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mardi 21 février 2012
20:43
Chaque jour, de nouveaux éleveurs constatent les dégâts du virus de Schmallenberg sur leurs agneaux, et désormais sur les veaux qui viennent de naître.
Ces nouveaux cas témoignent l'étendue de l’épidémie sur le territoire français et européen avec plus d’un millier d’élevages touchés.
Les dernières informations disponibles montrent que la Lorraine, le Nord-Pas de Calais, la Normandie et la région Sud-Est de Poitiers sont touchés par le virus de Schmallenberg.
D’après le ministère de l’Agriculture, au 16 février, 152 élevages dans 25 départements sont contaminés par l'agent infectieux. Trois cas ont été identifiés sur bovins, en Seine-Maritime, dans le Pas-de-Calais ainsi qu’en Moselle.
En Europe, plus de 1.000 élevages ont vu se manifester les symptômes du virus : fièvre, chute de production et malformations à la naissance.
Face au virus de Schmallernberg, les solutions techniques ne sont pas encore disponibles. Le laboratoire pharmaceutique du Réseau français pour la santé animale (Rfsa) sont chargés de mettre au point un test sérologique et un vaccin dans les meilleurs délais. D’ores et déjà, le laboratoire de l’Anses à Maison-Alfort est en capacité de réaliser le diagnostic.
Rajout à 21h30
L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a annoncé lundi soir que les autorités luxembourgeoise et italienne ont déclaré chacune un foyer de maladie de Schmallenberg sur leur territoire. Ces deux cas ont été détectés au début de février 2012 et confirmés par analyse à la fin de la semaine dernière.
Le Luxemboug précise que l'animal appartient à la catégorie des ovins et caprins et qu'il est mort. En Italie, c'est une chèvre et un bovin qui ont été touchés. La chèvre est morte. Le bovin provient d'un autre élevage italien.
En Italie, « les caprins se trouvant dans l'élevage sont nés le 1er février 2011 et y ont été introduits le 27 avril 2011. Aucun autre déplacement aucun autre fœtus malformé ou avorté n'ont été récemment signalés ».
Ces nouveaux cas témoignent l'étendue de l’épidémie sur le territoire français et européen avec plus d’un millier d’élevages touchés.
Les dernières informations disponibles montrent que la Lorraine, le Nord-Pas de Calais, la Normandie et la région Sud-Est de Poitiers sont touchés par le virus de Schmallenberg.
D’après le ministère de l’Agriculture, au 16 février, 152 élevages dans 25 départements sont contaminés par l'agent infectieux. Trois cas ont été identifiés sur bovins, en Seine-Maritime, dans le Pas-de-Calais ainsi qu’en Moselle.
En Europe, plus de 1.000 élevages ont vu se manifester les symptômes du virus : fièvre, chute de production et malformations à la naissance.
Face au virus de Schmallernberg, les solutions techniques ne sont pas encore disponibles. Le laboratoire pharmaceutique du Réseau français pour la santé animale (Rfsa) sont chargés de mettre au point un test sérologique et un vaccin dans les meilleurs délais. D’ores et déjà, le laboratoire de l’Anses à Maison-Alfort est en capacité de réaliser le diagnostic.
Rajout à 21h30
L'Organisation mondiale de la santé animale (OIE) a annoncé lundi soir que les autorités luxembourgeoise et italienne ont déclaré chacune un foyer de maladie de Schmallenberg sur leur territoire. Ces deux cas ont été détectés au début de février 2012 et confirmés par analyse à la fin de la semaine dernière.
Le Luxemboug précise que l'animal appartient à la catégorie des ovins et caprins et qu'il est mort. En Italie, c'est une chèvre et un bovin qui ont été touchés. La chèvre est morte. Le bovin provient d'un autre élevage italien.
En Italie, « les caprins se trouvant dans l'élevage sont nés le 1er février 2011 et y ont été introduits le 27 avril 2011. Aucun autre déplacement aucun autre fœtus malformé ou avorté n'ont été récemment signalés ».
20:37
La secrétaire d’Etat à l’environnement britannique, Caroline Spelman, exhorte ses compatriotes à faire des économies d’eau après que le ministère de l’agriculture et de l’environnement aient officiellement déclaré l’état de sécheresse dans le sud-est de l’Angleterre.
Un sommet d’urgence a en effet été organisé, lundi 20 février, à Londres, entre les représentants des compagnies des eaux, de l’agence de l’environnement et ceux du ministère (Defra).
Le niveau des nappes phréatiques et de certains cours d'eau sont désormais plus faibles que ceux constaté pendant la sécheresse de 1976. Les précipitations moyennes de cet hiver ont été plus faibles que les mois qui ont précédé la grave sécheresse en 1976 et qui ont lourdement endommagé les récoltes.
Il y a maintenant de fortes chances que des restrictions d'eau soient ordonnées cet été, sauf si de fortes precipitations n'apparaissent entre temps. La RSPB a averti que si la sécheresse persiste, elle pourrait devenir potentiellement catastrophique pour la faune et la flore sauvage. Les oiseaux, les mammifères et les insectes pourraient avoir du mal à survivre cet été si la pluie ne tombe pas dans les prochaines semaines.
S'exprimant après la réunion de la Defra, de la Secrétaire d'état pour l'Environnement Caroline Spelman a déclaré:
"Nous devons nous assurer que nous aurons suffisamment d'eau cet été, c est maintenant d'une importance vitale, et c'est pourquoi j'ai réuni le sommet d'aujourd'hui."
"Dés le début du mois de février la sécheresse est déjà devenu un problème majeur pour tout le Sud-Est du pays, l'Anglia et d'autres parties du Royaume-Uni. Ces régions sont dés aujourd'hui officiellement déclarées en état de sécheresse; d'autres régions sont susceptibles d'être affectées dans les prochaines semaines si ne nous ne connaissons pas prochainement une période prolongée de précipitations."
"Ce combat n'est pas seulement de la responsabilité du gouvernement des entreprises et des Agriculteurs. Pour agir efficacement contre cette sécheresse, nous appelons à la responsabilité de tous, en leur demandant d'utiliser le moins d'eau possible et de commencer dès maintenant."
M. Aylard exhorte donc la population à réfléchir dés aujourd'hui à la quantité d'eau qu'ils utilisent.
Même si tout le nord-ouest du pays et l’Écosse ont connu de fortes précipitations cet hiver reconnait Mme Spelman, le pays souffre de grave pénurie d'eau, elle nous explique que le gouvernement réfléchit néanmoins à la construction d'un pipeline qui permettrai d' approvisionner tout le sud-est, mais cette idée aujourd'hui reste aujourd'hui trop lourde et coûteuse .
Les zones les plus touchées du pays sont l'est de l'Angleterre, les Midlands et le Sud-Est. La rivière Kennet dans le Wiltshire est désormais complètement asséché à l'ouest de Marlborough. Dans Buckinghamshire, La rivière Chess à Chesham est aussi à sec.
L’agence de l'environnement a même commencé à déplacer les poissons de certaines rivières en raison des trop faibles niveaux d'eau,ce qui est très inhabituelle pour un mois de Février.
Un sommet d’urgence a en effet été organisé, lundi 20 février, à Londres, entre les représentants des compagnies des eaux, de l’agence de l’environnement et ceux du ministère (Defra).
Le niveau des nappes phréatiques et de certains cours d'eau sont désormais plus faibles que ceux constaté pendant la sécheresse de 1976. Les précipitations moyennes de cet hiver ont été plus faibles que les mois qui ont précédé la grave sécheresse en 1976 et qui ont lourdement endommagé les récoltes.
