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mercredi 18 avril 2012
10:23
Le prix Goldman est remis chaque année à 6 défenseurs de l’environnement d’Afrique, d’Asie, d’Europe, des nations insulaires, d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et du Sud. Cette récompense prestigieuse s’accompagne d’un chèque de 150 000 dollars.
Cette année les lauréats sont:
Evgenia Chrikova pour la Russie
Depuis six ans, Evgenia Chrikova se bat pour sauver la forêt de Khimki, près de Moscou.
La forêt est menacée par un projet d’autoroute auquel le groupe de BTP français Vinci participe sans se préoccuper des conséquences environnementales.Evgenia Chirikova aurait pu rester la tranquille ingénieure qu’elle était si la corruption de l’administration russe et la voracité d’un groupe de construction français ne l’avaient fait sortir du bois.
Après avoir subi menaces, agressions et arrestations arbitraires, et alors qu'en cet été de canicule 2010 les incendies dévorent les forêts russes et qu’un nuage asphyxie les Moscovites. Evgenia est devenue la porte-parole d’une mobilisation citoyenne qui provoque des remous à Moscou et fait tache sur les belles plaquettes de communication « durable » du premier groupe mondial de construction, Vinci.
Cette mobilisation s’oppose au tracé de la future autoroute Moscou/Saint-Pétersbourg, qui traverse une zone naturelle protégée et détruit une forêt ancienne. Les écologistes ont remporté une première victoire le 27 août 2010, obligeant le président russe Dmitri Medvedev à suspendre le projet, qui a bien sûr repris depuis.
Ma Jun pour la Chine
Ma Jun, le directeur de l’Institut des affaires publiques et environnementales de Chine a été récompensé du prix Goldman.
Ce défenseur de l’environnement a été récompensé pour avoir créé en 2006 une base de données en ligne répertoriant les entreprises pollueuses présentes en Chine. Une initiative destinée à sensibiliser l'opinion publique tout en incitant les pollueurs à assainir leurs pratiques pour se voir retirer de la liste noire.
Edwin Gariguez pour les Philippines
Aux Philippines, Edwin Gariguez, secrétaire exécutif de NASSA qui a été fondé en 1966 par les évêques du pays a pour mandat d’accompagner les pauvres dans leur combat pour la justice sociale.
Un de ses principaux objectifs vise à atténuer la pauvreté rurale grâce à une agriculture durable.
« Si nous pouvions développer notre propre potentiel agricole, nous n’aurions pas besoin de détruire notre terre sous prétexte de développement », lance le père Edwin Gariguez, secrétaire exécutif de NASSA.
Il arrive souvent, aux Philippines, qu’on promeuve les grandes plantations ou les mines au nom du développement économique.
En 2010, NASSA a mené une campagne couronnée de succès afin de prolonger jusqu’en 2014 le programme national de réforme agraire de manière à ce que davantage de grandes plantations soient redistribuées à de petits producteurs. « Le droit à la vie est inséparable du droit aux sources d’alimentation et aux moyens de subsistance », ajoute le père Gariguez.
Ikal Angelei pour l'Ethiopie
Ikal Angelei peut avoir le sourire. La créatrice de la fondation les amis du lac Turkana vient de remporter le très prestigieux prix Goldman pour l’environnement. Cette récompense rend hommage au dévouement d’Ikal Angelei qui se bat depuis 2007 contre la construction d’un barrage en Éthiopie. Un barrage qui permettrait à l’Éthiopie de doubler ses capacités de production électrique.
Un bond en avant considérable pour ce pays mais qui se ferai au détriment de près de 500 000 kényans qui vivent au bord du lac Turkana. La construction de cet édifice abaisserait le niveau de l’eau d’une dizaine de mètre et augmenterait sa teneur en sel, la rendant impropre à la consommation.
Le barrage est toujours en construction mais Ikal Angelei a déjà obtenu le retrait de la banque de développement africaine. Aujourd’hui seule ICBC, une banque chinoise a consenti un prêt de 500 millions de dollars pour que la construction se poursuive.
Ikal Angelei attend désormais la décision de la banque mondiale qui décidera en mai prochain si elle s’engage dans la construction de ce barrage.
Caroline Cannon pour l’Amérique des grands nord
Caroline Cannon, présidente de Native Village of Point Hope, se bat en Alaska contre les grands groupes pétroliers et pour le respect des cultures Inuits
Les populations locales et les défenseurs de l’environnement sont mécontents du récent accord passé par quelques centaines de concessions pétrolières et gazières, qu’elles considèrent comme un gros problème écologique pour cette région. Les groupes pétroliers ont contestés ces accords devant la cour fédérale.
L’accord Chukchi 193 est le nom officiellement donné aux quelques 500 accords qui ont été «amenés» par l’administration Bush, puis ré abordés par l’administration Obama .
«Nous avons le droit à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité, et avons le droit d’apprécier les bienfaits de notre culture,» dit Caroline Cannon, présidente de Native Village of Point Hope.
«Pour cela, nous nous battrons. Notre culture ne pourra jamais être achetée ou réparée avec de l’argent. Elle est inestimable.»
Sofia Gatica pour l'Argentine
La litanie de Sofia Gatica fait froid dans le dos.
«Dans cette maison, cancer des intestins. Dans celle-ci, tumeurs au cerveau. Là, un cas de leucémie. À côté, encore un cancer Et là, de nouveau leucémie. »
Cette femme de 42 ans habite à Ituzaingo Anexo, une banlieue de la ville de Cordoba, à 700 km au nord-ouest de Buenos Aires (Argentine ). Sur 5 000 habitants, plus de 200 cas de cancers ont été recensés.
C'est quand elle s'est rendu compte que nombre de ses voisins portaient un foulard sur la tête ou un masque sur le visage que Sofia a commencé à enquêter. Elle a découvert alors l'insoutenable envers du décor avec sa cohorte de tumeurs, de malformations de foetus, de problèmes hormonaux ou respiratoires, ou de maladies spécifiques, comme le lupus ou le purpura. Sa propre fille est née avec une malformation aux intestins et est morte deux mois plus tard.
En 2002 se crée l'association Mères d'Ituzaingo Anexo. En 2006, la direction de l'environnement de la ville de Cordoba analyse le sang de trente enfants : tous ont des traces de pesticides, vingt-trois d'entre eux au-dessus des normes autorisées. Ici, une rue seulement sépare les premières habitations des champs de soja, et l'épandage de pesticides se fait par avion.
Au bout de dix ans, un procureur donne raison aux Mères d'Ituzaingo. De nouvelles analyses de sang confirment la présence d'endosulfan et de glyphosate. Ce dernier élément constitue le principe actif du Roundup , l'herbicide total conçu par l'entreprise américaine Monsanto. En décembre dernier, le procureur a mis en examen des producteurs de soja, le propriétaire de l'avion et le pilote, et a interdit l'épandage par avion à moins de 1 500 mètres des habitations.
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Le Prix Goldman pour l'environnement
Trop souvent les héros de l'environnement au niveau local ne reçoivent pas la reconnaissance qu'ils méritent. Et pourtant leurs activités pour protéger les ressources naturelles mondiales deviennent de plus en plus essentielles à la survie de la planète que nous partageons tous. En conséquence, en 1990, M. Richard N. Goldman et feu sa femme, Mme Rhoda H. Goldman (1924-1996), leaders communautaires et philanthropes de San Francisco, ont créé le Prix Goldman pour l’environnement. Actuellement, ce Prix continue à remplir sa mission initiale qui est de rendre honneur aux héros de l'environnement provenant d'une des six régions continentales : l'Afrique, l'Asie, l'Europe, les nations insulaires, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud/Centrale. Le Prix récompense les efforts soutenus et importants de personnes cherchant à préserver et à améliorer l'environnement naturel, souvent à grands riques pour elles-mêmes. Chaque gagnant reçoit une récompense de 150 000 USD, la plus grande récompense au monde offerte aux défenseurs de l'environnement à titre individuel. Le Prix Goldman considère ces champions populaires comme étant ceux qui sont engagés dans des activités locales auxquelles les citoyens participent pour engendrer des changements positifs dans des questions écologiques qui les touchent. En reconnaissant ces leaders individuels, le Prix vise à inspirer d'autres personnes ordinaires à entreprendre des actions extraordinaires pour protéger le milieu naturel.
Les lauréats du Prix
Les travaux des lauréats du Prix Goldman se concentrent souvent sur la protection d'écosystèmes et d'espèces menacés, la lutte contre des projets de développement destructifs, la promotion de l’autosuffisance, l’influence sur les réglementations ayant trait à l’environnement et des actions visant à la justice écologique. Les lauréats du Prix sont souvent des hommes et des femmes vivant dans des villages isolés ou des grandes villes qui choisissent de préserver l'environnement au péril de leur propre vie.
Ce que le Prix Goldman offre à ses récipiendaires
Le Prix Goldman valide les voix de ces champions populaires et leur permet :
une reconnaissance internationale qui renforce leur crédibilité ;
une visibilité mondiale pour les problèmes dont ils se font les hérauts, et
un soutien financier de 150 000 USD pour poursuivre leur vision vers un environnement renouvelé et protégé.
Annonce du Prix et événements associés chaque année
Les lauréats du Prix Goldman pour l’environnement sont sélectionnés par un jury international d'après des nominations confidentielles soumises à un réseau mondial d'organisations et de personnes intéressées par l'environnement. La remise des prix a lieu chaque avril pour coïncider avec le Jour de la terre. Les lauréats du Prix sont invités à participer à un tour de 10 jours de San Francisco et de Washington, D.C. pour la cérémonie et la présentation des prix, des conférences de presse, des briefings avec les médias et des rencontres avec des leaders dans le monde de la politique et de l'environnement.
