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lundi 18 juin 2012
Un feu de broussaille a brûlé 2000 ha de terrains ruraux à la périphérie d'Athènes. Plus de 140 soldats du feu équipés de plusieurs dizaines de véhicules de lutte anti-incendie et appuyés par sept avions et quatre hélicoptères bombardiers d'eau sont mobilisés pour ce premier incendie de forêt de la saison en Grèce.

Les autorités grecques ont lancé un appel à l'aide aux partenaires européens d'Athènes, deux "Canadair" italiens se sont envolés de l'aéroport romain de Ciampino à destination d'Athènes, a fait savoir la Commission européenne à Bruxelles.

Des zones agricoles ont été détruites et des habitants ont été contraints d'abandonner leurs domiciles.

Le feu s'est déclaré sur un chantier où se déroulaient des travaux de soudure. Attisé par un vent violent, il s'est rapidement propagé en direction des villages de Palaia Fokaia, Keratea et Legraina, sur la côte au sud d'Athènes.Le sinsitre a détruit au moins dix petits hangars et deux maisons abandonnées.


Quatre pompiers ont été hospitalisés pour des problèmes respiratoires.

Source © Reuters



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Un séisme de magnitude 6,4 a frappé lundi à l'aube la côte est du Japon, au large de l'île centrale de Honshu, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS), sans faire de victimes ni dégât apparents pour l'instant.

Le tremblement de terre s'est produit à une profondeur de 31 km lundi à 04H32 heures locales (dimanche à 20H32 GMT) à environ 140 km à l'est de la ville de Sendai.



Source ©AFP
samedi 16 juin 2012
Une deuxième hécatombe de plusieurs tonnes de sardines a été découverte hier au Japon.

C'est le journal local le "Fukushima Diary" qui l'a révélé au public. Elle vient s'ajouter aux inquiétudes des japonais, 1 semaine seulement après la découverte de la première dans le port d'Ohara ( voir l'article précédent en cliquant sur ce lien ).

Avant hier soir environ 10 000 sardines ont été retrouvés mortes, échouées sur la plage de Minami Shitaura-machi, prés de la ville côtière de Miura , dans la préfecture de Kanagawa au Japon.

L'hécatombe a été rapporté aux autorités communales par une fondation environnementale publique, d’après les premiers éléments de l'enquête il semble qu'elle est eu lieu quelques jours auparavant.

Les tests de qualité des eaux de la région déjà effectués sur place par l'association,  n'ont rien révélé d'anormal, mais la préfecture a ordonné des études complémentaires qui sont en cours d'investigation.

La ville de Miura est située sur la côte à 61 kilomètres de Tokyo et à 80  kilomètres au sud de la ville d'Isumi. La centrale de Fukushima est à 260 kms plus au nord.


© Nature Alerte

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jeudi 14 juin 2012
La pêche électrique à la sole, pratiquée par des dizaines de chalutiers néerlandais, belges et britanniques, est "une fausse bonne réponse" aux critiques sur la destruction des fonds marins par le chalutage et la surpêche, a estimé jeudi l'ONG française Robin des Bois.

Après l'échec des ministres européens de la Pêche à s'entendre sur une nouvelle politique commune pour endiguer la surpêche fatale aux ressources halieutiques, l'association de défense de l'environnement veut rappeler que cette technique du "taser pour les soles", autorisée initialement à titre expérimental en Europe en 2006, est depuis devenue une "pratique courante".

"En 2012 ce sont 74 chalutiers des Pays-Bas, de Belgique et du Royaume Uni qui pêchent la sole avec le concours de l'électricité", a indiqué à l'AFP Jacky Bonnemains, porte-parole de Robins des Bois. "Dans le cas des Pays-Bas cela représente 10% de la flotte des chalutiers du pays", a-t-il précisé.

"Les équipementiers et les pêcheurs disent que les chaluts électriques sont moins lourds que les chaluts classiques et perturbent moins les fonds, et que ça fait partie des techniques du futur" car le navire consomme moins de fioul et produit donc moins de CO2, a-t-il rappelé.

Ces navires sont munis à l'avant d'un dispositif émettant des décharges électriques étourdissant les poissons qui remontent alors à la surface où il n'y a plus qu'à les ramasser dans les filets.

Pour Robin des Bois cette technique provoque des hémorragies, fractures et autres blessures chez les poissons qui en sont victimes. Elle a des impacts négatifs sur les embryons, larves, coquillages et crustacés dans les fonds marins, voire pourrait réduire la capacité de reproduction de la faune marine.

Interdit en 1998 par l'Union européenne, la pêche électrique a été autorisée de nouveau en 2006 à titre expérimental pour certaines flottes "sous la pression des Pays-Bas et des fabricants d'engins de pêche", selon les écologistes.

L'autorisation européenne est valable jusqu'au 31 décembre 2012, selon une réglementation du conseil de l'UE du 17 janvier dernier et qui va devoir être prochainement réexaminée.

Les ministres de l'UE ont trouvé un accord a minima mercredi sur la politique commune de la pêche, avec des ambitions sérieusement revues à la baisse concernant notamment le problème de la surpêche.


Source © AFP


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electricite humour par conseil-electricite

Catherine Grèze, Députée européenne, a décidé d’interpellé la Commission européenne au sujet de l’épandage aérien de pesticides dans le Sud-Ouest. 

Depuis le 31 mars dernier, les entreprises de pesticides déposent les unes après les autres leurs demandes de dérogations sur les départements de tout le territoire. 

« Celles-ci font suite à la décision prise le 31 mai 2011 par Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture, d’autoriser des dérogations annuelles à la directive européenne interdisant les épandages aériens » souligne la députée écologiste.

