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samedi 30 juin 2012
17:58
Une trentaine d’associations et d’économistes appellent à l’arrêt des subventions à la pollution et à la mise en place d’une fiscalité cohérente avec les objectifs environnementaux de la France. Réforme fiscale: n’oublions pas la fiscalité écologique!
Alors que le Gouvernement cherche 7 à 10 milliards d’euros pour boucler le budget 2012, et que le nouveau Parlement va se pencher début juillet sur le projet de loi de finance rectificatif, le Réseau Action Climat – France (RAC-F) et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), soutenus par une trentaine d’associations et plusieurs économistes lancent l’Appel «Stop aux subventions à la pollution». Objectifs :
Quelques dizaines de milliards de subventions à la pollution chaque année
Alors que les crises écologiques s’accélèrent, la France continue d’allouer chaque année plusieurs dizaines de milliards d’euros pour subventionner les pratiques et secteurs les plus polluants : émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’eau et de l’air, consommation des ressources naturelles et appauvrissement de la biodiversité, etc.
Pour Morgane Créach, du Réseau Action Climat-France «la politique fiscale en France est obsolète.
Nous sommes placés à l’avant-dernier rang au niveau européen en matière de fiscalité verte. Comment peut-on prétendre que nous allons respecter nos objectifs environnementaux quand on continue de subventionner les secteurs et les comportements qui s’y opposent ?».
Une réforme nécessaire reconnue par les grandes institutions
Plusieurs rapports récents, élaborés par des institutions reconnues comme la Cour des comptes (1), le Sénat (2), ou le Conseil d’analyse stratégique (3) ont pointé du doigt ces subventions néfastes et la nécessité pour la France de se doter d’un cadre cohérent en matière de fiscalité écologique. Tous marquent l’échec, malgré les promesses du Grenelle de l’environnement, du verdissement de la fiscalité en France.
Même son de cloche de la part de Guillaume Sainteny, économiste et maître de conférences à l'Ecole Polytechnique, qui vient de publier un ouvrage intitulé «Plaidoyer pour l’écofiscalité» où il constate que «la France a jusqu’ici, très peu utilisé l’outil fiscal au profit de la protection de la biodiversité et du climat. Au contraire, (…) la fiscalité française et les ressources publiques qu’elle procure, ont davantage contribué à leur dégradation qu’à leur gestion durable».
Dans cet ouvrage, Guillaume Sainteny recense, notamment, tous les soutiens publics accordés aux énergies fossiles et montre qu’ils sont, en réalité, beaucoup plus élevés que ceux admis par les pouvoirs publics et que les subventions allouées à la politique de lutte contre le changement climatique. Quelques exemples : l’abattement de la taxe d’aménagement sur la construction de hangars et d’entrepôts ou le prêt à taux zéro (PTZ +) qui, dans sa configuration actuelle, encourage l’étalement urbain…
François Hollande en fera-t-il son premier grand chantier écologique ?
Lors du congrès organisé par France Nature Environnement en janvier dernier, le candidat s’était prononcé pour une réforme fiscale faisant croître les prélèvements sur la pollution et s’était engagé à procéder dès le début du quinquennat à l’examen de l’ensemble des dispositions fiscales défavorables à l’environnement.
Pour Nicolas Hulot, président de la FNH , « La fiscalité verte constitue le premier test grandeur nature pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Indispensable pour la transition écologique de nos sociétés, une fiscalité orientée vers la préservation des équilibres environnementaux devra nous permettre d’encourager l’innovation dans la transition écologique ».
NOTES
1) «L’impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement», janvier 2012
2) Bricq, N., 2011. Prélèvements obligatoires 2007-2012 : un quinquennat d'incohérences et d'injustices
3) CAS, 2011. Les aides publiques dommageables à la biodiversité
Les porteurs de l’appel invitent l’ensemble des citoyens, personnalités politiques, membres de la communauté scientifique, économistes et élus à soutenir cette initiative à travers une pétition en ligne sur le site dédié à la campagne :
http://www.stopsubventionspollution.fr
Appel lancé par la Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Action Climat, soutenu par la Fondation GoodPlanet
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Alors que le Gouvernement cherche 7 à 10 milliards d’euros pour boucler le budget 2012, et que le nouveau Parlement va se pencher début juillet sur le projet de loi de finance rectificatif, le Réseau Action Climat – France (RAC-F) et la Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme (FNH), soutenus par une trentaine d’associations et plusieurs économistes lancent l’Appel «Stop aux subventions à la pollution». Objectifs :
- Demander l’arrêt des subventions néfastes à l’environnement, qui pèsent fortement sur les dépenses de l’Etat.
- Promouvoir des outils fiscaux cohérents avec nos objectifs de lutte contre les changements climatiques et de préservation de la biodiversité, tels que la contribution climat énergie.
Quelques dizaines de milliards de subventions à la pollution chaque année
Alors que les crises écologiques s’accélèrent, la France continue d’allouer chaque année plusieurs dizaines de milliards d’euros pour subventionner les pratiques et secteurs les plus polluants : émissions de gaz à effet de serre, pollution de l’eau et de l’air, consommation des ressources naturelles et appauvrissement de la biodiversité, etc.
Les exemples sont nombreux, parmi eux :
- Exonération de taxe pour le kérosène des avions : 3,5 milliards d’euros,
- Remboursement de la taxe sur l’énergie aux transporteurs routiers : 300 millions d’euros,
- Soutien aux agrocarburants de première génération : 196 millions…
Pour Morgane Créach, du Réseau Action Climat-France «la politique fiscale en France est obsolète.
Nous sommes placés à l’avant-dernier rang au niveau européen en matière de fiscalité verte. Comment peut-on prétendre que nous allons respecter nos objectifs environnementaux quand on continue de subventionner les secteurs et les comportements qui s’y opposent ?».
Une réforme nécessaire reconnue par les grandes institutions
Plusieurs rapports récents, élaborés par des institutions reconnues comme la Cour des comptes (1), le Sénat (2), ou le Conseil d’analyse stratégique (3) ont pointé du doigt ces subventions néfastes et la nécessité pour la France de se doter d’un cadre cohérent en matière de fiscalité écologique. Tous marquent l’échec, malgré les promesses du Grenelle de l’environnement, du verdissement de la fiscalité en France.
Même son de cloche de la part de Guillaume Sainteny, économiste et maître de conférences à l'Ecole Polytechnique, qui vient de publier un ouvrage intitulé «Plaidoyer pour l’écofiscalité» où il constate que «la France a jusqu’ici, très peu utilisé l’outil fiscal au profit de la protection de la biodiversité et du climat. Au contraire, (…) la fiscalité française et les ressources publiques qu’elle procure, ont davantage contribué à leur dégradation qu’à leur gestion durable».
Dans cet ouvrage, Guillaume Sainteny recense, notamment, tous les soutiens publics accordés aux énergies fossiles et montre qu’ils sont, en réalité, beaucoup plus élevés que ceux admis par les pouvoirs publics et que les subventions allouées à la politique de lutte contre le changement climatique. Quelques exemples : l’abattement de la taxe d’aménagement sur la construction de hangars et d’entrepôts ou le prêt à taux zéro (PTZ +) qui, dans sa configuration actuelle, encourage l’étalement urbain…
François Hollande en fera-t-il son premier grand chantier écologique ?