Les Ouroboros
En plus d’une récompense monétaire, chacun des six récipiendaires annuels du Prix Goldman reçoit une sculpture en bronze qui est une version stylisée de l’Ouroboros, un serpent se mordant la queue. Commun à de nombreuses cultures autour du monde, l’Ouroboros est un symbole des pouvoirs de la nature et de son renouveau.
Les lauréats 2011 ...sont ici...
Cette année les lauréats sont:
Evgenia Chrikova pour la Russie
Depuis six ans, Evgenia Chrikova se bat pour sauver la forêt de Khimki, près de Moscou.
La forêt est menacée par un projet d’autoroute auquel le groupe de BTP français Vinci participe sans se préoccuper des conséquences environnementales.Evgenia Chirikova aurait pu rester la tranquille ingénieure qu’elle était si la corruption de l’administration russe et la voracité d’un groupe de construction français ne l’avaient fait sortir du bois.
Après avoir subi menaces, agressions et arrestations arbitraires, et alors qu'en cet été de canicule 2010 les incendies dévorent les forêts russes et qu’un nuage asphyxie les Moscovites. Evgenia est devenue la porte-parole d’une mobilisation citoyenne qui provoque des remous à Moscou et fait tache sur les belles plaquettes de communication « durable » du premier groupe mondial de construction, Vinci.
Cette mobilisation s’oppose au tracé de la future autoroute Moscou/Saint-Pétersbourg, qui traverse une zone naturelle protégée et détruit une forêt ancienne. Les écologistes ont remporté une première victoire le 27 août 2010, obligeant le président russe Dmitri Medvedev à suspendre le projet, qui a bien sûr repris depuis.
Ma Jun pour la Chine
Ma Jun, le directeur de l’Institut des affaires publiques et environnementales de Chine a été récompensé du prix Goldman.
Ce défenseur de l’environnement a été récompensé pour avoir créé en 2006 une base de données en ligne répertoriant les entreprises pollueuses présentes en Chine. Une initiative destinée à sensibiliser l'opinion publique tout en incitant les pollueurs à assainir leurs pratiques pour se voir retirer de la liste noire.
Edwin Gariguez pour les Philippines
Aux Philippines, Edwin Gariguez, secrétaire exécutif de NASSA qui a été fondé en 1966 par les évêques du pays a pour mandat d’accompagner les pauvres dans leur combat pour la justice sociale.
Un de ses principaux objectifs vise à atténuer la pauvreté rurale grâce à une agriculture durable.
« Si nous pouvions développer notre propre potentiel agricole, nous n’aurions pas besoin de détruire notre terre sous prétexte de développement », lance le père Edwin Gariguez, secrétaire exécutif de NASSA.
Il arrive souvent, aux Philippines, qu’on promeuve les grandes plantations ou les mines au nom du développement économique.
En 2010, NASSA a mené une campagne couronnée de succès afin de prolonger jusqu’en 2014 le programme national de réforme agraire de manière à ce que davantage de grandes plantations soient redistribuées à de petits producteurs. « Le droit à la vie est inséparable du droit aux sources d’alimentation et aux moyens de subsistance », ajoute le père Gariguez.
Ikal Angelei pour l'Ethiopie
Ikal Angelei peut avoir le sourire. La créatrice de la fondation les amis du lac Turkana vient de remporter le très prestigieux prix Goldman pour l’environnement. Cette récompense rend hommage au dévouement d’Ikal Angelei qui se bat depuis 2007 contre la construction d’un barrage en Éthiopie. Un barrage qui permettrait à l’Éthiopie de doubler ses capacités de production électrique.
Un bond en avant considérable pour ce pays mais qui se ferai au détriment de près de 500 000 kényans qui vivent au bord du lac Turkana. La construction de cet édifice abaisserait le niveau de l’eau d’une dizaine de mètre et augmenterait sa teneur en sel, la rendant impropre à la consommation.
Le barrage est toujours en construction mais Ikal Angelei a déjà obtenu le retrait de la banque de développement africaine. Aujourd’hui seule ICBC, une banque chinoise a consenti un prêt de 500 millions de dollars pour que la construction se poursuive.
Ikal Angelei attend désormais la décision de la banque mondiale qui décidera en mai prochain si elle s’engage dans la construction de ce barrage.
Caroline Cannon pour l’Amérique des grands nord
Caroline Cannon, présidente de Native Village of Point Hope, se bat en Alaska contre les grands groupes pétroliers et pour le respect des cultures Inuits
Les populations locales et les défenseurs de l’environnement sont mécontents du récent accord passé par quelques centaines de concessions pétrolières et gazières, qu’elles considèrent comme un gros problème écologique pour cette région. Les groupes pétroliers ont contestés ces accords devant la cour fédérale.
L’accord Chukchi 193 est le nom officiellement donné aux quelques 500 accords qui ont été «amenés» par l’administration Bush, puis ré abordés par l’administration Obama .
«Nous avons le droit à la vie, à l’intégrité physique, à la sécurité, et avons le droit d’apprécier les bienfaits de notre culture,» dit Caroline Cannon, présidente de Native Village of Point Hope.
«Pour cela, nous nous battrons. Notre culture ne pourra jamais être achetée ou réparée avec de l’argent. Elle est inestimable.»
Sofia Gatica pour l'Argentine
La litanie de Sofia Gatica fait froid dans le dos.
«Dans cette maison, cancer des intestins. Dans celle-ci, tumeurs au cerveau. Là, un cas de leucémie. À côté, encore un cancer Et là, de nouveau leucémie. »
Cette femme de 42 ans habite à Ituzaingo Anexo, une banlieue de la ville de Cordoba, à 700 km au nord-ouest de Buenos Aires (Argentine ). Sur 5 000 habitants, plus de 200 cas de cancers ont été recensés.
C'est quand elle s'est rendu compte que nombre de ses voisins portaient un foulard sur la tête ou un masque sur le visage que Sofia a commencé à enquêter. Elle a découvert alors l'insoutenable envers du décor avec sa cohorte de tumeurs, de malformations de foetus, de problèmes hormonaux ou respiratoires, ou de maladies spécifiques, comme le lupus ou le purpura. Sa propre fille est née avec une malformation aux intestins et est morte deux mois plus tard.
En 2002 se crée l'association Mères d'Ituzaingo Anexo. En 2006, la direction de l'environnement de la ville de Cordoba analyse le sang de trente enfants : tous ont des traces de pesticides, vingt-trois d'entre eux au-dessus des normes autorisées. Ici, une rue seulement sépare les premières habitations des champs de soja, et l'épandage de pesticides se fait par avion.
Au bout de dix ans, un procureur donne raison aux Mères d'Ituzaingo. De nouvelles analyses de sang confirment la présence d'endosulfan et de glyphosate. Ce dernier élément constitue le principe actif du Roundup , l'herbicide total conçu par l'entreprise américaine Monsanto. En décembre dernier, le procureur a mis en examen des producteurs de soja, le propriétaire de l'avion et le pilote, et a interdit l'épandage par avion à moins de 1 500 mètres des habitations.
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Le Prix Goldman pour l'environnement
Trop souvent les héros de l'environnement au niveau local ne reçoivent pas la reconnaissance qu'ils méritent. Et pourtant leurs activités pour protéger les ressources naturelles mondiales deviennent de plus en plus essentielles à la survie de la planète que nous partageons tous. En conséquence, en 1990, M. Richard N. Goldman et feu sa femme, Mme Rhoda H. Goldman (1924-1996), leaders communautaires et philanthropes de San Francisco, ont créé le Prix Goldman pour l’environnement. Actuellement, ce Prix continue à remplir sa mission initiale qui est de rendre honneur aux héros de l'environnement provenant d'une des six régions continentales : l'Afrique, l'Asie, l'Europe, les nations insulaires, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud/Centrale. Le Prix récompense les efforts soutenus et importants de personnes cherchant à préserver et à améliorer l'environnement naturel, souvent à grands riques pour elles-mêmes. Chaque gagnant reçoit une récompense de 150 000 USD, la plus grande récompense au monde offerte aux défenseurs de l'environnement à titre individuel. Le Prix Goldman considère ces champions populaires comme étant ceux qui sont engagés dans des activités locales auxquelles les citoyens participent pour engendrer des changements positifs dans des questions écologiques qui les touchent. En reconnaissant ces leaders individuels, le Prix vise à inspirer d'autres personnes ordinaires à entreprendre des actions extraordinaires pour protéger le milieu naturel.
Les lauréats du Prix
Les travaux des lauréats du Prix Goldman se concentrent souvent sur la protection d'écosystèmes et d'espèces menacés, la lutte contre des projets de développement destructifs, la promotion de l’autosuffisance, l’influence sur les réglementations ayant trait à l’environnement et des actions visant à la justice écologique. Les lauréats du Prix sont souvent des hommes et des femmes vivant dans des villages isolés ou des grandes villes qui choisissent de préserver l'environnement au péril de leur propre vie.
Ce que le Prix Goldman offre à ses récipiendaires
Le Prix Goldman valide les voix de ces champions populaires et leur permet :
une reconnaissance internationale qui renforce leur crédibilité ;
une visibilité mondiale pour les problèmes dont ils se font les hérauts, et
un soutien financier de 150 000 USD pour poursuivre leur vision vers un environnement renouvelé et protégé.
