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mardi 27 mars 2012
Près de 10.000 têtes de bétail seraient atteintes par la flambée de fièvre aphteuse qui touche l'Egypte depuis un mois et menace la région, ont indiqué mardi les services vétérinaires égyptiens.

Selon le chef du service central de quarantaine, Essam Abdel Chakour, 93.734 bêtes sont suspectées d'avoir contracté la maladie, et 9.022 en sont mortes depuis le 26 février dernier.

Les plus forts taux d'infection sont relevés dans des gouvernorats du delta du Nil, a ajouté ce responsable cité par l'agence officielle Mena.

Jeudi dernier, l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a mis en garde contre cette flambée de fièvre aphteuse en Egypte, affirmant qu'elle pourrait se propager au reste de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, et avoir des conséquences sérieuses sur la sécurité alimentaire dans la région.

La FAO faisait état, sur la base d'estimations officielles, de 40.222 cas suspects en Egypte et de 4.658 animaux, essentiellement des veaux, qui auraient succombé.

Selon des données de la FAO, 6,3 millions de buffles et autres bovins, ainsi que 7,5 millions de moutons et de chèvres sont considérés à risque en Egypte, d'autant plus que la fièvre aphteuse qui touche le pays est d'un nouveau type, SAT2, contre lequel les animaux n'ont pas développé une immunité.

L'Egypte a également un problème de stocks limités de vaccins contre la fièvre aphteuse, spécialement celle du nouveau type SAT2.

La fièvre aphteuse, maladie extrêmement contagieuse qui touche les bovins, buffles, ovins, caprins, porcins et autres bi-ongulés, ne constitue pas une menace directe pour l'homme.

Cependant, les animaux infectés sont si faibles qu'ils ne peuvent plus servir aux labours ou aux récoltes, et les agriculteurs ne peuvent vendre leur lait à cause du risque d'infection.


Source ©AFP
Selon le site Propluvia , dédié à la consultation des arrêtés de restriction d'eau, au 26 mars trois départements étaient concernés.

En Languedoc-Roussillon, le département du Gard est quasiment totalement touché.

Il s'agit de restrictions spécifiques aux eaux superficielles qui ont été prises le 26 mars et qui sont valables jusqu'au 30 avril.

Il y a 34 zones classées en crise modéré (réduction des prélèvements de 15 à 30 %, limitation plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts...) et deux en « simple » vigilance (information et incitation des particuliers et des professionnels à faire des économies d'eau).

En Ile-de France, il s'agit dans les départements de l'Essonne (nappe Champigny Ouest) et de Seine-et-Marne (nappe Champigny Ouest partie Seine-et-Marne et Nappe Champigny Est) d'un état de crise renforcée (réduction des prélèvements supérieurs à 50 %, interdiction des prélèvements pour l'irrigation 3,5 jours par semaine, limitation encore plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins, espaces verts, ... jusqu'à leur interdiction).

Ces restrictions sont spécifiques aux eaux souterraines et ont été prises courant novembre dernier et court jusqu'à début mai.

Source Propluvia
Une zone d'exclusion maritime et aérienne a été mise en place autour de la plateforme d'exploitation d'hydrocarbures de Total en mer du Nord au large de l'Ecosse, en raison d'une importante fuite de gaz, a indiqué mardi un porte-parole du groupe pétrolier français.

La fuite, qui représente le plus gros incident pour Total en mer du Nord depuis au moins dix ans, a conduit le groupe à faire appel à des experts venus de France et à d'autres spécialistes, a indiqué Brian O'Neill à l'AFP mardi matin.

Une zone d'exclusion maritime de 2 milles marins (3,7 km) a été mise en place tandis que les avions et hélicoptères sont interdits de survol à proximité immédiate.

La zone d'exclusion permet aux équipes qui interviennent sur la fuite de travailler en toute sécurité, a expliqué à l'AFP une porte-parole des garde-côtes.

Trois avions de surveillance loués par Total vont survoler la zone mardi.

Une fine nappe d'hydrocarbure de 4,8 miles carrés (12,4 km2) a été observée, a-t-il indiqué.

Lors de la fuite dimanche, du liquide s'est d'abord échappé avant le gaz, explique le porte-parole. Au total, 23 tonnes de gaz se sont échappés de la plate-forme en 48 heures.

Selon Total, il s'agit d'un condensat léger, qui devrait spontanément s'évaporer de la surface de l'eau. Un avion capable d'arroser la zone de dispersants est prêt à intervenir mais nous ne devrions pas en avoir besoin, a estimé le porte-parole du groupe.

Total avait évacué les 238 personnes à bord de sa plateforme sur le champ Elgin dans la nuit de dimanche à lundi, et avait coupé l'alimentation afin de limiter les risques d'explosion.

Lundi, le groupe anglo-néerlandais Shell a évacué à son tour par précaution 85 personnes de sa plateforme de Shearwater et du puits d'extraction de Hans Deul, situés à quelque 6 km de la station de Total.

Les risques posés pour l'environnement sont à ce stade minimes, estime le groupe pétrolier français, tout en convenant qu'il s'agit du plus gros incident que nous ayons rencontré depuis plus de dix ans en mer du Nord.

TOTAL

ROYAL DUTCH SHELL


Source ©AFP / 27 mars 2012 11h43


Ajout: 20h00 (heure française)

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La compagnie a reconnu dans un communiqué en fin d'après-midi que la fuite "persistait".

La perspective d'un incident majeur a fait chuter le titre à la Bourse de Paris qui perdait 5,96% à 38,56 euros à la clôture, dans un marché en recul de 0,92%.

La fuite a entraîné un nuage de gaz sur la zone, qui peut présenter des risques d'inflammation et de toxicité, a expliqué Simon Boxall, océanographe à l'université de Southampton, interviewé par la BBC.

