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lundi 5 novembre 2012
21:29
Des déchets amiantés provenant de la démolition de bâtiments parisiens étaient enfouis illégalement dans le Vexin et le pays de Bray. Les dirigeants de la société ont été mis en examen.
C’est dans un corps de ferme que la SARL Minore avait élu domicile.
Des tonnes de déchets amiantés provenant d’Ile-de-France, et notamment de la faculté de Nanterre, ont été enfouies en toute illégalité dans le sol du département de l’Oise. Voilà ce qu’ont découvert les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).
Le Vexin, poubelle de la région parisienne
Après trois longues années d’investigations, trois hommes sont aujourd’hui dans le viseur de la justice.
Parmi eux, deux anciens dirigeants de la SARL Minore, ancienne société basée à Bouconvillers, spécialisée dans la dépollution et la gestion des déchets. Ils ont été mis en examen par un juge d’instruction parisien pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui, abandon de déchets dans des conditions de nature à produire des effets nocifs, à dégrader les sites et les paysages, à polluer l’air et les eaux et à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement ». Ils sont également mis en cause pour élimination de déchets sans agrément et exploitation d’une installation classée sans autorisation.
Clairement, ces trois personnes sont soupçonnées d’avoir planifié et organisé l’enfouissement et le stockage clandestins de déchets dangereux composés d’amiante et de plomb. Le tout sur quatre sites, dont deux situés dans l’Oise : un corps de ferme de Bouconvillers et un terrain de chasse du Coudray-Saint-Germer. Tôles en Fibrociment, plaques d’amiante ou encore colles amiantées… tous les déchets ou presque proviendraient de travaux de déconstruction, de curage et de démolition effectués en région parisienne. « Il y a eu le chantier de l’université de Nanterre en 2007, où des centaines de chambres ont été désamiantées. Puis un curage d’immeuble à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, ou encore le retrait de plaques d’amiante dans un ensemble de Saint-Cyr-l’Ecole, dans les Yvelines », énumère une source proche du dossier.
Le procès devrait s’ouvrir dans les prochains mois
D’autres déchets dangereux proviendraient même de travaux effectués dans le célèbre cabaret parisien le Lido ou encore à la base aérienne militaire de Vélizy-Villacoublay (Yvelines). Des plaques de fibro cassé et du plomb issus des chantiers de la caserne Convention (Paris XVe) et du lycée Bretonnière auraient également été enterrés sur les sites de Bouconvillers et de Persan (Val-d’Oise).
A Bouconvillers, petite commune du Vexin où la SARL Minore avait élu domicile, l’affaire ne surprend personne. Plusieurs riverains se souviennent en effet des « drôles de méthodes » de l’entreprise et de sa volonté manifeste de dissimuler ses activités. Ainsi, le miroir installé à l’intérieur du corps de ferme par l’ancien occupant des lieux pour sortir ses engins en toute sécurité avait été recouvert de ruban adhésif. Même chose pour le portail, recouvert de plaques de métal.
Plusieurs témoins relatent aussi la construction d’une cheminée en ferraille. Ces mêmes témoins affirment que, la nuit, « des matériaux brûlaient dans cet incinérateur de fortune », provoquant des fumées noires ainsi que « des odeurs bizarres ».
Le procès des trois mis en examen devrait s’ouvrir dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel de Paris. Le Roso (Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise) et France Nature Environnement se sont constitués partie civile.
Source @ Le Parisien
C’est dans un corps de ferme que la SARL Minore avait élu domicile.
Des tonnes de déchets amiantés provenant d’Ile-de-France, et notamment de la faculté de Nanterre, ont été enfouies en toute illégalité dans le sol du département de l’Oise. Voilà ce qu’ont découvert les enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (Oclaesp).
Le Vexin, poubelle de la région parisienne
Après trois longues années d’investigations, trois hommes sont aujourd’hui dans le viseur de la justice.
Parmi eux, deux anciens dirigeants de la SARL Minore, ancienne société basée à Bouconvillers, spécialisée dans la dépollution et la gestion des déchets. Ils ont été mis en examen par un juge d’instruction parisien pour « mise en danger délibérée de la vie d’autrui, abandon de déchets dans des conditions de nature à produire des effets nocifs, à dégrader les sites et les paysages, à polluer l’air et les eaux et à porter atteinte à la santé de l’homme et à l’environnement ». Ils sont également mis en cause pour élimination de déchets sans agrément et exploitation d’une installation classée sans autorisation.
Clairement, ces trois personnes sont soupçonnées d’avoir planifié et organisé l’enfouissement et le stockage clandestins de déchets dangereux composés d’amiante et de plomb. Le tout sur quatre sites, dont deux situés dans l’Oise : un corps de ferme de Bouconvillers et un terrain de chasse du Coudray-Saint-Germer. Tôles en Fibrociment, plaques d’amiante ou encore colles amiantées… tous les déchets ou presque proviendraient de travaux de déconstruction, de curage et de démolition effectués en région parisienne. « Il y a eu le chantier de l’université de Nanterre en 2007, où des centaines de chambres ont été désamiantées. Puis un curage d’immeuble à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, ou encore le retrait de plaques d’amiante dans un ensemble de Saint-Cyr-l’Ecole, dans les Yvelines », énumère une source proche du dossier.
Le procès devrait s’ouvrir dans les prochains mois
D’autres déchets dangereux proviendraient même de travaux effectués dans le célèbre cabaret parisien le Lido ou encore à la base aérienne militaire de Vélizy-Villacoublay (Yvelines). Des plaques de fibro cassé et du plomb issus des chantiers de la caserne Convention (Paris XVe) et du lycée Bretonnière auraient également été enterrés sur les sites de Bouconvillers et de Persan (Val-d’Oise).
A Bouconvillers, petite commune du Vexin où la SARL Minore avait élu domicile, l’affaire ne surprend personne. Plusieurs riverains se souviennent en effet des « drôles de méthodes » de l’entreprise et de sa volonté manifeste de dissimuler ses activités. Ainsi, le miroir installé à l’intérieur du corps de ferme par l’ancien occupant des lieux pour sortir ses engins en toute sécurité avait été recouvert de ruban adhésif. Même chose pour le portail, recouvert de plaques de métal.
Plusieurs témoins relatent aussi la construction d’une cheminée en ferraille. Ces mêmes témoins affirment que, la nuit, « des matériaux brûlaient dans cet incinérateur de fortune », provoquant des fumées noires ainsi que « des odeurs bizarres ».
Le procès des trois mis en examen devrait s’ouvrir dans les prochains mois devant le tribunal correctionnel de Paris. Le Roso (Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise) et France Nature Environnement se sont constitués partie civile.
Source @ Le Parisien
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21:13
Le rapport Gallois a relancé lundi le débat enflammé sur les gaz de schiste, mais le gouvernement s'est empressé de rejeter sa recommandation de mener des recherches sur cette énergie controversée, qui avait mis le feu aux poudres au sein de la majorité.
Nous plaidons pour que la recherche sur les techniques d'exploitation des gaz de schiste soit poursuivie, a écrit le commissaire général à l'investissement Louis Gallois, dans son rapport sur la compétitivité remis lundi au gouvernement.
La France pourrait d'ailleurs prendre l'initiative de proposer avec l'Allemagne à ses partenaires européens un programme sur ce sujet, a avancé M Gallois, soulignant qu'aux Etats-Unis, où le gaz naturel est désormais deux fois et demie moins cher qu'en Europe, l'exploitation du gaz de schiste soutient la réindustrialisation et soulage la balance commerciale.
Une prise de position, qui bien qu'attendue depuis plusieurs semaines, a provoqué un début d'incendie au sein de la majorité, empoisonnée depuis son arrivée au pouvoir par ce dossier très encombrant.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, tout en réaffirmant l'opposition du gouvernement à la fracturation hydraulique, a dit sur RTL vouloir réfléchir à l'exploitation du gaz de schiste. Son collègue socialiste Alain Vidalies, ministre délégué aux Relations avec le Parlement l'a appuyé, en assurant qu'au sein du gouvernement, personne ne pensait qu'il fallait écarter le gaz de schiste pour l'éternité.
Il n'en fallait pas plus pour déclencher l'ire d'EELV, partenaire du PS au gouvernement. Si le Premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes, a prévenu Jean-Vincent Placé, chef des sénateurs écologistes.
Mais les services du Premier ministre, sans même attendre que Jean-Marc Ayrault ne détaille mardi ses propres mesures sur la compétitivité, ont assuré que la proposition ne serait pas retenue et que la ligne du président François Hollande était inchangée. Une mise au point dûment saluée par EELV.
En revanche, l'Union française des industries pétrolières (Ufip) s'est dite déçue de cette fin de non-recevoir, mais a estimé que cela ne mettait pas fin au débat. Et l'Uniden, groupement d'entreprises grandes consommatrices d'énergie, s'est félicitée que le rapport mette l'accent sur les coût énergétiques.
Technique controversée
En défendant la recherche sur les gaz de schiste, Louis Gallois s'est fait le porte-voix des industriels, qui ne cessent de réclamer une réouverture de ce dossier, depuis l'interdiction en 2011 par l'ex-majorité UMP de la fracturation hydraulique, seule technique existante permettant d'extraire cette ressource non conventionnelle du sous-sol.
