

Selon Marc Durand, ingénieur en géologie appliquée, l'analyse de l'EPA à Pavillion ajoute une «évidence plus directe» de contamination. Mais selon lui, il faut être sceptique devant les affirmations rassurantes de l'industrie.

«Les sociétés ont fait bien attention d'étouffer presque tous les cas dès qu'ils deviennent manifestes, par des ententes de confidentialité, dit-il. Mais il semble bien qu'elles commencent à en laisser échapper quelques-uns, dont ceux de Pavillion. Il y en aura bien d'autres, car l'EPA a récemment changé un peu sa politique précédente, laquelle était très peu critique envers l'exploitation du gaz de schiste.»








<br><h2>Nappe phréatique</h2><br><p><p>Définition illustrée du terme NAPPE PHRÉATIQUE, en film d’ <a href="http://www.universcience-vod.fr//index.php/tag/animation.html">animation</a> fait avec des éponges.</p></p><br>
Un sanglier désorienté a semé l'éffroi samedi matin dans le centre historique de Toulouse, traversant la place du Capitole et plongeant dans le Canal du Midi juste en face de la gare. C'est là, dans le canal classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qu'il a fini par être abattu après quelques heures d'errance urbaine.

Le sanglier, une femelle de trois ou quatre ans et peut-être 80 kilos, a offert à tous ceux qui l'ont vu un spectacle complètement inédit, aux dires des nombreux policiers et pompiers déployés autour du canal pour en sécuriser les abords. Venu d'on ne soit où, il a surgi sur les quais de la Garonne, divagué sur la place du Capitole, emprunté à l'heure d'ouverture des magasins la rue la plus commerçante de la Ville rose et piqué vers la gare avant de se jeter dans le Canal du Midi.

Là, coincé entre deux écluses, il a longtemps nagé au bout d'une corde que les plongeurs des pompiers lui ont passée autour du cou, le temps que se décide son sort dans le cabinet du préfet: fallait-il l'abattre sur place? ou bien l'endormir, le sortir de l'eau et l'abattre loin des regards? ou bien encore le sortir de l'eau et le relâcher dans la nature, comme le réclamaient quelques spectateurs de la scène?

"Vous imaginez l'effet sur la population si on le tue comme ça, devant tout le monde", s'inquiète un des participants aux opérations. Dans l'eau au moins, contenu par les bords surélevés du canal, une bête aussi puissante ne risque de faire du mal à personne, dit un des premiers policiers arrivés sur place et pas mécontent que cela "change des interventions habituelles".

Le plongeur qui promène dans l'eau la laie visiblement épuisée la laisse régulièrement reposer ses pattes sur des échelons du canal pour se reposer.

C'est seulement retarder l'échéance. Attendre les produits hypodermiques pour endormir le sanglier prendrait trop de temps. "De toute façon, on l'aurait abattu", dit le fonctionnaire qui rapporte la décision préfectorale. La police bloque la circulation et fait évacuer les curieux autour du canal. En fin de matinée, un lieutenant de louvetterie se penche sur l'une des échelles où la bête reprend son souffle et lui tire une balle dans la tête. Elle n'a pas souffert, assure-t-il.

Irruption insolite mais vrai problème

Aussi insolite que soit cette irruption de la faune sauvage dans la ville, elle est révélatrice d'un phénomène qui est devenu un "vrai problème", dit Maurice Saint-Criq, président des lieutenants de louvetterie de Midi-Pyrénées. Les sangliers prolifèrent, "s'habituent à la population et se rapprochent des centres" où les poubelles font leur bonheur puisqu'ils sont omnivores, dit-il. Ce même samedi matin, une battue administrative a été organisée dans les terrains vagues jouxtant l'ancienne usine AZF et le pôle de cancérologie près de la Garonne. M. Saint-Criq dit y avoir vu vingt sangliers.

Source © AFP


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mercredi 16 novembre 2011
Une bombe à retardement dans les mers du Nord

Les mers qui entourent l’Europe doivent affronter une nouvelle(???) source de pollution. Des milliers de tonnes d’armes chimiques y rouillent depuis la guerre de 39/45 et risquent de fuir. Des études réalisées sur la mer Baltique cherchent à déterminer les éventuelles conséquences.

Nul ne sait précisément quelle quantité d’armes chimiques dissimulent les vagues autour de l’Europe. La mer Baltique, par exemple, où les Alliés ont jeté par-dessus bord les munitions de la Seconde Guerre mondiale provenant des arsenaux allemands : au moins 40 000 tonnes, dont certainement 13 000 tonnes de substances toxiques. Un sixième de cette quantité suffirait à éradiquer toute vie dans la mer Baltique pendant une centaine d’années.

L’idée n’est guère rassurante, quand on sait que du gaz moutarde, de la chloropicrine, du phosgène, du diphosgène et des substances à base d’arsenic sont contenus dans des douilles et des tonneaux qui tôt ou tard seront totalement rongés par la rouille. Impossible de savoir quand cela va se produire, mais cela va se produire.

Il y a dix ans, Alexandre Korotenko, un scientifique russe, prévoyait qu’entre 2020 et 2060, la corrosion serait si avancée que le poison s’échapperait. Or 16 % de ces substances toxiques suffiraient pour exterminer toute vie dans la mer Baltique.

"C’est vrai, mais il est très peu probable que toutes les munitions rouillent en même temps", dit Jacek Beldowski pour relativiser. Il travaille à l’Institut océanologique de Sopot, en Pologne et est le coordinateur de Chemsea (chemical munitions search & assessment project), un projet de recherche international lancé le mois dernier à l’aide de fonds européens.

