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mardi 3 juillet 2012
21:28
Plusieurs poissons d'eau douce endémiques à la Jordanie sont en voie critique d'extinction en raison de la destruction de leur habitat par l'homme.
Nashat Hamidan, ichtyologue Jordanien de la Société Royale pour la Conservation de la Nature (RSCN) lance un cri d'alarme concernant trois espèces d'entre eux, le Aphanius dispar richardsoni, le Garra ghorensis et le Aphanius sirhani, qui risquent de disparaitre d'ici deux ans si rien n'est fait pour protéger leur habitat et leur réintroduction.
Concernant l'Aphanius dispar richardsoni (ci dessus)
L'Aphanius dispar richardsoni ne se trouve à l'état naturel que dans deux petits ruisseaux au nord de la mer morte, dans la petite zone protégée de Fifa Wadi Araba. La destruction de l'un des ruisseaux, principalement due au sur-pompage de l'eau douce, a élevé les niveaux de salinité du ruisseau ce qui menace la survie de l’espèce. Dans le second, la présence de l' Alphanius est confronté à la présence d'une espèce nouvellement introduite et envahissante, le Gambusia affinis, qui se nourrit malheureusement elle aussi principalement que de moustiques.
Une autre menace s'ajoute à ces deux constats, la pratique de la pulvérisation des ruisseaux avec des produits chimiques pour contrôler la propagation du paludisme en y éradiquant les larves de moustiques .
"Depuis plusieurs années le ministère de la Santé lutte contre le paludisme en aspergeant les rivières jordaniennes d' un produit chimique qui tue toutes les créatures aquatiques, poissons et grenouilles comprises», a déclaré le proffesseur Hamidan.
Ce défenseur infatigable de l'environnement, qui dirige un programme visant à protéger l'Aphanius sirhani de l'extinction, a déclaré qu'il travaille aujourd'hui d' arrache pied pour tenter de mettre en place de toute urgence des étangs protégés afin d'y réintroduire l'Aphanius dispar richardsoni qui est maintenant en voie critique d'extinction.
Concernant le Garra ghorensis
Le nom de ce poisson est dérivé de la région du Ghor (nom local de la vallée du Jourdain), il ne se trouve que dans la rivière du Ghor Hadithah, à 17km au sud de la Mer Morte, et dans le Ibn Hammad dans la région de Karak, selon le spécialiste.
C'est un poisson herbivore qui nage en permanence contre le courant, entre les rochers ou les branches des rives, il se nourrit principalement des algues aquatiques. Les autorités dans l'intention de nettoyer par dragage les rivières ont malheureusement détruit leur habitat , ainsi ce poisson a perdu sa principale source de nourriture, les algues.
"En outre, la pulvérisation anti -paludique et l'utilisation de pesticides pour l'agriculture, en particulier pour les cultures de tomate , est à l'origine de la disparation rapide du ghorensis.
La société du RSCN a immédiatement initié un projet de conservation en 2000, et le sirhanis constituent désormais 70 pour cent des poissons vivant dans les zones humides de l'oasis de l'Azraq, mais ils restent toujours en danger critique d'extinction.
Nashat Hamidan, ichtyologue Jordanien de la Société Royale pour la Conservation de la Nature (RSCN) lance un cri d'alarme concernant trois espèces d'entre eux, le Aphanius dispar richardsoni, le Garra ghorensis et le Aphanius sirhani, qui risquent de disparaitre d'ici deux ans si rien n'est fait pour protéger leur habitat et leur réintroduction.
Concernant l'Aphanius dispar richardsoni (ci dessus)
L'Aphanius dispar richardsoni ne se trouve à l'état naturel que dans deux petits ruisseaux au nord de la mer morte, dans la petite zone protégée de Fifa Wadi Araba. La destruction de l'un des ruisseaux, principalement due au sur-pompage de l'eau douce, a élevé les niveaux de salinité du ruisseau ce qui menace la survie de l’espèce. Dans le second, la présence de l' Alphanius est confronté à la présence d'une espèce nouvellement introduite et envahissante, le Gambusia affinis, qui se nourrit malheureusement elle aussi principalement que de moustiques.
Une autre menace s'ajoute à ces deux constats, la pratique de la pulvérisation des ruisseaux avec des produits chimiques pour contrôler la propagation du paludisme en y éradiquant les larves de moustiques .
"Depuis plusieurs années le ministère de la Santé lutte contre le paludisme en aspergeant les rivières jordaniennes d' un produit chimique qui tue toutes les créatures aquatiques, poissons et grenouilles comprises», a déclaré le proffesseur Hamidan.
Ce défenseur infatigable de l'environnement, qui dirige un programme visant à protéger l'Aphanius sirhani de l'extinction, a déclaré qu'il travaille aujourd'hui d' arrache pied pour tenter de mettre en place de toute urgence des étangs protégés afin d'y réintroduire l'Aphanius dispar richardsoni qui est maintenant en voie critique d'extinction.
Concernant le Garra ghorensis
Le nom de ce poisson est dérivé de la région du Ghor (nom local de la vallée du Jourdain), il ne se trouve que dans la rivière du Ghor Hadithah, à 17km au sud de la Mer Morte, et dans le Ibn Hammad dans la région de Karak, selon le spécialiste.
C'est un poisson herbivore qui nage en permanence contre le courant, entre les rochers ou les branches des rives, il se nourrit principalement des algues aquatiques. Les autorités dans l'intention de nettoyer par dragage les rivières ont malheureusement détruit leur habitat , ainsi ce poisson a perdu sa principale source de nourriture, les algues.
"En outre, la pulvérisation anti -paludique et l'utilisation de pesticides pour l'agriculture, en particulier pour les cultures de tomate , est à l'origine de la disparation rapide du ghorensis.
Soulignant le rôle des trois espèces de poissons dans le maintien des rivières saines, Hamidan affirme que le ghorensis rique de disparaître dans les deux ans, sauf si des mesures immédiates sont prises pour protéger son habitat de ces pollutions chimiques mortelles.
Concernant l' Aphanius sirhani
Dans les années 60 et 70, le sirhani était une espèce abondante dans les eaux de l'oasis d'Azraq, mais depuis avec les pompages aveugles des eaux, le poisson a été classé "en danger critique d'extinction".
L'extraction excessive des eaux de la zone humide a causé la baisse execessive des niveaux d'eau de 12-15 mètres au-dessous du niveau du sol. En 1990, l'espèce était cru éteinte, mais en 2000, il a été redécouvert en très petits nombres dans une zone non exploité.
La société du RSCN a immédiatement initié un projet de conservation en 2000, et le sirhanis constituent désormais 70 pour cent des poissons vivant dans les zones humides de l'oasis de l'Azraq, mais ils restent toujours en danger critique d'extinction.
le pompage excessif de ces deux dernières années dans l'oasis met de nouveau la survie du sirhani en jeu, et des efforts et des compromis doivent urgemment être trouvés pour empêcher l'extinction de cette espéce.