Lors du congrès organisé par France Nature Environnement en janvier dernier, le candidat s’était prononcé pour une réforme fiscale faisant croître les prélèvements sur la pollution et s’était engagé à procéder dès le début du quinquennat à l’examen de l’ensemble des dispositions fiscales défavorables à l’environnement.
Pour Nicolas Hulot, président de la FNH , « La fiscalité verte constitue le premier test grandeur nature pour le gouvernement de Jean-Marc Ayrault et François Hollande. Indispensable pour la transition écologique de nos sociétés, une fiscalité orientée vers la préservation des équilibres environnementaux devra nous permettre d’encourager l’innovation dans la transition écologique ».
NOTES
1) «L’impact budgétaire et fiscal du Grenelle de l’environnement», janvier 2012
2) Bricq, N., 2011. Prélèvements obligatoires 2007-2012 : un quinquennat d'incohérences et d'injustices
3) CAS, 2011. Les aides publiques dommageables à la biodiversité
Les porteurs de l’appel invitent l’ensemble des citoyens, personnalités politiques, membres de la communauté scientifique, économistes et élus à soutenir cette initiative à travers une pétition en ligne sur le site dédié à la campagne :
http://www.stopsubventionspollution.fr
Appel lancé par la Fondation Nicolas Hulot et le Réseau Action Climat, soutenu par la Fondation GoodPlanet
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17:46
Environ 7.000 poissons sont morts juste après que plus de 5000 litres de pesticides se soient accidentellement déversés dans un ruisseau près de Great Yeldham dans le conté de l'Essex en Angleterre. C'est l'un des pires accidents environnemental a touché le conté de l'Essex depuis des décennies.
Le mercredi 13 Juin dernier, une remorque agricole s'est renversée sur un pont au-dessus de la "Toppesfield Brook", en déversant son chargement de pesticide dans le ruisseau puis dans la riviere Colne en aval.
Depuis cet accident, l'Agence de l'environnement (EA) et son personnel s'efforce de réduire au minimum la quantité de pesticide se répandant en aval, le long de la rivière Colne, qui passe par les villes d'Halstead et d'Earls Colne avant d'atteindre Colchester.
S'exprimant lundi dernier (Juin 25) Jamie Fairfull, de l'Agence de l'Environnement, a déclaré:
"Nous avons déjà constaté la mort de plus de 7.000 poissons, et le nettoyage de cette hécatombe est très éprouvant. Après le village d'Earls Colne aucun autre poisson mort n'a été apercu dans la rivière, et nous pensons que les niveaux de pesticide dans l'eau à partir du village soient suffisemment dilués pour ne plus nuire aux poissons. La rivière reste néanmoins sous haute surveillance et des echantillons d'eau sont analysés tous les jours afin de s'assurer que cette pollution est sous controle"
Depuis l'incident une équipe de spécialistes a été rapidement appelé sur place pour fabriquer un barrage temporaire sur le ruisseau afin d'en pomper l'eau vers les champs adjacents.
Un deuxième et troisième barrage ont été provisoirement installés en aval afin de s'assurer à chaque étape de l'amélioration de la qualité des eaux du ruisseaux et d'y remédier jusqu'à la total rémission des produits chimiques qui s'y sont répandus.
Nous continuerons à faire tout notre possible pour minimiser l'impact de cet accident.
Une alerte à la pollution a été déclaré
Les pêcheurs ont été informés de la pollution de la rivière entre Grande-Yeldham et Earls Colne, tous les poissons sont touchés, gardons, anguilles, perches et brochets et des milliers de petits poissons.
Le public a également été informé de garder leurs chiens en laisse le long des rives et de les empêcher de pénétrer dans l'eau par mesure de précaution.
© Nature Alerte
...et de deux ....en moins d'un mois dans le pays...étrange vous avez dit étrange?...
Le mercredi 13 Juin dernier, une remorque agricole s'est renversée sur un pont au-dessus de la "Toppesfield Brook", en déversant son chargement de pesticide dans le ruisseau puis dans la riviere Colne en aval.
Depuis cet accident, l'Agence de l'environnement (EA) et son personnel s'efforce de réduire au minimum la quantité de pesticide se répandant en aval, le long de la rivière Colne, qui passe par les villes d'Halstead et d'Earls Colne avant d'atteindre Colchester.
S'exprimant lundi dernier (Juin 25) Jamie Fairfull, de l'Agence de l'Environnement, a déclaré:
"Nous avons déjà constaté la mort de plus de 7.000 poissons, et le nettoyage de cette hécatombe est très éprouvant. Après le village d'Earls Colne aucun autre poisson mort n'a été apercu dans la rivière, et nous pensons que les niveaux de pesticide dans l'eau à partir du village soient suffisemment dilués pour ne plus nuire aux poissons. La rivière reste néanmoins sous haute surveillance et des echantillons d'eau sont analysés tous les jours afin de s'assurer que cette pollution est sous controle"
Depuis l'incident une équipe de spécialistes a été rapidement appelé sur place pour fabriquer un barrage temporaire sur le ruisseau afin d'en pomper l'eau vers les champs adjacents.
Un deuxième et troisième barrage ont été provisoirement installés en aval afin de s'assurer à chaque étape de l'amélioration de la qualité des eaux du ruisseaux et d'y remédier jusqu'à la total rémission des produits chimiques qui s'y sont répandus.
Nous continuerons à faire tout notre possible pour minimiser l'impact de cet accident.
Une alerte à la pollution a été déclaré
Les pêcheurs ont été informés de la pollution de la rivière entre Grande-Yeldham et Earls Colne, tous les poissons sont touchés, gardons, anguilles, perches et brochets et des milliers de petits poissons.
Le public a également été informé de garder leurs chiens en laisse le long des rives et de les empêcher de pénétrer dans l'eau par mesure de précaution.
© Nature Alerte
17:38
Selon la première étude globale réalisée par des chercheurs de l'Université de Colombie Britannique (UBC) de Vancouver, les populations de méduses augmentent dans la plupart des écosystèmes côtiers du monde.
Dans une étude publiée en mai 2012 dans le journal Hydrobiologia, des scientifiques de UBC ont examiné des données de multiples espèces de méduses de 45 grands écosystèmes marins du monde parmi les 66 existants. Ils ont constaté une augmentation du nombre de méduses dans 62% des régions analysées, incluant l'Asie de l'Est, la Mer Noire, la Méditerranée, la côte Nord-est des USA, Hawaï et l'Antarctique.
"Ces dernières décennies, il y a eu quelques pistes tendant à montrer que la population de méduses était en augmentation, mais aucune étude globale rassemblant toutes les données existantes n'avait été entreprise jusqu'à maintenant", dit Lucas Brotz, étudiant en doctorat dans le cadre du projet Sea Around Us à UBC, et principal auteur de cette étude.
"Notre étude confirme scientifiquement ces observations après l'analyse des informations disponibles de 1950 à nos jours, de plus de 138 espèces différentes de méduses dans le monde".