Il y a maintenant de fortes chances que des restrictions d'eau soient ordonnées cet été, sauf si de fortes precipitations n'apparaissent entre temps. La RSPB a averti que si la sécheresse persiste, elle pourrait devenir potentiellement catastrophique pour la faune et la flore sauvage. Les oiseaux, les mammifères et les insectes pourraient avoir du mal à survivre cet été si la pluie ne tombe pas dans les prochaines semaines.
S'exprimant après la réunion de la Defra, de la Secrétaire d'état pour l'Environnement Caroline Spelman a déclaré:
"Nous devons nous assurer que nous aurons suffisamment d'eau cet été, c est maintenant d'une importance vitale, et c'est pourquoi j'ai réuni le sommet d'aujourd'hui."
"Dés le début du mois de février la sécheresse est déjà devenu un problème majeur pour tout le Sud-Est du pays, l'Anglia et d'autres parties du Royaume-Uni. Ces régions sont dés aujourd'hui officiellement déclarées en état de sécheresse; d'autres régions sont susceptibles d'être affectées dans les prochaines semaines si ne nous ne connaissons pas prochainement une période prolongée de précipitations."
"Ce combat n'est pas seulement de la responsabilité du gouvernement des entreprises et des Agriculteurs. Pour agir efficacement contre cette sécheresse, nous appelons à la responsabilité de tous, en leur demandant d'utiliser le moins d'eau possible et de commencer dès maintenant."
M. Aylard exhorte donc la population à réfléchir dés aujourd'hui à la quantité d'eau qu'ils utilisent.
Même si tout le nord-ouest du pays et l’Écosse ont connu de fortes précipitations cet hiver reconnait Mme Spelman, le pays souffre de grave pénurie d'eau, elle nous explique que le gouvernement réfléchit néanmoins à la construction d'un pipeline qui permettrai d' approvisionner tout le sud-est, mais cette idée aujourd'hui reste aujourd'hui trop lourde et coûteuse .
Les zones les plus touchées du pays sont l'est de l'Angleterre, les Midlands et le Sud-Est. La rivière Kennet dans le Wiltshire est désormais complètement asséché à l'ouest de Marlborough. Dans Buckinghamshire, La rivière Chess à Chesham est aussi à sec.
L’agence de l'environnement a même commencé à déplacer les poissons de certaines rivières en raison des trop faibles niveaux d'eau,ce qui est très inhabituelle pour un mois de Février.
20:28
Un demi-million de personnes sont toujours privées d’eau potable, suite à la rupture d’un oléoduc dans le nord-est du pays.
Les autorités minimisent l’impact environnemental de l’accident, mais l’ampleur de la fuite reste inconnue.
Des dizaines de milliers de barils de bruts se seraient déversés sur une zone de 40 hectares le 4 février dernier. Les écoulements auraient atteint la rivière Guarapiche, principale source d’eau potable de la région.
Silence radio autour de l’accident
L’avarie a été réparée, mais il est toujours impossible de connaître avec certitude la quantité de pétrole qui s’est échappée du conduit endommagé. Près de deux semaines après la catastrophe, la compagnie pétrolière d’état Petroles de Venezuela SA (PDVSA) garde le silence et n’a encore fourni aucune estimation. Même attitude de la part du ministère de l’Énergie, qui s’est jusqu’à présent refusé à tout commentaire.
Juan Pablo García, député de l’opposition et membre de la Commission à l’Énergie à l’Assemblée, affirme de son côté que l’accident a provoqué le déversement d’au moins 60 000 barils. Certains spécialistes avancent même le chiffre de 150 000 barils.
La marée noire a créé d’importantes nappes de pétroles dans le Guarapiche, un affluent du fleuve San Juan. Celui-ci se jette dans le golfe de Paria, une zone écologiquement fragile constituée de marécages et de mangrove, où les pêcheurs du Venezuela et de Trinidad-et-Tobago viennent capturer des crevettes.
Selon, Alejandro Hitcher, ministre de l’Environnement,Seules des traces de pétrole ont atteint le fleuve San Juan. Il n’y a aucune catastrophe écologique.
Des affirmations difficiles à croire au vu des moyens déployés par PDVSA, qui emploie actuellement 2 000 personnes pour le nettoyage des eaux du Guarapiche.
Par précaution, l’aqueduc acheminant l’eau de la rivière vers Maturín, la capitale de l’état de Monagas, a dû être fermé. Une vieille conduite d’eau puisant dans une autre rivière à été réparée en catastrophe, et des camions-citernes envoyés par PDVSA assurent un approvisionnement d’urgence dans la capitale.
Une situation difficile, alors que les températures avoisinent quotidiennement les 30°C et que la plupart des habitants de la région dépendent des eaux du Guarapiche. Le service ne devrait pas être rétabli avant une dizaine de jours.
Des conséquences encore inconnues
Les conséquences de la marée noire restent encore largement inconnues. María Eugenia Gil, directrice de la fondation écologiste Agua Clara, est pessimiste:
La pollution n’est pas seulement aquatique, avec son impact sur la faune et la flore, mais également aérienne, en raison des odeurs de soufre et des vapeurs cancérigènes de benzène. Ce à quoi s’ajoute l’inflammabilité du brut léger et le fait que PDVSA a embauché du personnel pas forcément qualifié pour les travaux de ramassage.
Sur les 2 000 personnes chargées de nettoyer le fleuve, seules 800 font partie du personnel de l’entreprise.
Source: ipsnoticias.net
Les autorités minimisent l’impact environnemental de l’accident, mais l’ampleur de la fuite reste inconnue.
Des dizaines de milliers de barils de bruts se seraient déversés sur une zone de 40 hectares le 4 février dernier. Les écoulements auraient atteint la rivière Guarapiche, principale source d’eau potable de la région.
Silence radio autour de l’accident
L’avarie a été réparée, mais il est toujours impossible de connaître avec certitude la quantité de pétrole qui s’est échappée du conduit endommagé. Près de deux semaines après la catastrophe, la compagnie pétrolière d’état Petroles de Venezuela SA (PDVSA) garde le silence et n’a encore fourni aucune estimation. Même attitude de la part du ministère de l’Énergie, qui s’est jusqu’à présent refusé à tout commentaire.
Juan Pablo García, député de l’opposition et membre de la Commission à l’Énergie à l’Assemblée, affirme de son côté que l’accident a provoqué le déversement d’au moins 60 000 barils. Certains spécialistes avancent même le chiffre de 150 000 barils.
La marée noire a créé d’importantes nappes de pétroles dans le Guarapiche, un affluent du fleuve San Juan. Celui-ci se jette dans le golfe de Paria, une zone écologiquement fragile constituée de marécages et de mangrove, où les pêcheurs du Venezuela et de Trinidad-et-Tobago viennent capturer des crevettes.
Selon, Alejandro Hitcher, ministre de l’Environnement,Seules des traces de pétrole ont atteint le fleuve San Juan. Il n’y a aucune catastrophe écologique.
Des affirmations difficiles à croire au vu des moyens déployés par PDVSA, qui emploie actuellement 2 000 personnes pour le nettoyage des eaux du Guarapiche.
Par précaution, l’aqueduc acheminant l’eau de la rivière vers Maturín, la capitale de l’état de Monagas, a dû être fermé. Une vieille conduite d’eau puisant dans une autre rivière à été réparée en catastrophe, et des camions-citernes envoyés par PDVSA assurent un approvisionnement d’urgence dans la capitale.
Une situation difficile, alors que les températures avoisinent quotidiennement les 30°C et que la plupart des habitants de la région dépendent des eaux du Guarapiche. Le service ne devrait pas être rétabli avant une dizaine de jours.
