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mercredi 19 septembre 2012
L'exposition prénatale au chlordécone, un pesticide utilisé pendant plus de 20 ans aux Antilles françaises, semble avoir un impact négatif sur le développement des nourrissons, selon une étude de l'Inserm.

L'étude, publiée dans la revue spécialisée Environnemental Research, montre que l'exposition au chlordécone prénatale et --de façon moins significative, post-natale par le biais de l'alimentation--, est associée à des effets négatifs sur le développement cognitif et moteur des nourrissons. Toutefois ces effets ne sont pas confirmés pour les enfants plus âgés pour lesquels l'étude se poursuit, selon l'Inserm. L'étude concerne un groupe de 1.042 femmes suivies avec leurs enfants depuis leur grossesse qui a eu lieu au cours de la période 2005-2007. Les enfants (153) ont été suivis jusqu'à l'âge de 7 mois.

Le chlordécone a été largement utilisé de 1972 à 1993 (date de son interdiction) aux Antilles françaises dans les plantations de bananes aux Antilles pour lutter contre le charançon du bananier. Cette utilisation massive, et son caractère persistant dans l'environnement, ont entraîné une pollution permanente des sols et une contamination de la population.

Le chlordécone, aujourd'hui considéré comme perturbateur endocrinien, neurotoxique, est classé cancérogène possible pour l'homme par l'OMS. Un perturbateur endocrinien classé cancérogène possible pour l'homme L'équipe dirigée par Sylvaine Cordier (Rennes) et Luc Multigner (Pointe-à-Pitre) a collaboré avec des chercheurs québécois, belges et américains pour cette étude d'impact de l'exposition au chlordécone sur le développement cognitif, visuel et moteur de très jeunes enfants de femmes et d'enfants en Guadeloupe.

L'exposition prénatale au chlordécone a été estimée par son dosage sanguin dans le sang du cordon. L'exposition post-natale a été estimée par dosage dans le lait maternel ainsi que par la fréquence de consommation de denrées alimentaires susceptibles d'être contaminées par le chlordécone. "L'exposition prénatale au chlordécone a été retrouvée associée de manière significative avec une réduction du score de préférence visuelle pour la nouveauté ainsi qu'à un faible score" à un test de "motricité fine" (pour saisir des objets). L'exposition postnatale, estimée par la consommation de denrées alimentaires contaminées, est "associée", mais "à la limite de la signification statistique", à un réduction des scores à des tests visuels (de mémoire et de préférence pour la nouveauté).

Par contre, l'exposition postnatale par l'allaitement "n'apparaît associée à aucune modification du développement psychomoteur", constatent les chercheurs. Basés sur un petit nombre d'enfants, ces observations "ne traduisent pas de troubles graves".
Elles sont néanmoins à rapprocher de particularités décrites chez des adultes exposés professionnellement au pesticide "et caractérisées par un appauvrissement de la mémoire à court terme et par la présence de tremblements", selon les chercheurs.


Reste à savoir si les anomalies relevées sont annonciatrices de troubles permanents à un âge plus avancé. Pour les auteurs, "seul le suivi des enfants au cours des années à venir permettra de répondre à ces interrogations". Les enfants seront à cet effet suivis jusqu'à l'âge de 7 ans.

Source: © 7s7




Eau de Martinique Poluée ..quelle Solution face... par YannisTv

...Faut dire qu'avec un pesticide affligé d'un nom pareil..."Clore... décone"...on aurait pu s'en douter nous aurait dit Lacan...
Les concentrations de microparticules dépassent les normes OMS à Marseille, Lille, Lyon, Strasbourg, Bordeaux, etc.

Le constat est simple: la pollution atmosphérique des neuf villes françaises  (Marseille, Strasbourg, Lille, Lyon, Paris, Bordeaux, Rouen, Le Havre, Toulouse) soit quelque 12 millions d'habitants. étudiées dans le cadre de la grande enquête européenne baptisée Aphekom (25 villes, dans douze pays) dépasse systématiquement les recommandations de l'OMS (Organisation mondiale de la santé). Cette situation a de lourdes conséquences sanitaires.

