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jeudi 15 mars 2012
10:32
Une marée noire souille depuis un mois une rivière du Venezuela (voir article précédent)
Le premier producteur de brut d’Amérique du Sud connaît une fuite d’oléoduc sans précédent, qui souille une rivière de l’est du Venezuela. Les associations écologistes s’alarment, mais le gouvernement nie l’ampleur des dégâts
Ce serait «la plus grande catastrophe pétrolière en eau douce de tous les temps», selon le Réseau des sociétés scientifiques vénézuéliennes.
Députés d’opposition, travailleurs du pétrole, écologistes sont unanimes: la rupture de l’oléoduc survenue le 4 février dans l’Etat de Monagas, dans l’est du pays, constitue l’accident le plus important depuis la marée noire du golfe du Mexique.
Ecosystème fragile
Entre 60 000 et 120 000 barils se seraient déversés dans la rivière Guarapiche, toute proche de l’oléoduc défaillant. Des dommages irréversibles pour cette rivière à l’écosystème fragile, constitué de mangroves où évoluent une vingtaine d’espèces de poissons, dont certaines endémiques, relève le biologiste Antonio Machado, spécialiste de l’écologie tropicale à l’Université centrale du Venezuela (UCV).
Au lendemain de l’accident, la société nationale de pétrole (PDVSA), propriétaire de l’installation défectueuse, se voulait rassurante, affirmant qu’il n’y avait «aucune catastrophe écologique», tout en refusant de communiquer le nombre de litres déversés dans la rivière. Des propos aussitôt confirmés par le gouvernement, qui accuse les médias d’opposition de vouloir semer la panique avec des reportages alarmants et assure que la situation est sous contrôle.
«La politique du secret propre aux grandes entreprises est accentuée au Venezuela par le fait que le ministre du Pétrole est aussi le président de PDVSA», explique l’économiste spécialiste du pétrole Arnoldo Pirela.
Le pétrole représente la majorité des exportations du pays, et PDVSA contribue directement à 30% du budget de l’Etat, sans compter qu’elle finance la plupart des programmes sociaux. Un député de la majorité socialiste, Orangel Lopez, a même affirmé le 20 février que «pas un poisson mort n’a été retrouvé» dans la rivière Guarapiche, qui traverse Maturin, le chef-lieu de l’Etat de Monagas.
«Eau toute noire»
Des poissons morts, Elia Hernandez assure pourtant en avoir ramassé des centaines. A quelque 50 km d’où s’est rompu l’oléoduc, ce paysan arpente la rivière Colorado, un affluent de la Guarapiche, pour nettoyer les restes de la marée noire. Il fait partie des 1500 hommes embauchés par PDVSA pour cette tâche difficile, la mangrove étant encore souillée de marques noires plus d’un mois après le drame. L’entreprise ne lui a donné qu’une combinaison perméable, sous laquelle il met deux pantalons pour plus de sûreté. Mais peu importe les risques, ce travail, payé 79 bolivares (17 francs suisses environ) par jour, est une aubaine pour ce quinquagénaire pauvre.
A Maturin, la grande majorité des 400 000 habitants sont privés d’eau courante depuis un mois. La centrale de traitement qui les approvisionnait se sert principalement dans le Guarapiche. A la tombée de la nuit, des camions citernes font le tour des maisons pour pallier le manque. Mais pour les agriculteurs qui vivent près de la grande ville, l’aide n’est pas suffisante. Daniel Rodriguez, employé de ferme à San Vicente, en banlieue de Maturin, a cessé d’arroser ses papayes quand il a vu «l’eau toute noire sortir du tuyau». «Heureusement il a un peu plu», remarque-t-il, fataliste sur la perte d’une partie de sa récolte.
Cette semaine, deux nouvelles «fuites» ont fait les gros titres au Venezuela, dont l’une sur les plages de Puerto Piritu, au nord-est du pays.
L’économiste Arnoldo Pirela ne s’étonne pas de ces accidents à répétition, évoquant du matériel «vieillissant et non entretenu» et une absence de traitement des déchets ultrapolluants dans la moitié des usines.
Un constat partagé par le président de la Fédération des travailleurs du pétrole vénézuéliens, José Bodas, qui pointe du doigt une «nécessité de produire toujours plus avec le minimum d’investissement» qui met en danger l’environnement.
A l’heure où le Venezuela se targue de posséder les plus grandes réserves de pétrole au monde, la répétition des marées noires a de quoi inquiéter.
Source : © Julie Pacorel caracas / letemps.ch
Le premier producteur de brut d’Amérique du Sud connaît une fuite d’oléoduc sans précédent, qui souille une rivière de l’est du Venezuela. Les associations écologistes s’alarment, mais le gouvernement nie l’ampleur des dégâts
Ce serait «la plus grande catastrophe pétrolière en eau douce de tous les temps», selon le Réseau des sociétés scientifiques vénézuéliennes.
Députés d’opposition, travailleurs du pétrole, écologistes sont unanimes: la rupture de l’oléoduc survenue le 4 février dans l’Etat de Monagas, dans l’est du pays, constitue l’accident le plus important depuis la marée noire du golfe du Mexique.
Ecosystème fragile
Entre 60 000 et 120 000 barils se seraient déversés dans la rivière Guarapiche, toute proche de l’oléoduc défaillant. Des dommages irréversibles pour cette rivière à l’écosystème fragile, constitué de mangroves où évoluent une vingtaine d’espèces de poissons, dont certaines endémiques, relève le biologiste Antonio Machado, spécialiste de l’écologie tropicale à l’Université centrale du Venezuela (UCV).
Au lendemain de l’accident, la société nationale de pétrole (PDVSA), propriétaire de l’installation défectueuse, se voulait rassurante, affirmant qu’il n’y avait «aucune catastrophe écologique», tout en refusant de communiquer le nombre de litres déversés dans la rivière. Des propos aussitôt confirmés par le gouvernement, qui accuse les médias d’opposition de vouloir semer la panique avec des reportages alarmants et assure que la situation est sous contrôle.
«La politique du secret propre aux grandes entreprises est accentuée au Venezuela par le fait que le ministre du Pétrole est aussi le président de PDVSA», explique l’économiste spécialiste du pétrole Arnoldo Pirela.
Le pétrole représente la majorité des exportations du pays, et PDVSA contribue directement à 30% du budget de l’Etat, sans compter qu’elle finance la plupart des programmes sociaux. Un député de la majorité socialiste, Orangel Lopez, a même affirmé le 20 février que «pas un poisson mort n’a été retrouvé» dans la rivière Guarapiche, qui traverse Maturin, le chef-lieu de l’Etat de Monagas.
«Eau toute noire»
Des poissons morts, Elia Hernandez assure pourtant en avoir ramassé des centaines. A quelque 50 km d’où s’est rompu l’oléoduc, ce paysan arpente la rivière Colorado, un affluent de la Guarapiche, pour nettoyer les restes de la marée noire. Il fait partie des 1500 hommes embauchés par PDVSA pour cette tâche difficile, la mangrove étant encore souillée de marques noires plus d’un mois après le drame. L’entreprise ne lui a donné qu’une combinaison perméable, sous laquelle il met deux pantalons pour plus de sûreté. Mais peu importe les risques, ce travail, payé 79 bolivares (17 francs suisses environ) par jour, est une aubaine pour ce quinquagénaire pauvre.
A Maturin, la grande majorité des 400 000 habitants sont privés d’eau courante depuis un mois. La centrale de traitement qui les approvisionnait se sert principalement dans le Guarapiche. A la tombée de la nuit, des camions citernes font le tour des maisons pour pallier le manque. Mais pour les agriculteurs qui vivent près de la grande ville, l’aide n’est pas suffisante. Daniel Rodriguez, employé de ferme à San Vicente, en banlieue de Maturin, a cessé d’arroser ses papayes quand il a vu «l’eau toute noire sortir du tuyau». «Heureusement il a un peu plu», remarque-t-il, fataliste sur la perte d’une partie de sa récolte.
Cette semaine, deux nouvelles «fuites» ont fait les gros titres au Venezuela, dont l’une sur les plages de Puerto Piritu, au nord-est du pays.
L’économiste Arnoldo Pirela ne s’étonne pas de ces accidents à répétition, évoquant du matériel «vieillissant et non entretenu» et une absence de traitement des déchets ultrapolluants dans la moitié des usines.