Selon les estimations de Total, 23 tonnes de gaz s'étaient échappées mardi matin de la plate-forme en 48 heures.

Interrogé sur la création d'un puits d'intervention, destiné à soulager la pression sur le puits principal, le porte-parole a répondu qu'il s'agissait "d'une possibilité" mais qui "prend beaucoup de temps". "Un puits d'intervention prend au minimum six mois", a expliqué sur la BBC David Hainsworth, responsable sécurité et environnement chez Total au Royaume-Uni. "

Les premières indications montrent qu'il n'y pas d'impact significatif sur l'environnement", a assuré le groupe dans son communiqué publié en fin d'après-midi.

Mais l'organisation des Amis de la terre s'est alarmée du délai de six mois évoqué par Total pour venir à bout du problème, estimant qu'il "est temps que le Royaume-Uni se tourne vers des énergies propres comme le vent, le soleil et la mer".

La dernière catastrophe majeure en mer du Nord remonte à 1988, avec l'explosion de la plate-forme gazière Piper Alpha, opérée par Occidental Petroleum, qui avait fait 167 morts.

Les défenseurs de l'environnement estiment insuffisant le renforcement des normes de sécurité décidé par le gouvernement britannique en mer du Nord après l'explosion en 2010 de la plateforme Deepwater Horizon, opérée dans le golfe du Mexique par le groupe britannique BP.


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Total a déclaré mardi examiner toutes ses options pour faire face à la fuite de gaz survenue sur sa plate-forme de Elgin-Franklin en mer du Nord, y compris creuser un puits de secours, une opération qui pourrait prendre six mois.

«Il y a deux options pour intervenir. L'une consiste à creuser un puits de secours, ce qui pourrait prendre environ six mois. L'autre est une intervention sur la plate-forme pour sceller le puits (...) ce qui serait une option plus rapide», a déclaré à Reuters David Hainsworth, responsable sécurité, santé et environnement chez Total Exploration & Production UK. «Nous prévoyons de décider d'un plan dans les jours à venir», a-t-il ajouté.

Outre la mobilisation de dix à vingt ingénieurs spécialisés, le groupe a fait appel aux services de Wild Well Control, société qui était intervenue pendant la marée noire dans le Golfe du Mexique en 2010. La fuite de gaz a formé un nuage suffisamment dense pour être visible d'autres plates-formes de la mer du Nord. Shell a décidé de suspendre, par mesure de précaution, ses activités de forage sur l'une d'entre elles et à évacuer des salariés de deux plates-formes voisines pour des raisons de sécurité.

En raison d’une fuite de gaz, plus de 230 personnes ont été évacuées d’une plateforme d’exploitation d’hydrocarbures dans la nuit de dimanche à lundi, en mer du Nord.

C’est ce qu’a annoncé le groupe français Total à qui appartient la plateforme Elgin-Franklin. La plupart du personnel a été évacuée sur Aberdeen, une ville écossaise.

D’après le responsable du syndicat des travailleurs en Mer du Nord OILC, “la situation est extrêmement sérieuse si les informations que nous avons obtenues des évacués sont justes. La mer bouillonne à cause de la fuite de gaz sous l’installation. C’est une situation extrêmement dangereuse.”

Une enquête est en cours pour déterminer les causes de la fuite. Sur les 238 personnes évacuées, environ 70 sont à l’abri sur des installations offshore voisines.

Source AFP
Un séisme de magnitude 5.2 sur l'échelle ouverte de Richter a secoué hier une localité de l'est de la Turquie, provoquant des dégâts mais sans faire de victime.

Le tremblement de terre s'est produit hier à 12h35 (heure de Paris) et son épicentre est situé à Bulanik, une localité de la province de Mus, selon l'Institut de sismologie Kandilli, situé à Istanbul.

La secousse a provoqué un mouvement de panique parmi les habitants du hameau de Sultanli et endommagé des habitations et des étables, sans cependant faire des blessés.

La Turquie est parcourue par plusieurs failles sismiques et une secousse de cette magnitude, estimée moyenne, peut éventuellement provoquer des dégâts et des blessés dans l'est rural où les maisons sont généralement construites en pisé. Un fort tremblement de terre a secoué l'est du pays (province de Van) le 23 octobre, tuant plus de 600 personnes. Ce séisme a été suivi d'un autre, le 12 novembre, avec une magnitude de 5,6, qui a tué une quarantaine de personnes dans la même région.

En 1999, deux tremblements de terre dans des régions très peuplées et industrialisées du nord-ouest de la Turquie avaient fait environ 20.000 morts.

Source AFP
lundi 26 mars 2012
Suite à la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique, le rapport final de la mission d'inspection issue du ministère de l'écologie et du ministère l'industrie sur les gaz et huiles de schiste vient d'être rendu public.

Ce rapport, pro gaz de schiste du début à la fin ouvre une brèche à la fracturation hydraulique sous couvert de recherche scientifique contournant ainsi l'interdiction.

A un mois des élections présidentielles, voilà de quoi relancer le débat et la mobilisation citoyenne.

L'année 2011 a été marquée par la large mobilisation citoyenne française contre l'exploration et l'exploitation des gaz de schiste. Cette mobilisation a conduit à la loi du 13 juillet 2011 interdisant la fracturation hydraulique, technique d'extraction hydrophage et polluante pour l'eau, les nappes phréatiques, l'air et le climat.

Cependant, cette loi proposée par l'UMP n'est que poudre aux yeux, visant à calmer des citoyens et élus révoltés du fait qu'on vienne polluer leur eau, leurs sous sols tout en engendrant un rejet massif de CO2, et ce pour le seul profit des industriels.