« Il s’agit d’une véritable aberration pour l’environnement ! Des études scientifiques ont déjà prouvé les effets néfastes entre autre de la déltaméthrine et de la cyperméthrine (insecticides présents dans les épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la fertilité, de la croissance et du développement etc.). 


 Force est de penser que si ces « sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres espèces animales et végétales le seront inévitablement ! Sans parler des incidences sur la santé humaine puisque les épandages se feront à seulement 50 mètres des habitations, réserves naturelles ou points de captage d’eau » a commenté l’élue particulièrement remontée.

« Ces décisions sont aussi totalement contraires au droit européen » s’est émue la députée qui s’interroge « Quid du respect des directives « Cadre sur l’eau », « Habitats », « Oiseaux » et « Relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable seraient bafouées » ? 


Les consultations publiques ouvertes en préfecture -mais dont les citoyens ont rarement été informés- venant de s’achever, les premières décisions risquent d’être prises dès la semaine prochaine, en pleine période de pollinisation des abeilles. C’est pourquoi j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne via une procédure d’urgence, afin qu’elle me réponde au plus vite« .

Source Toulouse 7

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Vénéré par les hindous, source d'irrigation pour l'agriculture et véritable ligne de vie du nord de l'Inde, le Gange est souvent un égout à ciel ouvert. Des travaux pharaoniques sont à l'étude pour le nettoyer. Mais la facture promet d'être lourde.

Tombée de la nuit à Varanasi, l'ex-Bénarès, la plus sainte des villes de la religion hindoue. La foule se presse sur les ghâts, les gradins qui descendent vers le Gange. Au bord de l'eau, une série d'officiants vêtus de tuniques orange font virevolter des lampes à huile en parfaite coordination. C'est la cérémonie de l'Aarti, qui vise à remercier la mère Ganga, déesse du fleuve, d'avoir pourvu aux besoins des hommes, aujourd'hui comme de toute éternité. Ainsi que le disent les religieux, il s'agit « d'une prière pour saluer la divinité et la splendeur du Gange ». Si la scène est magique, le fait qu'elle se déroule la nuit contribue à sa splendeur : les spectateurs ne sont pas confrontés aux détritus qui flottent sur les eaux sacrées. Quelques heures plus tard, au lever du soleil, les fidèles viennent procéder aux ablutions rituelles en une invraisemblable cohue. Beaucoup en profitent pour prendre un bain et se shampooiner, d'autres font leur lessive. Offrandes et détritus sont jetés dans le fleuve où se déversent allègrement les eaux usées de la ville : la rivière sacrée ressemble alors surtout à un égout à ciel ouvert.

Le Gange est le fleuve de tous les superlatifs. Long de 2.500 kilomètres, il traverse les principaux Etats du nord de l'Inde. Son bassin (avec ses affluents) représente un quart de la surface du pays et plus de 400 millions d'habitants, ce qui en fait le plus peuplé du monde. Une trentaine de villes de plus de 100.000 habitants, qui sont autant de centres industriels, jalonnent le cours d'eau principal qui est aussi une source majeure d'irrigation pour l'agriculture. En résumé, le fleuve est une véritable ligne de vie pour la moitié nord de l'Inde. Un rôle qui ne date pas d'hier et qui contribue à son autre caractéristique : son caractère sacré. Pour les tenants de la religion hindoue, la rivière Ganga est considérée comme « la Mère », une déesse de premier plan dans leur panthéon. Se plonger dans ses eaux est un rituel de purification que tout hindou essaye de faire au moins une fois dans sa vie. L'eau du Gange est associée à de nombreux rituels et l'on y jette les cendres des défunts après leur incinération. Des festivals religieux rassemblent d'incroyables foules sur ses rives. Le Mahâ Kumbh Melâ de 2001 a vu plus de 60 millions de fidèles venir à Allahabad, en faisant « le plus grand rassemblement de l'histoire du monde », selon la Banque mondiale.
 

Une pression extrême

Entre son rôle économique et son importance sociale et spirituelle, le fleuve est soumis à une extraordinaire pression. Au début de son trajet, dans l'Himalaya, les barrages hydroélectriques se multiplient. Arrivé dans les plaines, les problèmes s'aggravent : des prélèvements massifs pour l'irrigation représentent 90 % de la consommation d'eau de la rivière. Surtout, le chapelet des villes qui bordent le fleuve y déverse les eaux usées de centaines de millions d'habitants : 2,9 milliards de litres chaque jour alors que la capacité de traitement est de 1,1 milliard. Sans compter que ces installations « ne fonctionnent qu'une partie du temps, si bien que le traitement effectif est très faible », souligne Sanjay Pahuja, à la division environnement et eau de la Banque mondiale à New Delhi.
Les industries installées le long du Gange - tanneries, distilleries, papeteries... -fournissent 20 % des eaux usées qui y sont déversées, mais ce sont les plus toxiques et les moins biodégradables. Dans la ville de Kanpur, les équipes de Teri, l'organisme de recherche sur l'environnement dirigé par Rajendra K. Pachauri, ont constaté que les responsables des tanneries qui disposent d'installations pour traiter leurs rejets « les éteignent pour économiser l'électricité », raconte Sonia Grover, chercheuse à la division eau. Un autre problème majeur est celui des déchets solides (plastiques, etc.) jetés dans la rivière. Enfin, une pollution agricole est aussi présente mais les données sont à peu près inexistantes et elle est « beaucoup moins importante que celle des villes et de l'industrie », affirme Bharat Lal Seth, directeur adjoint du programme eau du Centre for Science and Environment de Delhi.

