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vendredi 6 janvier 2012
14:46
MONBEQUI (Tarn-et-Garonne) - Une centaine d'apiculteurs ont entrepris vendredi d'occuper un centre de la compagnie américaine Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) pour exiger du gouvernement l'interdiction rapide de la vente et la culture de maïs génétiquement (OGM) modifié en France.
Nous demandons un arrêté interdisant la vente et la culture du Mon 810 et l'interdiction de tous les OGM produisant du nectar ou du pollen, qui pourraient polluer le miel, a déclaré un apiculteur de l'Hérault, Jean Sabench, porte-parole de la Confédération paysanne à l'origine de l'action.
Une vingtaine d'apiculteurs ayant pris place dans une camionnette se sont introduits sur le site en se faisant passer pour des livreurs puis ont ouvert les grilles à plusieurs dizaines d'autres de leurs collègues, venus de tout le sud-ouest, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vêtus pour certains de tenues blanches, un voile protégeant leur visage, ils ont apporté dans les locaux deux ruches et des enfumoirs, avant d'appeler par téléphone des responsables du ministère de l'Ecologie.
Ils réagissent à l'annulation par le Conseil d'Etat à l'automne de la suspension de culture du maïs OGM Monsanto. La suspension avait été prise par le gouvernement en février 2008. La culture de maïs OGM risque de rendre leur miel impropre à la consommation humaine, affirment les apiculteurs.
Le président Nicolas Sarkozy a dit en novembre que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a promis que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis, au printemps.
Mais les apiculteurs veulent une décision immédiate du gouvernement car le maïs pourrait être semé dès février, étant donné les conditions climatiques actuelles.
Les apiculteurs font valoir que ces cultures mettent leur filière en péril car la Cour de justice de l'Union européenne a décrété tout produit contaminé par les OGM impropre à la consommation humaine, a expliqué André Pruneddu, qui élève des abeilles dans l'Hérault.
Pour Jean Sabench, il y va de la survie de l'apiculture, déjà en difficulté, mais aussi de celle des abeilles, des pollinisateurs essentiels dont la disparition aurait de lourdes conséquences sur l'environnement et l'agriculture.
Le responsable du site Monsanto de Monbéqui, Luc Pélétengeas, s'est insurgé contre cette action, estimant que le dialogue aurait pu être engagé autrement.
Source ©AFP / 06 janvier 2012 14h29
Nous demandons un arrêté interdisant la vente et la culture du Mon 810 et l'interdiction de tous les OGM produisant du nectar ou du pollen, qui pourraient polluer le miel, a déclaré un apiculteur de l'Hérault, Jean Sabench, porte-parole de la Confédération paysanne à l'origine de l'action.
Une vingtaine d'apiculteurs ayant pris place dans une camionnette se sont introduits sur le site en se faisant passer pour des livreurs puis ont ouvert les grilles à plusieurs dizaines d'autres de leurs collègues, venus de tout le sud-ouest, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vêtus pour certains de tenues blanches, un voile protégeant leur visage, ils ont apporté dans les locaux deux ruches et des enfumoirs, avant d'appeler par téléphone des responsables du ministère de l'Ecologie.
Ils réagissent à l'annulation par le Conseil d'Etat à l'automne de la suspension de culture du maïs OGM Monsanto. La suspension avait été prise par le gouvernement en février 2008. La culture de maïs OGM risque de rendre leur miel impropre à la consommation humaine, affirment les apiculteurs.
Le président Nicolas Sarkozy a dit en novembre que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a promis que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis, au printemps.
Mais les apiculteurs veulent une décision immédiate du gouvernement car le maïs pourrait être semé dès février, étant donné les conditions climatiques actuelles.
Les apiculteurs font valoir que ces cultures mettent leur filière en péril car la Cour de justice de l'Union européenne a décrété tout produit contaminé par les OGM impropre à la consommation humaine, a expliqué André Pruneddu, qui élève des abeilles dans l'Hérault.
Pour Jean Sabench, il y va de la survie de l'apiculture, déjà en difficulté, mais aussi de celle des abeilles, des pollinisateurs essentiels dont la disparition aurait de lourdes conséquences sur l'environnement et l'agriculture.
Le responsable du site Monsanto de Monbéqui, Luc Pélétengeas, s'est insurgé contre cette action, estimant que le dialogue aurait pu être engagé autrement.
Source ©AFP / 06 janvier 2012 14h29
12:28
La biodiversité décline en Ile-de-France
L'agence régionale pour la nature et la biodiversité a concentré ses recherches sur la capacité de reconquête du vivant dans des conditions qui lui sont hostiles, capacité connue sous le nom de résilience.
Cinq grands groupes d'espèces ont été étudiés : les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux.
A l'échelle nationale, Naturparif relève une hausse des espèces d'oiseaux, de papillons et de chauve-souris entre 2001 et 2010.
Mais la tendance s'inverse en Ile-de-France. "Alors que les effectifs de l'ensemble des espèces observées en France augmentent de 12% au niveau national en moyenne, ceux-ci baissent de 5% en Ile-de-France'', déplore ainsi Naturparif. Que ce soit en milieu urbain, dans les champs ou en forêt, la région devient de moins en moins accueillante pour la faune et la flore. Seules les espèces dites "du bâti", ont vu leurs effectifs croître sur la même période, étant plus adaptées à ce milieu.
Pour l'agence les causes du déclin général de la biodiversité sont évidentes : perte d'habitats naturels (notamment des zones humides), pratique de la monoculture et réchauffement climatique.
L'éclairage urbain, les traitements pesticides, herbicides et fongicides dans les jardins publics et particuliers sont également des facteurs de disparition des espèces.
Favoriser des espaces verts sans pesticides
En revanche, les espaces verts, même en plein centre des villes franciliennes, restent des "espaces de nature". Certaines méthodes douces de jardinage "peuvent très fortement favoriser la vie sauvage, voire même contrebalancer l'effet de l'urbanisation" affirme l'agence.
Ainsi, elle encourage l'abandon des traitements chimiques dans les jardins, la délimitation de zones non cultivées dans les champs, mais aussi les jardins privés, et la plantation de plus d'espèces de plantes nectarifères, qui attirent les pollinisateurs.
L'étude de Naturparif ''démontre donc que la biodiversité francilienne n'échappe pas à l'érosion observée au niveau national et met en lumière l'importance de changer notre rapport à la biodiversité et nos pratiques : plus de laisser faire, pour favoriser la résilience et encourager le développement du vivant !''.
Les collectivités territoriales d'Ile-de-France doivent agir pour inverser la tendance, en favorisant des méthodes de jardinage alternatives
télécharger ici le rapport de natureparif
Source © news msn /Natureparif
La Biodiversité : Patrimoine d'Île-de-France par Natureparif
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L'agence régionale pour la nature et la biodiversité a concentré ses recherches sur la capacité de reconquête du vivant dans des conditions qui lui sont hostiles, capacité connue sous le nom de résilience.
Cinq grands groupes d'espèces ont été étudiés : les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux.
A l'échelle nationale, Naturparif relève une hausse des espèces d'oiseaux, de papillons et de chauve-souris entre 2001 et 2010.
Mais la tendance s'inverse en Ile-de-France. "Alors que les effectifs de l'ensemble des espèces observées en France augmentent de 12% au niveau national en moyenne, ceux-ci baissent de 5% en Ile-de-France'', déplore ainsi Naturparif. Que ce soit en milieu urbain, dans les champs ou en forêt, la région devient de moins en moins accueillante pour la faune et la flore. Seules les espèces dites "du bâti", ont vu leurs effectifs croître sur la même période, étant plus adaptées à ce milieu.
Pour l'agence les causes du déclin général de la biodiversité sont évidentes : perte d'habitats naturels (notamment des zones humides), pratique de la monoculture et réchauffement climatique.
L'éclairage urbain, les traitements pesticides, herbicides et fongicides dans les jardins publics et particuliers sont également des facteurs de disparition des espèces.
Favoriser des espaces verts sans pesticides
En revanche, les espaces verts, même en plein centre des villes franciliennes, restent des "espaces de nature". Certaines méthodes douces de jardinage "peuvent très fortement favoriser la vie sauvage, voire même contrebalancer l'effet de l'urbanisation" affirme l'agence.
Ainsi, elle encourage l'abandon des traitements chimiques dans les jardins, la délimitation de zones non cultivées dans les champs, mais aussi les jardins privés, et la plantation de plus d'espèces de plantes nectarifères, qui attirent les pollinisateurs.
L'étude de Naturparif ''démontre donc que la biodiversité francilienne n'échappe pas à l'érosion observée au niveau national et met en lumière l'importance de changer notre rapport à la biodiversité et nos pratiques : plus de laisser faire, pour favoriser la résilience et encourager le développement du vivant !''.
Les collectivités territoriales d'Ile-de-France doivent agir pour inverser la tendance, en favorisant des méthodes de jardinage alternatives
télécharger ici le rapport de natureparif
Source © news msn /Natureparif
La Biodiversité : Patrimoine d'Île-de-France par Natureparif
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11:08
Le parc éolien français a atteint hier une puissance de production de 4 636 MW, dépassant le précédent record établi début décembre, permettant de couvrir jusqu’à 8 % de la consommation électrique française. Le parc éolien français performe tout particulièrement dans les périodes les plus froides, des moments précisément ou les besoins en électricité sont importants.
Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit hier très précisément 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés souligne le Syndicat des énergies renouvelables.
Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 qui a vu le parc éolien s'illustrer en couvrant déjà 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, l'énergie éolienne a couvert environ 2,5 % des besoins français en électricité, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris) précise le SER.
Source © env2B
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Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit hier très précisément 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés souligne le Syndicat des énergies renouvelables.
Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 qui a vu le parc éolien s'illustrer en couvrant déjà 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, l'énergie éolienne a couvert environ 2,5 % des besoins français en électricité, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris) précise le SER.
Source © env2B
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11:00
Quelque 4.000 personnes ont été évacuées jeudi après la rupture d'une digue provoquée par les fortes pluies tombées dans le nord de l'Etat de Rio de Janeiro, ont annoncé les pompiers.
Les précipitations des derniers jours ont augmenté le débit de la rivière Muriaé et ont provoqué l'effondrement partiel d'une route surélevée qui servait de digue protégeant la ville de Campos do Goytacazes.
La montée des eaux a détruit une partie de la digue, ouvrant une brèche de près de 20 mètres à travers laquelle se sont déversées les eaux de la rivière qui menacent d'inonder dans les prochaines heures la région semi-rurale de Tres Vendas.