Annonce du Prix et événements associés chaque année
Les lauréats du Prix Goldman pour l’environnement sont sélectionnés par un jury international d'après des nominations confidentielles soumises à un réseau mondial d'organisations et de personnes intéressées par l'environnement. La remise des prix a lieu chaque avril pour coïncider avec le Jour de la terre. Les lauréats du Prix sont invités à participer à un tour de 10 jours de San Francisco et de Washington, D.C. pour la cérémonie et la présentation des prix, des conférences de presse, des briefings avec les médias et des rencontres avec des leaders dans le monde de la politique et de l'environnement.
Les Ouroboros
En plus d’une récompense monétaire, chacun des six récipiendaires annuels du Prix Goldman reçoit une sculpture en bronze qui est une version stylisée de l’Ouroboros, un serpent se mordant la queue. Commun à de nombreuses cultures autour du monde, l’Ouroboros est un symbole des pouvoirs de la nature et de son renouveau.
Les lauréats 2011 ...sont ici...
10:14
Entre 2001 et 2010, la consommation d’huiles végétales en Europe est passée de 13,3 à près de 22 millions de tonnes.
Cette augmentation est principalement due au détournement de la majeure partie de la production européenne d’huile végétale au profit des agrocarburants. L’Europe se trouve, dès lors, contrainte d’accroître ses importations en provenance des pays du Sud.
Un récent rapport des Amis de la Terre, « Huile de palme : vivre ou conduire, il faut choisir », révèle les ravages de cette pression croissante, à travers l’exemple du Libéria notamment. Les monocultures industrielles de palmiers à huile pourraient ainsi couvrir plus de 5 % de la surface totale de cet Etat africain, remettant en question la sécurité alimentaire et environnementale du pays.
Implantée au Libéria, la puissante compagnie malaisienne Sime Darby s’efforce de développer ses exportations vers l’Europe pour profiter de la demande croissante en huile de palme. L’opacité des tractations entre le gouvernement libérien et le géant malaisien assure à ce dernier une main mise sur les terres.
Ces agissements sont une illustration de plus de la politique d’accaparement des terres menée par les grands industriels au sein des pays du Sud. Bon nombre de pays africains font les frais de la forte expansion des palmiers à huile, à l’instar du Ghana, du Cameroun, du Congo et de l’Ouganda.
En France, suite à une forte mobilisation locale, Sime Darby a suspendu son projet d’usine à Port la Nouvelle, dans l’Aude, réfléchissant probablement à un autre lieu d’implantation.
De fait, la menace guettera tant que l’Europe s’obstinera en faveur du développement des agrocarburants, dont même leurs promoteurs, tels que l’ Ademe, reconnaissent désormais les méfaits.
Source © Cécile Cassier/ Univers Nature
203 millions d’hectares de terres spoliés aux petits paysans
A des fins agricoles, d’exploitation minière ou pétrolière, pour la production d’agrocarburants ou l’aménagement d’infrastructures (barrages etc.), l’accaparement de terres, au détriment des communautés paysannes qui en dépendent, sévit partout dans le monde.
Selon les ONG, au moins 203 millions d’hectares de terres, soit près de quatre fois la taille de la France métropolitaine, seraient concernés par ce phénomène.
En février 2011, plus de 900 associations ont signé l’Appel de Dakar contre l’accaparement de terres pour aider ces communautés isolées, généralement sans recours juridique.
En France comme ailleurs, les militants défendent un meilleur encadrement juridique des activités des entreprises ainsi qu’un renforcement des droits fonciers des communautés. Une première étape en ce sens se jouera en mai prochain avec l’adoption et la mise en œuvre des « Directives Volontaires sur la gouvernance responsable des régimes fonciers des terres, pêches et forêts ».
Elles résultent de négociations tenues en mars dernier, à Rome, dans le cadre du Comité sur la Sécurité Alimentaire mondiale (CSA).
© Cécile Cassier
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Cette augmentation est principalement due au détournement de la majeure partie de la production européenne d’huile végétale au profit des agrocarburants. L’Europe se trouve, dès lors, contrainte d’accroître ses importations en provenance des pays du Sud.
Un récent rapport des Amis de la Terre, « Huile de palme : vivre ou conduire, il faut choisir », révèle les ravages de cette pression croissante, à travers l’exemple du Libéria notamment. Les monocultures industrielles de palmiers à huile pourraient ainsi couvrir plus de 5 % de la surface totale de cet Etat africain, remettant en question la sécurité alimentaire et environnementale du pays.
Implantée au Libéria, la puissante compagnie malaisienne Sime Darby s’efforce de développer ses exportations vers l’Europe pour profiter de la demande croissante en huile de palme. L’opacité des tractations entre le gouvernement libérien et le géant malaisien assure à ce dernier une main mise sur les terres.
Ces agissements sont une illustration de plus de la politique d’accaparement des terres menée par les grands industriels au sein des pays du Sud. Bon nombre de pays africains font les frais de la forte expansion des palmiers à huile, à l’instar du Ghana, du Cameroun, du Congo et de l’Ouganda.
En France, suite à une forte mobilisation locale, Sime Darby a suspendu son projet d’usine à Port la Nouvelle, dans l’Aude, réfléchissant probablement à un autre lieu d’implantation.
De fait, la menace guettera tant que l’Europe s’obstinera en faveur du développement des agrocarburants, dont même leurs promoteurs, tels que l’ Ademe, reconnaissent désormais les méfaits.
Source © Cécile Cassier/ Univers Nature
203 millions d’hectares de terres spoliés aux petits paysans
A des fins agricoles, d’exploitation minière ou pétrolière, pour la production d’agrocarburants ou l’aménagement d’infrastructures (barrages etc.), l’accaparement de terres, au détriment des communautés paysannes qui en dépendent, sévit partout dans le monde.
Selon les ONG, au moins 203 millions d’hectares de terres, soit près de quatre fois la taille de la France métropolitaine, seraient concernés par ce phénomène.
En février 2011, plus de 900 associations ont signé l’Appel de Dakar contre l’accaparement de terres pour aider ces communautés isolées, généralement sans recours juridique.
En France comme ailleurs, les militants défendent un meilleur encadrement juridique des activités des entreprises ainsi qu’un renforcement des droits fonciers des communautés. Une première étape en ce sens se jouera en mai prochain avec l’adoption et la mise en œuvre des « Directives Volontaires sur la gouvernance responsable des régimes fonciers des terres, pêches et forêts ».
Elles résultent de négociations tenues en mars dernier, à Rome, dans le cadre du Comité sur la Sécurité Alimentaire mondiale (CSA).
© Cécile Cassier
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10:08
La chaleur émise mais non utilisée par les centrales électriques, centres de traitement des déchets ou industries représente en Europe l'équivalent de 500 milliards d'euros d'énergie perdue, selon une étude dévoilée mardi par des associations de promotion des réseaux de chaleur.
Les réseaux de chaleur permettent de récupérer cette chaleur non utilisée pour chauffer des logements en ville, rappelle l'association Via sèva, qui réunit des gestionnaires de réseaux, industriels ou urbanistes en France.
L'étude, menée en Europe par l'association internationale des réseaux de chaleur et de froid Euroheat & Power, chiffre à 500 milliards d'euros l'énergie non exploitée et ainsi envoyée vers les petits oiseaux, a indiqué à l'AFP Guillaume Planchot, président de Via sèva.
Un chiffre correspondant aux quelque 6,7 milliards de barils de pétrole que représenteraient les pertes de chaleur en 2008 en Europe, selon cette étude.
L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé, précise Via sèva.
Cette chaleur de récupération, émise en produisant de l'électricité, en brûlant des ordures ménagères, par les industries ou les équipements de refroidissement des serveurs informatiques, est tout-à-fait exploitable en l'état, souligne l'association dans un communiqué.
Les réseaux de chaleur sont encore très peu développés en France, regrette Via sèva, avec seulement 6% de la population chauffée par ce système, alors que la moyenne européenne se situe à plus de 30%, avec des pays comme le Danemark, la République tchèque ou l'Islande qui dépassent 50%.
En 2009 dans l'Hexagone, la chaleur acheminée par les 450 réseaux provenait d'abord du gaz (44%), mais la part des énergies renouvelables et de la chaleur de récupération (31% à eux deux en 2009 pour un objectif de 50% en 2020) est en hausse depuis quelques années, se félicite Guillaume Planchot.
Source ©AFP
Les réseaux de chaleur permettent de récupérer cette chaleur non utilisée pour chauffer des logements en ville, rappelle l'association Via sèva, qui réunit des gestionnaires de réseaux, industriels ou urbanistes en France.
L'étude, menée en Europe par l'association internationale des réseaux de chaleur et de froid Euroheat & Power, chiffre à 500 milliards d'euros l'énergie non exploitée et ainsi envoyée vers les petits oiseaux, a indiqué à l'AFP Guillaume Planchot, président de Via sèva.
Un chiffre correspondant aux quelque 6,7 milliards de barils de pétrole que représenteraient les pertes de chaleur en 2008 en Europe, selon cette étude.
L'analyse du bilan énergétique européen réalisée lors de cette étude démontre qu'un gisement de chaleur équivalent à plus de la moitié de l'énergie primaire disponible en Europe est aujourd'hui inutilisé, précise Via sèva.
Cette chaleur de récupération, émise en produisant de l'électricité, en brûlant des ordures ménagères, par les industries ou les équipements de refroidissement des serveurs informatiques, est tout-à-fait exploitable en l'état, souligne l'association dans un communiqué.
Les réseaux de chaleur sont encore très peu développés en France, regrette Via sèva, avec seulement 6% de la population chauffée par ce système, alors que la moyenne européenne se situe à plus de 30%, avec des pays comme le Danemark, la République tchèque ou l'Islande qui dépassent 50%.