© Nature Alerte
21:16
Hier le ministère de l'environnement du Japon a publié les résultats d'une étude menée entre Décembre 2011 et février 2012 sur les cours d'eau, rivières et lacs, ainsi que sur 8 points de la zone cotière de la région de Fukushima. Cette étude a constaté des niveaux élevés de césium dans les poissons de la région.
Les plus importants, 2600 becquerels par kilogramme ont été trouvé dans un gobie, petit poisson d'eau douce, prélevé dans une rivière qui passe par le village de Iitate vers Minamisoma City, au nord de centrale de Fukushima.
Des taux importants, de 330 à 670 becquerels par kilogramme, ont aussi été relevés sur des insectes d'eaux qui se nourrissent de poissons morts.
Vers Iwaki City au sud de la centrale, les poissons marins affichaient des taux compris entre 200 et 260 becquerels par kilogramme.
Le ministère a confirmé que ces taux étaient important, et souligne qu'il restera longtemps vigilant tout en continuant de prélever régulièrement des échantillons d'eau et de poissons afin de prévenir la population sur l'évolution de la situation dans le temps.
© Nature Alerte
Les plus importants, 2600 becquerels par kilogramme ont été trouvé dans un gobie, petit poisson d'eau douce, prélevé dans une rivière qui passe par le village de Iitate vers Minamisoma City, au nord de centrale de Fukushima.
Des taux importants, de 330 à 670 becquerels par kilogramme, ont aussi été relevés sur des insectes d'eaux qui se nourrissent de poissons morts.
Vers Iwaki City au sud de la centrale, les poissons marins affichaient des taux compris entre 200 et 260 becquerels par kilogramme.
Le ministère a confirmé que ces taux étaient important, et souligne qu'il restera longtemps vigilant tout en continuant de prélever régulièrement des échantillons d'eau et de poissons afin de prévenir la population sur l'évolution de la situation dans le temps.
21:10
Le massif montagneux de Vitosha qui entoure la ville de Sofia, capitale de la Bulgarie, est en feu depuis plusieurs jours. Les flammes sont même visibles depuis le centre de la ville.
Jusqu'à présent seuls des forets sèches et leur broussailles alentours brulaient, mais la crainte que l'incendie se propage vers la toute jeune réserve naturelle de Branishte Bistrishko, à l’écosystème unique, s'accentue.
Deux hélicoptères et plus 350 pompiers combattent les flammes . Les vents multidirectionnels de montagne et les pentes très accentuées sur le terrain entravent les opérations.
Néanmoins les pompiers ont réussit jusqu'ici à contenir les flammes loin des premières habitations de la périphérie de la ville. Tous les efforts sont concentré à creuser des corridors coupe feu pour limiter la propagation de l'incendie.
© Nature Alerte
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13:39
Un séisme de magnitude 6,2 s'est déclenché vers 22H36 (10H36 GMT) au large de la Nouvelle-Zélande.
La secousse a été ressentie dans la ville de Wellington..
Le tremblement de terre s'est produit à 105 km au sud-ouest de New Plymouth et à 173 km de la capitale Wellington.
L'épicentre était très profond, à 236 km.
Aucun dommage ni aucune victime n'ont pour l'instant été déclaré
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12:56
Samedi 28 juin des centaines de poissons morts ont été découvert flottant dans la Taude à Souvigné-sur-Sarthe. Les pompiers et les gendarmes sont intervenus.
Dans un premier temps, un barrage au niveau Moulin d’Hersemeule a été installé pour évacuer les eaux polluées. le lendemain, les cadavres de poissons s’accumulaient de nouveau dans la petite rivière . Cette fois-ci, deux barrages en amont et en aval ont été installé.
« Une personne de l’Anema (agence nationale de l’eau et des milieux aquatiques ou police de l’eau) est venue faire des prélèvements. Pour l’instant, nous n’avons pas d’explications » se désole Marie France Plat, maire de la commune. « Aucun polluant n’a été trouvé, l’enquête est en cours » confie le lieutenant Olivier Maldant de la gendarmerie de Sablé.
« Je suis catastrophée devant tous ces poissons morts. » Marie-France Plat, maire de Souvigné-sur-Sarthe, ne cachait pas hier soir sa désolation devant le triste spectacle qu’offre depuis quelques jours la rivière La Taude, dans sa commune.
Des centaines de poissons, anguilles, carpes, silures… sur le dos sur plusieurs kilomètres : c’est ce qu’ont découvert des habitants de la commune.
Ce sont des riverains qui ont donné l’alerte. Samedi après-midi, gendarmes et pompiers se sont déplacés sur les lieux ainsi que l’Onema (office national de l’eau et des milieux aquatiques) qui a procédé à des prélèvements.
Pour l’instant, la mairie n’a reçu aucun résultat de ces analyses.
« Je me sens complètement impuissante, d’autant plus que je ne sais toujours pas ce qui s’est réellement passé », fait savoir Mme Plat, impatiente de connaître la suite de l’enquête.
La rivière La Taude qui prend sa source en Mayenne, à Grez-en-Bouère, se jette dans la Sarthe à Souvigné-sur-Sarthe.
Dans un premier temps, un barrage au niveau Moulin d’Hersemeule a été installé pour évacuer les eaux polluées. le lendemain, les cadavres de poissons s’accumulaient de nouveau dans la petite rivière . Cette fois-ci, deux barrages en amont et en aval ont été installé.
« Une personne de l’Anema (agence nationale de l’eau et des milieux aquatiques ou police de l’eau) est venue faire des prélèvements. Pour l’instant, nous n’avons pas d’explications » se désole Marie France Plat, maire de la commune. « Aucun polluant n’a été trouvé, l’enquête est en cours » confie le lieutenant Olivier Maldant de la gendarmerie de Sablé.
« Je suis catastrophée devant tous ces poissons morts. » Marie-France Plat, maire de Souvigné-sur-Sarthe, ne cachait pas hier soir sa désolation devant le triste spectacle qu’offre depuis quelques jours la rivière La Taude, dans sa commune.
Des centaines de poissons, anguilles, carpes, silures… sur le dos sur plusieurs kilomètres : c’est ce qu’ont découvert des habitants de la commune.
Ce sont des riverains qui ont donné l’alerte. Samedi après-midi, gendarmes et pompiers se sont déplacés sur les lieux ainsi que l’Onema (office national de l’eau et des milieux aquatiques) qui a procédé à des prélèvements.
Pour l’instant, la mairie n’a reçu aucun résultat de ces analyses.
« Je me sens complètement impuissante, d’autant plus que je ne sais toujours pas ce qui s’est réellement passé », fait savoir Mme Plat, impatiente de connaître la suite de l’enquête.
La rivière La Taude qui prend sa source en Mayenne, à Grez-en-Bouère, se jette dans la Sarthe à Souvigné-sur-Sarthe.
11:18
La Commission européenne a autorisé le 28 juin la société Monsanto à mettre sur le marché des produits contenant du soja génétiquement modifié MON 87701 X MON 89788.
Cette autorisation concerne les denrées alimentaires, les ingrédients alimentaires et les aliments pour animaux contenant ce soja. Ainsi que les autres produits en contenant pour les mêmes usages que tout autre soja, à l'exclusion toutefois de la mise en culture. L'autorisation est valable dix ans.
