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mardi 10 janvier 2012
13:50
Au moins huit personnes ont péri lundi dans un glissement de terrain dû à des pluies torrentielles et une quinzaine pourraient être ensevelies à Sapucaia, dans le nord de l'Etat de Rio de Janeiro (sud-est), selon un nouveau bilan diffusé par le site du journal O Globo.
Le secrétaire d'Etat à la Défense civile et chef des pompiers, le colonel Sergio Simoes, cité par O Globo, a indiqué que six adultes et deux enfants avaient trouvé la mort quand neuf maisons avaient été atteintes et que quatorze personnes étaient encore portées disparues.
Selon le colonel Simoes, la priorité est de "retrouver les corps".
La défense civile a dit que les cinq membres d'une famille qui s'étaient abrités dans une voiture pourraient ainsi avoir péri après que le véhicule eut été enseveli par la boue.
Le glissement de terrain "s'est produit vers 03h30 heure locale (05h30 GMT) après douze heures de pluies ininterrompues", avait déclaré en fin de matinée au téléphone à Globo Sergio Murilo, responsable de la communication de la mairie de Sapucaia.
La région est isolée car les routes sont coupées et les secours ne peuvent arriver qu'en hélicoptère.
"Le maire et toute une équipe se sont rendus sur place, mais il y a d'énormes difficultés de transport et de communication, il n'y a pas de téléphone", avait souligné Sergio Murilo.
Les pluies touchent plusieurs régions
Dans une autre localité du nord de l'Etat de Rio, à Outeiro, quelque 900 personnes ont commencé à être évacuées dimanche soir après la rupture d'une digue. (voir article précédent)
Selon le responsable de la défense civile de Campos do Goytacazes, Henrique Oliveira, la localité devrait être submergée par les eaux d'ici à la fin de la journée.
Les familles touchées ont été abritées dans des écoles, sous des tentes ou chez des proches.
C'est dans cette même région que, jeudi, quelque 4.000 personnes avaient été évacuées après la rupture d'une autre digue provoquée par les fortes pluies tombées dans le nord de l'Etat.
Le Brésil a lancé lundi un plan d'urgence pour faire face aux fortes pluies des dernières semaines.
Le plan vise avant tout les Etats du sud-est du pays, Minas Gerais, Espirito Santo et Rio de Janeiro, frappés par les intempéries depuis fin décembre et qui ont fait au moins 23 morts dont quinze dans le seul Minas Gerais.
Source AFP
Le secrétaire d'Etat à la Défense civile et chef des pompiers, le colonel Sergio Simoes, cité par O Globo, a indiqué que six adultes et deux enfants avaient trouvé la mort quand neuf maisons avaient été atteintes et que quatorze personnes étaient encore portées disparues.
Selon le colonel Simoes, la priorité est de "retrouver les corps".
La défense civile a dit que les cinq membres d'une famille qui s'étaient abrités dans une voiture pourraient ainsi avoir péri après que le véhicule eut été enseveli par la boue.
Le glissement de terrain "s'est produit vers 03h30 heure locale (05h30 GMT) après douze heures de pluies ininterrompues", avait déclaré en fin de matinée au téléphone à Globo Sergio Murilo, responsable de la communication de la mairie de Sapucaia.
La région est isolée car les routes sont coupées et les secours ne peuvent arriver qu'en hélicoptère.
"Le maire et toute une équipe se sont rendus sur place, mais il y a d'énormes difficultés de transport et de communication, il n'y a pas de téléphone", avait souligné Sergio Murilo.
Les pluies touchent plusieurs régions
Dans une autre localité du nord de l'Etat de Rio, à Outeiro, quelque 900 personnes ont commencé à être évacuées dimanche soir après la rupture d'une digue. (voir article précédent)
Selon le responsable de la défense civile de Campos do Goytacazes, Henrique Oliveira, la localité devrait être submergée par les eaux d'ici à la fin de la journée.
Les familles touchées ont été abritées dans des écoles, sous des tentes ou chez des proches.
C'est dans cette même région que, jeudi, quelque 4.000 personnes avaient été évacuées après la rupture d'une autre digue provoquée par les fortes pluies tombées dans le nord de l'Etat.
Le Brésil a lancé lundi un plan d'urgence pour faire face aux fortes pluies des dernières semaines.
Le plan vise avant tout les Etats du sud-est du pays, Minas Gerais, Espirito Santo et Rio de Janeiro, frappés par les intempéries depuis fin décembre et qui ont fait au moins 23 morts dont quinze dans le seul Minas Gerais.
Source AFP
13:42
Plusieurs villes du sud de l’Alaska paralysées par de gros cumuls de neige
Le Centre et le Sud de l’Alaska subissent depuis plusieurs semaines des chutes de neige record provoquées par de l’air très froid présent sur le pays, et des dépressions en provenance du golfe d’Alaska.
Même si l’Alaska est habituée aux chutes de neige, les cumuls mesurés ces dernières semaines sont exceptionnels, y compris près des côtes. On relève par endroits des hauteurs à plus de 5.5 m !
La ville d’Anchorage a déjà dépassé son record de l’hiver le plus enneigé avec plus de 2 m de neige cumulés depuis le début de l’hiver.
À Cordova, l’état a mobilisé l’armée afin de venir en aide aux habitants, et de les aider à dégager la neige qui paralyse la ville.
La neige a également provoqué l’effondrement de toitures et déclenché des avalanches, piégeant des habitants dans leurs maisons.
Selon les autorités, au moins trois bâtiments se sont effondrés. La toiture d’un magasin s’est partiellement effondrée sous le poids de la neige
Le Centre et le Sud de l’Alaska subissent depuis plusieurs semaines des chutes de neige record provoquées par de l’air très froid présent sur le pays, et des dépressions en provenance du golfe d’Alaska.
Même si l’Alaska est habituée aux chutes de neige, les cumuls mesurés ces dernières semaines sont exceptionnels, y compris près des côtes. On relève par endroits des hauteurs à plus de 5.5 m !
La ville d’Anchorage a déjà dépassé son record de l’hiver le plus enneigé avec plus de 2 m de neige cumulés depuis le début de l’hiver.
À Cordova, l’état a mobilisé l’armée afin de venir en aide aux habitants, et de les aider à dégager la neige qui paralyse la ville.
La neige a également provoqué l’effondrement de toitures et déclenché des avalanches, piégeant des habitants dans leurs maisons.
Selon les autorités, au moins trois bâtiments se sont effondrés. La toiture d’un magasin s’est partiellement effondrée sous le poids de la neige
13:37
Une pollution atmosphérique tellement forte qu'elle est devenue non mesurable a recouvert mardi matin Pékin, retardant ou entraînant l'annulation de plus de 150 vols, les autorités estimant de leur côté que la qualité de l'air était "bonne".
Selon le site internet de l'aéroport international de Pékin, deuxième le plus fréquenté au monde, un total de 155 vols au départ ou à l'arrivée ont été retardés ou annulés. L'ambassade des Etats-Unis dans la capitale, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l'air, a indiqué que la pollution dans la capitale chinoise dépassait lundi matin le niveau "dangereux", qui est le pire niveau de son indice.