Des conséquences encore inconnues
Les conséquences de la marée noire restent encore largement inconnues. María Eugenia Gil, directrice de la fondation écologiste Agua Clara, est pessimiste:
La pollution n’est pas seulement aquatique, avec son impact sur la faune et la flore, mais également aérienne, en raison des odeurs de soufre et des vapeurs cancérigènes de benzène. Ce à quoi s’ajoute l’inflammabilité du brut léger et le fait que PDVSA a embauché du personnel pas forcément qualifié pour les travaux de ramassage.
Sur les 2 000 personnes chargées de nettoyer le fleuve, seules 800 font partie du personnel de l’entreprise.
Source: ipsnoticias.net
20:07
Les températures très basses de ces dernières semaines, suivies des premiers signes d'un dégel printanier, pourraient bien déboucher sur des inondations catastrophiques en Europe centrale.
La neige et la glace ont commencé à fondre avec la hausse des températures. La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la prévention des catastrophes naturelles Margareta Wahlström s'est inquiétée des conséquences du dégel dans les pays riverains du Danube.
«Alors que des milliers de personnes, de la Serbie à la Bulgarie, restent prisonnières de la neige, des signes inquiétants apparaissent. Ils font craindre que des inondations destructrices n'alourdissent le bilan des victimes», a prévenu la responsable.
Selon l'ONU, le système d'alerte créé il y a dix ans par la Commission européenne après des inondations catastrophiques dans 20 pays européens, causées par l'Elbe et le Danube, pourrait connaître ces prochaines semaines son test le plus sérieux depuis 2002.
Margareta Wahlström a salué la décision des autorités de la Bulgarie d'inspecter plus de 500 barrages dans le pays et d'en ouvrir progressivement les vannes pour éviter la montée des flots le moment venu. En même temps, elle a déploré la vulnérabilité des populations aux événements climatiques extrêmes et le manque de préparation suffisante.
Une des conséquences de la spectaculaire hausse des températures, en Serbie, des centaines d'embarcations mais aussi des passerelles sur le Danube ont été endommagées par les blocs de glace en mouvement sur le fleuve.
La neige et la glace ont commencé à fondre avec la hausse des températures. La représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU pour la prévention des catastrophes naturelles Margareta Wahlström s'est inquiétée des conséquences du dégel dans les pays riverains du Danube.
«Alors que des milliers de personnes, de la Serbie à la Bulgarie, restent prisonnières de la neige, des signes inquiétants apparaissent. Ils font craindre que des inondations destructrices n'alourdissent le bilan des victimes», a prévenu la responsable.
Selon l'ONU, le système d'alerte créé il y a dix ans par la Commission européenne après des inondations catastrophiques dans 20 pays européens, causées par l'Elbe et le Danube, pourrait connaître ces prochaines semaines son test le plus sérieux depuis 2002.
Margareta Wahlström a salué la décision des autorités de la Bulgarie d'inspecter plus de 500 barrages dans le pays et d'en ouvrir progressivement les vannes pour éviter la montée des flots le moment venu. En même temps, elle a déploré la vulnérabilité des populations aux événements climatiques extrêmes et le manque de préparation suffisante.
Une des conséquences de la spectaculaire hausse des températures, en Serbie, des centaines d'embarcations mais aussi des passerelles sur le Danube ont été endommagées par les blocs de glace en mouvement sur le fleuve.
20:01
Le gouvernement français a demandé une nouvelle fois à la Commission européenne de suspendre l'autorisation de mise en culture du maïs OGM MON810, de la firme Monsanto, en s'appuyant sur de nouvelles études scientifiques, a annoncé lundi le ministère de l'Environnement.
À Bruxelles, la Commission a annoncé qu'elle allait étudier les arguments avancés.
«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français», a déclaré à l'AFP Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire responsable de la Santé et des Consommateurs John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il dit.
Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg, puis en novembre dernier par le Conseil d'État.
Le gouvernement avait réitéré aussitôt son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée à en redemander l'interdiction avant la période des semailles, début mars.
Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement».
L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais «on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre à l'AFP.
Parmi ces problèmes «transposables», elle a relevé les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'AESA recommande la mise en place de zones refuges pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le Monsanto 810.
La ministre avait cité aussi en novembre deux études analysées par le Haut Conseil des biotechnologies, qui faisaient valoir notamment que la toxine BT comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.
Selon les scientifiques, face au danger d'apparitions de résistance, les producteurs d'OGM multiplient les protéines insecticides dans leurs produits.
«Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde», comme l'ont déjà fait six autres pays européens -Allemagne, Hongrie, Bulgarie, Autriche, Grèce, Luxembourg, a indiqué la ministre. «On n'est pas seuls à avoir des réserves sur le Monsanto 810», a-t-elle souligné.
En janvier, le groupe américain Monsanto avait réaffirmé qu'il ne vendrait pas de maïs transgénique en 2012 en France, «les conditions favorables à la commercialisation n'étant pas réunies», du fait notamment des opérations menées contre ses sites par des militants anti-OGM.
Source AFP
À Bruxelles, la Commission a annoncé qu'elle allait étudier les arguments avancés.
«Nous venons de recevoir la requête du gouvernement français», a déclaré à l'AFP Frédéric Vincent, porte-parole du commissaire responsable de la Santé et des Consommateurs John Dalli. «Nous allons étudier les données scientifiques mises en avant et nous fournirons notre réponse dans les délais prévus», a-t-il dit.
Un premier moratoire sur les cultures OGM, lancé par la France en février 2008, avait été invalidé par la Cour européenne de justice de Luxembourg, puis en novembre dernier par le Conseil d'État.
Le gouvernement avait réitéré aussitôt son opposition à la mise en culture du maïs MON810, et la ministre de l'Écologie Nathalie Kosciusko-Morizet s'était engagée à en redemander l'interdiction avant la période des semailles, début mars.
Cette demande, indique le ministère dans un communiqué, «s'appuie sur les dernières études scientifiques», et notamment sur un avis de l'Agence européenne de sécurité alimentaire (AESA), publié le 8 décembre 2011, qui «montrent que la culture de ce maïs présente des risques importants pour l'environnement».
L'avis de l'AESA porte sur le maïs OGM Bt11, mais «on argumente que nombre de problèmes soulevés par le Bt11 sont transposables au Monsanto 810», a souligné la ministre à l'AFP.
Parmi ces problèmes «transposables», elle a relevé les risques que fait porter ce type de maïs à l'environnement, et notamment à la faune «avec l'apparition de résistances à la toxine». En outre, a-t-elle indiqué, l'AESA recommande la mise en place de zones refuges pour les insectes, des mesures qui n'existent pas pour le Monsanto 810.
La ministre avait cité aussi en novembre deux études analysées par le Haut Conseil des biotechnologies, qui faisaient valoir notamment que la toxine BT comprise dans le maïs Monsanto 810 touchait d'autres types d'insectes que les ravageurs du maïs ciblés.
Selon les scientifiques, face au danger d'apparitions de résistance, les producteurs d'OGM multiplient les protéines insecticides dans leurs produits.
«Si l'Union européenne n'agit pas, on peut prendre une clause de sauvegarde», comme l'ont déjà fait six autres pays européens -Allemagne, Hongrie, Bulgarie, Autriche, Grèce, Luxembourg, a indiqué la ministre. «On n'est pas seuls à avoir des réserves sur le Monsanto 810», a-t-elle souligné.
En janvier, le groupe américain Monsanto avait réaffirmé qu'il ne vendrait pas de maïs transgénique en 2012 en France, «les conditions favorables à la commercialisation n'étant pas réunies», du fait notamment des opérations menées contre ses sites par des militants anti-OGM.