Il en va ainsi des microparticules. Des poussières qui pénètrent plus ou moins profondément dans les poumons. Les poussières très fines PM2,5 (inférieures à 2,5 micromètres), de la taille d'une bactérie, sont les plus dangereuses puisqu'elles peuvent s'infiltrer jusque dans les alvéoles des voies respiratoires. Le respect des normes OMS (10 µg/m3) au lieu des 14 à 20 µg constatés dans toutes les villes, permettrait de «différer plus de 2900 décès en moyenne par an dont près de 1500 pour des causes cardio-vasculaires», précise l'INVS (Institut national de veille sanitaire) en charge de cette grande enquête pour la France. Avec un bénéfice économique associé considérable: cinq milliards d'euros selon l'institut.

En ce qui concerne les poussières un peu plus grosses dites PM10 (inférieures à 10 micromètres soit 6 à 8 fois plus petites que l'épaisseur d'un cheveu), le seul respect des normes de l'OMS (20 µg/m3) «aurait conduit à différer plus de 245 décès par an et à éviter plus de 1000 hospitalisations pour des raisons cardiaques ou respiratoires» ajoute l'organisme. Le bénéfice associé cette fois-ci est de 4 millions d'euros.

Enfin le seuil en matière d'ozone a quant à lui été dépassé de 81 à 307 fois suivant les villes au cours de la même période (2004-2006) conduisant à une soixantaine de décès et autant d'hospitalisations en trop.

Ces résultats confirment que les effets sur la santé de la pollution atmosphérique sont observés au jour le jour, «en l'absence même de pics de pollution» poursuit l'Institut. «La France se situe dans la moyenne européenne», ajoute de son côté Christophe Declercq, épidémiologiste à l'INVS.


L'Europe poursuit la France

Les microparticules se trouvent en grande quantité à proximité des rues où se concentre le trafic automobile. Or, au niveau européen, l'étude «a montré qu'en moyenne, plus de 50 % de la population de dix villes européennes résident à moins de 150 mètres de rues ou de routes empruntées par plus de 10.000 véhicules par jour».

Ce type de travail est une utile piqûre de rappel alors que la Cour européenne de justice poursuit la France pour le non-respect des normes PM10 fixées par l'Europe et pourtant moins sévères (40µg/m3 en moyenne) que celles de l'OMS. Cette procédure engagée il y a plus d'un an et demi devrait conduire à la condamnation de la France et au paiement d'une lourde amende. L'Europe travaille par ailleurs à la révision de la directive européenne sur la qualité de l'air prévue en 2013 qui pourrait également conduire à un renforcement de la législation concernant cette fois-ci les PM2,5.


106 milliards de dollars par an: le coût de la pollution en Chine

Les nuages de pollution qui obscurcissent certains jours le ciel des villes chinoises suscitent de plus en plus d'inquiétudes dans la population. Les autorités sont suspectées de minimiser les concentrations de polluants et de ne pas prendre en compte certaines substances toxiques. Il y a néanmoins des stations de mesure, elles enregistrent notamment les concentrations de particules fines (PM10) dont l'impact sur la santé est important (mortalité en excès, bronchite chronique, accident cardio-vasculaire). Des chercheurs chinois, qui se sont basés sur les données recueillies en 2009 dans 421 grandes villes, chiffrent l'impact économique des PM10 à 106,5 milliards de dollars au cours de cette année-là, soit 2,1 % du produit intérieur brut (The Science of the Total Environment, octobre 2012). Le coût est particulièrement élevé dans les villes de Pékin, Shanghaï, Guangzhou, Tianjin, Changsha et Chongqing. Quasiment tout le pays, sauf le plateau tibétain, est exposé à une pollution chronique de PM10 supérieure aux normes européennes (40 microgrammes/m³). Les régions où les concentrations dépassent 100 µg/m³ sont peu peuplées et peu développées: Turkestan oriental, Amdo et Gansu. Le phénomène est dû aux tempêtes de lœss ou de sable.