Aujourd'hui, le rapport final de la mission interministérielle commandé par le ministère de l'écologie et celui de l'énergie a été rendu public et il n'est pas étonnant que François Fillon, premier ministre et ministre de l'écologie intérimaire, n'en fasse pas une grande promotion, de peur de raviver la mobilisation.

En effet, les experts se montrent en faveur de l'exploration des gaz et huiles de schiste invoquant la nécessité de savoir précisément ce que renferme nos sous-sols, au nom de l'économie et de l'emploi.

Leur argument est « qu'il serait dommageable, pour l'économie nationale et pour l'emploi, que notre pays aille jusqu'à s'interdire, sans pour autant préjuger des suites qu'il entend y donner de disposer d'une évaluation approfondie de la richesse potentielle : accepter de rester dans l'ignorance d'un éventuel potentiel ne serait cohérent ni avec les objectifs de la loi POPE, ni avec le principe de précaution. Mais, pour ce faire, il est indispensable de réaliser des travaux de recherche et des tests d'exploration. »

Autrement dit, ce n'est pas grave de détruire nos sous-sols, de gaspiller et de polluer notre eau pour aller voir si, éventuellement, peut être que nous disposons d'une ressource énergétique qui permettrait de faire plus de profit pour nos multinationales tout en étant soit disant énergétiquement autonome pour aller toujours plus loin dans la sur-consommation, sans repenser une seconde nos modes de production pour assurer une transition énergétique vers des modes de développement soutenable et moins émetteur de gaz à effet de serre.

Pour cela, les experts tentent notamment de minimiser les risques liés à la fracturation hydraulique en prônant un strict encadrement et « contrôle public » des forages et en appelant les industriels à prendre des précautions techniques surtout sur la question de l'étanchéité des puits.

A l'heure où nos réserves en eau diminuent, où nos ressources naturelles sont de plus en plus restreintes car sur exploitées et a quelques semaines du prochain Sommet de la Terre à Rio, ce rapport est une véritable provocation !

Autre dispositif prévu par la loi du 13 juillet 2011 : la création d'une Commission nationale d'orientation et de suivi des techniques d'exploration et d'exploitation des hydrocarbures liquides et gazeux. Sur vingt membres de cette commission soit disant démocratique, seulement trois représenteront des associations de protection de l'environnement, contre six représentants du milieu industriel (dont trois représentant le personnel des industries). De plus, trois personnes seront nommées par le ministère de l'écologie et de l'industrie au titre de leurs compétences scientifiques. On peut donc largement condamner le déséquilibre qui une fois de plus, fait la part belle aux multinationales. On peut d'ores et déjà entrevoir de quel côté cette commission, qui sera en charge d’émettre un avis public sur les conditions de mise en œuvre des expérimentations, devrait pencher.
Un calendrier bien aiguisé

Le rapport prévoit également un calendrier détaillé sur deux ans comprenant : la création de la commission nationale de suivi au premier semestre 2012, les premiers carottages qui auront lieu dans le bassin parisien au second semestre 2012 et la « proposition d'une nouvelle loi par le gouvernement afin de définir un cadre précis à ces expérimentations par fracturation hydraulique ». Un vote au Parlement est même fixé pour le second semestre 2013.

Agir pour l'environnement dénonce ici le parti pris du gouvernement qui favorise les lobbies industriels et tente aujourd'hui de contourner l'interdiction de fracturation hydraulique.

Nous souhaitons également rappeler que la question des gaz et huiles de schiste ne s'arrête pas à une question de technique d'extraction mais va bien au delà. En effet, il est aujourd'hui nécessaire de repenser nos systèmes de production dans leur ensemble si nous voulons réaliser une transition énergétique vers des sociétés soutenables. Cela n'est possible qu'en passant par la réduction de la consommation et l'utilisation des énergies renouvelables. C'est pourquoi, nous demandons l'abrogation de tous les permis délivrés ainsi que l'interdiction de l'exploration aussi bien que de l'exploitation des gaz et huiles de schiste, danger pour notre santé, notre environnement et nos paysages.

A un mois des élections présidentielles, il serait temps que les candidats se mobilisent en faveur de l'environnement.

source © Agir pour l'Environnement

Face à la hausse des prix du pétrole, agronomes, chimistes, ingénieurs du monde entier accélèrent leur quête d'un bio-carburant rentable pour l'aviation qui puisse remplacer le kérosène, un enjeu tellement important que les principaux constructeurs aéronautiques unissent leurs forces.

Les trois premiers d'entre eux, l'européen Airbus, l'américain Boeing et le brésilien Embraer, concurrents acharnés, se sont alliés jeudi pour promouvoir la recherche.

Il y a un temps pour la compétition et un temps pour la cooopération, a déclaré Jim Albaugh, président de Boeing. Deux des principales menaces qui pèsent sur notre industrie sont le prix du pétrole et l'impact du transport aérien commercial sur notre environnement.

En dix ans le trafic aérien a augmenté de 45%, la consommation de 3% seulement, souligne Tom Enders, le patron d'Airbus. Mais elle augmente tout de même et avec elle les émissions de gaz carbonique nuisibles à l'environnement.

Les avionneurs allègent les appareils en utilisant des matériaux composites, les motoristes inventent des réacteurs plus frugaux, mais pour vraiment réduire les émissions de gaz à effet de serre, ils ont besoin des biocarburants.

Les carburants fossiles dégagent dans l'atmophère un C02 enfoui dans le sol depuis des millénaires. Les biocarburants en revanche ne font que rendre à l'atmosphère le CO2 que les plantes ou les algues dont ils sont extraits y ont capté.

Les chercheurs ont presque surmonté les obstacles technologiques, restent les défis économiques.