Le Bureau de l'environnement de Pékin a quant à lui qualifié de "bonne" la qualité de l'air de la capitale, tandis que les autorités sont régulièrement accusées de sous-estimer la dangerosité de la pollution. Le centre météorologique national a de son côté indiqué que la capitale chinoise était touchée par un "brouillard" réduisant la visibilité à 200 mètres dans certains quartiers.
Le nuage de pollution s'était en grande partie dissipé lundi en début d'après-midi. Pour l'heure les relevés du ministère de l'Environnement chinois se concentrent sur les particules fines PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - tandis que l'ambassade américaine mesure les particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns), qui peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires. Mais la municipalité de Pékin a annoncé vendredi dernier qu'elle allait commencer ce mois-ci à publier les données sur les particules fines, répondant ainsi à une demande d'un nombre croissant de Pékinois excédés par les menaces sur leur santé que fait peser l'air ambiant.
En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation et la circulation automobile. Un total de 240.000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.
Source © ap
Selon le site internet de l'aéroport international de Pékin, deuxième le plus fréquenté au monde, un total de 155 vols au départ ou à l'arrivée ont été retardés ou annulés. L'ambassade des Etats-Unis dans la capitale, qui calcule de façon indépendante le degré de qualité de l'air, a indiqué que la pollution dans la capitale chinoise dépassait lundi matin le niveau "dangereux", qui est le pire niveau de son indice.
Le Bureau de l'environnement de Pékin a quant à lui qualifié de "bonne" la qualité de l'air de la capitale, tandis que les autorités sont régulièrement accusées de sous-estimer la dangerosité de la pollution. Le centre météorologique national a de son côté indiqué que la capitale chinoise était touchée par un "brouillard" réduisant la visibilité à 200 mètres dans certains quartiers.
Le nuage de pollution s'était en grande partie dissipé lundi en début d'après-midi. Pour l'heure les relevés du ministère de l'Environnement chinois se concentrent sur les particules fines PM10 - d'un diamètre inférieur à 10 microns - tandis que l'ambassade américaine mesure les particules fines PM2,5 (moins de 2,5 microns), qui peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires. Mais la municipalité de Pékin a annoncé vendredi dernier qu'elle allait commencer ce mois-ci à publier les données sur les particules fines, répondant ainsi à une demande d'un nombre croissant de Pékinois excédés par les menaces sur leur santé que fait peser l'air ambiant.
En plus des nombreuses centrales thermiques à charbon, la pollution à Pékin est alimentée par les industries dans la conurbation et la circulation automobile. Un total de 240.000 voitures supplémentaires sont arrivées en 2011 dans les rues de la mégalopole, où il en circulait déjà cinq millions.
Source © ap
lundi 9 janvier 2012
18:59
20 000 propriétaires font blocage
Plus de 20 000 propriétaires fonciers de la vallée du Saint-Laurent ont interdit à l'industrie du gaz de schiste l'accès à leurs terrains. Ils ont complété une lettre fournie par les opposants aux gaz de schiste et adressée aux entreprises gazières.
Ils se réclament de la Loi sur les mines pour exiger une entente à l'amiable avant toute activité d'exploration sur leur propriété, ce qui bloquerait pratiquement les activités des sociétés gazières.
La loi actuelle prévoit en effet qu'une entreprise doit obtenir le consentement du propriétaire foncier pour avoir accès au terrain visé et y faire des travaux d'exploration. Sinon, l'entreprise doit verser une indemnité et en cas de désaccord, un tribunal doit trancher.
Les regroupements d'opposants sont fiers d'avoir accompli cet imposant travail de collecte de signatures en quelques mois.
«C'est une opération majeure, unique, c'est du jamais vu», a déclaré un des porte-parole du Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL), Serge Fortier, dans une entrevue à La Presse Canadienne.
«Certains considèrent que c'est une opération titanesque. C'est une initiative citoyenne, payée par des citoyens bénévoles, qui font du porte-à-porte.»
Selon lui, l'adhésion des propriétaires au mouvement illustre clairement la non-acceptabilité sociale de la filière gazière au Québec, en dépit de ce que le gouvernement ou les gazières prétendent.
«On a des cartes colorées jusqu'à 80%»
«Le gouvernement se pète les "bretelles" en disant que la majorité des gens sont pour le gaz de schiste parce qu'on ne les entend pas parler. (...) Mais on prouve sur le terrain que ce n'est pas vrai.»
Chaque fois qu'un propriétaire signe une lettre, les militants anti-gaz de schiste colorent les lots concernés sur une carte de cadastre.
«On a des cartes colorées jusqu'à 80%», a affirmé M. Fortier. Si certaines zones sont moins colorées, c'est tout simplement que les militants n'ont pas pu encore étendre les opérations de signature dans ces secteurs, a-t-il soutenu.
Les opposants veulent recueillir l'appui d'au moins 25 000 propriétaires fonciers de la Vallée du Saint-Laurent.
L'industrie gazière estime pour sa part que ce mouvement ne fait qu'illustrer la méfiance et les craintes des propriétaires qui sont normales et qui seront atténuées une fois que le comité d'évaluation environnementale stratégique aura livré ses conclusions.
Des voisins plus réceptifs que d'autres, dit l'APGQ
Le relationniste de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), Stéphane Gosselin, a indiqué que la lettre rappelle simplement l'état de fait actuel: l'industrie doit obtenir le consentement du propriétaire et le dédommager, ce qu'elle a toujours fait, a-t-il assuré.
Mais par ailleurs, l'industrie peut assez facilement contourner les propriétaires réfractaires et aller voir leurs voisins plus réceptifs, en raison de la localisation du gaz de schiste et des méthodes d'extraction.
«Nous sommes capables d'aller chez un deuxième ou un troisième voisin et atteindre les mêmes ressources, a-t-il confirmé dans une entrevue. Le schiste est une couche de roche qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Il y a plusieurs possibilités.»
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Plus de 20 000 propriétaires fonciers de la vallée du Saint-Laurent ont interdit à l'industrie du gaz de schiste l'accès à leurs terrains. Ils ont complété une lettre fournie par les opposants aux gaz de schiste et adressée aux entreprises gazières.
Ils se réclament de la Loi sur les mines pour exiger une entente à l'amiable avant toute activité d'exploration sur leur propriété, ce qui bloquerait pratiquement les activités des sociétés gazières.
La loi actuelle prévoit en effet qu'une entreprise doit obtenir le consentement du propriétaire foncier pour avoir accès au terrain visé et y faire des travaux d'exploration. Sinon, l'entreprise doit verser une indemnité et en cas de désaccord, un tribunal doit trancher.
Les regroupements d'opposants sont fiers d'avoir accompli cet imposant travail de collecte de signatures en quelques mois.
«C'est une opération majeure, unique, c'est du jamais vu», a déclaré un des porte-parole du Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent (RIGSVSL), Serge Fortier, dans une entrevue à La Presse Canadienne.
«Certains considèrent que c'est une opération titanesque. C'est une initiative citoyenne, payée par des citoyens bénévoles, qui font du porte-à-porte.»