Les habitants ont été prévenus à temps et beaucoup ont réussi à emporter quelques effets. Des images aériennes diffusées par la télévision ont montré la lente progression de l'inondation et l'exode des personnes fuyant le danger.
Les autorités ont calculé que le niveau des eaux était monté de près de quatre mètres.
Le Brésil est touché par de fortes pluies - habituelles pendant la saison en cours de l'été austral - qui ont fait au moins huit morts et conduit à l'évacuation de 15.000 personnes dans les Etats de Rio et de Minas Gerais (sud-est).
Il y a un an, des inondations et glissements de terrain avaient fait 1.000 morts et disparus dans la montagne, près de Rio de Janeiro.
Source Belga
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Les précipitations des derniers jours ont augmenté le débit de la rivière Muriaé et ont provoqué l'effondrement partiel d'une route surélevée qui servait de digue protégeant la ville de Campos do Goytacazes.
La montée des eaux a détruit une partie de la digue, ouvrant une brèche de près de 20 mètres à travers laquelle se sont déversées les eaux de la rivière qui menacent d'inonder dans les prochaines heures la région semi-rurale de Tres Vendas.
Les habitants ont été prévenus à temps et beaucoup ont réussi à emporter quelques effets. Des images aériennes diffusées par la télévision ont montré la lente progression de l'inondation et l'exode des personnes fuyant le danger.
Les autorités ont calculé que le niveau des eaux était monté de près de quatre mètres.
Le Brésil est touché par de fortes pluies - habituelles pendant la saison en cours de l'été austral - qui ont fait au moins huit morts et conduit à l'évacuation de 15.000 personnes dans les Etats de Rio et de Minas Gerais (sud-est).
Il y a un an, des inondations et glissements de terrain avaient fait 1.000 morts et disparus dans la montagne, près de Rio de Janeiro.
Source Belga
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10:49
Alors que l'année 2011 est dorénavant l'année la plus chaude et l'une des plus sèches de France métropolitaine depuis le début des relevés météorologiques, le début de l'année 2012 vient de battre des records de douceur...
Dans un bilan rendu définitif le 4 janvier 2012, Météo-France indique que 2011 est l'année la plus chaude depuis 1900 pour le territoire métropolitain. Après une année 2010 particulièrement fraîche (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 a ravi la place de l'année 2003 qui détenait le précédent record de chaleur avec un écart de température de + 1,3 degré celsius par rapport aux normales(1). Ainsi, l'année 2011 a connu une température moyenne de 13,6°C (+ 1,5°C).
Le printemps et l'automne, particulièrement chauds ont largement contribué à ce record. En effet, "le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds(2) et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds(2)", explique Météo-France. On se souvient particulièrement du mois d'Avril, littéralement estival, avec un excédent de plus de 4,2°C par rapport aux normales !
En général, "tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3 degré à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces 30 dernières années". Ainsi, paradoxalement, l'été n'a pas été caniculaire, comme en 2003, "même si fin juin la température a dépassé les 35°C très temporairement (près de 37°C à Paris le 27 juin) et qu'il y a eu 5 jours consécutifs à plus de 35°C à Lyon un peu après le 15 août" . Il y a donc de fortes chances pour que cette année record ne reste pas gravée dans les mémoires et pourtant elle est exceptionnelle.
Source Météo France
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Dans un bilan rendu définitif le 4 janvier 2012, Météo-France indique que 2011 est l'année la plus chaude depuis 1900 pour le territoire métropolitain. Après une année 2010 particulièrement fraîche (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 a ravi la place de l'année 2003 qui détenait le précédent record de chaleur avec un écart de température de + 1,3 degré celsius par rapport aux normales(1). Ainsi, l'année 2011 a connu une température moyenne de 13,6°C (+ 1,5°C).
Le printemps et l'automne, particulièrement chauds ont largement contribué à ce record. En effet, "le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds(2) et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds(2)", explique Météo-France. On se souvient particulièrement du mois d'Avril, littéralement estival, avec un excédent de plus de 4,2°C par rapport aux normales !
En général, "tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3 degré à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces 30 dernières années". Ainsi, paradoxalement, l'été n'a pas été caniculaire, comme en 2003, "même si fin juin la température a dépassé les 35°C très temporairement (près de 37°C à Paris le 27 juin) et qu'il y a eu 5 jours consécutifs à plus de 35°C à Lyon un peu après le 15 août" . Il y a donc de fortes chances pour que cette année record ne reste pas gravée dans les mémoires et pourtant elle est exceptionnelle.
Source Météo France
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10:45
Une centaine d'habitants du village de Tolbert, près de Groningue (nord-ouest des Pays-Bas), ont été évacués jeudi en raison des risques d'effondrement d'une digue liés à des inondations, a-t-on appris auprès des autorités locales.
Une soixantaine d'habitations, dont plusieurs fermes, ont été évacuées sur la base du volontariat, a déclaré à l'AFP Michiel Zijlstera, un porte-parole des autorités locales.
Une centaine d'animaux ont également été évacués des fermes, situées comme le village sur un polder --des terres asséchées conquises sur la mer-- d'une superficie de 200 hectares, soumis depuis plusieurs jours à des vents violents et de fortes pluies.
Les personnes évacuées ont été hébergées chez des proches ou dans des hôtels de Groningue, a précisé le porte-parole, selon lequel si la digue lâche, l'eau pourra atteindre jusqu'à un mètre de hauteur.
Des sapeurs-pompiers ainsi que des militaires étaient présents sur place afin d'aider les autorités locales à renforcer la digue.
L'état d'urgence a été décrété dans le village afin d'en interdire l'accès et éloigner les touristes, selon un communiqué de la commune de Leek dont fait partie le village de Tolbert.
Selon M. Zijlstera, la menace de rupture de la digue, qui dépend de l'évolution de la météo, pourrait durer plusieurs jours.
Les provinces de Groningue, de Nord-Hollande et de Frise ont été placées sous alerte orange par l'Office météorologique royal néerlandais (KNMI).
Des vols ont été annulés ou retardés jeudi à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol et la circulation des trains était perturbée.
Le trafic maritime était également perturbé par les rafales de vent dans le port de Rotterdam (ouest). Onze navires, dans le port, désirent en sortir et deux autres, à l'extérieur, désirent y entrer mais ce n'est pas possible à cause du vent, a indiqué à l'AFP Minco Van Heezen, un porte-parole du port.
Des rafales de vent de 90 à 110 km/h ainsi que de nouvelles chutes de pluie étaient attendues jeudi le long du littoral des Pays-Bas, dont un quart du territoire est situé sous le niveau de la mer.
Source © AFP
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Une soixantaine d'habitations, dont plusieurs fermes, ont été évacuées sur la base du volontariat, a déclaré à l'AFP Michiel Zijlstera, un porte-parole des autorités locales.
Une centaine d'animaux ont également été évacués des fermes, situées comme le village sur un polder --des terres asséchées conquises sur la mer-- d'une superficie de 200 hectares, soumis depuis plusieurs jours à des vents violents et de fortes pluies.
Les personnes évacuées ont été hébergées chez des proches ou dans des hôtels de Groningue, a précisé le porte-parole, selon lequel si la digue lâche, l'eau pourra atteindre jusqu'à un mètre de hauteur.
Des sapeurs-pompiers ainsi que des militaires étaient présents sur place afin d'aider les autorités locales à renforcer la digue.
L'état d'urgence a été décrété dans le village afin d'en interdire l'accès et éloigner les touristes, selon un communiqué de la commune de Leek dont fait partie le village de Tolbert.
Selon M. Zijlstera, la menace de rupture de la digue, qui dépend de l'évolution de la météo, pourrait durer plusieurs jours.
Les provinces de Groningue, de Nord-Hollande et de Frise ont été placées sous alerte orange par l'Office météorologique royal néerlandais (KNMI).
Des vols ont été annulés ou retardés jeudi à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol et la circulation des trains était perturbée.
Le trafic maritime était également perturbé par les rafales de vent dans le port de Rotterdam (ouest). Onze navires, dans le port, désirent en sortir et deux autres, à l'extérieur, désirent y entrer mais ce n'est pas possible à cause du vent, a indiqué à l'AFP Minco Van Heezen, un porte-parole du port.
Des rafales de vent de 90 à 110 km/h ainsi que de nouvelles chutes de pluie étaient attendues jeudi le long du littoral des Pays-Bas, dont un quart du territoire est situé sous le niveau de la mer.
Source © AFP
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10:30
Le tribunal administratif de Nantes a suspendu en référé mercredi la décision de la commune de Varades (Loire-Atlantique) qui avait limité, le 6 septembre 2011, à 0,6 volt par mètre le seuil des émissions d'ondes électromagnétiques sur son territoire.
L'affaire doit encore être jugée au fond.
Nous voulions juste que les émissions d'ondes soient les plus basses possibles tout en continuant à pouvoir téléphoner, a réagi jeudi à l'AFP le maire de Varades, Dominique Tremblay. On est juste un peu en avance sur notre temps, a-t-il fait remarquer.
De son côté, le président de l'association Robin des Toits, Etienne Cendrier, a jugé l'ordonnance du tribunal totalement regrettable.
Ce camouflet fait suite à un recours, déposé le 12 décembre 2011, par le préfet de Loire-Atlantique contre la décision de la municipalité, la première en France de ce type, selon l'association Robin des Toits.
Actuellement, selon le site gouvernemental www.radiofrequences.gouv.fr, les seuils applicables en France sont de 41 V/m, 58 V/m et 61 V/m, selon les fréquences des émetteurs.
La commune de Varades avait, elle, choisi d'appliquer, par anticipation, la résolution du conseil de l'Europe du 27 mai 2011, qui préconise l'abaissement du niveau d'exposition à 0,6 volt par mètre.
A titre de comparaison, un rapport faisant suite au Grenelle des ondes de 2009, publié le 31 août 2011, relève en France des niveaux d'exposition entre 0,1 et 5 volt/mètre.
Source ©2012 AFP
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L'affaire doit encore être jugée au fond.
Nous voulions juste que les émissions d'ondes soient les plus basses possibles tout en continuant à pouvoir téléphoner, a réagi jeudi à l'AFP le maire de Varades, Dominique Tremblay. On est juste un peu en avance sur notre temps, a-t-il fait remarquer.
De son côté, le président de l'association Robin des Toits, Etienne Cendrier, a jugé l'ordonnance du tribunal totalement regrettable.
Ce camouflet fait suite à un recours, déposé le 12 décembre 2011, par le préfet de Loire-Atlantique contre la décision de la municipalité, la première en France de ce type, selon l'association Robin des Toits.