Cette technique très controversée consiste à injecter d'énormes quantités d'eau additionnée de sable et de produits chimiques afin de faire éclater les roches schisteuses, pour libérer le gaz naturel qu'elles contiennent.
Le sous-sol français recèlerait d'énormes quantités de gaz de schiste, ce qui est impossible à vérifier faute de forages exploratoires.
Au nom des risques lourds que fait peser cette technique sur la santé et pour l'environnement (pollution, gaz à effet de serre, ressources en eau...), le président avait réaffirmé son interdiction lors de la conférence environnementale mi-septembre.
Et il avait annoncé que durant son quinquennat, tous les permis de recherche d'hydrocarbures pouvant déboucher sur l'exploitation de gaz de schiste seraient rejetés. Sans parvenir à rassurer complètement les ONG, ni à faire taire les partisans des gaz de schiste.
Source ©AFP
Masoschiste par Lesrecycleurs
Nous plaidons pour que la recherche sur les techniques d'exploitation des gaz de schiste soit poursuivie, a écrit le commissaire général à l'investissement Louis Gallois, dans son rapport sur la compétitivité remis lundi au gouvernement.
La France pourrait d'ailleurs prendre l'initiative de proposer avec l'Allemagne à ses partenaires européens un programme sur ce sujet, a avancé M Gallois, soulignant qu'aux Etats-Unis, où le gaz naturel est désormais deux fois et demie moins cher qu'en Europe, l'exploitation du gaz de schiste soutient la réindustrialisation et soulage la balance commerciale.
Une prise de position, qui bien qu'attendue depuis plusieurs semaines, a provoqué un début d'incendie au sein de la majorité, empoisonnée depuis son arrivée au pouvoir par ce dossier très encombrant.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, tout en réaffirmant l'opposition du gouvernement à la fracturation hydraulique, a dit sur RTL vouloir réfléchir à l'exploitation du gaz de schiste. Son collègue socialiste Alain Vidalies, ministre délégué aux Relations avec le Parlement l'a appuyé, en assurant qu'au sein du gouvernement, personne ne pensait qu'il fallait écarter le gaz de schiste pour l'éternité.
Il n'en fallait pas plus pour déclencher l'ire d'EELV, partenaire du PS au gouvernement. Si le Premier ministre reprend ces propositions du rapport Gallois, il y aura une large fracture dans la majorité avec les écologistes, a prévenu Jean-Vincent Placé, chef des sénateurs écologistes.
Mais les services du Premier ministre, sans même attendre que Jean-Marc Ayrault ne détaille mardi ses propres mesures sur la compétitivité, ont assuré que la proposition ne serait pas retenue et que la ligne du président François Hollande était inchangée. Une mise au point dûment saluée par EELV.
En revanche, l'Union française des industries pétrolières (Ufip) s'est dite déçue de cette fin de non-recevoir, mais a estimé que cela ne mettait pas fin au débat. Et l'Uniden, groupement d'entreprises grandes consommatrices d'énergie, s'est félicitée que le rapport mette l'accent sur les coût énergétiques.
Technique controversée
En défendant la recherche sur les gaz de schiste, Louis Gallois s'est fait le porte-voix des industriels, qui ne cessent de réclamer une réouverture de ce dossier, depuis l'interdiction en 2011 par l'ex-majorité UMP de la fracturation hydraulique, seule technique existante permettant d'extraire cette ressource non conventionnelle du sous-sol.
Cette technique très controversée consiste à injecter d'énormes quantités d'eau additionnée de sable et de produits chimiques afin de faire éclater les roches schisteuses, pour libérer le gaz naturel qu'elles contiennent.
Le sous-sol français recèlerait d'énormes quantités de gaz de schiste, ce qui est impossible à vérifier faute de forages exploratoires.
Au nom des risques lourds que fait peser cette technique sur la santé et pour l'environnement (pollution, gaz à effet de serre, ressources en eau...), le président avait réaffirmé son interdiction lors de la conférence environnementale mi-septembre.
Et il avait annoncé que durant son quinquennat, tous les permis de recherche d'hydrocarbures pouvant déboucher sur l'exploitation de gaz de schiste seraient rejetés. Sans parvenir à rassurer complètement les ONG, ni à faire taire les partisans des gaz de schiste.
Source ©AFP
Masoschiste par Lesrecycleurs
12:33
Lors de la dernière réunion de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique, la Russie, l’Ukraine et la Chine ont empêché la création de réserves naturelles.
C’est une grosse déception pour les négociateurs et les environnementalistes. Réunis, depuis le 8 octobre à Hobart, 200 scientifiques et négociateurs, de 25 pays, en charge de la protection de l’Antarctique sont repartis bredouilles de Tasmanie.
Tout avait pourtant bien commencé au démarrage du 31e sommet de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR, selon l’acronyme anglais).
Les diplomates américains, français, européens, australiens et néo-zélandais étaient porteurs de huit projets de réserves marines: trois s’étendant sur 600.000 kilomètres carrés en mer de Ross et cinq autres sur 700.000 km2 à l’est de l’Antarctique. Le classement en zone protégée aurait permis d’interdire les activités de pêche et de fournir des points de référence aux climatologues. Un formidable réseau qui aurait complété le périmètre protégé récemment instauré autour de l’archipel des Orcades du sud.
Hélas, malgré deux semaines de négociation, le consensus n’a pu être trouvé, jeudi 1er novembre. De l’avis des organisations environnementales, l’échec des tractations est largement imputable à une coalition formée par la Russie, l’Ukraine et la Chine. Trois pays dont les flottes de pêche écument les eaux antarctiques depuis quelques années.
«L'échec» de ces négociations «à créer des zones protégées ou des réserves marines est profondément décevant», écrit l'Alliance de l'océan Antarctique (AOA, un consortium de 30 ONG, dont Pew Environment, WWF, Greenpeace, Blue marine foundation, Humane society international...) dans un communiqué.
Seule consolation, les 25 parties à la CCAMLR ont convenu de se revoir au mois de juillet prochain, pour une nouvelle session de négociation.
La CCAMLR a été établie en 1980 pour protéger la vie marine menacée par l'intérêt commercial croissant suscité par le krill antarctique, minuscules crevettes qui sont une ressource alimentaire capitale pour les animaux de l'océan Austral.
Pour l'AOA, les écosystèmes marins de l'Antarctique sont soumis à une grande pression, du fait notamment de la demande croissante pour les fruits de mer en Europe, Amérique du nord et Asie, couplée à une surpêche qui entraîne la baisse du stock de poisson.
Le continent austral est également protégé par le Traité l’Antarctique de 1959. Entré en vigueur en 1961, ce texte stipule notamment que «seules les activités pacifiques sont autorisées dans l'Antarctique». Signé à Madrid en 1991, son protocole sur l’environnement désigne l’Antarctique comme une «réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.»
Son article 7 interdit toutes les activités relatives aux ressources minérales de l’Antarctique autres que la recherche scientifique.
Source © journal de l'environnement
C’est une grosse déception pour les négociateurs et les environnementalistes. Réunis, depuis le 8 octobre à Hobart, 200 scientifiques et négociateurs, de 25 pays, en charge de la protection de l’Antarctique sont repartis bredouilles de Tasmanie.
Tout avait pourtant bien commencé au démarrage du 31e sommet de la Convention pour la conservation de la faune et la flore marines de l'Antarctique (CCAMLR, selon l’acronyme anglais).
Les diplomates américains, français, européens, australiens et néo-zélandais étaient porteurs de huit projets de réserves marines: trois s’étendant sur 600.000 kilomètres carrés en mer de Ross et cinq autres sur 700.000 km2 à l’est de l’Antarctique. Le classement en zone protégée aurait permis d’interdire les activités de pêche et de fournir des points de référence aux climatologues. Un formidable réseau qui aurait complété le périmètre protégé récemment instauré autour de l’archipel des Orcades du sud.
Hélas, malgré deux semaines de négociation, le consensus n’a pu être trouvé, jeudi 1er novembre. De l’avis des organisations environnementales, l’échec des tractations est largement imputable à une coalition formée par la Russie, l’Ukraine et la Chine. Trois pays dont les flottes de pêche écument les eaux antarctiques depuis quelques années.
«L'échec» de ces négociations «à créer des zones protégées ou des réserves marines est profondément décevant», écrit l'Alliance de l'océan Antarctique (AOA, un consortium de 30 ONG, dont Pew Environment, WWF, Greenpeace, Blue marine foundation, Humane society international...) dans un communiqué.
Seule consolation, les 25 parties à la CCAMLR ont convenu de se revoir au mois de juillet prochain, pour une nouvelle session de négociation.
La CCAMLR a été établie en 1980 pour protéger la vie marine menacée par l'intérêt commercial croissant suscité par le krill antarctique, minuscules crevettes qui sont une ressource alimentaire capitale pour les animaux de l'océan Austral.