Les méduses interfèrent directement avec les activités humaines, en piquant les nageurs, en bouchant les arrivées de centrales, et en interférant avec la pêche. De plus, certaines espèces sont maintenant une source de nourriture dans certaines parties du monde.
"En combinant les données scientifiques publiées avec d'autres données et observations qui ne le sont pas, nous pourrions rendre cette étude réellement globale, et offrir la meilleure estimation scientifique disponible sur un phénomène qui a été largement discuté", dit Daniel Pauly, chercheur principal dans ce projet et co-auteur de cette étude.
"Nous pouvons également constaté que les lieux où le nombre de méduses augmente sont souvent des zones gravement affectées par l'homme, via la pollution, la surpêche, et le réchauffement des eaux".
Pauly ajoute que des retours anecdotiques sur l'augmentation des populations de méduses pourraient avoir produit une augmentation de l'activité humaine dans les habitats marins.
Enfin, l'étude note une diminution de l'abondance des méduses dans 7% des régions côtières.
Source © Notre planète info
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Dans une étude publiée en mai 2012 dans le journal Hydrobiologia, des scientifiques de UBC ont examiné des données de multiples espèces de méduses de 45 grands écosystèmes marins du monde parmi les 66 existants. Ils ont constaté une augmentation du nombre de méduses dans 62% des régions analysées, incluant l'Asie de l'Est, la Mer Noire, la Méditerranée, la côte Nord-est des USA, Hawaï et l'Antarctique.
"Ces dernières décennies, il y a eu quelques pistes tendant à montrer que la population de méduses était en augmentation, mais aucune étude globale rassemblant toutes les données existantes n'avait été entreprise jusqu'à maintenant", dit Lucas Brotz, étudiant en doctorat dans le cadre du projet Sea Around Us à UBC, et principal auteur de cette étude.
"Notre étude confirme scientifiquement ces observations après l'analyse des informations disponibles de 1950 à nos jours, de plus de 138 espèces différentes de méduses dans le monde".
Les méduses interfèrent directement avec les activités humaines, en piquant les nageurs, en bouchant les arrivées de centrales, et en interférant avec la pêche. De plus, certaines espèces sont maintenant une source de nourriture dans certaines parties du monde.
"En combinant les données scientifiques publiées avec d'autres données et observations qui ne le sont pas, nous pourrions rendre cette étude réellement globale, et offrir la meilleure estimation scientifique disponible sur un phénomène qui a été largement discuté", dit Daniel Pauly, chercheur principal dans ce projet et co-auteur de cette étude.
"Nous pouvons également constaté que les lieux où le nombre de méduses augmente sont souvent des zones gravement affectées par l'homme, via la pollution, la surpêche, et le réchauffement des eaux".
Pauly ajoute que des retours anecdotiques sur l'augmentation des populations de méduses pourraient avoir produit une augmentation de l'activité humaine dans les habitats marins.
Enfin, l'étude note une diminution de l'abondance des méduses dans 7% des régions côtières.
Source © Notre planète info
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17:30
C’est ce que révèle un article du Monde en date du 26 Juin qui dévoile une étude menée par les bureaux d’expertise Artelia en métropole et Pae Tai Pae Uta sur le fenua.
Le document remis au ministère de la défense conseille de ne pas pratiquer « la pêche ou le ramassage de denrées alimentaires aux abords des zones polluées », préconisant également « la non-consommation des foies de poissons » et des pahua (bénitiers).
Les services administratifs doivent se rencontrer jeudi 28 juin pour évaluer la situation et tenter de trouver des solutions pour les 1 500 habitants de Hao.
Écoutez François Danzer, habitant de Hao depuis 38 ans, il tient une pension de famille sur l’ile de harpe...
Source Radio 1
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Des pollutions qui seraient les résultats du passage des armées sur l’atoll, alors base avancée du CEA. Cette étude publiée par le ministère de la défense annonce une pollution très inquiétante aux métaux lourds, et aux PCB, un produit cancérigène contenu dans les batteries de voitures. Ces produits hautement toxiques pour l’homme ont été retrouvés à des taux dépassant les normes européennes dans les noix de coco et les poissons.
Le document remis au ministère de la défense conseille de ne pas pratiquer « la pêche ou le ramassage de denrées alimentaires aux abords des zones polluées », préconisant également « la non-consommation des foies de poissons » et des pahua (bénitiers).
Les services administratifs doivent se rencontrer jeudi 28 juin pour évaluer la situation et tenter de trouver des solutions pour les 1 500 habitants de Hao.
Rappelons également que l’atoll de Hao fait l’objet actuellement d’un accord d’exploitation en cours avec la Chine pour l’exploitation et le développement des ressources marines et piscicoles.
Écoutez François Danzer, habitant de Hao depuis 38 ans, il tient une pension de famille sur l’ile de harpe...
Source Radio 1
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17:20
Selon le FAO une maladie virulente du bétail fait des ravages en RDC
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mobilise une aide d'urgence en faveur de la République démocratique du Congo (RDC) afin d'y enrayer la propagation rapide de la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virulente qui s'attaque aux caprins et aux ovins.
« Il s'agit de la plus grave épidémie de bétail que connaît le pays depuis plus de 10 ans », a déclaré le Représentant de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye.
La maladie menace non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais pourrait également se diffuser à ceux d'Afrique australe qui n'ont jamais été en contact avec le fléau. Selon la Direction nationale de la production et de la santé animales de la RDC, la peste des petits ruminants a contaminé des dizaines de milliers de chèvres, plus de 75.000 ayant déjà péri des suites de la maladie.
Le gouvernement estime qu'un million de chèvres et 600.000 moutons de plus risquent de contracter la PPR, ce qui représente un quart du cheptel caprin et deux tiers du cheptel ovin de tout le pays. Ces animaux sont généralement élevés par les agriculteurs les plus pauvres, qui ne peuvent se permettre de perdre un de leurs seuls moyens d'existence.
« Nous constatons que face à la menace, les éleveurs déplacent leurs animaux loin des villages infectés vers des zones où aucun foyer n'a été signalé jusqu'ici, ce qui facilite la contamination de troupeaux sains », a relevé M. Gueye.
Une récente mission détachée d'urgence par le Centre de gestion des crises - Santé animale, administré conjointement par la FAO et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a notifié que les foyers actuels sont particulièrement mortels, avec un taux de mortalité de 86% chez les chèvres.
La FAO a donc décidé de lancer un projet d'urgence de la FAO, qui financera la vaccination d'un demi-million d'ovins et de caprins dans les zones non encore touchées, les limitations des mouvements des animaux, en les empêchant de se déplacer vers les zones de pâturage communales et en suspendant temporairement la vente et le transport des animaux.
Dans le cadre de ce projet, la FAO sensibilisera la population locale par le biais de la radio rurale et de réunions villageoises afin d'éduquer les agriculteurs aux mesures qu'ils peuvent prendre pour conjurer la maladie. L'Organisation s'emploiera également à renforcer la surveillance active dans toute la région et à former les vétérinaires et para-vétérinaires au dépistage de la PPR.