Les biokérosènes existent déjà. Les compagnies aériennes ont effectué des centaines de vols avec des mélanges de carburant biologique et de kérosène. Des essais de carburant totalement biologique approchent, d'après Airbus.

Mais dix fois plus chers que le kérosène, ils sont encore loin d'être compétitifs, et pour passer à l'échelle industrielle, il faut avoir la matière première organique. L'enjeu numéro un des biocarburants c'est vraiment la production de biomasse dans des conditions durables, dit Philippe Novelli, du centre français de la recherche aérospatiale, l'Onera.

L'Organisation internationale de l'aviation civile (OACI), basée à Montréal, a recensé au moins 300 projets dans le monde pour produire de la biomasse durable, sans empiéter sur les cultures vivrières ou les forêts, comme l'ont fait les premiers biocarburants, extraits de canne-à-sucre ou de tournesol.

Du Brésil à l'Australie, de la Roumanie au Qatar, et d'Espagne au Mexique, les chercheurs ont entrepris de produire de la biomasse à partir de plantes qui poussent sur des sols ingrats, comme la jatropha ou la caméline, d'eucalyptus, ou d'algues, la source qui semble la plus prometteuse.

Encore faut-il que les nouveaux carburants soient reconnus comme durables.

Si, dans les différentes régions du globe, ce ne sont pas les mêmes critères de durabilité qui sont reconnus, cela crée un facteur de risque pour les investisseurs, explique M. Novelli. L'accord Airbus-Boeing-Embraer ne peut être que positif pour faciliter une harmonisation internationale des standards de durabilité, estime-t-il.

Enfin, pour attirer les investisseurs, il faut garantir la demande.

Aux Etats-Unis, l'US Air Force, qui consomme autant qu'une grande compagnie aérienne, a fait savoir aux industriels l'été dernier qu'elle aussi était prête à voler au biokérosène, faisant des tests sur pratiquement tous ses modèles d'avions.

En Europe, la Commission européenne et l'industrie se sont fixé pour objectif de produire deux millions de tonnes de biokérosène d'ici 2020, soit 3% à 3,5% de la consommation totale par an. La commission doit encore adopter des mesures incitatives pour la production.

C'est que l'aéronautique est engagée dans une course avec les transports terrestres et maritimes, et à terme avec l'industrie chimique, eux aussi avides de carburants alternatifs qui suppléeront au pétrole.

EADS - EUROPEAN AERONAUTIC DEFENCE AND SPACE COMPANY

BOEING

EMBRAER


...ah ben si c'est dur rab...c'est du rab...non?...

cliquez pour agrandir
Vous avez dit sécheresse...euh tout va bien ...
viva le biocarburant et le gaz de schiste

Sécheresse : la France déjà en manque d'eau


En 2011, le printemps avait été historiquement sec en 2011. Rebelote en 2012, trois départements sont déjà concernés par des arrêtés de restriction de l'usage de l'eau.

Depuis plusieurs mois, la France connaît un temps assez sec et le déficit des précipitations fait craindre une importante sécheresse dans plusieurs régions françaises mais aussi dans plusieurs pays européens. Dans l'hexagone, le déficit de pluies constaté depuis septembre se prolonge en mars. Météo France rappelle d'ailleurs que le mois de février était déjà "extrêmement sec".

Depuis le début du mois de mars, il est tombé environ moitié moins d'eau (30 mm sur les 25 premiers jours en moyenne) qu'un mois de mars normal (69 mm), indique Michèle Blanchard, ingénieur climatologue à Météo France. Le pays enregistre par conséquent des retards notamment dans le sud-est en dépit de quelques pluies localisées. Une seule région, celle du Nord-Pas-de-Calais, a été particulièrement bénie, non pas par les Dieux, mais par la pluie ce mois-ci. Ce nouveau mois sec intervient alors que, au 1er mars, la France accusait déjà un déficit pluviométrique global de 20% entre septembre et fin février, avec un retard plus important encore dans le sud-ouest.

Les agriculteurs du Languedoc de plus en plus inquiets

Avec quatre mois sans pluie, la végétation n’a pas pu sortir de terre.Cet hiver, l’épisode de gel inhabituel a renforcé cette situation exceptionnelle.Céréaliers et éleveurs de la région sont particulièrement touchés par ce déficit en eau.

Arles: l'inquiétude grandit autour de la sécheresse

Les riziculteurs du Pays d'Arles espèrent un printemps pluvieux pour préserver les récoltes; le Rhône, dans lequel pompent les producteurs de riz pour irriguer leurs cultures, inquiète. Depuis la mi-février, selon les chiffres fournis par la Compagnie nationale du Rhône (CNR), son débit tourne autour des 1 000 à 1 100 m³/seconde à la station de Beaucaire. Hier matin à 7 h, on était même descendu à 966 m³/seconde. Un niveau que l'on rencontre habituellement en été...

Corse

Les apiculteurs de Haute-Corse tirent la sonnette d'alarme. Depuis quelques mois, la sécheresse s'est installée sur le territoire et les professionnels craignent de se retrouver dans une situation similaire à celle de 2007, où un nombre important de colonies avait péri. Cette problématique fut largement débattue lors de l'assemblée générale du Syndicat des apiculteurs de Haute-Corse, qui s'est déroulée dernièrement à Corte, dans les locaux du Centre de promotion sociale

Europe

Sud de l'Europe : sécheresse inquiétante

Plusieurs pays d'Europe du sud ont alerté mardi l'Union européenne sur la sécheresse qui touche déjà de nombreuses régions, notamment dans la péninsule ibérique et le sud de la France, et menace d'affecter gravement les récoltes.