Pour l'AOA, les écosystèmes marins de l'Antarctique sont soumis à une grande pression, du fait notamment de la demande croissante pour les fruits de mer en Europe, Amérique du nord et Asie, couplée à une surpêche qui entraîne la baisse du stock de poisson.
Le continent austral est également protégé par le Traité l’Antarctique de 1959. Entré en vigueur en 1961, ce texte stipule notamment que «seules les activités pacifiques sont autorisées dans l'Antarctique». Signé à Madrid en 1991, son protocole sur l’environnement désigne l’Antarctique comme une «réserve naturelle consacrée à la paix et à la science.»
Son article 7 interdit toutes les activités relatives aux ressources minérales de l’Antarctique autres que la recherche scientifique.
Source © journal de l'environnement
12:27
La surface de soja planté sur des terres issues de la déforestation amazonienne a augmenté de 57% l’an dernier. Elle est passée de 11 700 hectares pour la saison 2010/2011 à 18 400 hectares en 2011/2012.
Les chiffres ont été présentés durant le renouvellement du Moratoire du Soja, initiative d’entreprises exportatrices et d’organisations de la société civile pour boycotter le soja produit sur des zones issues de nouvelles déforestations en Amazonie.
Pour Greenpeace, bien que ce chiffre soit élevé et représente une menace, la hausse de la récolte actuelle est inférieure aux 85% enregistrés sur la période précédente, comparant la récolte de 2010/2011 à celle de 2009/2010.
Signé pour la première fois en 2006, le moratoire est renégocié chaque année et a été renouvelé jusqu’au 31 janvier 2014. D’après les chiffres divulgués, dans le Mato Grosso, la surface cultivée est pas 5 900 à 12 300 hectares, soit plus du double.
Dans le Para, cependant, il y eu une baisse de 31% de la surface de soja planté, passant de 4 140 hectares pour la récolte 2010/2011 à 2 860 hectares en 2011/2012.
Source © Green et vert
Les chiffres ont été présentés durant le renouvellement du Moratoire du Soja, initiative d’entreprises exportatrices et d’organisations de la société civile pour boycotter le soja produit sur des zones issues de nouvelles déforestations en Amazonie.
Pour Greenpeace, bien que ce chiffre soit élevé et représente une menace, la hausse de la récolte actuelle est inférieure aux 85% enregistrés sur la période précédente, comparant la récolte de 2010/2011 à celle de 2009/2010.
Signé pour la première fois en 2006, le moratoire est renégocié chaque année et a été renouvelé jusqu’au 31 janvier 2014. D’après les chiffres divulgués, dans le Mato Grosso, la surface cultivée est pas 5 900 à 12 300 hectares, soit plus du double.
Dans le Para, cependant, il y eu une baisse de 31% de la surface de soja planté, passant de 4 140 hectares pour la récolte 2010/2011 à 2 860 hectares en 2011/2012.
Source © Green et vert
12:23
C’est ce qui ressort des études dévoilées lors du 8ème Forum de Développement de l’Afrique, à Addis Abeba, en Ethiopie, avec un total de près de 3, 4 millions d’hectares de forêts perdues chaque année entre 2000 et 2010.
Une situation préoccupante
Malgré le rôle crucial joué par les forêts dans le développement socio-économique de l’Afrique et dans son développement durable, le taux élevé de déforestation sur le continent est une source de forte préoccupation.
La majorité des forêts africaines sont menacées par le défrichement, qu’il soit dû à l’agriculture, au peuplement, aux coupes illégales, à l’extraction de bois comme combustible ou à la production de charbon de bois.
Des imbroglios politiques, juridiques, institutionnels, techniques et économiques entravent une application plus ample des principes de gestion durable des forêts dans la région. C’est ce que soulignent les inspecteurs qui suggèrent que des mesures soient prises pour assurer la gestion et la valorisation durables des forêts en Afrique.
Des plans d’action à mettre en place
La prise de conscience croissante des problèmes environnementaux et des changements climatiques, ainsi que de leur impact sur l’homme, sur la croissance économique et sur le viabilité des écosystèmes, a rendu le grand public plus attentif aux fonctions essentielles des forêts et aux effets néfastes de la déforestation.
C’est dans ce contexte qu’ont surgis des plans concernant les changements climatiques et la réduction des émissions causées par la déforestation et par la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD). Pour les inspecteurs, les défis consistent à explorer les possibilités offertes par le REDD et par la transition vers une économie verte.
En marge de la réunion biennale de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), le Forum pour le Développement de l’Afrique est un cadre de débats et de discussions qui vise à lancer des stratégies concrètes en faveur du développement de l’Afrique.
Source © Journal de l'environnement
Une situation préoccupante
Malgré le rôle crucial joué par les forêts dans le développement socio-économique de l’Afrique et dans son développement durable, le taux élevé de déforestation sur le continent est une source de forte préoccupation.
La majorité des forêts africaines sont menacées par le défrichement, qu’il soit dû à l’agriculture, au peuplement, aux coupes illégales, à l’extraction de bois comme combustible ou à la production de charbon de bois.
Des imbroglios politiques, juridiques, institutionnels, techniques et économiques entravent une application plus ample des principes de gestion durable des forêts dans la région. C’est ce que soulignent les inspecteurs qui suggèrent que des mesures soient prises pour assurer la gestion et la valorisation durables des forêts en Afrique.
Des plans d’action à mettre en place
La prise de conscience croissante des problèmes environnementaux et des changements climatiques, ainsi que de leur impact sur l’homme, sur la croissance économique et sur le viabilité des écosystèmes, a rendu le grand public plus attentif aux fonctions essentielles des forêts et aux effets néfastes de la déforestation.
C’est dans ce contexte qu’ont surgis des plans concernant les changements climatiques et la réduction des émissions causées par la déforestation et par la dégradation des forêts dans les pays en développement (REDD). Pour les inspecteurs, les défis consistent à explorer les possibilités offertes par le REDD et par la transition vers une économie verte.
En marge de la réunion biennale de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA), le Forum pour le Développement de l’Afrique est un cadre de débats et de discussions qui vise à lancer des stratégies concrètes en faveur du développement de l’Afrique.
Source © Journal de l'environnement
12:19
En Finlande la mine métallurgique de Talvivaara restera fermé pendant plusieurs jours en raison d'une fuite importante d'un de ses étang de rétention de déchets liquides toxiques dans la nature.
La fuite de l'étang de rétention des déchets miniers de la mine de Talvivaara a été constaté tôt dimanche matin. Ce lundi la société minière a déclaré n'être toujours pas en mesure de localiser la brèche, en outre, la quantité et la toxicité des eaux usées déversées dans la nature reste étrangement mystérieusement .
L'ampleur de la fuite est inconnue et est toujours à l'étude.
© Nature Alerte
La fuite de l'étang de rétention des déchets miniers de la mine de Talvivaara a été constaté tôt dimanche matin. Ce lundi la société minière a déclaré n'être toujours pas en mesure de localiser la brèche, en outre, la quantité et la toxicité des eaux usées déversées dans la nature reste étrangement mystérieusement .
L'ampleur de la fuite est inconnue et est toujours à l'étude.
© Nature Alerte
12:14
L'«acqua alta», période d'inondation qui touche régulièrement Venise pendant les marées hautes de l'automne ou de l'hiver, était particulièrement forte ces derniers jours dans la cité des Doges.
Démultiplié par des pluies abondantes, le reflux des eaux de l'Adriatique dans la lagune a contraint les autorités de la ville à mettre les habitants en alerte. La mairie a fait poser des passerelles en bois pour permettre aux touristes et aux Vénitiens de ne pas se mouiller les pieds.
Jeudi, le niveau de l'Adriatique est monté jusqu'à 1,4 mètres au dessus de la normale. La pire «acqua alta» de l'histoire de Venise remonte au 4 novembre 1966 : elle avait été submergée par 194 cm d'eau alors que l'ensemble du territoire italien connaissait des inondations catastrophiques.
Depuis, le gouvernement a entrepris avec le projet Moïse des travaux gigantesques pour construire un ensemble de 78 digues mobiles d'une longueur totale d'environ 2 km aux entrées de la lagune.
Source @ LeParisien.fr
Démultiplié par des pluies abondantes, le reflux des eaux de l'Adriatique dans la lagune a contraint les autorités de la ville à mettre les habitants en alerte. La mairie a fait poser des passerelles en bois pour permettre aux touristes et aux Vénitiens de ne pas se mouiller les pieds.
Jeudi, le niveau de l'Adriatique est monté jusqu'à 1,4 mètres au dessus de la normale. La pire «acqua alta» de l'histoire de Venise remonte au 4 novembre 1966 : elle avait été submergée par 194 cm d'eau alors que l'ensemble du territoire italien connaissait des inondations catastrophiques.
Depuis, le gouvernement a entrepris avec le projet Moïse des travaux gigantesques pour construire un ensemble de 78 digues mobiles d'une longueur totale d'environ 2 km aux entrées de la lagune.
Source @ LeParisien.fr
12:11
Une centaine de dauphins se sont échoués samedi sur une plage de Tasmanie, en Australie. Plus de 80 animaux sont morts, tandis que des secouristes ont pu en sauver une dizaine d'autres.