La RDC serait infectée depuis 2008. Les pays voisins tels que le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Kenya et la Tanzanie sont touchés par la maladie et certaines régions sont jugées endémiques.
La Communauté de développement de l'Afrique s'est fixée comme priorité de santé animale d'enrayer l'avancement de la PPR. Son élimination est considérée comme capitale pour la réduction de la pauvreté dans les pays les plus vulnérables de la planète.
« La Peste des petits ruminants est causée par un virus similaire à la rougeole chez l'homme et à la peste bovine. La peste bovine a été éradiquée en 2011 uniquement grâce au plein engagement des donateurs, de la communauté scientifique, des organismes de développement, de nos principaux partenaires, des gouvernements membres et des agriculteurs du monde entier. Nous pouvons faire de même pour la peste des petits ruminants à condition qu'il y ait une volonté politique », a conclu M. Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO.
Source FAO
L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) mobilise une aide d'urgence en faveur de la République démocratique du Congo (RDC) afin d'y enrayer la propagation rapide de la peste des petits ruminants (PPR), une maladie virulente qui s'attaque aux caprins et aux ovins.
« Il s'agit de la plus grave épidémie de bétail que connaît le pays depuis plus de 10 ans », a déclaré le Représentant de la FAO en RDC, Ndiaga Gueye.
La maladie menace non seulement la sécurité alimentaire du pays, mais pourrait également se diffuser à ceux d'Afrique australe qui n'ont jamais été en contact avec le fléau. Selon la Direction nationale de la production et de la santé animales de la RDC, la peste des petits ruminants a contaminé des dizaines de milliers de chèvres, plus de 75.000 ayant déjà péri des suites de la maladie.
Le gouvernement estime qu'un million de chèvres et 600.000 moutons de plus risquent de contracter la PPR, ce qui représente un quart du cheptel caprin et deux tiers du cheptel ovin de tout le pays. Ces animaux sont généralement élevés par les agriculteurs les plus pauvres, qui ne peuvent se permettre de perdre un de leurs seuls moyens d'existence.
« Nous constatons que face à la menace, les éleveurs déplacent leurs animaux loin des villages infectés vers des zones où aucun foyer n'a été signalé jusqu'ici, ce qui facilite la contamination de troupeaux sains », a relevé M. Gueye.
Une récente mission détachée d'urgence par le Centre de gestion des crises - Santé animale, administré conjointement par la FAO et l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), a notifié que les foyers actuels sont particulièrement mortels, avec un taux de mortalité de 86% chez les chèvres.
La FAO a donc décidé de lancer un projet d'urgence de la FAO, qui financera la vaccination d'un demi-million d'ovins et de caprins dans les zones non encore touchées, les limitations des mouvements des animaux, en les empêchant de se déplacer vers les zones de pâturage communales et en suspendant temporairement la vente et le transport des animaux.
Dans le cadre de ce projet, la FAO sensibilisera la population locale par le biais de la radio rurale et de réunions villageoises afin d'éduquer les agriculteurs aux mesures qu'ils peuvent prendre pour conjurer la maladie. L'Organisation s'emploiera également à renforcer la surveillance active dans toute la région et à former les vétérinaires et para-vétérinaires au dépistage de la PPR.
La RDC serait infectée depuis 2008. Les pays voisins tels que le Congo-Brazzaville, le Gabon, le Kenya et la Tanzanie sont touchés par la maladie et certaines régions sont jugées endémiques.
La Communauté de développement de l'Afrique s'est fixée comme priorité de santé animale d'enrayer l'avancement de la PPR. Son élimination est considérée comme capitale pour la réduction de la pauvreté dans les pays les plus vulnérables de la planète.
« La Peste des petits ruminants est causée par un virus similaire à la rougeole chez l'homme et à la peste bovine. La peste bovine a été éradiquée en 2011 uniquement grâce au plein engagement des donateurs, de la communauté scientifique, des organismes de développement, de nos principaux partenaires, des gouvernements membres et des agriculteurs du monde entier. Nous pouvons faire de même pour la peste des petits ruminants à condition qu'il y ait une volonté politique », a conclu M. Juan Lubroth, vétérinaire en chef de la FAO.
Source FAO
17:15
Un séisme de magnitude 6,6 a secoué dimanche matin la région autonome ouïgoure du Xinjiang (nord-ouest), détruisant plusieurs maisons et blessant 24 personnes, selon les dernières données officielles.
De fortes secousses ont été ressenties à travers la région, notamment dans la capitale régionale, à Urumqi, tirant les habitants de leurs lits et engendrant des pannes de courant temporaires lorsque le séisme est survenu à 05H07.
L'épicentre a été localisé dans une zone montagneuse, le long de la frontière entre les districts de Hejing et de Xinyuan, a précisé le Centre du réseau sismique de Chine.
Un grand nombre de maisons résidentielles ont été détruites ou endommagées dans le district de Xinyuan, tandis que des centaines de têtes de bétail ont été tuées dans l'effondrement des étables, indique un communiqué du gouvernement de la préfecture autonome kazakh d'Ili, qui administre Xinyuan.
Le séisme a également provoqué des glissements de terrain et des effondrements sur plusieurs autoroutes nationales et régionales au Xinjiang, interrompant la circulation.
Selon les experts, la zone frappée par le séisme, située à environ 3 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, est une région sismique. Deux tremblements de terre de magnitude supérieure à 7 sur l'échelle ouverte de Richter ont secoué la zone depuis 1900.
Source chine info
De fortes secousses ont été ressenties à travers la région, notamment dans la capitale régionale, à Urumqi, tirant les habitants de leurs lits et engendrant des pannes de courant temporaires lorsque le séisme est survenu à 05H07.
L'épicentre a été localisé dans une zone montagneuse, le long de la frontière entre les districts de Hejing et de Xinyuan, a précisé le Centre du réseau sismique de Chine.
Un grand nombre de maisons résidentielles ont été détruites ou endommagées dans le district de Xinyuan, tandis que des centaines de têtes de bétail ont été tuées dans l'effondrement des étables, indique un communiqué du gouvernement de la préfecture autonome kazakh d'Ili, qui administre Xinyuan.
Le séisme a également provoqué des glissements de terrain et des effondrements sur plusieurs autoroutes nationales et régionales au Xinjiang, interrompant la circulation.
Selon les experts, la zone frappée par le séisme, située à environ 3 500 mètres au-dessus du niveau de la mer, est une région sismique. Deux tremblements de terre de magnitude supérieure à 7 sur l'échelle ouverte de Richter ont secoué la zone depuis 1900.
Source chine info
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vendredi 29 juin 2012
21:20
Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, retire l’autorisation de mise sur le marché du Cruiser OSR, utilisé pour la culture du colza. Le produit de Syngenta est accusé de désorienter les abeilles.
Le Cruiser OSR était sur la sellette depuis le 1er juin, date à laquelle le ministre avait déclaré son intention de retirer l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Syngenta « disposait d’un délai de 15 jours pour faire part de ses observations », rappelle le ministère de l’Agriculture.