Ces produits sont soumis à des exigences d'étiquetage. Le titulaire de l'autorisation doit également soumettre à la Commission des rapports annuels sur l'exécution et les résultats des activités prévues dans le plan de surveillance des effets sur l'environnement.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait estimé en février 2012 que le soja MON 87701 X MON 89788 était aussi sûr que son homologue non génétiquement modifié quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale, ou sur l'environnement.
Cette autorisation concerne les denrées alimentaires, les ingrédients alimentaires et les aliments pour animaux contenant ce soja. Ainsi que les autres produits en contenant pour les mêmes usages que tout autre soja, à l'exclusion toutefois de la mise en culture. L'autorisation est valable dix ans.
Ces produits sont soumis à des exigences d'étiquetage. Le titulaire de l'autorisation doit également soumettre à la Commission des rapports annuels sur l'exécution et les résultats des activités prévues dans le plan de surveillance des effets sur l'environnement.
L'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avait estimé en février 2012 que le soja MON 87701 X MON 89788 était aussi sûr que son homologue non génétiquement modifié quant à ses effets potentiels sur la santé humaine et animale, ou sur l'environnement.
11:14
Quelque 25.000 mégots de cigarettes ont été ramassés en une journée sur des plages de Marseille, a dénoncé lundi l'antenne de la Surfrider Foundation dans les Bouches-du-Rhône, en soulignant qu'un seul d'entre eux pollue 300 litres d'eau.
L'action a été menée samedi sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète, ainsi que sur la Corniche Kennedy, par l'organisation de défense de l'environnement, épaulée par des bénévoles de l'association Unis-Cité et des salariés de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).
"Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu'ils les ont quittées, probablement au moins autant", a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué, déplorant que les fumeurs, "à de rares exceptions près", aient continué d'enfouir leurs mégots dans le sable durant le ramassage, malgré des cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie.
Selon l'organisation, un seul mégot, en raison des 2.500 composés chimiques qu'il contient, pollue 300 litres d'eau, le filtre mettant plusieurs années à se dégrader.
Source © AFP
L'action a été menée samedi sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète, ainsi que sur la Corniche Kennedy, par l'organisation de défense de l'environnement, épaulée par des bénévoles de l'association Unis-Cité et des salariés de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).
"Ce nombre peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu'ils les ont quittées, probablement au moins autant", a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué, déplorant que les fumeurs, "à de rares exceptions près", aient continué d'enfouir leurs mégots dans le sable durant le ramassage, malgré des cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie.
Selon l'organisation, un seul mégot, en raison des 2.500 composés chimiques qu'il contient, pollue 300 litres d'eau, le filtre mettant plusieurs années à se dégrader.
Source © AFP
11:10
Un projet d'usine métallurgique a été stoppé lundi par les autorités de la ville de Shifang, dans la province du Sichuan (sud-ouest), après des manifestations d'habitants craignant la pollution qu'il aurait engendrée, a-t-on appris de source officielle.
Cette usine de transformation de métaux du groupe Sichuan Hongda devait produire des alliages à base de molybdène et de cuivre.
«Face à l'incompréhension et à l'opposition de la population, et après avoir étudié la question, le comité du Parti et le gouvernement de la ville ont décidé de demander à l'entreprise chargée du projet d'en arrêter la construction», selon un communiqué posté lundi sur le site internet du gouvernement local.
Plusieurs centaines de personnes ont protesté
Mais dans une «lettre ouverte» à la population, le gouvernement explique que le projet d'usine utilise «les normes et les équipements les plus avancés au niveau international» et «n'aura pas d'influence sur l'eau souterraine ou de surface», ni d'une manière générale «sur l'environnement». Le gouvernement appelle dans cette lettre les habitants et les élèves au calme et à se consacrer respectivement à leur travail et à leurs études. Selon des photos postées sur Sina Weibo, le premier service de microblogging chinois, une foule de plusieurs centaines de personnes protestait contre la construction de l'usine.
Le gouvernement a annoncé la constitution d'un groupe de travail chargé de collecter les avis et les propositions des habitants par rapport au projet industriel. L'environnement est souvent sacrifié en Chine sur l'autel de la croissance et de l'industrialisation et il n'est pas rare que des pollutions industrielles soient à l'origine de soulèvements. En décembre, des affrontements entre des opposants à la construction d'une centrale thermique et la police s'étaient produits dans la ville de Haimen (sud). Il arrive parfois que les autorités soient obligées de reculer ou de modifier leurs projets face à l'opposition de la population. Durant l'été 2011, une usine fabricant des panneaux solaires avait ainsi été provisoirement fermée à Haining (est) après des manifestations, tandis que les habitants de Dalian (nord-est) avaient obtenu le déménagement d'un complexe pétrochimique qui devait être implanté dans leur ville.
Source © AFP
Ajout le 03/07/2012 à 12 h30
La ville de Shifang, dans le sud-ouest de la Chine, était sous haute tension mardi, les autorités annonçant une répression implacable contre des protestataires opposés à la construction d'une usine polluante, tandis que la police intervenait pour disperser des rassemblements.
D'après des habitants interrogés par l'AFP, des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre faisant usage de gaz lacrymogènes et de matraques se poursuivaient mardi pour le deuxième jour consécutif.
Shifang, une ville de 220.000 habitants, se relève à peine des destructions provoquées par le séisme du Sichuan qui a fait 88.000 morts et disparus en 2008.
Selon le gouvernement, des manifestants ont attaqué lundi des bâtiments officiels en lançant des briques et des pierres, ont endommagé des véhicules et s'en sont directement pris à la police et à d'autres fonctionnaires.
Quiconque a incité, planifié ou organisé des rassemblements illégaux, manifestations ou marches de protestation ainsi que ceux impliqués dans des destructions et des pillages (...) seront sévèrement punis, d'après le communiqué.
Tous ceux qui utilisent l'Internet, les messages par téléphone portable ou d'autres méthodes dans les mêmes buts doivent immédiatement cesser leurs activités illégales, poursuit la police.
Je viens de me rendre sur une petite place près du centre-ville, il y avait là plusieurs centaines, peut-être plus d'un millier de personnes. Au moment où je me suis mêlé à la foule, la police a fait usage de gaz lacrymogènes, a déclaré une femme par téléphone sous couvert de l'anonymat, en milieu d'après-midi.
La police et le gouvernement de Shifang sont de leur côté restés injoignables mardi.
Des photos postées sur l'Internet et dont l'authenticité n'a pas pu être immédiatement vérifiée par l'AFP montraient des affrontements entre des centaines de policiers anti-émeutes et les contestataires.
Cette usine métallurgique traiterait des métaux lourds comme le cuivre et le molybdène. Devant les craintes de la population pour l'environnement, le gouvernement local avait annoncé lundi l'arrêt de sa construction.
Les questions de pollution sont devenues un sujet fréquent de mécontentement en Chine, où l'environnement a été sacrifié sur l'autel d'une croissance économique et d'une industrialisation effrenées.
