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dimanche 12 août 2012
10:11
SALONIQUE (Grèce) - Les pompiers grecs soutenus par l'armée et des renforts serbes, jetaient samedi toutes leurs forces contre un incendie ravageant la forêt épargnée depuis des décennies de la communauté monastique orthodoxe du Mont Athos (nord-est), ont annoncé leurs services.
Assistés de 120 volontaires, 200 pompiers luttaient dans cette zone montagneuse, soutenus par 14 bombardiers d'eau et sept hélicoptères, a indiqué le bureau de presse des pompiers.
L'armée a de son côté annoncé avoir dépêché sur place samedi 314 de ses membres, ainsi qu'une cinquantaine de véhicules de soutien.
Le feu s'étant déclaré mercredi non loin du monastère serbe d'Hilandariou, une des grandes institutions du Mont Athos, 49 pompiers serbes renforçaient ce dispositif, dépêchés vendredi par Belgrade.
Malgré ce déploiement, l'incendie continuait de progresser en milieu de journée, sans toutefois menacer les 20 monastères du site, haut-lieu de l'orthodoxie, administré par un collectif monacal et interdit aux femmes, a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers.
Il a souligné la difficulté de la tâche au vu de l'épaisseur de la forêt dans cette réserve écologique, où les pompiers se heurtent à l'absence d'accès, de zones coupe-feu et d'entretien du sous-bois.
Les flammes profitent aussi des fréquents changements de direction des vents, qui déjouent les plans de lutte des pompiers, a expliqué ce porte-parole.
Imputé par les autorités à une négligence ou un acte criminel, le feu a déjà détruit selon des élus locaux plus de 1.500 hectares de forêts, d'oliveraies et de vignes, dans les limites du Mont-Athos, mais aussi dans la région balnéaire le jouxtant au nord, où les flammes avaient menacé jeudi hôtels et localités.
Les pompiers espéraient en revanche réussir à venir à bout de deux autres grands incendies ravageant forêts et champs depuis le début de la semaine dans l'ouest du Péloponnèse (sud).
La chaleur estivale, au zénith cette année avec une série de coups de chaud à plus de 40 degrés Celsius, mais aussi les difficultés de l'Etat à mettre à niveau son système de prévention et de lutte font partir en fumée tous les ans des milliers d'hectares d'arbres et de cultures en Grèce. En 2007, les flammes avaient aussi provoqué la mort de 77 personnes dans le Péloponnèse et sur l'île d'Eubée (est).
Source ©AFP
Assistés de 120 volontaires, 200 pompiers luttaient dans cette zone montagneuse, soutenus par 14 bombardiers d'eau et sept hélicoptères, a indiqué le bureau de presse des pompiers.
L'armée a de son côté annoncé avoir dépêché sur place samedi 314 de ses membres, ainsi qu'une cinquantaine de véhicules de soutien.
Le feu s'étant déclaré mercredi non loin du monastère serbe d'Hilandariou, une des grandes institutions du Mont Athos, 49 pompiers serbes renforçaient ce dispositif, dépêchés vendredi par Belgrade.
Malgré ce déploiement, l'incendie continuait de progresser en milieu de journée, sans toutefois menacer les 20 monastères du site, haut-lieu de l'orthodoxie, administré par un collectif monacal et interdit aux femmes, a précisé à l'AFP un porte-parole des pompiers.
Il a souligné la difficulté de la tâche au vu de l'épaisseur de la forêt dans cette réserve écologique, où les pompiers se heurtent à l'absence d'accès, de zones coupe-feu et d'entretien du sous-bois.
Les flammes profitent aussi des fréquents changements de direction des vents, qui déjouent les plans de lutte des pompiers, a expliqué ce porte-parole.
Imputé par les autorités à une négligence ou un acte criminel, le feu a déjà détruit selon des élus locaux plus de 1.500 hectares de forêts, d'oliveraies et de vignes, dans les limites du Mont-Athos, mais aussi dans la région balnéaire le jouxtant au nord, où les flammes avaient menacé jeudi hôtels et localités.
Les pompiers espéraient en revanche réussir à venir à bout de deux autres grands incendies ravageant forêts et champs depuis le début de la semaine dans l'ouest du Péloponnèse (sud).
La chaleur estivale, au zénith cette année avec une série de coups de chaud à plus de 40 degrés Celsius, mais aussi les difficultés de l'Etat à mettre à niveau son système de prévention et de lutte font partir en fumée tous les ans des milliers d'hectares d'arbres et de cultures en Grèce. En 2007, les flammes avaient aussi provoqué la mort de 77 personnes dans le Péloponnèse et sur l'île d'Eubée (est).
Source ©AFP
10:07
Des feux de forêt faisaient rage samedi dans plusieurs régions d'Espagne, dont les Canaries où plus de 4.700 habitants ont été évacués, alors que le pays, submergé par une vague de chaleur venue d'Afrique, connaît cet été ses incendies les plus dévastateurs de la décennie.
Dans l'archipel des Canaries, le feu était toujours hors de contrôle sur la petite île montagneuse de La Gomera, où 2.500 habitants ont été évacués depuis vendredi des villages entourant le parc naturel de Garajonay, un écosystème protégé, classé au Patrimoine mondial par l'Unesco.
En fin de journée, d'épaisses colonnes de fumée s'élevaient au-dessus des reliefs du centre de l'île, où s'étend le parc, a rapporté une photographe de l'AFP, pendant que le feu se propageait vers le sud-ouest et la côte, dans une zone de ravins difficile d'accès.
A La Gomera, comme sur l'île voisine de Ténérife où plus de 2.200 habitants ont dû quitter leurs maisons, les pompiers rencontrent des difficultés pour empêcher la progression des incendies, a souligné le ministre régional de l'Economie, Javier Gonzalez Ortiz, expliquant que les températures élevées, la faible humidité et le vent favorisaient la propagation du feu.
A La Gomera, où plus de 3.000 hectares de végétation avaient déjà brûlé en début de semaine, le feu a repris vendredi avec force sous l'effet de la sécheresse et de la canicule. Près de 500 hectares ont été détruits depuis, selon les autorités régionales qui ont évacué, par mesure de précaution, les habitants de 13 villages et hameaux.
Resté presque seul dans son village de Chipude, Victor Manuel Garcia, un restaurateur de 40 ans, a raconté pourtant que la fumée commençait à se dissiper samedi. Il n'y a plus autant de fumée noire, il fait chaud, mais il y a moins de vent, témoigne-t-il, joint au téléphone.
Le village, évacué une première fois la semaine dernière, l'a été à nouveau vendredi, mais Victor a décidé de rester, comme trois ou quatre autres habitants, pour surveiller son café-restaurant. Quelqu'un devait rester, en cas d'urgence.
Le restaurant de 40 places devait se remplir à partir de dimanche, surtout de touristes des Canaries, pour une grande fête de village, qui a été annulée, soupire-t-il.
