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mardi 24 avril 2012
14:21
Les autorités russes ont fait état lundi d'une fuite de pétrole au gisement de Trebs, dans l'Arctique, ayant affecté jusqu'à 8000 m2 de la banquise et qui aurait été maîtrisé dimanche aprés plus de deux jours de fuite.
La fuite a commencé vendredi après que des ouvriers aient tenté de réouvrir un vieux puits, ce qui a malheureseument entrainé une fuite incontrôlable pendant 37 heures.
Le gouvernement de la région des Nenets a estimé la zone affectée à 5000 m2, alors que selon le ministère des Ressources naturelles elle s'élèverait à 8000 m2.
Le puits est situé dans une zone explorée par les groupes russes Loukoïl et Bachneft qui avaient obtenu leur licence l'année dernière. L'accident aurait été causé par l'ouverture d'un vieux puits, a indiqué Viktor Ivkine, chef de la branche locale du ministère des Situations d'urgence.
«Ce puits avait été scellé il y a longtemps», a-t-il dit à l'AFP. «Les ouvriers ont perdu le contrôle du puits», a indiqué la branche russe de l'ONG WWF dans un communiqué.
«Heureusement, l'accident s'est produit loin de la côte et n'a pas pollué la nature de l'Arctique», écrit l'ONG tout en estimant que cet accident illustre les risques liés à l'exploration de pétrole en Arctique.
Le numéro un du pétrole russe Rosneft a signé en août 2011 un accord stratégique avec le géant américain ExxonMobil pour explorer l'Arctique russe.
La semaine dernière, les deux groupes ont finalisé leur accord en lançant des projets «d'ampleur sans précédent» dans les zones «offshore» russes de l'Arctique où sont concentrées les plus importantes réserves d'hydrocarbures du monde.
Source @ AFP
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Le site pétrolier de Heglig, crucial pour le Soudan, très endommagé
HEGLIG
Le principal site d'exploitation pétrolière soudanais, dans la zone frontalière disputée de Heglig, était très endommagé après les combats de ces dernières semaines, selon un correspondant de l'AFP qui a pu se rendre lundi sur place.
Un réservoir ainsi que huit générateurs ont été détruits par des incendies, tandis que du pétrole se répandait sur le sol du site géré par la compagnie Greater Nile Petroleum Operating Company (GNPOC), pris le 10 avril par l'armée sud-soudanaise.
Khartoum avait annoncé vendredi la reconquête de Heglig, mais l'armée sud-soudanaise a pour sa part affirmé avoir mené, sous la pression internationale, un retrait volontaire et progressif achevé dimanche.
Lundi matin, la zone était jonchée de cadavres de soldats sud-soudanais, selon le correspondant de l'AFP.
Abdel Azim Hassan, un ingénieur soudanais de la GNPOC, a accusé les troupes sud-soudanaises d'avoir saboté les installations pétrolières de Heglig, qui représentaient la moitié de la production pétrolière soudanaise depuis la partition en juillet 2011.
Ils ont détruit la principale centrale électrique alimentant les champs de pétrole et la centrale de traitement, a-t-il déclaré, ajoutant que des saboteurs professionnels avaient également détruit les salles de contrôle et le système de sécurité de la centrale de traitement.
La compagnie cherche maintenant à relancer manuellement les unités de production aussi vite que possible, a précisé M. Hassan, alors que l'arrêt de la production pétrolière de Heglig depuis le 10 avril a plongé encore un peu plus l'économie soudanaise dans la crise.
Les tensions restent vives entre les deux Soudans, qui ne parviennent pas à s'entendre sur le tracé de la frontière et le partage des revenus pétroliers.
Source © AFP
14:08
Les fortes pluies de ces dernières semaines ont provoqué de graves inondations en Colombie. Plus de 2000 personnes ont été forcées de quitter leurs habitations, tandis que des dizaines d’hectares de rizières et de maïs ont été détruits par les eaux.
Les autorités ont indiqué avoir relevé dans certains quartiers de la ville de Cota (Nord de Bogota), des hauteurs d’eau de plus de 1 m. Les autorités ont également signalé qu’environ 500 maisons étaient inondées dans le département du Cauca, dans l'ouest du pays.
Ces intempéries ont fait 19 morts et plus de 60.000 personnes sans-abri à travers le pays.
D’autres précipitations sont attendues sur le pays, ou la saison des pluies suit son cours.
Source meteo info
Les autorités ont indiqué avoir relevé dans certains quartiers de la ville de Cota (Nord de Bogota), des hauteurs d’eau de plus de 1 m. Les autorités ont également signalé qu’environ 500 maisons étaient inondées dans le département du Cauca, dans l'ouest du pays.
Ces intempéries ont fait 19 morts et plus de 60.000 personnes sans-abri à travers le pays.
D’autres précipitations sont attendues sur le pays, ou la saison des pluies suit son cours.
Source meteo info
14:01
D’après le ministère chargé de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable, les institutions publiques et autres établissements privés mis à l’index ont écopé de pénalités en raison de la violation de la loi de 1996 relative à la gestion de l’environnement.
On retrouve, au nombre de sanctions pécuniaires, divers comportements répréhensibles : le déversement des eaux usées dans la nature sans traitement préalable, les décharges sauvages de filtres à huile, les constructions sans étude d’impact environnemental préalable, les dégradations de l’environnement, le déversement dans la nature de déchets issus de fosses septiques domestiques, pollution du sol, de l’eau, de l’air ou même l’exploitation frauduleuse d’une forêt communautaire.
Les sanctions pécuniaires varient autant que les lieux de commission de l’infraction. C’est le cas avec un Groupement d’initiatives communes (Gic) à Nanga-Eboko condamné à payer au Trésor public la somme de 500 000 F Cfa et une station-service à Yaoundé qui est frappée d’une amende de 10 000 000.
«Normalement, les personnes mises en cause doivent s’acquitter naturellement des sanctions. Mais, il se trouve que, cette année notamment, beaucoup traînent des pieds ou essayent de tromper la vigilance du ministère. Ces derniers payent en partie ce qu’ils doivent et ne se signalent plus pour le reste», explique un collaborateur du ministre de l’Environnement. Selon le communiqué, les contrevenants se verront traduits devant les juridictions territorialement compétentes dans la suite de la procédure.
Source ©AFP
Une filiale camerounaise du groupe français Bolloré, Bolloré Africa Logistic, a démenti lundi 23 avril "toute pollution" du fleuve Wouri à Douala, dans le Sud, en réaction à la récente publication par le gouvernement camerounais d'une liste de 139 sociétés frappées d'amendes pour "pollution" notamment.
Le 17 avril, le quotidien d'Etat Cameroon Tribune a publié une décision du ministère de l'environnement nommant 139 sociétés, à qui des amendes de 500 000 à 25 millions de francs CFA (750 à 40 000 euros) ont été infligées pour diverses fautes, dont la pollution.
Il ressortait notamment de cette liste que Bolloré Africa Logistics et le navire MV Swift-Split Panama avaient écopé conjointement d'une amende de 25 millions de francs CFA pour "pollution des eaux du fleuve Wouri", qui coule à Douala, et pour "déversement d'hydrocarbures".
"L'amende d'un montant de 25 millions de FCFA est imposée au navire (MV Swift-Split Panama) et non à Socopao (filiale de Bolloré Africa Logistics), affirme l'entreprise dans sa note. Elle a été infligée à l'armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la Cémac (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale) en matière de pollution."
Ce département ministériel vient d’infliger des sanctions à 139 installations d’organismes publics ou privés et même de simples particuliers en infraction.