Les autorités chinoises craignent pour la stabilité sociale du pays, en particulier avant le congrès du Parti communiste prévu cet automne, qui doit voir une nouvelle génération de dirigeants accéder au pouvoir à Pékin.
(©AFP / 03 juillet 2012 11h20)
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Cette usine de transformation de métaux du groupe Sichuan Hongda devait produire des alliages à base de molybdène et de cuivre.
«Face à l'incompréhension et à l'opposition de la population, et après avoir étudié la question, le comité du Parti et le gouvernement de la ville ont décidé de demander à l'entreprise chargée du projet d'en arrêter la construction», selon un communiqué posté lundi sur le site internet du gouvernement local.
Plusieurs centaines de personnes ont protesté
Mais dans une «lettre ouverte» à la population, le gouvernement explique que le projet d'usine utilise «les normes et les équipements les plus avancés au niveau international» et «n'aura pas d'influence sur l'eau souterraine ou de surface», ni d'une manière générale «sur l'environnement». Le gouvernement appelle dans cette lettre les habitants et les élèves au calme et à se consacrer respectivement à leur travail et à leurs études. Selon des photos postées sur Sina Weibo, le premier service de microblogging chinois, une foule de plusieurs centaines de personnes protestait contre la construction de l'usine.
Le gouvernement a annoncé la constitution d'un groupe de travail chargé de collecter les avis et les propositions des habitants par rapport au projet industriel. L'environnement est souvent sacrifié en Chine sur l'autel de la croissance et de l'industrialisation et il n'est pas rare que des pollutions industrielles soient à l'origine de soulèvements. En décembre, des affrontements entre des opposants à la construction d'une centrale thermique et la police s'étaient produits dans la ville de Haimen (sud). Il arrive parfois que les autorités soient obligées de reculer ou de modifier leurs projets face à l'opposition de la population. Durant l'été 2011, une usine fabricant des panneaux solaires avait ainsi été provisoirement fermée à Haining (est) après des manifestations, tandis que les habitants de Dalian (nord-est) avaient obtenu le déménagement d'un complexe pétrochimique qui devait être implanté dans leur ville.
Source © AFP
Ajout le 03/07/2012 à 12 h30
La ville de Shifang, dans le sud-ouest de la Chine, était sous haute tension mardi, les autorités annonçant une répression implacable contre des protestataires opposés à la construction d'une usine polluante, tandis que la police intervenait pour disperser des rassemblements.
D'après des habitants interrogés par l'AFP, des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre faisant usage de gaz lacrymogènes et de matraques se poursuivaient mardi pour le deuxième jour consécutif.
Shifang, une ville de 220.000 habitants, se relève à peine des destructions provoquées par le séisme du Sichuan qui a fait 88.000 morts et disparus en 2008.
Selon le gouvernement, des manifestants ont attaqué lundi des bâtiments officiels en lançant des briques et des pierres, ont endommagé des véhicules et s'en sont directement pris à la police et à d'autres fonctionnaires.
Quiconque a incité, planifié ou organisé des rassemblements illégaux, manifestations ou marches de protestation ainsi que ceux impliqués dans des destructions et des pillages (...) seront sévèrement punis, d'après le communiqué.
Tous ceux qui utilisent l'Internet, les messages par téléphone portable ou d'autres méthodes dans les mêmes buts doivent immédiatement cesser leurs activités illégales, poursuit la police.
Je viens de me rendre sur une petite place près du centre-ville, il y avait là plusieurs centaines, peut-être plus d'un millier de personnes. Au moment où je me suis mêlé à la foule, la police a fait usage de gaz lacrymogènes, a déclaré une femme par téléphone sous couvert de l'anonymat, en milieu d'après-midi.
La police et le gouvernement de Shifang sont de leur côté restés injoignables mardi.
Des photos postées sur l'Internet et dont l'authenticité n'a pas pu être immédiatement vérifiée par l'AFP montraient des affrontements entre des centaines de policiers anti-émeutes et les contestataires.
Cette usine métallurgique traiterait des métaux lourds comme le cuivre et le molybdène. Devant les craintes de la population pour l'environnement, le gouvernement local avait annoncé lundi l'arrêt de sa construction.
Les questions de pollution sont devenues un sujet fréquent de mécontentement en Chine, où l'environnement a été sacrifié sur l'autel d'une croissance économique et d'une industrialisation effrenées.
Les autorités chinoises craignent pour la stabilité sociale du pays, en particulier avant le congrès du Parti communiste prévu cet automne, qui doit voir une nouvelle génération de dirigeants accéder au pouvoir à Pékin.
(©AFP / 03 juillet 2012 11h20)
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11:00
Le Mexique a déclenché lundi l'état d'urgence de santé animale sur tout le territoire en raison d'une épidémie de grippe aviaire hautement pathogène qui a touché 1,7 million de volailles, dont 870.000 sont mortes ou ont été abattues.
C'est ce qu'a indiqué le ministère de l'Agriculture.
"Le dispositif national d'état d'urgence de santé animale est activé (...) dans l'objectif de diagnostiquer, prévenir, contrôler et éradiquer le virus de la grippe aviaire de type A, sous-type H7N3", selon un bulletin du ministère paru au Journal officiel.
La présence du virus a été détectée le 20 juin. Celui-ci est transmissible "par le contact direct ou indirect entre animaux, produits ou sous-produits (...) infectés", est-il précisé.
Vendredi, l'Organisation mondiale des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a confirmé cette épidémie au Mexique et rapporté que 1,7 million de volailles avaient été contaminées, dont 870.000 sont mortes, dans 10 élevages de l'Etat de Jalisco (ouest).
Les dispositions annoncées lundi comprennent notamment des mesures de quarantaine, d'abattage, de vaccination et de destruction des produits infectés.
Source AFP
...En chine...
Les autorités de la région autonome du Xinjiang (nord-ouest) ont abattu plus de 150.000 poulets à la suite d'une épidémie de grippe aviaire, a annoncé le ministère chinois de l'Agriculture.
L'épidémie de grippe de souche virale H5N1 avait provoqué la mort de 1.600 poulets et en avait contaminé 5.500 autres, a précisé le ministère dans un communiqué lundi soir.
Les autres volailles ont été abattues pour éviter une contamination à grande échelle.
L'épidémie était connue depuis le 20 juin, mais il a fallu attendre lundi la publication de résultats d'analyses pour confirmer qu'il s'agissait bien du virus H5N1.
La Chine est considérée comme étant l'un des pays les plus menacés par la grippe aviaire parce qu'elle possède la plus grande population mondiale de volailles et que de nombreux animaux vivent en étroit contact avec les humains dans ses régions rurales.
Début juin, un bébé de deux ans vivant dans la province du Guangdong (sud) a été diagnostiqué comme ayant contracté la grippe aviaire à Hong Kong, où il a été hospitalisé.
Le virus H5N1 est mortel pour l'homme dans 60% des cas.