Le feu, qui s'était déclaré le 4 août à La Gomera a réduit en cendres plusieurs centaines d'hectares du parc de Garajonay, abritant un ensemble végétal d'une rare valeur, vestige des forêts subtropicales de l'ère tertiaire qui couvraient les rivages de la Méditerranée il y a plusieurs dizaines de millions d'années.
Cette forêt appelée la laurisilva, qui ne subsiste qu'aux Canaries et dans l'île portugaise de Madère, est habituellement recouverte d'une brume maintenant un taux d'humidité propice à son développement.
Mais l'extrême sécheresse, qui sévit cette année, a réduit cette protection, favorisant la propagation des feux.
Nous avons des températures très élevées, 38 à 40 degrés, et un taux d'humidité très bas, 11%, a expliqué la porte-parole du Cabildo, l'autorité de l'île, Karen Bencomo.
Alors que le pays, qui vit sa pire sécheresse depuis environ 70 ans, est en alerte rouge depuis l'arrivée mercredi d'une vague de chaleur venue d'Afrique, d'autres incendies ont éclaté depuis vendredi un peu partout en Espagne, notamment en Galice, dans le nord-ouest.
Aux environs du village de Barco de Valdeorras, dans la province galicienne d'Ourense, un incendie restait samedi soir hors de contrôle après avoir dévoré 1.200 hectares de végétation, selon le gouvernement régional.
Les pompiers luttaient aussi contre un feu qui s'est déclaré dans le parc national de Cabaneros, dans le centre de l'Espagne, et tentaient d'empêcher qu'un autre ne pénètre dans le parc national de Donana en Andalousie, dans le sud.
Samedi, un nouvel incendie s'est déclaré dans la région de Ger, en Catalogne, près de la frontière française, ont indiqué les pompiers catalans, qui ont reçu le renfort de pompiers venus de France.
Le 22 juillet déjà, un violent incendie s'était déclaré en Catalogne, détruisant 13.000 hectares de végétation et faisant quatre morts.
Entre le 1er janvier et le 5 août, 132.300 hectares de végétation au total ont brûlé en Espagne, la plus importante superficie détruite en sept mois au cours des dix dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. Vingt-deux de ces incendies, considérés comme importants, ont dévasté plus de 500 hectares.
Source ©AFP
Dans l'archipel des Canaries, le feu était toujours hors de contrôle sur la petite île montagneuse de La Gomera, où 2.500 habitants ont été évacués depuis vendredi des villages entourant le parc naturel de Garajonay, un écosystème protégé, classé au Patrimoine mondial par l'Unesco.
En fin de journée, d'épaisses colonnes de fumée s'élevaient au-dessus des reliefs du centre de l'île, où s'étend le parc, a rapporté une photographe de l'AFP, pendant que le feu se propageait vers le sud-ouest et la côte, dans une zone de ravins difficile d'accès.
A La Gomera, comme sur l'île voisine de Ténérife où plus de 2.200 habitants ont dû quitter leurs maisons, les pompiers rencontrent des difficultés pour empêcher la progression des incendies, a souligné le ministre régional de l'Economie, Javier Gonzalez Ortiz, expliquant que les températures élevées, la faible humidité et le vent favorisaient la propagation du feu.
A La Gomera, où plus de 3.000 hectares de végétation avaient déjà brûlé en début de semaine, le feu a repris vendredi avec force sous l'effet de la sécheresse et de la canicule. Près de 500 hectares ont été détruits depuis, selon les autorités régionales qui ont évacué, par mesure de précaution, les habitants de 13 villages et hameaux.
Resté presque seul dans son village de Chipude, Victor Manuel Garcia, un restaurateur de 40 ans, a raconté pourtant que la fumée commençait à se dissiper samedi. Il n'y a plus autant de fumée noire, il fait chaud, mais il y a moins de vent, témoigne-t-il, joint au téléphone.
Le village, évacué une première fois la semaine dernière, l'a été à nouveau vendredi, mais Victor a décidé de rester, comme trois ou quatre autres habitants, pour surveiller son café-restaurant. Quelqu'un devait rester, en cas d'urgence.
Le restaurant de 40 places devait se remplir à partir de dimanche, surtout de touristes des Canaries, pour une grande fête de village, qui a été annulée, soupire-t-il.
Le feu, qui s'était déclaré le 4 août à La Gomera a réduit en cendres plusieurs centaines d'hectares du parc de Garajonay, abritant un ensemble végétal d'une rare valeur, vestige des forêts subtropicales de l'ère tertiaire qui couvraient les rivages de la Méditerranée il y a plusieurs dizaines de millions d'années.
Cette forêt appelée la laurisilva, qui ne subsiste qu'aux Canaries et dans l'île portugaise de Madère, est habituellement recouverte d'une brume maintenant un taux d'humidité propice à son développement.
Mais l'extrême sécheresse, qui sévit cette année, a réduit cette protection, favorisant la propagation des feux.
Nous avons des températures très élevées, 38 à 40 degrés, et un taux d'humidité très bas, 11%, a expliqué la porte-parole du Cabildo, l'autorité de l'île, Karen Bencomo.
Alors que le pays, qui vit sa pire sécheresse depuis environ 70 ans, est en alerte rouge depuis l'arrivée mercredi d'une vague de chaleur venue d'Afrique, d'autres incendies ont éclaté depuis vendredi un peu partout en Espagne, notamment en Galice, dans le nord-ouest.
Aux environs du village de Barco de Valdeorras, dans la province galicienne d'Ourense, un incendie restait samedi soir hors de contrôle après avoir dévoré 1.200 hectares de végétation, selon le gouvernement régional.
Les pompiers luttaient aussi contre un feu qui s'est déclaré dans le parc national de Cabaneros, dans le centre de l'Espagne, et tentaient d'empêcher qu'un autre ne pénètre dans le parc national de Donana en Andalousie, dans le sud.
Samedi, un nouvel incendie s'est déclaré dans la région de Ger, en Catalogne, près de la frontière française, ont indiqué les pompiers catalans, qui ont reçu le renfort de pompiers venus de France.
Le 22 juillet déjà, un violent incendie s'était déclaré en Catalogne, détruisant 13.000 hectares de végétation et faisant quatre morts.
Entre le 1er janvier et le 5 août, 132.300 hectares de végétation au total ont brûlé en Espagne, la plus importante superficie détruite en sept mois au cours des dix dernières années, selon le ministère de l'Agriculture. Vingt-deux de ces incendies, considérés comme importants, ont dévasté plus de 500 hectares.
Source ©AFP
10:01
Le bilan d'une inondation survenue vendredi matin s'est alourdi à 11 morts à la suite de la rupture d'un barrage dans la province du Zhejiang (est), alors que des secouristes ont récupéré samedi le corps d'une femme.
Le corps a été retrouvé à environ un kilomètre en aval du réservoir de Shenjiakeng, un barrage recueillant les eaux de pluie situé dans le district de Daishan de la province, selon un communiqué du gouvernement du district.
Le barrage en terre de 28,5 m de haut de ce réservoir s'est effondré vers 5H00 vendredi, inondant un village en aval. Vingt-sept personnes ont été blessées dans l'inondation.