Celles transmises le 15 juin « ne sont pas de nature à remettre en cause les éléments ayant conduit à envisager son retrait ». En cause, l’exposition des abeilles à la dose sublétale au travers des résidus de thiametoxam, substance active de ce produit, dans le nectar de colza. Elle aurait des effets néfastes sur le retour à la ruche des butineuses. « Le ministre engage par ailleurs la procédure européenne visant à interdire les semis de colza traité par enrobage au thiametoxam », ajoute le ministère.
Les réactions n’ont pas tardées. La Fédération française des producteurs d’oléagineux (colza…) et de protéagineux y voit une « annonce arbitraire » reposant sur « une lecture tendancieuse » d’un rapport de l’Anses. La décision serait, selon elle, une compensation accordée aux écologistes après des tensions survenues entre le gouvernement et ses alliés de la majorité présidentielle.
L’Union nationale de l’apiculture française (Unaf) va dans le même sens : « Ce sont toutes les autorisations de pesticides systémiques qui devraient être suspendues, réclame Olivier Belval, président de l’Unaf. Le temps d’une réévaluation complète. »
....Et plus de pesticides répandus en 2011
Une diminution de 50% des pesticides utilisés d’ici 2018 : c’était l’un des nombreux engagements du Grenelle de l’environnement, en 2007. Nous sommes loin du compte. En 2011, le marché des pesticides est même plutôt orienté à la hausse ! En volume, l’augmentation est de 1,3 %, soit 62 700 tonnes de pesticides dispersés, ou en passe de l’être, dans les champs (contre 61 900 tonnes en 2010). En valeur, la progression est de 5%. Le chiffre d’affaire 2011 du secteur des vendeurs de « produits phytosanitaires » atteint 1,9 milliards d’euros.
Mention spéciale à la catégorie herbicides, dont le chiffre d’affaire grimpe de 17%. Les insecticides se situent juste derrière, avec 11% de plus qu’en 2010. Pourquoi une telle hausse, alors que les mentions « agriculture raisonnée » et que le marché des produits bio progressent ?
La faute à la météo répondent les représentants de l’industrie des pesticides : « 2011 : une année encore influencée par les conditions météorologiques », titrent-ils. L’agriculture dépendrait donc du temps qu’il fait. Quel scoop !
« Cette hausse pointe surtout le manque total de volonté politique de pousser en profondeur à un changement du système agricole, qui conduit à l’immobilisme, et à la reprise en main très nette de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) et de ses représentants du plan Ecophyto », estime François Veillerette, porte-parole de l’association Générations futures. Les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie, Stéphane Le Foll et Delphine Batho, parviendront-ils à inverser la tendance ? ...
Source © Nolwenn Weiler /bastamag
Le Cruiser OSR était sur la sellette depuis le 1er juin, date à laquelle le ministre avait déclaré son intention de retirer l’autorisation de mise sur le marché (AMM). Syngenta « disposait d’un délai de 15 jours pour faire part de ses observations », rappelle le ministère de l’Agriculture.
Celles transmises le 15 juin « ne sont pas de nature à remettre en cause les éléments ayant conduit à envisager son retrait ». En cause, l’exposition des abeilles à la dose sublétale au travers des résidus de thiametoxam, substance active de ce produit, dans le nectar de colza. Elle aurait des effets néfastes sur le retour à la ruche des butineuses. « Le ministre engage par ailleurs la procédure européenne visant à interdire les semis de colza traité par enrobage au thiametoxam », ajoute le ministère.
Les réactions n’ont pas tardées. La Fédération française des producteurs d’oléagineux (colza…) et de protéagineux y voit une « annonce arbitraire » reposant sur « une lecture tendancieuse » d’un rapport de l’Anses. La décision serait, selon elle, une compensation accordée aux écologistes après des tensions survenues entre le gouvernement et ses alliés de la majorité présidentielle.
A l’inverse pour FNE, c’est « une première victoire dans un combat de longue haleine ». Mais l’ONG enjoint d’aller plus loin. D’une part, le Cruiser est aussi utilisé pour le maïs, la betterave et le pois. D’autre part, « c’est globalement toute la famille des néonicotinoïdes » qui doit être réévaluée selon FNE.
....Et plus de pesticides répandus en 2011
Une diminution de 50% des pesticides utilisés d’ici 2018 : c’était l’un des nombreux engagements du Grenelle de l’environnement, en 2007. Nous sommes loin du compte. En 2011, le marché des pesticides est même plutôt orienté à la hausse ! En volume, l’augmentation est de 1,3 %, soit 62 700 tonnes de pesticides dispersés, ou en passe de l’être, dans les champs (contre 61 900 tonnes en 2010). En valeur, la progression est de 5%. Le chiffre d’affaire 2011 du secteur des vendeurs de « produits phytosanitaires » atteint 1,9 milliards d’euros.
Mention spéciale à la catégorie herbicides, dont le chiffre d’affaire grimpe de 17%. Les insecticides se situent juste derrière, avec 11% de plus qu’en 2010. Pourquoi une telle hausse, alors que les mentions « agriculture raisonnée » et que le marché des produits bio progressent ?
La faute à la météo répondent les représentants de l’industrie des pesticides : « 2011 : une année encore influencée par les conditions météorologiques », titrent-ils. L’agriculture dépendrait donc du temps qu’il fait. Quel scoop !
« Cette hausse pointe surtout le manque total de volonté politique de pousser en profondeur à un changement du système agricole, qui conduit à l’immobilisme, et à la reprise en main très nette de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) et de ses représentants du plan Ecophyto », estime François Veillerette, porte-parole de l’association Générations futures. Les ministres de l’Agriculture et de l’Écologie, Stéphane Le Foll et Delphine Batho, parviendront-ils à inverser la tendance ? ...
Source © Nolwenn Weiler /bastamag
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21:10
Le violent orage qui s'est abbatu le jeudi 28 juin en Seine-Maritime a donné lieu à quelques phénomènes impressionnants. Un habitant d'Isneauville (Seine-Maritime), dans l'agglomération de Rouen, a eu le bon réflexe de sortir sa caméra pour filmer un phénomène météorologique qu'il a lui-même baptisé de "double tornade".
Sur les images postées sur Youtube, on voit en effet que les deux tornades sont reliées entre elles par une sorte de cordon ombilical.
Source © AFP
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Sur les images postées sur Youtube, on voit en effet que les deux tornades sont reliées entre elles par une sorte de cordon ombilical.
Source © AFP
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21:07
De violents orages, entraînant des inondations, ont causé jeudi la mort d'un homme dans le centre de l'Angleterre, tandis que les transports par rail et par route entre l'Ecosse et le reste du pays restaient fortement perturbés vendredi.
Un homme de 66 ans s'est noyé jeudi alors qu'il tentait de regagner son domicile dans un torrent d'eau après avoir quitté sa voiture au milieu d'une route inondée dans le Shropshire (centre).
Les orages ont affecté le nord et le centre de l'Angleterre, l'Ecosse et le Nord de l'Irlande. Près de 15.000 foyers ont été affectés par des coupure d'électricité. Plusieurs routes ont été fermées et des centaines de maisons évacuées.
Les trains entre Newcastle et Edimbourg ont été annulés vendredi, le temps que les services ferroviaires réparent les voies, dont certaines se sont affaissées sous l'effet des inondations.