Selon lui, l'adhésion des propriétaires au mouvement illustre clairement la non-acceptabilité sociale de la filière gazière au Québec, en dépit de ce que le gouvernement ou les gazières prétendent.
«On a des cartes colorées jusqu'à 80%»
«Le gouvernement se pète les "bretelles" en disant que la majorité des gens sont pour le gaz de schiste parce qu'on ne les entend pas parler. (...) Mais on prouve sur le terrain que ce n'est pas vrai.»
Chaque fois qu'un propriétaire signe une lettre, les militants anti-gaz de schiste colorent les lots concernés sur une carte de cadastre.
«On a des cartes colorées jusqu'à 80%», a affirmé M. Fortier. Si certaines zones sont moins colorées, c'est tout simplement que les militants n'ont pas pu encore étendre les opérations de signature dans ces secteurs, a-t-il soutenu.
Les opposants veulent recueillir l'appui d'au moins 25 000 propriétaires fonciers de la Vallée du Saint-Laurent.
L'industrie gazière estime pour sa part que ce mouvement ne fait qu'illustrer la méfiance et les craintes des propriétaires qui sont normales et qui seront atténuées une fois que le comité d'évaluation environnementale stratégique aura livré ses conclusions.
Des voisins plus réceptifs que d'autres, dit l'APGQ
Le relationniste de l'Association pétrolière et gazière du Québec (APGQ), Stéphane Gosselin, a indiqué que la lettre rappelle simplement l'état de fait actuel: l'industrie doit obtenir le consentement du propriétaire et le dédommager, ce qu'elle a toujours fait, a-t-il assuré.
Mais par ailleurs, l'industrie peut assez facilement contourner les propriétaires réfractaires et aller voir leurs voisins plus réceptifs, en raison de la localisation du gaz de schiste et des méthodes d'extraction.
«Nous sommes capables d'aller chez un deuxième ou un troisième voisin et atteindre les mêmes ressources, a-t-il confirmé dans une entrevue. Le schiste est une couche de roche qui s'étend sur plusieurs centaines de kilomètres. Il y a plusieurs possibilités.»
SOUR / 日々の音色 (Hibi no Neiro) MV from Magico Nakamura on Vimeo.
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12:12
Ils ressemblent à des petits macaques comme les autres. Pourtant, les trois nouveau-nés qui font la couverture du prochain numéro de la revue Cell sont le fruit d'un mélange de cellules provenant de six génomes de macaques différents. Des chercheurs américains du Centre de recherche national d'Oregon sur les primates ont en effet réussi à produire les premiers "singes chimères" au monde.
Ces singes sont nés après que les chercheurs eurent collé des cellules provenant de différents embryons de macaques rhésus et réussi à implanter ces embryons mélangés dans des femelles. La clé du succès de ce cocktail cellulaire réside dans le fait que les prélèvements ont eu lieu au tout premier stade, quand chaque cellule embryonnaire est encore "totipotente", c'est-à-dire capable de conduire au développement d'un animal complet aussi bien qu'au placenta et autres tissus essentiels pour maintenir la vie, soulignent les auteurs de cette étude publiée dans l'édition en ligne de la revue Cell.
Les scientifiques ont baptisé un des petits singes Chimero, et les deux autres, qui sont jumeaux, Roku et Hex, ce qui signifie "six" en japonais et en grec, rapporte le Guardian. Alors que les trois animaux sont biologiquement des mâles, des tests sanguins ont révélé que Roku portait aussi des gènes de femelle.
Le premier animal chimérique a été créé dans les années 60, quand des expériences avec des embryons de souris ont montré qu'ils pouvaient se combiner pour former une souris de taille normale. Depuis lors, les scientifiques ont créé des chimères de rats, de lapins, de moutons et de bovins, mais encore jamais de primates.
Ce premier singe chimérique représente donc un important potentiel de recherche. Selon Shoukhrat Mitalipov, l'un des principaux auteurs de l'étude, "les possibilités de cette avancée sont énormes pour la science", rapporte la BBC.
Les souris chimères sont très importantes pour la recherche biomédicale en permettant la production d'animaux transgéniques chez qui certains gènes ont été effacés, précise M. Mitalipov.
Mais "si nous voulons faire avancer les thérapies basées sur des cellules souches du laboratoire à la clinique, des souris aux humains, nous avons besoin de comprendre ce que ces cellules de primate peuvent faire", ajoute-t-il.
Source: © Le Monde
Ces singes sont nés après que les chercheurs eurent collé des cellules provenant de différents embryons de macaques rhésus et réussi à implanter ces embryons mélangés dans des femelles. La clé du succès de ce cocktail cellulaire réside dans le fait que les prélèvements ont eu lieu au tout premier stade, quand chaque cellule embryonnaire est encore "totipotente", c'est-à-dire capable de conduire au développement d'un animal complet aussi bien qu'au placenta et autres tissus essentiels pour maintenir la vie, soulignent les auteurs de cette étude publiée dans l'édition en ligne de la revue Cell.
Les scientifiques ont baptisé un des petits singes Chimero, et les deux autres, qui sont jumeaux, Roku et Hex, ce qui signifie "six" en japonais et en grec, rapporte le Guardian. Alors que les trois animaux sont biologiquement des mâles, des tests sanguins ont révélé que Roku portait aussi des gènes de femelle.
Le premier animal chimérique a été créé dans les années 60, quand des expériences avec des embryons de souris ont montré qu'ils pouvaient se combiner pour former une souris de taille normale. Depuis lors, les scientifiques ont créé des chimères de rats, de lapins, de moutons et de bovins, mais encore jamais de primates.
Ce premier singe chimérique représente donc un important potentiel de recherche. Selon Shoukhrat Mitalipov, l'un des principaux auteurs de l'étude, "les possibilités de cette avancée sont énormes pour la science", rapporte la BBC.
Les souris chimères sont très importantes pour la recherche biomédicale en permettant la production d'animaux transgéniques chez qui certains gènes ont été effacés, précise M. Mitalipov.
Mais "si nous voulons faire avancer les thérapies basées sur des cellules souches du laboratoire à la clinique, des souris aux humains, nous avons besoin de comprendre ce que ces cellules de primate peuvent faire", ajoute-t-il.
Source: © Le Monde
Roku and Hex from OHSU News on Vimeo.
11:58
Le porte-conteneurs libérien Rena, qui appartient à l'armement grec Costamare, échoué depuis le 5 octobre sur un récif néo-zélandais, s'est brisé en deux, ont indiqué dimanche les autorités locales. Les deux parties du bâtiment se sont éloignées d'environ 20 à 30 m après avoir été heurtées par des vagues de sept mètres, ont précisé les services maritimes néo-zélandais.
Des experts de lutte contre la pollution pétrolière et des spécialistes de la protection de la nature ont été mobilisés, du fioul lourd ayant recommencé à s'échapper des soutes du navire
"On ne connaît pas encore les quantités de pétrole qui pourrait s'échapper de la coque", ont indiqué les autorités alors que des experts de lutte contre la pollution pétrolière et des spécialistes de la protection de la nature ont été envoyés sur place.
Les deux parties du Rena se sont éloignées de 20 à 30 mètres l'une de l'autre après avoir été heurtées par des vagues de sept mètres de haut, a indiqué le responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais, Alex van Wijngaarden.