Au cours d'une réunion des ministres de l'Agriculture à Bruxelles, les représentants portugais et espagnols ont demandé à la Commission européenne d'anticiper le paiement d'aides aux agriculteurs afin de lutter contre l'impact de cette sécheresse.

L' Espagne a très soif

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Portugal

La moitié du territoire en sécheresse extrême

La première quinzaine de mars a aggravé la sécheresse qui sévit au Portugal. Le manque d’eau a fait passer de 32% à 53% la part du territoire se trouvant en situation de sécheresse “extrême”.


Angleterre: La pire sécheresse du Royaume-Uni depuis 30 ans menace la biodiversité.

Dans le sud-est du pays, l’agence britannique de l’environnement met en garde sur les conséquences du manque d’eau sur les grenouilles, les crapauds ou les tritons dont les têtards sont déjà affectés. Dans plusieurs cours d’eau, dont les niveaux est historiquement bas, les poissons meurent. Les autorités ont mis en place quelques plans de sauvegarde incluant la capture et le déplacement des populations de poissons difficilement applicables à grande échelle.

Suisse La sécheresse récurrente menace le pompage en rivière

Après une année 2011 trés sèche, 2012 repart sur les mêmes bases. Beaucoup de cantons envisagent des mesures définitives interdiction de pompage en rivière.

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USA

La sécheresse la plus chère de l’histoire du Texas :

Les « prières pour la pluie » du gouverneur du Texas, Rick Perry, n'auront pas suffit à mettre fin à la sécheresse de 2011 dont les pertes agricoles atteignent des records. Les nouvelles estimations d'Agrilife, du 22 mars, élèvent à 7,62 milliards de dollars les pertes, soit 3,5 milliards de plus qu'en 2006, lors de la pire sécheresse de l'histoire de l'Etat. Le secteur le plus touché est celui du coton avec 2,2 milliards de pertes. Tandis que les surfaces de plantation avaient été diminuées de moitié au Texas, la sécheresse a entraîné une baisse de la rentabilité des hectares restants. Le maïs et le blé ont aussi été sévèrement touchés, ils enregistrent des pertes respectives de 736 millions et 314 millions de dollars.

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Amérique du sud

Grave sécheresse dans le centre du Chili

Alors que l'extrême sud et nord du Chili endurent une période de précipitations intenses, les habitants de la zone centrale chilienne subissent une sécheresse dévastatrice depuis plusieurs mois. La situation liée au manque d'eau est telle que beaucoup évoquent une " psychose collective " dans cette région où les réserves en eau ont chuté de 56,2 % par rapport à une année normale. ....

Afrique

Le Maroc va doubler ses importations de blé en 2012-2013


Le royaume, qui observe depuis près de trois mois d’inquiétants retards sur les précipitations, doit faire face cette année à une vague de sécheresse exceptionnelle. Par conséquent, le Maroc ne devrait produire cettte année que 2,3 millions de tonnes, contre près de 6 millions l'an passé. Pour y remédier, le Maroc doit importer plus. Selon un rapport du département américain de l'Agriculture, publié mardi 20 mars, le royaume devrait même doubler ses importations s’ici 2013....

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Mauritanie

Une aide de 5 millions de dollars a été accordée à la Mauritanie par le Bureau Food For Peace de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), en réponse à la sécheresse constatée cette année dans ce pays, a annoncé, mardi à Nouakchott un communiqué de l’ambassade américaine.

Chine, Yunnan : une grave sécheresse dure trois ans

Depuis 2009, une grave sécheresse sévit dans la province du Yunnan. La catastrophe naturelle a apporté de grandes conséquences négatives pour la vie des locaux et de grands dommages agricoles et industriels. À ce jour, la sécheresse a frappé 125 districts de 16 préfectures, et une population de 7,9 millions de personnes. 237 cours d'eau ont été asséchés et 413 réserves de petite et moyenne envergure sont à sec. 3,20 millions de personnes et 1,65 million d'animaux ont connu des difficultés à cause de la pénurie d'eau. 676 650 hectares de cultures ont été détruits, représentant des dommages économiques de 3,87 milliards de yuans.


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PS: Nouvelles de nos assoiffés...

L'espace des terres consacrés sur la carte mondiale aux exploitations carbugricoles et au gaz de schiste s'agrandit exponentiellement dans le monde entier...Youpi...

D'après la Déclaration de l'OMM sur l'état du climat mondial en 2011, cette année se classe au onzième rang des plus chaudes depuis 1850, date des premiers relevés.

Cela confirme les conclusions préliminaires selon lesquelles 2011 est la plus chaude qui ait été constatée dans le cas d'une année à Niña, phénomène qui induit un refroidissement. La température moyenne en 2011 présente une anomalie estimée à +0,40°C par rapport à la normale calculée pour la période 1961-1990, qui est de 14°C.

Les extrêmes de précipitations, souvent liés à l'une des plus puissantes Niña des 60 dernières années, ont eu des répercussions considérables. Des inondations de grande ampleur se sont produites sur tous les continents, tandis que de graves sécheresses ont sévi en Afrique de l'Est et en Amérique du Nord. L'étendue de la banquise de l'Arctique a atteint des minima quasi records et l'activité cyclonique a été inférieure à la moyenne à l'échelle du globe, même si la saison des tornades est l'une des plus destructrices qu'aient connues les États-Unis d'Amérique.

Ce compte rendu sur le climat en 2011 a été publié à l'occasion de la Journée météorologique mondiale, célébrée le 23 mars.

L'OMM a aussi rendus publics les résultats préliminaires d'une évaluation du climat mondial pour la période 2001-2010, qui sera publiée sous peu. Il en ressort que le changement climatique s'est accéléré pendant cette décennie, la plus chaude jamais observée sur tous les continents du globe.