L'agence de l'environnement a précisé que 7 alertes pour orages étaient maintenues vendredi essentiellement dans les Midlands (centre) et le nord de l'Angleterre, mais que la tendance était à l'amélioration.
Le mois de juin est d'ores et déjà un des plus humides de l'histoire de la Grande-Bretagne, selon les données provisoires du Met Office.
Source © Anthony Fino/7sur7.be
Un homme de 66 ans s'est noyé jeudi alors qu'il tentait de regagner son domicile dans un torrent d'eau après avoir quitté sa voiture au milieu d'une route inondée dans le Shropshire (centre).
Les orages ont affecté le nord et le centre de l'Angleterre, l'Ecosse et le Nord de l'Irlande. Près de 15.000 foyers ont été affectés par des coupure d'électricité. Plusieurs routes ont été fermées et des centaines de maisons évacuées.
Les trains entre Newcastle et Edimbourg ont été annulés vendredi, le temps que les services ferroviaires réparent les voies, dont certaines se sont affaissées sous l'effet des inondations.
L'agence de l'environnement a précisé que 7 alertes pour orages étaient maintenues vendredi essentiellement dans les Midlands (centre) et le nord de l'Angleterre, mais que la tendance était à l'amélioration.
Le mois de juin est d'ores et déjà un des plus humides de l'histoire de la Grande-Bretagne, selon les données provisoires du Met Office.
Source © Anthony Fino/7sur7.be
21:01
Un incendie de forêt dans la région de Valence, dans l'est de l'Espagne, a entraîné l'évacuation de 700 personnes de plusieurs villages ainsi que le personnel d'une centrale électrique, a annoncé vendredi le gouvernement régional.
Le feu, qui s'est déclenché jeudi dans le secteur de Cortes de Palla, reste actif et la surface brûlée n'est pas connue, a indiqué une porte-parole du gouvernement régional.
En raison de cet incendie, 700 habitants du village de Dos Aguas et d'autres localités des environs ont dû être évacués, ainsi que le personnel d'une centrale électrique de Cortes de Palla.
L'incendie avait provoqué jeudi des perturbations de l'approvisionnement électrique de la centrale nucléaire de Cofrentes, située à une quinzaine de kilomètres de là, qui avait dû brièvement actionner ses générateurs au diesel, avant que la fourniture en électricité ne soit rétablie.
La centrale nucléaire ne court aucun danger. Le feu ne se dirige pas dans cette direction, a précisé la porte-parole régionale.
Un millier de pompiers appuyés par 28 avions et hélicoptères bombardiers d'eau luttaient contre le feu vendredi.
Source ©AFP
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Le feu, qui s'est déclenché jeudi dans le secteur de Cortes de Palla, reste actif et la surface brûlée n'est pas connue, a indiqué une porte-parole du gouvernement régional.
En raison de cet incendie, 700 habitants du village de Dos Aguas et d'autres localités des environs ont dû être évacués, ainsi que le personnel d'une centrale électrique de Cortes de Palla.
L'incendie avait provoqué jeudi des perturbations de l'approvisionnement électrique de la centrale nucléaire de Cofrentes, située à une quinzaine de kilomètres de là, qui avait dû brièvement actionner ses générateurs au diesel, avant que la fourniture en électricité ne soit rétablie.
La centrale nucléaire ne court aucun danger. Le feu ne se dirige pas dans cette direction, a précisé la porte-parole régionale.
Un millier de pompiers appuyés par 28 avions et hélicoptères bombardiers d'eau luttaient contre le feu vendredi.
Source ©AFP
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20:56
L'incendie qui fait rage depuis samedi près de Colorado Springs (Colorado, ouest des Etats-Unis) a redoublé de violence mardi et pénétré dans la ville, entraînant l'évacuation de plus de 36.000 personnes et la destruction de plus de 300 maisons, selon les autorités.
L'incendie, baptisé Waldo Canyon Fire, s'est déclenché samedi et s'est immédiatement montré très dangereux. Mardi après-midi, des vents contraires ont obligé les autorités à ordonner l'évacuation de plus de 36.000 personnes, selon les chiffres du bureau du shérif.
"Waldo Canyon Fire", est entré mardi soir dans Colorado Springs, la deuxième ville du Colorado, située à une centaine de kilomètres au sud de Denver, la capitale de l'Etat. Jeudi après-midi, Steve Bach, maire de Colorado Springs, a déclaré que les flammes avaient détruit 346 maisons – un chiffre encore provisoire. Selon le site officiel de suivi des incendies, Inciweb.org, plus de 20 000 bâtiments sont potentiellement menacés par les flammes.
Le chef de la police de Colorado Springs a annoncé tard, jeudi, à des journalistes qu'un corps avait été retrouvé et qu'une autre personne, qui vivait à la même adresse que la première victime, était portée disparue.
Le président Barack Obama a déclaré vendredi "l'état de grande catastrophe" dans "L'Etat du Centenaire ". Le président américain doit se rendre dans le Colorado dans la journée de vendredi pour évaluer les dégâts. Sa déclaration permet d'allouer des fonds fédéraux pour les autorités de l'Etat du Colorado et les autorités locales. La moitié des moyens fédéraux de lutte contre le feu sont actuellement déployés dans le Colorado.
Cet incendie, qui n'est contenu qu'à 5 %, reste dévastateur, de l'avis des autorités. Les températures caniculaires et les vents violents des derniers jours ont attisé les flammes, qui ont dévasté environ 7 500 hectares, détruit des maisons dans la périphérie boisée de Colorado Springs et ont menacé l'école de l'US Air Force.
Des incendies ont également contraint des habitants d'autres régions du Colorado, ainsi que du Montana et de l'Utah, à quitter leurs maisons.
Les pompiers du Colorado combattent plusieurs autres feux, notamment le High Park Fire, près de Fort Collins (100 km au nord-ouest de Denver), qui a déjà détruit près de 35.000 hectares de végétation. L'incendie, le deuxième plus important de l'histoire du Colorado, était contenu mardi à 65%.
Source Multiple
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Colorado wildfires - state of emergency declared par euronews-en
L'incendie, baptisé Waldo Canyon Fire, s'est déclenché samedi et s'est immédiatement montré très dangereux. Mardi après-midi, des vents contraires ont obligé les autorités à ordonner l'évacuation de plus de 36.000 personnes, selon les chiffres du bureau du shérif.
"Waldo Canyon Fire", est entré mardi soir dans Colorado Springs, la deuxième ville du Colorado, située à une centaine de kilomètres au sud de Denver, la capitale de l'Etat. Jeudi après-midi, Steve Bach, maire de Colorado Springs, a déclaré que les flammes avaient détruit 346 maisons – un chiffre encore provisoire. Selon le site officiel de suivi des incendies, Inciweb.org, plus de 20 000 bâtiments sont potentiellement menacés par les flammes.
Le président Barack Obama a déclaré vendredi "l'état de grande catastrophe" dans "L'Etat du Centenaire ". Le président américain doit se rendre dans le Colorado dans la journée de vendredi pour évaluer les dégâts. Sa déclaration permet d'allouer des fonds fédéraux pour les autorités de l'Etat du Colorado et les autorités locales. La moitié des moyens fédéraux de lutte contre le feu sont actuellement déployés dans le Colorado.