Actuellement, selon le site gouvernemental www.radiofrequences.gouv.fr, les seuils applicables en France sont de 41 V/m, 58 V/m et 61 V/m, selon les fréquences des émetteurs.
La commune de Varades avait, elle, choisi d'appliquer, par anticipation, la résolution du conseil de l'Europe du 27 mai 2011, qui préconise l'abaissement du niveau d'exposition à 0,6 volt par mètre.
A titre de comparaison, un rapport faisant suite au Grenelle des ondes de 2009, publié le 31 août 2011, relève en France des niveaux d'exposition entre 0,1 et 5 volt/mètre.
Source ©2012 AFP
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jeudi 5 janvier 2012
12:22
Une haute colonne de cendres s'est élevée jeudi matin de l'Etna en Sicile, entraînant une limitation du trafic aérien sur Catane, mais sans susciter de préoccupations pour les zones habitées, a-t-on appris auprès des autorités et de l'institut de géophysique.
A partir de mercredi soir 21H00 GMT, l'activité du volcan sicilien avait soudainement gagné en intensité, sans pour autant donner lieu à des secousses sismiques.
Avec l'apparition de la colonne de cendres atteignant un moment jusqu'à près de 5.000 mètres d'altitude, une coulée de lave a été observée au sommet du volcan, au niveau du nouveau cratère du sud-est, se dirigeant vers la région désertique de la Valle del Bove.
Selon l'institut de géophysique et de vulcanologie, l'activité du volcan est revenue à la normale dans la matinée de jeudi.
Une unité de crise s'est réunie à l'aéroport de Catane. Elle a décidé de ne pas fermer l'aéroport, qui est resté ouvert avec un trafic limité jusqu'à 13H00 GMT, en raison de la visibilité moindre due au nuage de cendres. Les vols sont de toutes façons peu nombreux au départ et à l'arrivée de cet aéroport.
Le volcan, proche de Catane, la seconde ville de Sicile, connaît assez fréquemment des poussées d'activités.
18 ont été enregistrées l'an dernier, avec des explosions, fontaines et coulées de lave, émissions de cendre, mais, selon l'institut géophysique de Catane, qui surveille le volcan 365 jours par an, ce regain d'activité, qui n'a duré que quelques heures, a été cette fois particulèrement critique.
Source ©AFP
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A partir de mercredi soir 21H00 GMT, l'activité du volcan sicilien avait soudainement gagné en intensité, sans pour autant donner lieu à des secousses sismiques.
Avec l'apparition de la colonne de cendres atteignant un moment jusqu'à près de 5.000 mètres d'altitude, une coulée de lave a été observée au sommet du volcan, au niveau du nouveau cratère du sud-est, se dirigeant vers la région désertique de la Valle del Bove.
Selon l'institut de géophysique et de vulcanologie, l'activité du volcan est revenue à la normale dans la matinée de jeudi.
Une unité de crise s'est réunie à l'aéroport de Catane. Elle a décidé de ne pas fermer l'aéroport, qui est resté ouvert avec un trafic limité jusqu'à 13H00 GMT, en raison de la visibilité moindre due au nuage de cendres. Les vols sont de toutes façons peu nombreux au départ et à l'arrivée de cet aéroport.
Le volcan, proche de Catane, la seconde ville de Sicile, connaît assez fréquemment des poussées d'activités.
18 ont été enregistrées l'an dernier, avec des explosions, fontaines et coulées de lave, émissions de cendre, mais, selon l'institut géophysique de Catane, qui surveille le volcan 365 jours par an, ce regain d'activité, qui n'a duré que quelques heures, a été cette fois particulèrement critique.
Source ©AFP
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12:16
Au moins 25 personnes sont mortes et quelque 150 autres sont portées disparues jeudi après un glissement de terrain dans le sud des Philippines qui a dévasté une communauté de prospecteurs d'or, ont indiqué les autorités.
Le glissement de terrain s'est produit dans une région montagneuse reculée, près de la ville de Pantukan, sur l'île de Mindanao (sud), qui a connu à la mi-décembre des pluies torrentielles avec le passage de la tempête tropicale Washi, a précisé à l'AFP le chef de la défense civile Benito Ramos.
Les secours, qui travaillent avec seulement des pelles et des pioches, ont récupéré 25 corps et 15 blessés à Napnapan, un village d'une centaine de familles, à deux heures de route de Pantukan, a ajouté Benito Ramos.
Une unité militaire est sur les lieux et ils n'ont que leurs mains pour creuser, a-t-il précisé.
Les secours ont dû s'interrompre à cause de pluies violentes apportées par une tempête près des côtes et la crainte de nouveaux glissements de terrains, ont ajouté les autorités locales.
Le nombre des personnes disparues a été porté à 150, contre une centaine précédemment, selon les chiffres de l'Agence nationale de gestion et de réduction des risques des catastrophes naturelles.
Quelque 7.500 mètres carrés ont été enfouis sous la boue lorsque la catastrophe s'est produite, pendant la nuit de mercredi à jeudi à 03H00 locales (19H00 GMT mercredi), alors que les gens dormaient, a ajouté Lyndon Paniza, un militaire qui coordonne les secours depuis Pantukan.
Pantukan et le village voisin, Monkayo, se situent sur le flanc occidental des montagnes de Mindanao appelées Pacific Cordilleras.
La région attire depuis des années des milliers de prospecteurs d'or, qui travaillent sans aucune norme ou protection. Plusieurs accidents mortels se sont déjà produits, avec notamment des glissements de terrain, provoqués par l'instabilité des terrains minés par les trous creusés, ont indiqué les autorités locales.
Une secousse sismique de magnitude 2,8 intervenue trois heures auparavant a peut-être provoqué la catastrophe, selon les autorités locales.
Un glissement de terrain à proximité a fait 14 morts le 22 avril 2011 et un autre, en 2009, avait tué 26 personnes.
Après l'accident d'avril, les autorités locales ont ordonné l'évacuation de tous les habitants, sur les recommandations de géologistes du gouvernement, mais certains sont revenus, accompagnés de nouveaux arrivants, attirés par l'envolée du prix du métal jaune.
Ce sont des mineurs qui travaillent de manière quasi-artisanale et qui creusent dans la montagne, comme des souris, a déclaré Benito Ramos.
Cette zone avait été désignée comme un no man's land, où toute habitation était interdite. Les autorités locales vont devoir expliquer comment des gens pouvaient encore vivre là en dépit des avertissements du gouvernement, a déclaré Benito Ramos lors d'une conférence de presse.
La région est loin de tout et difficile à surveiller, a déclaré pour sa part Arturo Uy, gouverneur de la province de Compostela Valley, qui comprend Pantukan.
La tempête tropicale Washi, qui a traversé le sud des Philippines le 17 décembre, a provoqué de violentes inondations et fait plus de 1.200 morts.
Source ©2012 AFP
...Un tremblement de terre de magnitude 2.5...
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Le glissement de terrain s'est produit dans une région montagneuse reculée, près de la ville de Pantukan, sur l'île de Mindanao (sud), qui a connu à la mi-décembre des pluies torrentielles avec le passage de la tempête tropicale Washi, a précisé à l'AFP le chef de la défense civile Benito Ramos.
Les secours, qui travaillent avec seulement des pelles et des pioches, ont récupéré 25 corps et 15 blessés à Napnapan, un village d'une centaine de familles, à deux heures de route de Pantukan, a ajouté Benito Ramos.
Une unité militaire est sur les lieux et ils n'ont que leurs mains pour creuser, a-t-il précisé.
Les secours ont dû s'interrompre à cause de pluies violentes apportées par une tempête près des côtes et la crainte de nouveaux glissements de terrains, ont ajouté les autorités locales.
Le nombre des personnes disparues a été porté à 150, contre une centaine précédemment, selon les chiffres de l'Agence nationale de gestion et de réduction des risques des catastrophes naturelles.
Quelque 7.500 mètres carrés ont été enfouis sous la boue lorsque la catastrophe s'est produite, pendant la nuit de mercredi à jeudi à 03H00 locales (19H00 GMT mercredi), alors que les gens dormaient, a ajouté Lyndon Paniza, un militaire qui coordonne les secours depuis Pantukan.
Pantukan et le village voisin, Monkayo, se situent sur le flanc occidental des montagnes de Mindanao appelées Pacific Cordilleras.
La région attire depuis des années des milliers de prospecteurs d'or, qui travaillent sans aucune norme ou protection. Plusieurs accidents mortels se sont déjà produits, avec notamment des glissements de terrain, provoqués par l'instabilité des terrains minés par les trous creusés, ont indiqué les autorités locales.
Une secousse sismique de magnitude 2,8 intervenue trois heures auparavant a peut-être provoqué la catastrophe, selon les autorités locales.
Un glissement de terrain à proximité a fait 14 morts le 22 avril 2011 et un autre, en 2009, avait tué 26 personnes.
Après l'accident d'avril, les autorités locales ont ordonné l'évacuation de tous les habitants, sur les recommandations de géologistes du gouvernement, mais certains sont revenus, accompagnés de nouveaux arrivants, attirés par l'envolée du prix du métal jaune.
Ce sont des mineurs qui travaillent de manière quasi-artisanale et qui creusent dans la montagne, comme des souris, a déclaré Benito Ramos.
Cette zone avait été désignée comme un no man's land, où toute habitation était interdite. Les autorités locales vont devoir expliquer comment des gens pouvaient encore vivre là en dépit des avertissements du gouvernement, a déclaré Benito Ramos lors d'une conférence de presse.
La région est loin de tout et difficile à surveiller, a déclaré pour sa part Arturo Uy, gouverneur de la province de Compostela Valley, qui comprend Pantukan.
La tempête tropicale Washi, qui a traversé le sud des Philippines le 17 décembre, a provoqué de violentes inondations et fait plus de 1.200 morts.
Source ©2012 AFP
...Un tremblement de terre de magnitude 2.5...
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12:03
De forts vents ont balayé dans la nuit de mercredi à jeudi le Nord et le Pas-de-Calais. Ils ont provoqué des dégâts qui ont privé plus de 6000 foyers d'électricité et une coupure de l'A1 dans le sens Lille-Paris, a-t-on appris de sources concordantes.
Plus de 6000 foyers étaient encore privés d'électricité jeudi matin dans ces deux départements, selon ERDF qui a mobilisé 200 agents.
Les intempéries ont par ailleurs semé la pagaille aux abords de la métropole lilloise après la chute d'un arbre sur l'A1 dans le sens Lille-Paris à hauteur de Vendeville, vers 04H30. Il a été percuté par deux poids lourds qui se sont couchés chacun sur une voie, perdant en partie leur chargement, selon les secours.