"D’un côté, le poison s’échappe, mais d’un autre côté il est moins toxique quand il entre en contact avec l’eau", poursuit-il. "Les armes chimiques, qui sont dispersées sur un gigantesque territoire, sont confrontées à des conditions très différentes. Il y a même certains endroits où elles n’entrent pas en contact avec l’oxygène et par conséquent ne rouillent pas." Le problème est donc essentiellement l’incertitude. "Une seule chose sûre : ces prochaines années, la mer Baltique va connaître une nouvelle forme de pollution."

Un amas de gaz moutarde dans les harengs

Les résultats des recherches dans la mer Baltique livreront également de précieuses informations pour la mer du Nord, pense Katja Broeg de l’Institut Alfred Wegener à Bremerhaven, en Allemagne, un des partenaires du projet Chemsea. "Notamment sur le plan de la toxicologie. Nous pêchons des poissons sur place et nous récupérons des moules dans des casiers pour vérifier si des cas de cancer sont apparus."

Les conditions de propagation du poison sont cependant très différentes dans la mer du Nord et dans la mer Baltique, explique-t-elle. "La mer du Nord est beaucoup plus salée et connaît des courants bien plus puissants que la mer Baltique." L’étude est aussi censée produire un manuel pour les pêcheurs. Que faire quand on trouve une grenade de 150 mm parmi ses cabillauds ?

Et comment réagir face à un amas de gaz moutarde dans ses harengs ? En fait, le gaz moutarde s’échappe non pas sous forme de gaz, mais de masse poisseuse qui peut dériver pendant des années dans l’eau de mer.

Dans les années 50, peu de temps après le déversement des munitions dans la mer, les premiers cas de brûlures provoquées par du gaz moutarde se sont manifestés chez des baigneurs en Allemagne de l’Est et en Pologne. En Pologne, 24 accidents graves sont survenus, le dernier en 1997, quand des pêcheurs ont remonté une grosse masse de gaz moutarde dans leurs filets.

Le plus grand risque, cependant, est de provoquer une dégradation d’origine mécanique. Aussi a-t-on décidé presque partout de ne pas récupérer les munitions. Des travaux de construction pourraient provoquer une catastrophe si, d’un seul coup, une grande quantité de grenades était endommagée.

Les médias ont beaucoup évoqué ce danger à propos de Northstream, le gazoduc qui va de la Russie vers l’Allemagne en traversant la mer Baltique. Selon Jacek Beldowski, le gazoduc n’est qu’un exemple : "On remue de plus en plus souvent le fonds des mers pour des projets de construction : des câbles, des parcs d’éoliennes et des canalisations. Il faut donc mettre en place rapidement des procédures pour creuser, construire et forer dans les zones à risque. "


64 décharges d’armes au large des côtes françaises

Selon l’OSPAR – une convention de coopération entre les pays de la mer du Nord – des armes chimiques sont en train de rouiller dans 31 endroits de la mer du Nord et de l’océan Atlantique avoisinant. En outre, on connaît 120 lieux d’immersion d’armes conventionnelles contenant des métaux lourds et autres substances dangereuses, dont 64 au large des côtes françaises.

Dans la Baie allemande, non loin des îles des Wadden, plus de 1,5 million de tonnes de munitions ont été déversées, dont 90 tonnes d’armes chimiques. Dans le Skagerrak, le détroit entre le Danemark et la Norvège, les Alliés ont fait couler au moins 45 navires remplis d’armes chimiques. Entre l’Irlande et l’Ecosse, dans la fosse de Beaufort (Beaufort's Dyke), un million de tonnes de munitions ont été mises au rebut, dont des armes chimiques.

Dans la mer Baltique, on connaît deux grands dépotoirs de déchets toxiques : la zone proche de l’île de Bornholm et le bassin de Gotland, entre l’île suédoise de Gotland et les Etats baltes. Dans la mer Méditerranée, la plus forte concentration se situe près de la ville italienne de Bari. Depuis la Seconde Guerre mondiale, les déchets chimiques, notamment le gaz moutarde, ont provoqué 232 accidents.
Des tonnes de grenades de gaz toxiques dans les eaux belges

Une des plus grandes décharges d’armes chimiques dans la mer du Nord se situe au large des côtes belges, non loin de la frontière avec les Pays-Bas. Après la Première Guerre mondiale, les champs de bataille en Belgique ont été nettoyés. L’entreposage et le transport de ce qui était trouvé sur place a provoqué régulièrement des morts.

Les pouvoirs publics à Bruxelles ont donc décidé à la fin de 1919 de déverser le tout dans la mer. Pendant six mois, une cargaison de munitions disparaissait chaque jour au large de la côte de Knokke Heist. "Nous ignorons pourquoi ils ne sont pas allés plus loin au large. Sans doute voulaient-ils se débarrasser le plus vite possible de leur cargaison, parce que le transport aussi était très dangereux", explique Tine Missiaen du Renard Centre of Marine Geology à Gand.

Le Paardenmarkt, un banc de sable tout près de la côte, est donc contrôlé chaque année. C’est le dernier lieu de repos d’au moins 35 000 tonnes de munitions, dont environ un tiers de grenades de gaz toxiques. Elles ont pour la plupart disparu sous une épaisse couche de vase. En 1972, cependant, quelques-unes sont réapparues à la surface. Elles se sont révélées en particulièrement bon état, car elles étaient restées dans un milieu pauvre en oxygène. La corrosion n’avait donc pas encore commencé.


Source Le monde

...Ah ben manquait' plus qu'ça!!!

...Et pourtant c'est pas faute d'avoir été prévenu...déjà au Journal Télévisé de Bruno Masure le 20/07/1992......Bref patience est longueurs de temps...

















Climat: multiplication des événements extrêmes, préparez-vous !


PARIS - Face à la multiplication attendue des inondations, sécheresses ou vagues de chaleur dans les prochaines décennies pour cause de réchauffement, l'humanité doit déjà s'organiser, préconise un rapport d'experts qui doit être adopté vendredi.