On retrouve, au nombre de sanctions pécuniaires, divers comportements répréhensibles : le déversement des eaux usées dans la nature sans traitement préalable, les décharges sauvages de filtres à huile, les constructions sans étude d’impact environnemental préalable, les dégradations de l’environnement, le déversement dans la nature de déchets issus de fosses septiques domestiques, pollution du sol, de l’eau, de l’air ou même l’exploitation frauduleuse d’une forêt communautaire.
Les sanctions pécuniaires varient autant que les lieux de commission de l’infraction. C’est le cas avec un Groupement d’initiatives communes (Gic) à Nanga-Eboko condamné à payer au Trésor public la somme de 500 000 F Cfa et une station-service à Yaoundé qui est frappée d’une amende de 10 000 000.
Au nombre des contrevenants, on trouve également une compagnie agro-industrielle qui produit du thé dans le Sud-ouest, la Société sucrière du Cameroun (Sosucam), la Communauté urbaine de Bamenda, la Société immobilière du Cameroun (Sic), les opérateurs de téléphonie mobile Orange et Mtn Cameroun, la société Hygiène et salubrité du Cameroun (Hysacam), l’immeuble d’un huissier de justice de exerçant à Maroua et un navire battant pavillon étranger, des laboratoires pharmaceutiques, les Aéroports du Cameroun, des entreprises de BTP, des établissements hôteliers, des abattoirs d’animaux, des supermarchés, etc.
A noter que les distributeurs de produits pétroliers sont très largement représentés parmi les contrevenants ainsi dénoncés. Sur les 139 cas répertoriés, 35 stations-services du Marqueteur français Total ont été condamnés à un total de 94,5 millions CFA d’amendes pour diverses infractions.
«Normalement, les personnes mises en cause doivent s’acquitter naturellement des sanctions. Mais, il se trouve que, cette année notamment, beaucoup traînent des pieds ou essayent de tromper la vigilance du ministère. Ces derniers payent en partie ce qu’ils doivent et ne se signalent plus pour le reste», explique un collaborateur du ministre de l’Environnement. Selon le communiqué, les contrevenants se verront traduits devant les juridictions territorialement compétentes dans la suite de la procédure.
Source ©AFP
Une filiale camerounaise du groupe français Bolloré, Bolloré Africa Logistic, a démenti lundi 23 avril "toute pollution" du fleuve Wouri à Douala, dans le Sud, en réaction à la récente publication par le gouvernement camerounais d'une liste de 139 sociétés frappées d'amendes pour "pollution" notamment.
Le 17 avril, le quotidien d'Etat Cameroon Tribune a publié une décision du ministère de l'environnement nommant 139 sociétés, à qui des amendes de 500 000 à 25 millions de francs CFA (750 à 40 000 euros) ont été infligées pour diverses fautes, dont la pollution.
Il ressortait notamment de cette liste que Bolloré Africa Logistics et le navire MV Swift-Split Panama avaient écopé conjointement d'une amende de 25 millions de francs CFA pour "pollution des eaux du fleuve Wouri", qui coule à Douala, et pour "déversement d'hydrocarbures".
"L'amende d'un montant de 25 millions de FCFA est imposée au navire (MV Swift-Split Panama) et non à Socopao (filiale de Bolloré Africa Logistics), affirme l'entreprise dans sa note. Elle a été infligée à l'armateur hongrois conformément aux dispositions communautaires de la marine marchande de la Cémac (Communauté économique des Etats d'Afrique centrale) en matière de pollution."
"Selon [ces] dispositions, seul le navire endosse la responsabilité et non le consignataire en cas de pollution", souligne Bolloré Africa Logistic, précisant que Socopao était "consignataire" du navire en question au port de Douala.
Source le monde
Ben vi...c'est pas moi c'est ma sœur qu'a cassé la machine ...à vapeurs...
13:33
Magnitude/date/heure
Latitude / Longitude
4.8 2012/04/23 23:00:35
32.545°N 46.778°E
4.5 2012/04/23 16:43:00
32.490°N 47.039°E
4.6 2012/04/22 08:13:57
32.418°N 47.162°E
4.2 2012/04/22 00:22:00
32.546°N 48.811°E
4.9 2012/04/21 06:13:31
32.473 47.087
4.9 2012/04/21 05:25:13
32.514 47.078
4.6 2012/04/21 02:39:14
32.427 47.062
4.6 2012/04/20 17:19:52
32.429 46.992
4.7 2012/04/20 16:17:54
32.613 47.128
4.8 2012/04/20 15:37:06
32.441 47.116
4.7 2012/04/20 03:56:27
32.580 46.820
4.4 2012/04/20 03:31:47
32.480 46.984
5.0 2012/04/20 03:05:47
32.630 47.019
5.1 2012/04/20 01:21:11
32.514 47.072
4.7 2012/04/19 07:42:57
32.417 46.993
5.1 2012/04/18 18:43:02
32.560 47.060
...et alors? ...Non rien....
13:25
Une forte explosion, entendue comme un coup de canon par la population, s'est produite, à 13 h 02 Temps Universel, 08 h 02 heure locale, le dimanche 22 Avril 2012, prés du volcan Tungurahua, dans le centre de la Cordillère des Andes, en Equateur. L' Instituto Geofísico, - IG-, de la Escuela Politécnica Nacional a précisé que « un léger tremblement, ou secousse de haute énergie constante, a immédiatement été détectée. »
Le Tungurahua, - Tungurahua ou Tunguragua, de Tunguri, gorge, et rahua, feu, « Gorge de Feu » -, culminant à une altitude de 5.023 mètres au-dessus du niveau de la mer, est un stratovolcan andesitico-dacitique actif, un cône très pentu, -pentes à 30 et 35% -, de 14 kilomètres de diamètre basal, dominant de plus de 3.000 mètres la vallée à ses pieds septentrionaux, se situant dans le Cordillère Royale Andine, en Équateur, à 140 kilomètres au Sud de la capitale Quito. Des sommets notables, comme le Chimborazo, 6.267 mètres et l'Altar, 5.319 mètres, l'encadrent.
Il est l'un des cinquante édifices volcaniques dont nombre d'entre eux sont actifs à très actifs, tout particulièrement, le Sangay, le Tungurahua, l'Amboto, le Cotopaxi, le Sumaco,... et le Reventador. qui forment l'arc volcanique de la Cordillère Royale Andine.
Le processus éruptif actuel a débuté en 1999 et, depuis lors, il a alterné des périodes de haute activité et des périodes de calme relatif.
Des matériaux volcaniques, - tephra, éjectas, lapilli et clastes(1) -, en forme de « grain de riz », sont tombés sur la ville de Pillate, voisine du géant équatorien. Au cas où le colosse andin augmenterait l'activité, un plan d'urgence a été rapidement mis en place. Pillate est située à environ 12 kilomètres à l'Ouest du volcan et, selon les premiers rapports, elle serait la seule agglomération touchée par la forte explosion.
Les nuages de haute altitude, dans la région, empêchent les scientifiques qui surveillent le comportement du colosse, de réaliser des observations directes.
(1) Les lapilli, du pluriel italien de lapillo, gravier, sont des fragments dont la dimension maximale est comprise entre 2 et 64 millimètres, en général arrivés à la surface déjà consolidés, - formant des fragments anguleux comme des cristaux bien formés -, ou résultant de la consolidation à la surface de lave pulvérisée, -formant alors des fragments arrondis -.