Le rythme du réchauffement depuis 1971 est « remarquable », pour reprendre les termes de l'évaluation. Des phénomènes atmosphériques et océaniques comme La Niña ont refroidi temporairement le climat certaines années, sans interrompre pour autant la tendance générale au réchauffement.

Le « recul spectaculaire et constant de la banquise de l'Arctique » est l'une des principales caractéristiques de l'évolution du climat pendant la décennie considérée, toujours selon cette évaluation.

Moyennées à l'échelle du globe, les précipitations en 2011 se classent au deuxième rang des plus abondantes qui aient été enregistrées depuis 1901, et les inondations seraient le phénomène extrême le plus fréquent. ( ...et pourtant il n'y a plus d'eau? note N/A)

« Le compte rendu sur le climat en 2011 vient corroborer les conclusions énoncées dans les rapports précédents, à savoir que le changement climatique n'est plus une vague menace et qu'il est au contraire bien réel.

La planète se réchauffe du fait des activités humaines, et l'impact de ce réchauffement sur la Terre, son atmosphère et ses océans se traduit par des bouleversements parfois irréversibles », a déclaré le Secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud.


La décennie 2001-2010 est la plus chaude qui ait été constatée depuis le début des observations, en 1850, la température moyenne à la surface du globe (terres émergées et océans confondus) accusant une anomalie positive estimée à 0,46°C par rapport à la normale calculée sur la période 1961-1990, qui est de 14°C. Neuf de ces années font partie des dix années les plus chaudes, et parmi elles, 2010 est la plus chaude jamais observée, suivie de près par 2005, la température moyenne présentant un écart par rapport à la normale estimé à +0,53°C. La décennie en question est la plus chaude jamais constatée à la surface des terres, à la surface des océans et sur tous les continents.

Dans la majeure partie du Canada, de l'Alaska, du Groenland, de l'Asie et de l'Afrique du Nord, la température moyenne de la décennie 2001-2010 est supérieure de 1 à 3°C à la normale pour la période 1961-1990.

Près de 90% des pays qui ont participé à l'évaluation ont connu la décennie la plus chaude de leur histoire depuis qu'il existe des relevés.

Le rythme d'accroissement de la température moyenne a été « remarquable » durant les quatre dernières décennies, d'après les résultats préliminaires de l'évaluation. Depuis 1971, elle a augmenté au rythme moyen de 0,166°C par décennie, selon les estimations, contre 0,06°C par décennie pour l'ensemble de la période 1881-2010.
Précipitations

La moyenne mondiale des précipitations (pluie, neige, etc.) qui sont tombées sur les terres émergées entre 2001 et 2010 se classe au deuxième rang des plus élevées – après la décennie 1951-1960 – depuis 1901. Cette moyenne cache de fortes disparités entre les régions et aussi entre les années.

Les précipitations ont été supérieures à la normale dans une grande partie de l'hémisphère Nord pendant la décennie considérée, en particulier dans l'est des États-Unis d'Amérique, le nord et l'est du Canada et de nombreuses régions d'Europe et d'Asie centrale. Ce fut aussi le cas en Amérique du Sud, notamment en Colombie, dans certaines régions du nord et du sud du Brésil, en Uruguay et dans le nord-est de l'Argentine, de même que dans la majeure partie de l'Afrique du Sud, en Indonésie et dans le nord de l'Australie.

En revanche, d'autres régions ont connu, en moyenne, des précipitations inférieures à la normale, en particulier l'ouest des États-Unis d'Amérique et le sud-ouest du Canada, l'Alaska, la majeure partie de l'Europe méridionale et occidentale et de l'Asie méridionale, l'Afrique centrale, le centre de l'Amérique du Sud ainsi que l'est et le sud-est de l'Australie.


La décennie a été marquée par de multiples phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes – inondations, sécheresses, cyclones, vagues de froid et de chaleur – un peu partout dans le monde. Deux vagues de chaleur exceptionnelles ont frappé l'Europe et la Fédération de Russie, respectivement en 2003 et 2010, avec des conséquences catastrophiques : des milliers de personnes en sont mortes et les régions concernées ont dû faire face à des incendies de forêt dévastateurs.

Les inondations occupent la première place parmi les phénomènes extrêmes, et elles ont concerné beaucoup de régions. Des inondations persistantes et de grande ampleur ont frappé l'Europe orientale en 2001 et 2005, l'Afrique en 2008, l'Asie (en particulier le Pakistan) en 2010 et l'Australie également en 2010.

Des sécheresses extrêmes ont sévi dans de nombreuses régions, notamment en Australie, en Afrique de l'Est, dans le bassin de l'Amazone et dans l'ouest des États-Unis d'Amérique. Les conséquences ont été très graves sur le plan humanitaire en Afrique de l'Est : pénurie alimentaire généralisée et lourdes pertes en vies humaines, sans parler des pertes de bétail.

Quarante-huit (soit 47%) des 102 pays considérés ont déclaré que leur record de chaleur absolu avait été enregistré durant la décennie 2001-2010, alors que 20% ont indiqué que c'était pendant la décennie 1991-2000 et environ 10% lors des décennies précédentes.

La décennie a été marquée par une activité cyclonique record dans le bassin de l'Atlantique Nord. Survenu en 2005, l'ouragan Katrina, de catégorie 5, est l'ouragan qui a coûté le plus cher aux États-Unis d'Amérique, et le bilan humain a été très lourd (plus de 1800 victimes). En 2008, le cyclone tropical Nargis a causé la mort de plus de 70 000 personnes : c'est la pire catastrophe naturelle qu'ait connue le Myanmar et le cyclone tropical le plus meurtrier de toute la décennie.
Glaces de mer

Dans l'Arctique, le recul de la banquise, constaté depuis la fin des années 60, s'est poursuivi tout au long de la décennie 2001-2010. Un minimum historique a été enregistré en septembre 2007, durant la saison de la fonte des glaces.