Dans ce rapport, le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (Giec), l'organisation scientifique de référence dans le domaine, souligne que le réchauffement global va intensifier la fréquence et l'intensité des événements météorologiques extrêmes.

Le type et la sévérité des effets (...) dépend non seulement des épisodes extrêmes eux-mêmes mais aussi de la vulnérabilité et de l'exposition, précise la version provisoire du résumé pour décideurs obtenue par l'AFP. Un résumé qui est discuté cette semaine en Ouganda, où le rapport définitif sera présenté vendredi.

Le message a été porté dès lundi au Forum des pays climatiquement vulnérables au Bangladesh par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon: Il existe beaucoup de remèdes rentables que les communautés et les pays peuvent prendre pour limiter l'impact des épisodes météorologiques extrêmes.

Au-delà d'un certain seuil, prévient néanmoins le rapport du Giec, les efforts pour s'adapter peuvent devenir insuffisants si les émissions de gaz à effet de serre, à l'origine du changement climatique, ne sont pas contenues.

Pour ce rapport spécial, une contribution au prochain grand rapport sur l'état du climat attendu pour 2014, le Giec a pour la première fois associé science du climat et gestion des risques dans une même analyse.

Depuis le premier rapport du Giec, en 1990, ces communautés de recherche ont travaillé de façon indépendante. Une ségrégation qui a probablement constitué une erreur, selon plusieurs experts interrogés par l'AFP.

Les spécialistes des catastrophes ont une expérience majeure qui devrait être une base essentielle pour l'adaptation au changement climatique, estime Tom Downing, à la tête d'une organisation réunissant des experts en adaptation, le Global Climate Adaptation Partnership à Oxford (Grande-Bretagne).

C'est encourageant de voir le Giec faire avancer cette coopération, ajoute cet habitué du Giec.

La science n'est cette fois qu'une pièce du puzzle. Les autres pièces ont à voir avec la capacité des gens à résister et à s'adapter, se félicite aussi Will Steffen, responsable de l'Institut sur le changement climatique de l'Australian National University.

Neville Nicholls, professeur à la Monash University de Melbourne et rédacteur purement scientifique, confirme que la coopération nous a tous renforcés.

Cela a permis aux scientifiques de se concentrer davantage sur ce dont ont besoin les experts du risque, et ces derniers ont une idée plus claire de ce que nous pouvons, ou ne pouvons pas, leur fournir, note-t-il.(???/ NA)

Ce changement d'approche fait suite aux quelques erreurs qui avaient écorné la dernière grande publication du Giec, en 2007. La plupart d'entre elles, portant par exemple sur le rythme de fonte des glaciers de l'Himalaya, était due à cette coordination limitée entre les différentes communautés de contributeurs, reconnaissent certains membres.

Le rapport, tourné vers les solutions à mettre en oeuvre, identifie des actions simples et peu onéreuses, comme des systèmes d'alerte précoce dans les zones concernées par des vagues de chaleur ou des inondations. (..ben tiens...)

Améliorer les règlements d'urbanisme ou les capacités de prévision peut aussi contribuer à sauver des vies dans les régions touchées par des cyclones.

Mais plus on attendra pour lancer de telles mesures, plus elles coûteront cher et perdront en efficacité, prévient aussi le rapport alors que de plus en plus de plans d'adaptation sont lancés à travers le monde pour faire face à cette météo de plus en plus capricieuse.


Source ©AFP / 16 novembre 2011



Réaction en chaîne par noriko75
Au 1er novembre 2011, plus des trois quarts des réservoirs (79 %) affichent un niveau inférieur à la normale (nappes de Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de-France, du bassin de la Garonne), selon une note du BRGM diffusée mardi.

Par rapport au dernier bulletin, la proportion de niveaux stables ou en hausse n'a pas fortement évolué (39 % des niveaux au 1er novembre pour 33 % au 1er septembre).

On note cependant, à l'échelle nationale, qu'un nombre croissant d'indicateurs traduit une situation plus stable que précédemment. On se situe à la période charnière d'inversion de la tendance d'évolution du niveau des nappes.

La grande majorité des niveaux reste cependant en baisse (62 %), en particulier dans les régions où les niveaux sont déjà inférieurs aux normales (majorité du bassin Seine-Normandie et certains secteurs du bassin Adour-Garonne). Pour ces territoires, les rares pluies du début d'automne n'ont pas permis d'inverser la tendance d'évolution à la baisse du niveau des nappes.

Dans la continuité du mois de septembre, ce mois d'octobre 2011 a été globalement chaud et sec. Avec un déficit pluviométrique global de 45 %, ce mois s'inscrit parmi les mois d'octobre les plus secs des 50 dernières années, sans être pour autant exceptionnel.

Les cumuls de précipitations sur les mois de septembre et d'octobre sont globalement déficitaires de 25 à 50 % sur l'ensemble du territoire. Le déficit atteint même 50 à 75 % des Pays de la Loire au Calvados, près de la mer du Nord, de l'Aquitaine à l'Auvergne à la basse vallée du Rhône, ainsi que une grande partie est de la Corse. Toutefois, sur le littoral du Roussillon, les précipitations sont excédentaires de 50 à 100 %.

Les évènements pluvieux de fin octobre pourraient traduire prochainement une modification de la tendance à la baisse de la grande majorité des points de suivi. Les situations observées en octobre devraient ainsi s'améliorer, à l'image des points qui tendent à se stabiliser. Les conditions d'une amélioration durable de la situation restent cependant liées aux futures pluies de l'automne et du prochain hiver.

Source : BRGM

Le requin, victime collatérale de la pêche au thon rouge

Près de 73 millions de requins sont tués chaque année, principalement pour leurs ailerons, prisés par la cuisine asiatique.