La Chine avait annoncé fin décembre son premier décès dû à la grippe aviaire en 18 mois, puis un deuxième cas mortel en janvier. L'Indonésie a annoncé sept décès depuis le début de l'année, le Cambodge trois et le Vietnam deux.
La maladie a fait plus de 350 morts dans le monde depuis 2003, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le virus H5N1 se transmet de l'animal à l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.
Source ©AFP
C'est ce qu'a indiqué le ministère de l'Agriculture.
"Le dispositif national d'état d'urgence de santé animale est activé (...) dans l'objectif de diagnostiquer, prévenir, contrôler et éradiquer le virus de la grippe aviaire de type A, sous-type H7N3", selon un bulletin du ministère paru au Journal officiel.
La présence du virus a été détectée le 20 juin. Celui-ci est transmissible "par le contact direct ou indirect entre animaux, produits ou sous-produits (...) infectés", est-il précisé.
Vendredi, l'Organisation mondiale des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a confirmé cette épidémie au Mexique et rapporté que 1,7 million de volailles avaient été contaminées, dont 870.000 sont mortes, dans 10 élevages de l'Etat de Jalisco (ouest).
Les dispositions annoncées lundi comprennent notamment des mesures de quarantaine, d'abattage, de vaccination et de destruction des produits infectés.
Source AFP
...En chine...
Les autorités de la région autonome du Xinjiang (nord-ouest) ont abattu plus de 150.000 poulets à la suite d'une épidémie de grippe aviaire, a annoncé le ministère chinois de l'Agriculture.
L'épidémie de grippe de souche virale H5N1 avait provoqué la mort de 1.600 poulets et en avait contaminé 5.500 autres, a précisé le ministère dans un communiqué lundi soir.
Les autres volailles ont été abattues pour éviter une contamination à grande échelle.
L'épidémie était connue depuis le 20 juin, mais il a fallu attendre lundi la publication de résultats d'analyses pour confirmer qu'il s'agissait bien du virus H5N1.
La Chine est considérée comme étant l'un des pays les plus menacés par la grippe aviaire parce qu'elle possède la plus grande population mondiale de volailles et que de nombreux animaux vivent en étroit contact avec les humains dans ses régions rurales.
Début juin, un bébé de deux ans vivant dans la province du Guangdong (sud) a été diagnostiqué comme ayant contracté la grippe aviaire à Hong Kong, où il a été hospitalisé.
Le virus H5N1 est mortel pour l'homme dans 60% des cas.
La Chine avait annoncé fin décembre son premier décès dû à la grippe aviaire en 18 mois, puis un deuxième cas mortel en janvier. L'Indonésie a annoncé sept décès depuis le début de l'année, le Cambodge trois et le Vietnam deux.
La maladie a fait plus de 350 morts dans le monde depuis 2003, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
Le virus H5N1 se transmet de l'animal à l'homme, mais les scientifiques craignent qu'une mutation ne permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie.
Source ©AFP
lundi 2 juillet 2012
16:02
Nature Alerte relaie....L'appel de Poitiers du 24 Juin 2012...
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » * lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !
Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.
Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.
Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence !
Nous demandons :
1/ Pour sauver l’abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
3/Pour un changement des pratiques agricoles :
La biodiversité : un réservoir de solutions !
La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques, que la société appelle de ses voeux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l’adaptation à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.
Les semences paysannes permettent :
la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
l’indépendance vis-à-vis de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
une réponse par rapport aux problèmes de l’eau, moins de pollution, moins de consommation, moins d’érosion des sols ;
une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.
Nous nous engageons à :
Un autre monde n'est pas seulement possible, il est indispensable !
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité », nous le construisons ensemble immédiatement !
--
(*) Agir pour l’environnement, Amis de la Terre, ASPRO PNPP, ATTAC, Combat Monsanto, Confédération paysanne, Demeter, Faucheurs volontaires, Fédération française des apiculteurs professionnels, Générations Futures, LPO, Les Amis de la Confédération paysanne, Nature et Progrès, Réseau Semences Paysannes, Sciences citoyennes, UNAF.
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité » * lançons un appel solennel à la société tout entière à s’engager de toute URGENCE POUR SAUVER LA BIODIVERSITÉ !
Le modèle agricole dominant correspond à une très brève période (± 1 siècle) de la longue histoire de l'agriculture (± 10.000 ans). Il repose sur une vision dans laquelle la terre n'est considérée que comme un support inerte maintenu sous perfusion par les engrais et les pesticides chimiques, et les écosystèmes comme des ressources à exploiter et non des organismes vivants dont nous faisons partie.
Ce modèle franchit aujourd'hui un point de non-retour dans la pollution massive, la destruction de la biodiversité et les atteintes à la santé publique, sur fond d'épuisement des énergies fossiles qui l'ont alimenté.
Cette situation nous contraint à prendre sans délai des mesures d'urgence !
Nous demandons :
1/ Pour sauver l’abeille, les autres pollinisateurs et la biodiversité :
- l’interdiction des OGM (dans les champs, dans l'alimentation humaine et animale), à commencer par le renforcement du moratoire sur le MON 810 ;
- l’interdiction de tous les insecticides néonicotinoïdes et phényles pyrazoles (Cruiser, Gaucho, Régent,…)
- le refus de toute ligne directrice européenne qui amoindrirait encore l'évaluation des OGM ;
- l'interdiction des plantes pesticides, en particulier les nouveaux colzas et tournesols mutés pour tolérer les herbicides inhibiteurs de l'ALS ;
- la refonte totale des procédures d’évaluation des pesticides (AMM,…), s’appuyant sur le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA) préconisant la révision des protocoles d’évaluation des pesticides sur les abeilles ; notamment en rendant publiques les études de toxicité des firmes qui ne peuvent en aucun cas être couvertes par le secret industriel ;
- une pénalisation forte de toute pollution et de toute atteinte à la biodiversité, une obligation de réparation et l'exclusion de toute forme de compensation qui donne un droit à polluer ou à détruire la biodiversité.
- l'interdiction de tout brevet et de toute forme de droit de propriété industrielle sur le vivant (Certification d'Obtention Végétale de 1991) qui sont les outils de la spéculation financière sur la biodiversité et la nature ;
- l'abrogation de la loi sur les COV de décembre 2011 ;
- l'adoption d'une loi de reconnaissance positive des droits des paysannes et des paysans, des jardiniers et des artisans semenciers, d'utiliser, resemer, échanger, diffuser leurs semences, et les protéger des contaminations génétiques et de la biopiraterie ;
- l'accès à la terre et à l'eau, maîtrisé et équitablement réparti, tout en respectant les besoins des milieux aquatiques.
3/Pour un changement des pratiques agricoles :
- dans le cadre de la PAC, des mesures fortes d’incitation aux pratiques alternatives à l’utilisation des pesticides, alternatives pour protéger les sols, l’eau, la santé humaine en restaurant la biodiversité ;
- la reconnaissance des alternatives aux pesticides à commencer par l’autorisation immédiate des Préparations naturelles peu préoccupantes (PNPP).
La biodiversité : un réservoir de solutions !