Le caractère sacré du fleuve contribue aussi à sa détérioration. Les offrandes continuellement jetées dans les eaux, les festivals où des centaines de milliers de personnes se rassemblent sur les berges sont des sources de pollution, sans oublier des pratiques très particulières. « A Kanpur, racontent Sonia Grover et son collègue Avneesh Nayal, nous avons découvert une coutume que nous ignorions : quand un jeune meurt, il n'est incinéré qu'à moitié et le reste du corps est jeté dans la rivière. Vu la population, cela fait beaucoup de corps... »

Le résultat de tout cela, résume une étude de la Banque mondiale, c'est que « le Gange est confronté à des pressions extrêmes en termes de pollution ». Un exemple : la teneur des eaux en coliformes, qui dénotent la présence de matières fécales. Alors que la norme admissible est inférieure à 5.000 NPP/100 ml [nombre le plus probable, méthode de mesure utilisée en microbiologie, NDLR], les chiffres relevés sont de 74.083 à Kanpur, 111.556 à Varanasi et 352.083 près de Calcutta... Avec de graves conséquences sur la santé des habitants. Selon la Banque mondiale, les maladies propagées par l'eau dans le bassin du Gange coûteraient 4 milliards de dollars par an.

Face à cette situation dramatique, la prise de conscience est lente. Une première tentative de nettoyage du fleuve a bien été lancée en 1985 par le gouvernement indien. Mais son ampleur très limitée - 250 millions de dollars dépensés en vingt ans -n'a pas donné d'impact visible sur la pollution, qui n'a fait que croître pendant cette période. Aujourd'hui, la mobilisation est plus forte avec des campagnes lancées par les spécialistes de l'environnement, les militants écologistes et des groupes religieux attachés au sauvetage de la « Mère Ganga ». 


(Souvenez vous de cet article il y a plus d'un an en cliquant sur le lien...ajout NA)

L'Etat indien a donné au Gange un statut de « rivière nationale » et a créé en 2009 la National Ganga River Basin Authority (NGRBA), un organisme chargé d'élaborer une approche globale des problèmes du fleuve. Le gouvernement national et les Etats traversés par le Gange y sont associés, ainsi que la société civile. Objectif : éliminer tout rejet d'eau non traitée dans le Gange d'ici à 2020 ! Ce que les spécialistes les plus polis estiment extrêmement ambitieux... La Banque mondiale fournit un soutien clef avec ses experts et 1 milliard de dollars sur le 1,55 milliard du budget initial (le reste étant apporté par l'Inde).
 


Faire évoluer les mentalités

La tâche s'annonce complexe... A l'occasion d'une réunion plénière de la NGRBA en avril, le Premier ministre Manmohan Singh a reconnu que les efforts consentis jusqu'ici « n'ont pas eu beaucoup de succès ». Au niveau des études préliminaires déjà, les difficultés sont nombreuses tant les données disponibles sont insuffisantes, souligne Bharat Lal Seth. Pour le seul volet -essentiel -des rejets urbains, « on parle de traiter les eaux usées de 450 millions de personnes aujourd'hui, qui seront 650 ou 700 millions dans vingt ans, c'est titanesque, s'exclame Rémy Vandenbussche, chargé du projet Gange chez le groupe d'ingénierie français Egis (voir encadré). Il s'agit d'identifier toutes les sources de pollution, de faire un diagnostic des réseaux de collecte, de les construire ou de les reconstruire, d'édifier les usines de traitement »...

Plus délicat encore, il faut faire évoluer les mentalités. « Il y a un gros problème d'éducation, explique Sadhvi Bhagawati, une Américaine devenue disciple de Pujya Swamiji, un gourou qui fait campagne pour le sauvetage du Gange. On voit des Indiens pauvres dépenser leurs derniers sous pour offrir des fleurs au Gange... en les jetant emballées dans un sac en plastique. On ne peut pas leur dire : "Vous polluez la rivière". Car, pour eux, le Gange est le grand destructeur des impuretés et prétendre qu'un sac plastique peut l'affecter serait sacrilège. C'est pour cela que les hindous ont laissé leur fleuve sacré tomber dans cet état. Mais si on leur dit que ce sac plastique va faire mourir une vache qui l'aura mangé au bord de l'eau, ils peuvent comprendre. »

L'engagement de leaders religieux dans la bataille peut aider à cet égard. « Nos langages sont différents mais nos objectifs sont les mêmes », affirme-t-on au Centre for Science and Environment. Ce n'est malgré tout pas toujours le cas. Là où les environnementalistes ne voient pas d'un mauvais oeil les barrages en amont du fleuve, Pujya Swamiji dénonce une atteinte intolérable au flot divin et prône un remplacement total de l'hydroélectricité par de l'énergie solaire.
 

Scepticisme latent

Le nettoyage du Gange sera donc une tâche de longue haleine. 80 % du budget initial de 1,5 milliard de dollars va servir « à monter une dizaine de gros projets pilotes (réseaux d'assainissement, usines de traitement...) pour démontrer leur efficacité », détaille Sanjay Pahuja. Des partenariats public-privé seront testés. Le passage à l'échelle supérieure sera pour plus tard. Personne ne se risque à pronostiquer l'ampleur de la tâche. De nombreuses dizaines d'années et beaucoup, beaucoup d'argent seront nécessaires : « le nettoyage du Rhin a coûté près de 100 milliards de dollars », rappelle le responsable de la Banque mondiale. D'où un certain scepticisme parfois. Bharat Lal Seth estime par exemple qu'il n'y aura jamais assez d'argent pour construire des usines de traitement partout et prône l'utilisation de « technologies non conventionnelles comme des bassins de décantation ».