Source AFP
19:38
La mort de milliers de poissons (des petits thons) retrouvés au large de Dubaï cette semaine aurait été causé par des méthodes de pêche interdites. C'est du moins ce que les autorités ont déclaré après avoir analysé des échantillons de poissons morts.
"ces tests n'ont révélé aucune contamination chimique dans les eaux de Dubaï, ni de contamination microbienne dans les poissons», a déclaré Mariam Al Shannasi, du Ministère de l'Environnement.
"En revanche notre enquête démontre que cette grande quantité de poisson aurait été pêché puis rejeté à l'eau . c'est un comportement irresponsable et un crime qui menace directement notre richesse halieutique. Nous prendrons des mesures strictes contre tous ceux qui se prêtent à ce genre d'action irresponsable, un tel crime est passible de trois mois de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 50 000 dirhams en vertu de la loi fédérale de 1999 concernant la protection des eaux maritimes. "
En effet,hier, l'association des pêcheurs de Dubaï a été informé par les Gardes côtiers que des milliers de poissons morts flottaient dans les eaux de l'émirat dans une zone s'étendant sur plus d'un demi-mile marin dans la région de Boya Zahra à l'ouest de Dubaï.
Les pêcheurs restent néanmoins très dubitatifs devant les raisons invoqués par leur gouvernement.
"ces tests n'ont révélé aucune contamination chimique dans les eaux de Dubaï, ni de contamination microbienne dans les poissons», a déclaré Mariam Al Shannasi, du Ministère de l'Environnement.
"En revanche notre enquête démontre que cette grande quantité de poisson aurait été pêché puis rejeté à l'eau . c'est un comportement irresponsable et un crime qui menace directement notre richesse halieutique. Nous prendrons des mesures strictes contre tous ceux qui se prêtent à ce genre d'action irresponsable, un tel crime est passible de trois mois de prison et une amende pouvant aller jusqu'à 50 000 dirhams en vertu de la loi fédérale de 1999 concernant la protection des eaux maritimes. "
En effet,hier, l'association des pêcheurs de Dubaï a été informé par les Gardes côtiers que des milliers de poissons morts flottaient dans les eaux de l'émirat dans une zone s'étendant sur plus d'un demi-mile marin dans la région de Boya Zahra à l'ouest de Dubaï.
Les pêcheurs restent néanmoins très dubitatifs devant les raisons invoqués par leur gouvernement.
vendredi 17 février 2012
23:40
La Chine est confrontée à une situation de plus en plus difficile concernant les ressources en eau, car l'industrialisation et l'urbanisation du pays poussent la demande en eau à la hausse, a indiqué jeudi Hu Siyi, vice-ministre chinois des Ressources en eaux, lors d'une conférence de presse.
La pénurie d'eau, la pollution des rivières et la détérioration de l'écologie aquatique sont "particulièrement importantes" et pourraient menacer le développement durable du pays.
Avec une population de 1,3 milliard de personnes, la Chine consomme actuellement plus de 600 milliards de mètres cubes d'eau chaque année, soit trois quarts de ses ressources d'eau exploitables, a indiqué M. Hu.
Selon le ministère, les ressources en eau par habitant ne sont que de 2 100 mètres cubes, soit environ 28% de la moyenne mondiale.
Environ deux tiers des villes chinoises manquent d'eau, alors que 300 millions d'habitants n'ont pas accès à de l'eau potable sûre, causant une pénurie d'eau nationale de plus de 50 milliards de mètres cubes en moyenne chaque année, a-t-il ajouté.
Source Agence de presse Xinhua
La pénurie d'eau, la pollution des rivières et la détérioration de l'écologie aquatique sont "particulièrement importantes" et pourraient menacer le développement durable du pays.
Avec une population de 1,3 milliard de personnes, la Chine consomme actuellement plus de 600 milliards de mètres cubes d'eau chaque année, soit trois quarts de ses ressources d'eau exploitables, a indiqué M. Hu.
Selon le ministère, les ressources en eau par habitant ne sont que de 2 100 mètres cubes, soit environ 28% de la moyenne mondiale.
Environ deux tiers des villes chinoises manquent d'eau, alors que 300 millions d'habitants n'ont pas accès à de l'eau potable sûre, causant une pénurie d'eau nationale de plus de 50 milliards de mètres cubes en moyenne chaque année, a-t-il ajouté.
Source Agence de presse Xinhua
23:16
Des centaines d'oiseaux sont tombés raides morts en plein vol au dessus d'une autoroute en pleines heures de pointe.
Ce sont tous des étourneaux, et même si on en retrouve un peu partout sur les bas cotés, la grande majorité se sont directement écrasés sur les voies de circulation en direction de Laurel.
«Je passe ici tous les jours et je n'ai jamais vu ça», explique Ray Wheltle.
Une équipe de nettoyage de l'autoroute a rapidement balayé ce qu'elle pouvait, tandis que les automobilistes tentaient de se frayer un passage parmi les centaines de cadavres.
Des biologistes de l'Etat du Maryland disent qu'il peut simplement s'agir d'un accident avec un camion: Les étourneaux ont tendance à voler en rangs serrés, et ils se sont probablement heurtés au côté d'un semi-remorque. En attendant le mystère reste entier, des échantillons ont été envoyé à des laboratoires pour de plus amples analyses.
Dan Kennedy un résident de Laurel croit pour sa part que quelque chose de bizarre se passe dans la région, il y a déjà eu un cas similaire il un mois ou deux . "Un groupe d'oiseaux qui survolait un parc de stationnement y a plongé en pensant qu'il s'agissait d'un plan d'eau, ils s'y sont fracassés à l’atterrissage»
Certains relient l'étrange phénomène avec des incidents similaires rapportés dernièrement dans d'autres états du pays, au Mississippi par exemple.
En attendant beaucoup de se soucient d'un danger sanitaire qui leurs seraient caché.
Ce sont tous des étourneaux, et même si on en retrouve un peu partout sur les bas cotés, la grande majorité se sont directement écrasés sur les voies de circulation en direction de Laurel.
«Je passe ici tous les jours et je n'ai jamais vu ça», explique Ray Wheltle.
Une équipe de nettoyage de l'autoroute a rapidement balayé ce qu'elle pouvait, tandis que les automobilistes tentaient de se frayer un passage parmi les centaines de cadavres.
Des biologistes de l'Etat du Maryland disent qu'il peut simplement s'agir d'un accident avec un camion: Les étourneaux ont tendance à voler en rangs serrés, et ils se sont probablement heurtés au côté d'un semi-remorque. En attendant le mystère reste entier, des échantillons ont été envoyé à des laboratoires pour de plus amples analyses.
Dan Kennedy un résident de Laurel croit pour sa part que quelque chose de bizarre se passe dans la région, il y a déjà eu un cas similaire il un mois ou deux . "Un groupe d'oiseaux qui survolait un parc de stationnement y a plongé en pensant qu'il s'agissait d'un plan d'eau, ils s'y sont fracassés à l’atterrissage»
Certains relient l'étrange phénomène avec des incidents similaires rapportés dernièrement dans d'autres états du pays, au Mississippi par exemple.
En attendant beaucoup de se soucient d'un danger sanitaire qui leurs seraient caché.
23:03
Voici qu'une seconde rivière vire à la couleur rouge sang
Ce coup ci c'est au Liban qu'une rivière à mystérieusement virée rouge sang et les autorités n'ont toujours pas déterminé la source le provoquant.
Le produit déversé reste mystérieux.