Il a précisé que les services compétents avaient été activés pour récupérer le reste de fioul contenu dans le navire et réparer tout dommage pouvant affecter l'environnement et le rivage, connu pour ses plages paradisiaques.
300 conteneurs à l'eau
Par ailleurs, 300 des 880 conteneurs qui se trouvaient toujours à bord ont été précipités à la mer. Les autorités ont donc décidé d'élargir la zone interdite à la navigation autour du rena pour éviter une collision.
"La pire catastrophe écologique maritime" du pays
Le 5 octobre dernier, le porte-conteneurs s'était échoué sur le récif de l'Astrolabe. Environ 350 tonnes de fioul s'étaient alors répandues en mer, polluant les plages de ce secteur touristique et entraînant la mort d'au moins 1.300 oiseaux. A mi-octobre, la ministre de l'Ecologie avant estimé qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime" du pays. Depuis cette date, environ un millier de tonnes de fioul ont été pompées, mais il en resterait encore à bord selon les autorités qui n'ont pas établi la quantité exacte.
Le commandant philippin du Rena ainsi que son second, soupçonnés d'avoir conduit le navire trop près de la côte pour gagner du temps, ont été inculpés. Ils encourent deux ans de prison.
Source : © le télégramme
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Des experts de lutte contre la pollution pétrolière et des spécialistes de la protection de la nature ont été mobilisés, du fioul lourd ayant recommencé à s'échapper des soutes du navire
"On ne connaît pas encore les quantités de pétrole qui pourrait s'échapper de la coque", ont indiqué les autorités alors que des experts de lutte contre la pollution pétrolière et des spécialistes de la protection de la nature ont été envoyés sur place.
Les deux parties du Rena se sont éloignées de 20 à 30 mètres l'une de l'autre après avoir été heurtées par des vagues de sept mètres de haut, a indiqué le responsable des opérations des services maritimes néo-zélandais, Alex van Wijngaarden.
Il a précisé que les services compétents avaient été activés pour récupérer le reste de fioul contenu dans le navire et réparer tout dommage pouvant affecter l'environnement et le rivage, connu pour ses plages paradisiaques.
300 conteneurs à l'eau
Par ailleurs, 300 des 880 conteneurs qui se trouvaient toujours à bord ont été précipités à la mer. Les autorités ont donc décidé d'élargir la zone interdite à la navigation autour du rena pour éviter une collision.
"La pire catastrophe écologique maritime" du pays
Le 5 octobre dernier, le porte-conteneurs s'était échoué sur le récif de l'Astrolabe. Environ 350 tonnes de fioul s'étaient alors répandues en mer, polluant les plages de ce secteur touristique et entraînant la mort d'au moins 1.300 oiseaux. A mi-octobre, la ministre de l'Ecologie avant estimé qu'il s'agissait de "la pire catastrophe écologique maritime" du pays. Depuis cette date, environ un millier de tonnes de fioul ont été pompées, mais il en resterait encore à bord selon les autorités qui n'ont pas établi la quantité exacte.
Le commandant philippin du Rena ainsi que son second, soupçonnés d'avoir conduit le navire trop près de la côte pour gagner du temps, ont été inculpés. Ils encourent deux ans de prison.
Source : © le télégramme
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vendredi 6 janvier 2012
14:46
MONBEQUI (Tarn-et-Garonne) - Une centaine d'apiculteurs ont entrepris vendredi d'occuper un centre de la compagnie américaine Monsanto à Monbéqui (Tarn-et-Garonne) pour exiger du gouvernement l'interdiction rapide de la vente et la culture de maïs génétiquement (OGM) modifié en France.
Nous demandons un arrêté interdisant la vente et la culture du Mon 810 et l'interdiction de tous les OGM produisant du nectar ou du pollen, qui pourraient polluer le miel, a déclaré un apiculteur de l'Hérault, Jean Sabench, porte-parole de la Confédération paysanne à l'origine de l'action.
Une vingtaine d'apiculteurs ayant pris place dans une camionnette se sont introduits sur le site en se faisant passer pour des livreurs puis ont ouvert les grilles à plusieurs dizaines d'autres de leurs collègues, venus de tout le sud-ouest, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vêtus pour certains de tenues blanches, un voile protégeant leur visage, ils ont apporté dans les locaux deux ruches et des enfumoirs, avant d'appeler par téléphone des responsables du ministère de l'Ecologie.
Ils réagissent à l'annulation par le Conseil d'Etat à l'automne de la suspension de culture du maïs OGM Monsanto. La suspension avait été prise par le gouvernement en février 2008. La culture de maïs OGM risque de rendre leur miel impropre à la consommation humaine, affirment les apiculteurs.
Le président Nicolas Sarkozy a dit en novembre que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a promis que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis, au printemps.
Mais les apiculteurs veulent une décision immédiate du gouvernement car le maïs pourrait être semé dès février, étant donné les conditions climatiques actuelles.
Les apiculteurs font valoir que ces cultures mettent leur filière en péril car la Cour de justice de l'Union européenne a décrété tout produit contaminé par les OGM impropre à la consommation humaine, a expliqué André Pruneddu, qui élève des abeilles dans l'Hérault.
Pour Jean Sabench, il y va de la survie de l'apiculture, déjà en difficulté, mais aussi de celle des abeilles, des pollinisateurs essentiels dont la disparition aurait de lourdes conséquences sur l'environnement et l'agriculture.
Le responsable du site Monsanto de Monbéqui, Luc Pélétengeas, s'est insurgé contre cette action, estimant que le dialogue aurait pu être engagé autrement.
Source ©AFP / 06 janvier 2012 14h29
Nous demandons un arrêté interdisant la vente et la culture du Mon 810 et l'interdiction de tous les OGM produisant du nectar ou du pollen, qui pourraient polluer le miel, a déclaré un apiculteur de l'Hérault, Jean Sabench, porte-parole de la Confédération paysanne à l'origine de l'action.
Une vingtaine d'apiculteurs ayant pris place dans une camionnette se sont introduits sur le site en se faisant passer pour des livreurs puis ont ouvert les grilles à plusieurs dizaines d'autres de leurs collègues, venus de tout le sud-ouest, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Vêtus pour certains de tenues blanches, un voile protégeant leur visage, ils ont apporté dans les locaux deux ruches et des enfumoirs, avant d'appeler par téléphone des responsables du ministère de l'Ecologie.
Ils réagissent à l'annulation par le Conseil d'Etat à l'automne de la suspension de culture du maïs OGM Monsanto. La suspension avait été prise par le gouvernement en février 2008. La culture de maïs OGM risque de rendre leur miel impropre à la consommation humaine, affirment les apiculteurs.
Le président Nicolas Sarkozy a dit en novembre que le gouvernement maintenait son opposition à la culture du maïs OGM Monsanto 810 sur le territoire français. La ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet a promis que la France déposerait une nouvelle clause de sauvegarde avant la prochaine saison de semis, au printemps.
Mais les apiculteurs veulent une décision immédiate du gouvernement car le maïs pourrait être semé dès février, étant donné les conditions climatiques actuelles.