Un pêcheur a découvert samedi sur la New Years Island des dizaines de baleines pilotes et de dauphins. Un grande quantité semblait déjà décédée tandis que quelques autres ont pu être rejetés à la mer par des bénévoles.
La raison pour laquelle autant de dauphins s'échouent sur cette île n'est pas connue. Peter Mooney, le directeur du Service des parcs nationaux et de la vie sauvage de Tasmanie, insiste sur le caractère social de ces animaux. Celui-ci est si fort qu'ils mettent leur vie en péril.
"Ils sont très socialement liés. Si un animal s'échoue, les autres vont le suivre. Ils ne veulent pas laisser un animal en difficulté seul." Quelque 200 dauphins s'étaient déjà échoués à proximité de King Island il y trois ans.
Tout a commencé vendredi avec 13 dauphins retrouvés à Quarantine Bay, sur King Island. Huit d'entre eux ont pu être sauvés. Hélas, samedi, les choses ont pris une ampleur inattendue avec l'échouage de 60 baleines et 20 dauphins sur les plages de New Year Island. Seuls six dauphins et deux baleines ont pu être remis à la mer.
Dimanche, une nouvelle baleine a été retrouvée sur une plage. Sauveteurs et bénévoles ont tenté de garder l'animal mouillé en attendant de pouvoir lui faire regagner des eaux plus profondes.
Les habitants de la région se sont rués en masse sur les plages durant tout le weekend pour sauver ces animaux, mais l'ampleur de la tâche les a vite submergés. Tous étaient attristés de constater que peu de baleines et de dauphins avaient finalement pu être sauvés.
Source: © 7s7
Un pêcheur a découvert samedi sur la New Years Island des dizaines de baleines pilotes et de dauphins. Un grande quantité semblait déjà décédée tandis que quelques autres ont pu être rejetés à la mer par des bénévoles.
La raison pour laquelle autant de dauphins s'échouent sur cette île n'est pas connue. Peter Mooney, le directeur du Service des parcs nationaux et de la vie sauvage de Tasmanie, insiste sur le caractère social de ces animaux. Celui-ci est si fort qu'ils mettent leur vie en péril.
"Ils sont très socialement liés. Si un animal s'échoue, les autres vont le suivre. Ils ne veulent pas laisser un animal en difficulté seul." Quelque 200 dauphins s'étaient déjà échoués à proximité de King Island il y trois ans.
Tout a commencé vendredi avec 13 dauphins retrouvés à Quarantine Bay, sur King Island. Huit d'entre eux ont pu être sauvés. Hélas, samedi, les choses ont pris une ampleur inattendue avec l'échouage de 60 baleines et 20 dauphins sur les plages de New Year Island. Seuls six dauphins et deux baleines ont pu être remis à la mer.
Dimanche, une nouvelle baleine a été retrouvée sur une plage. Sauveteurs et bénévoles ont tenté de garder l'animal mouillé en attendant de pouvoir lui faire regagner des eaux plus profondes.
Les habitants de la région se sont rués en masse sur les plages durant tout le weekend pour sauver ces animaux, mais l'ampleur de la tâche les a vite submergés. Tous étaient attristés de constater que peu de baleines et de dauphins avaient finalement pu être sauvés.
Source: © 7s7
12:07
Des dizaines de milliers de New-Yorkais frappés par l'ouragan Sandy vont devoir être relogés, a déclaré dimanche le gouverneur de l'Etat Andrew Cuomo.
Lors d'une conférence de presse, il a insisté sur le froid qui gagne, rendant les maisons sans électricité inhabitables. Le maire de New York Michael Bloomberg a estimé que le besoin pour sa seule ville était de 30 à 40.000 personnes.
Quelque 730.000 personnes restent privées d'électricité dans l'Etat de New York, dont plus de 130.000 à New York, a précisé M. Cuomo.
Leur situation est encore rendue plus difficile par la pénurie d'essence, indispensable pour les générateurs notamment utilisés pour le chauffage.
M. Cuomo a indiqué dimanche qu'il y avait eu des améliorations sur le front de l'essence, mais a reconnu que les problèmes continuaient.
Ce lundi, devant la pénurie de carburant qui a pris des proportions inquiétantes à New York et dans le New Jersey le président Barack Obama vient de faire intervenir l’armée américaine.
Ce sont ainsi pas moins de 24 millions de gallons d’essence qui commencent à alimenter les stations-service de la région afin que les Américains puissent à nouveau se servir de leurs véhicules.
Rappelons en effet que de nombreuses lignes du métro new-yorkais sont encore coupées et que la pénurie d’essence a créé des tensions particulièrement problématiques ces derniers jours. Des centaines d’usagers ont patienté de longues heures devant des stations finalement vides de carburant, ou fermées à cause de l’absence d’électricité.
Devant ce constat, un système de rationnement a même été mis en place (plafond de 40 dollars d’essence par voiture) tandis que le département de la Défense a réquisitionné des centaines de camions qui doivent approvisionner pas moins de… 1,6 million de véhicules.
Source ©AFP
Le bilan des victimes s'alourdit à 110 morts aux Etats-Unis et au Canada
Le bilan des victimes enregistrés aux Etats-Unis et au Canada après le passage de l'ouragan Sandy qui a balayé la côte est du continent américain cette semaine a atteint au moins 110 morts .
La tempête a fait 23 morts dans l'Etat du New Jersey. Il y a encore 1,1 million de foyers sans électricité. Le rationnement de l'essence dans l'Etat crée la confusion et la frustration chez les habitants. L'Etat a par ailleurs autorisé les habitants à voter par mail ou par fax.
New York
L'Etat de New York a subi les plus grosses pertes. Sandy y a fait 48 morts, dont 41 dans la ville de New York. Si l'éclairage est de retour dans le sud de Manhattan, les coupures de courant concernent toujours 900.000 foyers et le ressentiment grandit dans les arrondissements situés à l'extérieur de New York, où le courant n'est toujours pas rétabli. Les enfants new yorkais pourront retourner à l'école lundi.
Pennsylvanie
Entre 250 à 300 bureaux de vote étaient toujours sans courant à quelques jours de l'élection présidentielle de mardi. Quinze personnes sont mortes dans la tempête. La Croix Rouge a fermé presque tous ses centres dans cet Etat. Les coupures de courant concernent encore 100.000 foyers.
Connecticut
Sandy a fait trois morts dans le Connecticut, dont un pompier volontaire alors qu'il déblayait une route jonchée de débris. Un mémorial a été construit en hommage à ce secouriste décédé. L'électricité n'était toujours pas rétablie samedi dans 85.000 foyers.
Rhode Island
Sandy n'a pas fait de victime dans cet Etat, mais le président a déclaré la zone en état de «désastre majeur». Dans la ville de Westerly, des bénévoles continuaient à dégager les débris
Lors d'une conférence de presse, il a insisté sur le froid qui gagne, rendant les maisons sans électricité inhabitables. Le maire de New York Michael Bloomberg a estimé que le besoin pour sa seule ville était de 30 à 40.000 personnes.
Quelque 730.000 personnes restent privées d'électricité dans l'Etat de New York, dont plus de 130.000 à New York, a précisé M. Cuomo.
Leur situation est encore rendue plus difficile par la pénurie d'essence, indispensable pour les générateurs notamment utilisés pour le chauffage.
M. Cuomo a indiqué dimanche qu'il y avait eu des améliorations sur le front de l'essence, mais a reconnu que les problèmes continuaient.
Ce lundi, devant la pénurie de carburant qui a pris des proportions inquiétantes à New York et dans le New Jersey le président Barack Obama vient de faire intervenir l’armée américaine.
Ce sont ainsi pas moins de 24 millions de gallons d’essence qui commencent à alimenter les stations-service de la région afin que les Américains puissent à nouveau se servir de leurs véhicules.
Rappelons en effet que de nombreuses lignes du métro new-yorkais sont encore coupées et que la pénurie d’essence a créé des tensions particulièrement problématiques ces derniers jours. Des centaines d’usagers ont patienté de longues heures devant des stations finalement vides de carburant, ou fermées à cause de l’absence d’électricité.
Devant ce constat, un système de rationnement a même été mis en place (plafond de 40 dollars d’essence par voiture) tandis que le département de la Défense a réquisitionné des centaines de camions qui doivent approvisionner pas moins de… 1,6 million de véhicules.
Source ©AFP
Le bilan des victimes s'alourdit à 110 morts aux Etats-Unis et au Canada
Le bilan des victimes enregistrés aux Etats-Unis et au Canada après le passage de l'ouragan Sandy qui a balayé la côte est du continent américain cette semaine a atteint au moins 110 morts .
La tempête a fait 23 morts dans l'Etat du New Jersey. Il y a encore 1,1 million de foyers sans électricité. Le rationnement de l'essence dans l'Etat crée la confusion et la frustration chez les habitants. L'Etat a par ailleurs autorisé les habitants à voter par mail ou par fax.
