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vendredi 7 septembre 2012
Une série de séismes ont frappé le sud-ouest de la Chine vendredi, faisant au moins 43 morts et endommageant plus de 20.000 habitations, selon les médias officiels.

Les secousses, de magnitudes comprises entre 4,8 et 5,6 degrés sur l'échelle ouverte de Richter, ont touché provinces agricoles du Yunnan et de Guizhou. Le porte-parole du bureau sismologique du Yunnan, Zhang Junwei, a déclaré que les décès étaient survenus dans le comté de Yiliang, le plus durement frappé de la province. Il a également fait état de 150 blessés.

D'après l'agence de presse officielle Chine nouvelle (Xinhua), 20.000 habitations ont été endommagées ou détruites. Un responsable du Bureau des affaires civiles du Yunnan cité par l'agence a affirmé que plus de 100.000 personnes avaient été évacuées dans la province.

Le Centre américain de géologie (UGS) a déclaré que le séisme avait atteint une magnitude de 5,6 degrés et était survenu à à une profondeur de 9,8km.


Source: Sipa


jeudi 6 septembre 2012
Un tremblement de terre de magnitude 5.3 a frappé le sud de l'Iran à 01:57:13 UTC .

L''épicentre se trouvait à 55 km au sud de Gerash, dans la province de Fars, tout proche côte du golfe Persique à une profondeur de 30 km selon le CSEM. l'USGS a enregistré une magnitude de 5.1 pour une profondeur de 39,6 km. Le Centre sismologique d'Iran a quant à lui  enregistré une magnitude de 5.3 à une profondeur de 28 km.

Aucun dégât ni aucune victime sont pour l'instant à déplorer.
Nous attendons de plus amples informations
La loutre japonaise de rivière et la chauve-souris fer à cheval sont désormais des espèces officiellement déclarées éteintes

La loutre
japonaise de rivière (Lutra lutra whiteleyi) n'a plus été observé dans la nature depuis 30 ans, l'espèce a donc été officiellement déclarée éteinte par le ministère de l'Environnement Japonais.

Autrefois très commune
sur l'ile où elle y vivait par million , la loutre japonaise ( sous espèce de la loutre européenne ou eurasienne) a été la principale victime de la chasse excessive des anciens fourreurs de  luxe, et principalement des couturiers étrangers; La fourrure de la loutre était très prisée,  la bourgeoisie du monde entier s'arrachait ce trésor d'élégance.

La loutre Japonaise avait aussi cette particularité d'avoir un corps beaucoup plus long que ces congénères étrangères, 1 mètre environ. Elle se nourrissait principalement des poissons et des crevettes très abondantes dans les rivières de l'ile.

C'est en 1979 que la dernière loutre japonaise a été officiellement observé à l'état sauvage dans une petite rivière de la ville de Susaki, dans la préfecture de Kochi. Depuis aucune preuve de son existence à l'état sauvage n'a pu être démontré. Néanmoins, Yoshihiko Machida, professeur émérite à l'Université de Kochi, a déclaré qu'un cas de fiente de loutre a été confirmée sur l'ile en 1999, il nourrit donc toujours l'espoir de la voir réapparaitre à l'état sauvage.

Néanmoins elle restera gravée dans l'histoire, mais seulement comme  effigie officielle de la préfecture d'Ehmine, qu'il ne faut surtout pas confondre avec notre hermine occidentale, son presque homonyme.

Outre la loutre de rivière, le ministère de l'Environnement Japonais a également déclaré éteinte une sous-espèce de  chauve-souris: la chauve souris fer à cheval (Rhinolophus pumilus miyakonis), qui a été observé pour la dernière fois à l'état sauvage en 1971.

Les sous-espèces japonaises de l'ours noir d'Asie (Ursus thibetanus japonicus) ont été par la même occasion déclaré éteintes sur l'île de Kyushu, où ils n'ont plus été observé depuis 1957 .

Dans le sillage de toutes ces choses Japonaises, appartenant désormais au passé, une espèce d'oiseau, une espèce d'insecte, une espèce de coquillage et de deux espèces de plante ont également été déclaré... éteintes: affaires classées.