Source: © Le Figaro


...Vous noterez le temps de réaction éclair de nos responsables....Car déjà ....le 11 Mai 1960...enfin 60...euh bon OK... je sors...

Le président bolivien Evo Morales a annoncé mardi la promulgation d'une loi destinée à protéger les dauphins de l'Amazone, que plusieurs chercheurs jugent menacés.

Le chef de l'État a annoncé la promulgation lors d'un déplacement dans l'Amazonie bolivienne, sur les berges de la rivière Ibare (centre-nord).

Cette nouvelle loi interdit la pêche de ces dauphins d'eau douce, encourage les programmes de protection et la sauvegarde de leur habitat endommagé par l'érosion, la pollution et l'exploitation des forêts.

Ces dauphins d'eau douce, souvent de couleur rose, ont un museau plus long que leurs cousins des eaux salées.

Ils peuvent peser de 30 à 40 kilogrammes.


samedi 8 septembre 2012
Aujourd'hui le San Cristobal, le plus haut volcan du Nicaragua, est entré en eruption en libérant un panache de cendres qui s'est élevé à plus de 4 kilomètres dans l'atmosphère provoquant l'évacuation immédiate de centaines de riverains.

Le gouvernement prévoit d'évacuer au total environ 3.000 personnes dans les prochain jours sur tout l'alentour immédiat du volcan.

Guillermo Gonzalez, qui dirige le SINAPRED, affirme que le gouvernement a immédiatement enclenché les plans d'urgences nécessaires et que l'agence des secours aux sinistrés est sur le qui vive en cas de réel besoin.

"Un plan d'intervention existe pour les éruptions volcaniques et chaque communauté a déjà clairement défini les lieux de rassemblement pour assurer une évacuation rapide de leur commune", a t-il dit.

L’institut nicaraguayen des études territoriales, qui surveille tous les volcans du pays, a déclaré dans un rapport préliminaire que «de nombreuses émissions de gaz et des explosions sporadiques » sont attendu dans les prochains jours.

Le volcan San Cristobal est l'un des plus actifs de la côte Pacifique du Nicaragua, une moyenne de près de 100 micro-séismes quotidiens y sont régulièrement relevés.

Rosario Murillo porte-parole du Gouvernement, a confirmé que l'activité du volcan sera surveillé de très prés dans les prochains mois. Pas moins de 20.000 personnes pourraient finalement être touchés par son éruption.

© Nature Alerte


Une tornade venant de la mer a touché un quartier de bord de mer à New York dans le quartier de Breezy Point dans le Queens . Elle a surtout surpris les résidents par sa venue subite et très inhabituelle voir inexpliquée dans cette région des Etats Unis. Elle n'a fait que de petits dégâts, seulement quelques coupures d'electricité minimes ici et là.

La tornade semblait se déplacer dans le secteur de Breezy Point dans le Queens.

Néanmoins une alerte à la tornade est actuellement en vigueur sur la ville jusqu'à neuf heure, et sur cinq arrondissement en particulier où une vigilance plus assidue est réclamée à la population, en particulier pour se prémunir de possibles chutes d'objets arrachés par les vents.

Les pompiers sont en train d'évaluer les dégâts sur place, pour l'instant aucune victime n'a été signalé et la zone affectée par la tempête semble très restreinte.

Certaines vidéos prises par des témoins montre effectivement un nuage en entonnoir projetant du sable et des débris dans l'air.

Les données des radars du service de météorologie et le visionnage des vidéos des témoins font confirmé par le météorologue Dan Hofmann  que le phénomène qui a frappé New York est effectivement bien une tornade.

Certains témoins déclarent même que la puissance des vents était assez forte pour soulever des voitures de la chaussée.

© Nature Alerte

Le fleuve Yangtsé, le troisième plus long fleuve du monde, autrefois appelé "Fleuve bleu" a changé de couleur. Depuis quelques jours il vire rouge sang. Voilà de quoi inquiéter la ménagère ...