"Le barrage s'est effondré en quelques minutes seulement. Certaines personnes se sont réfugiées dans les lieux où le niveau d'eau était bas, tandis que d'autres ont dû rester chez elles", a expliqué un habitant parvenu à quitter son habitation inondée.
La province a été frappée par des pluies torrentielles ces derniers jours en raison de l'arrivée du typhon Haikui, qui a touché mercredi matin le Zhejiang avant de se déplacer vers la province voisine de l'Anhui.
Source: © Chine Nouvelle (Xinhua)
Le corps a été retrouvé à environ un kilomètre en aval du réservoir de Shenjiakeng, un barrage recueillant les eaux de pluie situé dans le district de Daishan de la province, selon un communiqué du gouvernement du district.
Le barrage en terre de 28,5 m de haut de ce réservoir s'est effondré vers 5H00 vendredi, inondant un village en aval. Vingt-sept personnes ont été blessées dans l'inondation.
"Le barrage s'est effondré en quelques minutes seulement. Certaines personnes se sont réfugiées dans les lieux où le niveau d'eau était bas, tandis que d'autres ont dû rester chez elles", a expliqué un habitant parvenu à quitter son habitation inondée.
La province a été frappée par des pluies torrentielles ces derniers jours en raison de l'arrivée du typhon Haikui, qui a touché mercredi matin le Zhejiang avant de se déplacer vers la province voisine de l'Anhui.
Source: © Chine Nouvelle (Xinhua)
09:57
Treize personnes ont été tuées lorsque la foudre a frappé vendredi soir une mosquée temporaire dans un petit village du Bangladesh, alors que les fidèles étaient réunis pour la prière, a dit la police samedi. Quinze personnes ont également été blessées.
Les villageois de Saraswatipur, à 200 km au nord-est de Dacca, avaient transformé une simple habitation en mosquée temporaire, avec un toit fait de tôle et de chaume, car ils ne pouvaient se rendre à la mosquée en raison des inondations provoquées par les fortes pluies de ces dernières semaines.
Au total, 35 personnes étaient réunies vendredi soir pour la prière spéciale du ramadan lorsque la foudre a frappé, tuant l'imam et 12 fidèles, a encore précisé la police.
Source : ats
Les villageois de Saraswatipur, à 200 km au nord-est de Dacca, avaient transformé une simple habitation en mosquée temporaire, avec un toit fait de tôle et de chaume, car ils ne pouvaient se rendre à la mosquée en raison des inondations provoquées par les fortes pluies de ces dernières semaines.
Au total, 35 personnes étaient réunies vendredi soir pour la prière spéciale du ramadan lorsque la foudre a frappé, tuant l'imam et 12 fidèles, a encore précisé la police.
Source : ats
09:46
Le mont Tongariro, un volcan de Nouvelle-Zélande situé sur l'Ile du Nord dans le parc national de Tongariro (centre de l'île), est entré en éruption lundi soir après plus d'un siècle d'inactivité. Selon les autorités locales, le volcan a rejeté cendres et roches, mais on ne déplore pas de victimes.
Les habitants des environs, peu peuplés, ont été évacués tandis que des routes ont été temporairement fermées. La compagnie aérienne nationale, Air New Zealand, a annulé ou retardé mardi plusieurs vols intérieurs par précaution.
D'après la police, un témoin de l'éruption a décrit une série d'éclairs et d'explosions suivis par un nuage de cendres, tard lundi soir pendant une trentaine de minutes. Cette éruption était précédée depuis plusieurs semaines par des secousses sismiques.
Selon Steve Sherburn, volcanogue de l'institut national de géologie, le volcan qui était en sommeil depuis 1897 a craché des cendres à plusieurs kilomètres à la ronde. Il est trop tôt pour déterminer si l'éruption marque le début d'un nouveau cycle d'activité, a-t-il ajouté.
09:41
Les pluies de mousson provoquées par le typhon Haikui qui se sont abattues ces derniers jours sur les Philippines ont noyé la moitié de la capitale Manille, paralysé les transports, les administrations et les écoles, et fait 60 morts à travers le pays, selon un bilan encore provisoire annoncé mardi.
Au moins 20 000 personnes ont dû abandonner leurs maisons, les plus pauvres, vivant à proximité des égouts et des cours d'eau en crue dans les bidonvilles de la métropole de 15 millions d'habitants, étant les plus vulnérables.
Les inondations ont coupé les routes et les écoles. La Bourse, les bureaux et les administrations étaient quasiment déserts mardi. L'armée a été appelée en renfort pour assurer les évacuations et secourir les habitants réfugiés dans les étages ou sur les toits.
"Au moins 50% du grand Manille est inondé. De fortes pluies sont attendues dans les prochaines 24 heures. Les inondations vont s'aggraver", a déclaré à l'AFP Jean Navarez de l'agence météorologique des Philippines.
Dans les rues submergées où la crue atteint par endroit la hauteur d'un homme, des enfants offraient leur concours au moyen de radeaux de fortune confectionnés avec des planches de bois et des troncs de bananiers.
Les secours sont ralentis localement par les courants violents qui mettent en danger les équipes de sauveteurs, a expliqué Cora Agulan, du Conseil national de gestion et de prévention des catastrophes naturelles.
Les pluies de mousson et le typhon Saola qui a balayé le nord du pays la semaine dernière ont fait au total 60 morts et plus de 268 000 déplacés, selon le dernier bilan officiel qui ne prend pas en compte le déluge de la dernière nuit.
Source © Belga
Au moins 20 000 personnes ont dû abandonner leurs maisons, les plus pauvres, vivant à proximité des égouts et des cours d'eau en crue dans les bidonvilles de la métropole de 15 millions d'habitants, étant les plus vulnérables.
Les inondations ont coupé les routes et les écoles. La Bourse, les bureaux et les administrations étaient quasiment déserts mardi. L'armée a été appelée en renfort pour assurer les évacuations et secourir les habitants réfugiés dans les étages ou sur les toits.
"Au moins 50% du grand Manille est inondé. De fortes pluies sont attendues dans les prochaines 24 heures. Les inondations vont s'aggraver", a déclaré à l'AFP Jean Navarez de l'agence météorologique des Philippines.
Dans les rues submergées où la crue atteint par endroit la hauteur d'un homme, des enfants offraient leur concours au moyen de radeaux de fortune confectionnés avec des planches de bois et des troncs de bananiers.
Les secours sont ralentis localement par les courants violents qui mettent en danger les équipes de sauveteurs, a expliqué Cora Agulan, du Conseil national de gestion et de prévention des catastrophes naturelles.
Les pluies de mousson et le typhon Saola qui a balayé le nord du pays la semaine dernière ont fait au total 60 morts et plus de 268 000 déplacés, selon le dernier bilan officiel qui ne prend pas en compte le déluge de la dernière nuit.
Source © Belga
09:34
Un gigantesque incendie qui a éclaté Lundi dernier dans une raffinerie de la société pétrolière Chevron dans la ville de Richmond en Californie est maintenant contenu.