La loutre Japonaise et la chauve souris fer à cheval sont les deux premières espèces des mammifères Japonais, qui ont désespérément tenté de persister à vivre à l'état sauvage dans l'ile jusqu'au milieu du 20 eme siècle, et que l'essor du progrès humain a finalement enlisé définitivement dans la grandeur de sa gloire .

R.I.P


© Nature Alerte


PARIS - Tout comme l'agriculture intensive provoque l'érosion des sols et chamboule les écosystèmes, la pêche industrielle au chalut nivelle le fond des océans dans le monde entier, avertissent des chercheurs espagnols.

L'impact sur la faune et la flore marine des chaluts qui ratissent aveuglément les océans est déjà bien documenté. Mais cette technique de pêche est aussi en train de terrasser littéralement le fond des mers, déplaçant des milliers de tonnes de sédiments marins sur de vastes étendues, selon une étude publiée mercredi.

Le chalutage de fond est pratiqué de longue date sur les talus continentaux de nombreuses régions du monde et cette pratique n'a cessé de s'intensifier pour compenser l'appauvrissement des ressources.

C'est notamment le cas en Méditerranée, au nord de la Catalogne, où Pere Puig et ses collègues de l'Université de Barcelone ont tenté d'en évaluer l'impact.

D'après leurs observations, des flux de sédiments massifs étaient mesurés, durant les jours de semaine et les heures ouvrables uniquement, sur les flancs du canyon sous-marin de La Fonera, très fréquenté par les chalutiers, à proximité du port de pêche de Palamos (nord-est de l'Espagne). Une quantité de sédiments à peu près équivalente à celle déplacée par les tempêtes et les pluies d'hiver, estiment les scientifiques.

En l'espace d'un peu plus de quatre mois de chalutage, cela revient à au moins 5.400 tonnes de sédiments envoyés vers le fond du canyon, quelques kilomètres plus bas.

10 millions de m3

En d'autres termes, les sédiments s'accumulent deux fois plus vite dans cette zone depuis les années 1970 et l'industrialisation de la flotte de chalutiers, indiquent les calculs de l'équipe de Pere Puig, publiés dans la revue britannique Nature.

Ces évaluations ont été confirmées par un relevé topographique du canyon qui a révélé un lissage notable au-delà de 800 mètres de profondeur sur le flanc nord du canyon. Une zone de plus de 40 km2 qui coïncide très précisément avec la route suivie par les gros chalutiers.


A l'inverse, les régions du canyon qui restent inexploitées ont conservé un réseau dense et complexe de petites vallées tortueuses dotées de nombreux escarpements.

Au total, ce serait 10 millions de m3 de sédiments qui auraient été arrachés au flanc du canyon par les chaluts en l'espace d'une quarantaine d'années, estiment les chercheurs. Un chiffre qui donne le vertige si on le rapporte à la surface des océans sillonnée chaque jour dans le monde par les flottes de chalutiers industriels.

Nos résultats soulignent que le chalutage de fond n'altère pas seulement le flux de sédiments mais aussi la physionomie même du talus continental, provoquant une réduction drastique de l'habitat sous-marin qui risque d'affecter la diversité des espèces, concluent les chercheurs.

On a comparé le chalutage de fond à la déforestation, mais nos travaux font plutôt penser à l'agriculture intensive qui nivelle les sols.

Sauf que les agriculteurs labourent leurs terres quelques jours par an, alors qu'en mer le chalutage peut être quotidien, insistent les experts.



Source ©AFP


Les décès consécutifs à une infection par le virus du Nil occidental ont augmenté de près de 32% la première semaine de septembre aux Etats-Unis et le nombre de personnes infectées de 25%, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires américaines.

Dans l'ensemble du pays 1.993 cas au total ont été enregistrés depuis le début de l'année jusqu'au 4 septembre, contre 1.590 une semaine auparavant ainsi que 87 morts contre 66 décès au 30 août, ont précisé les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladie (CDC).

Il s'agit de nombres record depuis que ce virus a été détecté pour la première fois aux Etats-Unis en 1999, soulignent les CDC.

Les CDC précisent que plus de 70% des cas ont été observés dans six Etats: le Texas (sud), le Mississippi (sud), la Louisiane (sud), l'Oklahoma (sud), le Michigan (nord) et le Dakota du Sud (nord). Près de 45% des cas se concentrent au Texas.