Un constat partagé par le président de la Fédération des travailleurs du pétrole vénézuéliens, José Bodas, qui pointe du doigt une «nécessité de produire toujours plus avec le minimum d’investissement» qui met en danger l’environnement.
A l’heure où le Venezuela se targue de posséder les plus grandes réserves de pétrole au monde, la répétition des marées noires a de quoi inquiéter.
Source : © Julie Pacorel caracas / letemps.ch
10:23
Le gérant du plan d'eau d'Ayron vient de recevoir les analyses engagées à ses frais pour déterminer les raisons de la mortalité qui touchent les poissons du site.
Les résultats, reçus vendredi dernier, montrent que les poissons morts ne sont porteurs d'aucun germe de bactérie pathogène et que l'eau n'a pas connu de pollution par hydrocarbures, comme ce fut le cas il y a quelques années.
Depuis le 22 février, le plan d'eau d'Ayron, alimenté par la rivière la Vendelogne, voit des poissons qui meurent. Un phénomène qui a interpellé Vincent Rassinoux, gérant du site appartenant à la communauté de communes du Vouglaisien. (voir cet ancien article)
L'endroit est depuis plusieurs années un centre technique de pêche (VIP Pêche) et un magasin de pêche y a vu le jour il y a plus d'un an. Depuis le début du phénomène inexpliqué des centaines de kilos de poissons sont morts.
D'autres meurent toujours et Vincent Rassinoux a constaté à l'arrivée de la Vendelogne que surnagent des traces de gras qui l'interpellent.
Ne comprenant pas la cause des décès des poissons, il va poursuivre les analyses. La pêche sur le plan d'eau se poursuit, sauf que le poisson n'est pas consommable.
La semaine dernière, la fédération de pêche avait indiqué que, selon elle, aucune mortalité anormale de poissons ni d'invertébrés n'avait été relevée en amont ou en aval du plan d'eau.
Source © la nouvellere publique
Les résultats, reçus vendredi dernier, montrent que les poissons morts ne sont porteurs d'aucun germe de bactérie pathogène et que l'eau n'a pas connu de pollution par hydrocarbures, comme ce fut le cas il y a quelques années.
Depuis le 22 février, le plan d'eau d'Ayron, alimenté par la rivière la Vendelogne, voit des poissons qui meurent. Un phénomène qui a interpellé Vincent Rassinoux, gérant du site appartenant à la communauté de communes du Vouglaisien. (voir cet ancien article)
L'endroit est depuis plusieurs années un centre technique de pêche (VIP Pêche) et un magasin de pêche y a vu le jour il y a plus d'un an. Depuis le début du phénomène inexpliqué des centaines de kilos de poissons sont morts.
D'autres meurent toujours et Vincent Rassinoux a constaté à l'arrivée de la Vendelogne que surnagent des traces de gras qui l'interpellent.
Ne comprenant pas la cause des décès des poissons, il va poursuivre les analyses. La pêche sur le plan d'eau se poursuit, sauf que le poisson n'est pas consommable.
La semaine dernière, la fédération de pêche avait indiqué que, selon elle, aucune mortalité anormale de poissons ni d'invertébrés n'avait été relevée en amont ou en aval du plan d'eau.
Source © la nouvellere publique
10:17
Après la Loue et le Doubs, les autorités de la pêche s'inquiètent. De nombreux poissons morts ont été retrouvés dans la Bienne.
Trente kilomètres de rivière, entre Saint-Claude et Lavancia, sont touchés par une pollution d’origine inconnue.
Des poissons malades sont en cours d’analyse. Des échantillons d’eau et de sédiments vont être prélevés pour être également examinés. Une cellule de crise pourrait être mise en place avec les services de l’état.
Trente kilomètres de rivière, entre Saint-Claude et Lavancia, sont touchés par une pollution d’origine inconnue.
Des poissons malades sont en cours d’analyse. Des échantillons d’eau et de sédiments vont être prélevés pour être également examinés. Une cellule de crise pourrait être mise en place avec les services de l’état.
10:14
Deux jours de pluies torrentielles dans le nord du Chili ont fait déborder les rivières, inondé des maisons, détruit des ponts et bloqué le chemin de fer menant au pays voisin, le Pérou.
L'armée chilienne craint aussi que les eaux puissent avoir déplacé des mines terrestres sur la frontière. Les fortes pluies du 19 février dernier ont délogé environ 300 mines antichars, obligeant les autorités à fermer l'autoroute principale du secteur pendant plusieurs jours. Les mines ont été installées dans les années 70 alors que les relations entre le Pérou et le Chili étaient très tendues.
De la boue provenant de la dernière inondation a bloqué le chemin de fer, emprisonnant un train qui transportait environ 300 personnes qui ont dû être évacuées.
Quelque 300 Chiliens ont dû quitter les maisons inondées de la ville d'Arica, et les autorités ont affirmé que des fermes situées dans la vallée d'Azapa ont été endommagées.
L'armée chilienne craint aussi que les eaux puissent avoir déplacé des mines terrestres sur la frontière. Les fortes pluies du 19 février dernier ont délogé environ 300 mines antichars, obligeant les autorités à fermer l'autoroute principale du secteur pendant plusieurs jours. Les mines ont été installées dans les années 70 alors que les relations entre le Pérou et le Chili étaient très tendues.
De la boue provenant de la dernière inondation a bloqué le chemin de fer, emprisonnant un train qui transportait environ 300 personnes qui ont dû être évacuées.
Quelque 300 Chiliens ont dû quitter les maisons inondées de la ville d'Arica, et les autorités ont affirmé que des fermes situées dans la vallée d'Azapa ont été endommagées.
10:10
Un fort séisme, de magnitude 6,4, s'est produit aujourd'hui en Papouasie Nouvelle-Guinée, mais aucune alerte au tsunami n'a été émise, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).
Selon l'institut, le séisme est survenu à 7h13 (hier 22h13) dans la région de l'île de Nouvelle-Bretagne à une profondeur de 48 km, à 204 km au sud-ouest de Rabaul, principale ville de la région, et à 598 km de la capitale Port Moresby.
Geoscience Australia, une agence du gouvernement australien, pour lequel le séisme a eu lieu à 103 kilomètres de profondeur, a relevé qu'il avait pu être ressenti à Port Moresby, ajoutant toutefois qu'"aucun impact humain majeur n'est attendu". "Il semble que cela ait eu lieu dans une zone relativement isolée, avec de petits villages, dans le sud", a indiqué la sismologue Emma Mathews.
Ce séisme "aura certainement été ressenti, mais des tremblements de terre se produisent régulièrement dans ces régions, et les habitants sont habitués à ce genre d'événements", a-t-elle précisé. Les séismes de cette intensité sont fréquents dans la région, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, à la jonction de plusieurs plaques tectoniques.
Un tsunami, provoqué par un séisme sous-marin, avait fait quelque 2000 morts en 1998 près d'Aitape, sur la côte nord-ouest de la Papouasie Nouvelle-Guinée.
Source AFP
Selon l'institut, le séisme est survenu à 7h13 (hier 22h13) dans la région de l'île de Nouvelle-Bretagne à une profondeur de 48 km, à 204 km au sud-ouest de Rabaul, principale ville de la région, et à 598 km de la capitale Port Moresby.
Geoscience Australia, une agence du gouvernement australien, pour lequel le séisme a eu lieu à 103 kilomètres de profondeur, a relevé qu'il avait pu être ressenti à Port Moresby, ajoutant toutefois qu'"aucun impact humain majeur n'est attendu". "Il semble que cela ait eu lieu dans une zone relativement isolée, avec de petits villages, dans le sud", a indiqué la sismologue Emma Mathews.
Ce séisme "aura certainement été ressenti, mais des tremblements de terre se produisent régulièrement dans ces régions, et les habitants sont habitués à ce genre d'événements", a-t-elle précisé. Les séismes de cette intensité sont fréquents dans la région, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, à la jonction de plusieurs plaques tectoniques.
Un tsunami, provoqué par un séisme sous-marin, avait fait quelque 2000 morts en 1998 près d'Aitape, sur la côte nord-ouest de la Papouasie Nouvelle-Guinée.