New York
L'Etat de New York a subi les plus grosses pertes. Sandy y a fait 48 morts, dont 41 dans la ville de New York. Si l'éclairage est de retour dans le sud de Manhattan, les coupures de courant concernent toujours 900.000 foyers et le ressentiment grandit dans les arrondissements situés à l'extérieur de New York, où le courant n'est toujours pas rétabli. Les enfants new yorkais pourront retourner à l'école lundi.
Pennsylvanie
Entre 250 à 300 bureaux de vote étaient toujours sans courant à quelques jours de l'élection présidentielle de mardi. Quinze personnes sont mortes dans la tempête. La Croix Rouge a fermé presque tous ses centres dans cet Etat. Les coupures de courant concernent encore 100.000 foyers.
Connecticut
Sandy a fait trois morts dans le Connecticut, dont un pompier volontaire alors qu'il déblayait une route jonchée de débris. Un mémorial a été construit en hommage à ce secouriste décédé. L'électricité n'était toujours pas rétablie samedi dans 85.000 foyers.
Rhode Island
Sandy n'a pas fait de victime dans cet Etat, mais le président a déclaré la zone en état de «désastre majeur». Dans la ville de Westerly, des bénévoles continuaient à dégager les débris
11:57
La vigilance orange aux inondations a été levée lundi en milieu de matinée pour le Pas-de-Calais, où la pluie continue à tomber mais sans risque de crue majeure.
Les dernières heures avaient déjà marqué une amélioration sur le front des inondations dans le Pas-de-Calais, malgré des pluies persistantes. Désormais, même si les précipitations n'ont pas complètement cessé, tout danger de nouvelle crue semble écarté. "Le Pas-de-Calais n'est plus (...) à partir de 10 heures en vigilance orange pour le phénomène 'crue-inondation' pour la Liane, l'Aa, la Hem et la Lys", a indiqué Météo France dans un bulletin diffusé lundi en milieu de matinée.
Au cours des douze dernières heures, près de 20 mm sont tombés au Touquet et entre 20 et 30 mm sur une zone autour de Berck et Montreuil, mais les averses parfois soutenues qui ont touché le sud-ouest du Pas-de-Calais vont désormais se décaler vers l'est du département, selon Météo France. A l'ouest du Pas-de-Calais, autour de 5 mm de précipitations sont attendues jusqu'en fin d'après-midi.
"Les cumuls de pluie ont été plus modérés"
Actuellement, la décrue est toujours en cours dans les bassins du Pas-de-Calais, et dès mardi, en raison de pluies plus faibles, les niveaux des cours d'eau devraient franchement baisser, estime Vigicrues. Selon le site de prévisions des crues, entre dimanche soir et lundi matin, "les cumuls de pluie ont été plus modérés et sans conséquence notable sur les cours d'eau surveillés". Ceux-ci devraient "rester élevés mais sans risque de crue majeure", et ont été placés en vigilance jaune.
Un constat qui corrobore les observations des autorités locales. "Cette nuit, on a eu un certain nombre d'averses, qui vont se poursuivre ce (lundi) matin. Les cours d'eau varient un peu, mais ne risquent pas de déborder massivement comme ces derniers jours", avait indiqué lundi matin la préfecture du Pas-de-Calais. "Tout est revenu dans l'ordre. Il n'y a pas eu de débordement (de la Liane), c'est resté stable. On surveille encore, mais ça n'a pas monté du tout", a renchéri Joël Farrands, premier adjoint au maire de Saint-Etienne-au-Mont, près de Boulogne-sur-mer.
"Aujourd'hui, ça revient à la normale, il n'y a plus d'eau dans les rues. La tempête a cessé, on va passer au nettoyage de la commune. Dans le marais (de Guînes), il y a de l'eau pour un mois, le temps d'évacuer à la mer", a expliqué René Lotte, maire d'Hames-Boucres, au sud de Calais. "Aucune intervention liée aux inondations ou au vent" n'a été réalisée depuis dimanche soir, selon les pompiers du Pas-de-Calais.
Les dernières heures avaient déjà marqué une amélioration sur le front des inondations dans le Pas-de-Calais, malgré des pluies persistantes. Désormais, même si les précipitations n'ont pas complètement cessé, tout danger de nouvelle crue semble écarté. "Le Pas-de-Calais n'est plus (...) à partir de 10 heures en vigilance orange pour le phénomène 'crue-inondation' pour la Liane, l'Aa, la Hem et la Lys", a indiqué Météo France dans un bulletin diffusé lundi en milieu de matinée.
Au cours des douze dernières heures, près de 20 mm sont tombés au Touquet et entre 20 et 30 mm sur une zone autour de Berck et Montreuil, mais les averses parfois soutenues qui ont touché le sud-ouest du Pas-de-Calais vont désormais se décaler vers l'est du département, selon Météo France. A l'ouest du Pas-de-Calais, autour de 5 mm de précipitations sont attendues jusqu'en fin d'après-midi.
"Les cumuls de pluie ont été plus modérés"
Actuellement, la décrue est toujours en cours dans les bassins du Pas-de-Calais, et dès mardi, en raison de pluies plus faibles, les niveaux des cours d'eau devraient franchement baisser, estime Vigicrues. Selon le site de prévisions des crues, entre dimanche soir et lundi matin, "les cumuls de pluie ont été plus modérés et sans conséquence notable sur les cours d'eau surveillés". Ceux-ci devraient "rester élevés mais sans risque de crue majeure", et ont été placés en vigilance jaune.
Un constat qui corrobore les observations des autorités locales. "Cette nuit, on a eu un certain nombre d'averses, qui vont se poursuivre ce (lundi) matin. Les cours d'eau varient un peu, mais ne risquent pas de déborder massivement comme ces derniers jours", avait indiqué lundi matin la préfecture du Pas-de-Calais. "Tout est revenu dans l'ordre. Il n'y a pas eu de débordement (de la Liane), c'est resté stable. On surveille encore, mais ça n'a pas monté du tout", a renchéri Joël Farrands, premier adjoint au maire de Saint-Etienne-au-Mont, près de Boulogne-sur-mer.
"Aujourd'hui, ça revient à la normale, il n'y a plus d'eau dans les rues. La tempête a cessé, on va passer au nettoyage de la commune. Dans le marais (de Guînes), il y a de l'eau pour un mois, le temps d'évacuer à la mer", a expliqué René Lotte, maire d'Hames-Boucres, au sud de Calais. "Aucune intervention liée aux inondations ou au vent" n'a été réalisée depuis dimanche soir, selon les pompiers du Pas-de-Calais.
jeudi 1 novembre 2012
13:58
Les forêts britanniques sont en état d'alerte : un champignon dévastateur importé du continent menace le pays d'un de ses pires désastres écologiques, selon des spécialistes de l'environnement.
Le responsable de la panique qui gagne les milieux arboricoles du royaume et se propage jusqu'à la sphère politique se nomme chalara fraxinea, un minuscule champignon qui peut transmettre la chalarose. Cette maladie frappe essentiellement les frênes, entraînant nécroses et déssèchement, jusqu'à la mort des arbres.
Plus de 100 000 arbres ont déjà été abattus et brûlés pour tenter d'enrayer la dissémination du champignon. Et le gouvernement a décidé, lundi 28 octobre, un moratoire sur l'importation d'arbres en provenance du continent.
Car la "maladie des frênes" a d'abord été identifiée en Pologne, à partir de 1992, avant de se propager en Scandinavie, au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse, dévastant les populations de frênes du Nord de l'Europe. En France, les départements du Nord-Est et la région du Nord-Pas-de-Calais sont affectés.
Si les Anglais s'inquiètent tant pour leurs frênes, c'est qu'ils figurent dans le trio de tête des espèces les plus représentées dans les forêts de Grande-Bretagne. Surtout, leur contribution à l'écosystème est telle que leur disparition pourrait détruire les habitats de nombreuses espèces animales et végétales.
LA MENACE DE PARASITES ET DE MALADIES EXOTIQUES
Des experts craignent que cette épidémie de chalarose se révèle encore plus dévastatrice que la graphiose qui avait quasiment éradiqué les populations d'ormes de Grande-Bretagne dans les années 1960 et 1970.L'opposition travailliste a critiqué le gouvernement conservateur pour avoir tardé à interdire l'importation de frênes étrangers. La première infection a été détectée en Grande-Bretagne au mois de février, huit mois avant que le gel des importations soit décrété. Mais les professionnels britanniques de l'horticulture avaient alerté en vain les autorités dès 2009 de la menace que faisaient peser les arbres malades venus du continent. A l'époque, les travaillistes étaient au pouvoir.
Le moratoire est de toute façon peut-être inutile. Après la découverte d'arbres malades dans des forêts adultes, et non seulement chez des horticulteurs, des spécialistes s'inquiètent de ce que des spores de chalara fraxinea puissent franchir la mer portés par les vents.
Sa situation insulaire ne suffit-elle plus à protéger la Grande-Bretagne des espèces invasives ? La Commission des forêts estime que le pays "affronte un niveau sans précédent de menace due à toute une gamme de parasites et de maladies exotiques". Or le budget de la Commission des forêts a été réduit d'un quart et ses crédits de recherche d'un tiers, a rappelé la responsable de l'environnement pour l'opposition travailliste, Mary Creagh.