L'incendie a éclaté Lundi soir dans l'unité principale de distillation de pétrole brut de la grande raffinerie de la Ste Chevron Corp de la ville de Richmont.
De très grandes flammes étaient visibles au dessus de l'unité centrale du processus de distillation, et devant le risque d'exposition aux substances chimiques dangereuses dégagées par les fumées les autorités ont ordonné aux habitants du quartier de rester à l'intérieur de chez eux.
De l'acide sulfurique et du dioxyde d'azote ont été libérés lors de l'incident, selon un rapport de l'Agence californienne de gestion des urgences.
Randy Sawyer, un agent de la santé environnementale a déclaré à Al Jazeera que «la plus grande préoccupation était la dispersion des fumées toxiques".
"Une multitude de produits chimiques ont été libérés, la fumée de cette incendie était toxique nous avons engagé les habitants à se mettre à l'abri, à rester à l'intérieur de chez eux, en fermant portes et fenêtres.
"Ces fumées peuvent provoquer des problèmes respiratoires en particulier pour les personnes atteintes de difficultés pré-existantes comme l'emphysème ou l'asthme», a déclaré Sawyer.
L'unité de distillation de pétrole brut détruite par l'incendie(CDU) est au cœur du processus de raffinage de la raffinerie, et en particulier son rôle est la première transformation du pétrole brut en carburants intermédiaires pour toutes les autres unités de l'usine.
Une autorité américaine de surveillance des industries chimiques (CSB) a annoncé samedi l'ouverture d'une enquête pour déterminer les causes d'un incendie survenu lundi
S'il n'a pas fait de victime, cet incendie, provoqué par une fuite d'hydrocarbures, est l'un des incidents les plus graves intervenus dans une raffinerie américaine ces dernières années, a estimé le président de l'agence fédérale CSB, Rafael Moure-Eraso, cité dans un communiqué.
Nous reconnaissons qu'il s'agit d'un incident grave qui nécessite une enquête approfondie, a indiqué un porte-parole du géant pétrolier Chevron, Justin Higgs, dans un courriel à l'AFP.
Dans ces conditions, une enquête fédérale d'envergure et indépendante est nécessaire pour déterminer les causes profondes de l'incendie, a indiqué M. Moure-Eraso.
Des experts en sécurité industrielle rejoindront dès lundi une équipe de sept enquêteurs déjà présents sur le site depuis mercredi.
Cet accident est arrivé alors que la Socièté Chevron est à la une de l'actualité, et en premier lieu dans l'état de l'Equateur, où Lundi dernier expirait l'ordonnance du tribunal du pays exigeant que Chevron paye les 19 milliards d'amende réclamée par le pays en dommages et intérêts dues aux nombreuses pollutions qui ont touché les forets amazoniennes de l'état .
© Nature Alerte
L'incendie a éclaté Lundi soir dans l'unité principale de distillation de pétrole brut de la grande raffinerie de la Ste Chevron Corp de la ville de Richmont.
De très grandes flammes étaient visibles au dessus de l'unité centrale du processus de distillation, et devant le risque d'exposition aux substances chimiques dangereuses dégagées par les fumées les autorités ont ordonné aux habitants du quartier de rester à l'intérieur de chez eux.
De l'acide sulfurique et du dioxyde d'azote ont été libérés lors de l'incident, selon un rapport de l'Agence californienne de gestion des urgences.
Randy Sawyer, un agent de la santé environnementale a déclaré à Al Jazeera que «la plus grande préoccupation était la dispersion des fumées toxiques".
"Une multitude de produits chimiques ont été libérés, la fumée de cette incendie était toxique nous avons engagé les habitants à se mettre à l'abri, à rester à l'intérieur de chez eux, en fermant portes et fenêtres.
"Ces fumées peuvent provoquer des problèmes respiratoires en particulier pour les personnes atteintes de difficultés pré-existantes comme l'emphysème ou l'asthme», a déclaré Sawyer.
L'unité de distillation de pétrole brut détruite par l'incendie(CDU) est au cœur du processus de raffinage de la raffinerie, et en particulier son rôle est la première transformation du pétrole brut en carburants intermédiaires pour toutes les autres unités de l'usine.
Une autorité américaine de surveillance des industries chimiques (CSB) a annoncé samedi l'ouverture d'une enquête pour déterminer les causes d'un incendie survenu lundi
S'il n'a pas fait de victime, cet incendie, provoqué par une fuite d'hydrocarbures, est l'un des incidents les plus graves intervenus dans une raffinerie américaine ces dernières années, a estimé le président de l'agence fédérale CSB, Rafael Moure-Eraso, cité dans un communiqué.
Nous reconnaissons qu'il s'agit d'un incident grave qui nécessite une enquête approfondie, a indiqué un porte-parole du géant pétrolier Chevron, Justin Higgs, dans un courriel à l'AFP.
Dans ces conditions, une enquête fédérale d'envergure et indépendante est nécessaire pour déterminer les causes profondes de l'incendie, a indiqué M. Moure-Eraso.
Des experts en sécurité industrielle rejoindront dès lundi une équipe de sept enquêteurs déjà présents sur le site depuis mercredi.
Cet accident est arrivé alors que la Socièté Chevron est à la une de l'actualité, et en premier lieu dans l'état de l'Equateur, où Lundi dernier expirait l'ordonnance du tribunal du pays exigeant que Chevron paye les 19 milliards d'amende réclamée par le pays en dommages et intérêts dues aux nombreuses pollutions qui ont touché les forets amazoniennes de l'état .
© Nature Alerte
09:15
Le nombre d'enfants atteints de malnutrition sévère va atteindre la semaine prochaine un nouveau pic dans le Sahel alors que le choléra et les criquets pélerins menacent la survie de la population, a mis en garde mardi le Fonds des Nations unies pour l'enfance, l'UNICEF.
"Nous prévoyons la semaine prochaine un pic du nombre d'enfants souffrant de malnutrition sévère dans les centres du Sahel", a déclaré aux journalistes à Genève le porte-parole de l'UNICEF, Patrick McCormick.
"L'arrivée des criquets dans le nord du Niger menace les récoltes et va amplifier cela. Tout peut arriver dans cette région", a-t-il indiqué.
La région fait déjà face à une épidémie de choléra favorisée par le début de la saison des pluies le mois dernier, selon l'UNICEF, tandis que le conflit au Mali entrave l'accès aux soins.
Au Niger - le pays "le plus touché" du Sahel, selon Patrick McCormick - environ 161 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition sévère, selon une enquête menée au début du mois de juin.
Beaucoup d'autres enfants souffrent également de malnutrition modérée et sont actuellement traités dans des centres, a ajouté le porte-parole de l'UNICEF.
Au Tchad, l'agence a vu doubler sa charge de travail par rapport à 2010, avec 630 enfants de moins de 5 ans admis dans les centres de traitements.
Au total, 1,5 millions d'enfants risquent de souffrir de malnutrition, a précisé Patrick McCormick ajoutant le financement restait le principal problème.
"Le personnel est là-bas, mais les financements manquent le bon fonctionnement (des centres de traitements)", a-t-il déclaré.