Source AFP
mercredi 14 mars 2012
22:08
Huit réacteurs nucléaires sur dix dans le monde ont plus de 20 ans, ce qui pourrait avoir des conséquences sur la sûreté des installations. C'est la conclusion d'un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a pas encore été rendu public.
Dans ce document débattu un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, l'agence de l'ONU note que de nombreux opérateurs ont annoncé l'intention d'engager des programmes pour rallonger la durée de vie des réacteurs. Mais l'AIEA ajoute que la capacité de ce parc vieillissant à respecter les normes en matière de sécurité et à répondre à la demande énergétique suscite des inquiétudes.
La semaine dernière, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a déclaré que l'énergie atomique était aujourd'hui plus sûre qu'il y a un an, au moment du tsunami qui a déclenché à Fukushima la catastrophe nucléaire civile la plus grave depuis Tchernobyl en 1986. Le rapport de l'AIEA estime que "le niveau opérationnel de la sécurité des centrales nucléaires à travers le monde reste élevé".
70% ont plus de trente ans
Mais le document de 56 pages met également en lumière le vieillissement du parc nucléaire mondial, insistant sur le fait qu'à la fin de l'année dernière, 80% des 435 réacteurs opérationnels dans le monde avaient plus de vingt ans.
L'AIEA note par ailleurs que sur les 254 réacteurs de recherche en activité, près de 70% ont plus de trente ans, "dont un grand nombre ont dépassé leur durée de vie initiale". Le rapport appelle les opérateurs et instances de régulation à "analyser en profondeur les aspects relatifs à la sécurité liés au vieillissement de composants clefs 'irremplaçables'".
Source: ats
Dans ce document débattu un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, l'agence de l'ONU note que de nombreux opérateurs ont annoncé l'intention d'engager des programmes pour rallonger la durée de vie des réacteurs. Mais l'AIEA ajoute que la capacité de ce parc vieillissant à respecter les normes en matière de sécurité et à répondre à la demande énergétique suscite des inquiétudes.
La semaine dernière, le directeur général de l'AIEA, Yukiya Amano, a déclaré que l'énergie atomique était aujourd'hui plus sûre qu'il y a un an, au moment du tsunami qui a déclenché à Fukushima la catastrophe nucléaire civile la plus grave depuis Tchernobyl en 1986. Le rapport de l'AIEA estime que "le niveau opérationnel de la sécurité des centrales nucléaires à travers le monde reste élevé".
70% ont plus de trente ans
Mais le document de 56 pages met également en lumière le vieillissement du parc nucléaire mondial, insistant sur le fait qu'à la fin de l'année dernière, 80% des 435 réacteurs opérationnels dans le monde avaient plus de vingt ans.
L'AIEA note par ailleurs que sur les 254 réacteurs de recherche en activité, près de 70% ont plus de trente ans, "dont un grand nombre ont dépassé leur durée de vie initiale". Le rapport appelle les opérateurs et instances de régulation à "analyser en profondeur les aspects relatifs à la sécurité liés au vieillissement de composants clefs 'irremplaçables'".
Source: ats
21:37
Les ménages allemands jettent environ 6,7 millions de tonnes de nourriture par an, pour la majeure partie encore comestible, soit un gâchis de 235 euros par personne et par an, selon une étude publiée mardi par le ministère de la Consommation.
L'université de Stuttgart (sud-ouest), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.
Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).
Nous vivons dans une société du superflu et du jetable, a déploré la ministre lors d'une conférence de presse, en appelant à une prise de conscience.
Source ©AFP
...Prendre conscience...Voyons?...euh là je sèche...
Mc poubellos par chitcatt
L'université de Stuttgart (sud-ouest), qui a dirigé l'étude, estime que 65% de la nourriture jetée est au moins en partie encore comestible, et précise qu'il s'agit surtout de fruits et légumes mis à la poubelle alors qu'ils pourraient encore très bien être mangés.
Les ménages sont de loin les plus gros gaspilleurs, puisqu'ils produisent 61% de l'ensemble des déchets alimentaires en Allemagne, devant les restaurants et cantines (chacun environ 17%), et la distribution (environ 5%).
Nous vivons dans une société du superflu et du jetable, a déploré la ministre lors d'une conférence de presse, en appelant à une prise de conscience.
Source ©AFP
...Prendre conscience...Voyons?...euh là je sèche...
Mc poubellos par chitcatt
14:00
Un essaim de séismes de magnitudes supérieures à 5.5 sur l’échelle de Richter secoue actuellement le japon depuis plusieurs heures .
le premier de magnitude 6.8 que nous vous avons déjà rapporté était situé au large des cotes dans le nord est du pays. Il a généré une alerte tsunami qui a été levé heure plus tard
Il a été suivi par plusieurs répliques de magnitudes importantes
Une heure plus tard un nouveau séisme de magnitude 6,1 a secoué au même endroit, à l'est de la grande île japonaise de Honshu , a annoncé l'agence de météorologie.
Il a été nettement ressenti à Tokyo, et a été localisé dans l'Océan Pacifique, non loin de la côte orientale de la préfecture de Chiba (est de Tokyo). Son hypocentre était situé à 10 km de profondeur.
Depuis 3 autres secousses de magnitudes 5.4 puis 5.7 et enfin de 5.4 ont de nouveau secoué l'ile .
Pour l'instant aucun nouveau avertissement au tsunami n'a été émis .
le premier de magnitude 6.8 que nous vous avons déjà rapporté était situé au large des cotes dans le nord est du pays. Il a généré une alerte tsunami qui a été levé heure plus tard
Il a été suivi par plusieurs répliques de magnitudes importantes
Une heure plus tard un nouveau séisme de magnitude 6,1 a secoué au même endroit, à l'est de la grande île japonaise de Honshu , a annoncé l'agence de météorologie.
Il a été nettement ressenti à Tokyo, et a été localisé dans l'Océan Pacifique, non loin de la côte orientale de la préfecture de Chiba (est de Tokyo). Son hypocentre était situé à 10 km de profondeur.
Depuis 3 autres secousses de magnitudes 5.4 puis 5.7 et enfin de 5.4 ont de nouveau secoué l'ile .
Pour l'instant aucun nouveau avertissement au tsunami n'a été émis .
10:53
Le Japon a mis en garde mercredi contre un risque de tsunami de 50 cm sur ses côtes du nord-est à la suite d'un séisme de magnitude 6,8 survenu au fond de l'océan Pacifique.
L'Agence météorologique japonaise a indiqué que l'épicentre était situé à 210 km des côtes du Hokkaïdo (extrême nord) et à une profondeur de 10 kilomètres seulement.
Source ©AFP / 14 mars 2012 10h29
Ajout 12 h 15 heure française
Des vagues allant de 10 à 20 cm ont touché les côtes du nord et du nord-est, sans provoquer de dommage.
L'alerte anti-tsunami a été levée à 19H40 (10H40 GMT).
Les autorités d'Aomori et d'Iwate avaient par précaution conseillé aux résidents de plusieurs localités situées en bord de mer de se mettre en sécurité.
La compagnie d'électricité Tohoku Electric Power a précisé qu'aucune anomalie n'avait été constatée dans les deux centrales nucléaires situées le plus près de l'épicentre, à Onagawa (préfecture de Miyagi) et Higashidori (préfecture d'Aomori).
Les quatre réacteurs de ces centrales n'étaient pas en opération au moment du séisme, comme la quasi totalité des unités nucléaires de l'archipel qui ont été suspendues dans les mois suivant la catastrophe de Fukushima.
L'Agence météorologique japonaise a indiqué que l'épicentre était situé à 210 km des côtes du Hokkaïdo (extrême nord) et à une profondeur de 10 kilomètres seulement.
Source ©AFP / 14 mars 2012 10h29
Ajout 12 h 15 heure française
Des vagues allant de 10 à 20 cm ont touché les côtes du nord et du nord-est, sans provoquer de dommage.
L'alerte anti-tsunami a été levée à 19H40 (10H40 GMT).
Les autorités d'Aomori et d'Iwate avaient par précaution conseillé aux résidents de plusieurs localités situées en bord de mer de se mettre en sécurité.
La compagnie d'électricité Tohoku Electric Power a précisé qu'aucune anomalie n'avait été constatée dans les deux centrales nucléaires situées le plus près de l'épicentre, à Onagawa (préfecture de Miyagi) et Higashidori (préfecture d'Aomori).