Cet incendie, qui n'est contenu qu'à 5 %, reste dévastateur, de l'avis des autorités. Les températures caniculaires et les vents violents des derniers jours ont attisé les flammes, qui ont dévasté environ 7 500 hectares, détruit des maisons dans la périphérie boisée de Colorado Springs et ont menacé l'école de l'US Air Force.
Des incendies ont également contraint des habitants d'autres régions du Colorado, ainsi que du Montana et de l'Utah, à quitter leurs maisons.
Les pompiers du Colorado combattent plusieurs autres feux, notamment le High Park Fire, près de Fort Collins (100 km au nord-ouest de Denver), qui a déjà détruit près de 35.000 hectares de végétation. L'incendie, le deuxième plus important de l'histoire du Colorado, était contenu mardi à 65%.
Source Multiple
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Colorado wildfires - state of emergency declared par euronews-en
20:42
Les températures atteignent ces jours-ci des niveaux record aux Etats-Unis. Une vague de chaleur, partie des Montagnes Rocheuses, se décale vers l'est et atteint le Tennessee ainsi que Chicago.
A Kansas City dans le Missouri, le mercure a grimpé jusqu'à 40 degrés jeudi et les services de santé parlent de deux décès qui pourraient être dus à la canicule. Hill City, dans le Kansas, a fondu à 42 degrés jeudi après-midi, selon la météorologie nationale. Mercredi, le thermomètre y était monté à 46 degrés.
Plus à l'est, Cincinnati a enregistré 39 degrés, de même que Nashville dans le Tennessee. A Chicago, le mercure est monté à 38 degrés pour la première fois depuis sept ans. Dans l'Indiana, des interdictions d'allumer des feux sont en vigueur dans 74 des 92 comtés, et 45 comtés ont imposé des restrictions sur les tirs de feux d'artifice.
Source © ATS
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A Kansas City dans le Missouri, le mercure a grimpé jusqu'à 40 degrés jeudi et les services de santé parlent de deux décès qui pourraient être dus à la canicule. Hill City, dans le Kansas, a fondu à 42 degrés jeudi après-midi, selon la météorologie nationale. Mercredi, le thermomètre y était monté à 46 degrés.
Plus à l'est, Cincinnati a enregistré 39 degrés, de même que Nashville dans le Tennessee. A Chicago, le mercure est monté à 38 degrés pour la première fois depuis sept ans. Dans l'Indiana, des interdictions d'allumer des feux sont en vigueur dans 74 des 92 comtés, et 45 comtés ont imposé des restrictions sur les tirs de feux d'artifice.
Source © ATS
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20:34
La qualité de l'eau de baignade laisse à désirer sur les plages américaines, où près de 3,5 millions de personnes contractent chaque année une maladie du fait de la pollution, a révélé mercredi 27 juin une organisation écologiste.
Le Natural Resources Defence Council, qui analyse la qualité des plages des Etats-Unis depuis vingt-deux ans, constate que le problème ne s'arrange pas : l'année dernière était l'une des trois pires en termes d'avertissements et de fermetures de plage du fait de la pollution. "C'est un véritable fléau. L'eau de nos plages présente un niveau élevé de bactéries, de déjections humaines et animales", a déclaré Steve Fleischli, un responsable de l'association qui a étudié la qualité de l'eau sur 3 000 plages.
Les intempéries sont principalement à l'origine de la dégradation de l'environnement sur le littoral, relève l'association dans un rapport. "Quand il pleut, une grande quantité de produits chimiques, d'huile, d'excréments et de détritus sont emportés par les eaux et se déversent en fin de compte sur nos plages", a expliqué M. Fleischli.
"UN VRAI PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE"
Les symptômes et maladies recensés à la suite de contacts avec une eau polluée sont nombreux : grippe intestinale, problèmes aux niveau du nez, de la gorge et des oreilles, dysenterie, hépatite, troubles respiratoires et neurologiques ou autres maladies graves.
Le groupe à l'origine de cette étude appelle l'agence américaine de l'environnement (EPA) à renforcer les critères de qualité des eaux sur les plages, ainsi qu'à prendre des mesures adéquates en cas de pollution soudaine. Un nageur sur 28 encourt actuellement un risque de gastro-entérite suite à une baignade. "C'est inacceptable. C'est un vrai problème de santé publique", a dénoncé M. Fleischli.
La Louisiane réunit à elle seule 29 % des plages dont les taux de pollution dépassaient l'an dernier les niveaux autorisés. Cet Etat riverain du golfe du Mexique a été durement touché en 2009 par la marée noire de la plateforme Deepwater Horizon.
Source © AFP/ Le Monde
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Le Natural Resources Defence Council, qui analyse la qualité des plages des Etats-Unis depuis vingt-deux ans, constate que le problème ne s'arrange pas : l'année dernière était l'une des trois pires en termes d'avertissements et de fermetures de plage du fait de la pollution. "C'est un véritable fléau. L'eau de nos plages présente un niveau élevé de bactéries, de déjections humaines et animales", a déclaré Steve Fleischli, un responsable de l'association qui a étudié la qualité de l'eau sur 3 000 plages.
Les intempéries sont principalement à l'origine de la dégradation de l'environnement sur le littoral, relève l'association dans un rapport. "Quand il pleut, une grande quantité de produits chimiques, d'huile, d'excréments et de détritus sont emportés par les eaux et se déversent en fin de compte sur nos plages", a expliqué M. Fleischli.
"UN VRAI PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE"
Les symptômes et maladies recensés à la suite de contacts avec une eau polluée sont nombreux : grippe intestinale, problèmes aux niveau du nez, de la gorge et des oreilles, dysenterie, hépatite, troubles respiratoires et neurologiques ou autres maladies graves.
Le groupe à l'origine de cette étude appelle l'agence américaine de l'environnement (EPA) à renforcer les critères de qualité des eaux sur les plages, ainsi qu'à prendre des mesures adéquates en cas de pollution soudaine. Un nageur sur 28 encourt actuellement un risque de gastro-entérite suite à une baignade. "C'est inacceptable. C'est un vrai problème de santé publique", a dénoncé M. Fleischli.
La Louisiane réunit à elle seule 29 % des plages dont les taux de pollution dépassaient l'an dernier les niveaux autorisés. Cet Etat riverain du golfe du Mexique a été durement touché en 2009 par la marée noire de la plateforme Deepwater Horizon.
Source © AFP/ Le Monde
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20:26
Glissement de terrain meurtrier au Bangladesh
Une centaine de personnes ont été tuées dans des glissements de terrain dans le sud-est du Bangladesh, après trois jours de pluie qui ont causé des inondations et coupé les réseaux de transport, ont annoncé mercredi 27 juin les autorités.
L'armée a été déployée pour aider les opérations de secours dans la zone affectée, la région montagneuse de Chittagong, a indiqué l'administrateur en chef de cette région, Sirajul Haq Khan, qui a prévenu que le bilan pourrait s'alourdir.