Certains spécialistes en arriveraient presque à douter du bien-fondé du projet. « Vu la facture prévisible, on peut se demander si l'Inde ne ferait pas mieux de construire des routes ou des écoles », entend-on en privé. D'autres estiment la démarche pleinement justifiée vu les enjeux. « Le problème de l'eau est fondamental à moyen terme, affirme Rémy Vandenbussche, le projet est ambitieux mais pas impossible. Il exigera une combinaison de financements, de législation, d'éducation et beaucoup de volonté politique. » Sauver un fleuve sacré, après tout, ça n'a pas de prix.


Nettoyage. La France se place dans les travaux de préparation du nettoyage du Gange, où elle voit la possibilité à terme de contrats considérables pour des entreprises comme Veolia et Suez.
Fer de lance de l'offensive : un financement octroyé par les autorités françaises sous forme d'un crédit Fasep (Fonds d'étude et d'aide au secteur privé) d'un montant de 1,25 million d'euros, qui permet à Egis, la filiale d'ingénierie de la Caisse des Dépôts, de réaliser des études pour le compte de la National Ganga River Basin Authority. Egis travaille à « finaliser le programme d'action, sortir les documents techniques, établir un contrat-cadre qui servira aux appels d'offres » à venir pour le traitement des eaux usées, explique Rémy Vandenbussche, responsable de l'opération chez Egis India, qui considère ce contrat comme « très important sur le plan stratégique » . Chez Suez et sa filiale Degrémont, spécialisée dans la construction d'usines de traitement, on suit le projet de près.


Source © Patrick de Jacquelot / Les echos


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Pêcheurs, éleveurs et autres habitants du pourtour du Lac Turkana, au Kenya, suivent avec angoisse la construction, à quelques centaines de km plus au nord en Ethiopie voisine, d'un méga-barrage qui portera un coup fatal, disent-ils, à leur lac classé au patrimoine de l'Humanité. 

Plus grand lac désertique au monde, avec 250 km de long et 60 km à sa largeur maximale, le Turkana et ses reflets de jade est un joyau fragile, dans un environnement aride déjà éprouvé par le réchauffement climatique. «C'est un lac d une beauté étonnante, et d'ici soixante ans, vous ne verrez plus de gens autour, plus de poisson, ce sera un lac mort», assure le député local Joseph Lekuton.


Une seconde mer d’Aral?


En amont du fleuve Omo, qui apporte au lac Turkana 80% de son eau, l'Ethiopie construit depuis 2006 un barrage destiné à être le plus haut d'Afrique, d'une capacité de 1.870 MW. Des 1986, le gouvernement kényan, qui peine à approvisionner le pays en énergie, a signé avec son homologue éthiopien un accord lui permettant d'importer jusqu'à 500 MW d'électricité produite par Gibe III, ce que les habitants du lac Turkana considèrent comme une trahison.


Le comité du patrimoine mondial de l'Unesco, l'agence des Nations Unies pour la culture et l'éducation, a appelé en juin dernier l'Ethiopie «à arrêter immédiatement tous travaux de construction» de Gibe III. (...et depuis ...ben rien...pourquoi?.../ajout NA)


Ce projet «risque de modifier substantiellement le régime hydrologique du lac Turkana et de menacer ses espèces aquatiques ainsi que les systèmes biologiques associés, lesquels sont à l’origine de l’inscription du bien sur la Liste du patrimoine mondial», selon ce comité.


Mais avec l'aide financière de la Chine, l'Ethiopie poursuit la construction de ce projet, dont un peu plus de la moitié est achevé. Fondatrice en 2008 du groupe de pression des Amis du lac Turkana, la militante écologiste kényane Ikal Angelei (qui a gagné cette année le prix Goldman voir article précédent en cliquant sur le lien )estime que les eaux du lac baisseront de 2 à 5 mètres pendant le remplissage du réservoir du barrage, et que les choses ne s'arrangeront pas ensuite. «On est en train de reproduire ce qui s'est fait avec la mer d'Aral (largement asséchée par le détournement de deux fleuves à fins d'irrigation en Asie centrale) en tentant de construire ce barrage, et maintenant en introduisant des plantations de canne à sucre et de coton en amont de l'Omo», estime Ikal Angelei.

Un écosystème très fragile


Les eaux du lac ont déjà reculé de dizaines de mètres en quelques années, avec l'évaporation suscitée par l'augmentation de la température, dans cette région où le thermomètre affiche autour de 40 degrés la plus grande partie de l'année. Les combats entre communautés pour le contrôle des points d'eau et des pâturages se sont multipliés avec la raréfaction de l'eau, et la région a été frappée par la sécheresse et la famine encore plus que le reste de l'Afrique de l'Est il y a un an. «Au Turkana, nous nous sommes bâti des capacités de résistance pour s'adapter aux changements au fil des années, mais nous avons maintenant atteint un point de rupture. Cela fait vraiment peur d'imaginer ce qui se passerait en cas de changement brutal» comme la construction du barrage, prévient Ikal Angelei. «Peut-être faudra-t-il augmenter encore l'aide alimentaire d'urgence, ou mettre les gens dans des camps pour déplacés», ajoute celle dont le combat lui a valu cette année le prestigieux prix Goldman, qualifié de prix Nobel de l'environnement.


Le lac Turkana constitue «un écosystème très fragile», et «on peut s'inquiéter de ce que l'étude environnementale (sur les conséquences du barrage) n'ait pas été rendue aussi publique que certains sans doute le voudraient», relève Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l'environnement, installé à Nairobi.