Mais la quasi-totalité des Etats-Unis est touchée par ce virus très virulent en été: 48 Etats ont recensé des cas d'infection. La ville de New York avait annoncé le 28 août des pulvérisations de pesticide à Manhattan pour réduire le nombre de moustiques porteurs du virus.

Selon les autorités sanitaires cette explosion des infections en 2012 pourrait s'expliquer notamment par le dernier hiver particulièrement clément, un printemps précoce et un été chaud.

Le virus du Nil occidental, identifié pour la première fois en Ouganda en 1937, peut entraîner trois formes de réactions chez les humains. Le plus souvent (80% des cas) il passe inaperçu mais peut aussi provoquer des symptômes semblables à la grippe. Dans une minorité de cas, on constate des complications graves essentiellement des méningites et des encéphalites qui peuvent être mortelles.


Source ©AFP


La mine de zinc d'Atacocha serait à l'origine du déversement de métaux lourds dans la rivière Huallaga au Pérou selon une annonce du ministère de l'Agriculture du 1er septembre.

Cette rivière qui se jette dans l'Amazone est contaminée sur sept kilomètres. L'Autorité nationale de l'eau, organisme lié au ministère de l'Agriculture, est actuellement sur place pour évaluer les dégâts suite à une demande des habitants de la région.

La mine fait partie du consortium Milpo qui rassemble cinq exploitations minières et dont l'actionnaire majoritaire est le brésilien Votorantim, troisième producteur mondial de zinc. En 2011, le gouvernement avait demandé à la direction d'éliminer les métaux tels que le mercure, le cadmium, le fer et le plomb des eaux usées de la mine afin de ne déverser que des eaux traitées dans le fleuve.

Caractéristiques de l'événement
Ces informations n'ayant pas été validées par un sismologue, elles sont susceptibles d'être corrigées ultérieurement.

   
BALEARIC ISLANDS, SPAIN                                             

RMS :  5.26    Type :uk

 


Heure orig: 08h 20m 40.50 +/-67.34

 Latitude  :         38.15 +/- -1.0     1/2 Grand Axe :  1576.8 km
 Longitude :          2.36 +/- -1.0     1/2 Petit Axe :   207.8 km
 Profondeur:         10.  (Imposee)     Azimut gd Axe :     1.0 deg
 MB : 5.20+/-0.40 sur 11

 Localisation par rapport aux villes proches


 158 km S   de PALMA DE MALLORCA (SPAIN) (298000 habitants)
 163 km NNW de ALGIERS (ALGERIA, Capitale) (1524000 habitants)
 185 km NNW de BLIDA (ALGERIA) (139000 habitants)
 248 km E   de ALICANTE (SPAIN) (266000 habitants)


Source CEA
mercredi 5 septembre 2012
Une expédition russo-norvégienne est partie dans la mer de Kara. Les spécialistes de Rosatom et leurs collègues du Comité norvégien chargé de la sécurité nucléaire ont pur but d'évaluer le niveau de pollution de l'environnement dans le bassin de Kara. L'objectif des chercheurs est de définir l'état du sous-marin atomique immergé K-27 et les possibilités de le remonter à la surface.

Depuis le milieu du siècle dernier, le fond de la mer de Kara est devenu un cimetière de déchets radioactifs. Quelques milliers de conteneurs avec du combustible nucléaire usé et environ deux dizaines de navires aux matières radioactives et même un sous-marin atomique se trouvent dans le bassin de Nouvelle-Zemble.

L’académicien de l'Académie des sciences naturelles de Russie Vladlen Korobkine estime qu'il existe la possibilité que la radiation se répande grâce aux courants sous-marins.

Selon une autre version, la dissémination de particules radioactives peut avoir lieu via la faune maritime. Voici l'opinion du coordinateur du programme maritime du fond mondial pour la nature (WWF) de Russie Konstantin Zgourovski.

« Si les parois des réacteurs sont détruits, une fuite radioactive aura lieu. Tout cela se trouvera sur le fond et sur le plancton qui sera margé par le poisson et qui à son tour se trouvera sur les tables des hommes ».