Les semaines à venir seront "décisives pour déterminer si nous pouvons garder le contrôle de la situation et avoir les financements nécessaires pour traiter les enfants avec la nourriture spéciale dont ils ont besoin mais qui est incroyablement chère", a-t-il poursuivi.
Source: © AFP
"Nous prévoyons la semaine prochaine un pic du nombre d'enfants souffrant de malnutrition sévère dans les centres du Sahel", a déclaré aux journalistes à Genève le porte-parole de l'UNICEF, Patrick McCormick.
"L'arrivée des criquets dans le nord du Niger menace les récoltes et va amplifier cela. Tout peut arriver dans cette région", a-t-il indiqué.
La région fait déjà face à une épidémie de choléra favorisée par le début de la saison des pluies le mois dernier, selon l'UNICEF, tandis que le conflit au Mali entrave l'accès aux soins.
Au Niger - le pays "le plus touché" du Sahel, selon Patrick McCormick - environ 161 000 enfants de moins de cinq ans souffrent de malnutrition sévère, selon une enquête menée au début du mois de juin.
Beaucoup d'autres enfants souffrent également de malnutrition modérée et sont actuellement traités dans des centres, a ajouté le porte-parole de l'UNICEF.
Au Tchad, l'agence a vu doubler sa charge de travail par rapport à 2010, avec 630 enfants de moins de 5 ans admis dans les centres de traitements.
Au total, 1,5 millions d'enfants risquent de souffrir de malnutrition, a précisé Patrick McCormick ajoutant le financement restait le principal problème.
"Le personnel est là-bas, mais les financements manquent le bon fonctionnement (des centres de traitements)", a-t-il déclaré.
Les semaines à venir seront "décisives pour déterminer si nous pouvons garder le contrôle de la situation et avoir les financements nécessaires pour traiter les enfants avec la nourriture spéciale dont ils ont besoin mais qui est incroyablement chère", a-t-il poursuivi.
Source: © AFP
vendredi 3 août 2012
12:18
"Le processus d'enquête des fuites de pétrole dans le Delta du Niger au Nigeria est un véritable " Fiasco", la compagnie Shell consacre toute son énergie à faire de la mauvaise communication plutôt que d'affronter la réalité de la vétusté de ses installations sur place: Elles sont mal entretenues et sujetes à de nombreuses fuites, certaines d'entre elles ayant même un impact dévastateur sur les droit de l'homme en général" indique Audrey Gaughran, responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International sur le site web de L'ONG
Les résultats de l’enquête sur les dernières fuites rapportées dans le delta du Niger et en particulier de celle du pipeline dans la région de Bodo Creek au Nigeria en juin et juillet dernier, sont sans appel.
Nos experts ont les preuves formelles que ces fuites sont dues à la corrosion des canalisations de la compagnie, mais Shell continue d'ignorer ces preuves.
" Nous avons beau les présenter aux responsable de Shell, la compagnie continue de nier les faits, et continue d'affirmer que les fuites sont dues à des sabotages"
Amnesty International et le CEHRD qui ont mené l'enquête en commun, ont demandé à la société américaine Accufacts, experte dans le domaine pétrolier et qui a de nombreuses années d'expérience dans l'examen d' infrastructure pétrolière, d'examiner les photographies du pipeline de Bobo Creek au point de fuite.
"Cette fuite est apparemment due à la corrosion externe du pipeline. C'est la perte de la couche métallique extérieure du tuyau qui créée cette corrosion. C'est une avarie classique, nous la constatons régulièrement sur d'autres pipelines"
Lorsque Amesty International a contacté le siège de la compagnie Shell pour lui réclamer des preuves à l'appui de leurs accusations de sabotage du pipeline, il nous a été répondu que Shell n'a jamais porté de telles accusations, et que son enquête interne n'était pas encore achevée.
Elle ne veut pas s'expliquer sur les déclarations faites par ses dirigeants sur place, qui devant les communautés locales désespérées, les accusaient suspicieusement de sabotages.
Néanmoins Shell affirme que son équipe d'enquête conjointe, qui comprend des membres de la communauté, les organismes de réglementation, le personnel de Shell et les représentants de la police et la Force opérationnelle interarmées, n'était pas en mesure d'achever son investigation parce que, soit disant, des jeunes locaux leur ont jeté des pierres dessus. Les témoins sur place contredisent cette version étant eux même des enquêteurs.
Shell indique qu'elle va maintenant remplacer cette longueur de pipeline défectueux, et examiner minutieusement la conduite impliquée, dans l'un de ses propres centres de recherche où, dit elle, des tests seront fait.
Le milieu communautaire locale et les militants des droits de l'homme craignent désormais que ce processus soit totalement sous le contrôle de Shell et manque de transparence, les résultats ne peuvent plus être crédibles.
Les pipelines de Shell dans la région sont vieux et beaucoup n'ont pas été correctement entretenus ou remplacés. Les populations locales et les ONG signalent que les tuyaux dans la zone de Bodo Creek n'ont pas été remplacés depuis 1958.
Lorsque Amnesty International a demandé à la compagnie Shell de confirmer l'âge et le statut des ses tuyaux dans cette région, la société n'a pas répondu.
Il y a un an, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié un important rapport sur les effets de la pollution par les hydrocarbures dans la région Ogoni du Delta du Niger. Parmi ses conclusions, le PNUE a confirmé que les organismes de réglementation du Nigeria "sont à la merci des compagnies pétrolières quand il s'agit de mener des inspections sur place".
Le PNUE a également constaté que Shell avait omis de se conformer à ses propres normes internes en ce qui concerne le maintien de ses infrastructures.
«Des années de mauvaises pratiques en matière d'enquêtes sur les déversements accidentels d'hydrocarbures au Nigéria ont conduit les communautés à être particulièrement méfiantes et vigilantes», a déclaré Stevyn Obodoekwe.
"Shell n'a jamais présenté de preuve de sabotage dans nos enquêtes précédentes, l'enquête à Bodo Creek est un exemple de plus. Ces fuites ne peuvent plus restées sous silence et continuées à être attribuées à des sabotages".
Des milliers de déversements accidentels de pétrole ont eu lieu dans le delta du Niger depuis que l'industrie pétrolière a commencé ses opérations dans les années 1950. La corrosion des tuyaux et la défaillance du matériel sont responsables de la majorité des fuites.
Ces dernières années, le sabotage, le vandalisme et le vol du pétrole ont également contribué à la pollution. Toutefois, la corrosion et la défaillance du matériel restent le principal problème et cette question n'est jamais abordée.
De plus, au Nigéria, et par contrat, les compagnies pétrolières sont tenues responsables de la surveillance de leurs infrastructures , et autant que possible, de les protéger de toutes vulnérabilités où manipulations potentielles. Sur cette question, Shell n'a pas répondu à notre demande pour obtenir des renseignements sur les mesures qu'elle a prise pour empêcher tout sabotage ou vandalisme sur ses installations.