Les États pêcheurs de thon rouge, réunis à Istanbul du 11 au 19 novembre pour évaluer les mécanismes en place pour assurer la préservation de cette espèce, doivent aussi renforcer la protection des requins, victimes collatérales de leur activité, ont recommandé mardi des ONG.

Les trois quarts des espèces de requins grands migrateurs victimes de la pêche au thon sont menacés d'extinction, affirme un rapport diffusé par l'association de défense de l'environnement marin Oceana en marge d'une réunion de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA).

Mais moins d'un pour cent des requins pêchés dans l'Atlantique bénéficient de mesures de protection, selon ce rapport.

«Les États pêcheurs de l'Atlantique ne peuvent plus ignorer que des populations de requins sont décimées par les pêcheries de la CICTA», a déclaré Elizabeth Griffin Wilson, une responsable d'Oceana.

L'ONG appelle les 48 États de la CICTA à «interdire la capture d'espèces particulièrement en danger, comme le requin-taupe commun et le requin soyeux», et à limiter les prises pour le requin bleu et le requin-taupe bleu.

La CICTA n'a pour l'instant mis en place des mesures de protection que pour trois espèces de requins: le requin-marteau, le requin océanique et le requin-renard.

L'ONG américaine Pew Environment Group recommande pour sa part l'utilisation de nouveaux matériels, qui permettront aux requins de s'échapper sans porter atteinte au rendement des thoniers, notamment des filins en nylon, aisément sectionnables par un requin, mais pas par un thon, pour relier les hameçons aux longues lignes déployées par les navires de pêche.

«L'interdiction des filins métalliques et celle de capturer certaines espèces aideraient à réduire le grand nombre de requins pris et tués dans les pêcheries de l'Atlantique», a déclaré Jill Hepp, de Pew.

Selon l'association, citant la CICTA, les requins représentaient un quart du total des prises de la pêche à la palangre pélagique (avec de très longues lignes sur lesquelles sont accrochées des milliers d'hameçons, tirées par des navires) entre 1992 et 2003.

Près de 73 millions de requins sont tués chaque année, principalement pour leurs ailerons, prisés par la cuisine asiatique, ajoute Pew.


Une soixantaine de baleines pilotes sont mortes après s'être échouées sur une plage isolée de l'île sud de Nouvelle-Zélande, un phénomène qui se produit deux à trois fois par an dans cette région du globe mais qui reste inexpliqué par les scientifiques, ont indiqué mercredi les autorités.

Des touristes ont trouvé en début de semaine 61 baleines pilotes échouées sur la plage de Farewell Spit, une langue de sable située à l'extrême nord de l'île du sud, a indiqué le ministère de la Protection de l'Environnement.

Beaucoup étaient déjà mortes. D'autres ont été ramenées vers le large lors de la marée haute, mais elles sont revenues s'échouer sur le sable, a raconté John Mason, le responsable régional du ministère.

Les 18 cétacés survivants, qui souffraient, ont été euthanasiés, a-t-il précisé.

"C'est la fin la plus malheureuse et ce n'est certainement pas un travail que nos équipes aiment à faire", a-t-il déclaré.

Les baleines pilotes, appelées également globicéphales, appartiennent à la famille des dauphins. Elles peuvent atteindre, adultes, six à sept mètres de long et quatre tonnes.

Les phénomènes d'échouage de masse sont relativement fréquents pour cette espèce, et se produisent de deux à trois fois par an en Nouvelle-Zélande.

Les scientifiques expliquent difficilement les raisons qui conduisent ces mammifères à s'échouer sur les plages. Parmi les hypothèses évoquées figurent un brouillage de leur sonar en eau peu profonde, ou le fait que tout le groupe suive un de ses membres malade.


Source Belga
La société "Chevron Brazil Petroleo Ltd" est confrontée a des fuites de pétrole conséquentes de ses infrastructures de pompage sous marines au Brésil et ce depuis jeudi dernier. La zone d'extraction appelée "Campo Frade" où se produisent ces fuites se situe à 370 Km au larges des côtes nord-est de Rio De Janeiro, au Brésil, à une profondeurs d'environ 1200 mètres sous la surface de l'océan.De nombreuses nappes de pétrole ont été observé à la surface.

Ses fuites sont estimées entre 65 et 105 mètres cube/jour ou encore entre 400 et 650 barils de pétrole/jour.

Chevron Brésil a déployé plus de 17 navires et une équipe d'experts pour tenter de contenir cette catastrophe.

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Aujourd'hui elle nous informe sur la situation comme suit:


Chevron affirme avoir maîtrisé la fuite dans le champs de Frade au Brésil


RIO DE JANEIRO - Le géant pétrolier américain Chevron a dit mardi dans un communiqué avoir maîtrisé la fuite de pétrole du gisement de Campo Frade, au Brésil.

Les efforts du groupe pour mettre fin au suintement de brut sur le fond océanique et aux reflets pétroliers sur l'eau qu'il a entraînés à proximité du son gisement de Frade ont réussi, affirme-t-il.

Grâce à ces opérations de contrôle de puits réussies, la quantité de pétrole qui arrive des lignes de suintement au fond de l'océan a baissé de manière significative. Chevron Brésil continue de gérer la situation pendant les opérations de colmatage qui se dérouleront dans les prochains jours, et qui s'achèveront par la cimentation du puits.

Une fuite de brut était survenue jeudi dans le champ pétrolifère de Campo Frade, à 370 km au nord-est des côtes de Rio.

Chevron dispose de 17 navires pour contenir la nappe de pétrole, qui équivaut à quelque 400 ou 650 barils et se trouve à 120 km du littoral.

Toutes les activités de forage dans le champ de Frade ont été paralysées.

Le champ de Frade se trouve à proximité de celui de Roncador, exploité par le géant pétrolier brésilien Petrobras, l'un des plus grands producteurs de brut du pays.