Les apiculteurs font valoir que ces cultures mettent leur filière en péril car la Cour de justice de l'Union européenne a décrété tout produit contaminé par les OGM impropre à la consommation humaine, a expliqué André Pruneddu, qui élève des abeilles dans l'Hérault.
Pour Jean Sabench, il y va de la survie de l'apiculture, déjà en difficulté, mais aussi de celle des abeilles, des pollinisateurs essentiels dont la disparition aurait de lourdes conséquences sur l'environnement et l'agriculture.
Le responsable du site Monsanto de Monbéqui, Luc Pélétengeas, s'est insurgé contre cette action, estimant que le dialogue aurait pu être engagé autrement.
Source ©AFP / 06 janvier 2012 14h29
12:28
La biodiversité décline en Ile-de-France
L'agence régionale pour la nature et la biodiversité a concentré ses recherches sur la capacité de reconquête du vivant dans des conditions qui lui sont hostiles, capacité connue sous le nom de résilience.
Cinq grands groupes d'espèces ont été étudiés : les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux.
A l'échelle nationale, Naturparif relève une hausse des espèces d'oiseaux, de papillons et de chauve-souris entre 2001 et 2010.
Mais la tendance s'inverse en Ile-de-France. "Alors que les effectifs de l'ensemble des espèces observées en France augmentent de 12% au niveau national en moyenne, ceux-ci baissent de 5% en Ile-de-France'', déplore ainsi Naturparif. Que ce soit en milieu urbain, dans les champs ou en forêt, la région devient de moins en moins accueillante pour la faune et la flore. Seules les espèces dites "du bâti", ont vu leurs effectifs croître sur la même période, étant plus adaptées à ce milieu.
Pour l'agence les causes du déclin général de la biodiversité sont évidentes : perte d'habitats naturels (notamment des zones humides), pratique de la monoculture et réchauffement climatique.
L'éclairage urbain, les traitements pesticides, herbicides et fongicides dans les jardins publics et particuliers sont également des facteurs de disparition des espèces.
Favoriser des espaces verts sans pesticides
En revanche, les espaces verts, même en plein centre des villes franciliennes, restent des "espaces de nature". Certaines méthodes douces de jardinage "peuvent très fortement favoriser la vie sauvage, voire même contrebalancer l'effet de l'urbanisation" affirme l'agence.
Ainsi, elle encourage l'abandon des traitements chimiques dans les jardins, la délimitation de zones non cultivées dans les champs, mais aussi les jardins privés, et la plantation de plus d'espèces de plantes nectarifères, qui attirent les pollinisateurs.
L'étude de Naturparif ''démontre donc que la biodiversité francilienne n'échappe pas à l'érosion observée au niveau national et met en lumière l'importance de changer notre rapport à la biodiversité et nos pratiques : plus de laisser faire, pour favoriser la résilience et encourager le développement du vivant !''.
Les collectivités territoriales d'Ile-de-France doivent agir pour inverser la tendance, en favorisant des méthodes de jardinage alternatives
télécharger ici le rapport de natureparif
Source © news msn /Natureparif
La Biodiversité : Patrimoine d'Île-de-France par Natureparif
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L'agence régionale pour la nature et la biodiversité a concentré ses recherches sur la capacité de reconquête du vivant dans des conditions qui lui sont hostiles, capacité connue sous le nom de résilience.
Cinq grands groupes d'espèces ont été étudiés : les oiseaux, les papillons, les chauves-souris, les escargots et les végétaux.
A l'échelle nationale, Naturparif relève une hausse des espèces d'oiseaux, de papillons et de chauve-souris entre 2001 et 2010.
Mais la tendance s'inverse en Ile-de-France. "Alors que les effectifs de l'ensemble des espèces observées en France augmentent de 12% au niveau national en moyenne, ceux-ci baissent de 5% en Ile-de-France'', déplore ainsi Naturparif. Que ce soit en milieu urbain, dans les champs ou en forêt, la région devient de moins en moins accueillante pour la faune et la flore. Seules les espèces dites "du bâti", ont vu leurs effectifs croître sur la même période, étant plus adaptées à ce milieu.
Pour l'agence les causes du déclin général de la biodiversité sont évidentes : perte d'habitats naturels (notamment des zones humides), pratique de la monoculture et réchauffement climatique.
L'éclairage urbain, les traitements pesticides, herbicides et fongicides dans les jardins publics et particuliers sont également des facteurs de disparition des espèces.
Favoriser des espaces verts sans pesticides
En revanche, les espaces verts, même en plein centre des villes franciliennes, restent des "espaces de nature". Certaines méthodes douces de jardinage "peuvent très fortement favoriser la vie sauvage, voire même contrebalancer l'effet de l'urbanisation" affirme l'agence.
Ainsi, elle encourage l'abandon des traitements chimiques dans les jardins, la délimitation de zones non cultivées dans les champs, mais aussi les jardins privés, et la plantation de plus d'espèces de plantes nectarifères, qui attirent les pollinisateurs.
L'étude de Naturparif ''démontre donc que la biodiversité francilienne n'échappe pas à l'érosion observée au niveau national et met en lumière l'importance de changer notre rapport à la biodiversité et nos pratiques : plus de laisser faire, pour favoriser la résilience et encourager le développement du vivant !''.
Les collectivités territoriales d'Ile-de-France doivent agir pour inverser la tendance, en favorisant des méthodes de jardinage alternatives
télécharger ici le rapport de natureparif
Source © news msn /Natureparif
La Biodiversité : Patrimoine d'Île-de-France par Natureparif
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11:08
Le parc éolien français a atteint hier une puissance de production de 4 636 MW, dépassant le précédent record établi début décembre, permettant de couvrir jusqu’à 8 % de la consommation électrique française. Le parc éolien français performe tout particulièrement dans les périodes les plus froides, des moments précisément ou les besoins en électricité sont importants.
Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit hier très précisément 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés souligne le Syndicat des énergies renouvelables.
Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 qui a vu le parc éolien s'illustrer en couvrant déjà 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, l'énergie éolienne a couvert environ 2,5 % des besoins français en électricité, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris) précise le SER.
Source © env2B
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Avec une production d’électricité instantanée atteignant celle de 5 réacteurs nucléaires, l’énergie éolienne a produit hier très précisément 6% de notre consommation, évitant le recours à des centrales thermiques fossiles à une période de l’année où les besoins en électricité sont très élevés souligne le Syndicat des énergies renouvelables.
Ce record de début d’année 2012 fait suite à un mois de décembre 2011 qui a vu le parc éolien s'illustrer en couvrant déjà 4 % de nos besoins en électricité, contre 2 % couverts respectivement par les centrales à charbon et par les centrales à gaz. Sur l’ensemble de l’année 2011, l'énergie éolienne a couvert environ 2,5 % des besoins français en électricité, ce qui représente la consommation domestique de près de 5 millions de personnes (chauffage électrique compris) précise le SER.
Source © env2B
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11:00
Quelque 4.000 personnes ont été évacuées jeudi après la rupture d'une digue provoquée par les fortes pluies tombées dans le nord de l'Etat de Rio de Janeiro, ont annoncé les pompiers.