Les quatre réacteurs de ces centrales n'étaient pas en opération au moment du séisme, comme la quasi totalité des unités nucléaires de l'archipel qui ont été suspendues dans les mois suivant la catastrophe de Fukushima.
mardi 13 mars 2012
22:35
Le 12 mars dernier, à cause de la fonte des glaciers, une inondation s'est produite dans la rivière Locaogou à Urumqi, dans le Xinjiang.
Mais une inondation de glace
Poussés par le courant, de gros morceaux de glaces se sont accumulés dans le cours d'eau.
Comme le cours d'eau était complètement bloqué par les morceaux de glace, l'eau a touché plusieurs bâtiments aux alentours. Le gouvernement local a déjà envoyé des bennes pour nettoyer les dégâts.
Source : Chine information
...On aura tout vu....
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...si vous n'arrivez pas à visionner la vidéo...c'est ici...
Mais une inondation de glace
Poussés par le courant, de gros morceaux de glaces se sont accumulés dans le cours d'eau.
Comme le cours d'eau était complètement bloqué par les morceaux de glace, l'eau a touché plusieurs bâtiments aux alentours. Le gouvernement local a déjà envoyé des bennes pour nettoyer les dégâts.
Source : Chine information
...On aura tout vu....
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22:05
Des muges morts, échoués par centaines à l'Olivier à Istres
Spectacle de désolation sur les bords de l'étang de l'Olivier à Istres. Des muges morts sont échoués par centaines sur les berges.
Les riverains de l'étang de Berre avaient déjà connu un épisode similaire en septembre 2011 du côté de Saint-Chamas : des poissons morts retrouvés en grand nombre sur les berges. Après un examen approfondi des spécimens, l'hypothèse d'une pollution avait été écartée. Les loups, tous identiques et de même taille, présentaient des blessures. À l'évidence, ils avaient été rejetés de filets de pêche.
Trois mois plus tard, ce sont des allaches que l'on voit flotter sur les eaux de l'étang de Berre. Cette sorte de grosse sardine, qui migre de la Méditerranée jusqu'à l'intérieur de l'étang, avait seulement été surprise par la brusque chute de température de l'eau, estimée à 8 degrés.
Cette fois, c'est à Istres, sur les berges de l'étang de l'Olivier, que le spectacle est impressionnant. Des muges, par centaines, flottent sans vie au fil de l'eau, ou voguent au rythme du ressac vers les rochers. Les passants s'étonnent, et cela d'autant plus lorsqu'ils connaissant l'espèce, le muge étant connu pour sa résistance. Conséquence du froid, du mistral, des deux conjugués parfois, ces dernières semaines ?
Nicole Joulia, première adjointe au maire François Bernardini, nous a confié avoir envoyé des spécimens au GIPREB (Groupement d'intérêt public pour la réhabilitation de l'étang de Berre), pour analyse.
Réponse au mystère la semaine prochaine.
...
Comme d'hab...
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Spectacle de désolation sur les bords de l'étang de l'Olivier à Istres. Des muges morts sont échoués par centaines sur les berges.
Les riverains de l'étang de Berre avaient déjà connu un épisode similaire en septembre 2011 du côté de Saint-Chamas : des poissons morts retrouvés en grand nombre sur les berges. Après un examen approfondi des spécimens, l'hypothèse d'une pollution avait été écartée. Les loups, tous identiques et de même taille, présentaient des blessures. À l'évidence, ils avaient été rejetés de filets de pêche.
Trois mois plus tard, ce sont des allaches que l'on voit flotter sur les eaux de l'étang de Berre. Cette sorte de grosse sardine, qui migre de la Méditerranée jusqu'à l'intérieur de l'étang, avait seulement été surprise par la brusque chute de température de l'eau, estimée à 8 degrés.
Cette fois, c'est à Istres, sur les berges de l'étang de l'Olivier, que le spectacle est impressionnant. Des muges, par centaines, flottent sans vie au fil de l'eau, ou voguent au rythme du ressac vers les rochers. Les passants s'étonnent, et cela d'autant plus lorsqu'ils connaissant l'espèce, le muge étant connu pour sa résistance. Conséquence du froid, du mistral, des deux conjugués parfois, ces dernières semaines ?
Nicole Joulia, première adjointe au maire François Bernardini, nous a confié avoir envoyé des spécimens au GIPREB (Groupement d'intérêt public pour la réhabilitation de l'étang de Berre), pour analyse.
Réponse au mystère la semaine prochaine.
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Comme d'hab...
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20:39
L'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev, aujourd'hui reconverti dans la défense de l'environnement, se déclare très favorable à la création d'un tribunal international chargé de juger les crimes écologiques, dans un entretien au Monde publié mardi.
M. Gorbatchev, qui a participé lundi à Marseille (sud de la France) à l'ouverture du Forum mondial de l'eau, se prononce aussi pour une sortie progressive du nucléaire.
Je serais personnellement très favorable à la création d'un tribunal international chargé de juger ceux qui sont coupables de crimes écologiques, aussi bien des chefs d'entreprise que des chefs d'Etat et de gouvernement, indique M. Gorbatchev, fondateur et président de Green Cross International.
En revanche, il se dit pas opposé mais sceptique à la proposition française de création d'une organisation mondiale de l'environnement, qui selon lui risquerait d'être une nouvelle organisation bureaucratique et de freiner l'énergie de la société civile.
Le dernier président de l'Union soviétique, qui a eu à gérer la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, prône une sortie progressive du nucléaire militaire et civil.
Nous soutenons les pays qui ont opté pour le désarmement et pour la fin du nucléaire civil. Cependant, ajoute-t-il, nous pouvons comprendre que pour certains pays comme la France qui ont peu d'autres ressources, la transition énergétique prenne plus de temps.
M. Gorbatchev, 82 ans, souligne qu'il y a eu pour lui un avant et un après Tchernobyl.
On aurait pu penser que, 35 ans après (Tchernobyl), le Japon, nation évoluée, confrontée au désastre de Fukushima s'en serait mieux sorti. Or les Japonais se débattent toujours aujourd'hui dans les difficultés, relève-t-il.
Quelque 20.000 personnes participent jusqu'au 17 mars à Marseille au 6e Forum mondial de l'eau, avec pour objectif de faire avancer l'accès universel à l'eau potable.
Source ©AFP
...Ah là je dois dire qu'il y'a du boulot pour se faire entendre ...et on est pas prés d'y arriver...à moins que vous fassiez pression vous aussi...alors faite passer...
Projet de Cour Pénale Evironnement - Parlement... par CachanBlueReporter
M. Gorbatchev, qui a participé lundi à Marseille (sud de la France) à l'ouverture du Forum mondial de l'eau, se prononce aussi pour une sortie progressive du nucléaire.
Je serais personnellement très favorable à la création d'un tribunal international chargé de juger ceux qui sont coupables de crimes écologiques, aussi bien des chefs d'entreprise que des chefs d'Etat et de gouvernement, indique M. Gorbatchev, fondateur et président de Green Cross International.
En revanche, il se dit pas opposé mais sceptique à la proposition française de création d'une organisation mondiale de l'environnement, qui selon lui risquerait d'être une nouvelle organisation bureaucratique et de freiner l'énergie de la société civile.
Le dernier président de l'Union soviétique, qui a eu à gérer la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, prône une sortie progressive du nucléaire militaire et civil.
Nous soutenons les pays qui ont opté pour le désarmement et pour la fin du nucléaire civil. Cependant, ajoute-t-il, nous pouvons comprendre que pour certains pays comme la France qui ont peu d'autres ressources, la transition énergétique prenne plus de temps.
M. Gorbatchev, 82 ans, souligne qu'il y a eu pour lui un avant et un après Tchernobyl.
On aurait pu penser que, 35 ans après (Tchernobyl), le Japon, nation évoluée, confrontée au désastre de Fukushima s'en serait mieux sorti. Or les Japonais se débattent toujours aujourd'hui dans les difficultés, relève-t-il.
Quelque 20.000 personnes participent jusqu'au 17 mars à Marseille au 6e Forum mondial de l'eau, avec pour objectif de faire avancer l'accès universel à l'eau potable.