En 2009 dans l'Hexagone, la chaleur acheminée par les 450 réseaux provenait d'abord du gaz (44%), mais la part des énergies renouvelables et de la chaleur de récupération (31% à eux deux en 2009 pour un objectif de 50% en 2020) est en hausse depuis quelques années, se félicite Guillaume Planchot.
Source ©AFP
10:02
LONDRES - Des experts nommés par le gouvernement britannique ont recommandé, dans un rapport publié mardi, la poursuite des forages de gaz par fracturation hydraulique, même s'ils reconnaissent que cette technique controversée peut être à l'origine de secousses telluriques.
Les trois spécialistes assurent ne voir aucune raison pour que (la société britannique) Cuadrilla ne soit pas autorisée à poursuivre ses activités d'exploration de gisement de gaz de schiste et recommandent la poursuite, avec prudence, des forages par fracturation hydraulique.
La firme énergétique britannique Cuadrilla Resources avait interrompu en 2011 ses forages exploratoires dans la région côtière du Lancashire (nord-est de l'Angleterre), après des secousses telluriques de magnitude 2,3 et 1,5 enregistrées dans les environ début avril et fin mai.
Cette activité sismique a bien été provoquée par les techniques de fracturation hydraulique employées par Cuadrilla, reconnaît le rapport, confirmant des conclusions d'experts dévoilées en novembre.
Ces forages consistaient à fracturer la roche en grande profondeur avec un mélange d'eau et de produits chimiques projeté à haute pression, afin d'en libérer les hydrocarbures, une technique interdite en France et jugée hautement polluante par ses détracteurs, mais très utilisée aux Etats-Unis -- où elle a permis de développer l'exploitation de gaz de schiste.
Si il n'est pas possible d'exclure catégoriquement de nouvelle secousses sismiques provoquées par cette technique, les auteurs du rapport publié mardi jugent cependant peu probable que, même à leur ampleur maximale estimée, ils entraînent des dégâts structurels en surface.
Les trois spécialistes suggèrent donc que l'usage de la fracturation soit autorisé, à condition de s'accompagner d'outils de surveillance plus pointus et d'un protocole mis en place par le ministère de l'énergie en cas d'évènement sismique, impliquant notamment une interruption immédiate des opérations en cas de secousse - même trop faible pour être ressentie à la surface.
Aucune décision n'a encore été prise pour autoriser ou non la reprise des forages par fracturation par Cuadrilla, a réagi mardi un porte-parole du ministère britannique de l'Energie.
Une période de consultation avec les habitants et les groupements écologistes du Lancashire de six semaines va désormais s'ouvrir, a précisé le ministère.
Le directeur exécutif de Cuadrilla, Mark Miller, s'est quant à lui déclaré satisfait de voir les experts conclure que la reprise de la technique de fracturation hydraulique était sans danger, en suivant les procédures conseillées par le rapport.
Source ©AFP
...Et vlan passe moi l'éponge....
Les trois spécialistes assurent ne voir aucune raison pour que (la société britannique) Cuadrilla ne soit pas autorisée à poursuivre ses activités d'exploration de gisement de gaz de schiste et recommandent la poursuite, avec prudence, des forages par fracturation hydraulique.
La firme énergétique britannique Cuadrilla Resources avait interrompu en 2011 ses forages exploratoires dans la région côtière du Lancashire (nord-est de l'Angleterre), après des secousses telluriques de magnitude 2,3 et 1,5 enregistrées dans les environ début avril et fin mai.
Cette activité sismique a bien été provoquée par les techniques de fracturation hydraulique employées par Cuadrilla, reconnaît le rapport, confirmant des conclusions d'experts dévoilées en novembre.
Ces forages consistaient à fracturer la roche en grande profondeur avec un mélange d'eau et de produits chimiques projeté à haute pression, afin d'en libérer les hydrocarbures, une technique interdite en France et jugée hautement polluante par ses détracteurs, mais très utilisée aux Etats-Unis -- où elle a permis de développer l'exploitation de gaz de schiste.
Si il n'est pas possible d'exclure catégoriquement de nouvelle secousses sismiques provoquées par cette technique, les auteurs du rapport publié mardi jugent cependant peu probable que, même à leur ampleur maximale estimée, ils entraînent des dégâts structurels en surface.
Les trois spécialistes suggèrent donc que l'usage de la fracturation soit autorisé, à condition de s'accompagner d'outils de surveillance plus pointus et d'un protocole mis en place par le ministère de l'énergie en cas d'évènement sismique, impliquant notamment une interruption immédiate des opérations en cas de secousse - même trop faible pour être ressentie à la surface.
Aucune décision n'a encore été prise pour autoriser ou non la reprise des forages par fracturation par Cuadrilla, a réagi mardi un porte-parole du ministère britannique de l'Energie.
Une période de consultation avec les habitants et les groupements écologistes du Lancashire de six semaines va désormais s'ouvrir, a précisé le ministère.
Le directeur exécutif de Cuadrilla, Mark Miller, s'est quant à lui déclaré satisfait de voir les experts conclure que la reprise de la technique de fracturation hydraulique était sans danger, en suivant les procédures conseillées par le rapport.
Source ©AFP
...Et vlan passe moi l'éponge....
mardi 17 avril 2012
12:38
Des vedettes de la police patrouillent sur le réservoir Qingcaosha, qui fournit 70 % de l'eau du robinet à Shanghai, alors qu'un policier monte la garde, jeudi. Gao Erqiang, pour le China Daily
Des hélicoptères et des bateaux de la police ont commencé à patrouiller dans un réservoir afin de protéger l'approvisionnement en eau potable de la ville de Shanghai.
Les patrouilles, qui ont débuté jeudi, procéderont à une surveillance 24 heures sur 24 pour empêcher quiconque de pénétrer dans le réservoir de Qingcaosha, situé dans l'estuaire du Fleuve Yangtsé.
Conformément à la réglementation de la ville sur la protection des sources en eau potable, en vigueur depuis le mois de mars 2010, il est interdit à quiconque d'entrer dans la zone du réservoir, sauf autorisation à des fins d'approvisionnement en eau.
Mais bien que la retenue de 50 kilomètres de long soit entourée par une clôture de fil de fer barbelé, nombreux sont ceux qui parviennent à s'y faufiler, certains même avec des bateaux, principalement pour s'y livrer à la pêche, selon Qin Yongbo, qui dirige l'équipe de défense des limites du Département de la sécurité publique du Comté de Chongming.
Au total, 147 personnes et 55 bateaux ont été arrêtés et des centaines de filets de pêche saisis.
« Dans certains cas, du gazole s'est échappé de quelques-uns des bateaux de pêche. Si cela arrivait trop souvent, cela aurait une incidence sur la qualité de l'eau, même si une petite quantité de carburant semble négligeable dans un réservoir qui a la taille de 9 000 terrains de football », a dit M. Qin.
La surveillance de la terre, de l'eau et de l'air a pour but d'assurer la sécurité du réservoir, qui fournit 70 % de l'eau du robinet à Shanghai, a dit M. Hu Yunwang, Directeur adjoint de la Division de défense des limites de la ville.
Les hélicoptères repèrent les bateaux suspects, et en informe les vedettes et voitures de la police, qui traitent la situation sur le terrain, a dit M. Hu.
« Nous allons aussi travailler avec les organismes gouvernementaux pour offrir d'autres perspectives d'emploi aux pêcheurs, comme la culture ou le travail en usine », a-t-il dit. « Parce que beaucoup d'entre eux ont pêché ici pendant longtemps, avant que le réservoir ne soit clôturé pour protéger l'approvisionnement en eau ».
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
Des hélicoptères et des bateaux de la police ont commencé à patrouiller dans un réservoir afin de protéger l'approvisionnement en eau potable de la ville de Shanghai.
Les patrouilles, qui ont débuté jeudi, procéderont à une surveillance 24 heures sur 24 pour empêcher quiconque de pénétrer dans le réservoir de Qingcaosha, situé dans l'estuaire du Fleuve Yangtsé.
Conformément à la réglementation de la ville sur la protection des sources en eau potable, en vigueur depuis le mois de mars 2010, il est interdit à quiconque d'entrer dans la zone du réservoir, sauf autorisation à des fins d'approvisionnement en eau.
Mais bien que la retenue de 50 kilomètres de long soit entourée par une clôture de fil de fer barbelé, nombreux sont ceux qui parviennent à s'y faufiler, certains même avec des bateaux, principalement pour s'y livrer à la pêche, selon Qin Yongbo, qui dirige l'équipe de défense des limites du Département de la sécurité publique du Comté de Chongming.
Au total, 147 personnes et 55 bateaux ont été arrêtés et des centaines de filets de pêche saisis.
« Dans certains cas, du gazole s'est échappé de quelques-uns des bateaux de pêche. Si cela arrivait trop souvent, cela aurait une incidence sur la qualité de l'eau, même si une petite quantité de carburant semble négligeable dans un réservoir qui a la taille de 9 000 terrains de football », a dit M. Qin.
La surveillance de la terre, de l'eau et de l'air a pour but d'assurer la sécurité du réservoir, qui fournit 70 % de l'eau du robinet à Shanghai, a dit M. Hu Yunwang, Directeur adjoint de la Division de défense des limites de la ville.
Les hélicoptères repèrent les bateaux suspects, et en informe les vedettes et voitures de la police, qui traitent la situation sur le terrain, a dit M. Hu.
« Nous allons aussi travailler avec les organismes gouvernementaux pour offrir d'autres perspectives d'emploi aux pêcheurs, comme la culture ou le travail en usine », a-t-il dit. « Parce que beaucoup d'entre eux ont pêché ici pendant longtemps, avant que le réservoir ne soit clôturé pour protéger l'approvisionnement en eau ».