La semence est le premier maillon de la chaîne agricole et alimentaire. Les agricultures paysannes et biologiques, que la société appelle de ses voeux, ne peuvent se satisfaire de semences industrielles ; elles ont besoin de semences paysannes. Celles-ci donnent un sens au travail des paysans avec le vivant. Elles sont la vie, en opposition aux technologies de manipulation du vivant. La diversité intravariétale et variétale permet l’adaptation à la diversité des terroirs, à la variabilité et aux évolutions climatiques à venir.
Les semences paysannes permettent :
la liberté de choix des paysans et des consommateurs ;
l’indépendance vis-à-vis de l’agrochimie (engrais, pesticides, semences hybrides F1, OGM) ;
une meilleure qualité nutritionnelle (antioxydants, oligoéléments,…) et gustative ;
une réponse par rapport aux problèmes de l’eau, moins de pollution, moins de consommation, moins d’érosion des sols ;
une agriculture nourricière assurant la souveraineté alimentaire au Nord comme au Sud.
Nous nous engageons à :
- reprendre notre rôle et nos droits dans l'orientation des choix politiques, car le débat politique préoccupé exclusivement de la nature ne se soucie pas des questions sociales et économiques, tout comme le débat politique préoccupé exclusivement de l’économique et du social ne se soucie pas de la nature et la considère comme une ressource ou un bien librement exploitable ;
- sortir de la société techniciste et productiviste qui permet l’appropriation privée de la nature en standardisant les produits qui en sont issus ;
- nous réapproprier les droits d'usage collectifs inaliénables à la terre, à l'eau, aux semences, aux savoirs ;
- respecter et gérer collectivement la biodiversité sauvage et agricole en priorité à l'échelle locale. La biodiversité sauvage ne doit pas être marchandisée, la biodiversité agricole ne doit pas être standardisée. C’est un préalable pour construire la souveraineté alimentaire.
- remettre les savoirs et les savoir-faire populaires et professionnels au même niveau de légitimité que les savoirs scientifiques ;
- respecter l'expression citoyenne et le débat contradictoire ;
- refuser les accords publics-privés, qui pervertissent la recherche publique, pour la remettre à sa place au sein de la société ;
- nous réapproprier une éthique sociale et de la nature ; nous approprier un nouveau paradigme global qui replace l’être humain au coeur de la nature et non plus au-dessus, notamment dans le cadre d'une recherche citoyenne basée sur l'intérêt commun.
Un autre monde n'est pas seulement possible, il est indispensable !
Nous, citoyen(ne)s, paysan(ne)s, représentant(e)s d’organisations de la société civile, réunis en ce jour à Poitiers pour les États Généraux « Abeilles, semences et biodiversité », nous le construisons ensemble immédiatement !
--
(*) Agir pour l’environnement, Amis de la Terre, ASPRO PNPP, ATTAC, Combat Monsanto, Confédération paysanne, Demeter, Faucheurs volontaires, Fédération française des apiculteurs professionnels, Générations Futures, LPO, Les Amis de la Confédération paysanne, Nature et Progrès, Réseau Semences Paysannes, Sciences citoyennes, UNAF.
15:52
Les permis pour la prospection pétrolière controversée dans le parc national des Virunga ont été publiés après la demande de l'ONG Global Witness. La société pétrolière, SOCO International, a confirmé avoir reçu deux permis pour entreprendre la prospection préliminaire, y compris les tests sismiques, dans le parc inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Situées dans la République démocratique du Congo (RDC), les Virunga sont célèbres pour sa population de gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) en danger critique d'extinction.
« Entreprendre la prospection ou l'exploitation pétrolière sur les sols d'un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO constitue une violation de la Convention du patrimoine mondial, ainsi que des lois et de la constitution de la République du Congo, » a déclaré Colin Robertson de Witness Global dans un communiqué.
L'année dernière, la RDC a indiqué qu'elle n'autoriserait pas la prospection pétrolière dans le parc tant qu'une évaluation environnementale stratégique (EES) n'aurait pas été menée. Toutefois, les permis ont été donnés avant qu'une EES ne soit réalisée. SOCO détient des droits sur le pétrole de Bloc V, qui inclut une partie des Virunga.
Global Witness affirme également qu'ils ont reçu des informations fiables sur les intentions de SOCO d'établir un camp de base au cœur des Virunga.
SOCO, pour sa part, déclare que tout en avançant dans le projet, ils vont également à la rencontre des communautés locales pour répondre concrètement à leurs préoccupations, incluant par exemple les réunions, l’année dernière, avec les acteurs concernés.
« Nos activités dans le Parc national des Virunga restent très préliminaires et limitées à l'étude des relevés aériens. Nous n'entreprendrons pas d'activité directe dans le Parc sans avoir de résultats provenant de cette étude des données aériennes et sans avoir consulté tous les acteurs principaux. Nos plans actuels ont été approuvés par les autorités locales. Nous sommes tout à fait conscients du besoin de protéger les intérêts de tous les acteurs au sein du Parc et nous nous efforçons d'assurer ce besoin, » a affirmé Roger Cagle, Directeur général de SOCO, dans une déclaration.
SOCO a fait savoir qu'après l'étude des données aériennes, l'entreprise prévoit d'effectuer des tests sismiques dans le Lac Edward, une région comptant près de 50 000 habitants qui dépendent en grande partie de la pêche. L'entreprise affirme que ses tests sismiques n'affecteront pas la faune du lac.
À part sa population d’environ 480 gorilles des montagnes (plus de la moitié de la population entière de l'espèce), le Parc national des Virunga accueille également des chimpanzés, des hippopotames, des lions, des éléphants de forêt, des okapis et des oiseaux rares.
« Les plans de SOCO sont une menace réelle pour la protection de la vie sauvage des Virunga et pour les gens qui dépendent du lac Edward. La région est également marquée par des tensions ethniques et la présence de milices armées continue de menacer la stabilité. Ces facteurs pourraient être aggravés si le projet de prospection pétrolière était réalisé sans consulter la population locale, » a observé Robertson.
Cependant, dans le passé, SOCO a remarqué que sa présence dans le parc pourrait apporter davantage de sécurité.
WWF, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l'ONU ont déjà exprimé leurs inquiétudes concernant la prospection pétrolière des Virunga.
Source © mongabay.com Traduit par Nolwenn Gaudin
Situées dans la République démocratique du Congo (RDC), les Virunga sont célèbres pour sa population de gorilles des montagnes (Gorilla beringei beringei) en danger critique d'extinction.
« Entreprendre la prospection ou l'exploitation pétrolière sur les sols d'un site classé au patrimoine mondial de l'UNESCO constitue une violation de la Convention du patrimoine mondial, ainsi que des lois et de la constitution de la République du Congo, » a déclaré Colin Robertson de Witness Global dans un communiqué.
L'année dernière, la RDC a indiqué qu'elle n'autoriserait pas la prospection pétrolière dans le parc tant qu'une évaluation environnementale stratégique (EES) n'aurait pas été menée. Toutefois, les permis ont été donnés avant qu'une EES ne soit réalisée. SOCO détient des droits sur le pétrole de Bloc V, qui inclut une partie des Virunga.
