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mercredi 28 novembre 2012
BRUXELLES - L’agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a rejeté définitivement mercredi les conclusions de l'étude controversée du professeur français Gilles-Eric Séralini sur la toxicité du maïs NK 603 et de l'herbicide Roundup produits par le groupe Monsanto.

Les lacunes importantes constatées dans la conception et la méthodologie de l'étude Séralini impliquent que les normes scientifiques acceptables n'ont pas été respectées et, par conséquent, qu'un réexamen des évaluations précédentes de la sécurité du maïs génétiquement modifié NK603 n'est pas justifié, a annoncé l'Efsa dans un communiqué.


 

Source: © AFP

En Sibérie les décharges de pesticides indésirables des années 1970 se révèlent plus dangereuses que les déchets nucléaires

Des produits chimiques mal stockés, en particulier du DDT, sont devenu un risque majeur de pollution dans la région "l'oblast de Tomsk", en Sibérie.

En effet dans les années 1970, lorsque personne ne vivait encore dans cette région, les autorités locales ont pensé que le Tegul'det était un endroit idéal pour enterrer des pesticides indésirables en l’occurrence du DDT. Le DDT a été produit en grande quantité en ex URSS dans les années 1950 et 60, jusqu'à ce qu'une prise de conscience croissante des risques a conduit à leur interdiction par les autorités du pays.
Dés lors, l'énorme stock qui s'était accumulé dans tout le pays devait être enterré, cette solution semblait être la moins chère et la plus facile à exécuter. La grandeur de la Sibérie était l'endroit idéal. La région de Tomsk Oblast seule (316.000 km ²) est presque aussi grande que l'ensemble de l'Allemagne réunie. La forêt, avec ses tourbières et ses réserves de pétrole, était très peu peuplée.

Depuis, le temps a passé et plusieurs familles sont installés près du monticule dit de Tegul'det où sont enterrés ces énormes stock de DDT dangereux.

C'était un endroit facile d’accès prés d'une rivière et non loin d'un village . Les nouveaux arrivants ont construit de petites maisons en bois avec des toits de tôle ondulée, chacune avec son terrain attenant pour y cultiver des pommes de terre et des choux.

C'est alors que les ennuis ont commencé. Les habitants ont commencé à se plaindre de maux de tête et de maladie mystérieuses. Quelque chose devait être fait de toute urgence. Ainsi, les autorités locales ont recouvert la décharge d'une couche de sable plus épaisse sur les pesticides déjà enterrés. Les jardins potagers ont été déplacés plus loin. Les résidents ont depuis cessé de se plaindre, mais nous devons admettre que la terre et la rivière sont complétement contaminés », affirme Piotr Chernogrivov, chef du Parti vert dans l'oblast de Tomsk.

Tegul'det est loin d'être un cas isolé. Partout dans l'ex-Union soviétique, près de 250.000 tonnes de pesticides et de produits chimiques agricoles ont été stockés dans des entrepôts délabrés. Depuis la chute de l'ex URSS les autorités ont perdu les archives des traitement des déchets, et aujourd'hui personne ne sait exactement où ce trouve tout ces déchets toxiques .

Aujourd'hui Chernogrivov craint même que ces décharges deviennent un plus grand danger que les déchets nucléaires arrivant de France en raison de la confusion qui les entoure. En effet la France envoie régulièrement dans la région de l'uranium appauvri pour traitement à Severesk (anciennement Tomsk-7), un complexe militaire fermée près de Tomsk. Mais ce circuit de recyclage est totalement sous contrôle, ce qui n'est  malheureusement pas vrai concernant les pesticides.


Depuis les autorités de la région ont récemment pris conscience de la gravité de la situation. Des équipes de dépollution ont été formés, sous la supervision de Piotr Chernogrivov, pour évaluer et retrouver ces décharges de pesticides, afin de les sécuriser et  retrouver leurs propriétaires.

En Août 2011 la Russie a ratifié la Convention de Stockholm, qui interdit les produits chimiques les plus dangereux. La Croix-Verte, une ONG environnementale mis en place par l'ancien président soviétique Mikhaïl Gorbatchev et qui est basée à Genève, est rapidement entré dans la mêlée, offrant l'avantage de son savoir-faire et de ses services spécialisés.