L'étendue de la banquise arctique a encore été très inférieure à la moyenne en 2011. Elle a atteint le 9 septembre son minimum saisonnier, soit 4,33 millions de km2 (35% de moins que la moyenne calculée pour la période 1979-2000), d'après le Centre national de données sur la neige et la glace des États-Unis d'Amérique, ce qui la classe au deuxième rang des moins étendues jamais observées lors du minimum estival, après le minimum record de 2007. Quant au volume de la banquise, il a atteint un nouveau minimum record de 4200 km3, le précédent record – 4580 km3 – datant de 2010.

Depuis 1972, les satellites permettent d'observer les fluctuations de la banquise d'une année sur l'autre. D'après les mesures scientifiques qui ont été effectuées, tant l'épaisseur que l'étendue de la banquise de l'Arctique ont diminué de façon spectaculaire ces 35 dernières années. Récemment, ce mouvement s'est même accéléré. C'est durant les six dernières années de la décennie (2005 à 2010) qu'ont été enregistrés les cinq minima de septembre les plus faibles, le minimum record ayant été atteint en 2007 – 4,28 millions de km2, soit 39% de moins que la moyenne de la période de référence (1979-2000).

Source © Organisation Météorologique Mondiale
La préfecture de police a prolongé dimanche les mesures de réduction des vitesses maximales sur les routes franciliennes prises en raison du pic de pollution aux particules fines constaté actuellement sur l'Ile-de-France.

Le "seuil d'alerte" pour ces particules (dites PM10), émises notamment par les véhicules, certaines industries et la combustion de déchets verts, "est susceptible d'être atteint" lundi en Ile-de-France et "de se prolonger pendant plusieurs jours", a souligné la préfecture dans un communiqué.

La préfecture a notamment décidé d'appliquer des mesures de limitation de la vitesse maximale autorisée, réduite de 20 km/h pour les différents axes et ramenée également à 60 km/h sur le boulevard périphérique de Paris.

Depuis le début mars, le "seuil d'alerte", niveau au-delà duquel une exposition de courte durée présente un risque pour la santé de l'ensemble de la population, a été dépassé trois fois dans l'agglomération parisienne, selon les relevés de l'association de surveillance de la qualité de l'air Airparif.

Le seuil dit d'information, qui s'accompagne de recommandations à l'attention des personnes particulièrement vulnérables, a lui déjà été atteint 23 fois depuis le début de l'année, selon Airparif.

"Réagir c'est bien, anticiper serait encore mieux", a souligné samedi Denis Baupin, maire-adjoint (EELV) de Paris en charge de l'environnement.

Ces mesures, a-t-il ajouté dans un communiqué, ne sont "que des palliatifs": "au-delà des actions d'urgence en période de pics, il convient que les pouvoirs publics prennent enfin conscience que la fuite en avant dans la +dieselisation+ du parc (automobile) est un non-sens sanitaire".

Des véhicules diesel qui sont "fortement émetteurs de particules fines", rappelle l'élu Europe Ecologie-Les Verts.

La préfecture de police avait souligné vendredi qu'elle n'excluait pas de nouvelles mesures si l'épisode actuel "devait se prolonger et s'aggraver".

Source © AFP

D'ailleurs c'est la même sur tout le territoire...de l'Europe...
Un puissant séisme d'une magnitude de 7,1 sur l'échelle ouverte de Richter a secoué le centre du Chili, et la secousse a été ressentie jusque dans la capitale, Santiago, où des immeubles ont tremblé.

Redoutant un possible tsunami, l'agence nationale de gestion des situations d'urgence (Onemi) a ordonné l'évacuation préventive des populations (7000 personnes environ) vivant sur le littoral de l'océan Pacifique dans la région de Maule.

Le séisme, de magnitude 7,1 selon l'Institut américain de géophysique (USGS), de 7,0 selon le Service sismologique du Chili, s'est produit à 22h37 GMT, à 32 km de la ville de Talca, à une profondeur de 30 km. Talca est au coeur d'une région déjà frappée en 2010 par un tremblement de terre de magnitude 8,8, qui avait été suivi d'un tsunami meurtrier.

Quelques personnes ont été légèrement blessées par des chutes d'objets ou de faux plafonds, mais dans l'ensemble les dommages matériels ont été peu importants.

La production des mines de cuivre d'Andina et El Teniente n'a pas été affectée et l'approvisionnement en électricité qui avait été interrompu dans certaines régions a été rétabli, selon le gouvernement.

L'évacuation a finalement été levée à 23h46 locales, a-t-il annoncé. Des répliques de magnitude allant de 3,8 à 4,7 ont été ressenties en soirée.

La longue secousse initiale, de près d'une minute, a précipité des centaines de personnes dans les rues à Talca, ville d'environ 200 000 habitants. Elle a été ressentie dans la capitale, Santiago.

Les autorités ont fait état d'un mort par infarctus dans la région touchée, à Parral. Des coupures d'électricité ont été rapportées dans le secteur de Talca, affectant 900 foyers à Cabrero, ainsi que des problèmes de connexion téléphonique, liés en partie au flux d'appels après le séisme. "

Le 27 février 2010, un séisme suivi d'un tsunami avaient frappé la même région centre-sud, faisant plus de 520 morts. Le tsunami avait ravagé un chapelet de stations balnéaires à 400 km de Santiago.

Le Chili est située sur la "Ceinture de feu du Pacifique", qui concentre environ 85% de l'activité sismique terrestre.