Global Witness affirme également qu'ils ont reçu des informations fiables sur les intentions de SOCO d'établir un camp de base au cœur des Virunga.
SOCO, pour sa part, déclare que tout en avançant dans le projet, ils vont également à la rencontre des communautés locales pour répondre concrètement à leurs préoccupations, incluant par exemple les réunions, l’année dernière, avec les acteurs concernés.
« Nos activités dans le Parc national des Virunga restent très préliminaires et limitées à l'étude des relevés aériens. Nous n'entreprendrons pas d'activité directe dans le Parc sans avoir de résultats provenant de cette étude des données aériennes et sans avoir consulté tous les acteurs principaux. Nos plans actuels ont été approuvés par les autorités locales. Nous sommes tout à fait conscients du besoin de protéger les intérêts de tous les acteurs au sein du Parc et nous nous efforçons d'assurer ce besoin, » a affirmé Roger Cagle, Directeur général de SOCO, dans une déclaration.
SOCO a fait savoir qu'après l'étude des données aériennes, l'entreprise prévoit d'effectuer des tests sismiques dans le Lac Edward, une région comptant près de 50 000 habitants qui dépendent en grande partie de la pêche. L'entreprise affirme que ses tests sismiques n'affecteront pas la faune du lac.
À part sa population d’environ 480 gorilles des montagnes (plus de la moitié de la population entière de l'espèce), le Parc national des Virunga accueille également des chimpanzés, des hippopotames, des lions, des éléphants de forêt, des okapis et des oiseaux rares.
« Les plans de SOCO sont une menace réelle pour la protection de la vie sauvage des Virunga et pour les gens qui dépendent du lac Edward. La région est également marquée par des tensions ethniques et la présence de milices armées continue de menacer la stabilité. Ces facteurs pourraient être aggravés si le projet de prospection pétrolière était réalisé sans consulter la population locale, » a observé Robertson.
Cependant, dans le passé, SOCO a remarqué que sa présence dans le parc pourrait apporter davantage de sécurité.
WWF, l'Union Internationale pour la conservation de la nature (UICN) et l'ONU ont déjà exprimé leurs inquiétudes concernant la prospection pétrolière des Virunga.
Source © mongabay.com Traduit par Nolwenn Gaudin
15:46
Près de 90% de la population de moules perlières d'eau douce a disparu dans le lac d’Ennerdale en Cumbrie.
Il s’agissait de la plus grande concentration de mollusques de cette espèce. Dans cette région, 80 000 moules ont disparu.
Cela s’explique par un manque d’eau dans le lac qui entraîne, d’une part une hausse de la température de l’eau et d’autre part une réduction de l’oxygène.
Bien qu’il subsiste 12 millions de moules perlières d’eau douce en Angleterre et en Ecosse, l’espèce a rejoint en 2011 la liste rouge des espèces les plus menacées au monde, rapporte la BBC le 29 juin.
En raison non seulement d’empoissonnement par des polluants mais aussi de la pêche, « la population de moules d’eau douce n’a cessé de décliner ces dernières années, C’est une terrible nouvelle, commente Matt Shardlow de l’association Buglife qui appelle à une enquête sur les causes de la disparition subite de ces mollusques dont l’espérance de vie est de 150 ans. Si vous atteignez le point à partir duquel le lac et les rivières deviennent inhabitables, vous causez des dégâts pour 150 ans. »
Source © goodplanet.info
15:41
D'importants incendies de forêt touchent les régions espagnoles de Valence (est) et Barcelone (nord-est), avec près de 30 000 hectares détruits.
La fumée a envahi la ville de Valence en Espagne.
le feu s'est déclaré dans le secteur de Cortes de Palla et s'est très rapidement propagé en raison "de conditions météorologiques défavorables, avec des températures très élevées, une faible humidité et un vent violent"
Le vent a un peu faibli mais 30 000 à 45 000 hectares ont déjà été détruits selon la presse ibérique. La sécheresse est l’une des causes mais la police a aussi interpellé un homme soupçonné d’avoir brûlé des broussailles qui auraient ensuite pris une ampleur démesurée.
Les feux restent actifs et dans l’agglomération de Valence, les habitants souffrent :
“C’est presque impossible de respirer, il y a tellement de cendres, je n’avais jamais vu ça auparavant”, explique cet homme.
“Je n’arrive pas à bien respirer, mes yeux sont secs et mon nez me pique”, raconte cette femme.
Le nuage de cendres a recouvert une bonne partie de la troisième ville espagnole en plein début de la saison touristique.
Le président de région, Alberto Fabra, après s'être rendu sur les lieux, avait affirmé qu'il s'agissait "de l'un des incendies les plus importants des dernières années" dans la région de Valence.
Un deuxième incendie, vers Andilla, s'est aussi déclaré.
Au total, un millier d'habitants ont été évacués à cause de ces deux foyers, et neuf routes étaient coupées samedi à la circulation.
Plus de 1.300 personnes et une trentaine d'avions et d'hélicoptères bombardiers d'eau sont mobilisés.
Dans la région de Barcelone,un feu s'est déclaré dans le secteur de Prats del Rei, détruisant 987 hectares.
Source Euronews, el pais
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La fumée a envahi la ville de Valence en Espagne.
le feu s'est déclaré dans le secteur de Cortes de Palla et s'est très rapidement propagé en raison "de conditions météorologiques défavorables, avec des températures très élevées, une faible humidité et un vent violent"
Le vent a un peu faibli mais 30 000 à 45 000 hectares ont déjà été détruits selon la presse ibérique. La sécheresse est l’une des causes mais la police a aussi interpellé un homme soupçonné d’avoir brûlé des broussailles qui auraient ensuite pris une ampleur démesurée.
Les feux restent actifs et dans l’agglomération de Valence, les habitants souffrent :
“C’est presque impossible de respirer, il y a tellement de cendres, je n’avais jamais vu ça auparavant”, explique cet homme.
“Je n’arrive pas à bien respirer, mes yeux sont secs et mon nez me pique”, raconte cette femme.
Le nuage de cendres a recouvert une bonne partie de la troisième ville espagnole en plein début de la saison touristique.
Le président de région, Alberto Fabra, après s'être rendu sur les lieux, avait affirmé qu'il s'agissait "de l'un des incendies les plus importants des dernières années" dans la région de Valence.
Un deuxième incendie, vers Andilla, s'est aussi déclaré.
Au total, un millier d'habitants ont été évacués à cause de ces deux foyers, et neuf routes étaient coupées samedi à la circulation.
Plus de 1.300 personnes et une trentaine d'avions et d'hélicoptères bombardiers d'eau sont mobilisés.
Dans la région de Barcelone,un feu s'est déclaré dans le secteur de Prats del Rei, détruisant 987 hectares.
Source Euronews, el pais
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02/07/2012...Orages dans l'est des Etats-Unis: 17 morts et trois millions de foyers sans électricité
15:35
Le bilan des violents orages qui ont frappé vendredi soir l'est des Etats-Unis s'est alourdi et atteint désormais 17 morts, selon un nouveau bilan des autorités locales lundi. Plus de trois millions de foyers ont été privés d'électricité, dont environ 1,4 million dans la capitale fédérale Washington et en Virginie.