«Le stockage des déchets de DDT était une bonne idée pour l'époque, mais l'emballage qui les contient devait être changé tous les ans ce qui n'a pas été fait. Aujourd'hui celà coûterai trop cher d'exporter ces déchets. La solution idéale serait de tout détruire, mais nous avons besoin d'un incinérateur et n'en avons pas les moyens», explique le Dr Stephan Robinson, un expert de la Croix Verte et des questions environnementales en ex-URSS . «La priorité absolue est de faire une liste et un inventaire de ces sites, dont nous ne savons pas grand choses" explique t-il.

© Nature Alerte


La filière ostréicole organise de mercredi à dimanche un congrès mondial à Arcachon (Gironde) où les spécialistes se pencheront sur la mortalité touchant depuis quatre ans jusqu'à 75% des jeunes huîtres en France, un phénomène lié au changement climatique également observé dans d'autres pays.  

Au total, quelque 370 professionnels de la filière ostréicole - producteurs, scientifiques, experts, institutionnels - venus de 25 pays (Nouvelle-Zélande, Australie, Chine, Corée, Japon, Etats-Unis, Mexique, Namibie, Maroc notamment) seront présents.
«Les huîtres sont une ressource fragile qui ne va pas très bien»


Durant cinq jours, la question de la surmortalité des huîtres et de ses conséquences pour les exploitants sera au cœur de ce congrès, une première mondiale. Organisé à l'initiative de la section régionale conchylicole (SRC) Arcachon Aquitaine, son objectif est de «trouver des solutions durables». «Les huîtres sont, à travers le monde, une ressource fragile qui ne va pas très bien et c'est en grande partie lié aux changements climatiques», explique Sébastien Chantereau, secrétaire général du comité national de la conchyliculture (CNC).

Ainsi, l'acidification des océans, la montée des températures, l'anoxie (insuffisance en oxygène) de l'eau dans certaines zones... liés au réchauffement climatique ont des conséquences sur les huîtres, qui sont de vraies «sentinelles de l'environnement comme les abeilles le sont pour la terre», souligne Sébastien Chantereau. 


En France, en Irlande, au Portugal et en Espagne, mais aussi depuis 2010 en Australie et en Nouvelle-Zélande, la surmortalité est en grande partie liée à la présence de l'herpès virus OsHV-1. C’est «le principal agent pathogène régulièrement détecté lors d'épisodes de mortalité (...). Il est associé à des épisodes de mortalité aussi bien en écloserie nurserie que dans le milieu naturel», explique l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer).
 


Vers une évolution des pratiques culturales

«Entre 1995 et 2007, les taux de mortalité sont restés relativement stables au niveau national, et situés aux alentours de 15%», selon l'Ifremer, mais «2008 a montré un accroissement brutal et depuis, le taux reste élevé (...) atteignant 63% en moyenne nationale en 2011». «Après quatre ans de crise, nous avons besoin d'échanger afin de mieux comprendre ce qui se passe et de bénéficier des retours d''expérience des professionnels pour anticiper les crises à venir», souligne Olivier Laban, président de la SRC Arcachon-Aquitaine. «Nous devons échanger nos expériences car les pratiques professionnelles sont les seuls leviers sur lesquels agir pour limiter cette mortalité», ajoute Sébastien Chantereau.

«La filière doit envisager toutes les possibilités d'évolution dans les pratiques culturales et plus généralement dans la gestion du cheptel, visant à minimiser le risque de transmission du virus», estime Benoît Beliaeff, responsable du Département Ressources Biologiques et Environnement de l'Ifremer. Pour lui, «parallèlement à ces mesures préventives, la sélection génétique est une voie à privilégier. Il s'agit d'identifier des familles plus résistantes et de réaliser des plans de croisement permettant le repeuplement et l'amélioration du captage». «Trouver une souche qui résiste à ce virus sera long, une importation d'une nouvelle souche serait plus rapide mais les règles aujourd'hui nous l'interdisent», souligne Olivier Laban.