Vents de 100km/h
Les vents ont pu atteindre 100 kilomètres heure sur le littoral de la Manche et même dépasser par rafales cette vitesse à l'intérieur des terres, provoquant des dégâts matériels (fils électriques tombés, tôles et tuiles envolées, chutes d'arbres) ayant nécessité une trentaine d'interventions dans le Nord et 90 dans le Pas-de-Calais dans la nuit, ont indiqué les pompiers.
Le Nord et le Pas-de-Calais ont été placés en vigilance jaune mercredi soir en raison de forts vents. Mardi déjà, ces deux départements avaient été placés en vigilance orange par Météo France. Durant cette journée, les vents ont atteint à deux endroits (à Boulogne-sur-Mer et au Cap Gris-Nez) les 125 km/h.
Source ATS
...l’écosse et l’Irlande sont toujours en alerte vigilance ....
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Plus de 6000 foyers étaient encore privés d'électricité jeudi matin dans ces deux départements, selon ERDF qui a mobilisé 200 agents.
Les intempéries ont par ailleurs semé la pagaille aux abords de la métropole lilloise après la chute d'un arbre sur l'A1 dans le sens Lille-Paris à hauteur de Vendeville, vers 04H30. Il a été percuté par deux poids lourds qui se sont couchés chacun sur une voie, perdant en partie leur chargement, selon les secours.
Vents de 100km/h
Les vents ont pu atteindre 100 kilomètres heure sur le littoral de la Manche et même dépasser par rafales cette vitesse à l'intérieur des terres, provoquant des dégâts matériels (fils électriques tombés, tôles et tuiles envolées, chutes d'arbres) ayant nécessité une trentaine d'interventions dans le Nord et 90 dans le Pas-de-Calais dans la nuit, ont indiqué les pompiers.
Le Nord et le Pas-de-Calais ont été placés en vigilance jaune mercredi soir en raison de forts vents. Mardi déjà, ces deux départements avaient été placés en vigilance orange par Météo France. Durant cette journée, les vents ont atteint à deux endroits (à Boulogne-sur-Mer et au Cap Gris-Nez) les 125 km/h.
Source ATS
...l’écosse et l’Irlande sont toujours en alerte vigilance ....
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mercredi 4 janvier 2012
19:15
Au Canada, au début de l'année dernière, dans les régions reculées du nord de la Colombie britannique, la ste Apache Corp annonçait fièrement la plus grande opération de fracturation hydraulique jamais réalisé.
Ce projet a nécessité 1 milliard de litre d'eau et plus de 50 000 tonnes de sable, pour actionner la fracturation simultanée de 16 puits d'extraction mis côte à côte sur une même zone d'exploitation. En multipliant par 4 le record jusqu'ici détenu, le champ d'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique de la ste Apache Corp en décembre 2010 devenait ainsi le plus important jamais réalisé au monde.
Ce record n'aura pas résisté longtemps, à la fin de l'année 2011, Apache et son partenaire, Encana, annonçaient avoir dépassé de plus de la moitié ce record sur un site voisin.
Alors que le débat sur les inconvénients de la fracturation fait actuellement rage aux États-Unis, Est-il étonnant de constater l'explosion impressionnante de cette activité très décriée, dans les régions reculées et bien boisées, chez son voisin du nord ?
Même si certains responsables politiques canadiens ont clairement mis en garde leurs concitoyens aux danger de cette activité sur l'environnement, les régions de l'Alberta et la Colombie-Britannique ont rivalisé d’ingéniosités pour attirer les investisseurs, en leur offrant gentiment mille incitations financières et de larges assouplissements aux règles de sécurités minimums. Le résultat ne sait pas fait attendre.
Ben Parfitt, un analyste du Centre canadien des politiques alternatives,n’hésite pas à nous rappeler que:
"Nous assistons actuellement au canada à quelques-unes des plus grandes opérations de fracturation hydraulique en cours sur la planète."
En revanche, dans les régions de l'Est du Canada, ça progresse plus prudemment. Depuis Mars dernier , la population du Québec tente de faire imposé un moratoire en attendant l'élaboration d'études supplémentaires. Actuellement des manifestants envahissent les rues au Nouveau-Brunswick et réclament la même décision à leurs autorités. Cette opposition du public couplée aux bas prix du gaz, a fait ralentir les forages en cours dans l'Est du pays cette année.
Pourtant, l'Association canadienne des producteurs pétroliers prévoit que la production de gaz de schiste et des autres sources d'énergies non conventionnelles, triple dans les régions de l’Est dans les dix prochaines années.
Malgré un avertissement clair sur les risques de pollution de l'eau et de l’atmosphère dans une note interne au ministère, le ministre de l'environnement Peter Kent continue lui d'y croire.
"Notre gouvernement croit que l'exploitation du gaz de schiste est une ressource stratégique importante qui pourrait fournir de nombreux avantages économiques pour le Canada, il assurera de plus notre autonomie énergétique"
"un environnement sain et une économie forte vont de pair." a ajouté le ministère.
L'essor des forages par fracturation au Canada remonte à la fin des années 1990, quand EnCana a commencé à utiliser les techniques de fracturation pour extraire du gaz des roches des schistes du nord de la Colombie-Britannique.
Mais dés le début des années 2000, EnCana a également commencé a fracturer des veines de charbon peu profonde, ou encore de méthane ou de houille en utilisant de l'azote plutôt que de l'eau pour libérer les gaz. Ces forages nécessitent généralement beaucoup moins de fluide que la fracturation du schiste, mais ils se produisent généralement très prés des nappes phréatiques d'eau potable. Dans certains cas, EnCana n'a pas hésiter à perforer des puits en traversant les nappes aquifères et en y injectant par la même des fluides de fracturation dans les eaux souterraines potables.
Mais c'est plutôt vers 2005 qu' EnCana et les autres opérateurs ont commencé à explorer sérieusement les réserves de gaz de schiste du Nord de la Colombie-Britannique . Les filons se sont révélés prometteurs, possédant au moins 61 milliards de mètres cubes de gaz, selon les estimations de l'industrie pétrolière.
Néanmoins ces forages étaient compliqués à maitriser économiquement et en particulier par la difficulté d'y accéder. Contrairement au filons de Barnett et Marcellus des États-Unis, ces bassins du Canada étaient éloignés de la plupart des infrastructures de transport existants, et les sols y étaient souvent détrempés et ralentissaient les forages au printemps et en été, en effet la température moyenne dans ces régions oscille autour de zéro la majeur partie de l'année.
Pour encourager son développement, la Colombie-Britannique a donc promulgué une série de mesures incitatives, y compris des redevances réduites pour les forages profonds ainsi que l'accession facile à de nombreux crédits pour la construction de routes et de pipelines dans les régions éloignées.Toutes ces modifications combinées ont permis d'intensifier considérablement les opérations de forage en Colombie-Britannique, aujourd'hui c'est une des région du monde la plus fracturée.
Aujourd'hui en Alberta, les foreurs de puits sont autorisés depuis peu à concentrer plusieurs puits dans un même secteurs d'exploitation et d'y pomper beaucoup plus d'eau.
Ces dernières années ce développement anarchique des exploitations de gaz de schiste, a révélé de nombreuses failles sanitaires , en effet plusieurs plaintes importantes de pollution des eaux ont été déposé par des résidents de l'Alberta auprès des autorités. Il n'y a pas réellement de chiffres officiels précis et le gouvernement ne semble pas vouloir s'attarder trop bruyamment sur ces plaintes.
Néanmoins aujourd'hui dans certains cas, la frustration des habitants est tellement exacerbée que leurs plaintes commencent tout de même à faire des vagues.
Si quelques enquêtes officielles ont bien été mené en 2007, et qu'elles révèlent toutes effectivement une pollution des nappes par des produits chimiques mystérieux, leurs conclusions font tout de même sourire:
En Alberta par exemple dans un cas révélé, celui de Jessica Ernst, les conclusions de l'enquête gouvernementale accusent en effet l'introduction des tuyaux de prélèvement nécessaires pour ces examens d'en être la cause et nullement les forages pétroliers. Devant l’énormité de la conclusion scientifique de cette enquête, la province retourna vite sa veste et déclara finalement la pollution d'origine naturelle.
Mais la réponse de Jessica Ernst, la plaignante, ne se fit pas attendre: En enquêtant par elle même, elle révéla à la presse des preuves par des documents officiels et en particulier par un rapport de l'agence de l’environnement et de l'eau de l'Alberta énumérant les cas où la fracturation des puits de faibles profondeurs avaient aboutis à l'infiltration dans les puits, de gaz et de fluides chimiques.
Elle a également déniché les dossiers officiels du gouvernement où la sté EnCana déclare avoir procédé à des fracturations directement dans la nappe aquifère qui fournit son eau de puits.
«Notre communauté a été utilisée comme un tube à essai", a t-elle déclaré à la presse. «Alors de même je les ai utilisé comme tubes à essai."
Jessica Ernst poursuit actuellement, la ste Encana, l'agence de l'Environnement et de l'eau de l'Alberta ainsi que l'"Alberta Energy Resources Conservation Board" en justice, qui régissent à eux tous le forage de gaz de schiste voisin de chez elle. Ce forage d'Encana a été négligent, et les agences gouvernementales ont couvert la contamination de l'entreprise et omis de respecter les règlements.
Ernst, qui demande environ 33 $ millions de dollars canadiens en dommages et intérêts, a juré qu'elle n'acceptera pas un règlement qui comprend un accord de confidentialité, comme d'autres avant elle l'ont déjà fait.
"Que cela soit bien clair, je ne suis pas achetable», dit-elle.
Alan Boras, porte-parole d'EnCana, n'a pas voulu commenter sur cette affaire.
L'Energy Resources Conservation Board a rejeté toute demande d' entrevue. Néanmoins dans une réponse écrite, le porte-parole Bob Curran a dit qu'il ne pouvait pas commenter sur les détails de cette affaire Ernst, mais que son agence est confiante car elle s'est comportée de façon appropriée.
Quant à Carrie Sancartier, la porte-parole de l'agence pour l'Environnement et de l'eau de l'Alberta , elle n'a pas voulu commenter en raison de la procédure en cours, mais dit qu'il n'y a eu en aucun cas, des forages de gaz contaminant les puits d'eau dans la province.
L'expert, Dr Muehlenbachs, dont les enquêtes ont été utilisé à plusieurs reprises dans les enquêtes gouvernementales, a déclaré que c'est "tout simplement faux." Il a analysé des milliers de cas de fuite de gaz et sait qu'au moins une douzaine de cas de contamination de l'eau sont avérées.