Une grande partie des victimes ont été tuées par des chutes d'arbres. L'état d'urgence a été déclaré dans le Maryland, la Virginie occidentale, l'Ohio, le District de Columbia et la Virginie, alors que de nouveaux orages menacent.
Selon les responsables des six principaux fournisseurs d'énergie de la région, il faudra probablement plus d'une semaine pour réparer les dégâts aux lignes électriques, comparés à ceux provoqués par le passage d'un ouragan.
Ces coupures d'électricité privent les habitants de climatiseurs par des températures qui dépassent 35 degrés depuis plusieurs jours et ont atteint 40 degrés vendredi à Washington, un record depuis 1934.
Le phénomène météo qui a frappé vendredi la partie est des Etats-Unis est connu sous le nom de "derecho", un mot qui vient de l'espagnol "droit". Il prend la forme d'une ligne étendue de puissants orages, d'une longue durée de vie et se déplaçant très rapidement.
Ces orages, notamment alimentés par la canicule de ces derniers jours dans l'est des Etats-Unis, étaient accompagnés de rafales dépassant 100km/h, à l'origine de nombreux dégâts, de l'Indiana jusqu'au New Jersey, même si la Virginie occidentale, le Maryland, Washington et la Virginie ont été les plus touchés.
"Contrairement à un ouragan qui vous donne trois jours de préavis, ces orages ont frappé avec l'impact d'un ouragan, mais sans avertissement", a déclaré le gouverneur de l'Etat du Maryland, Martin O'Malley.
Source © AP
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Orages à Washington : dizaine de morts et... par BFMTV
Une grande partie des victimes ont été tuées par des chutes d'arbres. L'état d'urgence a été déclaré dans le Maryland, la Virginie occidentale, l'Ohio, le District de Columbia et la Virginie, alors que de nouveaux orages menacent.
Selon les responsables des six principaux fournisseurs d'énergie de la région, il faudra probablement plus d'une semaine pour réparer les dégâts aux lignes électriques, comparés à ceux provoqués par le passage d'un ouragan.
Ces coupures d'électricité privent les habitants de climatiseurs par des températures qui dépassent 35 degrés depuis plusieurs jours et ont atteint 40 degrés vendredi à Washington, un record depuis 1934.
Le phénomène météo qui a frappé vendredi la partie est des Etats-Unis est connu sous le nom de "derecho", un mot qui vient de l'espagnol "droit". Il prend la forme d'une ligne étendue de puissants orages, d'une longue durée de vie et se déplaçant très rapidement.
Ces orages, notamment alimentés par la canicule de ces derniers jours dans l'est des Etats-Unis, étaient accompagnés de rafales dépassant 100km/h, à l'origine de nombreux dégâts, de l'Indiana jusqu'au New Jersey, même si la Virginie occidentale, le Maryland, Washington et la Virginie ont été les plus touchés.
"Contrairement à un ouragan qui vous donne trois jours de préavis, ces orages ont frappé avec l'impact d'un ouragan, mais sans avertissement", a déclaré le gouverneur de l'Etat du Maryland, Martin O'Malley.
Source © AP
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Orages à Washington : dizaine de morts et... par BFMTV
15:23
La mousson, qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre, provoque chaque année des inondations meurtrières...
Des inondations dues aux pluies saisonnières de la mousson dans l'est de l'Inde ont fait au moins 79 morts et 2,2 millions de personnes ont été déplacées, la semaine passée, a-t-on appris ce lundi de source officielle.
L'Etat de l'Assam, frontalier du Bhoutan et du Bangladesh, a été le plus affecté par les fortes précipitations qui ont fait déborder le fleuve Brahmapoutre. Les intempéries ont également frappé les Etats de l'Arunachal Pradesh et de Manipur, sans toutefois y faire de morts. Selon le gouvernement local de l'Assam, 26 districts sur 27 ont été affectés par les inondations qui ont détruit des milliers d'habitations précaires, coupé des routes et submergé des terres agricoles.
Plus de 500.000 personnes hébergées dans des camps de fortune
Selon ce communiqué, environ 2,2 millions de personnes ont été déplacées et plus de 500.000 personnes ont été hébergées dans des camps de fortune. «Nous avons ouvert des camps d'hébergement provisoires pour les déplacés, mais nombre d'entre eux ont dû trouver refuge sous des bâches», a déclaré à l'AFP le ministre de la Santé de l'Assam, Biswa Sarma.
Selon les autorités, plus de 70% du parc national animalier de Kaziranga, connu pour ses tigres, ses rhinocéros à une corne et ses éléphants, a été inondé. «Les animaux tentent de trouver des endroits plus sûrs», a indiqué à l'AFP le gardien du parc, Sanjib Bora. Le Premier ministre, Manmohan Singh, et la président du parti du Congrès à la tête de la coalition gouvernementale, Sonia Gandhi, ont survolé la zone ce lundi et inspecté le travail des équipes de secours.
La mousson, qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre, est cruciale pour des millions de paysans, mais elle provoque chaque année des inondations meurtrières.
Source © AFP
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Des inondations dues aux pluies saisonnières de la mousson dans l'est de l'Inde ont fait au moins 79 morts et 2,2 millions de personnes ont été déplacées, la semaine passée, a-t-on appris ce lundi de source officielle.
L'Etat de l'Assam, frontalier du Bhoutan et du Bangladesh, a été le plus affecté par les fortes précipitations qui ont fait déborder le fleuve Brahmapoutre. Les intempéries ont également frappé les Etats de l'Arunachal Pradesh et de Manipur, sans toutefois y faire de morts. Selon le gouvernement local de l'Assam, 26 districts sur 27 ont été affectés par les inondations qui ont détruit des milliers d'habitations précaires, coupé des routes et submergé des terres agricoles.
Plus de 500.000 personnes hébergées dans des camps de fortune
Selon ce communiqué, environ 2,2 millions de personnes ont été déplacées et plus de 500.000 personnes ont été hébergées dans des camps de fortune. «Nous avons ouvert des camps d'hébergement provisoires pour les déplacés, mais nombre d'entre eux ont dû trouver refuge sous des bâches», a déclaré à l'AFP le ministre de la Santé de l'Assam, Biswa Sarma.
Selon les autorités, plus de 70% du parc national animalier de Kaziranga, connu pour ses tigres, ses rhinocéros à une corne et ses éléphants, a été inondé. «Les animaux tentent de trouver des endroits plus sûrs», a indiqué à l'AFP le gardien du parc, Sanjib Bora. Le Premier ministre, Manmohan Singh, et la président du parti du Congrès à la tête de la coalition gouvernementale, Sonia Gandhi, ont survolé la zone ce lundi et inspecté le travail des équipes de secours.
La mousson, qui traverse le sous-continent indien de juin à septembre, est cruciale pour des millions de paysans, mais elle provoque chaque année des inondations meurtrières.
Source © AFP
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