Source: le Quotidien du Peuple en ligne
12:29
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Un séisme de magnitude 7 s'est produit mardi près des côtes nord-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aucune alerte au tsunami n'a été émise, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).
Le séisme est survenu à 09H14 HB, à 141 km au nord de Lae (est), deuxième ville du pays, et 443 km de la capitale Port Moresby, à une profondeur de 201 km, a précisé l'institut. Aucune alerte au tsunami n'a été lancée, selon le centre américain chargé de la surveillance des tsunamis dans le Pacifique.
En mars, deux secousses de magnitude 6,7 et 6,4 respectivement ont été enregistrées et ressenties, sans pour autant causer de dégâts matériels significatifs. Les séismes de cette intensité sont fréquents dans la région, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, à la jonction de plusieurs plaques tectoniques.
Un tsunami, provoqué par un séisme sous-marin, avait fait quelque 2.000 morts en 1998 près d'Aitape, sur la côte nord-ouest de la Papouasie Nouvelle-Guinée.
Source: belga.be/©Caroline Albert
Fort séisme au Chili, pas de dommages immédiats
Un fort séisme, de magnitude 6,3, a frappé dans la nuit de lundi à mardi le centre du Chili, sans provoquer de gros dégâts ni de tsunami dans l'immédiat, a rapporté mardi le service de sismologie de l'université du Chili.
La secousse, qui s'est produite à 00H50 (04H50 GMT) et dont l'épicentre se situe à 46 km au nord-est de la ville côtière de Valparaiso et à une profondeur de 31,2 km, a néanmoins provoqué des mouvements de panique, ainsi que des pannes d'électricité et de téléphone dans plusieurs communes notamment dans la région de Santiago, selon les autorités.
C'est le troisième fort séisme à secouer le Chili en moins d'un mois, après deux autres de magnitude 5,5 et 7,1.
Le Bureau national chilien des situations d'urgence (Onemi) précise de son côté qu'il n'a relevé ni victimes ni dégâts importants et que le séisme a touché une zone allant de la province de Coquimbo (au nord de Santiago) à celle d'El Maule (au sud).
Aucun tsunami n'est attendu, a estimé la Marine nationale chilienne, mais l'Onemi a ordonné l'évacuation par précaution de la zone côtière concernée.
Une partie de la population, y compris à Valparaiso, s'est d'elle-même réfugiée sur les hauteurs.
Le Centre de prévention des tsunamis de Hawaii a indiqué pour sa part que le séisme ne provoquerait pas de tsunami général et destructeur, mais que, localement, il pouvait s'en produire le long des côtes distantes d'une centaine de kilomètres de l'épicentre.
Source: AFP
Un séisme de magnitude 7 s'est produit mardi près des côtes nord-est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais aucune alerte au tsunami n'a été émise, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).
Le séisme est survenu à 09H14 HB, à 141 km au nord de Lae (est), deuxième ville du pays, et 443 km de la capitale Port Moresby, à une profondeur de 201 km, a précisé l'institut. Aucune alerte au tsunami n'a été lancée, selon le centre américain chargé de la surveillance des tsunamis dans le Pacifique.
En mars, deux secousses de magnitude 6,7 et 6,4 respectivement ont été enregistrées et ressenties, sans pour autant causer de dégâts matériels significatifs. Les séismes de cette intensité sont fréquents dans la région, située sur la "ceinture de feu" du Pacifique, à la jonction de plusieurs plaques tectoniques.
Un tsunami, provoqué par un séisme sous-marin, avait fait quelque 2.000 morts en 1998 près d'Aitape, sur la côte nord-ouest de la Papouasie Nouvelle-Guinée.
Source: belga.be/©Caroline Albert
Fort séisme au Chili, pas de dommages immédiats
Un fort séisme, de magnitude 6,3, a frappé dans la nuit de lundi à mardi le centre du Chili, sans provoquer de gros dégâts ni de tsunami dans l'immédiat, a rapporté mardi le service de sismologie de l'université du Chili.
La secousse, qui s'est produite à 00H50 (04H50 GMT) et dont l'épicentre se situe à 46 km au nord-est de la ville côtière de Valparaiso et à une profondeur de 31,2 km, a néanmoins provoqué des mouvements de panique, ainsi que des pannes d'électricité et de téléphone dans plusieurs communes notamment dans la région de Santiago, selon les autorités.
C'est le troisième fort séisme à secouer le Chili en moins d'un mois, après deux autres de magnitude 5,5 et 7,1.
Le Bureau national chilien des situations d'urgence (Onemi) précise de son côté qu'il n'a relevé ni victimes ni dégâts importants et que le séisme a touché une zone allant de la province de Coquimbo (au nord de Santiago) à celle d'El Maule (au sud).
Aucun tsunami n'est attendu, a estimé la Marine nationale chilienne, mais l'Onemi a ordonné l'évacuation par précaution de la zone côtière concernée.
Une partie de la population, y compris à Valparaiso, s'est d'elle-même réfugiée sur les hauteurs.
Le Centre de prévention des tsunamis de Hawaii a indiqué pour sa part que le séisme ne provoquerait pas de tsunami général et destructeur, mais que, localement, il pouvait s'en produire le long des côtes distantes d'une centaine de kilomètres de l'épicentre.
Source: AFP
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12:20
Mexique
le Popocatepetl a connu un regain d'activité les 14 et 15 avril, avec des émissions répétées de vapeur, de gaz et de cendre.
Dimanche matin, un panache s'est élevé à près de 2 km de hauteur. Le CENAPRED a demandé à la population locale d'être vigilante et de ne pas s'approcher à moins de 10 km du volcan. Pendant la nuit, les webcams montrent de l'incandescence au niveau du cratère.
Ce regain d'activité du Popocatepetl intervient après plusieurs séismes de magnitude 6 mercredi et un événement de M 7,4 le 20 mars.
Les scientifiques du CENAPRED indiquent que cette activité du volcan est une bonne chose, car elle permet une libération de la pression qui s'accumule sous l'édifice.
Russie
Le volcan Chiveloutch est de nouveau entré en éruption hier.
Une puissante éruption de cendres a eu lieu à 05H59 heure locale [17:59 GMT le lundi], elle a été confirmé par l'Institut de volcanologie et de sismologie d'Extrême-Orient.
Le panache de cendres a été expulsé jusqu'à une hauteur de 9500 mètres et a pu être clairement observé à plus de 40 kilomètres de distance.
Selon les experts, il s'agit de l'éruption la plus puissante observée cette année .
Bien que cette éruption ne pose pas de menace immédiate pour le voisinage, les retombées de cendres qui en découlent pourraient être dangereuses pour la santé et l'environnement.
Les autorités n'ont pour l'instant émis aucune alerte concernant le transport aérien dans la région.
Il y a plus de 150 volcans dans la région du Kamtchatka 29 d'entre eux sont actifs.
Équateur
Au cours d'un survol le 13 Avril, une éruption du volcan Sangay a été observée à 08 H 25 heure locale .
Elle a généré une colonne de cendres et de vapeur à plus de 2 km au-dessus du cratère sommital.
De vastes coulées de lave, ainsi qu'une forte activité fumerollienne ont été observé sur son flanc SE .
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le Popocatepetl a connu un regain d'activité les 14 et 15 avril, avec des émissions répétées de vapeur, de gaz et de cendre.
Dimanche matin, un panache s'est élevé à près de 2 km de hauteur. Le CENAPRED a demandé à la population locale d'être vigilante et de ne pas s'approcher à moins de 10 km du volcan. Pendant la nuit, les webcams montrent de l'incandescence au niveau du cratère.
Ce regain d'activité du Popocatepetl intervient après plusieurs séismes de magnitude 6 mercredi et un événement de M 7,4 le 20 mars.
Les scientifiques du CENAPRED indiquent que cette activité du volcan est une bonne chose, car elle permet une libération de la pression qui s'accumule sous l'édifice.
Russie
Le volcan Chiveloutch est de nouveau entré en éruption hier.
Une puissante éruption de cendres a eu lieu à 05H59 heure locale [17:59 GMT le lundi], elle a été confirmé par l'Institut de volcanologie et de sismologie d'Extrême-Orient.
Le panache de cendres a été expulsé jusqu'à une hauteur de 9500 mètres et a pu être clairement observé à plus de 40 kilomètres de distance.
Selon les experts, il s'agit de l'éruption la plus puissante observée cette année .
Bien que cette éruption ne pose pas de menace immédiate pour le voisinage, les retombées de cendres qui en découlent pourraient être dangereuses pour la santé et l'environnement.
Les autorités n'ont pour l'instant émis aucune alerte concernant le transport aérien dans la région.
Il y a plus de 150 volcans dans la région du Kamtchatka 29 d'entre eux sont actifs.
Équateur
Au cours d'un survol le 13 Avril, une éruption du volcan Sangay a été observée à 08 H 25 heure locale .
Elle a généré une colonne de cendres et de vapeur à plus de 2 km au-dessus du cratère sommital.
De vastes coulées de lave, ainsi qu'une forte activité fumerollienne ont été observé sur son flanc SE .
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lundi 16 avril 2012
12:17
Les ostréiculteurs et les pêcheurs du bassin d'Arcachon ont appris qu'après les moules de tout le Bassin, suivies des huîtres et coquillages du banc d'Arguin, ce sont les huîtres et coquillages de l'ensemble du bassin d'Arcachon, et pour la toute première fois les palourdes, qui sont désormais interdits au ramassage, à la vente et à la consommation, en raison d'une présence anormalement importante de dinophysis, une algue qui prolifère en cette saison.