«Si la conséquence du barrage est que l'écosystème (du lac Turkana) ne peut plus fonctionner comme il l'a fait depuis des centaines ou des milliers d'années, ce serait une rupture importante», poursuit Achim Steiner, selon lequel «ces choses doivent être étudiées et discutées au préalable, et pas après les faits». Directeur de l'association «Sauvons le lac Turkana», Gideon Lepalo estime que «tôt ou tard les Chinois apporteront l'argent nécessaire pour achever le barrage», et il suggère «une initiative similaire à celle du bassin du Nil», par laquelle les pays riverains du fleuve tentent de s'accorder sur son exploitation. «J'ai beaucoup de bons souvenirs d'enfance liés au lac», ajoute ce natif de Komote, sur les bords du Turkana «et cela me fait de la peine de penser que je ne pourrai peut-être pas partager ces souvenirs avec mes enfants».




Source © 2012 AFP



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Le décor de rêve de la baie de Rio avec le Pain de Sucre en toile de fond cache, sous la surface de ses eaux tranquilles, une autre réalité : des tonnes d'ordures et de liquides toxiques qui rendent le travail des pêcheurs de plus en plus difficile.

"Avant, un jour de pêche nous rapportait 300 kg de poisson et de 40 à 50 dollars. Aujourd'hui on en extrait 30 kg et on gagne entre 5 et 15 dollars", explique à l'AFP Milton Mascarenhas Filho, 62 ans, président de la communauté de pêcheurs de Magé, une commune située à 60 km de Rio.

Il attribue la chute de la pêche à la pollution et en particulier à la fuite de près d'un million de litres de brut survenue il y a douze ans lors d'un accident dans une raffinerie du géant pétrolier brésilien Petrobras.


"Malgré la pollution, on arrive tant bien que mal à vivre de la pêche. Ce qui est pénible, ce sont les ordures", se plaint Claudio Batista, 48 ans, pêcheur depuis dix ans, alors qu'il retire de son filet quelques poissons perdus au milieu d'innombrables morceaux de plastique.


Quand on navigue en bateau, on est impressionné par la quantité de détritus qui flottent. Dans la mangrove, en bordure de la baie, on trouve de tout: vêtements, chaussures, divans, télévisions...

"La baie de Rio (ou baie de Guanabara) est aujourd'hui une immense latrine et une poubelle", déplore le biologiste Mario Moscatelli qui, depuis 1997, dénonce la pollution dans l'Etat de Rio.
"Elle est victime de tout ce qu'elle reçoit des rivières qui, elles, pâtissent du déversement incontrôlé des égouts", reconnaît Gerson Serva, responsable du projet d'assainissement de la baie, à l'initiative du gouvernement local.


M. Serva explique que quinze municipalités sont traversées par des rivières qui déversent dans la baie 20.000 litres d'eaux usées par seconde. De ce total, seulement un tiers est traité et 10% du reste subit un processus naturel de décomposition.


Lancé pendant le Sommet de la terre Rio-92, il y a vingt ans, un programme de dépollution de la baie a consommé la coquette somme d'un milliard de dollars, financés par la Banque interaméricaine de Développement (BID), l'Agence de coopération internationale du Japon (JICA) et le gouvernement de Rio.
Mais vingt après, les résultats sont maigres.


"Cela a été le plus grand programme d'assainissement réalisé dans l'Etat de Rio mais il y a eu beaucoup d'erreurs de gestion et un grand nombre de travaux sont inachevés", admet Gerson Serva.


Récemment le gouvernement de Rio a signé un nouveau contrat avec la BID pour un programme de construction et de développement des réseaux d'égouts dans les municipalités autour de la baie, doté d'un budget de 640 millions de dollars.


Pour M. Moscatelli, il faudra une vingtaine d'années pour assainir la baie, mais des actions de court terme donnent déjà des résultats.


Il y a douze ans, le projet "Mangrove vivante" à Magé a démontré qu'il était possible de restaurer la végétation tropicale rongée par la pollution.


Ce projet administré par l'ONG Onda Azul se concentre sur 1,6 km2 et cherche à transformer la zone reboisée en parc écologique. Des membres de l'ONG ont inventé un système de protection des jeunes boutures de palétuviers avec des bouteilles en plastique qui sont retirées quand l'arbre est assez fort pour résister aux prédateurs.


Près de 120.000 m2 de mangrove ont ainsi été reboisés et une seconde zone de 160.000 m2 a vu 40% de sa végétation rénovée.


"La mangrove est un véritable berceau marin. Nous avons un grand nombre d'oiseaux, de mammifères et de reptiles répertoriés. Plusieurs espèces de poissons et 70% des crabes se reproduisent déjà dans la mangrove restaurée", se félicite Adeimantus da Silva, un des initiateurs du projet.



Source AFP




______________________________________________________________________________________ ...Oh oui et déjà en 1990, 2000, puis 2010 et depuis...Ben...Rien....la même....


Pollution de la baie de Rio sur TV5 / Ecran Vert from Par Ailleurs on Vimeo.


13.600 litres de diesel se sont répandus dans le Danube, le déversement accidentel par une vanne de vidange malencontreusement ouverte pendant environ 20 minutes dans le petit port d'hiver de la capitale slovaque Bratislava, semble en être la cause.

Selon les premières informations qui nous sont parvenues, l'accident s'est produit lors d'un pompage de transvasement du réservoir d'un navire.

Les travaux de nettoyage devraient prendre environ trois à quatre jours. Des barrages flottants ont été mis en place immédiatement.

Une cinquantaines de pompiers sont à l’œuvre pour tenter d'endiguer la nappe et éviter qu'elle ne se répande dans le courant principal du fleuve.
 

Compte tenu de la quantité du déversement, une alerte à la pollution a été déclenché, conformément à la procédure de sécurité convenue entre la Hongrie, l'Autriche et la Commission du Danube à Vienne, a déclaré un porte-parole de l'Inspection slovaque de l'environnement (SEI), Michael Stefanek.