Dans les années 70, une épizootie sans précédent avait décimé les huîtres du Bassin d'Arcachon, qui étaient alors en grande partie d'origine portugaise. Les professionnels avaient alors décidé d'importer en masse une variété d'huîtres creuses originaire du Japon, permettant ainsi de sauver l'ostréiculture du Bassin d'Arcachon. Avec quelque 130.000 tonnes produites chaque année, la France est le cinquième producteur mondial. Sur le Bassin d'Arcachon site du congrès, quelque 350 entreprises produisent 8 à 10.000 tonnes d'huîtres par an.
 

Source © 2012 AFP
Le mont Lokon, un volcan situé dans le nord de Sulawesi, en Indonésie, est entré en éruption mercredi, projetant des nuages de cendres à 3,5 km d'altitude, mais aucune victime ou évacuation n'a été rapportée, ont indiqué des officiels.

M. Surono, chef de l'agence nationale de la volcanologie, a indiqué que l'éruption a eu lieu à 10h05 heure locale (02h05 GMT).

L'agence a appelé les habitants à proximité du cratère du volcan à demeurer vigilants, a-t-il ajouté.

"Nous avons émis une alerte aux habitants vivant à 2,5 km du cratère" du volcan, a indiqué M. Surono à Xinhua par téléphone.

Le porte-parole de l'Agence de gestion et d'atténuation des catastrophes (BNPB), Sutopo Purwo Nugroho, a confirmé qu'il n'y avait pas eu d'évacuation après l'éruption du volcan.

"Il n'est pas nécessaire pour l'instant de procéder à une évacuation", a-t-il confié à Xinhua par téléphone.


L’éruption du volcan Ploski Tabaltchik, qui fait partie du groupe de volcans Kliutchevskaïa a commencé sur la presqu’île du Kamtchatka ( Extrême-Orient de Russie) . 

Selon les experts, les émissions de cendres du volcan peuvent atteindre une hauteur de 5 kilomètres.

Ce volcan représente un danger pour l’aviation, cependant il n’y a pas de danger pour les villes environnantes. Ploski Tolbachik dormait depuis 1976. Il s’agit d’un des plus grands volcans du groupe Kliutchevskaïa. /



Source RIA
28 novembre 2012 - Une tornade a frappé le port industriel de Tarente en Italie  il y a quelques heures, elle a touché l'usine d'Ilva Tarente causant d'importants dégâts à l'infrastructure de l'usine, et obligé l'évacuation d'urgence de tout son personnel faisant craindre des risques explosions.

Sur son passage la tornade a littéralement tout dévasté , les lignes électriques ont été fauché avec de sérieuses conséquences.

Nous attendons de plus amples renseignements


© Nature Alerte

ajout 13 h 45...20 blessés 1 disparu...

Une violente tornade a frappé mercredi l’usine sidérurgique Ilva de Tarente (sud), au centre d’une crise sociale après sa fermeture lundi, lors d’une vague d’intempéries en Italie, qui a provoqué des inondations en Toscane et dans d’autres régions du pays.

A Tarente, une tornade venue de la mer a ravagé les entrepôts de l’usine, puis la foudre s’est abattue sur une cheminée dont des morceaux sont tombés sur une ligne à haute tension, provoquant l’arrêt de la circulation sur une ligne de chemin de fer locale.

L’agence de presse italienne Ansa a évoqué une vingtaine de blessés, mais il n’a pas été possible de confirmer s’il s’agissait de travailleurs de l’usine ou d’autres personnes habitant dans la zone touchée par la tornade.

Selon la direction de l'entreprise, une vingtaine d'employés ont été légèrement blessés et soignés dans l'infirmerie de l'usine tandis que deux autres ont été hospitalisés.

Un employé travaillant sur une grue de l'usine est porté disparu après que l'engin est tombé en mer, et des recherches sont en cours pour tenter de le retrouver.

A la suite de la tornade, des explosions ont été entendues à l'intérieur de l'usine mais la direction nous a assuré que la situation était sous contrôle, a déclaré à l'AFP Lino Ursi, porte-parole du maire de Tarente, Ippazio Stefano.