En même temps les craintes des écologues sont démenties par les conclusions de la science fondamentale. Le directeur adjoint de l'Institut de l'océanologie de l'Académie des sciences de Russie chargé de l'écologie des mers et des océans Mikhaïl Flint a raconté à La Voix de la Russie qu'au cours de plusieurs années on surveille la situation radioactive dans la mer de Kara et le rayonnement n'a jamais dépassé la norme:

« Il faut dire que notre ministère russe des situations d'urgence a surveillé pendant plusieurs années cet indice. Le dernier travail détaillé a été organisé en 2007 à côté de la partie Nord de la Nouvelle-Zemble, cette partie qui est baignée par la mer de Kara. Il n'y a aucune trace de fuite. Les conteneurs ont été enterrés soigneusement ».


Le sous-marin K-27 qui inquiète autant les scientifiques norvégiens a été immergé dans la mer de Kara en 1982. Il n'a pas pu être reconstruit après un accident nucléaire pendant lequel l'un des réacteurs a été détruit. Avant de l'enterrer, le compartiment du réacteur a été rempli par une solution spéciale qui prévient la fuite radioactive et pour exclure le contact des matières fissiles avec l'eau maritime, dans les cavités du compartiment il a été versé 270 tonnes de bitume.

Selon Mikhaïl Flint, la préoccupation des Norvégiens par les fuites radioactives possibles a surtout un caractère politique.

En même temps Flint a souligné qu'aujourd'hui il faut prêter avant tout l'attention au contrôle du développement des vecteurs énergétiques naturels dans la mer de Kara. Le chercheur appelle à contrôler très strictement les travaux de forage en mer tenant compte des endroits de l'enterrement des déchets nucléaires. Selon Flint, les déchets nucléaires ne sont pas dangereux si personne ne les touche.


Source RIA Novosti

Un dégagement de vapeur a fait deux blessés très légers mercredi dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), mais le gouvernement comme EDF ont minimisé la portée de cet incident survenu dans la doyenne des centrales françaises.

Survenu vers 15H00, l'incident de nature chimique a provoqué l'intervention d'une cinquantaine de pompiers. Mais il n'y a eu aucun incendie, ont précisé aussi bien EDF que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

"Il n'y a pas d'impact environnemental", a par ailleurs souligné le directeur de la centrale, Thierry Rosso, lors d'une conférence de presse.

M. Rosso a expliqué que l'incident était lié la manipulation d'eau oxygénée, qui a provoqué une ébullition dans un bâtiment où sont notamment traités certains effluents des réacteurs.

Mais le dégagement de vapeur, qui a provoqué automatiquement l'intervention des pompiers, n'a pas eu lieu dans "un bâtiment réacteur", a-t-il insisté.

Alors qu'EDF avait fait état dans un premier temps de deux agents "légèrement brûlés à travers leurs gants", le directeur de la centrale a encore nuancé plus tard ce bilan dans la journée.

Ils "ont simplement une irritation sur les doigts", a dit M. Rosso, ajoutant que "huit autres salariés ont subi des contrôles préventifs parce qu'ils se trouvaient dans la zone".

Autour de la centrale, un photographe et un journaliste de l'AFP n'ont relevé aucun mouvement de panique chez les salariés du site.

Le gouvernement a lui aussi rapidement minimisé la portée de l'événement. La ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, "s'est immédiatement entretenue avec l'Autorité de sûreté nucléaire qui lui a confirmé que cet incident est sans enjeu de sûreté", a souligné son ministère.

Mme Batho, qui a qualifié l'incident "d'accident du travail", a toutefois demandé à EDF et à l'ASN "un rapport complet sur cet événement qui sera rendu public".

Interrogé par l'AFP, le représentant de la CGT dans la centrale a estimé que l'événement n'était "pas si grave". "Il n'y a pas eu d'incendie, pas de mort et deux collègues ont été légèrement blessés", a dit Jean-Luc Cardoso.

Mais l'incident n'en a pas moins provoqué de nombreuses réactions de la part des opposants au nucléaire.François de Rugy, coprésident du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, a déclaré que l'incident venait "rappeler à tout le monde, à tous ceux qui croyaient qu'avec le nucléaire il n'y avait pas de problème de sécurité, qu'il y a toujours un danger".