Peter Ziga, le ministre de l'Environnement Slovaque a déclaré à la presse:

"Je tiens à rassurer tout le monde, la situation est totalement sous contrôle, les quatre barrages installés sur le Petit Danube ont permis d'endiguer la fuite".


© Nature Alerte


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Hier, de violents orages ont touché le nord du Texas, ils étaient accompagnés de violentes chutes de grêle que certains habitants estiment être une des plus fortes depuis de très nombreuses années.


Des centaines de maisons et de véhicules ont été endommagés dans le comté de Dallas.


Les gros grêlons de la taille de balles de base-ball ont endommagé le chapiteau historique du théâtre de Lakewood.

Aucun blessé n'a été signalé, mais les dégâts sont très importants.




Source
.meteo-world


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Un tremblement de terre de magnitude 4.1 a secoué la Californie du Sud mercredi soir

L'épicentre de la secousse était située dans la région nord de Yorba Linda et s'est produite vers 20h17 heure locale.

Le séisme a été ressenti sur une vaste zone de la ville de Los Angeles et dans les comtés d'Orange.


Aucun dommage ni aucune victime n'ont été signalé.


© Nature Alerte


Un séisme de magnitude 5,5 s'est produit jeudi dans le sud-est de la Turquie, a affirmé le centre de sismologie de Kandilli (Istanbul), les autorités ne déplorant pas de victime.

Le tremblement de terre est survenu à 05H52 GMT près de la localité de Silopi, dans la province de Sirnak, selon le centre.

Selon les premières constatations effectuées par le gouvernorat de Sirnak et la sous-préfecture de Silopi, le séisme n'a pas fait de morts, a déclaré le centre de gestion des situations d'urgence (AFAD) dans un communiqué.

Le tremblement de terre a toutefois provoqué la chute d'un minaret dans la ville de Sirnak, sans faire de victimes, a rapporté la chaîne d'information NTV.


Il a également causé des fissures dans certains bâtiments, conduisant les habitants de la région à rester à l'écart de leurs maisons alors que des répliques étaient attendues.

Un séisme de magnitude 6 est déjà survenu dimanche au large des côtes du sud-ouest de la Turquie, faisant une soixantaine de blessés.

Le territoire turc s'étend sur plusieurs failles géologiques et est fréquemment secoué par des tremblements de terre.


Le 23 octobre 2011, un fort séisme avait provoqué la mort de plus de 600 personnes dans l'est de la Turquie. Il avait été suivi le 12 novembre d'un tremblement de terre de magnitude 5,6, qui a fait 40 morts dans la même région.
En 1999, deux importants tremblements de terre avaient touché des parties fortement peuplées et industrialisées du nord-ouest du pays, avec un bilan de quelque 20.000 morts.


Source AFP
mercredi 13 juin 2012
La ministre de l'Ecologie, Nicole Bricq, a annoncé mercredi sa décision de suspendre jusqu'à nouvel ordre tous les permis de forages exploratoires d'hydrocarbures, y compris celui que la société Shell avait demandé au large de la Guyane française.

Je remets à plat tous les permis de forages exploratoires en parfaite harmonie avec le ministre (du Redressement productif Arnaud) Montebourg, a déclaré Mme Bricq à l'occasion d'une conférence de presse sur le sommet Rio+20.

Je remets donc à plat le permis de la société Shell en Guyane, a indiqué la ministre, qui doit recevoir ce mercredi Patrick Roméo, président de Shell France, dont le permis d'exploration pétrolière en Guyane était en attente d'autorisation.

Avec M. Montebourg, nous avons relancé ensemble le travail de la refonte du code minier mais, en attendant, il y a peut-être quelques mesures à prendre, a-t-elle expliqué.

On est très attachés à la protection de la faune marine et de l'environnement et nous n'avons aucune garantie quant à ça, a ajouté Nicole Bricq.

Shell stupéfait par la suspension annoncée

La filiale française de Shell s'est dite très surprise mercredi de la décision du gouvernement de suspendre la campagne d'exploration pétrolière qui devait démarrer ce mois-ci au large de la Guyane.

C'est vraiment très surprenant si l'on considère le soutien qu'il y a eu à ce projet au niveau régional en Guyane, et compte tenu de l'opportunité majeure que cela représente pour la France et pour la Guyane française en particulier, a déclaré à l'AFP un porte-parole de Shell France.

Shell attendait initialement pour jeudi d'ultimes feux verts au lancement d'une campagne de forages au large de ce département d'outremer.


Source ©AFP





...Mais aussi...



Shell paie 225 000$ pour la pollution d'une rivière albertaine au Canada



Shell a été accusée après avoir relâché accidentellement plus de 12 000 litres d'un produit chimique utilisé pour retirer l'oxygène de l'eau.

Shell Canada a plaidé coupable à une accusation en lien avec le déversement d'une substance toxique dans la rivière de la Paix en Alberta.

Le géant pétrolier, qui possède une installation de traitement des sables bitumineux près de la rivière, versera une amende de 225 000 $.

La quasi-totalité de cette somme servira à la conservation et à la protection de l'habitat des poissons de cette rivière, l'une des plus importantes de l'Alberta.

Un porte-parole de la compagnie a souligné que les employés de Shell avaient effectué une patrouille dans la rivière tout de suite après l'incident et n'avaient pas trouvé de poissons morts sur les rives.

Un consultant embauché par Shell a quant à lui conclu que ce déversement ne mettait pas en péril la viabilité à long terme de l'environnement des poissons vivant dans cette rivière.


Source la presse canadienne


et aussi...



Shell abandonne un projet controversé d’agrocarburants suite à la protestation d’Indiens brésiliens


Une compagnie d’agrocarburants filiale de Shell au Brésil a renoncé à acquérir la canne à sucre cultivée sur une terre spoliée à un peuple indigène, suite à une campagne d’envergure menée par les Indiens et Survival International.