Tout a commencé avant hier près de la ville de Chongqing, à la confluence la rivière Jialin avec le Yangtsé et...

Depuis....?....l'esprit érode le possible...Mais.... pas de panique, les autorités mènent l'enquête...




vendredi 7 septembre 2012
Une enquête menée par Greenpeace Liban a révélé la présence de produits toxiques tels que des Perturbateurs endocriniens ou encore une gamme de phtalates classées comme toxiques pour la reproduction dans les eaux côtières du Liban.

De Novembre 2011 à février 2012 Greenpeace Liban a prélevé une trentaine d’échantillons provenant de divers endroits le long de la côte libanaise. Ceux-ci ont ensuite été envoyés au laboratoire de Greenpeace International Science au Royaume-Uni pour analyses.

Les résultats sont sans appel; Ils ont montré qu'une pléthore de produits dangereux et souvent toxiques étaient présents dans les eaux libanaises et qu'ils représentaient un danger grave pour la santé humaine et l'équilibre de l'environnement."

Les échantillons prélevés ont révélé la présence de contaminants tels que des retardateurs de flamme, des éthoxylates de nonylphénol (perturbateurs endocriniens), des faibles niveaux de plomb, de zinc, de cuivre, de fer et de manganèse et une gamme complète de phtalates notamment des DEHP et DIBP, qui sont tous les deux classés comme toxiques pour la reproduction. Des niveaux élevés de chrome ont également été détectés dans les eaux usées rejetées par les Tanneries libanaises Mounir et les installations de Bsat dans le Ghazieh.

Le rapport conclut que des enquêtes sont maintenant nécessaires afin d'identifier les sources précises des produits chimiques identifiés dans les divers rejets d'eaux usées .

Le rapport de Greenpeace, intitulé «Côte Toxique au Liban: Aperçu des menaces, problèmes et solutions", a également souligné que la responsabilité de la lutte contre ces pollution réside essentiellement dans la gestion des eaux usées par les secteurs publics ou privés du pays.
Prenant la parole pour le Daily Star, Rayan Makarem de Greenpeace Liban a expliqué:


"Il est maintenant de la responsabilité du gouvernement de se pencher urgemment sur la question de la gestion des eaux usées du pays: La mise en œuvre des plans actuels qui visent à compléter l'infrastructure des eaux usées du pays doivent être strictement contrôlé pour mettre fin au dumping privé des eaux usées non traitées et qui se déversent actuellement directement dans la Méditerranée. "

"En outre, la nouvelle législation doit être adoptée pour permettre un bouleversement complet du secteur du recyclage des déchets solides, qui souffre cruellement de l'absence de règles et de lois», a déclaré Makarem.

"les Industriels au Liban peuvent et doivent être en mesure de contrôler leurs émissions conformément à la législation en vigueur ... il leur faut investir urgemment dans l'amélioration de leur processus industriels de gestion des déchets par l'installation des filtres nécessaires pour limiter les pollutions environnementales.

© Nature Alerte

Source Greenpeace Liban
Yoko Ono et Sean Lennon présentent "Artists against fracking", le 29 août 2012, à New York.

Ils veulent mobiliser les artistes contre la fracturation hydraulique...
Imagine un monde sans gaz de schiste: ce pourrait être le nouveau
refrain de la célèbre chanson de John Lennon. Yoko Ono et son fils,

Sean Lennon, se lancent dans une campagne contre la fracturation hydraulique, rapporte le New York Times.

«Soyez créatifs»

Mercredi, Yoko Ono et Sean Lennon ont présenté leur association Artists against fracking, dont le but sera de convaincre le gouverneur de l’Etat de New York de ne pas utiliser la méthode de la fracturation hydraulique pour exploiter les gaz de schiste dans sa région. 

Les artistes qui soutiennent la démarche, parmi lesquels Lady Gaga ou Paul McCartney, sont libres de trouver leur moyen de lutter contre la fracturation hydraulique. 

«Quand les gens demandent "Qu’est-ce que je peux faire?", je leur dis "Soyez créatifs", explique Yoko Ono. Je pense à l’esprit, à l’intelligence, nous en avons.»