CHEVRON

PETROBRAS

Source ©AFP / 16 novembre 2011

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...Et pour vous j'ai déniché cette vieille chanson, cet appel pressant d'une indigène du Brésil, qui nous dit qu'elle lui vient de sa mère et que sa voix son chant son appel atteindra les autres peuples les autres pays...



mardi 15 novembre 2011
Les circonstances qui ont causé la mort massive de plus de 10 000 oiseaux ces derniers mois en Tunisie restent à ce jours toujours inexpliquées.

Plusieurs sources confirment l’augmentation importante de la mortalité des oiseaux sauvages dans les zones humides du nord du pays (Sabkhat Séjoumi et prés des lac Echkeul et Ghar el melh).

Des cas similaires avaient déjà été constaté cette année en Ontario au Canada , dans le sud-ouest de la Suède, en Louisiane et Arkensas (Etats-Unis).

Les vétérinaires sur le terrain tentent de trouver une explication à cet incident écologique inhabituel surtout dans une telle envergure. Plusieurs hypothèses sont avancés: Le réseau d'ondes des systèmes de téléphonie mobile(antennes relaies) est pointé du doigt, la destruction des niches écologiques par l’action de la pollution ou bien de l’aménagement urbain, mais les investigations s’orientent actuellement plutôt vers une épidémie de botulisme. Rappelons que le botulisme est une affection nerveuse, le plus souvent d’origine alimentaire, provoquée par l’action de neurotoxines bactériennes (toxine botulique) causée par clostrodium.

Il faut, rappelle cet article, que tous les organismes de recherches et d’investigations écologiques tunisiens se mobilisent pour décrypter ce mystérieux mal qui menace gravement l’avifaune tunisienne.

Source ecolomagtunisie.com



Si cela peut les aider un article récent du Time of India a publié les résultats d'une commission d'expert en Inde, pays qui est frappé par le même phénomène étrange, et qui a déclaré après étude que les antennes relaies sont dangereuses pour les oiseaux et la faune en générale


Inde : Les antennes-relais de téléphonie mobile dangereux pour la faune pour les oiseaux, les insectes et toute la faune en général.

Si une étude récente largement reprise dans la presse française affirme que le téléphone mobile n’est pas un facteur de risque pour le cancer, une commission indienne croit quant à elle que les tours de transmission sont dangereuses… pour les oiseaux, les insectes et toute la faune en général.

La commission composée de 13 experts avait été montée en août 2010 sous la houlette du ministère de l’Environnement et des Forêts. Les travaux de cette commission ont été récemment présentés et ils affirment que les ondes électromagnétiques issues des antennes-relais dédiées à la téléphonie mobile sont dangereuses pour la faune des environs.

Contrôler les installations

Selon les travaux de la commission indienne, les populations d’oiseaux près des antennes-relais décroissent systématiquement, et l’impact sur les abeilles et les chauves-souris est lui aussi très important. En conséquence, Asad Rahmani, président de la commission, explique :

La commission suggère que des restrictions sur l’installation d’antennes-relais soient établies en considération de leur impact sur la faune environnante, et non plus seulement sur les populations humaines. Il est notamment nécessaire de mieux réguler l’installation de ce type d’équipements près des zones protégées et là où la vie sauvage est la plus importante.

La commission recommande d’autre part que les ondes électromagnétiques soient reconnues comme un type de polluant. Des consultations publiques devraient selon le rapport être conduites chaque fois qu’une antenne-relais est installée dans une région où vivent des espèces en voie de disparition.

Des recommandations qui semblent difficiles à appliquer dans un pays pris par la folie du mobile. L’Inde compte en effet 800 millions de téléphones portables, ce qui en fait le second pays au monde (après la Chine) en termes d’inscrits à des services de téléphonie mobile. Et le rythme de développement de cet outil de communication, qui exige sans cesse de nouvelles antennes-relais, ne semble pas prêt de faiblir…

Source: timesofindia.indiatimes.com







Puis pour rappel cet article de 2007 qui donne accès aux résultats de recherche du Dr Mae-Wan Ho qui affirme que les ondes magnétiques émises par les réseaux de téléphonie mobile sont dangereuse pour les oiseaux.

"Les téléphones portables et les oiseaux en voie de disparition" par le Dr. Mae-Wan Ho Traduction et compléments de Jacques Hallard

Santé - Champs électromagnétiques - Oiseaux Les téléphones portables et les oiseaux en voie de disparition

Les oiseaux vivant près des stations d’antennes relais, servant pour le téléphone portable, ne se reproduisent pas normalement, nous signale le Dr. Mae-Wan Ho

Une version entièrement référencée de cet article, intitulé Mobile Phones & Vanishing Birds , est accessible par les membres d’ISIS sur le site suivant : www.i-sis.org.uk/MPVB.php

Où tous les moineaux sont-ils donc passés ? (...en 2007 déjà!!!!)

Il y a au moins quatre ans, les moineaux ont disparu complètement des villes de Grande-Bretagne, depuis que les téléphones portables sont devenus très populaires et nombreux.

Les téléphones portables de la troisième génération (3G) ont été présentés en 2003 et il y avait déjà plus de 65 millions d’utilisateurs au Royaume-Uni vers la fin de l’année 2005, c’est-à-dire plus de téléphones que d’habitants.


Les scientifiques de l’Institut de recherche pour la nature et les forêts à Bruxelles, en Belgique, ont apporté la première preuve que les stations de base [antennes relais] de téléphone portable affectent le comportement reproducteur des moineaux sauvages


...lire la suite ici: http://yonne.lautre.net/spip.php?article2401

Please.... coupez vos émetteurs WIFI de vos Modem chez vous (consultez votre FAI) et branchez vous par fil (surtout à la campagne) faite de même sur vos PC...toutes ces ondes sont mortelles pour nos espèces d'insectes et d'oiseaux, ...enfin éteignez vos téléphones mobiles le plus souvent possible..;PLEASE, PLEASE ...SOYONS RESPONSABLES....