La compagnie Raízen a été créée en 2010 par Shell et le géant brésilien Cosan pour produire des agrocarburants à base de canne à sucre.

Une partie de cette canne à sucre est cependant cultivée sur un territoire revendiqué par les Guarani, l’un des peuples les plus persécutés et les plus démunis d’Amérique du Sud. Leurs chefs sont régulièrement assassinés par les hommes de main à la solde des propriétaires terriens et des éleveurs qui se sont accaparé la majeure partie de leurs terres.

Raízen a récemment accepté de renoncer à acquérir la canne à sucre cultivée sur un territoire indigène reconnu par le ministère de la Justice. La campagne d’envergure de Survival et la pression du ministère public brésilien ont favorisé la conduite de négociations entre Raízen et la FUNAI, le département des affaires indigènes du gouvernement.

Raízen a également promis de consulter la FUNAI pour prévenir d’autres investissements ou expansions dans des régions conflictuelles qui pourraient être reconnues à l’avenir comme territoires indigènes.

Les Indiens guarani ont accueilli la nouvelle avec satisfaction. Après avoir été expulsés de leurs terres, nombre d’entre eux vivent dans des conditions désastreuses, dans des réserves surpeuplées ou de misérables campements au bord des routes.

La communauté de Valdelice Veron dans l’Etat du Mato Grosso do Sul est directement affectée. Les Guarani rapportent que leurs rivières ont été polluées par les pesticides utilisés dans les plantations. Elle a déclaré : ‘Nous allons à nouveau pouvoir boire l’eau de notre territoire. Nous allons enfin pouvoir revivre’.

Raízen qui a reconnu les problèmes auxquels les Guarani sont confrontés et a promis de mener un ‘programme d’investissement social centré sur la population indigène’ a déclaré à Survival : ‘Nous voulons faire de notre retrait un bon exemple à suivre pour les autres compagnies. Nous nous engageons à respecter tout territoire indigène reconnu par le ministère de la Justice’.

Cette décision historique de Raízen devrait créer un précédent au Brésil; elle sera suivie de l’arrêt définitif de son approvisionnement en canne à sucre cultivée sur des territoires indigènes le 25 novembre prochain.

Stephen Corry, directeur de Survival International, a déclaré aujourd’hui : ‘La décision de Raízen est une excellente nouvelle pour les Guarani qui ont été dépossédés de leurs terres et laissés à l’agonie au bord des routes pour faire place à la production de canne à sucre. Les autres compagnies doivent suivre l’exemple de Raízen et cesser de financer la spoliation des territoires indigènes. Il est temps que le monde prenne conscience que les agrocarburants brésiliens sont entachés du sang des Indiens’.

Source © Survival










TOKYO - Les trois quarts de la chair de baleine issue de la campagne de pêche japonaise l'an dernier n'ont pas trouvé preneurs, malgré les tentatives répétées de vente aux enchères, ont indiqué mercredi des responsables.


L'Institut nippon de recherche sur les cétacés, une structure semi-publique qui organise les missions de chasse à la baleine, a reconnu qu'environ 75% des quelque 1.200 tonnes de chair proposées étaient invendus.


L'organisme a pourtant ouvert des ventes aux enchères régulières entre novembre et mars pour écouler la marchandise congelée provenant des spécimens capturés dans les eaux du nord-ouest Pacifique, dans le but de promouvoir la consommation de baleine et d'augmenter les recettes.


Mais ce procédé s'est avéré être un échec, les grossistes et commerçants ayant boudé la chair en question afin d'éviter les ennuis avec les militants défenseurs d'espèces qu'ils jugent menacées.

Nous devons penser à de nouvelles façons de commercialiser cette chair de baleine, s'est désolé un responsable de l'institut.



Dans un rapport récent, les opposants à la chasse aux cétacés arguent que le résultat de ces enchères ratées prouve le fait que les consommateurs japonais n'ont plus guère d'appétit pour la viande de baleine.


Officiellement, les activités nippones de pêche de baleine sont destinées à la recherche scientifique, une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale aux cétacés depuis 1986.


Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone, sans cacher que la viande de baleine termine sur les étals.


Les baleiniers nippons, qui mènent des campagnes annuelles dans l'Antarctique, sont harcelés par les militants de l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd, basée aux Etats-Unis, qui poursuit chaque année les baleiniers à bord de ses propres navires pour empêcher la capture des cétacés, ce qui a parfois forcé les Nippons à interrompre leur chasse et à rentrer au port avec un pauvre butin.




Source ©AFP

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Les émissions de carbone de la Chine pourraient être 20 % plus élevées que ce qui avait été auparavant évalué, selon une nouvelle analyse de données chinoises officielles. 

Le changement climatique mondial pourrait ainsi être plus rapide que ce qui a été préalablement estimé. 

La Chine représente à elle seule le quart de la pollution carbone de la planète.

 Obtenir un bilan objectif de ces émissions de gaz à effet de serre est toutefois difficile puisque de nouvelles recherches scientifiques démontrent l’inexactitude des données officielles fournies par la Chine. 

Une équipe de scientifiques chinois, britanniques et américains ont réalisé une étude publiée dans la revue Nature Climate Change, dans laquelle ils ont comparé deux jeux de données du Bureau national des statistiques chinois : l’usage énergétique du pays et l’usage énergétique province par province entre 1997 et 2010. 

En cumulant les données des provinces, les scientifiques ont démontré que 1.4 milliard de tonnes d’émissions de gaz avait été omis dans le résultat national fourni par le bureau des statistiques en 2010. Ce chiffre représente 5% des émissions actuelles de tous les pays du globe, ou l’ensemble des émissions du Japon, quatrième pays émetteur de gaz à effet de serre. 