C'est mercredi soir que la fuite été constaté dans le quartier de Furn al-Shubbak à Beyrouth et le colorant s'est rapidement propagé dans le courant pour finir par se déverser dans la mer Méditerranée.
Le ministre libanais de l'environnement, Nazem Khoury, a envoyé des experts sur place pour recueillir des échantillons d'eau . Les résultats des tests devraient être annoncés d'ici une semaine .
Selon Bassam Sabbagh, le directeur de la lutte contre la pollution de l'environnement, il est probable que de se soient des produits chimiques illégaux qui aient été déversés dans le fleuve à partir d'une usine, probablement une tannerie ; mais certains comme Elie Saad, premier ministre libanais, pensent que c'est le sang d’animaux venus des abattoirs citoyens qui se déversent dans la rivière.
Il ne serait cependant pas exclu que la rivière ait été teinte en rouge à cause de la révolte Syrienne, pour suivre l'exemple des militants qui ont dernièrement coloré les eaux de la fontaine de Baharat à Damas, pour rappeler que le sang des martyrs y ait actuellement versé.
...Pour voir le cas précédent suivez ce lien
Ce coup ci c'est au Liban qu'une rivière à mystérieusement virée rouge sang et les autorités n'ont toujours pas déterminé la source le provoquant.
Le produit déversé reste mystérieux.
C'est mercredi soir que la fuite été constaté dans le quartier de Furn al-Shubbak à Beyrouth et le colorant s'est rapidement propagé dans le courant pour finir par se déverser dans la mer Méditerranée.
Le ministre libanais de l'environnement, Nazem Khoury, a envoyé des experts sur place pour recueillir des échantillons d'eau . Les résultats des tests devraient être annoncés d'ici une semaine .
Selon Bassam Sabbagh, le directeur de la lutte contre la pollution de l'environnement, il est probable que de se soient des produits chimiques illégaux qui aient été déversés dans le fleuve à partir d'une usine, probablement une tannerie ; mais certains comme Elie Saad, premier ministre libanais, pensent que c'est le sang d’animaux venus des abattoirs citoyens qui se déversent dans la rivière.
Il ne serait cependant pas exclu que la rivière ait été teinte en rouge à cause de la révolte Syrienne, pour suivre l'exemple des militants qui ont dernièrement coloré les eaux de la fontaine de Baharat à Damas, pour rappeler que le sang des martyrs y ait actuellement versé.
...Pour voir le cas précédent suivez ce lien
19:42
Au Venezuela, la rupture d'un oléoduc dans l'est du pays a entraîné une marée noire dans la rivière Guarapiche, qui alimente notamment en eau potable la ville de Maturin, environ 300 000 habitants.
Près de 60 000 barils, soit plus de 9,5 millions de litres de pétrole auraient ainsi été déversés, rapporte l'agence Reuters mais des incertitudes subsistent encore sur le chiffre exact.
D'après la société Petroles de Venezuela SA (PDVSA), à qui appartient l'oléoduc en cause, la quasi totalité du pétrole aurait été récupérée grâce à l'intervention de 1 500 personnes. Alors qu'une centrale d'épuration a été arrêtée, le ministre de l'environnement Alesandro Hitcher espère que « tous les habitants de Maturin auront de nouveau accès à l'eau potable d'ici une dizaine de jours. »
Du côté des opposants, on souligne que le pétrole devrait prochainement atteindre le golfe de Paria et ses mangroves et on rappelle que cet accident résulte d'une accumulation de négligences de la part de PDVSA et d'un manque d'entretien des installations, précise le Latin American Herald Tribune.
Source Reuters
La situación en Monagas a raíz del derrame... par Globovision
Près de 60 000 barils, soit plus de 9,5 millions de litres de pétrole auraient ainsi été déversés, rapporte l'agence Reuters mais des incertitudes subsistent encore sur le chiffre exact.
D'après la société Petroles de Venezuela SA (PDVSA), à qui appartient l'oléoduc en cause, la quasi totalité du pétrole aurait été récupérée grâce à l'intervention de 1 500 personnes. Alors qu'une centrale d'épuration a été arrêtée, le ministre de l'environnement Alesandro Hitcher espère que « tous les habitants de Maturin auront de nouveau accès à l'eau potable d'ici une dizaine de jours. »
Du côté des opposants, on souligne que le pétrole devrait prochainement atteindre le golfe de Paria et ses mangroves et on rappelle que cet accident résulte d'une accumulation de négligences de la part de PDVSA et d'un manque d'entretien des installations, précise le Latin American Herald Tribune.
Source Reuters
La situación en Monagas a raíz del derrame... par Globovision
19:23
La pollution des lacs suisses réduit la diversité des poissons
L'eutrophisation des lacs suisses due aux fertilisants a provoqué la disparition de près de 40% des espèces de corégones indigènes. Une étude de l'Eawag et de l'Université de Berne publiée dans la revue "Nature" a mis en évidence un phénomène de croisement entre espèces autrefois distinctes.
Dès 1950, l'apport excessif d'engrais agricoles, ainsi que les rejets phosphatés des lessives ont dégradé de nombreux milieux aquatiques, provoquant notamment une prolifération d'algues. Les couches profondes de nombreux lacs ont été progressivement privées d'oxygène, a indiqué jeudi l'Eawag, l'Institut de recherche de l'eau du domaine des EPF, dans un communiqué.
Les niches écologiques occupées par des poissons se nourrissant ou se reproduisant en profondeur ont en grande partie disparues. Les espèces de fond qui avaient évolué depuis les dernières glaciations en se spécialisant ont alors été contraintes de remonter pour retrouver des conditions propices.
Les corégones - connus sous diverses appellations locales, comme féra, palée ou encore bondelle - se sont alors croisés avec des espèces parentes qui occupaient déjà les lieux et ont perdu leur intégrité génétique et fonctionnelle en l'espace de quelques générations, un phénomène appelé "dé-spéciation".
Poissons introduits
Le nombre d'espèces a chuté de 38% en moyenne et la population d'origine a même totalement disparu dans 7 des 17 lacs suisses étudiés, remplacée par des corégones introduits (les lacs Léman, de Morat, de Sempach, de Hallwil, de Pfäffikon, de Baldegg et de Greifen). Seuls les lacs profonds de Thoune, de Brienz et des Quatre-Cantons, moins touchés par l'eutrophisation, n'ont pas subi de perte de diversité spécifique.
Les lacs de Walenstadt et de Zurich abritent encore deux des trois espèces autrefois répertoriées et le lac de Constance a pu en conserver quatre sur cinq. Mais les espèces restantes ont également été affectées et présentent une variabilité morphologique et une différenciation génétique et écologique moins marquées que par le passé.
Source ATS
La patiente est une longueur de temps...et la sapience un attribut inutile ...
...Car l'alerte avait déjà été lancé dés 1964 (voir ici) ....et depuis rien...hein quoi???...ben non rien vous dis je...that's it!
L'eutrophisation des lacs suisses due aux fertilisants a provoqué la disparition de près de 40% des espèces de corégones indigènes. Une étude de l'Eawag et de l'Université de Berne publiée dans la revue "Nature" a mis en évidence un phénomène de croisement entre espèces autrefois distinctes.
Dès 1950, l'apport excessif d'engrais agricoles, ainsi que les rejets phosphatés des lessives ont dégradé de nombreux milieux aquatiques, provoquant notamment une prolifération d'algues. Les couches profondes de nombreux lacs ont été progressivement privées d'oxygène, a indiqué jeudi l'Eawag, l'Institut de recherche de l'eau du domaine des EPF, dans un communiqué.