Les précipitations des derniers jours ont augmenté le débit de la rivière Muriaé et ont provoqué l'effondrement partiel d'une route surélevée qui servait de digue protégeant la ville de Campos do Goytacazes.
La montée des eaux a détruit une partie de la digue, ouvrant une brèche de près de 20 mètres à travers laquelle se sont déversées les eaux de la rivière qui menacent d'inonder dans les prochaines heures la région semi-rurale de Tres Vendas.
Les habitants ont été prévenus à temps et beaucoup ont réussi à emporter quelques effets. Des images aériennes diffusées par la télévision ont montré la lente progression de l'inondation et l'exode des personnes fuyant le danger.
Les autorités ont calculé que le niveau des eaux était monté de près de quatre mètres.
Le Brésil est touché par de fortes pluies - habituelles pendant la saison en cours de l'été austral - qui ont fait au moins huit morts et conduit à l'évacuation de 15.000 personnes dans les Etats de Rio et de Minas Gerais (sud-est).
Il y a un an, des inondations et glissements de terrain avaient fait 1.000 morts et disparus dans la montagne, près de Rio de Janeiro.
Source Belga
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Les précipitations des derniers jours ont augmenté le débit de la rivière Muriaé et ont provoqué l'effondrement partiel d'une route surélevée qui servait de digue protégeant la ville de Campos do Goytacazes.
La montée des eaux a détruit une partie de la digue, ouvrant une brèche de près de 20 mètres à travers laquelle se sont déversées les eaux de la rivière qui menacent d'inonder dans les prochaines heures la région semi-rurale de Tres Vendas.
Les habitants ont été prévenus à temps et beaucoup ont réussi à emporter quelques effets. Des images aériennes diffusées par la télévision ont montré la lente progression de l'inondation et l'exode des personnes fuyant le danger.
Les autorités ont calculé que le niveau des eaux était monté de près de quatre mètres.
Le Brésil est touché par de fortes pluies - habituelles pendant la saison en cours de l'été austral - qui ont fait au moins huit morts et conduit à l'évacuation de 15.000 personnes dans les Etats de Rio et de Minas Gerais (sud-est).
Il y a un an, des inondations et glissements de terrain avaient fait 1.000 morts et disparus dans la montagne, près de Rio de Janeiro.
Source Belga
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10:49
Alors que l'année 2011 est dorénavant l'année la plus chaude et l'une des plus sèches de France métropolitaine depuis le début des relevés météorologiques, le début de l'année 2012 vient de battre des records de douceur...
Dans un bilan rendu définitif le 4 janvier 2012, Météo-France indique que 2011 est l'année la plus chaude depuis 1900 pour le territoire métropolitain. Après une année 2010 particulièrement fraîche (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 a ravi la place de l'année 2003 qui détenait le précédent record de chaleur avec un écart de température de + 1,3 degré celsius par rapport aux normales(1). Ainsi, l'année 2011 a connu une température moyenne de 13,6°C (+ 1,5°C).
Le printemps et l'automne, particulièrement chauds ont largement contribué à ce record. En effet, "le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds(2) et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds(2)", explique Météo-France. On se souvient particulièrement du mois d'Avril, littéralement estival, avec un excédent de plus de 4,2°C par rapport aux normales !
En général, "tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3 degré à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces 30 dernières années". Ainsi, paradoxalement, l'été n'a pas été caniculaire, comme en 2003, "même si fin juin la température a dépassé les 35°C très temporairement (près de 37°C à Paris le 27 juin) et qu'il y a eu 5 jours consécutifs à plus de 35°C à Lyon un peu après le 15 août" . Il y a donc de fortes chances pour que cette année record ne reste pas gravée dans les mémoires et pourtant elle est exceptionnelle.
Source Météo France
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Dans un bilan rendu définitif le 4 janvier 2012, Météo-France indique que 2011 est l'année la plus chaude depuis 1900 pour le territoire métropolitain. Après une année 2010 particulièrement fraîche (la plus froide de ces deux dernières décennies à égalité avec 1996), l'année 2011 a ravi la place de l'année 2003 qui détenait le précédent record de chaleur avec un écart de température de + 1,3 degré celsius par rapport aux normales(1). Ainsi, l'année 2011 a connu une température moyenne de 13,6°C (+ 1,5°C).
Le printemps et l'automne, particulièrement chauds ont largement contribué à ce record. En effet, "le printemps 2011 se positionne au premier rang des printemps les plus chauds(2) et l'automne 2011 au second rang des automnes les plus chauds(2)", explique Météo-France. On se souvient particulièrement du mois d'Avril, littéralement estival, avec un excédent de plus de 4,2°C par rapport aux normales !
En général, "tous les mois de l'année 2011 ont été plus chauds que la normale, à l'exception notable de juillet 2011 qui, avec une température moyenne inférieure de 1,3 degré à la normale, a été le mois de juillet le plus frais de ces 30 dernières années". Ainsi, paradoxalement, l'été n'a pas été caniculaire, comme en 2003, "même si fin juin la température a dépassé les 35°C très temporairement (près de 37°C à Paris le 27 juin) et qu'il y a eu 5 jours consécutifs à plus de 35°C à Lyon un peu après le 15 août" . Il y a donc de fortes chances pour que cette année record ne reste pas gravée dans les mémoires et pourtant elle est exceptionnelle.
Source Météo France
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10:45
Une centaine d'habitants du village de Tolbert, près de Groningue (nord-ouest des Pays-Bas), ont été évacués jeudi en raison des risques d'effondrement d'une digue liés à des inondations, a-t-on appris auprès des autorités locales.
Une soixantaine d'habitations, dont plusieurs fermes, ont été évacuées sur la base du volontariat, a déclaré à l'AFP Michiel Zijlstera, un porte-parole des autorités locales.
Une centaine d'animaux ont également été évacués des fermes, situées comme le village sur un polder --des terres asséchées conquises sur la mer-- d'une superficie de 200 hectares, soumis depuis plusieurs jours à des vents violents et de fortes pluies.
Les personnes évacuées ont été hébergées chez des proches ou dans des hôtels de Groningue, a précisé le porte-parole, selon lequel si la digue lâche, l'eau pourra atteindre jusqu'à un mètre de hauteur.
Des sapeurs-pompiers ainsi que des militaires étaient présents sur place afin d'aider les autorités locales à renforcer la digue.
L'état d'urgence a été décrété dans le village afin d'en interdire l'accès et éloigner les touristes, selon un communiqué de la commune de Leek dont fait partie le village de Tolbert.
Selon M. Zijlstera, la menace de rupture de la digue, qui dépend de l'évolution de la météo, pourrait durer plusieurs jours.
Les provinces de Groningue, de Nord-Hollande et de Frise ont été placées sous alerte orange par l'Office météorologique royal néerlandais (KNMI).
Des vols ont été annulés ou retardés jeudi à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol et la circulation des trains était perturbée.
Le trafic maritime était également perturbé par les rafales de vent dans le port de Rotterdam (ouest). Onze navires, dans le port, désirent en sortir et deux autres, à l'extérieur, désirent y entrer mais ce n'est pas possible à cause du vent, a indiqué à l'AFP Minco Van Heezen, un porte-parole du port.