Toujours selon le quotidien, les autorités chinoises n’auraient pas "délibérément triché, les données étant publiques et l’étude ayant été en partie financées par les autorités chinoises". Reste que ces nouvelles données auront un véritable impact sur l’avenir climatique mondial, déjà fortement menacé. 

"Si on se trompe sur les émissions à ce point, beaucoup de choses sont remises en cause. Les scénarios pour le futur qui sont avancés actuellement doivent avoir un décalage de plusieurs années", explique Hervé Le Treut de l’Institut Pierre-Simon Laplace. 

Source Le Vif.be 


...mais aussi ...




Le magazine Caijing consacre sa Une à la pollution des sols urbains en Chine, contamination souvent ignorée des personnes qui vivent sur ces terrains toxiques. De notre partenaire Chine Plus.

« Personne n’aimerait habiter près d’une décharge, mais peut-être vivez-vous, en ce moment même, sur un terrain bien plus nocif encore. » C’est en ces termes que les journalistes Gao Shengke et Wang Kai introduisent le dossier spécial d’une dizaine de pages, qui fait la Une du magazine Caijing de cette semaine. Ces dernières années, de nombreux « terrains empoisonnés » 毒地 révèle l’hebdomadaire ont été recyclés en parcelles immobilières.

Dans le même temps, de nombreux cas d’empoisonnement graves (1) n’ont cessé d’alarmer les citadins de la dangerosité du sol qui se cache sous le bitume. Mais pour Chen Tongchan de l’Académie des Sciences de Chine cité par le magazine, un danger encore plus inquiétant - car latent - guette les personnes qui vivent sur ces sols contaminés. « Les empoisonnements sont des cas extrêmes, cela montre que la pollution a déjà atteint un niveau très sévère. Or, pour les habitants – bien plus nombreux – qui habitent sur ces terrains, le risque est l’intoxication chronique dont les effets néfastes sur la santé pourraient mettre cinq, dix ans voire plusieurs dizaines d’années avant de se déclarer. »

Des friches industrielles en centre ville

En 2001, une politique restructuration industrielle (“退二进三”) incite les usines les plus polluantes - et en premier lieu celles des grandes zones industrielles du Nord-Est, du delta du Yangzi et du delta de la rivière des Perles - à s’éloigner des centres urbains. L’article cite une étude de Luo Yongming, un chercheur à l’Académie des sciences de Chine, qui estime qu’en 2008, plusieurs milliers d’entreprises avaient été déplacées, rendant vacants plus de 20 000 hectares de terrain. Souvent, ces entreprises ont laissé derrière elles des sols dépassant de 100 à 1 000 fois les normes en matière de pollution.
Caijing liste quatre facteurs de pollution majeurs : les métaux lourds, les déchets électroniques, les polluants pétrochimiques et les polluants organiques persistants. Parfois, les matériaux polluants ont été déversés directement sur le site ou enterrés à 5 ou 6 mètres de profondeur - dans certains cas plus d’une dizaine de mètres, ce qui a provoqué une double pollution du sol et des eaux souterraines, précisent les journalistes

L’ampleur exacte du phénomène reste cependant difficile à mesurer. Sur ces sites, très convoités par les agences immobilières, de nouveaux immeubles sont très vite sortis de terre. Jusqu’à aujourd’hui, le gouvernement chinois n’a pourtant « reconnu qu’une centaine de cas de pollution des sols », affirme - dans les colonnes de Caijing - Jiang Lin, de l’institut de protection environnemental de la municipalité de Pékin. Un autre expert estime pour sa part que le nombre de terrains contaminés atteindrait des dizaines de milliers, chiffre plus réaliste si on prend pour élément de comparaison la situation dans les anciens pays industrialisés (près de cinquante mille sites contaminés sont répertoriés aux États-Unis).

Qui doit payer la facture ?

Chen Mengfang, un autre expert cité au cours du reportage, indique que, dans de nombreux cas, aucune démarche de dépollution n’a été entreprise et que les terrains ont été réutilisés tels quels. Les journalistes écrivent que face à ce « nouveau problème », il manque une « procédure contraignante d’analyse de la pollution préalablement au déménagement des industries ». Généralement les autorités font face « de façon passive » au problème, poursuit l’article, réglant les problèmes au cas-par-cas « à mesure qu’ils apparaissent ».

Certaines municipalités cependant ont commencé à se donner les moyens de s’attaquer au problème. La ville de Wuhan a ainsi entamé en mai 2011 un programme de réhabilitation des sols qui, selon les premières estimations, s’élèverait à 4 milliards de yuans. L’article indique que la ville recherche activement un soutien financier de la part du gouvernement central. « Qui doit régler la facture ? », s’interroge enfin Caijing. L’hebdomadaire souligne la difficulté de poursuivre les « pollueurs historiques » et de faire appliquer le principe du « pollueur-payeur ». La situation est encore plus complexe lorsque la friche industrielle est une ancienne entreprise d’État qui a mis la clé sous la porte, comme c’est le cas de la majorité des usines hautement polluantes, déplacées ou démantelées ces dernières années.

Pour l’hebdomadaire, la distinction claire des responsabilités est un prérequis essentiel qui « influera directement sur le succès ou l’échec des opérations de réhabilitation des terrains. »

(1) Caijing évoque une affaire survenue en 2004 lors de la construction de la station de métro Songjiazhuang au sud-est de Pékin. Trois ouvriers travaillant sous terre ont dû être conduit d’urgence à l’hôpital pour cause d’intoxication grave. Ils se trouvaient à l’emplacement de l’ancien site d’une usine de pesticide, en activité dans les années 70 et 80, quand est survenu l’accident.

Source CAIJING

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