Source : © Le Monde
Mais la France n'est pas en reste, le champignon s'attaque aussi à nos forets
Un mal insidieux hante actuellement les forêts francaises et autres espaces boisés. le Chalara fraxinea, tel est le nom de ce champignon apparu en Pologne au début des années 1990 et qui, depuis a colonisé, entre autres, la France où il a été détecté pour la première fois en Haute-Saône, à Saint-Loup-sur-Semouse en 2008.
Sans qu'on en connaisse précisément le mode opératoire, ni la méthode de propagation, Chalara s'attaque au frêne, par la cime et en assèche les rameaux, avant de descendre jusqu'aux racines. L'arbre touché ne s'en relèvera jamais.
Inexorablement, Chalara fraxinea poursuit sa course destructrice, dont la conséquence, à terme, pourrait bien se traduire par la disparition pure et simple du frêne en France, comme la graphiose raya de la carte l'orme dans les années 1970 à 80.
Nos forêts sans le frêne ? par pressedegray
Le responsable de la panique qui gagne les milieux arboricoles du royaume et se propage jusqu'à la sphère politique se nomme chalara fraxinea, un minuscule champignon qui peut transmettre la chalarose. Cette maladie frappe essentiellement les frênes, entraînant nécroses et déssèchement, jusqu'à la mort des arbres.
Plus de 100 000 arbres ont déjà été abattus et brûlés pour tenter d'enrayer la dissémination du champignon. Et le gouvernement a décidé, lundi 28 octobre, un moratoire sur l'importation d'arbres en provenance du continent.
Car la "maladie des frênes" a d'abord été identifiée en Pologne, à partir de 1992, avant de se propager en Scandinavie, au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Suisse, dévastant les populations de frênes du Nord de l'Europe. En France, les départements du Nord-Est et la région du Nord-Pas-de-Calais sont affectés.
Si les Anglais s'inquiètent tant pour leurs frênes, c'est qu'ils figurent dans le trio de tête des espèces les plus représentées dans les forêts de Grande-Bretagne. Surtout, leur contribution à l'écosystème est telle que leur disparition pourrait détruire les habitats de nombreuses espèces animales et végétales.
LA MENACE DE PARASITES ET DE MALADIES EXOTIQUES
Des experts craignent que cette épidémie de chalarose se révèle encore plus dévastatrice que la graphiose qui avait quasiment éradiqué les populations d'ormes de Grande-Bretagne dans les années 1960 et 1970.L'opposition travailliste a critiqué le gouvernement conservateur pour avoir tardé à interdire l'importation de frênes étrangers. La première infection a été détectée en Grande-Bretagne au mois de février, huit mois avant que le gel des importations soit décrété. Mais les professionnels britanniques de l'horticulture avaient alerté en vain les autorités dès 2009 de la menace que faisaient peser les arbres malades venus du continent. A l'époque, les travaillistes étaient au pouvoir.
Le moratoire est de toute façon peut-être inutile. Après la découverte d'arbres malades dans des forêts adultes, et non seulement chez des horticulteurs, des spécialistes s'inquiètent de ce que des spores de chalara fraxinea puissent franchir la mer portés par les vents.
Sa situation insulaire ne suffit-elle plus à protéger la Grande-Bretagne des espèces invasives ? La Commission des forêts estime que le pays "affronte un niveau sans précédent de menace due à toute une gamme de parasites et de maladies exotiques". Or le budget de la Commission des forêts a été réduit d'un quart et ses crédits de recherche d'un tiers, a rappelé la responsable de l'environnement pour l'opposition travailliste, Mary Creagh.
Source : © Le Monde
Mais la France n'est pas en reste, le champignon s'attaque aussi à nos forets
Un mal insidieux hante actuellement les forêts francaises et autres espaces boisés. le Chalara fraxinea, tel est le nom de ce champignon apparu en Pologne au début des années 1990 et qui, depuis a colonisé, entre autres, la France où il a été détecté pour la première fois en Haute-Saône, à Saint-Loup-sur-Semouse en 2008.
Sans qu'on en connaisse précisément le mode opératoire, ni la méthode de propagation, Chalara s'attaque au frêne, par la cime et en assèche les rameaux, avant de descendre jusqu'aux racines. L'arbre touché ne s'en relèvera jamais.
Inexorablement, Chalara fraxinea poursuit sa course destructrice, dont la conséquence, à terme, pourrait bien se traduire par la disparition pure et simple du frêne en France, comme la graphiose raya de la carte l'orme dans les années 1970 à 80.
Nos forêts sans le frêne ? par pressedegray
13:50
Les dangers associés à l'exposition aux pesticides sont beaucoup plus inquiétants qu'on ne le pensait jusqu'ici, comme l'illustre cette nouvelle étude trés choquante publiée récemment dans la revue Neurotoxicology et tératologie.
Il s'avère que l'exposition humaine aux pesticides tel que le produit Roundup de la société Monsanto, dont l'ingrédient actif principal est le glyphosate, est l'un des principaux facteurs environnementaux responsables de l'apparition des maladies neurodégénératives chez l'homme.
Comme initialement signalé par Dr Sayer Ji, l'étude met ici en évidence les subtilités de la façon dont les pesticides et les produits chimiques des herbicides induisent la mort cellulaire par des réactions en cascade, et que l'on retrouve dans une foule de maladies chroniques neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer.
Même confronté à des niveaux nettement inférieurs aux seuils de sécurité établies par les gouvernements, ces produits chimiques persistants, qui sont systématiquement pulvérisés sur les cultures vivrières traditionnelles peuvent causer des dommages permanents au cerveau.
Cette dernière étude démontre que l'exposition humaine au Roundup de Monsanto est un des facteurs déterminants dans l'apparition des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
Ce qui est particulièrement intéressant est d'associer ces nouveaux résultats avec une étude de l'année dernière qui a révélé que, même lorsqu'il est dilué par un facteur de 99,8 pour cent, les produits chimiques du Roundup sont toujours pleinement capable de détruire les cellules humaines et l'ADN.
Ensemble, ces résultats sont éloquents: Ils démontrent qu'on peut prêter une solide crédibilité à l'idée que les produits agrochimiques sont une des causes premières des maladies chroniques dans le monde d'aujourd'hui.
Selon l'US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la maladie de Parkinson est la 14 eme cause principale de décès aux Etats Unis. Les chiffres de 2010, qui sont les plus récentes, montrent une augmentation de 4,6 pour cent du nombre de décès dus à la maladie de Parkinson par rapport à l'exercice précédent. Un rapport de 2007 publié par la Parkinson Disease Foundation (PDF) estime que d'ici 2030, le nombre de décés de personnes atteintes par la maladie de Parkinson dans le monde fera plus que doubler
© Nature Alerte
source natural society.com
...Et je vous rajoute ce petit reportage d'ARTE qui nous mettait déjà la puce à l'oreille
Il s'avère que l'exposition humaine aux pesticides tel que le produit Roundup de la société Monsanto, dont l'ingrédient actif principal est le glyphosate, est l'un des principaux facteurs environnementaux responsables de l'apparition des maladies neurodégénératives chez l'homme.
Comme initialement signalé par Dr Sayer Ji, l'étude met ici en évidence les subtilités de la façon dont les pesticides et les produits chimiques des herbicides induisent la mort cellulaire par des réactions en cascade, et que l'on retrouve dans une foule de maladies chroniques neurologiques comme la maladie de Parkinson et d'Alzheimer.
Même confronté à des niveaux nettement inférieurs aux seuils de sécurité établies par les gouvernements, ces produits chimiques persistants, qui sont systématiquement pulvérisés sur les cultures vivrières traditionnelles peuvent causer des dommages permanents au cerveau.
Cette dernière étude démontre que l'exposition humaine au Roundup de Monsanto est un des facteurs déterminants dans l'apparition des maladies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson.
Ce qui est particulièrement intéressant est d'associer ces nouveaux résultats avec une étude de l'année dernière qui a révélé que, même lorsqu'il est dilué par un facteur de 99,8 pour cent, les produits chimiques du Roundup sont toujours pleinement capable de détruire les cellules humaines et l'ADN.
Ensemble, ces résultats sont éloquents: Ils démontrent qu'on peut prêter une solide crédibilité à l'idée que les produits agrochimiques sont une des causes premières des maladies chroniques dans le monde d'aujourd'hui.
Selon l'US Centers for Disease Control and Prevention (CDC), la maladie de Parkinson est la 14 eme cause principale de décès aux Etats Unis. Les chiffres de 2010, qui sont les plus récentes, montrent une augmentation de 4,6 pour cent du nombre de décès dus à la maladie de Parkinson par rapport à l'exercice précédent. Un rapport de 2007 publié par la Parkinson Disease Foundation (PDF) estime que d'ici 2030, le nombre de décés de personnes atteintes par la maladie de Parkinson dans le monde fera plus que doubler
© Nature Alerte
source natural society.com
...Et je vous rajoute ce petit reportage d'ARTE qui nous mettait déjà la puce à l'oreille
13:42
Nature Alerte relaie un article de forca coragem
http://forca-coragem.org
MERCI A TOUS !