En conséquence ce 3 Août 2012, Amnesty International et le CEHRD ont donc publié en commun un rapport sur l'enquête en cours, sur la fuite du pipeline de Bodo Creek en Juin et Juillet Dernier.
Ce rapport met l'accent sur le manque de transparence dans le processus de l'enquête et l'échec de la compagnie Shell à divulguer toutes les informations nécessaires à l'enquête, par exemple sur l'état ou l'âge de ses tuyaux et ses infrastructures dans la région.
Depuis 2011, Shell publie des rapports d'enquête sur ses déversements accidentels d'hydrocarbures sur son site Internet.
Cette initiative a déjà été saluée par Amnesty International et le CEHRD.
Cependant, nos deux organisations font clairement savoir au public que les processus d'enquête sur le terrain restent très problématiques, il y a un manque cruel d'indépendance et de transparence dans les investigations menées.
Source © Audrey Gaughran
Responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International
Le texte original sur le site d'Amnesty International est ici
Trad. © Nature Alerte
...et déjà en 2011...
Les résultats de l’enquête sur les dernières fuites rapportées dans le delta du Niger et en particulier de celle du pipeline dans la région de Bodo Creek au Nigeria en juin et juillet dernier, sont sans appel.
Nos experts ont les preuves formelles que ces fuites sont dues à la corrosion des canalisations de la compagnie, mais Shell continue d'ignorer ces preuves.
" Nous avons beau les présenter aux responsable de Shell, la compagnie continue de nier les faits, et continue d'affirmer que les fuites sont dues à des sabotages"
Amnesty International et le CEHRD qui ont mené l'enquête en commun, ont demandé à la société américaine Accufacts, experte dans le domaine pétrolier et qui a de nombreuses années d'expérience dans l'examen d' infrastructure pétrolière, d'examiner les photographies du pipeline de Bobo Creek au point de fuite.
Ils ont déclaré:
"Cette fuite est apparemment due à la corrosion externe du pipeline. C'est la perte de la couche métallique extérieure du tuyau qui créée cette corrosion. C'est une avarie classique, nous la constatons régulièrement sur d'autres pipelines"
Lorsque Amesty International a contacté le siège de la compagnie Shell pour lui réclamer des preuves à l'appui de leurs accusations de sabotage du pipeline, il nous a été répondu que Shell n'a jamais porté de telles accusations, et que son enquête interne n'était pas encore achevée.
Elle ne veut pas s'expliquer sur les déclarations faites par ses dirigeants sur place, qui devant les communautés locales désespérées, les accusaient suspicieusement de sabotages.
Néanmoins Shell affirme que son équipe d'enquête conjointe, qui comprend des membres de la communauté, les organismes de réglementation, le personnel de Shell et les représentants de la police et la Force opérationnelle interarmées, n'était pas en mesure d'achever son investigation parce que, soit disant, des jeunes locaux leur ont jeté des pierres dessus. Les témoins sur place contredisent cette version étant eux même des enquêteurs.
Shell indique qu'elle va maintenant remplacer cette longueur de pipeline défectueux, et examiner minutieusement la conduite impliquée, dans l'un de ses propres centres de recherche où, dit elle, des tests seront fait.
Le milieu communautaire locale et les militants des droits de l'homme craignent désormais que ce processus soit totalement sous le contrôle de Shell et manque de transparence, les résultats ne peuvent plus être crédibles.
Les pipelines de Shell dans la région sont vieux et beaucoup n'ont pas été correctement entretenus ou remplacés. Les populations locales et les ONG signalent que les tuyaux dans la zone de Bodo Creek n'ont pas été remplacés depuis 1958.
Lorsque Amnesty International a demandé à la compagnie Shell de confirmer l'âge et le statut des ses tuyaux dans cette région, la société n'a pas répondu.
Il y a un an, le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a publié un important rapport sur les effets de la pollution par les hydrocarbures dans la région Ogoni du Delta du Niger. Parmi ses conclusions, le PNUE a confirmé que les organismes de réglementation du Nigeria "sont à la merci des compagnies pétrolières quand il s'agit de mener des inspections sur place".
Le PNUE a également constaté que Shell avait omis de se conformer à ses propres normes internes en ce qui concerne le maintien de ses infrastructures.
«Des années de mauvaises pratiques en matière d'enquêtes sur les déversements accidentels d'hydrocarbures au Nigéria ont conduit les communautés à être particulièrement méfiantes et vigilantes», a déclaré Stevyn Obodoekwe.
"Shell n'a jamais présenté de preuve de sabotage dans nos enquêtes précédentes, l'enquête à Bodo Creek est un exemple de plus. Ces fuites ne peuvent plus restées sous silence et continuées à être attribuées à des sabotages".
Des milliers de déversements accidentels de pétrole ont eu lieu dans le delta du Niger depuis que l'industrie pétrolière a commencé ses opérations dans les années 1950. La corrosion des tuyaux et la défaillance du matériel sont responsables de la majorité des fuites.
Ces dernières années, le sabotage, le vandalisme et le vol du pétrole ont également contribué à la pollution. Toutefois, la corrosion et la défaillance du matériel restent le principal problème et cette question n'est jamais abordée.
De plus, au Nigéria, et par contrat, les compagnies pétrolières sont tenues responsables de la surveillance de leurs infrastructures , et autant que possible, de les protéger de toutes vulnérabilités où manipulations potentielles. Sur cette question, Shell n'a pas répondu à notre demande pour obtenir des renseignements sur les mesures qu'elle a prise pour empêcher tout sabotage ou vandalisme sur ses installations.
En conséquence ce 3 Août 2012, Amnesty International et le CEHRD ont donc publié en commun un rapport sur l'enquête en cours, sur la fuite du pipeline de Bodo Creek en Juin et Juillet Dernier.
Depuis 2011, Shell publie des rapports d'enquête sur ses déversements accidentels d'hydrocarbures sur son site Internet.
Cette initiative a déjà été saluée par Amnesty International et le CEHRD.
Cependant, nos deux organisations font clairement savoir au public que les processus d'enquête sur le terrain restent très problématiques, il y a un manque cruel d'indépendance et de transparence dans les investigations menées.
Source © Audrey Gaughran
Responsable des questions relatives aux enjeux internationaux d'Amnesty International
Le texte original sur le site d'Amnesty International est ici
Trad. © Nature Alerte
...et déjà en 2011...
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12:04
Le chargement des tankers depuis la plateforme "Kumul Marine" de la société "Oil Search" dans le golf de Papua, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, est suspendu à la suite de la découverte d'une fuite de pétrole remontant à plus d'une semaine.
Les responsables de la compagnie "Oil Search" qui qualifient cette fuite de mineure, reconnaissent néanmoins que des gouttes d'huile ont été observé sur la surface de l'océan juste à coté de la plateforme "Kumul Marine" lors du chargement d'un tanker le 26 Juillet dernier.
Tous les chargements des navires ont été interrompu depuis, mais les conditions météorologiques défavorables ne permettent pas actuellement une inspection approfondie de la situation.
Un navire de support de plongée est en route pour aider à l'inspection du site, il est attendu sur place le 9 Aout prochain.