Selon M. Khan, au moins quatre-ving-neuf personnes sont mortes dans plusieurs glissements de terrain et des inondations autour de la zone portuaire de Chittagong et dans le district de Cox's Bazar.
Dans le district voisin de Bandarban, trente corps ont été extraits des multiples sites où se sont produits les glissements de terrain, a indiqué le chef de la police locale, Saiful Ahmed. "Une famille a perdu douze de ses membres", a-t-il déclaré, ajoutant que les opérations de secours avaient été reportées en raison des fortes précipitations dues à la mousson.
Mardi, environ 40 centimètres de pluie sont tombés en l'espace de douze heures sur le port de Chittagong et les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport international Shah Amanat ont été suspendus dans l'après-midi.
Les communications ferroviaires entre Chittagong et le reste de ce pays défavorisé d'Asie du Sud ont également été coupées après l'effondrement d'un pont, qui a cédé sous le poids des inondations.
Au cours des dernières années, les pluies saisonnières de la mousson ont provoqué de meurtriers glissements de terrain à Chittagong, peuplé de cinq millions d'habitants. Après la mort de centaines de personnes, le gouvernement a renforcé les lois sur le développement urbain.
Source © Le Monde
Une centaine de personnes ont été tuées dans des glissements de terrain dans le sud-est du Bangladesh, après trois jours de pluie qui ont causé des inondations et coupé les réseaux de transport, ont annoncé mercredi 27 juin les autorités.
L'armée a été déployée pour aider les opérations de secours dans la zone affectée, la région montagneuse de Chittagong, a indiqué l'administrateur en chef de cette région, Sirajul Haq Khan, qui a prévenu que le bilan pourrait s'alourdir.
Selon M. Khan, au moins quatre-ving-neuf personnes sont mortes dans plusieurs glissements de terrain et des inondations autour de la zone portuaire de Chittagong et dans le district de Cox's Bazar.
Dans le district voisin de Bandarban, trente corps ont été extraits des multiples sites où se sont produits les glissements de terrain, a indiqué le chef de la police locale, Saiful Ahmed. "Une famille a perdu douze de ses membres", a-t-il déclaré, ajoutant que les opérations de secours avaient été reportées en raison des fortes précipitations dues à la mousson.
Mardi, environ 40 centimètres de pluie sont tombés en l'espace de douze heures sur le port de Chittagong et les vols au départ et à l'arrivée de l'aéroport international Shah Amanat ont été suspendus dans l'après-midi.
Les communications ferroviaires entre Chittagong et le reste de ce pays défavorisé d'Asie du Sud ont également été coupées après l'effondrement d'un pont, qui a cédé sous le poids des inondations.
Au cours des dernières années, les pluies saisonnières de la mousson ont provoqué de meurtriers glissements de terrain à Chittagong, peuplé de cinq millions d'habitants. Après la mort de centaines de personnes, le gouvernement a renforcé les lois sur le développement urbain.
Source © Le Monde
20:20
Tepco a fait état, mercredi 27 juin, de niveaux records de radiations dans le sous-sol du bâtiment du réacteur n° 1 de Fukushima.
La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a fait état, mercredi 27 juin, de niveaux records de radiations dans le sous-sol du bâtiment du réacteur no 1 de la centrale accidentée de Fukushima, découverte qui risque de rudement compliquer les travaux de démantèlement.
Tepco a introduit une caméra et des instruments de mesures via un trou de canalisation depuis le plafond du sous-sol du bâtiment 1 pour y observer la situation et effectuer des relevés.
Les niveaux de radiations enregistrés juste au-dessus de l'eau radioactive présente dans le sous-sol atteignent jusqu'à 10 300 millisieverts/heure, soit une dose par laquelle l'homme devient malade au bout de quelques minutes et meurt en peu de temps. Il ne faut qu'une vingtaine de secondes pour que soit dépassée la dose annuelle admissible en un an pour les ouvriers du site. "Les travailleurs ne peuvent pas pénétrer en ces lieux et nous devrons préparer le démantèlement à l'aide de robots", a expliqué Tepco.
COMBUSTIBLE FONDU
L'enregistrement de tels niveaux de radiations, dix fois supérieurs à ceux relevés dans les deux autres réacteurs, 2 et 3, très endommagés aussi, s'expliquerait selon Tepco par le fait que le combustible qui a fondu dans le réacteur no 1 est plus abîmé que dans les autres unités du site.
Le combustible qui se trouvait dans les cœurs de ces trois réacteurs, sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi, a fondu en raison de la perte de l'alimentation électrique et des fonctions de refroidissement à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont dévasté la centrale.
Ces réacteurs, de même que le no 4 dont le cœur était vide au moment de l'accident, doivent être démantelés, une tâche d'une très grande complexité qui devrait nécessiter quarante ans de travaux et le développement de nouvelles techniques spéciales.
Tepco, dont les finances ont été dévastées par les conséquences de la catastrophe nucléaire, a été nationalisée mercredi, suite à une augmentation de capital grâce à un apport de l'Etat.
Source: Le Monde.fr avec AFP
La compagnie d'électricité Tokyo Electric Power (Tepco) a fait état, mercredi 27 juin, de niveaux records de radiations dans le sous-sol du bâtiment du réacteur no 1 de la centrale accidentée de Fukushima, découverte qui risque de rudement compliquer les travaux de démantèlement.
Tepco a introduit une caméra et des instruments de mesures via un trou de canalisation depuis le plafond du sous-sol du bâtiment 1 pour y observer la situation et effectuer des relevés.
Les niveaux de radiations enregistrés juste au-dessus de l'eau radioactive présente dans le sous-sol atteignent jusqu'à 10 300 millisieverts/heure, soit une dose par laquelle l'homme devient malade au bout de quelques minutes et meurt en peu de temps. Il ne faut qu'une vingtaine de secondes pour que soit dépassée la dose annuelle admissible en un an pour les ouvriers du site. "Les travailleurs ne peuvent pas pénétrer en ces lieux et nous devrons préparer le démantèlement à l'aide de robots", a expliqué Tepco.
COMBUSTIBLE FONDU
L'enregistrement de tels niveaux de radiations, dix fois supérieurs à ceux relevés dans les deux autres réacteurs, 2 et 3, très endommagés aussi, s'expliquerait selon Tepco par le fait que le combustible qui a fondu dans le réacteur no 1 est plus abîmé que dans les autres unités du site.
Le combustible qui se trouvait dans les cœurs de ces trois réacteurs, sur les six que compte la centrale Fukushima Daiichi, a fondu en raison de la perte de l'alimentation électrique et des fonctions de refroidissement à la suite du séisme et du tsunami du 11 mars 2011 qui ont dévasté la centrale.
Ces réacteurs, de même que le no 4 dont le cœur était vide au moment de l'accident, doivent être démantelés, une tâche d'une très grande complexité qui devrait nécessiter quarante ans de travaux et le développement de nouvelles techniques spéciales.
Tepco, dont les finances ont été dévastées par les conséquences de la catastrophe nucléaire, a été nationalisée mercredi, suite à une augmentation de capital grâce à un apport de l'Etat.
Source: Le Monde.fr avec AFP
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