Lesclastes ou plus communément les blocs, sont des fragments de roche de dimension supérieure à 64 millimètres, projetés dans leur forme solide, dont la configuration finale résulte de la fragmentation aérienne ou de la collision au point de chute. Les blocs peuvent avoir un volume dépassant le mètre cube.
Le Tungurahua, - Tungurahua ou Tunguragua, de Tunguri, gorge, et rahua, feu, « Gorge de Feu » -, culminant à une altitude de 5.023 mètres au-dessus du niveau de la mer, est un stratovolcan andesitico-dacitique actif, un cône très pentu, -pentes à 30 et 35% -, de 14 kilomètres de diamètre basal, dominant de plus de 3.000 mètres la vallée à ses pieds septentrionaux, se situant dans le Cordillère Royale Andine, en Équateur, à 140 kilomètres au Sud de la capitale Quito. Des sommets notables, comme le Chimborazo, 6.267 mètres et l'Altar, 5.319 mètres, l'encadrent.
Il est l'un des cinquante édifices volcaniques dont nombre d'entre eux sont actifs à très actifs, tout particulièrement, le Sangay, le Tungurahua, l'Amboto, le Cotopaxi, le Sumaco,... et le Reventador. qui forment l'arc volcanique de la Cordillère Royale Andine.
Le processus éruptif actuel a débuté en 1999 et, depuis lors, il a alterné des périodes de haute activité et des périodes de calme relatif.
Des matériaux volcaniques, - tephra, éjectas, lapilli et clastes(1) -, en forme de « grain de riz », sont tombés sur la ville de Pillate, voisine du géant équatorien. Au cas où le colosse andin augmenterait l'activité, un plan d'urgence a été rapidement mis en place. Pillate est située à environ 12 kilomètres à l'Ouest du volcan et, selon les premiers rapports, elle serait la seule agglomération touchée par la forte explosion.
Les nuages de haute altitude, dans la région, empêchent les scientifiques qui surveillent le comportement du colosse, de réaliser des observations directes.
(1) Les lapilli, du pluriel italien de lapillo, gravier, sont des fragments dont la dimension maximale est comprise entre 2 et 64 millimètres, en général arrivés à la surface déjà consolidés, - formant des fragments anguleux comme des cristaux bien formés -, ou résultant de la consolidation à la surface de lave pulvérisée, -formant alors des fragments arrondis -.
Lesclastes ou plus communément les blocs, sont des fragments de roche de dimension supérieure à 64 millimètres, projetés dans leur forme solide, dont la configuration finale résulte de la fragmentation aérienne ou de la collision au point de chute. Les blocs peuvent avoir un volume dépassant le mètre cube.
13:18
Des retenues d'eau contre la sécheresse
Nicolas Sarkozy l’avait promis au dernier congrès de la FNSEA, le gouvernement de François Fillon l’a fait.
Le Premier ministre, également en charge du ministère de l’écologie, a décidé de faciliter la création de retenues d’eau pour les agriculteurs.
Actuellement en consultation, deux décrets prévoient d’alléger les contrôles administratifs pour créer des retenues, et d’empêcher tout recours.
Deux textes qui provoquent l’ire des écologistes.
Le 29 mars dernier, Nicolas Sarkozy, invité à s’exprimer au congrès de la FNSEA à Montpellier, comme les autres candidats à l’élection présidentielle, avait annoncé la publication d’un décret pour faciliter, jusqu’à un certain seuil, la constitution de retenues d’eau par les agriculteurs.
«Je viens de décider que pour les retenues collinaires jusqu’à 350.000 m3 d’eau, il faudra juste une déclaration donc les recours seront interdits, vous pourrez le faire», avait affirmé le président-candidat, confirmant une proposition faite en juin 2011, en pleine période de sécheresse.
Prise pour satisfaire les demandes répétées des agriculteurs, l’initiative fait vivement réagir les associations de défense de l’environnement, dont France Nature Environnement (FNE) qui estime que ces deux décrets sont «dangereux pour l’environnement». Pour l’ONG, ces textes, qui sont actuellement en consultation publique, feront passer la grande majorité des «retenues de substitution pour l'irrigation» du régime de l'autorisation à celui de la déclaration.
Explications de textes. Non seulement les agriculteurs pourront prélever plus, mais également avec moins de contrôles administratifs. De plus, plus aucun recours ne sera possible.
Le régime d’autorisation impose en effet une étude d’impact, suivie d’une enquête publique, qui garantit la qualité des dossiers et la prise en compte de la contrainte environnementale. Rien de tel avec le régime de déclaration qui ne nécessite qu’une étude d’incidence sans portée réelle.
Pour les retenues de substitution, sur 500 dossiers instruits par an, une cinquantaine relevait jusqu’alors du régime de l’autorisation. Le nouveau seuil passant de 3 ha à 350.000 m3, soit environ 7 ha pour 5 m de profondeur, ou encore l’équivalent d’environ 120 piscines olympiques, le régime d’autorisation deviendra une exception.
Ainsi, la majorité des grosses retenues pourra échapper à l’enquête publique, «d’où une perte de contrôle par l’administration pour des retenues volumineuses, comme pour les petites d’ailleurs», précise FNE dans un communiqué publié aujourd’hui 20 avril.
Autre point administratif, en zone de répartition des eaux (ZRE), c’est-à-dire dans les zones où la ressource est en déficit par rapport aux besoins, pour les prélèvements hivernaux qui permettent de remplir les retenues de substitution, le seuil d’autorisation passerait de 8 m3/h à 110 m3/h ou 5% du module (débit moyen inter annuel) du cours d’eau.
Pour FNE, il s’agit d’«un affaiblissement de plus de la réglementation». Mais que reprochent les écologistes à ces petits barrages de substitution? En général, les agriculteurs installent ces retenues collinaires au niveau des zones humides proches des cours d’eau, dans le lit mineur de la rivière; des zones où la biodiversité est particulièrement riche. Les zones humides sont ainsi, dans un premier temps, ennoyées, avant que le pompage n’assèche complètement la zone pour l’irrigation des champs. «En installant ce genre de retenues, on nuit aux habitats les plus riches des cours d’eau», explique Julien Bouniol de la Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature (Frapna). Autre problème, avec ces prélèvements d’eau, le débit de la rivière faiblit, déséquilibrant ainsi le milieu. De plus, l’eau de ces retenues est plus chaude et a tendance à s’évaporer car elle est stagnante.
Enfin, selon France Nature Environnement, la suppression du délai de recours après la mise en service de ces barrages, ne permettra plus de recours une fois que les dégradations du milieu par l’installation de retenues ou les prélèvements seront constatées.
Pour Bernard Rousseau, pilote du Réseau Eau de FNE et membre du Comité national de l’eau, «ces dispositions sont catastrophiques pour la gestion de l’eau, elles le sont d’autant plus qu’elles s’inscrivent dans un contexte d’évolution climatique qui réclame plus de maîtrise et moins de laxisme». François Marie Pellerin, président de la coordination pour la défense du marais poitevin, d’ajouter: «cette réforme de dernière minute risque de se faire au bénéfice de quelques agriculteurs seulement et au détriment des autres usages et de la préservation des milieux aquatiques.» Enfin Bruno Genty, président de FNE, estime pour sa part «qu’il faut que la consultation publique aboutisse à retoquer ces décrets injustes, potentiellement préjudiciables à l’environnement, et qui vont coûter très cher aux contribuables qui financent ce plan absurde de retenues.»
Ici lien vers la consultation publique
...
Bref ça sent le gaz....hein quoi?...ben oui ça sent le gaz...