M. Ursi a confirmé le chiffre d'une vingtaine de blessés légers, précisant que des pompiers plongeurs étaient à la recherche de l'employé tombé avec la grue.

Selon Fabiano Amati, un responsable local de la protection civile, six enfants qui se trouvaient dans une école non loin de l'usine Ilva, ont également été légèrement blessés lors du passage de la tornade.


La Toscane, qui a déjà été touchée il y a quinze jours par une vague de mauvais temps ayant fait quatre morts, a de nouveau été frappée par de fortes précipitations qui ont entraîné des inondations de rues et de routes, aussi bien dans la capitale Florence que dans d’autres zones de la région.

Dans la province de Grosseto par exemple, 19 routes départementales ont dû être fermées en raison des inondations et des éboulements de terrain, ont annoncé mercredi les autorités locales.

Source © Afp
 

Le 22 Février 2012, la société Shell annonçait la fuite de 846 tonnes de kérosène dans sa raffinerie "Shell Rheinland Werk Cologne Godorf" à Cologne en Allemagne.

Sans en dire plus la société Shell expliquait à la presse Allemande que cette fuite provenait de la rupture d'une conduite souterraine entre l'usine et un dépôt de carburant de la raffinerie.


Un premier rapport d’enquête rendu public en Avril dernier précisait que la défaillance d'une alarme de surveillance en était à l'origine  et qu'il a fallu quatre semaines aux techniciens de maintenance pour découvrir la fuite.

Depuis un dernier rapport rendu public ces derniers jours, révèle que cette fuite a créé un véritable lac souterrain d'un million de litres de kérosène  qui flotte désormais sur la nappe phréatique des eaux souterraines. Une contamination extrêmement toxique qui selon un expert, prendra des décennies à être traiter.

Mais le plus grave c'est qu'à ce jour,Shell n'est toujours pas en mesure de quantifier la quantité exacte de kérosène déversé et l'ampleur exacte des dégâts dans le lac souterrain .


A la mi Octobre, 20 puits de surveillance des eaux souterraines ont été installés pour tenter de cartographier l'étendue du déversement dans la nappe. Dans douze de ces points de mesure, du kérosène a été détectée.

Actuellement Shell continue de pomper l'eau contaminée de la nappe phréatique, mais ce qui est décrit par la presse Allemande comme  "une véritable mer de kérosène" ne cesse d'augmenter de volume.

Plus grave encore, on sait qu'une inondation dans la région augmenterait la possibilité que cette pollution se déverse dans le Rhin.


Le kérosène est un mélange hautement toxique,  il est pratiquement insoluble dans l'eau et a une densité plus faible, de sorte qu'il se dépose à la surface de l'eau. il est classé comme dangereux pour l'environnement.

Non dilué il irrite la peau a un contact direct. Son ingestion provoque des vomissements et des diarrhée, endommage les poumons, les reins et le système nerveux, et peut entraîner la mort. Il est toxique pour les organismes aquatiques et provoque des dommages à long terme si il se déverse dans un plan d'eau.


© Nature Alerte
Le niveau des mers s'élève, en raison du réchauffement du globe, 60% plus vite que ne l'avait projeté en 2007 le groupe d'experts de l'ONU sur le climat, le Giec, indique mercredi une étude scientifique.

Les mers montent en moyenne de 3,2 mm par an, selon l'étude réalisée par trois spécialistes du climat et publiée dans la revue britannique Environmental Research Letters.

Or, la projection la plus fiable du Giec en 2007, basée sur des données de 2003, prévoyait une hausse de 2 mm par an d'ici 2010.


Dans son rapport de 2007, le Giec avait estimé que la hausse atteindrait de 18 à 59 cm d'ici à la fin du siècle, en raison notamment de la dilatation de l'eau, liée au réchauffement.

L'élévation pourrait atteindre, voire dépasser, un mètre, affirment désormais nombre d'études scientifiques. Un chiffre jugé crédible par l'un des auteurs de l'étude, dirigée par Stefan Rahmstorf de l'Institut de recherche sur l'impact du changement climatique de Potsdam (Allemagne), qui n'a néanmoins pas porté sur ce point.