Les niches écologiques occupées par des poissons se nourrissant ou se reproduisant en profondeur ont en grande partie disparues. Les espèces de fond qui avaient évolué depuis les dernières glaciations en se spécialisant ont alors été contraintes de remonter pour retrouver des conditions propices.
Les corégones - connus sous diverses appellations locales, comme féra, palée ou encore bondelle - se sont alors croisés avec des espèces parentes qui occupaient déjà les lieux et ont perdu leur intégrité génétique et fonctionnelle en l'espace de quelques générations, un phénomène appelé "dé-spéciation".
Poissons introduits
Le nombre d'espèces a chuté de 38% en moyenne et la population d'origine a même totalement disparu dans 7 des 17 lacs suisses étudiés, remplacée par des corégones introduits (les lacs Léman, de Morat, de Sempach, de Hallwil, de Pfäffikon, de Baldegg et de Greifen). Seuls les lacs profonds de Thoune, de Brienz et des Quatre-Cantons, moins touchés par l'eutrophisation, n'ont pas subi de perte de diversité spécifique.
Les lacs de Walenstadt et de Zurich abritent encore deux des trois espèces autrefois répertoriées et le lac de Constance a pu en conserver quatre sur cinq. Mais les espèces restantes ont également été affectées et présentent une variabilité morphologique et une différenciation génétique et écologique moins marquées que par le passé.
Source ATS
La patiente est une longueur de temps...et la sapience un attribut inutile ...
...Car l'alerte avait déjà été lancé dés 1964 (voir ici) ....et depuis rien...hein quoi???...ben non rien vous dis je...that's it!
18:19
La toxicité du Roundup, un désherbant de Monsanto, doit être réévaluée
Série noire pour la branche française de Monsanto, le géant américain des produits phytosanitaires. C'est au tour de son produit phare, le Roundup Express, de se trouver sur le banc des accusés.
Lundi 13 février, le rapporteur du Conseil d'Etat a exigé un nouvel examen de ce désherbant vendu au grand public dans les jardineries. Le rapporteur enjoint au ministère de l'agriculture d'en analyser la toxicité dans un délai de six mois, de statuer à nouveau sur l'autorisation de mise sur le marché du pesticide et de verser aux requérants la somme de 3 000 euros pour leurs frais de procédure. Le Conseil d'Etat suit généralement les avis de ses rapporteurs.
A l'origine de la procédure, il y a Générations futures, une association spécialisée dans les atteintes de la chimie sur l'environnement, et Jacques Maret, un cultivateur bio. Ce dernier est installé en Charente comme - pure coïncidence - Paul François, le céréalier qui a fait reconnaître la responsabilité de Monsanto, après avoir été intoxiqué accidentellement par un autre des herbicides de la multinationale, le Lasso. L'audience de cette dernière affaire, qui s'est tenue en premier ressort devant le TGI de Lyon, a aussi eu lieu le 13 février.
"Les produits de Monsanto sont conformes aux exigences de sécurité en place au moment de leur mise sur le marché. (La société) a une politique très rigoureuse en ce qui concerne l'évaluation scientifique de la sécurité des produits de protection des plantes", a réagi l'entreprise, dans un communiqué sur le Lasso. Elle pourrait avancer les mêmes arguments au sujet du Roundup. Or, c'est le manque d'études sur les effets des molécules de désherbant qui lui est reproché.
Les requérants parlent même d'une "omerta" qui les a obligés à financer eux-mêmes de coûteuses analyses sur la composition de deux autres Roundup également dans leur ligne de mire : les Extra 360 et GT Plus.
Les adhérents de Générations futures et M. Maret s'étaient adressés au ministère de l'agriculture pour demander l'abrogation de l'herbicide. Ils faisaient valoir que certains éléments de sa composition n'avaient pas été considérés comme "substances actives" et donc non pris en compte dans l'évaluation de la toxicité du produit. Une bonne partie du débat a porté sur cette question scientifique.
"Le Roundup contient non seulement du glyphosate, perturbateur endocrinien (suspecté) avec des effets à long terme, mais aussi une sorte de détergent adjuvant qui aide la molécule à pénétrer dans la plante, explique Jacques Maret. C'est la toxicité de leur mélange qui doit être évaluée. La direction de l'alimentation n'a jamais voulu nous entendre." Ils se sont donc tournés vers le Conseil d'Etat, au nom d'une directive européenne stipulant que chacune des molécules doit être étudiée, ainsi que le mélange chimique qui en résulte.
Pourquoi avoir ciblé le Roundup Express ? "Parce que nous disposions d'analyses sur ce désherbant et parce que Monsanto le distribue tout autour du monde", répond le cultivateur. L'homme a beau faire partie des Faucheurs volontaires d'OGM et d'un mouvement au titre limpide : "Combat Monsanto", il dénonce surtout l'attitude de l'administration. "Nous avons récupéré un document de l'ex-AFSSA. Celle-ci note que "le pétitionnaire n'a pas étudié les effets du produit sur le public concerné", mais lui a tout de même donné un avis favorable..."
Martine Valo
Source Le monde
...Et Rappelez vous... déjà en 2006 puis en 2008....
Victoire pour Paul François
...mais aussi...Victoire pour Paul François...
Victoire pour Paul François dans son procès qui l’opposait à la firme Monsanto, puisque cet ancien agriculteur victime des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto, a vu sa plaidoirie aboutir vers un dédommagement de la part du semencier.
Le TGI de Lyon juge Monsanto " responsable" de l'intoxication de l'agriculteur charentais. Le semencier a donc été jugé "responsable" du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso, un herbicide en 2004.
...
Mais et.... José Bové condamné en appel à dédommager Monsanto
José Bové, député européen d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et ses compagnons faucheurs volontaires ont été condamnés en appel par le tribunal de Poitiers jeudi 16 février, pour s'en être pris à deux parcelles de maïs OGM du semencier Monsanto en août 2008.
M. Bové écope de 200 "jour-amendes" à 6 euros par jour, François Dufour, député européen EELV et un autre militant à "100 jour-amendes". Les quatre autres faucheurs ont des amendes avec sursis. Les prévenus vont aussi devoir dédommager Monsanto à hauteur de 132 702 euros pour ces destructions. Ils sont en outre condamnés à verser 3 000 euros pour préjudice moral.
Pour aboutir à cette condamnation, alors que tous les accusés avaient bénéficié d'une relaxe en première instance, le tribunal correctionnel de Poitiers a requalifié les faits. Toute la question était d'établir si les parcelles étaient destinées à la commercialisation – interdite en février 2008 – ou à la recherche en plein champ – interdite en octobre 2008. Le tribunal a jugé que les faucheurs savaient que ces parcelles étaient destinées à la recherche.
Source : Le monde
Série noire pour la branche française de Monsanto, le géant américain des produits phytosanitaires. C'est au tour de son produit phare, le Roundup Express, de se trouver sur le banc des accusés.
Lundi 13 février, le rapporteur du Conseil d'Etat a exigé un nouvel examen de ce désherbant vendu au grand public dans les jardineries. Le rapporteur enjoint au ministère de l'agriculture d'en analyser la toxicité dans un délai de six mois, de statuer à nouveau sur l'autorisation de mise sur le marché du pesticide et de verser aux requérants la somme de 3 000 euros pour leurs frais de procédure. Le Conseil d'Etat suit généralement les avis de ses rapporteurs.
A l'origine de la procédure, il y a Générations futures, une association spécialisée dans les atteintes de la chimie sur l'environnement, et Jacques Maret, un cultivateur bio. Ce dernier est installé en Charente comme - pure coïncidence - Paul François, le céréalier qui a fait reconnaître la responsabilité de Monsanto, après avoir été intoxiqué accidentellement par un autre des herbicides de la multinationale, le Lasso. L'audience de cette dernière affaire, qui s'est tenue en premier ressort devant le TGI de Lyon, a aussi eu lieu le 13 février.