Source ©AFP
...Ah là je dois dire qu'il y'a du boulot pour se faire entendre ...et on est pas prés d'y arriver...à moins que vous fassiez pression vous aussi...alors faite passer...
Projet de Cour Pénale Evironnement - Parlement... par CachanBlueReporter
20:25
Le parlement australien a adopté une proposition de loi visant à faire de la région de Muckaty, dans le nord du pays, un site de stockage de déchets nucléaires, malgré l'opposition des Aborigènes qui y vivent depuis des millénaires.
La Loi sur les titres des autochtones (Native Title Act) reconnaît aux populations indigènes des droits de propriété coutumiers sur leurs territoires et prévoit qu'elles doivent être consultées pour tout projet de construction sur leurs terres, rappelle The Guardian.
Une action en justice a ainsi été engagée, les communautés vivant dans la zone de Muckaty estimant ne pas avoir été consultées à propos de ce projet de stockage des déchets. Du côté des écologistes, le sénateur Vert Scott Ludlam, qui a tout de même réussi à apporter un amendement au texte pour interdire le stockage de déchets en provenance de l'étranger sur le site, souligne que « la sismicité dans la zone est importante, il y a régulièrement des inondations, et aucune opportunité d'emploi. »
De plus,un récent rapport souligne le risque pour la santé que représenteraient les convois de déchets nucléaires qu'il faudrait acheminer jusque dans cette zone reculée de l'Outback.
Alors que le pays possède près de 40 % des réserves mondiales d'uranium, il n'y a aucun réacteur nucléaire destiné à produire de l'électricité sur le territoire australien. Les seuls réacteurs que comptent l'Australie sont destinés à la recherche scientifique et aux applications médicales. L'ensemble des déchets radioactifs provenant de ces activités sont stockés à l'heure actuelle dans des universités, des hôpitaux ou des laboratoires.
Source goodplanet.info
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La Loi sur les titres des autochtones (Native Title Act) reconnaît aux populations indigènes des droits de propriété coutumiers sur leurs territoires et prévoit qu'elles doivent être consultées pour tout projet de construction sur leurs terres, rappelle The Guardian.
Une action en justice a ainsi été engagée, les communautés vivant dans la zone de Muckaty estimant ne pas avoir été consultées à propos de ce projet de stockage des déchets. Du côté des écologistes, le sénateur Vert Scott Ludlam, qui a tout de même réussi à apporter un amendement au texte pour interdire le stockage de déchets en provenance de l'étranger sur le site, souligne que « la sismicité dans la zone est importante, il y a régulièrement des inondations, et aucune opportunité d'emploi. »
De plus,un récent rapport souligne le risque pour la santé que représenteraient les convois de déchets nucléaires qu'il faudrait acheminer jusque dans cette zone reculée de l'Outback.
Alors que le pays possède près de 40 % des réserves mondiales d'uranium, il n'y a aucun réacteur nucléaire destiné à produire de l'électricité sur le territoire australien. Les seuls réacteurs que comptent l'Australie sont destinés à la recherche scientifique et aux applications médicales. L'ensemble des déchets radioactifs provenant de ces activités sont stockés à l'heure actuelle dans des universités, des hôpitaux ou des laboratoires.
Source goodplanet.info
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20:13
Une douzaine de séismes dans le nord-est de l'Ohio ont fort probablement été provoqués par l'injection souterraine d'eaux usées lors du forage de gaz de schiste, a indiqué vendredi le gouvernement de l'État, en annonçant de nouvelles mesures pour serrer la vis aux gazières en matière de fracturation.
Les entreprises devront dorénavant soumettre des données géologiques plus complètes au moment de déposer leur requête pour forer un site.
Les gazières devront aussi assurer un suivi électronique de la composition chimique de toutes les eaux usées injectées sous pression dans le sol pour fracturer la roche en vue d'en extraire le gaz naturel.
Le ministère des Ressources naturelles de l'Ohio a adopté ces nouvelles règles à la lecture des conclusions du rapport sur le puits de Youngstown, des conclusions qui sont basées sur un «certain nombre de circonstances concomitantes».
Les activités au puits de Youngstown avaient débuté trois mois avant le premier séisme, soulignent notamment les enquêteurs. Ils ont aussi remarqué que l'activité sismique se concentrait autour du trou de forage, et qu'une anomalie dans la roche précambrienne avait depuis été repérée à l'endroit où l'eau avait été injectée.
«Les géologues estiment qu'il est très difficile de réunir toutes les conditions pour provoquer des activités sismiques. En fait, toutes les preuves laissent croire que lorsque l'emplacement du puits est adéquat, l'injection n'entraîne pas de séismes.»
Le sous-sol du nord-est de l'Ohio et des États limitrophes recèle la formation géologique de schiste dite «Marcellus», où sont emprisonnées d'importantes réserves de gaz naturel.
Les compagnies gazières y affluent pour forer des puits en utilisant la technique de fracturation hydraulique.
Ce processus prévoit la libération du gaz en injectant de l'eau dans le sol, mais cette eau doit être évacuée une fois que les compagnies l'ont utilisée.
Les centrales municipales de traitement des eaux usées ne sont pas équipées pour retirer certains des contaminants se trouvant dans ces eaux, notamment les éléments radioactifs.
L'une des solutions à ce problème consiste à réutiliser cette eau usée en l'injectant à nouveau dans le sol -une pratique courante, mais qui est interdite dans certains États.
Selon des experts, de récents séismes sont attribuables à l'exploration et à la production d'énergie, notamment le fait d'injecter d'énormes quantités d'eaux usées dans les puits.
Ainsi, les scientifiques montrent du doigt des séismes de magnitude de 3 à 4 -pas assez puissants pour causer des dommages- qui ont eu lieu récemment en Arkansas au Texas, en Californie, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Suisse.
Et deux séismes de magnitude d'environ 5,0 qui avaient touché Denver dans les années 1960 étaient liés à l'injection d'eaux usées. L'emplacement inadéquat du puits de Youngstown s'explique en partie par les données géologiques incomplètes mises à la disposition des autorités réglementaires, souligne-t-on dans le rapport de l'État d'Ohio.
Les nouvelles règles prévoient notamment que toute la diagraphie géophysique devra dorénavant être soumise aux autorités, afin de déterminer les propriétés des roches adjacentes du puits, ce qui n'avait pas été fait à Youngstown.
L'État veut aussi interdire toute fracturation dans la roche précambrienne, et interrompre la fracturation dans cette formation rocheuse là où elle est actuellement pratiquée. L'industrie devra aussi se munir de systèmes efficaces de contrôle de la pression et du volume d'eau injectée, et de valves de fermeture automatique d'urgence.
L'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a transféré à l'Ohio en 1983 son autorité sur les procédés d'injections souterraines de puits, pourvu que l'État n'adopte pas de normes moins élevées que celles de Washington.
source: cyberpresse.ca
...tiens donc...En aurait on douté ?...
Les entreprises devront dorénavant soumettre des données géologiques plus complètes au moment de déposer leur requête pour forer un site.
Les gazières devront aussi assurer un suivi électronique de la composition chimique de toutes les eaux usées injectées sous pression dans le sol pour fracturer la roche en vue d'en extraire le gaz naturel.
Le ministère des Ressources naturelles de l'Ohio a adopté ces nouvelles règles à la lecture des conclusions du rapport sur le puits de Youngstown, des conclusions qui sont basées sur un «certain nombre de circonstances concomitantes».
Les activités au puits de Youngstown avaient débuté trois mois avant le premier séisme, soulignent notamment les enquêteurs. Ils ont aussi remarqué que l'activité sismique se concentrait autour du trou de forage, et qu'une anomalie dans la roche précambrienne avait depuis été repérée à l'endroit où l'eau avait été injectée.
«Les géologues estiment qu'il est très difficile de réunir toutes les conditions pour provoquer des activités sismiques. En fait, toutes les preuves laissent croire que lorsque l'emplacement du puits est adéquat, l'injection n'entraîne pas de séismes.»
Le sous-sol du nord-est de l'Ohio et des États limitrophes recèle la formation géologique de schiste dite «Marcellus», où sont emprisonnées d'importantes réserves de gaz naturel.
Les compagnies gazières y affluent pour forer des puits en utilisant la technique de fracturation hydraulique.