«Ce qui nous distingue, c’est que nous sommes écoutés par notre public», déclare Sean Lennon. Les artistes sont incités à parler des gaz de schiste à leurs fans, aussi bien sur scène que sur les réseaux sociaux. Yoko Ono, espère faire de l’Etat de New York un «beau modèle écologique».

Le ministre de l'Agriculture, n'envisage pas de réviser le décret du 10 octobre 2011 relatif aux programmes d'action à mettre en œuvre dans les zones vulnérables à la pollution par les nitrates d'origine agricole. Néanmoins, "conscient des difficultés que peut poser la mise en œuvre de certaines des dispositions de la nouvelle réglementation Nitrates", il propose que "la concertation sera poursuivie sur ce sujet avec l'ensemble des acteurs concernés".

Vers un recours d'ERB ?

Telle est la réponse de Stéphane Le Foll à la question formulée le 19 juillet 2012 par sénateur socialiste Roland Povinelli (Bouches-du-Rhône) qui souhaitait connaître la position actuelle du nouveau gouvernement sur le décret nitrates. Le ministre répond aussi à une question similaire posée en août par Joël Labbé, sénateur Europe Ecologie Les Verts du Morbihan.

"Le changement ce n'est pas maintenant", ironise l'association Eaux et rivières de Bretagne (ERB) qui s'oppose au décret et estime que "l'actuelle réponse française est loin de satisfaire à toutes les demandes de Bruxelles" formulées dans le cadre du contentieux communautaire relatif à la mise en œuvre de la directive nitrates. L'association critique "un manque de volonté politique du nouveau gouvernement" sur ce dossier.


En juin, six organisations environnementales et professionnelles s'étaient réunies autour d'ERB pour écrire une lettre ouverte à Delphine Batho, la ministre de l'Ecologie, afin de demander le retrait du texte. ERB, ainsi que France nature environnement (FNE) "réfléchissent aujourd'hui à engager un recours devant le Conseil d'Etat".

Répondre au contentieux européen

Selon le ministre, la réglementation française est conforme aux prescriptions de la directive nitrates. Il entend donc défendre le décret devant les autorités européennes et appelle "à la pédagogie et à la mobilisation responsable de tous les acteurs pour démontrer la crédibilité et la pertinence de la voie défendue par la France".

Concernant la modulation de l'azote épandable en fonction de la production laitière et du temps passé à l'extérieur des bâtiments, le ministre indique que le mécanisme français "correspond [à la] définition confirmée par la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne concernant la mise en œuvre de la directive nitrates". Il confirme par ailleurs qu'"une dérogation au plafond de 170 kg d'azote sera demandée par la France auprès de la Commission européenne dans le cas de ces systèmes herbagers".

Quant au changement de surface de référence, il vise à "améliorer l'efficacité de la mise en œuvre et du contrôle de cette mesure et [à] harmoniser le dispositif national avec celui des autres États membres", écrit Stéphane Le Foll. Pour rappel, le décret abandonne la notion de surface potentielle d'épandage (SPE), SPE qui excluait notamment les surfaces agricoles à proximité des cours d'eau et du littoral, au profit de l'ensemble de la surface agricole utile (SAU).


Le premier de magnitude 4.0 a frappé la région de Huron à 13:22:10 UTC et une profondeur de 11.1 km, l'épicentre était situé à 10 kmm Sus Sus Est de la ville de Huron

Le deuxième de magnitude 4.1 a frappé la région de Huron à 13:22:10 UTC et une profondeur de 8.4 km, l'épicentre était situé à 10 kmm Sus Sus Est de la ville de Huron


Aucun dommage ni victime n'a été reporté

POLLUTION. Les nappes phréatiques de Bolbec et Gruchet-le-Valasse ne sont pas les seules impactées. Le captage du Becquet l'est également.