"Les produits de Monsanto sont conformes aux exigences de sécurité en place au moment de leur mise sur le marché. (La société) a une politique très rigoureuse en ce qui concerne l'évaluation scientifique de la sécurité des produits de protection des plantes", a réagi l'entreprise, dans un communiqué sur le Lasso. Elle pourrait avancer les mêmes arguments au sujet du Roundup. Or, c'est le manque d'études sur les effets des molécules de désherbant qui lui est reproché.
Les requérants parlent même d'une "omerta" qui les a obligés à financer eux-mêmes de coûteuses analyses sur la composition de deux autres Roundup également dans leur ligne de mire : les Extra 360 et GT Plus.
Les adhérents de Générations futures et M. Maret s'étaient adressés au ministère de l'agriculture pour demander l'abrogation de l'herbicide. Ils faisaient valoir que certains éléments de sa composition n'avaient pas été considérés comme "substances actives" et donc non pris en compte dans l'évaluation de la toxicité du produit. Une bonne partie du débat a porté sur cette question scientifique.
"Le Roundup contient non seulement du glyphosate, perturbateur endocrinien (suspecté) avec des effets à long terme, mais aussi une sorte de détergent adjuvant qui aide la molécule à pénétrer dans la plante, explique Jacques Maret. C'est la toxicité de leur mélange qui doit être évaluée. La direction de l'alimentation n'a jamais voulu nous entendre." Ils se sont donc tournés vers le Conseil d'Etat, au nom d'une directive européenne stipulant que chacune des molécules doit être étudiée, ainsi que le mélange chimique qui en résulte.
Pourquoi avoir ciblé le Roundup Express ? "Parce que nous disposions d'analyses sur ce désherbant et parce que Monsanto le distribue tout autour du monde", répond le cultivateur. L'homme a beau faire partie des Faucheurs volontaires d'OGM et d'un mouvement au titre limpide : "Combat Monsanto", il dénonce surtout l'attitude de l'administration. "Nous avons récupéré un document de l'ex-AFSSA. Celle-ci note que "le pétitionnaire n'a pas étudié les effets du produit sur le public concerné", mais lui a tout de même donné un avis favorable..."
Martine Valo
Source Le monde
...Et Rappelez vous... déjà en 2006 puis en 2008....
Victoire pour Paul François
...mais aussi...Victoire pour Paul François...
Victoire pour Paul François dans son procès qui l’opposait à la firme Monsanto, puisque cet ancien agriculteur victime des vapeurs de l’herbicide Lasso de Monsanto, a vu sa plaidoirie aboutir vers un dédommagement de la part du semencier.
Le TGI de Lyon juge Monsanto " responsable" de l'intoxication de l'agriculteur charentais. Le semencier a donc été jugé "responsable" du préjudice de Paul François suite à l'inhalation du produit Lasso, un herbicide en 2004.
...
Mais et.... José Bové condamné en appel à dédommager Monsanto
José Bové, député européen d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) et ses compagnons faucheurs volontaires ont été condamnés en appel par le tribunal de Poitiers jeudi 16 février, pour s'en être pris à deux parcelles de maïs OGM du semencier Monsanto en août 2008.
M. Bové écope de 200 "jour-amendes" à 6 euros par jour, François Dufour, député européen EELV et un autre militant à "100 jour-amendes". Les quatre autres faucheurs ont des amendes avec sursis. Les prévenus vont aussi devoir dédommager Monsanto à hauteur de 132 702 euros pour ces destructions. Ils sont en outre condamnés à verser 3 000 euros pour préjudice moral.
Pour aboutir à cette condamnation, alors que tous les accusés avaient bénéficié d'une relaxe en première instance, le tribunal correctionnel de Poitiers a requalifié les faits. Toute la question était d'établir si les parcelles étaient destinées à la commercialisation – interdite en février 2008 – ou à la recherche en plein champ – interdite en octobre 2008. Le tribunal a jugé que les faucheurs savaient que ces parcelles étaient destinées à la recherche.
Source : Le monde
16:33
Le gouvernement Charest pourrait donner à l'industrie forestière l'accès à 88% des forêts présentes sur le territoire visé par le Plan Nord.
Même s'il continue d'affirmer que 50% de la superficie visée par le Plan Nord sera à l'abri des activités industrielles, le gouvernement Charest pourrait donner à l'industrie forestière l'accès à 88% des forêts sur ce même territoire.
C'est ce qui ressort des plus récentes indications du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand.
En novembre dernier, M. Arcand a dit en point de presse: «Dans mon livre à moi, les coupes forestières devraient être considérées comme une activité industrielle.»
Il venait alors de subir les foudres des groupes écologistes: le document de consultation du MDDEP au sujet du Plan Nord ne classait pas la foresterie parmi les «activités industrielles», notamment à cause du nouveau régime forestier qui entre en vigueur cette année.
Hier, en marge d'une annonce sur l'efficacité énergétique, M. Arcand a tenu un autre discours. Entre-temps, il y a 10 jours, il a annoncé avec M. Charest l'intention de créer 20% d'aires protégées d'ici à 2020 dans la zone du Plan Nord, mais seulement 12% dans la forêt boréale.
«Dans le cadre de la forêt boréale, il va y avoir 12% d'aires protégées, a-t-il dit hier. Dans les 88% qui restent, les gens vivent de coupe de bois, alors, il y a ça qui va peut-être exister. On est en discussion. On va voir comment les choses vont évoluer.»
M. Arcand affirme en outre que le MDDEP laisse tomber le terme «aires de réserve de capital nature» qu'il employait l'an dernier pour désigner les zones qui seraient protégées des «activités industrielles» tout en n'étant pas qualifiées d'aires protégées.
«On a éliminé les réserves de capital nature, à cause des définitions internationales de l'UICN [l'Union internationale de conservation de la nature]», a-t-il dit.
M. Arcand précise que le 12% est un «minimum». «Les gens au Saguenay disaient presque: c'est 0%. Alors 12%, c'est réaliste», dit-il.
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Même s'il continue d'affirmer que 50% de la superficie visée par le Plan Nord sera à l'abri des activités industrielles, le gouvernement Charest pourrait donner à l'industrie forestière l'accès à 88% des forêts sur ce même territoire.
C'est ce qui ressort des plus récentes indications du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), Pierre Arcand.
En novembre dernier, M. Arcand a dit en point de presse: «Dans mon livre à moi, les coupes forestières devraient être considérées comme une activité industrielle.»
Il venait alors de subir les foudres des groupes écologistes: le document de consultation du MDDEP au sujet du Plan Nord ne classait pas la foresterie parmi les «activités industrielles», notamment à cause du nouveau régime forestier qui entre en vigueur cette année.
Hier, en marge d'une annonce sur l'efficacité énergétique, M. Arcand a tenu un autre discours. Entre-temps, il y a 10 jours, il a annoncé avec M. Charest l'intention de créer 20% d'aires protégées d'ici à 2020 dans la zone du Plan Nord, mais seulement 12% dans la forêt boréale.
«Dans le cadre de la forêt boréale, il va y avoir 12% d'aires protégées, a-t-il dit hier. Dans les 88% qui restent, les gens vivent de coupe de bois, alors, il y a ça qui va peut-être exister. On est en discussion. On va voir comment les choses vont évoluer.»