Les seuils sont trois fois plus élevés pour les huîtres et cent fois plus pour les moules : " Du jamais vu. "
Cette interdiction durera au moins deux semaines, puisqu'il faut deux tests négatifs de suite pour la lever. Ifremer procède aux prélèvements le lundi et donne le résultat des analyses le jeudi.
Les seuils sont trois fois plus élevés pour les huîtres et cent fois plus pour les moules : " Du jamais vu. "
Cette interdiction durera au moins deux semaines, puisqu'il faut deux tests négatifs de suite pour la lever. Ifremer procède aux prélèvements le lundi et donne le résultat des analyses le jeudi.
12:14
Depuis ce lundi à 6 heures, le département de l'Ariège a été placé en vigilance orange intempéries. L'Ariège est le seul département visé par cette vigilance en raison des forts cumuls de pluie observés depuis dimanche matin et perdurant encore quelques heurees, a indiqué Météo France.
La route vers l'Andorre fermée
De plus, d'importantes chutes de neige, peu fréquentes pour la saison, ont entraîné la fermeture de la route menant à l'Andorre. Les poids-lourds, de plus de 19 tonnes, ont interdiction de rouler dans le sud de l'Ariège, a annoncé la Direction des routes du sud-ouest (DIRSO). En revanche, les voitures équipées de chaînes peuvent emprunter le tunnel de Puymorens.
Quelques conseils
Météo France conseille de se renseigner avant d'entreprendre un déplacement ou toute activité extérieure. Elle préconise également d'éviter les abords des cours d'eau, d'être prudent face au risque d'inondations et de prendre les précautions adaptées.
Il est aussi conseillé de se renseigner sur les conditions de circulation, et de ne pas s'engager, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d'un cours d'eau.
La route vers l'Andorre fermée
De plus, d'importantes chutes de neige, peu fréquentes pour la saison, ont entraîné la fermeture de la route menant à l'Andorre. Les poids-lourds, de plus de 19 tonnes, ont interdiction de rouler dans le sud de l'Ariège, a annoncé la Direction des routes du sud-ouest (DIRSO). En revanche, les voitures équipées de chaînes peuvent emprunter le tunnel de Puymorens.
Quelques conseils
Météo France conseille de se renseigner avant d'entreprendre un déplacement ou toute activité extérieure. Elle préconise également d'éviter les abords des cours d'eau, d'être prudent face au risque d'inondations et de prendre les précautions adaptées.
Il est aussi conseillé de se renseigner sur les conditions de circulation, et de ne pas s'engager, à pied ou en voiture, sur une voie immergée ou à proximité d'un cours d'eau.
12:03
La Roumanie s’est découverte une nouvelle richesse naturelle : le gaz de schiste. Malgré un vide juridique et le risque de pollution, des licences ont été octroyées à la multinationale américaine Chevron.
« Le pays doit s’extraire de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie », a martelé le président Basescu au lendemain d’une rencontre entre le patron de Chevron Roumanie, le Premier ministre roumain et l’ambassadeur des États-Unis.
Le sous-sol roumain regorgerait de gaz de schiste dans trois régions et déjà, les compagnies étrangères se disputent ces gisements. Le hongrois MOL et le canadien Sterling ressources convoitent le Banat, à l’est du pays.
L’américain Chevron s’est vu accorder par l’Agence nationale pour les ressources minérales (ANRM) trois périmètres en Dobrodgea (sud-ouest), ainsi qu’une concession de 600.000 hectares dans la région de Bârlad (nord-est), où la phase d’exploration devrait commencer dans les mois à venir.
Alors qu’en janvier, la Bulgarie a annulé la licence d’exploitation délivrée à Chevron, la Roumanie elle, soutient l’exploitation de ces gaz.
Le 7 mars, le président Traian Basescu a demandé, sous prétexte de la dépendance énergétique de son pays vis-à-vis de la Russie, « que l’on étudie avec un maximum de responsabilité l’énergie provenant des gaz de schiste », tout en affirmant « que ces intérêts n’étaient en aucun cas politiques ». Le chef d’État a réitéré ses propos mercredi dernier lors de l’investiture du nouveau ministre de l’Environnement Attila Korodi.
La dépendance énergétique de la Roumanie est réelle : un quart du gaz qu’elle consomme provient de la Russie et, selon les experts, cette proportion n’est pas prête de s’inverser. Mais Miruna Ralea, directrice de l’ONG Alma-ro, doute du désintéressement politique du gouvernement face à cette précieuse ressource. Comme beaucoup, elle a fait le lien entre les propos de Basescu et la rencontre, la veille du discours, entre le dirigeant de Chevron Roumanie, le Premier ministre roumain et l’ambassadeur des États-Unis. Une preuve selon elle que « le lobbyisme corporatiste est réalisé par les politiciens eux-mêmes et que la limite entre le secteur politique et le business n’est pas très claire ».Un vide juridique exploité par l’opposition
En Roumanie, comme dans beaucoup de pays européens, la législation en vigueur réglemente l’exploitation du pétrole ou du gaz conventionnel, mais pas celle des gaz de schiste, qui s’extrait à l’aide de la fracturation hydraulique. Une méthode décriée par de nombreux écologistes qui lui reprochent de provoquer une pollution du sous-sol et des nappes phréatiques, et de favoriser l’activité sismique — conséquences loin d’être exhaustives. La Commission européenne, toujours sans aucune directive sur ce type d’exploitation, publiera l’année prochaine un rapport sur les répercussions de cette technique sur l’environnement.
Mais certains politiciens de l’opposition ne veulent pas attendre les conclusions de l’Europe. Afin d’éviter un potentiel désastre écologique, ils ont pris exemple sur la France. Adrian Solomon, député du Parti socialiste démocrate (PSD) et originaire de Bârlad, a initié un projet de loi interdisant la fracturation hydraulique sur le territoire roumain et en Mer noire. Cette loi calquée sur la loi française est en ce moment débattue au Sénat, mais a peu de chance d’être votée à cause de la grève des parlementaires de l’opposition...
Pour Miruna Ralea, la directrice d’Alma-ro, « cette initiative est réalisée pour des motifs électoraux ». Elle explique que « 2012 est une année électorale pour les Roumains . Comme le problème des gaz de schiste est exploité par les politiciens, on ne s’attendre à aucune garantie de leur part. De toute façon, et on l’a bien vu lors des protestations de janvier, la confiance de la population dans les autorités baisse chaque jour toujours plus ». Selon elle, « pour qu’une campagne contre les gaz de schiste soit efficace à long terme, il faut qu’elle soit apolitique et mise en œuvre par la société civile ».
Le réveil de la société civile
Le 22 mars — journée mondiale de l’eau — la commune de Bârlad a accueilli 5000 manifestants venus des quatre coins du pays dénoncer l’exploitation des gaz de schiste. Pour Georgeta Ionescu, juriste, géologue et vice-présidente des Verts, ce fut « une surprise d’assister à une manifestation de cette ampleur pour un sujet l’environnemental ». Elle explique cette mobilisation par le secret entourant le contrat signé entre l’État et Chevron. « Ce manque de transparence a irrité l’opinion publique », dit-elle. La compagnie américaine s’est défendue en expliquant que c’était « la volonté du gouvernement roumain d’avoir voulu rendre le contrat secret ». Le Premier ministre a depuis envoyé une requête à Chevron afin que la transaction devienne publique.
Alors que le flou règne autour de l’attitude du gouvernement, les nombreuses organisations de défense de l’environnement misent, elles, sur les campagnes d’information. Miruna Ralea milite pour « une position soutenue et constante de la société civile en partenariat avec celle très active de la Bulgarie ». Dans les mois à venir, de nombreuses manifestations, dont une rencontre avec des ONG bulgares, sont prévues. Grâce à leur réactivité et leur activisme, celles-ci ont réussi à faire interdire, le 16 janvier, la fracturation hydraulique en Bulgarie et à annuler la licence d’exploitation détenue par cette même compagnie américaine.
Les militants bulgares continuent de se mobiliser, cette fois pour soutenir les Roumains dans un enjeu transfrontalier. En effet, les trois derniers périmètres acquis par Chevron se trouvent en Dobrodgea, à la limite de la Bulgarie. S’il s’avère que l’exploitation des gaz de schiste a lieu, les potentiels dégâts écologiques ne tiendront pas compte de la frontière, et l’interdiction bulgare aura été prononcée en vain. Du point de vue des militants roumains, une position claire et ferme du gouvernement bulgare vis-à-vis de la fracturation hydraulique en Roumanie serait la bienvenue et pourrait peut-être faire pencher la balance.
Source: balkans.courriers.info/© Julia Beurq
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« Le pays doit s’extraire de sa dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie », a martelé le président Basescu au lendemain d’une rencontre entre le patron de Chevron Roumanie, le Premier ministre roumain et l’ambassadeur des États-Unis.
Le sous-sol roumain regorgerait de gaz de schiste dans trois régions et déjà, les compagnies étrangères se disputent ces gisements. Le hongrois MOL et le canadien Sterling ressources convoitent le Banat, à l’est du pays.
L’américain Chevron s’est vu accorder par l’Agence nationale pour les ressources minérales (ANRM) trois périmètres en Dobrodgea (sud-ouest), ainsi qu’une concession de 600.000 hectares dans la région de Bârlad (nord-est), où la phase d’exploration devrait commencer dans les mois à venir.
Alors qu’en janvier, la Bulgarie a annulé la licence d’exploitation délivrée à Chevron, la Roumanie elle, soutient l’exploitation de ces gaz.