Ce processus prévoit la libération du gaz en injectant de l'eau dans le sol, mais cette eau doit être évacuée une fois que les compagnies l'ont utilisée.
Les centrales municipales de traitement des eaux usées ne sont pas équipées pour retirer certains des contaminants se trouvant dans ces eaux, notamment les éléments radioactifs.
L'une des solutions à ce problème consiste à réutiliser cette eau usée en l'injectant à nouveau dans le sol -une pratique courante, mais qui est interdite dans certains États.
Selon des experts, de récents séismes sont attribuables à l'exploration et à la production d'énergie, notamment le fait d'injecter d'énormes quantités d'eaux usées dans les puits.
Ainsi, les scientifiques montrent du doigt des séismes de magnitude de 3 à 4 -pas assez puissants pour causer des dommages- qui ont eu lieu récemment en Arkansas au Texas, en Californie, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Suisse.
Et deux séismes de magnitude d'environ 5,0 qui avaient touché Denver dans les années 1960 étaient liés à l'injection d'eaux usées. L'emplacement inadéquat du puits de Youngstown s'explique en partie par les données géologiques incomplètes mises à la disposition des autorités réglementaires, souligne-t-on dans le rapport de l'État d'Ohio.
Les nouvelles règles prévoient notamment que toute la diagraphie géophysique devra dorénavant être soumise aux autorités, afin de déterminer les propriétés des roches adjacentes du puits, ce qui n'avait pas été fait à Youngstown.
L'État veut aussi interdire toute fracturation dans la roche précambrienne, et interrompre la fracturation dans cette formation rocheuse là où elle est actuellement pratiquée. L'industrie devra aussi se munir de systèmes efficaces de contrôle de la pression et du volume d'eau injectée, et de valves de fermeture automatique d'urgence.
L'agence américaine de protection de l'environnement (EPA) a transféré à l'Ohio en 1983 son autorité sur les procédés d'injections souterraines de puits, pourvu que l'État n'adopte pas de normes moins élevées que celles de Washington.
source: cyberpresse.ca
...tiens donc...En aurait on douté ?...
13:58
L’ Orpaillage, un fléau pour l’environnement
En Guyane, on assiste à une véritable ruée vers l’or savamment organisée par un processus d’orpaillage. Un phénomène favorable au contexte économique et au cours de l’or qui a augmenté au cours de l’année 2011.
Ainsi, les Guyanais ont vu s’accroître le nombre de sites d’orpaillage clandestins sur leur terre (chiffré aux nombre de 900). Des chantiers illégaux d´orpaillage qui emploient entre 3000 et 15 000 travailleurs clandestins dans cette folle ruée vers l’or.
Les conséquences de l’orpaillage
Une forte augmentation qui n’est pas sans risques et sans conséquences sur l’environnement et un fléau orchestré dans cette ruée vers l’or dénoncé par WWF et autres associations d’écologistes.
On connaissait déjà les impacts du mercure utilisé par la pratique de l’orpaillage sur l’écosystème guyanais mais on ignorait le cas de la turbidité de l’eau dû à la pratique de l’orpaillage de la ruée vers l’or.
Cette observation s’explique par la concentration de diatomées, ces micro algues unicellulaires qui troublent les cours d’eau car vivant á l’origine fixé sur les pierres du fond des rivières et manquant de lumière sous l’abondance de sédiments.Les micros algues étant privés de lumière, ils ne peuvent pas faire leur photosynthèse. Ces « cadavres » de diatomées sont donc utilisés comme indicateur de pollution par les écologistes et manifestent les effets dévastateurs de l’orpaillage.
Ils révèlent que les eaux troublés par l’orpaillage nuisent considérablement à l’environnement et tuent des espèces essentielles au bon fonctionnement de la biodiversité. Les poissons, crustacés, larves et insectes sont également utilisés comme des indices garantissant la santé de l’eau. Si par exemple les squelettes des diatomées sont déformés cela prouve scientifiquement que l’eau est contaminée au mercure de l’orpaillage et que son taux est élevé.
Des analyses peu rassurantes
Après avoir réalisé de nombreux prélèvement dans le bassin de l’Approuage (bassin du Maroni) les chercheurs comptent désormais effectuer leurs nouvelles recherches dans le bassin de l’Oyapock. De plus cette catastrophe sanitaire et les procédés clandestins qui nécessitent l’emploi du mercure afin d’amalgamer les particules d’or nuisent considérablement á la santé publique. Il faut par exemple pour extraire 1 Kg d’or utilisé 1,3 Kg de mercure soit 30% de pertes de mercure rejeté dans les eaux. Le mercure ensuite au contact de l’acidité de l’eau se mute en diméthyl-mercure, un dérivé organique très dangereux qui entraîne des malformations et des troubles neurologiques sévères.
Les mesures organisées pour lutter contre l’orpaillage
Afin de lutter contre ces exploitations clandestines et non contrôlées d’orpaillage, il est essentiel d’organiser des mesures d’actions de contrôles et de répressions menés par l’État français, de faire ratifier des accords bilatéraux pour la lutte de ces exploitation aurifères par les parlements français et brésiliens et enfin de favoriser les politiques de co-développement.
Un "ethnocide" en pleine Amazonie
Les Amérindiens d'Amazonie refusent de disparaître dans l'indifférence. Le réalisateur suisse Daniel Schweizer tente depuis des années de faire entendre leur voix, qu'ils soient de la Guyane française ou du Brésil.
Lors de son passage au Festival du film et forum international sur les droits humains
à Genève, Daniel Schweizer a évoqué la situation au Suriname : "Des milliers d'hectares de forêt sont cédés à des compagnies chinoises qui en font du bois de construction. Le régime en place est en train de vendre la forêt primaire du pays sans se soucier des peuples autochtones qui y vivent et de la présence de tribus non contactées."
Le Suriname est le plus petit Etat d'Amérique du Sud. Il est boisé à 96 %. Sa population compte des Riviermensen (descendants des esclaves fugitifs, installés sur les rives du fleuve Maroni) et des Amérindiens. De nombreux commerçants chinois se sont installés ces dernières années des deux côtés de la frontière avec la Guyane française.
Les Amérindiens d'Amazonie sont-ils menacés de disparition ?
Oui, la plupart des communautés amérindiennes du plateau des Guyanes jusqu'au Pérou sont en grand danger. Avec la suprématie actuelle des milieux économiques fondée sur le dogme de la croissance, on assiste à l'ultime phase de la Conquista initiée en 1492.
Les Amérindiens sont victimes d'une véritable guerre économique car les sous-sols des terres où ils vivent recèlent des richesses convoitées par les multinationales et les Etats. C'est le retour de la ruée vers l'or !
Prenez par exemple le cas du niobium [métal qui fait partie des terres rares]. Il sert, entre autres, à fabriquer des conducteurs pour les centrales nucléaires. Le Brésil en est le principal producteur et cherche à tout prix à exploiter ce minerai en particulier dans la région du Xingu [dans l'Etat du Pará]. Le contexte actuel de crise économique n'arrange rien : dans l'indifférence générale, les décideurs, décomplexés, lancent des grands projets sans tenir compte des conséquences pour les peuples autochtones et l'environnement. C'était inimaginable il y a vingt ans.
Au Brésil, justement, les travaux de construction du barrage gigantesque de Belo Monte sur le fleuve Xingu ont commencé malgré les vives oppositions des Amérindiens et des écologistes.
En réalité, il s'agit de cinq barrages et aucun rapport sur leur impact environnemental n'a été rendu public. Les ressources hydrauliques de Belo Monte ne bénéficieront pas aux populations locales mais serviront à alimenter en grande partie les usines de transformation de l'aluminium de la région. Il faut dire que le discours de Dilma Rousseff [élue présidente en 2010] est très clair : "Le Brésil doit consommer et produire."
Actuellement, le Sénat discute un projet de loi sur l'exploitation minière qui permettrait de se lancer à l'assaut des terres des Amérindiens au mépris de leurs droits et des textes nationaux et internationaux qui les consacrent.
Les peuples d'Amazonie sont totalement désemparés. Les Kayapos [au nombre d'environ 7 000 dont le célèbre Raoni, auquel le cinéaste franco-belge Jean-Pierre Dutilleux a consacré un documentaire] n'ont jamais été consultés sur le projet Belo Monte malgré la convention 169 de l'OIT [ce texte de l'Organisation international du travail est à ce jour le seul instrument contraignant de protection des droits des peuples autochtones] et la législation brésilienne elle-même.