Le député EELV Noël Mamère y a vu "la preuve qu'il faut fermer Fessenheim au plus vite", tout comme les organisations Greenpeace et Sortir du nucléaire qui ont exigé sa fermeture rapide.

Doyenne des centrales nucléaires françaises en activité, Fessenheim est dans le collimateur des écologistes et de nombreux élus, en raison de son âge et de son exposition aux risques sismiques et d'inondation.

Le président François Hollande s'est engagé durant la campagne électorale à fermer cette centrale d'ici à 2017. L'installation aura alors quarante ans.

Dans le petit bourg de Fessenheim, où de nombreux habitants travaillent à la centrale, une grande banderole installée lors de la campagne présidentielle est toujours tirée entre l'église et la mairie: "Fessenheim 2012: candidate à la poursuite de la centrale nucléaire".

Source © 2012 AFP



Fessenheim : plus vieille et controversée... par BFMTV
 Les produits chimiques sont à l'origine de 4,9 millions de morts par an, ont indiqué mercredi le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) et l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cela représente 8,3% du total des décès dans le monde.

"Les produits chimiques sont de plus en plus présents dans notre vie quotidienne et ils ont un coût élevé pour la santé et pour l'environnement", a déclaré à Genève Sylvie Lemmet, directrice de la division technologie, industrie et économie au PNUE, en présentant pour la première fois un rapport d'évaluation globale sur l'impact des produits chimiques.

Au moins 143'000 produits chimiques sont recensés. Ils ont été à l'origine de 4,9 millions de morts en 2011, a indiqué la directrice du département santé publique et environnement de l'OMS Maria Neira.

"Ces décès ne sont que le sommet de l'iceberg. Ils pourraient être évités par une gestion plus saine", a déclaré le docteur Neira.

Comparativement, le sida fait deux millions de morts par an, les accidents de la route 1,2 million de morts.

Selon l'OMS, sur les 4,9 millions de décès, 2 millions sont provoqués par l'utilisation de combustibles à l'intérieur des maisons, 1,2 million par la pollution de l'air, 600'000 par le tabagisme passif. Les produits carcinogènes, les empoisonnements et pesticides sur les lieux de travail provoquent 964'000 décès par an.

 

La production de l'industrie chimique est passée de 171 milliards de dollars par an en 1970 à 4120 milliards en 2010. La production se développe en particulier dans les pays émergents, où les précautions prises sont beaucoup moins grandes et les normes moins strictes que dans les pays industrialisés.

En Afrique subsaharienne, le coût accumulé des empoisonnements causés par les pesticides est estimé à 6,9 milliards de dollars par an, soit l'équivalent de l'aide au développement.

Rien que dans la production des biens électroniques, plus de 500 produits chimiques sont utilisés. Le PNUE avertit en outre que sur les quelque 140'000 produits chimiques commercialisés aujourd'hui, seule une fraction a été réellement évaluée afin de déterminer leurs effets sur la santé et l'environnement.



Source © ats


Un nouvel ouragan, Leslie, s'est formé mercredi dans l'Atlantique, mais ne menaçait pas les côtes à ce stade, indiquait le Centre américain de surveillance des ouragans (NHC) basé à Miami (Floride, sud-est des Etats-Unis) dans son bulletin de 17H45 GMT.

Leslie, le sixième ouragan de la saison, s'est renforcé avec des vents soufflant à 120 km/h, avec des rafales plus fortes, indique le NHC. A 17H45 GMT, il se trouvait à 750 kilomètres au sud-est des Bermudes et se dirigeait vers les côtes canadiennes à 4 km/h, où des vents forts sont attendus dimanche ou lundi prochain.


Source ©AFP

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Au moins 68 personnes sont mortes et près de 500.000 ont été sinistrées après des inondations, causées par de fortes pluies tombées depuis juillet au Niger, selon un nouveau bilan du gouvernement transmis à l'AFP mercredi.

Selon un rapport du cabinet du Premier ministre Brigi Rafini daté du 4 septembre, 68 pertes en vies humaines ont été enregistrés à travers les 8 régions du pays et 70.353 ménages ont été affectés soit plus de 485.000 personnes.