...
Mais d'autres inquiétudes sont soulevées par les environnementalistes canadiens
Les techniques de fracturation nécessitent énormément d'eau. Apache et Encana utilisent une moyenne de 100 millions de litres d'eau par puits.
Alors que l'industrie pétrolière et gazière dit n'être responsable que de 1 pour cent de l'utilisation en d'eau de toute la Colombie-Britannique , les défenseurs de l'environnement disent eux, que ces chiffres ne semblent pas refléter la pleine mesure de la consommation de l'industrie pétrolière et de ces besoins à long terme.
L'accès à l'eau de surface est normalement réglementé par deux agences qui délivrent à long ou court terme des licences d'utilisation. La très grande majorité des sociétés d'énergie ont choisi d'obtenir des permis à court terme, qui nécessitent des examens réglementaires beaucoup moins contraignant.
Quant à la plupart des retraits d'eau souterrain, ils ne sont pas réglementés du tout.
Les foreurs n'ont besoin d'aucun permis pour creuser des puits où s'y alimenter, et n'ont aucune limite sur la quantité d'eau qu'ils peuvent en extraire. Ils peuvent également acheter de l'eau à des propriétaires privés, sans qu'aucun moyen de contrôle gouvernemental soit nécessaire.
Alors...
Combien d'eau est effectivement actuellement utilisée, et surtout, combien de besoin en réserve d'eau ont été projeté par ces exploitations pour les 10 prochaines années ? ...seuls les compagnies pétrolière le savent, les citoyens eux n'en savent rien.
L'année dernière, dans un rapport officiel des surveillances des eaux souterraines sur toute la province de Colombie-Britannique, le contrôleur en chef lui même a rappelé que la province ne protégeait pas adéquatement ces aquifères de la surexploitation et de la contamination potentielle en provenance des fracturations. L'agences révélait par la même occasion qu'elle manquait cruellement de données de base nécessaires à l'évaluation des risques, tels que le nombre et l'étendue des nappes aquifères de la province, selon ce même rapport.
Le ministère de l'Énergie et des Mines, dans une réponse écrite, a ffirmé que la province a pris plusieurs mesures pour tenter d'améliorer la surveillance de l'usage de l'eau, y compris un projet de recherche sur les nappes aquifères de la province. Aucune réglementation n'est en revanche à l'ordre du jour.
La réaction des citoyens qui commencent à poindre violemment face à ces dérives de la fracturation est devenue une telle préoccupation pour les foreurs et les gouvernements provinciaux dans l'Ouest canadien que l'an dernier, ils ont lancé un effort conjoint pour tenter de la contrer.
En Décembre 2010, les gouvernements de la Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan ont signé un mémorandum de coopération établissant un plan visant à partager des informations et à élaborer des normes pour la fracturation hydraulique et l'utilisation de l'eau. Une seule ONG était invité à débattre dans ce projet: l'Association canadienne des producteurs pétroliers.
Le mémo qui en résulte a été divulgué en août dernier et publié par l'Alberta Federation of Labour, il y est dit que les provinces et les producteurs de pétrole allaient travailler ensemble pour développer des «messages clés» sur le gaz de schiste et la fracturation et pour persuader le public qu'il n'y a rien à en craindre.
«Le projet aidera à démontrer que l'extraction du gaz de schiste est viable, sûr et écologiquement durable», dit le mémo.
Dans une note séparée, l'agence de l'environnement de l'Alberta a indiqué que l'Association canadienne des producteurs pétroliers avait approché la province pour travailler sur une campagne conjointe de relations publiques.
Depuis rien...
Source ProPublica, rédaction et trad Nature Alerte
...citoyens et internautes du CANADA... réveillez vous et vite!!!!....une énorme campagne de désinformation est à l'œuvre chez vous, ...et si vous ne faite rien d'ici quelques mois, se seront bientôt les OVNIS et les aliens les responsables de tout vos malheurs...et ils vont vous tisser un sacré beau calendrier Maya, croyez moi....alors, DEBOUT, vite DEBOUT...sinon vos voisins très pollueurs vont vous polluer, toutes crues....Quant à nous tous, internautes du monde entier aidons les dans cette tache d'information devenue urgente et nécessaire, vitale pour l'environnement Canadien mais aussi le notre voir plus bas, ...disons NON depuis partout d'une commune manière ...SINON...?...
....Alors il nous reste au moins cela...faisons passer l'info...
...Citoyens et internautes de France, je souligne ici à mes lecteurs, et les préviens: méfions nous nous aussi ici en France, il semble qu'un certain nombre de prétextes autorisent désormais certains de nos soi disant agriculteurs à s'approprier des droits d'eau en constituant des réserves sans qu'aucune contre partie ni réglementation ne les dérangent...voilà..."Watch out" comme on dit en anglais...Yeeeeeeaaaaaaaaaaah....
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En attendant les exploitants de chez nous vont vers eux...ben tiens...
Gaz et pétrole de schiste: la nouvelle ruée vers l'or aux Etats-Unis
Le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis suscitent un appétit vorace de la part de géants internationaux comme le français Total, le chinois Sinopec ou le fonds américain KKR, dans un contexte de raréfaction des gisements d'hydrocarbures traditionnels.
Depuis quelques mois les transactions s'accélèrent, avec deux opérations majeures sur la seule journée de mardi. Devon Energy a ainsi annoncé que Sinopec allait acquérir un tiers de cinq de ses nouveaux projets, un investissement de 2,5 milliards de dollars dont 1,6 milliard de dollars en remboursements de coûts d'exploration et forage.
Parallèlement, Total s'est associé au groupe d'hydrocarbures gazier Chesapeake Energy et à son partenaire EnerVest en prenant une participation de 25% dans leurs gisements de gaz de schiste dans l'Ohio (Est des Etats-Unis) pour 2,3 milliards de dollars. ...(...les tremblements de terre...à Total ça lui fait même pas peur...ajout N/A)
Total avait indiqué en novembre son intention de renforcer ses activités dans ce domaine aux Etats-Unis, alors que l'exploitation des gisements de schiste est interdite en France, en raison des risques pour l'environnement. Fin novembre, le fonds d'investissement KKR avait racheté l'américain Samson pour 7,2 milliards de dollars, confortant son portefeuille d'actifs dans ce secteur, qui est l'un de ses axes stratégiques d'investissement.
«Les Etats-Unis disposent d'une avance technologique dans l'exploitation du pétrole et du gaz non conventionnels», souligne Mark Hanson, analyste chez Morningstar, pour expliquer cet engouement.
La Chine en particulier dispose de réserves colossales de gaz de schiste, qui pourraient aider à satisfaire ses besoins énergétiques en rapide expansion, mais le pays manque d'expertise pour les mettre en valeur, et l'acquisition de Sinopec peut ainsi lui permettre d'acquérir ce savoir-faire. (...???...)
Mais Total, qui avait déjà racheté en 2010 une part de Chesapeake, spécialiste des hydrocarbures non conventionnels, pour 2,25 milliards de dollars, a lui aussi laissé entendre qu'il souhaitait acquérir une meilleure expertise technologique.
«Nous avons beaucoup appris de Chesapeake», avait ainsi déclaré en novembre John Bannerman, directeur des activités aux Etats-Unis de Total.
«Ce sont des entreprises relativement petites qui ont été à l'avant-garde de l'investissement dans ces nouvelles ressources, pas les géants mondiaux», remarque Mark Hanson.
Le numéro un mondial du pétrole ExxonMobil avait déclenché fin 2009 ce mouvement de consolidation du secteur des pétroles et gaz de schiste aux Etats-Unis en déboursant la somme record de 41 milliards de dollars pour son compatriote XTO Energy, pionnier du pétrole et gaz «non conventionnels».
Par ailleurs, si les prix du gaz naturel restent déprimés, ceux du pétrole restent soutenus, à plus de 100 dollars le baril. Tout gisement contenant du pétrole de schiste offre ainsi de lucratives perspectives d'exploitation, dans un cadre politique plus stable que dans de nombreuses autres zones de la planète, au Moyen-Orient ou en Afrique.
L'opération de mardi «s’inscrit dans notre stratégie de développement dans des gisements non conventionnels offrant un fort potentiel et avec en l’occurrence une valorisation majoritairement liée au prix du brut», a ainsi justifié Yves-Louis Darricarrère, l'un des responsables de Total.
La roche de schiste contient aussi beaucoup de gaz tels que le propane et le butane «qui sont facilement compressibles et peuvent donc être liquéfiés. Ils se vendent au prix fort» par rapport à un gaz naturel comme le méthane, explique Mark Hanson.
L'exploitation des pétroles et gaz de schiste, plus compliquée et coûteuse que celle des hydrocarbures traditionnels, reste en outre moins chère et risquée que celle des gisements offshore, conclut Mark Hanson.
Signe de la ruée des Chinois vers les ressources énergétiques non conventionnelles, PetroChina International a par ailleurs annoncé mardi qu'il avait parachevé l'achat du projet de sables bitumineux de MacKay River, au Canada, une transaction d'une valeur de 672 millions de dollars.
PetroChina devient donc la première société chinoise à détenir la totalité d'un projet d'exploitation de sables bitumineux canadiens.
Source © 2012 AFP
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Ce projet a nécessité 1 milliard de litre d'eau et plus de 50 000 tonnes de sable, pour actionner la fracturation simultanée de 16 puits d'extraction mis côte à côte sur une même zone d'exploitation. En multipliant par 4 le record jusqu'ici détenu, le champ d'extraction de gaz de schiste par fracturation hydraulique de la ste Apache Corp en décembre 2010 devenait ainsi le plus important jamais réalisé au monde.
Ce record n'aura pas résisté longtemps, à la fin de l'année 2011, Apache et son partenaire, Encana, annonçaient avoir dépassé de plus de la moitié ce record sur un site voisin.
Alors que le débat sur les inconvénients de la fracturation fait actuellement rage aux États-Unis, Est-il étonnant de constater l'explosion impressionnante de cette activité très décriée, dans les régions reculées et bien boisées, chez son voisin du nord ?
Même si certains responsables politiques canadiens ont clairement mis en garde leurs concitoyens aux danger de cette activité sur l'environnement, les régions de l'Alberta et la Colombie-Britannique ont rivalisé d’ingéniosités pour attirer les investisseurs, en leur offrant gentiment mille incitations financières et de larges assouplissements aux règles de sécurités minimums. Le résultat ne sait pas fait attendre.
Ben Parfitt, un analyste du Centre canadien des politiques alternatives,n’hésite pas à nous rappeler que:
"Nous assistons actuellement au canada à quelques-unes des plus grandes opérations de fracturation hydraulique en cours sur la planète."