13:06
Des dauphins morts s'échouent toujours avec une effarante régularité sur le rivage, le corail étouffe sous une couche de pétrole: deux ans après la pire marée noire de l'histoire américaine, le golfe du Mexique est loin d'avoir pansé ses plaies.
Le 20 avril 2010, une déflagration secoue la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP. Onze employés sont tués. Du pétrole commence à s'écouler dans la mer. Il faudra 87 jours au pétrolier britannique pour venir à bout de la fuite du puits Macondo, par 1.500 mètres de profondeur. En près de trois mois, 780 millions de litres de brut se seront écoulés dans le golfe du Mexique.
La catastrophe écologique ne fait plus depuis longtemps la une de la presse américaine, pourtant, les pêcheurs et les habitants du pourtour du golfe continuent à retrouver des crevettes sans yeux ou des crabes criblés de trous. Des analyses montrent que le killi (killifish), un petit poisson à la base de l'alimentation de nombreuses espèces, est infesté de produits chimiques.
Pour tenter d'empêcher le pétrole d'atteindre les côtes, BP avait aspergé les nappes de brut de dispersants. Ces produits, couplés à des vents et des courants favorables et au travail des équipes de nettoyage, ont permis d'éviter la catastrophe écologique redoutée dans les marais de Louisiane, un écosystème très fragile. Mais, à en croire les associations écologistes, les dispersants rendent le travail de nettoyage du pétrole très difficile.
Des effets sur plusieurs générations
De plus du pétrole se trouve toujours dans l'eau, assure Wilma Subra, chimiste et militante qui analyse régulièrement la faune et la flore marines du golfe du Mexique. Le pétrole est toujours présent dans les marais, dans les estuaires et sur les plages. Les gens continuent à y être exposés.A l'en croire, il est encore bien trop tôt pour prévoir les impacts à long terme de la catastrophe sur l'écosystème. Ses effets pourraient se faire sentir sur plusieurs générations.
Car la marée noire a aussi engendré une tragédie humaine.
Mercredi, BP a dit avoir conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars pour la majorité des pertes économiques de particuliers ainsi que les dommages sanitaires . Mais l'accord ne comprend pas les plaintes déposées par les actionnaires et entreprises touchés par le moratoire sur les forages dans le golfe du Mexique. La facture finale de l'accident est donc encore loin d'être connue.Cet accord illustre la bonne volonté de BP à résoudre une part importante des problèmes causés par l'accident, a expliqué Bob Dudley, le patron du géant pétrolier.
Mais sur le terrain, si les experts assurent que les fruits de mer sont propres à la consommation, les prix de vente ont vertigineusement chuté et les pêches se sont révélées décevantes.Theresa Dardar, de Bayou Pointe-au-Chien, un village de pêcheurs d'Amérindiens de Louisiane, dit à l'AFP sa crainte de voir son gagne-pain et celui de sa famille disparaître. Que va-t-on faire pour nous si on ne peut plus pêcher? Je pense que personne ne peut me répondre, se lamente-t-elle.
Nous souffrons, dit laconiquement George Barisich, président d'une association de pêcheurs. Malgré les compensations versées par BP, M. Barisich explique que certains pêcheurs pourraient au final se retrouver sans ressources, sans toit.
Avant la marée noire, il employait huit personnes et engrangeait 100.000 dollars de bénéfices par an. L'année dernière, il n'avait plus que deux employés et a perdu 40.000 dollars. Cruelle ironie du sort: au moment de la marée noire, les pêcheurs étaient à peine en train de se remettre du passage dévastateur de l'ouragan Katrina, cinq ans plus tôt.
Source ©AFP
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Le 20 avril 2010, une déflagration secoue la plateforme Deepwater Horizon, exploitée par BP. Onze employés sont tués. Du pétrole commence à s'écouler dans la mer. Il faudra 87 jours au pétrolier britannique pour venir à bout de la fuite du puits Macondo, par 1.500 mètres de profondeur. En près de trois mois, 780 millions de litres de brut se seront écoulés dans le golfe du Mexique.
La catastrophe écologique ne fait plus depuis longtemps la une de la presse américaine, pourtant, les pêcheurs et les habitants du pourtour du golfe continuent à retrouver des crevettes sans yeux ou des crabes criblés de trous. Des analyses montrent que le killi (killifish), un petit poisson à la base de l'alimentation de nombreuses espèces, est infesté de produits chimiques.
Pour tenter d'empêcher le pétrole d'atteindre les côtes, BP avait aspergé les nappes de brut de dispersants. Ces produits, couplés à des vents et des courants favorables et au travail des équipes de nettoyage, ont permis d'éviter la catastrophe écologique redoutée dans les marais de Louisiane, un écosystème très fragile. Mais, à en croire les associations écologistes, les dispersants rendent le travail de nettoyage du pétrole très difficile.
Des effets sur plusieurs générations
De plus du pétrole se trouve toujours dans l'eau, assure Wilma Subra, chimiste et militante qui analyse régulièrement la faune et la flore marines du golfe du Mexique. Le pétrole est toujours présent dans les marais, dans les estuaires et sur les plages. Les gens continuent à y être exposés.A l'en croire, il est encore bien trop tôt pour prévoir les impacts à long terme de la catastrophe sur l'écosystème. Ses effets pourraient se faire sentir sur plusieurs générations.
Car la marée noire a aussi engendré une tragédie humaine.
Mercredi, BP a dit avoir conclu un accord à l'amiable de 7,8 milliards de dollars pour la majorité des pertes économiques de particuliers ainsi que les dommages sanitaires . Mais l'accord ne comprend pas les plaintes déposées par les actionnaires et entreprises touchés par le moratoire sur les forages dans le golfe du Mexique. La facture finale de l'accident est donc encore loin d'être connue.Cet accord illustre la bonne volonté de BP à résoudre une part importante des problèmes causés par l'accident, a expliqué Bob Dudley, le patron du géant pétrolier.
Mais sur le terrain, si les experts assurent que les fruits de mer sont propres à la consommation, les prix de vente ont vertigineusement chuté et les pêches se sont révélées décevantes.Theresa Dardar, de Bayou Pointe-au-Chien, un village de pêcheurs d'Amérindiens de Louisiane, dit à l'AFP sa crainte de voir son gagne-pain et celui de sa famille disparaître. Que va-t-on faire pour nous si on ne peut plus pêcher? Je pense que personne ne peut me répondre, se lamente-t-elle.
Nous souffrons, dit laconiquement George Barisich, président d'une association de pêcheurs. Malgré les compensations versées par BP, M. Barisich explique que certains pêcheurs pourraient au final se retrouver sans ressources, sans toit.
Avant la marée noire, il employait huit personnes et engrangeait 100.000 dollars de bénéfices par an. L'année dernière, il n'avait plus que deux employés et a perdu 40.000 dollars. Cruelle ironie du sort: au moment de la marée noire, les pêcheurs étaient à peine en train de se remettre du passage dévastateur de l'ouragan Katrina, cinq ans plus tôt.
Source ©AFP
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12:41
Parce qu’on ne pleure pas assez leurs morts, alors qu’ils sont des centaines de milliards à trépasser chaque année, en partie à cause des pesticides, un collectif d’artistes a décidé de rendre hommage aux… insectes.
C’est tellement facile pour nous, humains, de nous débarrasser de ces petits êtres insignifiants de notre point de vue à grands coups de pantoufles ou d’un simple revers de main. Elles nous effraient parfois, nous dégoûtent souvent, mais nous devrions rendre hommage à ces petites bestioles qui nous rendent bien souvent des services. Après tout, ne font-elles pas partie de la biodiversité et, de fait, ne contribuent-elles pas à l’équilibre des écosystèmes ?