Nous venons d’apprendre que le Tribunal Régional Fédéral de la Troisième Région, à São Paulo, a suspendu l’opération d’expulsion des Indiens Guarani-Kaiowá de Pyelito Kue, répondant ainsi à la demande de la Fondation Nationale des Indiens (Fundação Nacional do Índio- FUNAI). Pour les militants et les indiens, ce n’est qu’une solution d’attente, et les relations avec le propriétaire demeurent tendues et dangereuses.
Le Procureur de la Republique Marco Antonio Delfino de Almeida a déclaré “La mobilisation des réseaux sociaux a été déterminante. Elle a provoquée une réaction jusque là inédite pour un gouvernement quand il s’agit de traiter des droits des peuples indigènes”.
La mobilisation a été énorme au Brésil, avec de nombreuses manifestations, mais aussi à l’étranger. Cette mobilisation a porté ses fruits.
C’est certes une décision temporaire, qui doit durer le temps de l’identification et de la délimitation définitive du territoire indien par la FUNAI.
En effet, la situation des Guarani de Pyelito Kue est devenue une préoccupation nationale quand les indiens ont diffusé publiquement leur lettre du 8 octobre au Gouvernement et à la Justice Brésilienne: ” À qui dénoncerons-nous les violences commises contre nos vies ? À quelle instance judiciaire du Brésil ? C’est la Justice fédérale elle-même qui engendre et nourrit des actes de violence envers nous. (…). Nous le savons bien qu’au cœur de notre territoire ancestral sont enterrés beaucoup de nos grand-pères et grand-mères, bisaïeux et bisaïeules. Ici se trouve le cimetière de tous nos ancêtres. Conscients de ce fait historique, nous allons et nous voulons mourir et être enterrés aux côtés de nos ancêtres, ici même, où nous sommes aujourd’hui, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement et à la Justice fédérale de ne pas décréter l’ordre de nous expulser mais de décréter notre mort collective et de nous enterrer tous ici.”
Less Guarani-kaiowá de Pyelito Kue se sont réfugiés dans la réserve de la ferme Cambará, en novembre 2011, après avoir subi des attaques armées lorsqu’ils campaient de l’autre côté du fleuve. Des enfants et des personnes âgées avaient été blessées et le camp détruit.
Une note technique de la FUNAI publiée en mars 2012 déclare que le territoire revendiqué par les indiens à Pyelito Kue te Mbarakay est occupé depuis très longtemps par les Guarani-Kaiowa, depuis 1915 quand fut établie la première Terre Indigène. C’est dans les années 70 et 80 qu’on commencé les expulsions des indiens, au profit des propriétaires fonciers agricoles (principalement pour doper les productions de cane à sucre ou de soja) Avec les expulsions, le confinement et le regroupement d’éthnies, entraînant déracinement et précarisation culturelle et sociale. Le déracinement, la résistance et la perte des repères culturels ont entraîné des vagues de suicides (555 entre 2000 et 2011), notamment chez les jeunes. La situation culturelle et sociale des jeunes indiens est d’ailleurs très préoccupante. Il faut savoir que, dans l’Etat de Mato Grosso do Sul, 43 000 Indiens Guarani-Kaiowarevendiquent un retour sur leur terres d’origine qu’ils appellent “tekoha”, littéralement “le lieu où il est possible de vivre à notre manière”. Ils souhaitent quitter les réserves et installent des campements, qui, la plupart du temps sont légalisées.
Il existe aujourd’hui plus de 30 campements Kaiowá et Guarani confinés sur les bords des routes ou à l’intérieur des “fazendas”, dans des zones qu’ils ont occupées. À cela s’ajoute plus de 20 zones qui ont été récupérées et régularisées après la forte pression des indigènes qui ont perdu plusieurs leaders communautaires dans leur lutte.
Mais toutes ces territoires sont très restreints. Seul le territoire de Panambizinho, seule zone homologuée par le gouvernement Lula et qui n’a pas été annulée par le Tribunal Fédéral (STF), compte 1200 hectares.
Le Ministère Public Fédéral, institution fédérale indépendante, destinée à représenter les intérêts des citoyens et des communautés lors des procédures pénales (le véritable quatrième pouvoir au Brésil) a déclaré: “reporter encore la discussion sur l’occupation traditionnelle du territoire en question reviendrait à perpétuer une injustice flagrante commise contre les Indiens, lors de trois phases historiques successives. La première quand on leur a pris leur terres. La deuxième quand l’Etat a négligé, a bâclé ou a laissé traîner le processus de révision des limites territoriales. La troisième lorsque le Juge Fédéral les a empêchés d’invoquer et d’exercer leur droit ancestral sur leurs terres”.
Pour l’anecdote, vous savez peut-être que nombres d’internautes, notamment sur Facebook, ont remplacé leur nom de famille par Guarani-Kaiowa. Ceci a profondément touché les indiens, qui nous adressent cette réponse via le groupe Facebook “Suicide collectif” Facebook soutien au Guarani-Kaiowa:
“Nous Guarani et Kaiowá survivants et qui voulons vraiment survivre, souhaitons par ce simple message exprimer notre immense remerciement public à toutes et tous d’avoir ajouté à vos noms Guarani et Kaiowá.
Comme chacun le sait, les Guarani et les Kaiowá seuls peuvent être exterminés, mais nous avons la certitude qu’avec la solidarité humaine réelle et le soutien de vous tous nous pouvons être sauvés des diverses violences annoncées contre nos vies et surtout éviter notre extinction ethnique. Grâce à ce geste d’amour pour nos vies que vous manifestez, nous ressentons un peu de paix et d’espoir en une vraie justice. Nous avons compris qu’il existe des citoyennes et des citoyens mûs par un réel amour du prochain, qui ont soif de justice et qui exigent cette justice. Nous ne savons pas avec quels mots vous remercier tous sinon en disant JAVY’A PORÃ, que la paix soit dans vos cœurs.
Merci beaucoup.”
http://forca-coragem.org
MERCI A TOUS !
Nous venons d’apprendre que le Tribunal Régional Fédéral de la Troisième Région, à São Paulo, a suspendu l’opération d’expulsion des Indiens Guarani-Kaiowá de Pyelito Kue, répondant ainsi à la demande de la Fondation Nationale des Indiens (Fundação Nacional do Índio- FUNAI). Pour les militants et les indiens, ce n’est qu’une solution d’attente, et les relations avec le propriétaire demeurent tendues et dangereuses.
Le Procureur de la Republique Marco Antonio Delfino de Almeida a déclaré “La mobilisation des réseaux sociaux a été déterminante. Elle a provoquée une réaction jusque là inédite pour un gouvernement quand il s’agit de traiter des droits des peuples indigènes”.
La mobilisation a été énorme au Brésil, avec de nombreuses manifestations, mais aussi à l’étranger. Cette mobilisation a porté ses fruits.
C’est certes une décision temporaire, qui doit durer le temps de l’identification et de la délimitation définitive du territoire indien par la FUNAI.
En effet, la situation des Guarani de Pyelito Kue est devenue une préoccupation nationale quand les indiens ont diffusé publiquement leur lettre du 8 octobre au Gouvernement et à la Justice Brésilienne: ” À qui dénoncerons-nous les violences commises contre nos vies ? À quelle instance judiciaire du Brésil ? C’est la Justice fédérale elle-même qui engendre et nourrit des actes de violence envers nous. (…). Nous le savons bien qu’au cœur de notre territoire ancestral sont enterrés beaucoup de nos grand-pères et grand-mères, bisaïeux et bisaïeules. Ici se trouve le cimetière de tous nos ancêtres. Conscients de ce fait historique, nous allons et nous voulons mourir et être enterrés aux côtés de nos ancêtres, ici même, où nous sommes aujourd’hui, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement et à la Justice fédérale de ne pas décréter l’ordre de nous expulser mais de décréter notre mort collective et de nous enterrer tous ici.”
Less Guarani-kaiowá de Pyelito Kue se sont réfugiés dans la réserve de la ferme Cambará, en novembre 2011, après avoir subi des attaques armées lorsqu’ils campaient de l’autre côté du fleuve. Des enfants et des personnes âgées avaient été blessées et le camp détruit.
Une note technique de la FUNAI publiée en mars 2012 déclare que le territoire revendiqué par les indiens à Pyelito Kue te Mbarakay est occupé depuis très longtemps par les Guarani-Kaiowa, depuis 1915 quand fut établie la première Terre Indigène. C’est dans les années 70 et 80 qu’on commencé les expulsions des indiens, au profit des propriétaires fonciers agricoles (principalement pour doper les productions de cane à sucre ou de soja) Avec les expulsions, le confinement et le regroupement d’éthnies, entraînant déracinement et précarisation culturelle et sociale. Le déracinement, la résistance et la perte des repères culturels ont entraîné des vagues de suicides (555 entre 2000 et 2011), notamment chez les jeunes. La situation culturelle et sociale des jeunes indiens est d’ailleurs très préoccupante. Il faut savoir que, dans l’Etat de Mato Grosso do Sul, 43 000 Indiens Guarani-Kaiowarevendiquent un retour sur leur terres d’origine qu’ils appellent “tekoha”, littéralement “le lieu où il est possible de vivre à notre manière”. Ils souhaitent quitter les réserves et installent des campements, qui, la plupart du temps sont légalisées.