En revanche, dans les régions de l'Est du Canada, ça progresse plus prudemment. Depuis Mars dernier , la population du Québec tente de faire imposé un moratoire en attendant l'élaboration d'études supplémentaires. Actuellement des manifestants envahissent les rues au Nouveau-Brunswick et réclament la même décision à leurs autorités. Cette opposition du public couplée aux bas prix du gaz, a fait ralentir les forages en cours dans l'Est du pays cette année.
Pourtant, l'Association canadienne des producteurs pétroliers prévoit que la production de gaz de schiste et des autres sources d'énergies non conventionnelles, triple dans les régions de l’Est dans les dix prochaines années.
Malgré un avertissement clair sur les risques de pollution de l'eau et de l’atmosphère dans une note interne au ministère, le ministre de l'environnement Peter Kent continue lui d'y croire.
"Notre gouvernement croit que l'exploitation du gaz de schiste est une ressource stratégique importante qui pourrait fournir de nombreux avantages économiques pour le Canada, il assurera de plus notre autonomie énergétique"
"un environnement sain et une économie forte vont de pair." a ajouté le ministère.
L'essor des forages par fracturation au Canada remonte à la fin des années 1990, quand EnCana a commencé à utiliser les techniques de fracturation pour extraire du gaz des roches des schistes du nord de la Colombie-Britannique.
Mais dés le début des années 2000, EnCana a également commencé a fracturer des veines de charbon peu profonde, ou encore de méthane ou de houille en utilisant de l'azote plutôt que de l'eau pour libérer les gaz. Ces forages nécessitent généralement beaucoup moins de fluide que la fracturation du schiste, mais ils se produisent généralement très prés des nappes phréatiques d'eau potable. Dans certains cas, EnCana n'a pas hésiter à perforer des puits en traversant les nappes aquifères et en y injectant par la même des fluides de fracturation dans les eaux souterraines potables.
Mais c'est plutôt vers 2005 qu' EnCana et les autres opérateurs ont commencé à explorer sérieusement les réserves de gaz de schiste du Nord de la Colombie-Britannique . Les filons se sont révélés prometteurs, possédant au moins 61 milliards de mètres cubes de gaz, selon les estimations de l'industrie pétrolière.
Néanmoins ces forages étaient compliqués à maitriser économiquement et en particulier par la difficulté d'y accéder. Contrairement au filons de Barnett et Marcellus des États-Unis, ces bassins du Canada étaient éloignés de la plupart des infrastructures de transport existants, et les sols y étaient souvent détrempés et ralentissaient les forages au printemps et en été, en effet la température moyenne dans ces régions oscille autour de zéro la majeur partie de l'année.
Pour encourager son développement, la Colombie-Britannique a donc promulgué une série de mesures incitatives, y compris des redevances réduites pour les forages profonds ainsi que l'accession facile à de nombreux crédits pour la construction de routes et de pipelines dans les régions éloignées.Toutes ces modifications combinées ont permis d'intensifier considérablement les opérations de forage en Colombie-Britannique, aujourd'hui c'est une des région du monde la plus fracturée.
Aujourd'hui en Alberta, les foreurs de puits sont autorisés depuis peu à concentrer plusieurs puits dans un même secteurs d'exploitation et d'y pomper beaucoup plus d'eau.
Ces dernières années ce développement anarchique des exploitations de gaz de schiste, a révélé de nombreuses failles sanitaires , en effet plusieurs plaintes importantes de pollution des eaux ont été déposé par des résidents de l'Alberta auprès des autorités. Il n'y a pas réellement de chiffres officiels précis et le gouvernement ne semble pas vouloir s'attarder trop bruyamment sur ces plaintes.
Néanmoins aujourd'hui dans certains cas, la frustration des habitants est tellement exacerbée que leurs plaintes commencent tout de même à faire des vagues.
Si quelques enquêtes officielles ont bien été mené en 2007, et qu'elles révèlent toutes effectivement une pollution des nappes par des produits chimiques mystérieux, leurs conclusions font tout de même sourire:
En Alberta par exemple dans un cas révélé, celui de Jessica Ernst, les conclusions de l'enquête gouvernementale accusent en effet l'introduction des tuyaux de prélèvement nécessaires pour ces examens d'en être la cause et nullement les forages pétroliers. Devant l’énormité de la conclusion scientifique de cette enquête, la province retourna vite sa veste et déclara finalement la pollution d'origine naturelle.
Mais la réponse de Jessica Ernst, la plaignante, ne se fit pas attendre: En enquêtant par elle même, elle révéla à la presse des preuves par des documents officiels et en particulier par un rapport de l'agence de l’environnement et de l'eau de l'Alberta énumérant les cas où la fracturation des puits de faibles profondeurs avaient aboutis à l'infiltration dans les puits, de gaz et de fluides chimiques.
Elle a également déniché les dossiers officiels du gouvernement où la sté EnCana déclare avoir procédé à des fracturations directement dans la nappe aquifère qui fournit son eau de puits.
«Notre communauté a été utilisée comme un tube à essai", a t-elle déclaré à la presse. «Alors de même je les ai utilisé comme tubes à essai."
Jessica Ernst poursuit actuellement, la ste Encana, l'agence de l'Environnement et de l'eau de l'Alberta ainsi que l'"Alberta Energy Resources Conservation Board" en justice, qui régissent à eux tous le forage de gaz de schiste voisin de chez elle. Ce forage d'Encana a été négligent, et les agences gouvernementales ont couvert la contamination de l'entreprise et omis de respecter les règlements.
Ernst, qui demande environ 33 $ millions de dollars canadiens en dommages et intérêts, a juré qu'elle n'acceptera pas un règlement qui comprend un accord de confidentialité, comme d'autres avant elle l'ont déjà fait.
"Que cela soit bien clair, je ne suis pas achetable», dit-elle.
Alan Boras, porte-parole d'EnCana, n'a pas voulu commenter sur cette affaire.
L'Energy Resources Conservation Board a rejeté toute demande d' entrevue. Néanmoins dans une réponse écrite, le porte-parole Bob Curran a dit qu'il ne pouvait pas commenter sur les détails de cette affaire Ernst, mais que son agence est confiante car elle s'est comportée de façon appropriée.
Quant à Carrie Sancartier, la porte-parole de l'agence pour l'Environnement et de l'eau de l'Alberta , elle n'a pas voulu commenter en raison de la procédure en cours, mais dit qu'il n'y a eu en aucun cas, des forages de gaz contaminant les puits d'eau dans la province.
L'expert, Dr Muehlenbachs, dont les enquêtes ont été utilisé à plusieurs reprises dans les enquêtes gouvernementales, a déclaré que c'est "tout simplement faux." Il a analysé des milliers de cas de fuite de gaz et sait qu'au moins une douzaine de cas de contamination de l'eau sont avérées.
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Mais d'autres inquiétudes sont soulevées par les environnementalistes canadiens
Les techniques de fracturation nécessitent énormément d'eau. Apache et Encana utilisent une moyenne de 100 millions de litres d'eau par puits.
Alors que l'industrie pétrolière et gazière dit n'être responsable que de 1 pour cent de l'utilisation en d'eau de toute la Colombie-Britannique , les défenseurs de l'environnement disent eux, que ces chiffres ne semblent pas refléter la pleine mesure de la consommation de l'industrie pétrolière et de ces besoins à long terme.
L'accès à l'eau de surface est normalement réglementé par deux agences qui délivrent à long ou court terme des licences d'utilisation. La très grande majorité des sociétés d'énergie ont choisi d'obtenir des permis à court terme, qui nécessitent des examens réglementaires beaucoup moins contraignant.
Quant à la plupart des retraits d'eau souterrain, ils ne sont pas réglementés du tout.
Les foreurs n'ont besoin d'aucun permis pour creuser des puits où s'y alimenter, et n'ont aucune limite sur la quantité d'eau qu'ils peuvent en extraire. Ils peuvent également acheter de l'eau à des propriétaires privés, sans qu'aucun moyen de contrôle gouvernemental soit nécessaire.
Alors...
Combien d'eau est effectivement actuellement utilisée, et surtout, combien de besoin en réserve d'eau ont été projeté par ces exploitations pour les 10 prochaines années ? ...seuls les compagnies pétrolière le savent, les citoyens eux n'en savent rien.
L'année dernière, dans un rapport officiel des surveillances des eaux souterraines sur toute la province de Colombie-Britannique, le contrôleur en chef lui même a rappelé que la province ne protégeait pas adéquatement ces aquifères de la surexploitation et de la contamination potentielle en provenance des fracturations. L'agences révélait par la même occasion qu'elle manquait cruellement de données de base nécessaires à l'évaluation des risques, tels que le nombre et l'étendue des nappes aquifères de la province, selon ce même rapport.
Le ministère de l'Énergie et des Mines, dans une réponse écrite, a ffirmé que la province a pris plusieurs mesures pour tenter d'améliorer la surveillance de l'usage de l'eau, y compris un projet de recherche sur les nappes aquifères de la province. Aucune réglementation n'est en revanche à l'ordre du jour.
La réaction des citoyens qui commencent à poindre violemment face à ces dérives de la fracturation est devenue une telle préoccupation pour les foreurs et les gouvernements provinciaux dans l'Ouest canadien que l'an dernier, ils ont lancé un effort conjoint pour tenter de la contrer.
En Décembre 2010, les gouvernements de la Colombie-Britannique, l'Alberta et la Saskatchewan ont signé un mémorandum de coopération établissant un plan visant à partager des informations et à élaborer des normes pour la fracturation hydraulique et l'utilisation de l'eau. Une seule ONG était invité à débattre dans ce projet: l'Association canadienne des producteurs pétroliers.
Le mémo qui en résulte a été divulgué en août dernier et publié par l'Alberta Federation of Labour, il y est dit que les provinces et les producteurs de pétrole allaient travailler ensemble pour développer des «messages clés» sur le gaz de schiste et la fracturation et pour persuader le public qu'il n'y a rien à en craindre.
«Le projet aidera à démontrer que l'extraction du gaz de schiste est viable, sûr et écologiquement durable», dit le mémo.
Dans une note séparée, l'agence de l'environnement de l'Alberta a indiqué que l'Association canadienne des producteurs pétroliers avait approché la province pour travailler sur une campagne conjointe de relations publiques.
Depuis rien...