Depuis fin juillet, la CVS distribue de l'eau minérale à la population pour la consommation alimentaire

L'annonce le 23 juillet dernier d'une pollution à la N-nitrosomorpholine des nappes phréatiques de Bolbec et sa région avait résonné comme un coup de tonnerre et une logistique d'urgence avait alors été mise en place par la communauté de communes Caux Vallée de Seine, responsable de la fourniture d'eau sur son territoire. Près de 21 000 personnes devaient être alimentées en eau potable et la CVS organisait la distribution d'eau minérale sur le territoire incriminé.

Une lettre de saisine

Mais ce que l'on apprend aujourd'hui fait froid dans le dos : le captage du Becquet, qui alimente ordinairement en eau du robinet la ville de Lillebonne (soit plus de 9 000 personnes), est touché dans les mêmes proportions que les nappes de Bolbec et Gruchet-le-Valasse. 


Un courrier, en date du 13 juillet dernier, émanant de la Direction générale de la santé à Paris et adressé à la Direction générale de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail et, plus exactement, à la Direction de l'évaluation des risques à Maisons-Alfort, explique que des prélèvements ont été effectués le 12 mars dernier au captage du Becquet, révélant une quantité de 1 200 nanogrammes par litre de N-nitrosomorpholine, soit les mêmes quantités relevées pour la pollution touchant Bolbec et ses environs.

A l'Agence régionale de santé, on confirme que cette lettre de saisine a bien été transmise à Rouen et que la CVS en a été avertie. « Il s'agit d'un captage sensible depuis des années aux risques de turbidité. Aussi, la CVS l'a fermé fin mai-début juin et la ville de Lillebonne est alimentée depuis par l'eau de Notre-Dame-de-Gravenchon, comme cela se fait couramment quand l'eau du Becquet est trop turbide », explique-t-on à l'ARS.


Le problème est que Jean-Claude Weiss, président de la CVS, n'avait pas été tenu informé de ce courrier, comme il nous l'a dit mardi. L'autre problème est que, depuis des années, autant les habitants de Bolbec, Gruchet et alentours, que ceux de Lillebonne, consomment une eau polluée et potentiellement cancérigène. 


On rappelle que la recherche de nitrosamines (dont fait partie la N-nitrosomorpholine impliquée dans la pollution des eaux de la région), ne s'effectuait pas avant cette année en France, contrairement à d'autres pays comme les Etats-Unis ou l'Allemagne. Une série de prélèvements sur les eaux de consommation humaine a donc été mise en place cette année par la Direction générale de la santé, dont on connaît les résultats aujourd'hui.

120 fois le seuil de tolerance allemand


Aucune norme française n'existe pour l'instant, et c'est donc sur les normes américaines ou allemandes que l'on juge de la dangerosité de la présence de nitrosamine dans l'eau courante


Ainsi, en Allemagne, le seuil de tolérance accepté par les autorités sanitaires est de 10 ng/l. Les relevés mesurés lors des prélèvements de mars dernier révèlent donc une quantité 120 fois supérieure à la norme allemande.

Mais depuis quand les eaux du robinet sont-elles souillées par la N-nitrosomorpholine dans la région ? 


La direction d'Oril Industrie, l'entreprise bolbécaise incriminée par l'ARS pour cette pollution, admet utiliser la morpholine, le composant chimique dont la dégénérescence produit la N-nitrosomorpholine, depuis plus de vingt ans. Il y a donc fort à parier que nos nappes phréatiques sont polluées depuis une vingtaine d'années.

Source © Frank Duboc / paris-normandie
Des travaux de réfection sur la digue de la retenue du Blanc Murger ont conduit à une importante pollution de la rivière.

La gendarmerie du Val-d’Ajol est venue faire les constatations hier matin.L’eau est tout naturellement passée à côté du barrage et le bassin s’est complètement vidé au détriment de la rivière en aval.
 

Il y a des poissons morts sur des kilomètres jusqu’à La Forge Neuve.  

Depuis mercredi midi, la rivière la Semouse est victime d’une importante pollution. Les constatations ont été faites hier à 10 h sur la digue du Blanc Murger par les gendarmes du Val-d’Ajol.