M. Arcand affirme en outre que le MDDEP laisse tomber le terme «aires de réserve de capital nature» qu'il employait l'an dernier pour désigner les zones qui seraient protégées des «activités industrielles» tout en n'étant pas qualifiées d'aires protégées.
«On a éliminé les réserves de capital nature, à cause des définitions internationales de l'UICN [l'Union internationale de conservation de la nature]», a-t-il dit.
M. Arcand précise que le 12% est un «minimum». «Les gens au Saguenay disaient presque: c'est 0%. Alors 12%, c'est réaliste», dit-il.
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16:16
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a annoncé jeudi la création d'une initiative regroupant plusieurs pays et destinée à lutter contre les polluants à courte durée de vie, principalement méthane et suie, responsables de plus d'un tiers du réchauffement climatique.
Entourée de représentants du Canada, du Bangladesh, du Mexique, de la Suède et du Ghana, membres de l'initiative, Mme Clinton a invité d'autres pays à se joindre à la Coalition pour le climat et la qualité de l'air.
Cette coalition, premier effort international du genre, mènera une campagne mondiale (...) pour apporter des solutions contre les polluants à courte durée de vie, a déclaré Mme Clinton lors d'un discours au département d'Etat.
Plus d'un tiers du réchauffement climatique est causé par les polluants à courte durée de vie, a-t-elle affirmé. A titre de comparaison, les émissions de dioxyde de carbone (CO2), qui restent très longtemps dans l'atmosphère, représentent la moitié du réchauffement climatique.
Les polluants à courte durée de vie détruisent chaque année des millions de tonnes de récolte et ont des effets ravageurs sur la santé. Des millions de personnes meurent chaque année en respirant la suie qui vient de leur fourneau, les gaz d'échappement des voitures diesel et des camions qui passent sur leurs routes, a dit Mme Clinton.
La chef de la diplomatie américaine faisait référence au noir de carbone, des particules fines produites par la suie. L'autre source de pollution principalement visée par l'initiative est le méthane, émis par les zones humides, l'extraction du charbon, l'industrie gazière et pétrolière, les flatulences des ruminants et la décomposition des déchets organiques dans les décharges à ciel ouvert.
Se concentrer sur les polluants à courte durée de vie présente un avantage: si nous pouvons les réduire de manière significative, nous aurons des effets sur notre climat à relativement court terme, a assuré Mme Clinton.
Mme Clinton a cité un rapport de l'ONU selon lequel l'élimination de ces sources de pollution d'ici à 2030 permettrait de réduire de 0,5 degré Celsius la hausse prévue de 1,0 degré du réchauffement de la planète d'ici à 2050.
Source ©AFP / 16 février 2012 16h52
...ben avec ça si j'ai pas compris...ah vi...ça y est... j'y suis (et pas j’essuie)...une France... ...et ...UN MONDE PROPRE...
Entourée de représentants du Canada, du Bangladesh, du Mexique, de la Suède et du Ghana, membres de l'initiative, Mme Clinton a invité d'autres pays à se joindre à la Coalition pour le climat et la qualité de l'air.
Cette coalition, premier effort international du genre, mènera une campagne mondiale (...) pour apporter des solutions contre les polluants à courte durée de vie, a déclaré Mme Clinton lors d'un discours au département d'Etat.
Plus d'un tiers du réchauffement climatique est causé par les polluants à courte durée de vie, a-t-elle affirmé. A titre de comparaison, les émissions de dioxyde de carbone (CO2), qui restent très longtemps dans l'atmosphère, représentent la moitié du réchauffement climatique.
Les polluants à courte durée de vie détruisent chaque année des millions de tonnes de récolte et ont des effets ravageurs sur la santé. Des millions de personnes meurent chaque année en respirant la suie qui vient de leur fourneau, les gaz d'échappement des voitures diesel et des camions qui passent sur leurs routes, a dit Mme Clinton.
La chef de la diplomatie américaine faisait référence au noir de carbone, des particules fines produites par la suie. L'autre source de pollution principalement visée par l'initiative est le méthane, émis par les zones humides, l'extraction du charbon, l'industrie gazière et pétrolière, les flatulences des ruminants et la décomposition des déchets organiques dans les décharges à ciel ouvert.
Se concentrer sur les polluants à courte durée de vie présente un avantage: si nous pouvons les réduire de manière significative, nous aurons des effets sur notre climat à relativement court terme, a assuré Mme Clinton.
Mme Clinton a cité un rapport de l'ONU selon lequel l'élimination de ces sources de pollution d'ici à 2030 permettrait de réduire de 0,5 degré Celsius la hausse prévue de 1,0 degré du réchauffement de la planète d'ici à 2050.
Source ©AFP / 16 février 2012 16h52
...ben avec ça si j'ai pas compris...ah vi...ça y est... j'y suis (et pas j’essuie)...une France... ...et ...UN MONDE PROPRE...
16:13
15/02: Au moins seize personnes ont été tuées, et plus de 10.000 étaient sinistrées, après le passage du cyclone Giovanna qui a touché Madagascar, selon un nouveau bilan provisoire des autorités malgaches.
Une personne est décédée dans la capitale, alors que huit morts ont été recensés à Brickaville et sept autres à Moramanga (à 115km à l'est d'Antananarivo), selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'organisme coordonnant les informations et les opérations d'urgence. Ce bilan reste provisoire puisque, seules 80 communes, sur les 592 qui auraient été touchées, ont pu fournir des données mercredi.
Le BNGRC recensait par ailleurs 65 blessés et 10.856 sinistrés. 3.380 habitations ont été totalement détruites, et deux routes nationales ont été coupées, au nord-est d'Antananarivo et vers Brickaville.
De nombreuses infrastructures électriques, quarante bâtiments administratifs et 38 écoles ont ont été endommagées en différents points du pays. 25 digues et un barrage ont aussi été touchés en périphérie d'Antananarivo.
Les autorités avaient conseillé à la population de rester calfeutrée mardi. Antananarivo est restée déserte mardi matin avant que la vie ne reprenne doucement son cours.
Le BNGRC et ses partenaires ont entamé depuis mardi plusieurs actions d'urgence, notamment dans le domaine de la santé.
Un autre cyclone est attendu sur Madagascar, mais pas avant plusieurs jours.
A Madagascar, la saison cyclonique dure de novembre à février et fait des victimes tous les ans.
Source : TSR, Le Journal de Madagascar
Une personne est décédée dans la capitale, alors que huit morts ont été recensés à Brickaville et sept autres à Moramanga (à 115km à l'est d'Antananarivo), selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), l'organisme coordonnant les informations et les opérations d'urgence. Ce bilan reste provisoire puisque, seules 80 communes, sur les 592 qui auraient été touchées, ont pu fournir des données mercredi.
Le BNGRC recensait par ailleurs 65 blessés et 10.856 sinistrés. 3.380 habitations ont été totalement détruites, et deux routes nationales ont été coupées, au nord-est d'Antananarivo et vers Brickaville.
De nombreuses infrastructures électriques, quarante bâtiments administratifs et 38 écoles ont ont été endommagées en différents points du pays. 25 digues et un barrage ont aussi été touchés en périphérie d'Antananarivo.
Les autorités avaient conseillé à la population de rester calfeutrée mardi. Antananarivo est restée déserte mardi matin avant que la vie ne reprenne doucement son cours.
Le BNGRC et ses partenaires ont entamé depuis mardi plusieurs actions d'urgence, notamment dans le domaine de la santé.
Un autre cyclone est attendu sur Madagascar, mais pas avant plusieurs jours.
A Madagascar, la saison cyclonique dure de novembre à février et fait des victimes tous les ans.
Source : TSR, Le Journal de Madagascar
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