Le précédent bilan, établi par les autorités faisait état de 52 morts dont la plupart dans la région de Maradi (sud-est) et dans la capitale à cause d'une importante crue du fleuve Niger.

La plupart des sinistrés sont relogés dans des écoles, des mosquées et des bâtiments publics.

Des milliers de maisons, des écoles, des dispensaires, des mosquées et d'importants stocks de vivres ont été détruits par les eaux.

Le gouvernement signale une flambée du paludisme dans la plupart des zones sinistrées ainsi que du choléra, en particulier dans la région de Tillabéri, riveraine du fleuve Niger et proche du Mali, où plusieurs dizaines de cas ont été enregistrés depuis juillet.

Niamey estime à quelque 6.000 tonnes les besoins en céréales des sinistrés.

A la demande du Niger, une mission de la protection civile française est arrivée le 2 septembre à Niamey pour une évaluation de la résistance des infrastructures et des systèmes d'évacuation des eaux sur le fleuve Niger.

La mission évaluera aussi les capacités de réponse et les besoins de la protection civile nigérienne en matière d'intervention, de renforcement de capacité et de matériel, selon l'ambassade de France à Niamey.

Ces inondations surviennent alors que le Niger est frappé depuis plusieurs mois par une crise alimentaire qui touche environ six millions d'habitants.

Les inondations due à la crue du fleuve Niger touchent également le Bénin où elles ont déjà causé 4 morts.


Source ©AFP
Séisme d'une magnitude de 7,6 au large du Costa Rica

Un séisme majeur de magnitude 7,6 s'est produit mercredi à 14h42 GMT (08h42 heure locale) sur la côte pacifique du Costa Rica, a annoncé l'Institut de géophysique américain (USGS).

L'USGS avait dans un premier temps évalué la magnitude du tremblement de terre à 7,9, avant de la revoir à la baisse. De même, la localisation de l'épicentre a été corrigée par l'Institut, qui a précisé qu'il se trouvait à 10 kilomètres au nord-est d'Hojancha, dans le nord-ouest du pays.

Une alerte au tsunami a aussitôt été lancée sur le Costa Rica, le Panama, le Nicaragua, le Salvador, le Honduras, le Mexique, la Colombie, l'Equateur, le Guatemala et le Pérou, selon le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique. A Santiago, la marine chilienne a également déclenché une alerte au tsunami.

La secousse, survenue au large de la province touristique de Guanacaste, sur la côte Pacifique, a été fortement ressentie dans une bonne partie du pays et a momentanément provoqué des coupures d'électricité et des liaisons téléphoniques, selon les médias locaux.

Aucune source n'était immédiatement en mesure d'indiquer si les secousses avaient fait des dégâts ou des victimes.


Source ©AFP 


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Ajout 20 h 30

L' alerte au tsunami a été levée
Aucune victime

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Aucune victime n'a été rapportée (...) le plus important est que la population garde son calme, il n'y a pas de dégâts majeurs, a déclaré à la presse la présidente costaricienne, Laura Chinchilla.

Cette dernière a également écarté le risque d'un tsunami en Amérique centrale sur la base d'informations fournies par le Centre national d'urgences (CNE).


L'alerte au tsunami a d'ailleurs été levée par le Centre d'alerte des tsunamis dans le Pacifique. Dans un premier temps, ce Centre d'alerte avait étendu l'alerte à 10 pays, du Mexique au Pérou, avant que l'USGS ne le restreigne aux seuls Costa Rica, Nicaragua et Panama.

La secousse, survenue au large de la province touristique de Guanacaste, sur la côte Pacifique du Costa Rica, a été fortement ressentie dans une bonne partie du pays et a momentanément provoqué des coupures d'électricité et des liaisons téléphoniques, selon les médias locaux.

Dans la capitale, située à environ 150 km de l'épicentre, de nombreux immeubles et écoles ont été évacués, poussant plusieurs milliers de personnes dans la rue.

Les secousses telluriques ont également été ressenties au Nicaragua, au Panama - limitrophes du Costa Rica- ainsi qu'au Salvador.