Le 7 mars, le président Traian Basescu a demandé, sous prétexte de la dépendance énergétique de son pays vis-à-vis de la Russie, « que l’on étudie avec un maximum de responsabilité l’énergie provenant des gaz de schiste », tout en affirmant « que ces intérêts n’étaient en aucun cas politiques ». Le chef d’État a réitéré ses propos mercredi dernier lors de l’investiture du nouveau ministre de l’Environnement Attila Korodi.
La dépendance énergétique de la Roumanie est réelle : un quart du gaz qu’elle consomme provient de la Russie et, selon les experts, cette proportion n’est pas prête de s’inverser. Mais Miruna Ralea, directrice de l’ONG Alma-ro, doute du désintéressement politique du gouvernement face à cette précieuse ressource. Comme beaucoup, elle a fait le lien entre les propos de Basescu et la rencontre, la veille du discours, entre le dirigeant de Chevron Roumanie, le Premier ministre roumain et l’ambassadeur des États-Unis. Une preuve selon elle que « le lobbyisme corporatiste est réalisé par les politiciens eux-mêmes et que la limite entre le secteur politique et le business n’est pas très claire ».Un vide juridique exploité par l’opposition
En Roumanie, comme dans beaucoup de pays européens, la législation en vigueur réglemente l’exploitation du pétrole ou du gaz conventionnel, mais pas celle des gaz de schiste, qui s’extrait à l’aide de la fracturation hydraulique. Une méthode décriée par de nombreux écologistes qui lui reprochent de provoquer une pollution du sous-sol et des nappes phréatiques, et de favoriser l’activité sismique — conséquences loin d’être exhaustives. La Commission européenne, toujours sans aucune directive sur ce type d’exploitation, publiera l’année prochaine un rapport sur les répercussions de cette technique sur l’environnement.
Mais certains politiciens de l’opposition ne veulent pas attendre les conclusions de l’Europe. Afin d’éviter un potentiel désastre écologique, ils ont pris exemple sur la France. Adrian Solomon, député du Parti socialiste démocrate (PSD) et originaire de Bârlad, a initié un projet de loi interdisant la fracturation hydraulique sur le territoire roumain et en Mer noire. Cette loi calquée sur la loi française est en ce moment débattue au Sénat, mais a peu de chance d’être votée à cause de la grève des parlementaires de l’opposition...
Pour Miruna Ralea, la directrice d’Alma-ro, « cette initiative est réalisée pour des motifs électoraux ». Elle explique que « 2012 est une année électorale pour les Roumains . Comme le problème des gaz de schiste est exploité par les politiciens, on ne s’attendre à aucune garantie de leur part. De toute façon, et on l’a bien vu lors des protestations de janvier, la confiance de la population dans les autorités baisse chaque jour toujours plus ». Selon elle, « pour qu’une campagne contre les gaz de schiste soit efficace à long terme, il faut qu’elle soit apolitique et mise en œuvre par la société civile ».
Le réveil de la société civile
Le 22 mars — journée mondiale de l’eau — la commune de Bârlad a accueilli 5000 manifestants venus des quatre coins du pays dénoncer l’exploitation des gaz de schiste. Pour Georgeta Ionescu, juriste, géologue et vice-présidente des Verts, ce fut « une surprise d’assister à une manifestation de cette ampleur pour un sujet l’environnemental ». Elle explique cette mobilisation par le secret entourant le contrat signé entre l’État et Chevron. « Ce manque de transparence a irrité l’opinion publique », dit-elle. La compagnie américaine s’est défendue en expliquant que c’était « la volonté du gouvernement roumain d’avoir voulu rendre le contrat secret ». Le Premier ministre a depuis envoyé une requête à Chevron afin que la transaction devienne publique.
Alors que le flou règne autour de l’attitude du gouvernement, les nombreuses organisations de défense de l’environnement misent, elles, sur les campagnes d’information. Miruna Ralea milite pour « une position soutenue et constante de la société civile en partenariat avec celle très active de la Bulgarie ». Dans les mois à venir, de nombreuses manifestations, dont une rencontre avec des ONG bulgares, sont prévues. Grâce à leur réactivité et leur activisme, celles-ci ont réussi à faire interdire, le 16 janvier, la fracturation hydraulique en Bulgarie et à annuler la licence d’exploitation détenue par cette même compagnie américaine.
Les militants bulgares continuent de se mobiliser, cette fois pour soutenir les Roumains dans un enjeu transfrontalier. En effet, les trois derniers périmètres acquis par Chevron se trouvent en Dobrodgea, à la limite de la Bulgarie. S’il s’avère que l’exploitation des gaz de schiste a lieu, les potentiels dégâts écologiques ne tiendront pas compte de la frontière, et l’interdiction bulgare aura été prononcée en vain. Du point de vue des militants roumains, une position claire et ferme du gouvernement bulgare vis-à-vis de la fracturation hydraulique en Roumanie serait la bienvenue et pourrait peut-être faire pencher la balance.
Source: balkans.courriers.info/© Julia Beurq
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11:59
Le 11 avril dernier, la ville d’Amarillo au Texas a été frappée par un incroyable phénomène climatique.
Des grêlons sont tombés en telle quantité qu’ils ont formé de véritables petites falaises hautes d’1,2 mètre.
Cette photo, publiée sur Facebook par un pompier de la région, a suscité une vague d’incrédulité. Pourtant, elle est authentique : « Je peux vous assurer que nous n’avons pas ce genre de rochers chez nous » a déclaré sur la chaîne MSNBC Krissy Scotten, porte-parole de l’antenne locale de la météorologie nationale.
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Des grêlons sont tombés en telle quantité qu’ils ont formé de véritables petites falaises hautes d’1,2 mètre.
Cette photo, publiée sur Facebook par un pompier de la région, a suscité une vague d’incrédulité. Pourtant, elle est authentique : « Je peux vous assurer que nous n’avons pas ce genre de rochers chez nous » a déclaré sur la chaîne MSNBC Krissy Scotten, porte-parole de l’antenne locale de la météorologie nationale.
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dimanche 15 avril 2012
22:09
En avril 2011, on estimait à plus d’un million le nombre de chauve-souris victimes du « syndrome du nez blanc » (SNB) dans le Nord des Etats-Unis depuis 2006.
Dernièrement, une étude menée par l’équipe du biologiste Craig Willis, de l’université canadienne de Winnipeg, a confirmé que cette maladie était due au champignon Geomyces destructans.
Publiée le 10 avril dans la revue scientifique PNAS, elle suggère également que cet agent pathogène serait d’origine européenne et aurait probablement été introduit en Amérique du Nord par les touristes.
Ce scénario expliquerait, en outre, que cette maladie n’affecte pas les populations de chauve-souris européennes, lesquelles bénéficieraient d’une immunité naturelle.
En Amérique du Nord, en revanche, l’hécatombe se poursuit.
Globalement, plus de 5,5 millions de chauve-souris ont succombé au SNB depuis 2006, selon les dernières estimations du service américain pour la pêche et la vie sauvage.
Alors qu’il touche désormais 19 Etats américains et quatre provinces canadiennes, ce fléau poursuit son inquiétante progression vers l’Ouest. Dernier Etat américain en date à avoir rejoint la liste noire, le Missouri a recensé les premiers cas officiels début avril.
Dans les régions les plus contaminées, le nombre de chauve-souris a déjà chuté de 70 %.
Or, au regard du rôle essentiel de ces mammifères au sein des écosystèmes naturels, cette raréfaction n’augure rien de bon.
Grandes consommatrices d’insectes et de parasites, les chauve-souris sont un atout clé de l’agriculture. Leur action générerait entre 3 et 53 milliards de dollars par an d'économie de pesticides pour les agriculteurs américains.
Source © Cécile Cassier/univers-nature.com
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Dernièrement, une étude menée par l’équipe du biologiste Craig Willis, de l’université canadienne de Winnipeg, a confirmé que cette maladie était due au champignon Geomyces destructans.
Publiée le 10 avril dans la revue scientifique PNAS, elle suggère également que cet agent pathogène serait d’origine européenne et aurait probablement été introduit en Amérique du Nord par les touristes.
Ce scénario expliquerait, en outre, que cette maladie n’affecte pas les populations de chauve-souris européennes, lesquelles bénéficieraient d’une immunité naturelle.
En Amérique du Nord, en revanche, l’hécatombe se poursuit.
Globalement, plus de 5,5 millions de chauve-souris ont succombé au SNB depuis 2006, selon les dernières estimations du service américain pour la pêche et la vie sauvage.
Alors qu’il touche désormais 19 Etats américains et quatre provinces canadiennes, ce fléau poursuit son inquiétante progression vers l’Ouest. Dernier Etat américain en date à avoir rejoint la liste noire, le Missouri a recensé les premiers cas officiels début avril.
Dans les régions les plus contaminées, le nombre de chauve-souris a déjà chuté de 70 %.
Or, au regard du rôle essentiel de ces mammifères au sein des écosystèmes naturels, cette raréfaction n’augure rien de bon.
Grandes consommatrices d’insectes et de parasites, les chauve-souris sont un atout clé de l’agriculture. Leur action générerait entre 3 et 53 milliards de dollars par an d'économie de pesticides pour les agriculteurs américains.
Source © Cécile Cassier/univers-nature.com
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22:02
L’acidification des océans, due à l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère, menace les cultures d’huitres le long des côtes américaines.
Une équipe de chercheurs américains vient de relier l’acidification de l’eau avec les forts taux de mortalité observés dans les élevages ostréicoles depuis 2006.
Le plus fort impact est observé durant les 24 premières heures de vie des larves durant lesquels les jeunes huitres fabriquent leurs premières coquilles.