Pour effectuer des travaux de réfection sur la digue de la retenue du Blanc Murger près de Plombières-les-Bains, une vanne basse de cette digue a été ouverte alors que le barrage provisoire pour retenir l’eau dans la retenue devant la vanne était incomplètement obturé.

L’eau est alors passée d’un côté du barrage qui n’a pas retenu une vase presque liquide. Il était prévu par la Police de l’eau, instance départementale de protection des milieux aquatiques, de faire un fer à cheval pour empêcher justement qu’il y ait une sortie latérale de chaque côté. La vase est partie d’un bloc dans la rivière en aval et a détruit tous les vivants, poissons et invertébrés.

La pollution est considérable sur le plan aquatique. Le propriétaire de la retenue est un ferrailleur de Fougerolles, M. Vialis, aujourd’hui âgé de 85 ans.

Le responsable du chantier explique : « On était contraint d’ouvrir la vanne pour la changer. On remettait une nouvelle vanne en lieu et place d’une ancienne vanne en bois qui était complètement pourrie et qui aurait pu provoquer le même genre de dégâts accidentellement. On n’a pas mesuré correctement la quantité de vase qu’il y avait et on pensait être tranquilles avec le batardeau placé devant. Malheureusement, c’est parti latéralement. »

Le prestataire de service, M. Fernandez, explique, lui, qu’il fournit la vanne et l’installe. « Il faut qu’on rebouche et qu’on remette en eau. J’imaginais un certain envasement, mais vraiment un envasement à ce point-là. Si j’avais eu connaissance que la police de l’eau avait prescrit un fer à cheval, j’aurais proposé un fer à cheval. Je n’ai pas eu connaissance de l’arrêté d’autorisation de vidange. »

L’homme a commencé à intervenir mercredi. « La commande de la vanne, on l’a eue en juillet. On a mis en place le barrage parce que je pensais que cela correspondait à ce qui avait été demandé. Quand j’ai tiré la vanne, elle était complètement coincée. Mais elle est partie d’un bloc et pour la remettre en place, il n’y avait plus moyen. S’il y avait eu un fer à cheval autour de la prise d’eau, l’écoulement se serait arrêté tout seul. Ça fait 38 ans de carrière que je travaille sur les cours d’eau et c’est la première fois que ça arrive. »

André Dubois habite plus bas en aval. Il explique : « Ça fait 40 ans que j’habite à la Forge Neuve et c’est la première fois que je vois ça. Des poissons morts, il y en a tout le long. Toute la faune est foutue. Ici, il y a plein de chevreuils. Normalement la chasse ouvre le 6. Les chevreuils ne pourront pas boire de cette eau saturée de vase. J’ai travaillé à l’usine du Blanc Murger juste au dessus. Elle a été vidée deux fois. Mais ça fait une dizaine d’années que la retenue n’avait pas été vidée. »

André Creusot est le garde-pêche privé et il est chargé de la surveillance du chantier : « Ce n’était pas prévu comme ça. Il m’avait été certifié que le fer à cheval fermait bien. Je suis venu tous les jours. Sauf hier… »

De son côté, Michel Balandier, le président de la société de pêche de Plombières-les-Bains, ne décolère pas. « La mortalité est importante. La rivière est polluée sur 10 kilomètres. » La société de pêche envisage de porter plainte. « Quand l’eau va redescendre en hiver, on verra l’ampleur de la catastrophe. Pour l’instant, la pollution est grave jusqu’à la Forge Neuve. C’est de la vase et du sable. Il y a 15 ans, on a connu le même genre de pollution sur l’Augronne à Plombières. On en a encore les séquelles dans les frayères. C’est trop grave. On ne peut pas laisser ça. »


Source © Vosges Matin
Lors de l’inspection des abords du barrage de l’Echapre le 5 septembre, la présence dans l’eau d’éléments en suspension inhabituels a été constatée. Des échantillons ont immédiatement été portés au laboratoire pour analyse afin d’identifier l’origine.