Le groupe d’artistes Carmichael Collective - un projet de Carmichel Lynch, une agence de publicité américaine – a décidé de leur rendre hommage en construisant des monuments commémoratifs à leurs échelles. Basés à Minneapolis (Minnesota), les artistes appellent les badauds passant devant ces « micro-mausolées » à s’incliner devant les insectes tombés au combat et à célébrer les bienfaits qu’ils peuvent apporter à l’humanité, alors qu’il est établi que les hommes constituent la plus grande menace pour les insectes.
Une étude a ainsi révélé qu’aux Etats-Unis, près de 32,5 milliards d’entre eux étaient tués rien qu’à cause des voitures . Sans parler de l’utilisation d’insecticides dans des proportions souvent déraisonnables, de la déforestation et de notre tendance fâcheuse à tuer toutes les petites bêtes à la mine plus ou moins patibulaire qui ont le malheur de croiser notre route.
Si cette réalité ne justifie pas de leur mener une guerre sans merci, les insectes ne sont cependant pas près de disparaître de la surface du globe. Certains spécialistes évaluent même à 30 millions le nombre d’espèces, ce qui représenterait près de 90% de la vie sur Terre…
C’est tellement facile pour nous, humains, de nous débarrasser de ces petits êtres insignifiants de notre point de vue à grands coups de pantoufles ou d’un simple revers de main. Elles nous effraient parfois, nous dégoûtent souvent, mais nous devrions rendre hommage à ces petites bestioles qui nous rendent bien souvent des services. Après tout, ne font-elles pas partie de la biodiversité et, de fait, ne contribuent-elles pas à l’équilibre des écosystèmes ?
Le groupe d’artistes Carmichael Collective - un projet de Carmichel Lynch, une agence de publicité américaine – a décidé de leur rendre hommage en construisant des monuments commémoratifs à leurs échelles. Basés à Minneapolis (Minnesota), les artistes appellent les badauds passant devant ces « micro-mausolées » à s’incliner devant les insectes tombés au combat et à célébrer les bienfaits qu’ils peuvent apporter à l’humanité, alors qu’il est établi que les hommes constituent la plus grande menace pour les insectes.
Une étude a ainsi révélé qu’aux Etats-Unis, près de 32,5 milliards d’entre eux étaient tués rien qu’à cause des voitures . Sans parler de l’utilisation d’insecticides dans des proportions souvent déraisonnables, de la déforestation et de notre tendance fâcheuse à tuer toutes les petites bêtes à la mine plus ou moins patibulaire qui ont le malheur de croiser notre route.
Si cette réalité ne justifie pas de leur mener une guerre sans merci, les insectes ne sont cependant pas près de disparaître de la surface du globe. Certains spécialistes évaluent même à 30 millions le nombre d’espèces, ce qui représenterait près de 90% de la vie sur Terre…
jeudi 19 avril 2012
13:35
Le martinet ramoneur, qui vit dans les conduits de cheminée, a vu ses effectifs s'effondrer en Amérique du Nord à partir de 1950 et des premières utilisations du DDT.
Des chercheurs canadiens ont analysé les déjections de martinets de 1940 à nos jours.
À partir de la fin des années 1960, les insectes ont commencé à disparaître à grande échelle en France et dans les pays occidentaux. Ceux qui ont connu cette période ont tous été frappés par l'ampleur du phénomène.
Les hannetons, par exemple, sont devenus très rares en quelques années. Les pare-brise et les phares des voitures ont cessé d'être constellés voire maculés d'insectes et de papillons écrasés, comme cela arrivait si souvent pendant la belle saison. Les causes de cette disparition sont toujours discutées, faute de données historiques fiables.
Une étude canadienne apporte toutefois des données entièrement nouvelles.
Elles montrent qu'en Ontario l'utilisation massive du DDT à partir des années 1950-1960 a décimé les coléoptères. Par ricochet, cette éradication a modifié le régime alimentaire du martinet ramoneur, un oiseau insectivore dont les effectifs se sont effondrés dans toute l'Amérique du Nord. L'étude, qui fera date, est publiée dans les Proceedings of the Royal Society B.
L'équipe pilotée par Joseph Nocera, de l'université de Trent (Canada), a eu la chance de découvrir de véritables archives écologiques au pied d'une grande cheminée d'un des bâtiments de la Queen's University de Kingston. Désaffectée à partir de 1928, cette cheminée a été le dortoir d'une colonie de martinets ramoneurs jusqu'en 1992, où elle a été condamnée. Ces oiseaux ont la particularité de s'accrocher dans le conduit avec leurs pattes.
Durant toute cette période, les déjections se sont donc accumulées sur plus de deux mètres d'épaisseur. À partir de cet amas de fientes, les chercheurs ont choisi de retracer l'impact du DDT sur les insectes et les oiseaux pour la période allant de 1944 à 1992, qui a vu l'arrivée de cet insecticide, son pic d'utilisation puis son interdiction dans les années 1970.
Régime alimentaire modifié
Il leur a d'abord fallu stratifier le tas dans le temps en s'aidant des éléments radioactifs dus aux retombées des essais atomiques pratiqués après la Seconde Guerre mondiale et présents dans les déjections. Ils ont ensuite analysé l'évolution des concentrations de DDT, puis identifié et quantifié les débris d'insectes non digérés et entièrement desséchés, qui représentent pas moins de 99 % du tas.
Les débris d'insectes révèlent un changement radical dans le régime alimentaire des martinets. Les ressources en coléoptères diminuent avec l'apparition du DDT au profit des punaises, puis redeviennent plus abondantes après l'interdiction de l'insecticide en 1970. Mais elles décroissent à nouveau dans les années 1980, le pesticide étant encore utilisé dans les pays du Sud. «Les pulvérisations de DDT ont décimé les coléoptères et complètement modifié la structure des populations d'insectes autour des années 1960», concluent les chercheurs.
«On n'avait jamais réussi à avoir de telles données sur l'impact du DDT et l'abondance des insectes»,reconnaît Jean-Pierre Savard, de la division de la Recherche sur la faune au Québec. Comme Tim Benton, de l'université de Leeds, il souligne toutefois que le déclin des martinets peut être dû à d'autres facteurs, comme le remplacement des prairies naturelles par les grandes cultures, le changement climatique, la diminution de la taille des cheminées, l'éclairage nocturne, etc. «C'est une des plus belles démonstrations que des oiseaux insectivores peuvent manquer de nourriture à cause des insecticides», indique Jérôme Casas, de l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (Tours). «Et le phénomène continue»,insiste-t-il.
Source © Le Figaro
....
....Et pour rappel cet article de mai 2009
A terme le pesticide DDT pourrait être interdit (article du 12 mai , 2009)
Neuf polluants organiques persistants (POPs) ont été inscrits samedi sur la liste de la Convention de Stockholm destinée à éliminer les substances dangereuses pour la santé et l’environnement, s’est félicité le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
La Convention de Stockholm sur les POP du 22 mai 2001 vise notamment à éliminer les pesticides dangereux et des produits chimiques industriels qui risquent de tuer, d’endommager les systèmes nerveux et immunitaires, de causer le cancer ou des problèmes reproductifs et d’interférer dans le développement normal de l’enfant et du nourrisson.