...sinon que peut être aussi...haarp j'ai faillit gaffer...

Une alerte à la marée rouge (...invasion d'algues rouges toxiques de type Alexandrium minutum*?...) été émis par le département de la santé du Texas il y a une semaine dans la plus grande discrétion.

Plus de 4.2 million de poissons marins ont déjà trouvé la mort dans cette invasion depuis septembre.

Christine Mann, assistante de la responsable de presse du service santé de l'état du Texas s'assure auprès de la toute presse locale que l'avertissement à la population , les invitant à ne plus consommer les huitres, les moules, les palourdes et les buccins des eaux du Texas et invite les texans à rester loin des zones côtières du golf, a bien été noté .

" Elle rappelle que cette marée rouge peut provoquer des toux, des irritations de la gorge et des yeux lorsqu'elle s'évapore dans les embruns. Les gens souffrant de problèmes respiratoires comme l'asthme peuvent éprouver des symptômes plus prononcés, qui disparaissent habituellement quand les gens quittent les zones affectées."

Néanmoins elle laisse le soin aux municipalité côtières de mesurer le danger et de déclarer ou non l'interdiction de l’accès aux plages"

«Les responsables de la santé publique du Texas quant à eux ont ordonné la fermeture des exploitations ostréicoles des eaux côtières du Texas en raison de la prolifération des algues »

L'intoxication neurotoxique (PSN) qui menacent la santé humaine le long de la "Texas Gulf Coast" (gole de mexico) à incité les autorité de la santé texanes a émettre une alerte à la marée rouge sur toute la côte allant de Bronsville à Galveston, où plus de 4.2 millions de poissons marins ont déjà trouvé la mort depuis septembre dernier.

"Le personnel du "Padre Island National Seashore" continue de retrouver régulièrement depuis plusieurs semaines des coyotes malades ou morts, probablement intoxiqué après l'ingestion de poissons échoués.

Toute pêche commerciale ou récréative des mollusque et des crustacés est désormais interdite sur toute la cote Texane jusqu'à nouvel ordre.

Le département de santé de l'état invite la population à ne pas s'aventurer sur les plages, où un risque élevé d'intoxication est avéré.

les symptômes les plus courant signalant une intoxication sont des nausées et des vomissement ainsi que la perte de l'aisance de l'élocution.

Cette forme d'intoxication alimentaire peut conduire à des sensations de picotement et d'étourdissements à travers tout le corps et, dans de rares cas graves, la paralysie et des difficultés respiratoires qui peuvent entraîner la mort.

L'hécatombe massive de poissons (estimation de 4.2 millions de poissons depuis septembre dernier) qui touche la côte actuellement a été attribué aux chaleurs extrêmes qui a touché la région cet été et cet automne, et qui a provoqué une prolifération des algues rouges toxiques même si celle ci a été c'est vrai accentué par l'épandage du Corexit qui a servit à traiter la marée noire qui continue de toucher la région, mais aussi par le ruissellements des engrais agricoles.

Des galettes de pétroles, toujours aussi mortelles, continuent de s'échouer sur les cotes texanes depuis la catastrophe du golf de 2010, et le Corexit est toujours utilisé pour mieux les masquer.

"j'ai été choqué de voir des centaines de milliers de poissons sur plus de 10 km le long de nos plages" a avoué la semaine dernière Sofia Benavides la commissaire du comté de Cameron..."Les oiseaux picoraient les poissons morts que la marée avait déposé, la puanteur était insoutenable"

Mais les habitant continuent de poser la même question aux autorités depuis 2010..."Pourquoi l'état ne pose t-il pas des panneaux de signalisation indiquant le danger pour la santé humaine sur nos plage tout le long des côtes?"

Quant aux services du net, ils ne sont accessibles qu'aux personnes habilitées et tout cela nous fait frémir, qu'essaye t-ils de nous cacher?


Source examiner.com / trad Nature Alerte

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Texas Red Tide Kills 4.2M Fish Since September: MyFoxHOUSTON.com

De mystérieuses traces d'iode 131, imputables à des rejets radioactifs venant d'un pays étranger encore inconnu, ont été détectées dans l'air en France sans toutefois présenter de risque sanitaire, a annoncé mardi l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).

L'origine et la date des rejets à l'origine de cette pollution par l'iode 131 - un élément à la durée de vie courte dont la radioactivité diminue de moitié tous les huit jours - sont inconnues à ce jour mais n'auraient aucun lien avec l'accident nucléaire de Fukushima, au Japon, selon l'IRSN.

L'Institut avait été informé par ses réseaux scientifiques de la détection par plusieurs pays d'Europe centrale d'iode 131 à l'état de traces dans l'air et a donc lancé des analyses pour rechercher la présence éventuelle de cet élément radioactif en France, explique l'Institut dans un communiqué.

Les premiers résultats indiquent la présence de traces d'iode 131 particulaire dans l'air en France à des niveaux de concentration ne dépassant quelques microbécquerels par mètre cube et proches de la limite de détection des instruments de mesure, selon l'IRSN.

Si la présence d'iode 131 dans l'air est tout à fait inhabituelle à cette échelle du territoire national, indiquant l'occurrence de rejets radioactifs anormaux dans l'atmosphère, les niveaux de concentration observés sont sans aucun risque pour la santé des populations, assure l'Institut.

Des calculs de rétro-trajectoires sont en cours pour tenter de retracer la provenance des masses d'air ayant transporté l'iode 131 détecté.

Le 11 novembre, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) avait fait état de la présence d'iode 131 dans l'atmosphère en République tchèque et dans d'autres pays européens à des niveaux ne présentant aucun risque pour la santé.