Des rafales de vent de 90 à 110 km/h ainsi que de nouvelles chutes de pluie étaient attendues jeudi le long du littoral des Pays-Bas, dont un quart du territoire est situé sous le niveau de la mer.
Source © AFP
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Une soixantaine d'habitations, dont plusieurs fermes, ont été évacuées sur la base du volontariat, a déclaré à l'AFP Michiel Zijlstera, un porte-parole des autorités locales.
Une centaine d'animaux ont également été évacués des fermes, situées comme le village sur un polder --des terres asséchées conquises sur la mer-- d'une superficie de 200 hectares, soumis depuis plusieurs jours à des vents violents et de fortes pluies.
Les personnes évacuées ont été hébergées chez des proches ou dans des hôtels de Groningue, a précisé le porte-parole, selon lequel si la digue lâche, l'eau pourra atteindre jusqu'à un mètre de hauteur.
Des sapeurs-pompiers ainsi que des militaires étaient présents sur place afin d'aider les autorités locales à renforcer la digue.
L'état d'urgence a été décrété dans le village afin d'en interdire l'accès et éloigner les touristes, selon un communiqué de la commune de Leek dont fait partie le village de Tolbert.
Selon M. Zijlstera, la menace de rupture de la digue, qui dépend de l'évolution de la météo, pourrait durer plusieurs jours.
Les provinces de Groningue, de Nord-Hollande et de Frise ont été placées sous alerte orange par l'Office météorologique royal néerlandais (KNMI).
Des vols ont été annulés ou retardés jeudi à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol et la circulation des trains était perturbée.
Le trafic maritime était également perturbé par les rafales de vent dans le port de Rotterdam (ouest). Onze navires, dans le port, désirent en sortir et deux autres, à l'extérieur, désirent y entrer mais ce n'est pas possible à cause du vent, a indiqué à l'AFP Minco Van Heezen, un porte-parole du port.
Des rafales de vent de 90 à 110 km/h ainsi que de nouvelles chutes de pluie étaient attendues jeudi le long du littoral des Pays-Bas, dont un quart du territoire est situé sous le niveau de la mer.
Source © AFP
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10:30
Le tribunal administratif de Nantes a suspendu en référé mercredi la décision de la commune de Varades (Loire-Atlantique) qui avait limité, le 6 septembre 2011, à 0,6 volt par mètre le seuil des émissions d'ondes électromagnétiques sur son territoire.
L'affaire doit encore être jugée au fond.
Nous voulions juste que les émissions d'ondes soient les plus basses possibles tout en continuant à pouvoir téléphoner, a réagi jeudi à l'AFP le maire de Varades, Dominique Tremblay. On est juste un peu en avance sur notre temps, a-t-il fait remarquer.
De son côté, le président de l'association Robin des Toits, Etienne Cendrier, a jugé l'ordonnance du tribunal totalement regrettable.
Ce camouflet fait suite à un recours, déposé le 12 décembre 2011, par le préfet de Loire-Atlantique contre la décision de la municipalité, la première en France de ce type, selon l'association Robin des Toits.
Actuellement, selon le site gouvernemental www.radiofrequences.gouv.fr, les seuils applicables en France sont de 41 V/m, 58 V/m et 61 V/m, selon les fréquences des émetteurs.
La commune de Varades avait, elle, choisi d'appliquer, par anticipation, la résolution du conseil de l'Europe du 27 mai 2011, qui préconise l'abaissement du niveau d'exposition à 0,6 volt par mètre.
A titre de comparaison, un rapport faisant suite au Grenelle des ondes de 2009, publié le 31 août 2011, relève en France des niveaux d'exposition entre 0,1 et 5 volt/mètre.
Source ©2012 AFP
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L'affaire doit encore être jugée au fond.
Nous voulions juste que les émissions d'ondes soient les plus basses possibles tout en continuant à pouvoir téléphoner, a réagi jeudi à l'AFP le maire de Varades, Dominique Tremblay. On est juste un peu en avance sur notre temps, a-t-il fait remarquer.
De son côté, le président de l'association Robin des Toits, Etienne Cendrier, a jugé l'ordonnance du tribunal totalement regrettable.
Ce camouflet fait suite à un recours, déposé le 12 décembre 2011, par le préfet de Loire-Atlantique contre la décision de la municipalité, la première en France de ce type, selon l'association Robin des Toits.
Actuellement, selon le site gouvernemental www.radiofrequences.gouv.fr, les seuils applicables en France sont de 41 V/m, 58 V/m et 61 V/m, selon les fréquences des émetteurs.
La commune de Varades avait, elle, choisi d'appliquer, par anticipation, la résolution du conseil de l'Europe du 27 mai 2011, qui préconise l'abaissement du niveau d'exposition à 0,6 volt par mètre.
A titre de comparaison, un rapport faisant suite au Grenelle des ondes de 2009, publié le 31 août 2011, relève en France des niveaux d'exposition entre 0,1 et 5 volt/mètre.
Source ©2012 AFP
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jeudi 5 janvier 2012
12:22
Une haute colonne de cendres s'est élevée jeudi matin de l'Etna en Sicile, entraînant une limitation du trafic aérien sur Catane, mais sans susciter de préoccupations pour les zones habitées, a-t-on appris auprès des autorités et de l'institut de géophysique.
A partir de mercredi soir 21H00 GMT, l'activité du volcan sicilien avait soudainement gagné en intensité, sans pour autant donner lieu à des secousses sismiques.
Avec l'apparition de la colonne de cendres atteignant un moment jusqu'à près de 5.000 mètres d'altitude, une coulée de lave a été observée au sommet du volcan, au niveau du nouveau cratère du sud-est, se dirigeant vers la région désertique de la Valle del Bove.
Selon l'institut de géophysique et de vulcanologie, l'activité du volcan est revenue à la normale dans la matinée de jeudi.
Une unité de crise s'est réunie à l'aéroport de Catane. Elle a décidé de ne pas fermer l'aéroport, qui est resté ouvert avec un trafic limité jusqu'à 13H00 GMT, en raison de la visibilité moindre due au nuage de cendres. Les vols sont de toutes façons peu nombreux au départ et à l'arrivée de cet aéroport.
Le volcan, proche de Catane, la seconde ville de Sicile, connaît assez fréquemment des poussées d'activités.
18 ont été enregistrées l'an dernier, avec des explosions, fontaines et coulées de lave, émissions de cendre, mais, selon l'institut géophysique de Catane, qui surveille le volcan 365 jours par an, ce regain d'activité, qui n'a duré que quelques heures, a été cette fois particulèrement critique.
Source ©AFP
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A partir de mercredi soir 21H00 GMT, l'activité du volcan sicilien avait soudainement gagné en intensité, sans pour autant donner lieu à des secousses sismiques.
Avec l'apparition de la colonne de cendres atteignant un moment jusqu'à près de 5.000 mètres d'altitude, une coulée de lave a été observée au sommet du volcan, au niveau du nouveau cratère du sud-est, se dirigeant vers la région désertique de la Valle del Bove.
Selon l'institut de géophysique et de vulcanologie, l'activité du volcan est revenue à la normale dans la matinée de jeudi.