Dans l'heure qui a suivi le séisme, les sismographes ont détecté pas moins de 25 répliques, atteignant ponctuellement une magnitude de 4. D'autres fortes répliques étaient attendues dans les prochaines heures.



(©AFP / 05 septembre 2012 20h03)


 
Près de Gaza, les eaux usées non traitées polluent le Wadi Gaza, puis finalement la mer, ainsi que les nappes phréatiques

JÉRUSALEM, 3 septembre 2012 (IRIN) - Dans la bande de Gaza, l’eau polluée affecte sérieusement la santé de la population et la situation semble empirer, ont averti les Nations Unies dans un nouveau rapport.

Selon le rapport, la population de Gaza — qui se chiffre actuellement à environ 1,64 million d’habitants, mais qui croît rapidement et devrait compter 500 000 âmes de plus d’ici 2020 — pourrait bientôt perdre sa principale source d’eau douce. L’aquifère côtier pourrait en effet devenir inexploitable d’ici 2016 et les dommages pourraient être irréversibles d’ici 2020.

Selon Mahmud Daher, responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à Gaza, la plupart des Gazaouis ne peuvent pas consommer plus de 70 à 90 litres d’eau par personne et par jour, soit une quantité inférieure aux 100 litres minimum recommandés par l’OMS.

« Nous sommes témoins de maladies respiratoires, cutanées et oculaires et de gastroentérites, qui peuvent toutes être liées à la pollution de l’eau », a dit Mohamed al-Kashef, directeur général du département de coopération internationale du ministère de la Santé gazaoui.

Selon un rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) publié en 2010, les affections liées à l’eau représentent environ 26 pour cent des maladies à Gaza. Cependant, M. Daher veille à ne pas faire de rapprochements hâtifs. « Rien ne prouve que la situation actuelle en matière d’eau constitue un problème de santé publique majeur. Nous sommes cependant certains que les maladies virales et les parasites sont liés à la pollution de l’eau. »

Selon l’UNICEF, la contamination par les nitrates de l’aquifère représenterait un danger pour les nourrissons et les femmes enceintes.

L’une des maladies infantiles liées à la pollution de l’eau est la méthémoglobinémie, ou « syndrome du bébé bleu », qui touche des nourrissons nés dans la bande de Gaza. La maladie serait causée par le taux élevé de nitrates dans les nappes phréatiques.

Selon Mahmud Daher, la diarrhée, qui est devenue très courante dans la bande de Gaza, serait liée aux mauvaises conditions d’hygiène dans les entreprises de désalinisation de l’eau. « Difficile de dire si le problème vient [seulement] de l’eau ou s’il peut y avoir d’autres origines », a-t-il ajouté.

Mesures correctives

« En l’absence de mesures correctives immédiates, les dommages infligés à l’aquifère côtier seront irréversibles », est-il écrit dans le rapport des Nations unies.

Chaque année, 160 millions de mètres cubes (m3) d’eau en moyenne sont prélevés dans l’aquifère alors que les précipitations et les eaux de ruissellement des collines d’Hébron ne l’alimentent qu’à hauteur de 50 à 60 millions de m3. La différence entre la quantité d’eau disponible et la consommation est donc considérable. Le niveau de la nappe phréatique est par conséquent en chute, permettant ainsi l’infiltration d’eau salée.

Par ailleurs, le rapport prévoit que la demande en eau atteigne 260 millions de m3 en 2020, soit une augmentation de 60 pour cent par rapport à aujourd’hui.

« Quand je donne une douche à ma fille, je dois la rincer une deuxième fois avec de l’eau en bouteille, car on peut littéralement sentir le sel collé sur sa peau », a dit Sami Abu Sultan, une travailleuse humanitaire de la bande de Gaza qui intervient dans des projets de purification de l’eau. « La plupart des gens estiment que l’eau que nous consommons n’est pas du tout salubre ».

Il semble en effet qu’ils aient raison : selon le rapport des Nations Unies, 90 pour cent de l’eau de l’aquifère n’est pas potable si elle n’est pas traitée.