Samedi, une réunion d’une semaine rassemblant 160 gouvernements s’est conclue par l’exclusion de neuf nouveaux polluants et l’adoption de mesures de coopération avec d’autres traités similaires, les traités de Rotterdam et de Bâle (mouvements transfrontière de déchets dangereux), indique un communiqué du Programme des Nations Unies pour l’environnement.
Par ailleurs, une décision historique a été prise d’éliminer à terme le DDT mais reconnaît qu’il continuera d’être utilisé dans certains pays comme pesticide pour éliminer le paludisme et d’autres maladies.
Source article du 12 mai 2009 sur toulouse7.com
Bref..."To DDT or not to DDT....that is the question?...."
Des chercheurs canadiens ont analysé les déjections de martinets de 1940 à nos jours.
À partir de la fin des années 1960, les insectes ont commencé à disparaître à grande échelle en France et dans les pays occidentaux. Ceux qui ont connu cette période ont tous été frappés par l'ampleur du phénomène.
Les hannetons, par exemple, sont devenus très rares en quelques années. Les pare-brise et les phares des voitures ont cessé d'être constellés voire maculés d'insectes et de papillons écrasés, comme cela arrivait si souvent pendant la belle saison. Les causes de cette disparition sont toujours discutées, faute de données historiques fiables.
Une étude canadienne apporte toutefois des données entièrement nouvelles.
Elles montrent qu'en Ontario l'utilisation massive du DDT à partir des années 1950-1960 a décimé les coléoptères. Par ricochet, cette éradication a modifié le régime alimentaire du martinet ramoneur, un oiseau insectivore dont les effectifs se sont effondrés dans toute l'Amérique du Nord. L'étude, qui fera date, est publiée dans les Proceedings of the Royal Society B.
L'équipe pilotée par Joseph Nocera, de l'université de Trent (Canada), a eu la chance de découvrir de véritables archives écologiques au pied d'une grande cheminée d'un des bâtiments de la Queen's University de Kingston. Désaffectée à partir de 1928, cette cheminée a été le dortoir d'une colonie de martinets ramoneurs jusqu'en 1992, où elle a été condamnée. Ces oiseaux ont la particularité de s'accrocher dans le conduit avec leurs pattes.
Durant toute cette période, les déjections se sont donc accumulées sur plus de deux mètres d'épaisseur. À partir de cet amas de fientes, les chercheurs ont choisi de retracer l'impact du DDT sur les insectes et les oiseaux pour la période allant de 1944 à 1992, qui a vu l'arrivée de cet insecticide, son pic d'utilisation puis son interdiction dans les années 1970.
Régime alimentaire modifié
Il leur a d'abord fallu stratifier le tas dans le temps en s'aidant des éléments radioactifs dus aux retombées des essais atomiques pratiqués après la Seconde Guerre mondiale et présents dans les déjections. Ils ont ensuite analysé l'évolution des concentrations de DDT, puis identifié et quantifié les débris d'insectes non digérés et entièrement desséchés, qui représentent pas moins de 99 % du tas.
Les débris d'insectes révèlent un changement radical dans le régime alimentaire des martinets. Les ressources en coléoptères diminuent avec l'apparition du DDT au profit des punaises, puis redeviennent plus abondantes après l'interdiction de l'insecticide en 1970. Mais elles décroissent à nouveau dans les années 1980, le pesticide étant encore utilisé dans les pays du Sud. «Les pulvérisations de DDT ont décimé les coléoptères et complètement modifié la structure des populations d'insectes autour des années 1960», concluent les chercheurs.
«On n'avait jamais réussi à avoir de telles données sur l'impact du DDT et l'abondance des insectes»,reconnaît Jean-Pierre Savard, de la division de la Recherche sur la faune au Québec. Comme Tim Benton, de l'université de Leeds, il souligne toutefois que le déclin des martinets peut être dû à d'autres facteurs, comme le remplacement des prairies naturelles par les grandes cultures, le changement climatique, la diminution de la taille des cheminées, l'éclairage nocturne, etc. «C'est une des plus belles démonstrations que des oiseaux insectivores peuvent manquer de nourriture à cause des insecticides», indique Jérôme Casas, de l'Institut de recherche sur la biologie de l'insecte (Tours). «Et le phénomène continue»,insiste-t-il.
Source © Le Figaro
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....Et pour rappel cet article de mai 2009
A terme le pesticide DDT pourrait être interdit (article du 12 mai , 2009)
Neuf polluants organiques persistants (POPs) ont été inscrits samedi sur la liste de la Convention de Stockholm destinée à éliminer les substances dangereuses pour la santé et l’environnement, s’est félicité le Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).
La Convention de Stockholm sur les POP du 22 mai 2001 vise notamment à éliminer les pesticides dangereux et des produits chimiques industriels qui risquent de tuer, d’endommager les systèmes nerveux et immunitaires, de causer le cancer ou des problèmes reproductifs et d’interférer dans le développement normal de l’enfant et du nourrisson.
Samedi, une réunion d’une semaine rassemblant 160 gouvernements s’est conclue par l’exclusion de neuf nouveaux polluants et l’adoption de mesures de coopération avec d’autres traités similaires, les traités de Rotterdam et de Bâle (mouvements transfrontière de déchets dangereux), indique un communiqué du Programme des Nations Unies pour l’environnement.
Par ailleurs, une décision historique a été prise d’éliminer à terme le DDT mais reconnaît qu’il continuera d’être utilisé dans certains pays comme pesticide pour éliminer le paludisme et d’autres maladies.
Source article du 12 mai 2009 sur toulouse7.com
Bref..."To DDT or not to DDT....that is the question?...."
13:13
Les autorités mexicaines ont élevé le niveau d’alerte du volcan Popocatépetl, situé au sud-est de la ville de Mexico, après que ce dernier a projeté des fragments rocheux incandescents, craché d’épaisses fumeroles à plus d’un kilomètre d’altitude et que son cratère a manifesté un regain d’activité, des phénomènes inquiétants qui se sont accentués ces derniers jours.
Le Centre national de prévention des désastres a informé, lundi 16 avril, que l’alerte volcanique se trouvait dans sa cinquième phase sur une échelle de sept.
La récente activité du volcan, qui culmine à quelque 5450 m, peut induire d’importantes phases éruptives avec des pluies de cendres et des coulées de lave, cette alerte signifie que le Système National prépare des équipes d’évacuation et des hébergements provisoires pour les populations vivant à proximité du volcan.
Bien que le gouvernement n’ait pas recommandé pour le moment aux populations d’abandonner ses maisons, il demande toutefois aux habitants de se tenir informés de l’évolution de la situation afin d’être prêts à évacuer si l’ordre est donné, toutes les activités touristiques et autres ont été suspendues sur un périmètre de 12 km autour du volcan, qui se situe à 65 km au sud-est de la ville de Mexico.
Ce niveau d’alerte est le plus élevé de la phase jaune, si le niveau d’alerte atteint le rouge, la population directement concernée, soit environ 27 000 personnes devra aussitôt évacuer la zone devant la dangerosité de l’éruption.
Les autorités ont recommandé de nettoyer la cendre des toits et de se couvrir la bouche pour ne pas inhaler d’éventuelles substances toxiques.
Baptisé sous le nom de « Popo » le volcan a connu son éruption la plus violente de ces 1200 dernières années, le 18 décembre 2000, lorsqu’une colonne de fumée et de roches ardentes ont obligé les autorités à évacuer près de 40 000 personnes menacées. Depuis 1994, le volcan a connu plusieurs épisodes éruptifs.