Une unité de crise s'est réunie à l'aéroport de Catane. Elle a décidé de ne pas fermer l'aéroport, qui est resté ouvert avec un trafic limité jusqu'à 13H00 GMT, en raison de la visibilité moindre due au nuage de cendres. Les vols sont de toutes façons peu nombreux au départ et à l'arrivée de cet aéroport.
Le volcan, proche de Catane, la seconde ville de Sicile, connaît assez fréquemment des poussées d'activités.
18 ont été enregistrées l'an dernier, avec des explosions, fontaines et coulées de lave, émissions de cendre, mais, selon l'institut géophysique de Catane, qui surveille le volcan 365 jours par an, ce regain d'activité, qui n'a duré que quelques heures, a été cette fois particulèrement critique.
Source ©AFP
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12:16
Au moins 25 personnes sont mortes et quelque 150 autres sont portées disparues jeudi après un glissement de terrain dans le sud des Philippines qui a dévasté une communauté de prospecteurs d'or, ont indiqué les autorités.
Le glissement de terrain s'est produit dans une région montagneuse reculée, près de la ville de Pantukan, sur l'île de Mindanao (sud), qui a connu à la mi-décembre des pluies torrentielles avec le passage de la tempête tropicale Washi, a précisé à l'AFP le chef de la défense civile Benito Ramos.
Les secours, qui travaillent avec seulement des pelles et des pioches, ont récupéré 25 corps et 15 blessés à Napnapan, un village d'une centaine de familles, à deux heures de route de Pantukan, a ajouté Benito Ramos.
Une unité militaire est sur les lieux et ils n'ont que leurs mains pour creuser, a-t-il précisé.
Les secours ont dû s'interrompre à cause de pluies violentes apportées par une tempête près des côtes et la crainte de nouveaux glissements de terrains, ont ajouté les autorités locales.
Le nombre des personnes disparues a été porté à 150, contre une centaine précédemment, selon les chiffres de l'Agence nationale de gestion et de réduction des risques des catastrophes naturelles.
Quelque 7.500 mètres carrés ont été enfouis sous la boue lorsque la catastrophe s'est produite, pendant la nuit de mercredi à jeudi à 03H00 locales (19H00 GMT mercredi), alors que les gens dormaient, a ajouté Lyndon Paniza, un militaire qui coordonne les secours depuis Pantukan.
Pantukan et le village voisin, Monkayo, se situent sur le flanc occidental des montagnes de Mindanao appelées Pacific Cordilleras.
La région attire depuis des années des milliers de prospecteurs d'or, qui travaillent sans aucune norme ou protection. Plusieurs accidents mortels se sont déjà produits, avec notamment des glissements de terrain, provoqués par l'instabilité des terrains minés par les trous creusés, ont indiqué les autorités locales.
Une secousse sismique de magnitude 2,8 intervenue trois heures auparavant a peut-être provoqué la catastrophe, selon les autorités locales.
Un glissement de terrain à proximité a fait 14 morts le 22 avril 2011 et un autre, en 2009, avait tué 26 personnes.
Après l'accident d'avril, les autorités locales ont ordonné l'évacuation de tous les habitants, sur les recommandations de géologistes du gouvernement, mais certains sont revenus, accompagnés de nouveaux arrivants, attirés par l'envolée du prix du métal jaune.
Ce sont des mineurs qui travaillent de manière quasi-artisanale et qui creusent dans la montagne, comme des souris, a déclaré Benito Ramos.
Cette zone avait été désignée comme un no man's land, où toute habitation était interdite. Les autorités locales vont devoir expliquer comment des gens pouvaient encore vivre là en dépit des avertissements du gouvernement, a déclaré Benito Ramos lors d'une conférence de presse.
La région est loin de tout et difficile à surveiller, a déclaré pour sa part Arturo Uy, gouverneur de la province de Compostela Valley, qui comprend Pantukan.
La tempête tropicale Washi, qui a traversé le sud des Philippines le 17 décembre, a provoqué de violentes inondations et fait plus de 1.200 morts.
Source ©2012 AFP
...Un tremblement de terre de magnitude 2.5...
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Le glissement de terrain s'est produit dans une région montagneuse reculée, près de la ville de Pantukan, sur l'île de Mindanao (sud), qui a connu à la mi-décembre des pluies torrentielles avec le passage de la tempête tropicale Washi, a précisé à l'AFP le chef de la défense civile Benito Ramos.
Les secours, qui travaillent avec seulement des pelles et des pioches, ont récupéré 25 corps et 15 blessés à Napnapan, un village d'une centaine de familles, à deux heures de route de Pantukan, a ajouté Benito Ramos.
Une unité militaire est sur les lieux et ils n'ont que leurs mains pour creuser, a-t-il précisé.
Les secours ont dû s'interrompre à cause de pluies violentes apportées par une tempête près des côtes et la crainte de nouveaux glissements de terrains, ont ajouté les autorités locales.
Le nombre des personnes disparues a été porté à 150, contre une centaine précédemment, selon les chiffres de l'Agence nationale de gestion et de réduction des risques des catastrophes naturelles.
Quelque 7.500 mètres carrés ont été enfouis sous la boue lorsque la catastrophe s'est produite, pendant la nuit de mercredi à jeudi à 03H00 locales (19H00 GMT mercredi), alors que les gens dormaient, a ajouté Lyndon Paniza, un militaire qui coordonne les secours depuis Pantukan.
Pantukan et le village voisin, Monkayo, se situent sur le flanc occidental des montagnes de Mindanao appelées Pacific Cordilleras.
La région attire depuis des années des milliers de prospecteurs d'or, qui travaillent sans aucune norme ou protection. Plusieurs accidents mortels se sont déjà produits, avec notamment des glissements de terrain, provoqués par l'instabilité des terrains minés par les trous creusés, ont indiqué les autorités locales.
Une secousse sismique de magnitude 2,8 intervenue trois heures auparavant a peut-être provoqué la catastrophe, selon les autorités locales.
Un glissement de terrain à proximité a fait 14 morts le 22 avril 2011 et un autre, en 2009, avait tué 26 personnes.
Après l'accident d'avril, les autorités locales ont ordonné l'évacuation de tous les habitants, sur les recommandations de géologistes du gouvernement, mais certains sont revenus, accompagnés de nouveaux arrivants, attirés par l'envolée du prix du métal jaune.
Ce sont des mineurs qui travaillent de manière quasi-artisanale et qui creusent dans la montagne, comme des souris, a déclaré Benito Ramos.
Cette zone avait été désignée comme un no man's land, où toute habitation était interdite. Les autorités locales vont devoir expliquer comment des gens pouvaient encore vivre là en dépit des avertissements du gouvernement, a déclaré Benito Ramos lors d'une conférence de presse.
La région est loin de tout et difficile à surveiller, a déclaré pour sa part Arturo Uy, gouverneur de la province de Compostela Valley, qui comprend Pantukan.
La tempête tropicale Washi, qui a traversé le sud des Philippines le 17 décembre, a provoqué de violentes inondations et fait plus de 1.200 morts.
Source ©2012 AFP
...Un tremblement de terre de magnitude 2.5...
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