Le gouvernement brésilien refuse de dialoguer avec eux ainsi qu'avec les ONG. Les Amérindiens sont menacés à la fois parce qu'ils défendent leur mode de vie traditionnel et leur droit à la terre. C'est une véritable logique économique et politique qui est à l'œuvre et dont l'assouplissement du code forestier [en attente de l'accord de Dilma Rousseff] est un exemple frappant.
La condamnation unanime des Amérindiens, des communautés riveraines, de la Commission interaméricaine des droits de l'homme ou bien encore l'appel lancé à la communauté internationale par Raoni (raoni.fr) ne peuvent-ils pas faire reculer le gouvernement brésilien ?
C'est malheureusement trop tard, le dernier recours devant la justice a échoué fin 2011.
Mais la responsabilité de la communauté internationale est engagée.
Le projet va coûter des dizaines de milliards de dollars, quelles banques vont le financer ? Les Européens à travers leurs entreprises, à l'image d'Alstom, et leurs banques participeront à ce désastre. Comme pour l'Afrique, les ressources naturelles brésiliennes sont un grand gâteau et on se pousse au portillon pour les exploiter à n'importe quel prix. C'est la course au productivisme. Le Brésil veut réaliser un grand bond en avant pour rattraper les grandes puissances, oubliant au passage deux principes fondamentaux : le respect des populations autochtones et la préservation de l'environnement.
Comment peut-on accepter de transformer ainsi une région aussi rapidement sans penser au moyen et long terme ?
L'arrivée de centaines de milliers d'immigrés [économiques, en provenance pour la plupart d'autres Etats brésiliens] va précipiter l'acculturation du mode de vie des peuples autochtones et leur disparition.
Comment croyez-vous que les quelque 2 000 Jurunas vont résister ?
Malheureusement, pour la majorité de la population le territoire brésilien est tellement vaste qu'elle n'a pas conscience des conséquences dramatiques pour son pays et pour la planète. Mais, comme disent les Amérindiens : "La terre ne nous appartient pas, ce sont nos petits-enfants qui nous la prêtent."
Dans votre précédent documentaire, vous alertiez sur la situation dramatique des Amérindiens de la Guyane française, victimes d'une véritable catastrophe sanitaire et écologique due à l'orpaillage clandestin et à la pression des grandes compagnies aurifères. Trois ans après, les choses ont-elles changé ?
Non, rien n'a changé. Les intérêts économiques sont trop importants.
Il y a bien évidemment la dizaine de milliers d'orpailleurs clandestins qui opèrent, mais qui achètent leur or ?
Des comptoirs situés à Maripasoula, une ville française. D'ailleurs, la Guyane française exporte le triple de l'or qu'elle exploite officiellement et ne se soucie donc guère de sa provenance. Aucune enquête n'est menée par la douane française sur la filière de l'or. Et, sur le plan international, il n'existe aucune volonté de créer une traçabilité en la matière. Le métal précieux est acheminé dans d'autres pays dont la Suisse pour être transformé. Je mets au défi les banques et les joailliers de définir sa provenance ! Pourtant, un label de traçabilité existe pour les diamants ou le bois exotique.
En Guyane, la forêt primaire est mise à sac, les rivières et les criques sont polluées par des tonnes de mercure et de boue. L'empoisonnement au mercure entraîne de graves malformations des fœtus. Dans les villages amérindiens, certains enfants naissent avec des membres en moins, d'autres totalement paralysés.
Au mépris des lois et du bon sens, on assiste à la destruction de la forêt équatoriale et à l'ethnocide d'un peuple sans que personne ne semble s'en émouvoir. Nicolas Sarkozy se promène en pirogue et la Croix-Rouge française affiche son mépris en demandant aux Amérindiens de ne plus manger de poisson ! Le droit à l'alimentation est pourtant un droit humain. J'ai parlé à des militaires qui sont dépités. De temps en temps, ils démantèlent un site d'orpaillage mais quelques jours après les orpailleurs reviennent. Il y a un manque criant de moyens.
Les Amérindiens sont-ils porteurs d'un message à l'heure où le système économique est à bout de souffle ?
Les Amérindiens sont les premiers écologistes. De tout temps, ils ont vécu en harmonie avec la nature. Ils chassent et exploitent les ressources naturelles pour se nourrir et non pour accumuler des biens. Ils ne comprennent pas l'attitude de l'homme blanc. Deux visions du monde s'affrontent : d'un côté, des peuples qui savent que la terre n'est pas infinie, de l'autre des envahisseurs qui ne raisonnent qu'à court terme.
Nous aurions beaucoup à apprendre à leur contact, hélas personne ne les écoute. Les Amérindiens d'Amazonie ont pointé les problèmes et mis en garde sur les conséquences du comportement de l'homme blanc. Dans leur cosmogonie, le ciel est déjà tombé une fois sur la Terre, si rien n'est fait il risque de tomber à nouveau.
Les Mercenaires de l'Or - Guyane - WWF France par WWF_France
Les population autochtones en sursis - un débat... par fifdhgeneve
En Guyane, on assiste à une véritable ruée vers l’or savamment organisée par un processus d’orpaillage. Un phénomène favorable au contexte économique et au cours de l’or qui a augmenté au cours de l’année 2011.
Ainsi, les Guyanais ont vu s’accroître le nombre de sites d’orpaillage clandestins sur leur terre (chiffré aux nombre de 900). Des chantiers illégaux d´orpaillage qui emploient entre 3000 et 15 000 travailleurs clandestins dans cette folle ruée vers l’or.
Les conséquences de l’orpaillage
Une forte augmentation qui n’est pas sans risques et sans conséquences sur l’environnement et un fléau orchestré dans cette ruée vers l’or dénoncé par WWF et autres associations d’écologistes.
On connaissait déjà les impacts du mercure utilisé par la pratique de l’orpaillage sur l’écosystème guyanais mais on ignorait le cas de la turbidité de l’eau dû à la pratique de l’orpaillage de la ruée vers l’or.
Cette observation s’explique par la concentration de diatomées, ces micro algues unicellulaires qui troublent les cours d’eau car vivant á l’origine fixé sur les pierres du fond des rivières et manquant de lumière sous l’abondance de sédiments.Les micros algues étant privés de lumière, ils ne peuvent pas faire leur photosynthèse. Ces « cadavres » de diatomées sont donc utilisés comme indicateur de pollution par les écologistes et manifestent les effets dévastateurs de l’orpaillage.
Ils révèlent que les eaux troublés par l’orpaillage nuisent considérablement à l’environnement et tuent des espèces essentielles au bon fonctionnement de la biodiversité. Les poissons, crustacés, larves et insectes sont également utilisés comme des indices garantissant la santé de l’eau. Si par exemple les squelettes des diatomées sont déformés cela prouve scientifiquement que l’eau est contaminée au mercure de l’orpaillage et que son taux est élevé.
Des analyses peu rassurantes
Après avoir réalisé de nombreux prélèvement dans le bassin de l’Approuage (bassin du Maroni) les chercheurs comptent désormais effectuer leurs nouvelles recherches dans le bassin de l’Oyapock. De plus cette catastrophe sanitaire et les procédés clandestins qui nécessitent l’emploi du mercure afin d’amalgamer les particules d’or nuisent considérablement á la santé publique. Il faut par exemple pour extraire 1 Kg d’or utilisé 1,3 Kg de mercure soit 30% de pertes de mercure rejeté dans les eaux. Le mercure ensuite au contact de l’acidité de l’eau se mute en diméthyl-mercure, un dérivé organique très dangereux qui entraîne des malformations et des troubles neurologiques sévères.
Les mesures organisées pour lutter contre l’orpaillage
Afin de lutter contre ces exploitations clandestines et non contrôlées d’orpaillage, il est essentiel d’organiser des mesures d’actions de contrôles et de répressions menés par l’État français, de faire ratifier des accords bilatéraux pour la lutte de ces exploitation aurifères par les parlements français et brésiliens et enfin de favoriser les politiques de co-développement.