L'AIEA n'a pas précisé de quels autres Etats il s'agissait, mais plusieurs agences de sûreté nucléaire de pays voisins --Pologne, Autriche, Slovaquie notamment-- ont eux aussi révélé la présence de cette substance dans l'atmosphère, toujours à des doses très faibles.


Source ©AFP / 15 novembre 2011



Hier plusieurs articles annoncaient: De l’iode radioactif détecté en Europe

L'agence internationale de l'énergie atomique précise que l'Office tchèque de sûreté nucléaire a détecté de "très faibles niveaux" d'iode-131 dans l'atmosphère ces derniers jours. L'AIEA affirme avoir reçu des informations similaires dans plusieurs autres pays européens, sans préciser si la France en faisait partie.

L'AIEA estime que le niveau actuel de traces d'iode-131 qui ont été mesurées ne représentent « pas de risque » de santé publique, et ne seraient pas causés par l'accident nucléaire de Fukushima Daiichi. L'iode-131 est un isotope de courte durée qui dont la radioactivité s’éteint en moins d’une semaine.


En fait, c’est l’agence de sûreté nucléaire tchèque qui a donné l’alerte fin octobre, voilà donc maintenant plus de 2 semaines: (il y a donc une fuite quelque part) Plusieurs stations de surveillance du pays ont détecté de l’iode-131; mais l’AIEA était déjà au courant, car d’autres pays d’Europe centrale, comme l’Autriche et la Hongrie, avaient des mesures similaires de ce radionucléide cancérigène depuis environ 8 jours.

Or l'iode-131 est un isotope de courte durée qui a une période de désintégration radioactive de huit jours, ce qui signifie concrètement qu’un évènement a eu lieu dans les semaines qui viennent de s’écouler, et de manière suffisamment importante pour que plusieurs pays européens détectent ce radionucléide.


Doit-on « croire » comme l’AIEA que cette pollution ne vient pas du Japon ? Dans les jours et les semaines suivant après le 11 mars, de l’iode-131 a pourtant été détecté aux Etats-Unis, en Islande, en France et dans d’autres parties de l’Europe.

Voyons quels ont été les évènements de ces dernières semaines :

- 23 octobre 2011 : puissant tremblement de terre en Turquie. Ce pays possède un seul réacteur (Mark II, installé en 1979), qui est un réacteur de recherche situé à la Technical University of Istanbul. A plus de 1000 km de l’épicentre, ce réacteur n’a pas pu être touché par la secousse.

- début novembre : niveau de radioactivité très élevé (620 mSv/h) sur le réacteur 3 de la centrale de Fukushima Daiichi

- 2 novembre 2011 : détection de Xénon 133 et 135 sur le réacteur 2, ce qui signifie, selon les propres termes de Tepco, qu’une réaction de fission nucléaire avait eu lieu récemment dans la centrale.

- 5 novembre 2011 : Mochizuki relève une augmentation de tweets sur des picotements des yeux ou des démangeaisons inhabituelles. Le vent vient du nord, de la centrale de Fukushima Daiichi, et la radioactivité commence à augmenter à Tokyo.

- 6 novembre 2011 : masse d’air radioactif qui arrive sur Tokyo, comme le relève le graphique du KEK à Tokyo et la prévision météo des vents au Japon.

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L'Iode-131


Un isotope radioactif de l'iode qui se concentre dans la thyroïde

Radiotoxicité de l'iode-131

La toxicité radioactive de l'iode-131 est mesurée par une quantité appelée " facteur de dose par ingestion ". Cette radiotoxicité varie beaucoup avec l'âge. L'iode se fixe sur la thyroïde, une glande qui joue un rôle crucial dans la croissance. C'est la raison pour laquelle, les nourrissons et très jeunes enfants ainsi que les adolescents sont beaucoup plus sensibles que les adultes à l'ingestion d'iode radioactif.

L'iode-131 est également un produit de fission redouté. Il constitue le principal danger de contamination à court terme en cas de rejets accidentels dans l'atmosphère. Du point de vue chimique, l'iode est un halogène, parent du chlore et du fluor, qui se volatilise en vapeur violette à une température légèrement supérieure à 100° .

Très mobiles dans l’environnement car volatils, les isotopes radioactifs de l’iode suivent les processus de transfert habituels : dispersion, dépôt, captation par les feuilles des végétaux, absorption par les racines, ingestion par l’animal. Les formes organiques se déposent plus lentement et sont moins bien retenues par la végétation que les formes moléculaires. Ingéré par les animaux en période de lactation, l’iode qui s'est déposée sur l'herbe se retrouve rapidement dans le lait (quelques heures après l’ingestion, le maximum apparaissant au bout de trois jours).

Après un accident grave, la teneur en iode-131 doit être surveillée dans la chaîne alimentaire durant quelques semaines, le temps que ce radioélément disparaisse. Il est primordial d'effectuer des contrôles de radioactivité du lait et des végétaux, en particulier des légumes à grandes feuilles comme les épinards et les laitues. L'eau doit être également surveillée.

Toutefois, contrepartie de sa grande activité, l'iode-131 décroît rapidement : sa radioactivité est divisée par 1000 tous les 80 jours. Il existe aussi des moyens de s'en prémunir tant qu'il est présent.

Il existe d'autres isotopes de l'iode à durées de vie très courtes comme l'iode 132 et l'iode 133 dont les périodes sont de 20,8 et 2.3 heures. Ces isotopes délivrent la quasi-totalité de leur rayonnement dans les premiers jours après l'arrêt d'un réacteur.


lundi 14 novembre 2011
Des chercheurs de l'université du Maryland démontrent pour la première fois dans une étude que la pollution atmosphérique et en particulier la présence de fines particules dans les nuages a une influence importante sur la météorologie. Cette pollution aggrave les inondations et les sécheresses.