Il existe aujourd’hui plus de 30 campements Kaiowá et Guarani confinés sur les bords des routes ou à l’intérieur des “fazendas”, dans des zones qu’ils ont occupées. À cela s’ajoute plus de 20 zones qui ont été récupérées et régularisées après la forte pression des indigènes qui ont perdu plusieurs leaders communautaires dans leur lutte.
Mais toutes ces territoires sont très restreints. Seul le territoire de Panambizinho, seule zone homologuée par le gouvernement Lula et qui n’a pas été annulée par le Tribunal Fédéral (STF), compte 1200 hectares.
Le Ministère Public Fédéral, institution fédérale indépendante, destinée à représenter les intérêts des citoyens et des communautés lors des procédures pénales (le véritable quatrième pouvoir au Brésil) a déclaré: “reporter encore la discussion sur l’occupation traditionnelle du territoire en question reviendrait à perpétuer une injustice flagrante commise contre les Indiens, lors de trois phases historiques successives. La première quand on leur a pris leur terres. La deuxième quand l’Etat a négligé, a bâclé ou a laissé traîner le processus de révision des limites territoriales. La troisième lorsque le Juge Fédéral les a empêchés d’invoquer et d’exercer leur droit ancestral sur leurs terres”.
Pour l’anecdote, vous savez peut-être que nombres d’internautes, notamment sur Facebook, ont remplacé leur nom de famille par Guarani-Kaiowa. Ceci a profondément touché les indiens, qui nous adressent cette réponse via le groupe Facebook “Suicide collectif” Facebook soutien au Guarani-Kaiowa:
“Nous Guarani et Kaiowá survivants et qui voulons vraiment survivre, souhaitons par ce simple message exprimer notre immense remerciement public à toutes et tous d’avoir ajouté à vos noms Guarani et Kaiowá.
Comme chacun le sait, les Guarani et les Kaiowá seuls peuvent être exterminés, mais nous avons la certitude qu’avec la solidarité humaine réelle et le soutien de vous tous nous pouvons être sauvés des diverses violences annoncées contre nos vies et surtout éviter notre extinction ethnique. Grâce à ce geste d’amour pour nos vies que vous manifestez, nous ressentons un peu de paix et d’espoir en une vraie justice. Nous avons compris qu’il existe des citoyennes et des citoyens mûs par un réel amour du prochain, qui ont soif de justice et qui exigent cette justice. Nous ne savons pas avec quels mots vous remercier tous sinon en disant JAVY’A PORÃ, que la paix soit dans vos cœurs.
Merci beaucoup.”
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Plus de 150.000 personnes ont été évacuées dans le sud-est de l'Inde en raison du passage de la tempête tropicale Nilam. Environ 150.000 personnes ont été déplacées dans des refuges du district de Nellore, dans l'Etat d'Andhra Pradesh (sud-est de l'Inde). Les autorités ont également transformé 282 écoles en abris humanitaires à Chennai (ex-Madras), la capitale de l'Etat du Tamil Nadu (sud).
Un pétrolier, avec à son bord un équipage de 37 personnes, a échoué près de Chennai. Les gardes-côtes ont évacué l'équipage, mais recherchaient encore des passagers dont le canot de sauvetage a également chaviré, la mer étant très agitée. Le port de la ville a suspendu toutes les opérations maritimes effectuées par les cargos et 23 bateaux ont été déplacés dans des zones moins dangereuses.
D'après les autorités, les vents atteignaient jusqu'à 75km/h au niveau du sol. La pluie fouettait la région mercredi et devrait continuer à tomber assidument les prochaines 24 heures, et des vents très forts déracinaient les arbres.La tempête devrait également faire monter le niveau de l'eau d'1,5 mètre et inonder des zones du Tamil Nadu et d'Andhra Pradesh situées à basse altitude, d'après les services météorologiques de l'Inde.
Au Sri Lanka, deux personnes sont mortes et des milliers ont été déplacées à cause des fortes pluies et des vents violents de la tempête. D'après le Centre de gestion des catastrophes du Sri Lanka, 4.672 personnes ont été déplacées à cause des inondations, alors que 56 ont été évacuées dans le centre du pays à cause des menaces de glissements de terrain. Un millier de maisons ont également été endommagées à cause des inondations.
Source : Time of India
Un pétrolier, avec à son bord un équipage de 37 personnes, a échoué près de Chennai. Les gardes-côtes ont évacué l'équipage, mais recherchaient encore des passagers dont le canot de sauvetage a également chaviré, la mer étant très agitée. Le port de la ville a suspendu toutes les opérations maritimes effectuées par les cargos et 23 bateaux ont été déplacés dans des zones moins dangereuses.
D'après les autorités, les vents atteignaient jusqu'à 75km/h au niveau du sol. La pluie fouettait la région mercredi et devrait continuer à tomber assidument les prochaines 24 heures, et des vents très forts déracinaient les arbres.La tempête devrait également faire monter le niveau de l'eau d'1,5 mètre et inonder des zones du Tamil Nadu et d'Andhra Pradesh situées à basse altitude, d'après les services météorologiques de l'Inde.
Au Sri Lanka, deux personnes sont mortes et des milliers ont été déplacées à cause des fortes pluies et des vents violents de la tempête. D'après le Centre de gestion des catastrophes du Sri Lanka, 4.672 personnes ont été déplacées à cause des inondations, alors que 56 ont été évacuées dans le centre du pays à cause des menaces de glissements de terrain. Un millier de maisons ont également été endommagées à cause des inondations.
Source : Time of India
09:59
Staten Island:
Plus d'un million de litres de carburant diesel se sont déversés au large de New York après le passage dévastateur de l'ouragan Sandy, rapporté, jeudi 1er novembre, la chaîne de télévision CNN. La fuite, de plus de 1,1 million de litres, a été provoquée par la rupture d'un réservoir dans une raffinerie du New Jersey proche de New York appartenant à la société Motiva, contrôlée par le géant du pétrole Shell.
L'incident s'est produit à Sewaren, ville située juste en face de l'île new-yorkaise de Staten Island.
Les gardes-côtes américains organisent les opérations de nettoyage, à l'aide de camions de pompage. Une centaine d'hommes installent des barrages flottants autour de la fuite, précise CNN. Ni les services des garde-côtes ni Shell n'étaient disponibles dans l'immédiat pour commenter ces informations.
Source: CNN / AFP
Sandy a tué au total presque 130 personnes en Amérique du Nord et dans les Caraïbes.
Sandy a fait au moins 74 morts dans l'est des Etats-Unis
NEW YORK (Sipa-AP) -- Le bilan toujours provisoire du passage de la tempête Sandy sur l'est des Etats-Unis a été porté à 74 morts jeudi, dont 22 dans la ville de New York, selon les autorités américaines. Les recherches se poursuivaient pour retrouver des victimes.
Les décès sont survenus dans les Etats du Connecticut, du Maryland, du New Hampshire, du New Jersey, de New York, de Caroline du Nord, d'Ohio, de Pennsylvanie, de Virginie et de Virginie occidentale.
Les coupures d'électricité concernaient toujours environ 5,1 millions de foyers, contre 8,5 millions au plus fort de la tempête.
Source : cf/AP/ic
Plus d'un million de litres de carburant diesel se sont déversés au large de New York après le passage dévastateur de l'ouragan Sandy, rapporté, jeudi 1er novembre, la chaîne de télévision CNN. La fuite, de plus de 1,1 million de litres, a été provoquée par la rupture d'un réservoir dans une raffinerie du New Jersey proche de New York appartenant à la société Motiva, contrôlée par le géant du pétrole Shell.
L'incident s'est produit à Sewaren, ville située juste en face de l'île new-yorkaise de Staten Island.
Les gardes-côtes américains organisent les opérations de nettoyage, à l'aide de camions de pompage. Une centaine d'hommes installent des barrages flottants autour de la fuite, précise CNN. Ni les services des garde-côtes ni Shell n'étaient disponibles dans l'immédiat pour commenter ces informations.
Source: CNN / AFP
Sandy a tué au total presque 130 personnes en Amérique du Nord et dans les Caraïbes.
Sandy a fait au moins 74 morts dans l'est des Etats-Unis
NEW YORK (Sipa-AP) -- Le bilan toujours provisoire du passage de la tempête Sandy sur l'est des Etats-Unis a été porté à 74 morts jeudi, dont 22 dans la ville de New York, selon les autorités américaines. Les recherches se poursuivaient pour retrouver des victimes.
Les décès sont survenus dans les Etats du Connecticut, du Maryland, du New Hampshire, du New Jersey, de New York, de Caroline du Nord, d'Ohio, de Pennsylvanie, de Virginie et de Virginie occidentale.
Les coupures d'électricité concernaient toujours environ 5,1 millions de foyers, contre 8,5 millions au plus fort de la tempête.
Source : cf/AP/ic
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