© Nature Alerte
source Financial Review
...ah.... les revues financières...toujours rapides à la détente ...elles.....
Les responsables de la compagnie "Oil Search" qui qualifient cette fuite de mineure, reconnaissent néanmoins que des gouttes d'huile ont été observé sur la surface de l'océan juste à coté de la plateforme "Kumul Marine" lors du chargement d'un tanker le 26 Juillet dernier.
Tous les chargements des navires ont été interrompu depuis, mais les conditions météorologiques défavorables ne permettent pas actuellement une inspection approfondie de la situation.
Un navire de support de plongée est en route pour aider à l'inspection du site, il est attendu sur place le 9 Aout prochain.
© Nature Alerte
source Financial Review
...ah.... les revues financières...toujours rapides à la détente ...elles.....
11:57
Une pollution dans le cours d'eau de la Bibera à hauteur d'Ormey (FR) a provoqué la mort de centaines de poissons. La cause de la contamination reste pour l'heure inconnue et l'enquête se poursuit.
La police a été alertée mercredi par le garde-faune de la présence de poissons morts dans la Bibera à Champagny (FR). Les policiers ont alors suivi la trace des poissons morts, qui les a menés un kilomètre en amont jusqu'à Ormey (FR), indique jeudi la police cantonale fribourgeoise dans un communiqué.
Ils ont alors constaté à cet endroit l'arrivée d'une conduite dans la rivière, qui semble être à l'origine de la pollution. En tout, des centaines de poissons ont péri entre Ormey et Biberen (BE), une localité située environ un kilomètre en aval de Champagny. Le garde-faune a estimé mercredi que la mort des poissons remontait à trois jours.
Source © ats
...et les micro seis....c'est normal?.....
La police a été alertée mercredi par le garde-faune de la présence de poissons morts dans la Bibera à Champagny (FR). Les policiers ont alors suivi la trace des poissons morts, qui les a menés un kilomètre en amont jusqu'à Ormey (FR), indique jeudi la police cantonale fribourgeoise dans un communiqué.
Ils ont alors constaté à cet endroit l'arrivée d'une conduite dans la rivière, qui semble être à l'origine de la pollution. En tout, des centaines de poissons ont péri entre Ormey et Biberen (BE), une localité située environ un kilomètre en aval de Champagny. Le garde-faune a estimé mercredi que la mort des poissons remontait à trois jours.
Source © ats
...et les micro seis....c'est normal?.....
11:56
Pollution de l’Orne Champenoise : les pompiers en intervention à Roëzé-sur-Sarthe
Une défaillance de la station d‘épuration de La Suze serait à l’origine d’une pollution de l 'Orne champenoise, survenue en fin d’après-midi. Les pompiers sont intervenus hier à 18 heures à Roezé-sur-Sarthe.
Source Ouest France
jeudi 2 août 2012
17:21
Un séisme de magnitude 6,1 a touché tôt jeudi matin le centre du Pérou, a annoncé l'Institut américain de géophysique (USGS), provoquant quelques scènes de panique alors que les habitants de la région ont été réveillés et se sont précipités dans la rue, selon les premiers témoignages.
L'épicentre du tremblement de terre survenu à 04H38 (09H38 GMT) a été localisé à 34 kilomètres à l'est de la ville de Pucallpa en Amazonie péruvienne, à une profondeur de 143 kilomètres, a précisé l'USGS.
Aucun décès n'a pour l'heure été signalé alors que le séisme a été ressenti jusqu'à la ville côtière de Trujillo (nord-ouest), à 500 kilomètres de l'épicentre. Les tremblements de terre sont fréquents au Pérou: plus d'une centaine ont été recensés en 2012.
Le pays se trouve sur ce que les scientifiques appellent "L'anneau de feu du Pacifique", une zone d'activité sismique intense qui produit environ 85% des tremblements de terre ressentis dans le monde. L'Institut national civil de défense a d'ailleurs programmé pour le 15 août un exercice à l'échelle nationale afin de voir comment les autorités réagiraient en cas de tremblement de terre majeur suivi d'un tsunami.
Source: afp.
L'épicentre du tremblement de terre survenu à 04H38 (09H38 GMT) a été localisé à 34 kilomètres à l'est de la ville de Pucallpa en Amazonie péruvienne, à une profondeur de 143 kilomètres, a précisé l'USGS.
Aucun décès n'a pour l'heure été signalé alors que le séisme a été ressenti jusqu'à la ville côtière de Trujillo (nord-ouest), à 500 kilomètres de l'épicentre. Les tremblements de terre sont fréquents au Pérou: plus d'une centaine ont été recensés en 2012.
Le pays se trouve sur ce que les scientifiques appellent "L'anneau de feu du Pacifique", une zone d'activité sismique intense qui produit environ 85% des tremblements de terre ressentis dans le monde. L'Institut national civil de défense a d'ailleurs programmé pour le 15 août un exercice à l'échelle nationale afin de voir comment les autorités réagiraient en cas de tremblement de terre majeur suivi d'un tsunami.
Source: afp.
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17:19
Des dizaines de milliers de Nord-Coréens ont un besoin urgent d'eau potable si l'on veut éviter les épidémies, après que le réseau d'eau a été détruit dans plusieurs régions par des inondations de juillet, ont indiqué jeudi des agences de l'ONU.
Les puits ont été contaminés par les eaux d'usage qui ont débordé, faisant craindre des épidémies de diarrhée, les habitants ne pouvant se tourner vers les réseaux d'eau potable traditionnels, endommagés, ont précisé ces agences.
Quelque 50.000 familles nord-coréennes ont besoin de tablettes de purification d'eau ou d'autres systèmes pour assainir l'eau, dans six comtés, ont-elles ajouté, citant des chiffres du gouvernement nord-coréen.
Mercredi, l'agence officielle de Corée du Nord, KCNA, avait revu à la hausse le bilan des inondations, qui ont sévi dans l'ouest du pays: au moins 119 personnes sont mortes, à la suite de ces violentes pluies qui ont provoqué des glissements de terrain.
L'Unicef a commandé dix millions de tablettes, ainsi que d'autre matériel d'aide d'urgence.
Dans un hôpital du comté de Chonnae (nord-ouest), les cas de diarrhée ont été multipliés par quatre ces derniers jours, selon le rapport des agences onusiennes. En général, à moins qu'on ne réponde très vite aux besoins, une augmentation rapide des cas de diarrhée, d'infection cutanéee et d'insuffisance respiratoire se produit, soulignent-elles.
Plus de 21.000 personnes se retrouvent à la rue après les dernières intempéries, ce qui porte à environ 84.000 le bilan total des sans-abri depuis le début des inondations le 18 juillet, avait rapporté KCNA mercredi.
Une équipe de la Croix-Rouge s'est rendue dans les provinces du Pyongan du Nord et du Sud (ouest du pays) pour évaluer les dégâts. Des représentants des Nations unies ont également parcouru des régions touchées pour évaluer la situation.
Le pays souffre de pénuries alimentaires chroniques et une déforestation sauvage a laissé ses terres vulnérables aux inondations.