L’acidification des océans diminue la disponibilité des carbonates de calcium nécessaires à la fabrication des structures calcaires comme les coquilles ou les récifs de coraux.
Quand les niveaux de CO2 sont trop élevés, les larves d'huitre meurent. Quand la concentration baisse, elles vivent. » alerte Richard A. Feely, co-auteur de l’étude, dans le New York Times.
Ces dernières années, les nurseries ostréicoles de l’Oregon ont vu leur production baisser de 80%.
« La mortalité des huitres est une alerte non contestable que les océans sont en danger et que nous devons réduire nos émissions de CO2 si nous voulons avoir des huitres, des coraux et des baleines » précise Miyoko Sakashita, à l’origine d’une pétition adressée à la Maison Blanche.
Source : ©LIONEL BONAVENTURE / AFP
Une équipe de chercheurs américains vient de relier l’acidification de l’eau avec les forts taux de mortalité observés dans les élevages ostréicoles depuis 2006.
Le plus fort impact est observé durant les 24 premières heures de vie des larves durant lesquels les jeunes huitres fabriquent leurs premières coquilles.
L’acidification des océans diminue la disponibilité des carbonates de calcium nécessaires à la fabrication des structures calcaires comme les coquilles ou les récifs de coraux.
Quand les niveaux de CO2 sont trop élevés, les larves d'huitre meurent. Quand la concentration baisse, elles vivent. » alerte Richard A. Feely, co-auteur de l’étude, dans le New York Times.
Ces dernières années, les nurseries ostréicoles de l’Oregon ont vu leur production baisser de 80%.
« La mortalité des huitres est une alerte non contestable que les océans sont en danger et que nous devons réduire nos émissions de CO2 si nous voulons avoir des huitres, des coraux et des baleines » précise Miyoko Sakashita, à l’origine d’une pétition adressée à la Maison Blanche.
Source : ©LIONEL BONAVENTURE / AFP
Ocean Acidification from NC Aquarium at Fort Fisher on Vimeo.
21:53
A Agris, en Charente, un étrange phénomène alimente les conversations.
Des cadavres d'animaux sauvages, et notamment de sangliers, ont en effet été retrouvés sur les bords de la Tardoire. Une surmortalité dont les causes doivent été éclaircies.
La pollution a déjà tué 13 sangliers et un renard. Les autorités soupçonnent une pollution aux toxines de la station de lagunage.
Parmi les présumés responsables figure une boyauderie industrielle dont les rejets dans la station de lagunage seraient trop concentrés. La préfecture a été saisie de l'affaire et des mesures d'urgence ont été prises.
Il est par exemple interdit de toucher l'eau de la Tardoire.
L'industriel a par ailleurs été mis en demeure de réduire de façon significative et sans délai ses rejets dans la lagune.
La commune devra également mettre en place un système d'infiltration pour éviter tout rejet dans la Tardoire lorsque celle-ci est en période d'étiage.
Source © France 3 Poitou Charentes le reportage video est ici
...
...tiens donc...ben qu'est ce qui se passe...?...j'ai beau gratter la tête.... j'trouve pas...
....
Des cadavres d'animaux sauvages, et notamment de sangliers, ont en effet été retrouvés sur les bords de la Tardoire. Une surmortalité dont les causes doivent été éclaircies.
La pollution a déjà tué 13 sangliers et un renard. Les autorités soupçonnent une pollution aux toxines de la station de lagunage.
Parmi les présumés responsables figure une boyauderie industrielle dont les rejets dans la station de lagunage seraient trop concentrés. La préfecture a été saisie de l'affaire et des mesures d'urgence ont été prises.
Il est par exemple interdit de toucher l'eau de la Tardoire.
L'industriel a par ailleurs été mis en demeure de réduire de façon significative et sans délai ses rejets dans la lagune.
La commune devra également mettre en place un système d'infiltration pour éviter tout rejet dans la Tardoire lorsque celle-ci est en période d'étiage.
Source © France 3 Poitou Charentes le reportage video est ici
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...tiens donc...ben qu'est ce qui se passe...?...j'ai beau gratter la tête.... j'trouve pas...
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21:42
Le groupe anglo-néerlandais Shell a révélé jeudi dernier qu'une "légère" nappe d'hydrocarbure avait été détectée dans une zone du golfe du Mexique où il exploite des plateformes de forage, ajoutant par la suite n'avoir détecté aucune fuite sur ses installations
Les garde-côtes américains ont de leur côté annoncé avoir dépêché un hélicoptère et des experts pour enquêter sur cette nappe de seize kilomètres de long sur 1,6 kilomètre de large, située à 210 kilomètres au sud-est de La Nouvelle-Orléans en Louisiane.
L'origine de la nappe et "les causes sont pour l'heure inconnues", ont indiqué les garde-côtes dans un communiqué.
"Nous prenons la chose très au sérieux et prenons toutes les mesures possibles de pollution", a précisé le garde-côte Jonathan Burton.
Shell a indiqué dans un communiqué qu'une inspection de ses installations avait montré que ses "activités sont normales dans la zone, sans aucun signe de fuite".
"Il n'y a aucun problème de contrôle de nos puits liés à nos opérations dans la zone", a ajouté le groupe pétrolier, selon lequel la nappe est estimée à six barils, soit un peu moins d'un millier de litres.
Dans un autre communiqué publié quelques heures auparavant, Shell avait déjà précisé n'avoir à ce stade "aucune indication" que le phénomène puisse avoir pour origine ses plateformes Mars et Ursa situées dans la zone centrale du golfe du Mexique.
L'agence américaine de protection de l'environnement (BSEE) a remarqué la nappe mercredi à 17H30 GMT et en a immédiatement informé le groupe pétrolier, a précisé cette administration jeudi.
Les garde-côtes américains ont affirmé dans un communiqué, avoir été averti par Shell plus de quatre heures après, à 21H45 GMT.
Le BSEE affirme avoir "ordonné à Shell de contrôler les fonds sous-marins" autour de ses installations "à l'aide d'un robot" et demandé aux différents exploitants "de surveiller leurs installations".
Shell, de son côté, assure avoir pris des mesures de prévention immédiates en faisant appel à un navire, le Louisiana Responder, spécialisé dans la lutte contre la pollution au pétrole et en demandant les vols de reconnaissance aérienne.
Il a confirmé avoir déployé deux robots pour inspecter ses installations à la recherche d'un éventuel problème.
Le golfe du Mexique a été le théâtre en 2010 d'une gigantesque marée noire après l'explosion de la
plateforme Deepwater Horizon exploitée par le groupe britannique BP. Celui-ci a dû provisionner des dizaines de milliards de dollars pour en couvrir le coût.
Après avoir dans un premier temps chuté à la Bourse de Londres, l'action Shell limitait ses pertes dans l'après-midi, baissant de 0,75% à 2.125 pence.
source © AFP
...Et depuis aucune nouvelle... faut dire qu'une nappe de pétrole de 16 km sur 2 n'est qu'une légère et anodine petite pollution qui ne mérite aucune surveillance particulière ...n'est ce pas?...
Les garde-côtes américains ont de leur côté annoncé avoir dépêché un hélicoptère et des experts pour enquêter sur cette nappe de seize kilomètres de long sur 1,6 kilomètre de large, située à 210 kilomètres au sud-est de La Nouvelle-Orléans en Louisiane.
L'origine de la nappe et "les causes sont pour l'heure inconnues", ont indiqué les garde-côtes dans un communiqué.
"Nous prenons la chose très au sérieux et prenons toutes les mesures possibles de pollution", a précisé le garde-côte Jonathan Burton.
Shell a indiqué dans un communiqué qu'une inspection de ses installations avait montré que ses "activités sont normales dans la zone, sans aucun signe de fuite".
"Il n'y a aucun problème de contrôle de nos puits liés à nos opérations dans la zone", a ajouté le groupe pétrolier, selon lequel la nappe est estimée à six barils, soit un peu moins d'un millier de litres.
Dans un autre communiqué publié quelques heures auparavant, Shell avait déjà précisé n'avoir à ce stade "aucune indication" que le phénomène puisse avoir pour origine ses plateformes Mars et Ursa situées dans la zone centrale du golfe du Mexique.
L'agence américaine de protection de l'environnement (BSEE) a remarqué la nappe mercredi à 17H30 GMT et en a immédiatement informé le groupe pétrolier, a précisé cette administration jeudi.
Les garde-côtes américains ont affirmé dans un communiqué, avoir été averti par Shell plus de quatre heures après, à 21H45 GMT.
Le BSEE affirme avoir "ordonné à Shell de contrôler les fonds sous-marins" autour de ses installations "à l'aide d'un robot" et demandé aux différents exploitants "de surveiller leurs installations".
Shell, de son côté, assure avoir pris des mesures de prévention immédiates en faisant appel à un navire, le Louisiana Responder, spécialisé dans la lutte contre la pollution au pétrole et en demandant les vols de reconnaissance aérienne.
Il a confirmé avoir déployé deux robots pour inspecter ses installations à la recherche d'un éventuel problème.
Le golfe du Mexique a été le théâtre en 2010 d'une gigantesque marée noire après l'explosion de la
plateforme Deepwater Horizon exploitée par le groupe britannique BP. Celui-ci a dû provisionner des dizaines de milliards de dollars pour en couvrir le coût.
Après avoir dans un premier temps chuté à la Bourse de Londres, l'action Shell limitait ses pertes dans l'après-midi, baissant de 0,75% à 2.125 pence.
source © AFP
...Et depuis aucune nouvelle... faut dire qu'une nappe de pétrole de 16 km sur 2 n'est qu'une légère et anodine petite pollution qui ne mérite aucune surveillance particulière ...n'est ce pas?...
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