Source ProPublica, rédaction et trad Nature Alerte
...citoyens et internautes du CANADA... réveillez vous et vite!!!!....une énorme campagne de désinformation est à l'œuvre chez vous, ...et si vous ne faite rien d'ici quelques mois, se seront bientôt les OVNIS et les aliens les responsables de tout vos malheurs...et ils vont vous tisser un sacré beau calendrier Maya, croyez moi....alors, DEBOUT, vite DEBOUT...sinon vos voisins très pollueurs vont vous polluer, toutes crues....Quant à nous tous, internautes du monde entier aidons les dans cette tache d'information devenue urgente et nécessaire, vitale pour l'environnement Canadien mais aussi le notre voir plus bas, ...disons NON depuis partout d'une commune manière ...SINON...?...
....Alors il nous reste au moins cela...faisons passer l'info...
...Citoyens et internautes de France, je souligne ici à mes lecteurs, et les préviens: méfions nous nous aussi ici en France, il semble qu'un certain nombre de prétextes autorisent désormais certains de nos soi disant agriculteurs à s'approprier des droits d'eau en constituant des réserves sans qu'aucune contre partie ni réglementation ne les dérangent...voilà..."Watch out" comme on dit en anglais...Yeeeeeeaaaaaaaaaaah....
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En attendant les exploitants de chez nous vont vers eux...ben tiens...
Gaz et pétrole de schiste: la nouvelle ruée vers l'or aux Etats-Unis
Le pétrole et le gaz de schiste aux Etats-Unis suscitent un appétit vorace de la part de géants internationaux comme le français Total, le chinois Sinopec ou le fonds américain KKR, dans un contexte de raréfaction des gisements d'hydrocarbures traditionnels.
Depuis quelques mois les transactions s'accélèrent, avec deux opérations majeures sur la seule journée de mardi. Devon Energy a ainsi annoncé que Sinopec allait acquérir un tiers de cinq de ses nouveaux projets, un investissement de 2,5 milliards de dollars dont 1,6 milliard de dollars en remboursements de coûts d'exploration et forage.
Parallèlement, Total s'est associé au groupe d'hydrocarbures gazier Chesapeake Energy et à son partenaire EnerVest en prenant une participation de 25% dans leurs gisements de gaz de schiste dans l'Ohio (Est des Etats-Unis) pour 2,3 milliards de dollars. ...(...les tremblements de terre...à Total ça lui fait même pas peur...ajout N/A)
Total avait indiqué en novembre son intention de renforcer ses activités dans ce domaine aux Etats-Unis, alors que l'exploitation des gisements de schiste est interdite en France, en raison des risques pour l'environnement. Fin novembre, le fonds d'investissement KKR avait racheté l'américain Samson pour 7,2 milliards de dollars, confortant son portefeuille d'actifs dans ce secteur, qui est l'un de ses axes stratégiques d'investissement.
«Les Etats-Unis disposent d'une avance technologique dans l'exploitation du pétrole et du gaz non conventionnels», souligne Mark Hanson, analyste chez Morningstar, pour expliquer cet engouement.
La Chine en particulier dispose de réserves colossales de gaz de schiste, qui pourraient aider à satisfaire ses besoins énergétiques en rapide expansion, mais le pays manque d'expertise pour les mettre en valeur, et l'acquisition de Sinopec peut ainsi lui permettre d'acquérir ce savoir-faire. (...???...)
Mais Total, qui avait déjà racheté en 2010 une part de Chesapeake, spécialiste des hydrocarbures non conventionnels, pour 2,25 milliards de dollars, a lui aussi laissé entendre qu'il souhaitait acquérir une meilleure expertise technologique.
«Nous avons beaucoup appris de Chesapeake», avait ainsi déclaré en novembre John Bannerman, directeur des activités aux Etats-Unis de Total.
«Ce sont des entreprises relativement petites qui ont été à l'avant-garde de l'investissement dans ces nouvelles ressources, pas les géants mondiaux», remarque Mark Hanson.
Le numéro un mondial du pétrole ExxonMobil avait déclenché fin 2009 ce mouvement de consolidation du secteur des pétroles et gaz de schiste aux Etats-Unis en déboursant la somme record de 41 milliards de dollars pour son compatriote XTO Energy, pionnier du pétrole et gaz «non conventionnels».
Par ailleurs, si les prix du gaz naturel restent déprimés, ceux du pétrole restent soutenus, à plus de 100 dollars le baril. Tout gisement contenant du pétrole de schiste offre ainsi de lucratives perspectives d'exploitation, dans un cadre politique plus stable que dans de nombreuses autres zones de la planète, au Moyen-Orient ou en Afrique.
L'opération de mardi «s’inscrit dans notre stratégie de développement dans des gisements non conventionnels offrant un fort potentiel et avec en l’occurrence une valorisation majoritairement liée au prix du brut», a ainsi justifié Yves-Louis Darricarrère, l'un des responsables de Total.
La roche de schiste contient aussi beaucoup de gaz tels que le propane et le butane «qui sont facilement compressibles et peuvent donc être liquéfiés. Ils se vendent au prix fort» par rapport à un gaz naturel comme le méthane, explique Mark Hanson.
L'exploitation des pétroles et gaz de schiste, plus compliquée et coûteuse que celle des hydrocarbures traditionnels, reste en outre moins chère et risquée que celle des gisements offshore, conclut Mark Hanson.
Signe de la ruée des Chinois vers les ressources énergétiques non conventionnelles, PetroChina International a par ailleurs annoncé mardi qu'il avait parachevé l'achat du projet de sables bitumineux de MacKay River, au Canada, une transaction d'une valeur de 672 millions de dollars.
PetroChina devient donc la première société chinoise à détenir la totalité d'un projet d'exploitation de sables bitumineux canadiens.
Source © 2012 AFP
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11:30
Sept personnes sont mortes, une autre portée disparue, suite aux glissements de terrain suite à de fortes pluies sur l'Etat de Minas Gerais (sud-est du Brésil). La population de Nova Friburgo, ville jumelée avec Fribourg, a été placée en état d'alerte maximale.
Suites aux intempéries, 9600 personnes ont été évacuées et 53 municipalités déclarées en état d'urgence, selon un bilan diffusé mardi par la Défense civile. Les autorités ont également placé en état d'alerte maximale la population de Nova Friburgo et d'autres municipalités situées dans la montagne, à une centaine de kilomètres au nord de Rio de Janeiro.
A Nova Friburgo, où 400 personnes avaient péri l'an dernier, "il a plu au cours des dernières quarante-huit heures autant qu'en un mois, en moyenne, à cette époque de l'année", a indiqué le gouvernement de l'Etat de Rio dans un communiqué. L'état d'urgence a cependant été levé dans cette localité ainsi qu'à Petropolis du fait de la diminution de l'intensité des pluies.
Les pluies diluviennes ont commencé en octobre et se sont intensifiées la semaine dernière. Elles ont notamment tué deux personnes et fait 32 blessés et détruit plus de 80 maisons.
En janvier 2011, cette région avait été le théâtre de glissements de terrain et d'inondations meurtriers. Ils avaient fait plus de 1000 morts et disparus.
Source: © ats
Suites aux intempéries, 9600 personnes ont été évacuées et 53 municipalités déclarées en état d'urgence, selon un bilan diffusé mardi par la Défense civile. Les autorités ont également placé en état d'alerte maximale la population de Nova Friburgo et d'autres municipalités situées dans la montagne, à une centaine de kilomètres au nord de Rio de Janeiro.
A Nova Friburgo, où 400 personnes avaient péri l'an dernier, "il a plu au cours des dernières quarante-huit heures autant qu'en un mois, en moyenne, à cette époque de l'année", a indiqué le gouvernement de l'Etat de Rio dans un communiqué. L'état d'urgence a cependant été levé dans cette localité ainsi qu'à Petropolis du fait de la diminution de l'intensité des pluies.
Les pluies diluviennes ont commencé en octobre et se sont intensifiées la semaine dernière. Elles ont notamment tué deux personnes et fait 32 blessés et détruit plus de 80 maisons.
En janvier 2011, cette région avait été le théâtre de glissements de terrain et d'inondations meurtriers. Ils avaient fait plus de 1000 morts et disparus.
Source: © ats
11:14
Les départements du Nord et du Pas-de-Calais, sont placés en vigilance orange jusqu'à mercredi après-midi par Météo France, ils ont connu hier des rafales de vent de 120 km/h sur la côte.
Les vent violents sur la région Nord/Pas-de-Calais ont privé d'électricité 13.000 foyers, a indiqué Electricité réseau distribution France (ERDF) dans un communiqué. Les coupures ont touché principalement le Boulonnais, le Calaisis et les Flandres. En milieu d'après-midi, 3.000 clients étaient privés d'électricité dans le Nord et 10.000 dans le Pas-de-Calais. Les pompiers ont enregistré 188 interventions dans le Pas-de-Calais, principalement dans les régions de Boulogne-sur-Mer et Calais, pour des chutes d'arbres ou de fils électriques sur la voie publique. Les agents d'ERDF étaient sur le terrain pour rétablir le courant au plus vite.
Une Pré-alerte de crue maintenue dans 4 bassins wallons
Les niveaux des cours d’eau risquent fort d’augmenter dans les prochaines heures.Le calme après la tempête aura été de courte durée. De fortes rafales de vent vont faire leur retour dès ce soir. Elles pourront atteindre jusqu'à 100 km/h dans l'intérieur du pays jeudi. Il faut ajouter à cela des pluies, qui vont progresser dès cet après-midi et s'intensifier demain. Les niveaux des cours d’eau risquent donc d’augmenter dans les prochaines heures.
4 bassins wallons sont actuellement en pré-alerte de crue : la Haute-Meuse en province de Namur, la Semois et la Chiers en province du Luxembourg et l'Ourthe inférieure en province de Liège.
...Hier la tempête a été impressionnante chez nos voisins
Deux mort en Angleterre, et les liaisons Douvres-Calais perturbées
De l'autre côté de la Manche, une violente tempête mêlant pluies et fortes rafales de vent a balayé toute la journée le Royaume-Uni, faisant deux morts et perturbant les transports, notamment au Port de Douvres, fermé pendant plusieurs heures.
C'est une véritable tempête qui a balayé l’Angleterre. Tous les départs vers Calais ont été suspendus pendant quelques heures au départ de Douvres, la mer étant trop agitée, avec des vents très violents et une mauvaise visibilité.
En Écosse
L’Écosse a également été très affectée. A l'aéroport de Glasgow, des vols ont été annulés ou retardés. Les rafales, allant jusqu'à 160 km/heure, ont désorganisé la circulation des trains, et des bus ont été mis en place pour acheminer les voyageurs. Quelque 70.000 foyers ont été privés d'électricité.