Dans l’attente des résultats des analyses et par principe de précaution, la station de potabilisation  de la Ville de Firminy a été connectée sur la conduite du Lignon dès 19h. Déjà depuis plusieurs jours, les pompiers avaient observé des traces de pollution dans la rivière L'Ondaine entre le Chambon-Feugerolles et Unieux.


Source © Zoom d' ici
Le préfet de la Gironde, conformément à l’arrêté cadre réglementant les prélèvements dans le bassin versant de la Garonne a pris un arrêté en date du 6 septembre 2012 qui restreint les prélèvements sur le Canal Latéral de la Garonne, 2 jours par semaine, soit le samedi et le dimanche. Il interdit également tous les prélèvements sur le bassin versant de la Saye.


 


Les mesures antérieures reprises dans l’arrêté restent à vigueur, à savoir :
  • l’interdiction de tous les prélèvements sur le Dropt ;
  • l’interdiction de tous les prélèvements sur les bassins versants de l’Andouille, la Barbanne, la Bassanne, le Deyre, l’Engranne, l’Euille, le Gaillardon, la Gamage, le Glaude, la Gravouze, le Grave, la Jalle de Castelnau, la Laurence, le Lary, la Laurina, la Lidoire, le Lysos, le Meudon, le Moron, la Mouliasse, le Palais, le Seignal, le Tursan, la Vignague et la Virvée (en amont du Pont des Planquettes)
  • l’interdiction des prélèvements sur la Vignague, hormis les prélèvements à usage agricole qui font l’objet d’un tour d’eau ;
  • la restriction de tous les prélèvements sur la Dronne 3,5 jours par semaine, soit le samedi, dimanche, lundi et mardi matin ;
  • la restriction de tous les prélèvements sur l’Isle, 2 jours par semaine, soit une interdiction le samedi et le dimanche ;
  • l’interdiction de toutes les manœuvres de vanne et les travaux sur berge sur tous les cours d’eau précités, hormis le Canal Latéral de la Garonne.
Les mesures de cet arrêté entrent en vigueur le 6 septembre 2012 jusqu’au 30 septembre 2012, sauf suspension, abrogation anticipée ou prorogation, justifiées par une évolution de la situation. Elles remplacent celles de l’arrêté du 30 août 2012 qui est annulé.

Il reste plus que jamais nécessaire d’assurer une gestion économe des ressources en particulier pour des usages « accessoires » (arrosage des pelouses par exemple). Pour être efficaces, ces réflexes citoyens doivent s’inscrire dans la durée.


Comme cela a déjà été rappelé, les vendanges approchent et malgré les efforts de la profession viticole pour traiter ses effluents, les risques de pollution des cours d’eau en étiage sévère existent. Il est demandé aux viticulteurs de faire preuve de la plus grande vigilance pour éviter toute pollution même accidentelle.


...

...Y'en a qui ont besoin d'eau....(ben vi)
Engagés depuis de nombreuses années dans la sauvegarde de l’esturgeon européen, les scientifiques d’Irstea viennent de procéder à un lâcher massif de centaines de petits alevins à Castillon-la-Bataille, dans les eaux de la Dordogne. Maitrisant désormais sa reproduction, les chercheurs envisagent aujourd’hui le repeuplement des bassins européens historiques.

Avec l’aide de plusieurs partenaires, l’Irstea (ex-Cimagref) travaille à la sauvegarde de cette espèce protégée migratrice et la réhabilitation des milieux qu’elle fréquente. Si l’esturgeon européen peuplait la plupart des rivières d’Europe de l’ouest jusqu’au 19e siècle, l’industrialisation massive mais aussi l’intensification de la pêche notamment pour la fabrication de caviar ont provoqué sa disparition.

Il ne subsiste aujourd’hui que quelques milliers d’individus nés en milieu naturel, dans le bassin de la Gironde. Le soutien par des alevins est donc primordial pour la subsistance de l’espèce souligne l’Institut national de recherche en science et technologie pour l’environnement et l’agriculture.


Source © E2B

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