En effet l'étude démontre que l'augmentation de la pollution et des fines particules dans l’atmosphère peut fortement influer sur le développement des nuages, jusqu’à réduire les précipitations dans les régions sèches ou les augmenter dans les régions humides.

"Ces conclusions ont des implications importantes dans la gestion économique de l'eau dans toute les pays du monde, disent les chercheurs et autres scientifiques."

«L' utilisation d'un ensemble de données sur plus de 10 ans de mesures atmosphérique dans le "Great Southern Plains Research" de l'Oklahoma nous a fait constaté, pour la première fois, l'impact net des aérosols sur les nuages et les changements dans la fréquence et l'intensité des précipitations », explique Li Zhanqing, un professeur de sciences atmosphériques et océaniques à l'université du Maryland et auteur principal de cette étude.

L'étude de Li Zhanqing publié dans Nature géoscience y est comparée avec d'autres études en cours dans le même domaine, dont une de la NASA, toutes confirment cette constatation.

«Comprendre les interactions entre les nuages, les aérosols, la pollution, les fines particules et les précipitations est l'un des grands défis de la recherche pour la décennie à venir. Les résultats de cette étude représentent une avancée significative dans notre compréhension de l'impact des pollutions sur le climat avec des conséquences importantes pour le développement durable », explique Tony Busalacchi, professeur et directeur de l'Université du "Maryland Earth System and Science".

«Nous savions depuis longtemps que l'impact des polluants avaient des conséquences sur les températures et les phases de changement des nuages (condensation, congélation) et qu'ils pouvaient soit inhiber ou intensifier les précipitations», explique Russell Dickerson, un professeur de sciences atmosphériques et océaniques .

«Ce que nous n'étions pas en mesure de déterminer, jusqu'à présent, est l'effet net de ces polluants sur les précipitation. Cette étude menée par Li et ses collègues montrent que les particules fines, et celles principalement issues de la pollution de l'air, peuvent empêcher les pluies douces tout en exacerbant les tempêtes violentes. Cette étude ajoute à l'urgence de la nécessité de contrôler le soufre, l'azote et les émissions d'hydrocarbures dans l'atmosphère."

Selon le climatologue Steve Ghan du "Pacific Northwest National Laboratory", «Ce travail confirme les résultats de précédentes études de modélisation des nuages qui avaient déjà suggéré que, bien que les nuages sont influencés par de nombreux facteurs, l'augmentation des microparticules influence de façon très importante la variabilité des précipitations.

"Ces influences totalement absentes des modèles climatiques, jettent un doute sur notre capacité à simuler des précipitations, et révèlent l'urgence d'introduire les changements issus de la pollution dans notre proche futur"

La science des aérosols

Les aérosols sont de minuscules particules solides ou liquides en suspension dans l'air. Ils incluent la suie, les poussières et toutes particules de sulfate, qui sont généralement induits quand nous parlons de la pollution atmosphérique. Les aérosols proviennent , par exemple, de la combustion des combustibles fossiles industriels et agricoles, ou plus naturellement des fumées des combustions accidentelles ou délibérées des champs et des forêts. Ils peuvent être très dangereux pour la santé humaine et l'environnement.

Ces particules d'aérosols affectent également la température de la surface de la Terre, soit en renvoyant la lumière du soleil dans l'espace, ou au contraire en l'absorbant.

La variabilité de ces microparticules dans l’atmosphère modifient la stabilité atmosphérique et dicte parfois même les mouvement verticaux qui assurent la formation des nuages. Mais elles affectent aussi la microphysique des nuages eux mêmes , car elles peuvent devenir des noyaux autour desquels des gouttelettes d'eau ou de glace s'agglutinent.

Ces deux processus peuvent affecter profondément les propriétés des nuages et de leurs précipitations.

Les gaz à effet de serre et les microparticules des émissions de nos polluants sont deux des principaux agents qui dictent les changement climatiques actuellement en cours.

Les mécanismes de l'impact des gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique sont aujourd'hui très clairs, mais l’impact des microparticules y est beaucoup moins connu.

Jusqu'à présent, les études sur les effets à long terme des aérosols polluants sur les changements climatiques ont été largement insuffisantes et souvent peu concluantes, parce que les mécanismes en jeu sont très sophistiqués, variables, et mêlés aux sciences météorologiques.

«Mais surtout cette étude démontre avec brio, l'importance de conserver les résultats des mesures scientifiques sur le long termes, tels que ceux enregistrés depuis des années par l'instrumentation de l'ARM gérée par le Département de l'énergie sur le site des Grandes Plaines , afin de pouvoir identifier et quantifier le rôle important des aérosols dans les processus climatiques », explique Stephen E. Schwartz, scientifique au "Brookhaven National Laboratory".

«Bien que les mécanismes de certains de ces effets restent incertains, les relations bien définies découvertes dans cette étude démontrent clairement l'importance des effets des polluants sur le climat.

Le développement de ces recherches reste un défi majeur pour l'avenir, cette étude montre clairement les directions importantes à suivre."

L'assistance technique de cette recherche a été fourni par le ministère de l'Énergie américain, la NASA, la "National Science Foundation" et le ministère chinois de la Science et la Technologie.

Source: science daily / trad Nature Alerte

...Tiens donc!...quelle découverte, non?...

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Et ci dessous une petite pub offerte il y a déjà quelques années par le roi de Thaïlande à ces concitoyens : Le roi de Thaïlande émus par la précarité de ses citoyens paysans, touchés par la sècheresse à certaine saison, explique au travers de ce dessin animé, les mesures de géoingénierie prisent par le gouvernement !

Ne dit elle pas la même chose?...heu non?...bon ben ...



Royal rainmaking in thailand par pat2san

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