Source ©AFP
Les puits ont été contaminés par les eaux d'usage qui ont débordé, faisant craindre des épidémies de diarrhée, les habitants ne pouvant se tourner vers les réseaux d'eau potable traditionnels, endommagés, ont précisé ces agences.
Quelque 50.000 familles nord-coréennes ont besoin de tablettes de purification d'eau ou d'autres systèmes pour assainir l'eau, dans six comtés, ont-elles ajouté, citant des chiffres du gouvernement nord-coréen.
Mercredi, l'agence officielle de Corée du Nord, KCNA, avait revu à la hausse le bilan des inondations, qui ont sévi dans l'ouest du pays: au moins 119 personnes sont mortes, à la suite de ces violentes pluies qui ont provoqué des glissements de terrain.
L'Unicef a commandé dix millions de tablettes, ainsi que d'autre matériel d'aide d'urgence.
Dans un hôpital du comté de Chonnae (nord-ouest), les cas de diarrhée ont été multipliés par quatre ces derniers jours, selon le rapport des agences onusiennes. En général, à moins qu'on ne réponde très vite aux besoins, une augmentation rapide des cas de diarrhée, d'infection cutanéee et d'insuffisance respiratoire se produit, soulignent-elles.
Plus de 21.000 personnes se retrouvent à la rue après les dernières intempéries, ce qui porte à environ 84.000 le bilan total des sans-abri depuis le début des inondations le 18 juillet, avait rapporté KCNA mercredi.
Une équipe de la Croix-Rouge s'est rendue dans les provinces du Pyongan du Nord et du Sud (ouest du pays) pour évaluer les dégâts. Des représentants des Nations unies ont également parcouru des régions touchées pour évaluer la situation.
Le pays souffre de pénuries alimentaires chroniques et une déforestation sauvage a laissé ses terres vulnérables aux inondations.
Source ©AFP
17:15
Philippines: 23 morts, 180 000 déplacés après le passage du typhon Saola
Le passage du typhon Saola aux Philippines a coûté la vie à 23 personnes et a provoqué la fuite de 180 000 autres afin d'échapper aux inondations. Au total, 2700 habitations ont été détruites.
Saola a soufflé jusqu'à 160 km/heure au niveau des côtes. La tempête s'est entre-temps atténuée et a atteint l'île de Taiwan, selon les services météorologiques.
Dans le nord-est du pays, à la suite des pluies torrentielles, les rivières sont sorties de leur lit, les rues ont été endommagées en raison de glissements de terrain et les rafales de vent ont fait tomber plusieurs poteaux électriques. Les premiers orages ont atteint les cotes le week-end dernier.
Source © Belga
Taïwan: 6 morts, 1 500 évacués, l'île paralysée
Le typhon Saola s'est abattu jeudi sur Taïwan, accompagné des vents violents et des précipitations torrentielles habituelles, causant la mort de six personnes et la paralysie de l'île, ont indiqué les autorités et les secours.
Saola, premier typhon de la saison à toucher Taïwan, a atteint les terres vers 03H20 heure locale jeudi matin (19H20 GMT mercredi), près de la ville de Hualien, sur la côte est, a indiqué le Bureau météorologique.
Il était d'abord passé au-dessus des Philippines, où il a fait 23 morts, selon le dernier bilan.
Saola était accompagné de pluies violentes, notamment dans le nord et l'est de Taïwan, et a provoqué des glissements de terrain, entraînant l'évacuation de plus de 1.500 personnes au total.
Dans le district de Sanhsia (nord), un homme est mort enseveli dans un glissement de terrain et un policier est mort noyé, a indiqué le Centre des opérations de secours.
La troisième victime est un motocycliste qui a heurté un arbre tombé sur la route, et la quatrième une femme tuée par la chute d'un arbre, tous deux dans le sud de l'île.
Un couple d'agriculteurs a par ailleurs été enseveli par un glissement de terrain dans la région d'Ilan (nord-est).
Les écoles étaient fermées sur toute l'île, ainsi que la plupart des bureaux, sauf dans le comté de Taidong (sud-est). Quelque 200 vols internationaux et intérieurs ont du être annulés et un avion de la compagnie China Airlines a été légèrement endommagé à l'aéroport international de Taoyuan (qui dessert Taïpei) quand deux passerelles d'accès à bord se sont effondrées.
Le typhon est reparti en mer dans la matinée puis a de nouveau touché terre dans le nord-est de l'île, perdant de sa force pour repasser au statut de tempête tropicale.
Source ©AFP
Le passage du typhon Saola aux Philippines a coûté la vie à 23 personnes et a provoqué la fuite de 180 000 autres afin d'échapper aux inondations. Au total, 2700 habitations ont été détruites.
Saola a soufflé jusqu'à 160 km/heure au niveau des côtes. La tempête s'est entre-temps atténuée et a atteint l'île de Taiwan, selon les services météorologiques.
Dans le nord-est du pays, à la suite des pluies torrentielles, les rivières sont sorties de leur lit, les rues ont été endommagées en raison de glissements de terrain et les rafales de vent ont fait tomber plusieurs poteaux électriques. Les premiers orages ont atteint les cotes le week-end dernier.
Source © Belga
Taïwan: 6 morts, 1 500 évacués, l'île paralysée
Le typhon Saola s'est abattu jeudi sur Taïwan, accompagné des vents violents et des précipitations torrentielles habituelles, causant la mort de six personnes et la paralysie de l'île, ont indiqué les autorités et les secours.
Saola, premier typhon de la saison à toucher Taïwan, a atteint les terres vers 03H20 heure locale jeudi matin (19H20 GMT mercredi), près de la ville de Hualien, sur la côte est, a indiqué le Bureau météorologique.
Il était d'abord passé au-dessus des Philippines, où il a fait 23 morts, selon le dernier bilan.
Saola était accompagné de pluies violentes, notamment dans le nord et l'est de Taïwan, et a provoqué des glissements de terrain, entraînant l'évacuation de plus de 1.500 personnes au total.
Dans le district de Sanhsia (nord), un homme est mort enseveli dans un glissement de terrain et un policier est mort noyé, a indiqué le Centre des opérations de secours.
La troisième victime est un motocycliste qui a heurté un arbre tombé sur la route, et la quatrième une femme tuée par la chute d'un arbre, tous deux dans le sud de l'île.
Un couple d'agriculteurs a par ailleurs été enseveli par un glissement de terrain dans la région d'Ilan (nord-est).
Les écoles étaient fermées sur toute l'île, ainsi que la plupart des bureaux, sauf dans le comté de Taidong (sud-est). Quelque 200 vols internationaux et intérieurs ont du être annulés et un avion de la compagnie China Airlines a été légèrement endommagé à l'aéroport international de Taoyuan (qui dessert Taïpei) quand deux passerelles d'accès à bord se sont effondrées.
Le typhon est reparti en mer dans la matinée puis a de nouveau touché terre dans le nord-est de l'île, perdant de sa force pour repasser au statut de tempête tropicale.
Source ©AFP
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