C'est au Chili qu'a été enregistrée en 1960 à Valdivia (sud) la secousse le plus forte jamais mesurée, de magnitude 9,5. Ce séisme avait fait quelque 5700 morts.


Source : AP, Reuters, USGS



mardi 20 mars 2012
La réaction des autorités brésiliennes n'a pas tardé. A peine vingt-quatre heures après l'annonce d'une nouvelle fuite de pétrole en eaux profondes, au large de l'Etat de Rio de Janeiro, un tribunal a imposé, samedi 17 mars, une interdiction de sortie du territoire à 17 cadres dirigeants du géant américain Chevron et de son associé, le groupe de forage suisse Transocean.

Ils sont poursuivis pour avoir provoqué une marée noire en novembre 2011 sur un champ pétrolifère situé à environ 3 km à l'est de cette nouvelle fuite, dans cette même zone d'extraction du bassin de Campos, appelé Campo de Frade.

Chevron, qui s'est déjà vu infliger plusieurs amendes, a assuré que la fuite repérée vendredi, une nappe de pétrole d'environ un kilomètre de long, était minime. Selon le numéro deux américain du pétrole, elle a été provoquée par des fissures d'origine naturelle dans le sol marin et non par les forages menés par Transocean. Des propos mis en doute par les autorités, qui estiment que la fuite pourrait être plus importante qu'annoncée.

Surtout, les enquêteurs soupçonnent que celle-ci pourrait être directement liée à la catastrophe de novembre qui avait entraîné, selon l'Agence nationale du pétrole (ANP), l'autorité de régulation brésilienne, une fuite de 3 000 barils de pétrole brut.

FORAGE CLANDESTIN

Soupçonné d'avoir falsifié des informations, Chevron aurait utilisé une sonde capable de perforer jusqu'à 7 600 mètres de profondeur. Un procédé qui pourrait avoir été mis en place pour atteindre clandestinement les gigantesques réserves de pétrole dit "pré-sal", découvertes en 2007 et enfouies à 7 000 m sous une épaisse croûte de sel devant les côtes des Etats de Rio de Janeiro et de Sao Paulo.

Une condamnation serait un coup dur pour les activités sud-américaines de Chevron, qui a entamé ses activités au large de Rio, en 1997, quand le Brésil a ouvert les portes du secteur pétrolier aux compagnies étrangères. Selon des chiffres officiels, la société américaine exploite 3,6 % du pétrole produit au Brésil (80 425 barils par jour) et 1 % du gaz naturel. Une suspension de la production du champ de Frade entraînerait pour l'entreprise une perte sèche de 4 millions de dollars (3 millions d'euros) par jour.

Les 17 cadres visés par la justice fédérale de Rio, parmi lesquels figure le patron de Chevron au Brésil, Geroge Buck, ont vingt-quatre heures pour remettre leurs passeports à la police, selon le bureau du procureur. Ils pourraient être inculpés dès mardi ou mercredi.

Source Le Monde
L'agence de sûreté nucléaire du Japon a déclaré lundi qu'une fuite d'environ 1,5 tonnes de l'eau radioactive de faible niveau s'est produite dans une usine de Japan Atomic Power Co. dans le village de Tokai dans la préfecture d'Ibaraki.

L'Agence de sûreté nucléaire et industrielle a lancé une enquête afin de vérifier si l'eau était entrée dans la mer.

L'eau a été utilisé pour décontaminer les costumes de radioprotection et d'autres articles et a été contaminé à hauteur de 33 becquerels par gramme, Selon l'agence de presse Kyodo News, ajoutant que la fuite s'est produite lorsque l'eau a été transférée à partir d'un réservoir de stockage vers un autre réservoir d'un réacteur nucléaire au cours du déclassement mercredi.

Source: xinhua
Récemment, deux rivières dans la province du Zhejiang ont été contaminées et sont devenues de couleur orange.

Ce sont les rivières Baiyang et Daqubang, qui se trouvent à Haiyan, dans le Zhejiang. En raison de la pollution, elles ont été appelées par des locaux « les rivières jaunes ».

Selon les recherches, ce n'est pas la boue et ou le sable qui colorent l'eau, mais la pollution industrielle. Selon des responsables, ce sont des ions de fer qui causent ce phénomène.

Outre la couleur extraordinaire, l'eau était toxique. De plus, les racines des arbres proches de l'eau sont à leur tour orange. C'était peut-être parce qu'elles baignaient dans l'eau quand le niveau d'eau s'est élevé. Les locaux l'ont baptisé de plusieurs noms, dont la rivière de jus d'orange et la rivière jaune.

Source Chine info

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lundi 19 mars 2012
Premiers arrêtés en Ile-de-France

Dans certaines zones du Bassin parisien, le BRGM évoque des niveaux particulièrement bas des nappes phréatiques, avec notamment des recharges hivernales 2011/2012 très faibles, voire inexistantes sur certains des points suivis.

En conséquence, deux départements d'Ile-de-France, l'Essonne et la Seine-et-Marne, ont pris des arrêtés de restriction de certains usages de l'eau.

Les arrêtés pris correspondent à un état de "crise renforcée", c'est à dire que pour les zones concernées, les préfets peuvent imposer des réductions des prélèvements supérieurs à 50%, une interdiction des prélèvements pour l'irrigation 3,5 jours par semaine et parfois une limitation encore plus forte des prélèvements pour l'arrosage des jardins ou des espaces verts. Pour certains usages, les restrictions peuvent aller jusqu'à l'interdiction.

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...M'enfin si on vous dit que de l'eau ....y' en a plus ...c'est qu'on doit en avoir un grand besoin ailleurs non??? ...enfin ce que j'en dis moi...non rien!!!....


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