Le Cenapred ou Centro Nacional de Prevención de Desastres a recommandé d’établir un cordon de sécurité de 12 km aux alentours du volcan pour éviter tout danger, tout en assurant un contrôle des accès routiers dans la zone concernée. Les autorités de l’État de México et de Puebla, les deux états les plus proches du volcan, ont annoncé une augmentation de la vigilance dans les zones directement menacées par l’activité volcanique. Le gouverneur de l’État du Mexique, Eruviel Ávila, a demandé aux médias d’intensifier la diffusion des mesures de prévention tandis que se met en place une opération commune avec le gouvernement fédéral à Amecameca, ainsi des couloirs d’évacuation surveillés par les forces de l’ordre ont été mis en place.
À Puebla, des municipalités de Santiago Xalitzintla, San Pedro Benito Juárez, Tianguismanalco, Huejotzingo, Atlixco et Puebla ont reporté dans la nuit de dimanche à lundi d’importantes chutes de cendres.
Le gouvernement local a dès lors recommandé de balayer la cendre des toitures et de tout autre endroit où elle a pu s’accumuler tout en invitant les habitants à avoir, à portée de main, leurs papiers d’identité en cas d’évacuation rapide.
Il leur a également demandé de fermer les arrivées de gaz et d’électricité.
La secrétaire à l’éducation publique(SEP) de l’état de Puebla a pris la décision de suspendre les classes de six écoles situées dans les localités de San Pedro Benito Juárez, San Nicolás de los Ranchos et Xalitzintla en raison de la récente activité du volcan. Le gouvernement de Puebla a annoncé la suspension des cours depuis mardi et a vérifié que tout était prêt du côté de la Protection civile en cas de passage en alerte rouge, ce qui signifierait l’évacuation de la population.
Moreno Valle a affirmé que des abris avaient été mis en place dans la capitale de Puebla, située à 45 km en ligne droite du volcan, afin que les éventuels déplacés puissent trouver refuge.
Le Popocatépetl est la deuxième plus haute montagne du pays après le pic d’Orizaba, il est situé dans le centre du Mexique, dans l’est de la cordillère néovolcanique, un alignement de volcans traversant le pays d’est en ouest. Le Popocatépetl, est un stratovolcan qui fait partie du parc national Iztaccíhuatl-Popocatépetl dont il constitue l’extrémité méridionale.
Administrativement, la limite entre les États de Mexico à l’ouest et de Puebla à l’est passe par le sommet de la montagne, celui du Morelos couvrant une petite partie du flanc sud-est, mais n’atteignant pas le sommet.
Un autre volcan se situe près du Popocatépetl, il s’agit de l’Iztaccíhuatl, aussi appelée la « Femme endormie » ou « la Femme blanche », un volcan éteint situé à 5222 m d’altitude.
A Ecatzingo, Amecameca, Ecatzingo, Atlautla, Tepetlixpa, les municipalités les plus proches de Popocatépetl, situés à 19 km du volcan, les habitants ont clairement manifesté leur préoccupation.
Pour rappel, un stratovolcan ou volcan composite est un volcan dont la structure est constituée de l’accumulation de coulées de lave, de téphras et/ou de pyroclastites au cours des différents stades éruptifs. Ils prennent une forme conique à cause de leur lave pâteuse qui s’écoule difficilement, des retombées de cendres et de scories se faisant préférentiellement près de la cheminée volcanique et des dépôts laissés par les coulées pyroclastiques partant du sommet du volcan. Leurs éruptions peuvent être explosives, de type vulcanien, strombolien, péléen ou plinien.
Source © actu latino/Aline Timbert
Le Centre national de prévention des désastres a informé, lundi 16 avril, que l’alerte volcanique se trouvait dans sa cinquième phase sur une échelle de sept.
La récente activité du volcan, qui culmine à quelque 5450 m, peut induire d’importantes phases éruptives avec des pluies de cendres et des coulées de lave, cette alerte signifie que le Système National prépare des équipes d’évacuation et des hébergements provisoires pour les populations vivant à proximité du volcan.
Bien que le gouvernement n’ait pas recommandé pour le moment aux populations d’abandonner ses maisons, il demande toutefois aux habitants de se tenir informés de l’évolution de la situation afin d’être prêts à évacuer si l’ordre est donné, toutes les activités touristiques et autres ont été suspendues sur un périmètre de 12 km autour du volcan, qui se situe à 65 km au sud-est de la ville de Mexico.
Ce niveau d’alerte est le plus élevé de la phase jaune, si le niveau d’alerte atteint le rouge, la population directement concernée, soit environ 27 000 personnes devra aussitôt évacuer la zone devant la dangerosité de l’éruption.
Les autorités ont recommandé de nettoyer la cendre des toits et de se couvrir la bouche pour ne pas inhaler d’éventuelles substances toxiques.
Baptisé sous le nom de « Popo » le volcan a connu son éruption la plus violente de ces 1200 dernières années, le 18 décembre 2000, lorsqu’une colonne de fumée et de roches ardentes ont obligé les autorités à évacuer près de 40 000 personnes menacées. Depuis 1994, le volcan a connu plusieurs épisodes éruptifs.
Le Cenapred ou Centro Nacional de Prevención de Desastres a recommandé d’établir un cordon de sécurité de 12 km aux alentours du volcan pour éviter tout danger, tout en assurant un contrôle des accès routiers dans la zone concernée. Les autorités de l’État de México et de Puebla, les deux états les plus proches du volcan, ont annoncé une augmentation de la vigilance dans les zones directement menacées par l’activité volcanique. Le gouverneur de l’État du Mexique, Eruviel Ávila, a demandé aux médias d’intensifier la diffusion des mesures de prévention tandis que se met en place une opération commune avec le gouvernement fédéral à Amecameca, ainsi des couloirs d’évacuation surveillés par les forces de l’ordre ont été mis en place.
À Puebla, des municipalités de Santiago Xalitzintla, San Pedro Benito Juárez, Tianguismanalco, Huejotzingo, Atlixco et Puebla ont reporté dans la nuit de dimanche à lundi d’importantes chutes de cendres.
Le gouvernement local a dès lors recommandé de balayer la cendre des toitures et de tout autre endroit où elle a pu s’accumuler tout en invitant les habitants à avoir, à portée de main, leurs papiers d’identité en cas d’évacuation rapide.
Il leur a également demandé de fermer les arrivées de gaz et d’électricité.
La secrétaire à l’éducation publique(SEP) de l’état de Puebla a pris la décision de suspendre les classes de six écoles situées dans les localités de San Pedro Benito Juárez, San Nicolás de los Ranchos et Xalitzintla en raison de la récente activité du volcan. Le gouvernement de Puebla a annoncé la suspension des cours depuis mardi et a vérifié que tout était prêt du côté de la Protection civile en cas de passage en alerte rouge, ce qui signifierait l’évacuation de la population.
Moreno Valle a affirmé que des abris avaient été mis en place dans la capitale de Puebla, située à 45 km en ligne droite du volcan, afin que les éventuels déplacés puissent trouver refuge.
Le Popocatépetl est la deuxième plus haute montagne du pays après le pic d’Orizaba, il est situé dans le centre du Mexique, dans l’est de la cordillère néovolcanique, un alignement de volcans traversant le pays d’est en ouest. Le Popocatépetl, est un stratovolcan qui fait partie du parc national Iztaccíhuatl-Popocatépetl dont il constitue l’extrémité méridionale.
Administrativement, la limite entre les États de Mexico à l’ouest et de Puebla à l’est passe par le sommet de la montagne, celui du Morelos couvrant une petite partie du flanc sud-est, mais n’atteignant pas le sommet.