Une eau polluée

« Ici, l’approvisionnement en eau pour la population ne remplit aucun des critères sanitaires qui existent dans le monde », a dit Mohamed al-Kashef à IRIN. « La pollution de l’eau entraîne de nombreuses maladies, notamment chez les enfants. »

L’une des sources de pollution est l’intrusion d’eau de mer dans l’aquifère, alors que 90 000 m3 d’eaux usées sont reversés dans la mer chaque année et que les engrais agricoles, lessivés par l’irrigation, contaminent l’eau par les nitrates.

« Les Nations Unies sont optimistes lorsqu’elles estiment que 90 pour cent de l’eau est inutilisable. Je dirais plutôt 95 pour cent », a dit Munther Shoblak, directeur général de l’office des eaux des municipalités de la côte de Gaza (Coastal Municipalities Water Utility, CMWU).

M. Shoblak a ajouté que le niveau de nitrates atteignait 500 mg par litre dans certaines zones et 100 à 150 mg par litre en moyenne. La norme internationale recommande un niveau de nitrate inférieur à 50 mg.


Dans la bande de Gaza, 500 000 personnes environ ne sont pas raccordées au réseau d’égouts et doivent donc utiliser des fosses d’aisance et des canaux d’écoulement à surface libre qui contaminent souvent l’environnement et polluent l’aquifère.

L’eau fournie par les réseaux municipaux étant polluée, environ 83 pour cent des foyers achètent de l’eau dessalée, qui absorbe jusqu’au tiers du revenu des familles. Or, même cette eau n’est pas toujours suffisamment propre. Par ailleurs, ceux qui n’ont pas les moyens d’en acheter utilisent des puits privés ou agricoles, souvent contaminés et pollués.

Programmes de dessalement

Des efforts sont en cours pour améliorer la situation en dessalant de l’eau de mer, ce qui pourrait réduire la quantité d’eau puisée dans l’aquifère tout en fournissant une eau potable plus propre.

« Plusieurs solutions ont été adoptées », a dit M. Shoblak, du CMWU. « L’objectif à court terme est de dessaler 13 millions de [m3] d’eau d’ici 2015. La priorité sera donnée aux zones les plus vulnérables où la pollution est particulièrement élevée. À long terme, de grandes usines de dessalement devraient produire au moins 100 millions de [m3] d’eau par an avant 2020. »

Selon M. Shoblak, la Banque islamique de développement et l’Union européenne ont apporté une partie des fonds nécessaires pour atteindre le premier objectif. L’Union pour la Méditerranée participe à l’avancement du plan à long terme, a-t-il ajouté. L’organisation prévoit l’installation d’une usine de dessalement d’une capacité de 55 millions de m3 par an dans une première phase, puis de 110 millions de m3 dans une deuxième phase.

Pourtant, malgré les efforts visant à résoudre cette crise, une véritable solution est loin d’être atteinte. « Même en employant des mesures correctives pour mettre fin à l’extraction d’eau, il faudra des décennies avant que l’aquifère ne se rétablisse complètement », indique le rapport des Nations Unies.

Source © irinnews.org


Environ 40% des forêts du Liberia ont été vendues à des compagnies forestières dans le cadre de contrats secrets et souvent illégaux, a affirmé mardi l'ONG Global Witness, quelques jours après l'annonce par la présidence d'une enquête sur l'octroi des permis d'exploitation.

Une enquête menée par Global Witness a révélé que ces deux dernières années, un quart des terres de ce pays d'Afrique de l'Ouest a été cédé à des compagnies d'exploitation forestière, selon le rapport rendu public mardi.

Selon l'ONG, les nouveaux contrats d'exploitation forestière couvrent désormais 40 % des forêts du Liberia et près de la moitié de ses meilleures forêts vierges.

Ils ont donné à des compagnies liées au géant malaisien bien connu de l'exploitation forestière Samling un accès sans précédent à quelques-unes des forêts les plus préservées du Liberia, ajoute l'ONG.

Samling et ses filiales ont été impliqués dans des affaires d'exploitation illégale au Cambodge, au Guyana et en Papouasie-Nouvelle Guinée.

Vendredi, la présidente du Liberia Ellen Johnson Sirleaf avait annoncé l'ouverture d'une enquête indépendante sur l'octroi des permis d'exploitation, après avoir suspendu le directeur de l'Autorité du développement forestier, Moses Wogbeh.


Source ©AFP


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