Un "ethnocide" en pleine Amazonie
Les Amérindiens d'Amazonie refusent de disparaître dans l'indifférence. Le réalisateur suisse Daniel Schweizer tente depuis des années de faire entendre leur voix, qu'ils soient de la Guyane française ou du Brésil.
Lors de son passage au Festival du film et forum international sur les droits humains
à Genève, Daniel Schweizer a évoqué la situation au Suriname : "Des milliers d'hectares de forêt sont cédés à des compagnies chinoises qui en font du bois de construction. Le régime en place est en train de vendre la forêt primaire du pays sans se soucier des peuples autochtones qui y vivent et de la présence de tribus non contactées."
Le Suriname est le plus petit Etat d'Amérique du Sud. Il est boisé à 96 %. Sa population compte des Riviermensen (descendants des esclaves fugitifs, installés sur les rives du fleuve Maroni) et des Amérindiens. De nombreux commerçants chinois se sont installés ces dernières années des deux côtés de la frontière avec la Guyane française.
Les Amérindiens d'Amazonie sont-ils menacés de disparition ?
Oui, la plupart des communautés amérindiennes du plateau des Guyanes jusqu'au Pérou sont en grand danger. Avec la suprématie actuelle des milieux économiques fondée sur le dogme de la croissance, on assiste à l'ultime phase de la Conquista initiée en 1492.
Les Amérindiens sont victimes d'une véritable guerre économique car les sous-sols des terres où ils vivent recèlent des richesses convoitées par les multinationales et les Etats. C'est le retour de la ruée vers l'or !
Prenez par exemple le cas du niobium [métal qui fait partie des terres rares]. Il sert, entre autres, à fabriquer des conducteurs pour les centrales nucléaires. Le Brésil en est le principal producteur et cherche à tout prix à exploiter ce minerai en particulier dans la région du Xingu [dans l'Etat du Pará]. Le contexte actuel de crise économique n'arrange rien : dans l'indifférence générale, les décideurs, décomplexés, lancent des grands projets sans tenir compte des conséquences pour les peuples autochtones et l'environnement. C'était inimaginable il y a vingt ans.
Au Brésil, justement, les travaux de construction du barrage gigantesque de Belo Monte sur le fleuve Xingu ont commencé malgré les vives oppositions des Amérindiens et des écologistes.
En réalité, il s'agit de cinq barrages et aucun rapport sur leur impact environnemental n'a été rendu public. Les ressources hydrauliques de Belo Monte ne bénéficieront pas aux populations locales mais serviront à alimenter en grande partie les usines de transformation de l'aluminium de la région. Il faut dire que le discours de Dilma Rousseff [élue présidente en 2010] est très clair : "Le Brésil doit consommer et produire."
Actuellement, le Sénat discute un projet de loi sur l'exploitation minière qui permettrait de se lancer à l'assaut des terres des Amérindiens au mépris de leurs droits et des textes nationaux et internationaux qui les consacrent.
Les peuples d'Amazonie sont totalement désemparés. Les Kayapos [au nombre d'environ 7 000 dont le célèbre Raoni, auquel le cinéaste franco-belge Jean-Pierre Dutilleux a consacré un documentaire] n'ont jamais été consultés sur le projet Belo Monte malgré la convention 169 de l'OIT [ce texte de l'Organisation international du travail est à ce jour le seul instrument contraignant de protection des droits des peuples autochtones] et la législation brésilienne elle-même.
Le gouvernement brésilien refuse de dialoguer avec eux ainsi qu'avec les ONG. Les Amérindiens sont menacés à la fois parce qu'ils défendent leur mode de vie traditionnel et leur droit à la terre. C'est une véritable logique économique et politique qui est à l'œuvre et dont l'assouplissement du code forestier [en attente de l'accord de Dilma Rousseff] est un exemple frappant.
La condamnation unanime des Amérindiens, des communautés riveraines, de la Commission interaméricaine des droits de l'homme ou bien encore l'appel lancé à la communauté internationale par Raoni (raoni.fr) ne peuvent-ils pas faire reculer le gouvernement brésilien ?
C'est malheureusement trop tard, le dernier recours devant la justice a échoué fin 2011.
Mais la responsabilité de la communauté internationale est engagée.
Le projet va coûter des dizaines de milliards de dollars, quelles banques vont le financer ? Les Européens à travers leurs entreprises, à l'image d'Alstom, et leurs banques participeront à ce désastre. Comme pour l'Afrique, les ressources naturelles brésiliennes sont un grand gâteau et on se pousse au portillon pour les exploiter à n'importe quel prix. C'est la course au productivisme. Le Brésil veut réaliser un grand bond en avant pour rattraper les grandes puissances, oubliant au passage deux principes fondamentaux : le respect des populations autochtones et la préservation de l'environnement.
Comment peut-on accepter de transformer ainsi une région aussi rapidement sans penser au moyen et long terme ?
L'arrivée de centaines de milliers d'immigrés [économiques, en provenance pour la plupart d'autres Etats brésiliens] va précipiter l'acculturation du mode de vie des peuples autochtones et leur disparition.
Comment croyez-vous que les quelque 2 000 Jurunas vont résister ?
Malheureusement, pour la majorité de la population le territoire brésilien est tellement vaste qu'elle n'a pas conscience des conséquences dramatiques pour son pays et pour la planète. Mais, comme disent les Amérindiens : "La terre ne nous appartient pas, ce sont nos petits-enfants qui nous la prêtent."
Dans votre précédent documentaire, vous alertiez sur la situation dramatique des Amérindiens de la Guyane française, victimes d'une véritable catastrophe sanitaire et écologique due à l'orpaillage clandestin et à la pression des grandes compagnies aurifères. Trois ans après, les choses ont-elles changé ?
Non, rien n'a changé. Les intérêts économiques sont trop importants.
Il y a bien évidemment la dizaine de milliers d'orpailleurs clandestins qui opèrent, mais qui achètent leur or ?
Des comptoirs situés à Maripasoula, une ville française. D'ailleurs, la Guyane française exporte le triple de l'or qu'elle exploite officiellement et ne se soucie donc guère de sa provenance. Aucune enquête n'est menée par la douane française sur la filière de l'or. Et, sur le plan international, il n'existe aucune volonté de créer une traçabilité en la matière. Le métal précieux est acheminé dans d'autres pays dont la Suisse pour être transformé. Je mets au défi les banques et les joailliers de définir sa provenance ! Pourtant, un label de traçabilité existe pour les diamants ou le bois exotique.
En Guyane, la forêt primaire est mise à sac, les rivières et les criques sont polluées par des tonnes de mercure et de boue. L'empoisonnement au mercure entraîne de graves malformations des fœtus. Dans les villages amérindiens, certains enfants naissent avec des membres en moins, d'autres totalement paralysés.
Au mépris des lois et du bon sens, on assiste à la destruction de la forêt équatoriale et à l'ethnocide d'un peuple sans que personne ne semble s'en émouvoir. Nicolas Sarkozy se promène en pirogue et la Croix-Rouge française affiche son mépris en demandant aux Amérindiens de ne plus manger de poisson ! Le droit à l'alimentation est pourtant un droit humain. J'ai parlé à des militaires qui sont dépités. De temps en temps, ils démantèlent un site d'orpaillage mais quelques jours après les orpailleurs reviennent. Il y a un manque criant de moyens.
Les Amérindiens sont-ils porteurs d'un message à l'heure où le système économique est à bout de souffle ?
Les Amérindiens sont les premiers écologistes. De tout temps, ils ont vécu en harmonie avec la nature. Ils chassent et exploitent les ressources naturelles pour se nourrir et non pour accumuler des biens. Ils ne comprennent pas l'attitude de l'homme blanc. Deux visions du monde s'affrontent : d'un côté, des peuples qui savent que la terre n'est pas infinie, de l'autre des envahisseurs qui ne raisonnent qu'à court terme.
Nous aurions beaucoup à apprendre à leur contact, hélas personne ne les écoute. Les Amérindiens d'Amazonie ont pointé les problèmes et mis en garde sur les conséquences du comportement de l'homme blanc. Dans leur cosmogonie, le ciel est déjà tombé une fois sur la Terre, si rien n'est fait il risque de tomber à nouveau.
Les Mercenaires de l'Or - Guyane - WWF France par WWF_France
Les population autochtones en sursis - un débat... par fifdhgeneve
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