En Irlande et les pays de galles
L'Irlande du Nord, le Pays de Galles et le sud-ouest de l'Angleterre n'ont pas été épargnés par le vent, qui a déraciné des arbres le long des routes, perturbant la circulation et entraînant la fermeture de plusieurs axes routiers. Dans le sud-ouest du pays, les autorités, craignant des inondations, ont émis un avis d'alerte pour 21 rivières.
En Belgique cette tempête a fait 4 blessés
La tempête qui s'est abattue mardi sur la Belgique a fait quatre blessés. Des vents dépassant les 100 km/h ont été enregistrés à la Côte alors que tout le pays a été balayé par de fortes rafales. La Flandre a été, dans l'ensemble, plus touchée par les vents violents et les averses.
Un gardien du parc Léopold, situé rue Belliard à Bruxelles, a été grièvement blessé, vers 16h00, après la chute d'un arbre. Deux promeneurs blessés ont également dû être évacués. A Ostende, un garçon de sept ans a eu la clavicule cassée après avoir été atteint par un objet en aluminium qui s'était détaché d'une façade.
Outre ces quatre blessés, les interventions des pompiers ont été nombreuses ce mardi.
Sambreville fortement touché
En province de Namur, la zone Sambreville-Sombreffe était la plus touchée par les intempéries. Un accident de la route, des arbres tombés sur les voies, des câbles électriques arrachés, des toitures envolées: les pompiers de la zone ont réalisé des dizaines d'interventions. Dans le reste de la province, on comptait une vingtaine d'interventions à Namur, Gembloux, Eghezée, Couvin et Andenne.
Source: afp, belga
Les vent violents sur la région Nord/Pas-de-Calais ont privé d'électricité 13.000 foyers, a indiqué Electricité réseau distribution France (ERDF) dans un communiqué. Les coupures ont touché principalement le Boulonnais, le Calaisis et les Flandres. En milieu d'après-midi, 3.000 clients étaient privés d'électricité dans le Nord et 10.000 dans le Pas-de-Calais. Les pompiers ont enregistré 188 interventions dans le Pas-de-Calais, principalement dans les régions de Boulogne-sur-Mer et Calais, pour des chutes d'arbres ou de fils électriques sur la voie publique. Les agents d'ERDF étaient sur le terrain pour rétablir le courant au plus vite.
Une Pré-alerte de crue maintenue dans 4 bassins wallons
Les niveaux des cours d’eau risquent fort d’augmenter dans les prochaines heures.Le calme après la tempête aura été de courte durée. De fortes rafales de vent vont faire leur retour dès ce soir. Elles pourront atteindre jusqu'à 100 km/h dans l'intérieur du pays jeudi. Il faut ajouter à cela des pluies, qui vont progresser dès cet après-midi et s'intensifier demain. Les niveaux des cours d’eau risquent donc d’augmenter dans les prochaines heures.
4 bassins wallons sont actuellement en pré-alerte de crue : la Haute-Meuse en province de Namur, la Semois et la Chiers en province du Luxembourg et l'Ourthe inférieure en province de Liège.
...Hier la tempête a été impressionnante chez nos voisins
Deux mort en Angleterre, et les liaisons Douvres-Calais perturbées
De l'autre côté de la Manche, une violente tempête mêlant pluies et fortes rafales de vent a balayé toute la journée le Royaume-Uni, faisant deux morts et perturbant les transports, notamment au Port de Douvres, fermé pendant plusieurs heures.
C'est une véritable tempête qui a balayé l’Angleterre. Tous les départs vers Calais ont été suspendus pendant quelques heures au départ de Douvres, la mer étant trop agitée, avec des vents très violents et une mauvaise visibilité.
En Écosse
L’Écosse a également été très affectée. A l'aéroport de Glasgow, des vols ont été annulés ou retardés. Les rafales, allant jusqu'à 160 km/heure, ont désorganisé la circulation des trains, et des bus ont été mis en place pour acheminer les voyageurs. Quelque 70.000 foyers ont été privés d'électricité.
En Irlande et les pays de galles
L'Irlande du Nord, le Pays de Galles et le sud-ouest de l'Angleterre n'ont pas été épargnés par le vent, qui a déraciné des arbres le long des routes, perturbant la circulation et entraînant la fermeture de plusieurs axes routiers. Dans le sud-ouest du pays, les autorités, craignant des inondations, ont émis un avis d'alerte pour 21 rivières.
En Belgique cette tempête a fait 4 blessés
La tempête qui s'est abattue mardi sur la Belgique a fait quatre blessés. Des vents dépassant les 100 km/h ont été enregistrés à la Côte alors que tout le pays a été balayé par de fortes rafales. La Flandre a été, dans l'ensemble, plus touchée par les vents violents et les averses.
Un gardien du parc Léopold, situé rue Belliard à Bruxelles, a été grièvement blessé, vers 16h00, après la chute d'un arbre. Deux promeneurs blessés ont également dû être évacués. A Ostende, un garçon de sept ans a eu la clavicule cassée après avoir été atteint par un objet en aluminium qui s'était détaché d'une façade.
Outre ces quatre blessés, les interventions des pompiers ont été nombreuses ce mardi.
Sambreville fortement touché
En province de Namur, la zone Sambreville-Sombreffe était la plus touchée par les intempéries. Un accident de la route, des arbres tombés sur les voies, des câbles électriques arrachés, des toitures envolées: les pompiers de la zone ont réalisé des dizaines d'interventions. Dans le reste de la province, on comptait une vingtaine d'interventions à Namur, Gembloux, Eghezée, Couvin et Andenne.
Source: afp, belga
11:21
La Russie a décidé fin décembre 2011 d'interdire les importations et exportations de peaux de phoques du Groenland, sonnant ainsi probablement le glas de la chasse au phoque au Canada. Un coup dur pour les chasseurs de phoques canadiens, privés d’un débouché commercial essentiel.
En effet, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Fédération de Russie interdisent l’import et l’export de fourrures de blanchons et de phoques adultes.
Une mobilisation qui paye en Russie
Se félicitant de la fin du commerce de peaux de phoques en Russie, l’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) rappelle que le chemin jusqu’à cette bonne nouvelle a demandé beaucoup de travail.
Dans un entretien accordé à l’AFP, Masha Vorontsova, Directrice d’IFAW en Russie explique : « IFAW a connu plusieurs victoires en Russie. Nos équipes ont observé et documenté la chasse aux phoques en Russie dans la mer blanche en 1995 pour la première fois, et furent les premières à faire campagne pour mettre fin au massacre russe. En 2008, notre campagne a atteint un stade décisif quand nous avons pu remettre au gouvernement une pétition signée par plus de 400 000 personnes. Enfin, en 2009, des manifestations ont eu lieu à Moscou et dans 25 autres villes russes. »
Aujourd’hui, l’appel des associations de protection animale et des citoyens a été entendu et la Russie ne devrait plus importer, exporter ni commercialiser les peaux de phoque. Une excellente nouvelle lorsque l’on sait que derrière le mot « chasse » se cache des pratiques barbares, sanglantes et parfois cruelles, notamment à destination de jeunes phoques dont le duvet soyeux et immaculé est particulièrement apprécié.
La décision de la Russie d’interdire la chasse et la commercialisation de peaux de phoque est un coup dur pour le Canada. Ce pays envoyait jusqu’à 90% de ses peaux de phoque en Russie, marché qui vient de s’écrouler.
Pour IFAW, la décision récente de la Russie devrait pousser le Canada à renoncer à cette chasse barbare en raison du manque évident de marché aujourd’hui.
Reste à décourager la chasse au phoque là où elle se pratique encore dans le monde : la chasse aux phoques en Namibie.
Brigitte Bardot remercie la Russie
Figure emblématique de la cause animale en France, Brigitte Bardot intervient régulièrement dans les médias pour défendre les animaux victimes de barbarie ou de maltraitance.
Concernant l’arrêt du commerce de peaux de phoque en Russie, Brigitte Bardot a fait savoir à l’attention de Vladimir Poutine : « Merci infiniment d’avoir toujours été attentif à mes suppliques, je regrette de ne pas bénéficier d’un pareil soutien dans mon propre pays qui est scandaleusement rétrograde lorsqu’il s’agit de défendre les animaux ».
Source conso info
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En effet, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Fédération de Russie interdisent l’import et l’export de fourrures de blanchons et de phoques adultes.
Une mobilisation qui paye en Russie
Se félicitant de la fin du commerce de peaux de phoques en Russie, l’IFAW (Fonds international pour la protection des animaux) rappelle que le chemin jusqu’à cette bonne nouvelle a demandé beaucoup de travail.
Dans un entretien accordé à l’AFP, Masha Vorontsova, Directrice d’IFAW en Russie explique : « IFAW a connu plusieurs victoires en Russie. Nos équipes ont observé et documenté la chasse aux phoques en Russie dans la mer blanche en 1995 pour la première fois, et furent les premières à faire campagne pour mettre fin au massacre russe. En 2008, notre campagne a atteint un stade décisif quand nous avons pu remettre au gouvernement une pétition signée par plus de 400 000 personnes. Enfin, en 2009, des manifestations ont eu lieu à Moscou et dans 25 autres villes russes. »
Aujourd’hui, l’appel des associations de protection animale et des citoyens a été entendu et la Russie ne devrait plus importer, exporter ni commercialiser les peaux de phoque. Une excellente nouvelle lorsque l’on sait que derrière le mot « chasse » se cache des pratiques barbares, sanglantes et parfois cruelles, notamment à destination de jeunes phoques dont le duvet soyeux et immaculé est particulièrement apprécié.
La décision de la Russie d’interdire la chasse et la commercialisation de peaux de phoque est un coup dur pour le Canada. Ce pays envoyait jusqu’à 90% de ses peaux de phoque en Russie, marché qui vient de s’écrouler.
Pour IFAW, la décision récente de la Russie devrait pousser le Canada à renoncer à cette chasse barbare en raison du manque évident de marché aujourd’hui.
Reste à décourager la chasse au phoque là où elle se pratique encore dans le monde : la chasse aux phoques en Namibie.
Brigitte Bardot remercie la Russie
Figure emblématique de la cause animale en France, Brigitte Bardot intervient régulièrement dans les médias pour défendre les animaux victimes de barbarie ou de maltraitance.
Concernant l’arrêt du commerce de peaux de phoque en Russie, Brigitte Bardot a fait savoir à l’attention de Vladimir Poutine : « Merci infiniment d’avoir toujours été attentif à mes suppliques, je regrette de ne pas bénéficier d’un pareil soutien dans mon propre pays qui est scandaleusement rétrograde lorsqu’il s’agit de défendre les animaux ».
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