Un autre volcan se situe près du Popocatépetl, il s’agit de l’Iztaccíhuatl, aussi appelée la « Femme endormie » ou « la Femme blanche », un volcan éteint situé à 5222 m d’altitude.
A Ecatzingo, Amecameca, Ecatzingo, Atlautla, Tepetlixpa, les municipalités les plus proches de Popocatépetl, situés à 19 km du volcan, les habitants ont clairement manifesté leur préoccupation.
Pour rappel, un stratovolcan ou volcan composite est un volcan dont la structure est constituée de l’accumulation de coulées de lave, de téphras et/ou de pyroclastites au cours des différents stades éruptifs. Ils prennent une forme conique à cause de leur lave pâteuse qui s’écoule difficilement, des retombées de cendres et de scories se faisant préférentiellement près de la cheminée volcanique et des dépôts laissés par les coulées pyroclastiques partant du sommet du volcan. Leurs éruptions peuvent être explosives, de type vulcanien, strombolien, péléen ou plinien.
Source © actu latino/Aline Timbert
13:00
Le responsable des autorités de la défense civile a déclaré hier que 18 personnes (6 Saoudiens et deux Soudanais) ont trouvé la morts dans les inondations éclairs qui sont apparues à la suite des pluies torrentielles qui ont touché différentes partie du pays au cours de la semaine dernière.
Le lieutenant Genéral Saad Al-Tuwaijri a exhorté les Saoudiens et les expatriés de se tenir loin des vallées inondées.
"la tentative de traverser ces vallées inondées par véhicules est un acte extrêmement dangereux», a t-il dit, ajoutant que rien ne pouvait arrêter la force des crues en cour.
Aucun hélicoptère n'est actuellement en mesure d'effectuer des opérations de sauvetage , les fortes pluies et les vents puissants de ces derniers jours empêchent leur décollages et leur atterrissages.
Source arabnews.com
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Le lieutenant Genéral Saad Al-Tuwaijri a exhorté les Saoudiens et les expatriés de se tenir loin des vallées inondées.
"la tentative de traverser ces vallées inondées par véhicules est un acte extrêmement dangereux», a t-il dit, ajoutant que rien ne pouvait arrêter la force des crues en cour.
Aucun hélicoptère n'est actuellement en mesure d'effectuer des opérations de sauvetage , les fortes pluies et les vents puissants de ces derniers jours empêchent leur décollages et leur atterrissages.
Source arabnews.com
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mercredi 18 avril 2012
18:25
MOSCOU - Des incendies de forêt et de steppe ravagent des milliers d'hectares en Sibérie orientale et menacent plusieurs localités après avoir détruit entièrement un village, a indiqué mercredi l'antenne locale du ministère russe des Situations d'urgence.
Selon l'antenne du ministère pour la région de Zabaïkal, le feu a menacé mercredi la localité de Nijny Tsasoutcheï, qui comporte plus de 600 habitations et près de 3.400 habitants, dans cette région située au nord de la Mongolie.
Quatre maisons ont été détruites en lisière de ce bourg, avant que le vent ne tourne. Mais l'incendie menace désormais des villages voisins.
Le front du feu de forêt dans cette zone s'étend sur 16 kilomètres, et s'étend rapidement dans des forêts de pins, selon la même source.
Plus de 5.000 hectares étaient en feu mercredi dans la zone.
Des renforts, dont un avion bombardier d'eau BE-200 ont été dépêchés sur place.
Un village d'une trentaine d'habitations a été presque entièrement détruit par le feu la semaine dernière.
L'été 2010 avait été marqué par des incendies de forêts et de tourbières sans précédent en Russie. Une soixantaine de personnes avaient trouvé la mort, plus de 3.000 habitations, près de 200 localités et des millions d'hectares de forêts et de steppe avaient été ravagés par le feu.
Source ©AFP
Selon l'antenne du ministère pour la région de Zabaïkal, le feu a menacé mercredi la localité de Nijny Tsasoutcheï, qui comporte plus de 600 habitations et près de 3.400 habitants, dans cette région située au nord de la Mongolie.
Quatre maisons ont été détruites en lisière de ce bourg, avant que le vent ne tourne. Mais l'incendie menace désormais des villages voisins.
Le front du feu de forêt dans cette zone s'étend sur 16 kilomètres, et s'étend rapidement dans des forêts de pins, selon la même source.
Plus de 5.000 hectares étaient en feu mercredi dans la zone.
Des renforts, dont un avion bombardier d'eau BE-200 ont été dépêchés sur place.
Un village d'une trentaine d'habitations a été presque entièrement détruit par le feu la semaine dernière.
L'été 2010 avait été marqué par des incendies de forêts et de tourbières sans précédent en Russie. Une soixantaine de personnes avaient trouvé la mort, plus de 3.000 habitations, près de 200 localités et des millions d'hectares de forêts et de steppe avaient été ravagés par le feu.
Source ©AFP
18:20
Un dirigeant paysan, Raimundo Alves Borges, qui dénonçait la vente illégale de terres dans le Maranhao (nord-est du Brésil) a été assassiné par balles samedi soir dans une embuscade, a indiqué la Commission pastorale de la terre (CPT) citée par le site G1 de Globo.
Selon la CPT, Borges est 247e victime de la violence provoquée par des conflits agraires dans le Maranhao au cours de 25 dernières années.Un sujet plus que sensible.
D'après des témoins, les assassins étaient en moto et avaient mis des morceaux de bois en travers de la route pour empêcher la voiture de Borges de passer. Quand ce dernier est descendu pour retirer le bois, les assassins ont tiré sur lui à plusieurs reprises, toujours selon la CPT, un organisme lié à l'Eglise.
Borges, 56 ans, dénonçait l'achat et la vente de terres illégales par des petits fermiers dans la colonie paysanne Terra Bela à Buriticupu où des paysans avaient obtenu un lopin de terre dans le cadre de la réforme agraire.
Un article de Eric de La Chesnais, publié par Blog.lefigaro
Selon la CPT, Borges est 247e victime de la violence provoquée par des conflits agraires dans le Maranhao au cours de 25 dernières années.Un sujet plus que sensible.
D'après des témoins, les assassins étaient en moto et avaient mis des morceaux de bois en travers de la route pour empêcher la voiture de Borges de passer. Quand ce dernier est descendu pour retirer le bois, les assassins ont tiré sur lui à plusieurs reprises, toujours selon la CPT, un organisme lié à l'Eglise.
Borges, 56 ans, dénonçait l'achat et la vente de terres illégales par des petits fermiers dans la colonie paysanne Terra Bela à Buriticupu où des paysans avaient obtenu un lopin de terre dans le cadre de la réforme agraire.
Un article de Eric de La Chesnais, publié par Blog.lefigaro
18:16
Total a annoncé mercredi sur Twitter le démarrage des opérations de forage d'un premier puits de secours nécessaire pour endiguer la fuite de gaz de sa plateforme d'Elgin en mer du Nord britannique.
Le géant pétrolier français s'est lancé dans deux opérations parallèles pour colmater la fuite de gaz d'Elgin. Les étapes préparatoires pour la réalisation des opérations de colmatage du puits sont en cours et le groupe a mobilisé deux plateformes pour le forage des puits de secours.
Le géant pétrolier français s'est lancé dans deux opérations parallèles pour colmater la fuite de gaz d'Elgin. Les étapes préparatoires pour la réalisation des opérations de colmatage du puits sont en cours et le groupe a mobilisé deux plateformes pour le forage des puits de secours.
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