Cela signifie que les zones situées à moins d'un mètre au-dessus du niveau de la mer, où il y a une grande concentration de population comme au Bangladesh, vont disparaître, a déclaré à l'AFP l'un des co-auteurs Grant Foster de la société américaine Tempo Analytics.
Il va y avoir des centaines de millions de réfugiés climatiques, ainsi que de possibles guerres et toutes sortes de conflits pour l'accès aux ressources, a-t-il ajouté.


Pour les grandes villes côtières comme New York, les effets attendus sont probablement ce qu'on a vu pendant l'ouragan Sandy, a-t-il encore dit.

L'estimation trop basse du Giec sur la hausse du niveau des mers peut s'expliquer par le fait que l'ampleur du phénomène de fonte des calottes glacières ou glaciers plus modestes était bien moins connue à l'époque.

Par ailleurs, le dernier rapport du Giec se base sur des informations obtenues entre 1993 et 2003. A l'époque, les mesures par satellite étaient encore relativement nouvelles, et les scientifiques manquaient de recul pour être sûrs de leur fiabilité.

Le cinquième rapport du Giec sera publié en trois parties, septembre 2013, mars 2014 et avril 2014.


Source
©AFP
Des centaines d'habitants du Pays de Galles ont été évacués mardi, à la suite d'inondations. Celles-ci frappent plusieurs régions du Royaume-Uni et risquent de persister dans les prochaines 48 heures, selon l'Agence britannique pour l'environnement.

Depuis mercredi, les inondations ont causé la mort de trois personnes et endommagé 960 habitations. Les intempéries continuaient de perturber les liaisons ferroviaires et d'engendrer des difficultés pour des milliers d'automobilistes.

Les autorités ont appelé mardi les occupants de 500 habitations à quitter leur domicile à St Asaph, ville du nord du Pays de Galles affectée par la crue de la rivière Elwy. Les secours ont dû intervenir lundi soir dans cette ville pour secourir un homme de 92 ans, pris au piège dans sa maison inondée.

Même si les météorologistes prévoient une accalmie des pluies, l'agence pour l'environnement a averti que les inondations continuaient de menacer le nord-est de l'Angleterre, le nord du Pays de Galles et une zone du centre de l'Angleterre.

Les sols sont détrempés par plusieurs jours de précipitations et les niveaux des cours d'eau, notamment les rivières Trent et Severn, ainsi que la Tamise, doivent atteindre un pic dans les prochaines 48 heures, menaçant davantage d'habitations.


"Les protections anti-inondations mises en place par l'Agence pour l'environnement ont protégé quelque 55'000 habitations et nos équipes continuent de travailler 24 heures sur 24 avec les services de secours locaux pour garantir la sécurité des habitants", a déclaré un responsable de l'agence, John Curtin.

Source © ats


La commission des affaires économiques du Sénat vient de saisir l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST) afin qu'il étudie les solutions alternatives à la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures de schiste.

"Sans qu'il soit question de revenir sur la prohibition du recours aux techniques de fracturation hydraulique, la commission a considéré qu'il serait regrettable d'interdire toute réflexions et recherches permettant la mise au point de technologies alternatives et respectueuses de l'environnement", se justifie la commission.

Depuis la loi française qui interdit spécifiquement cette technique, de nombreuses questions se posent sur les alternatives. Le Président de la République lui-même a souligné lors de sa première conférence de presse bi-annuelle, le 13 novembre, que "la recherche est possible sur d'autres techniques que celle de la fracturation hydraulique".

mardi 27 novembre 2012
Non, il n'y a pas eu de massacre dans la baie de Sydney, ni le long de ses célèbres plages. Mais l'eau a bel et bien pris une couleur rouge sang, parfois un peu plus orangée, à cause de la prolifération d'algues rares.
 

Bondi, la plus célèbre plage de la ville, a été désertée par les touristes et les Australiens, face à un phénomène naturel rare qui a coloré l'eau en rouge. Cependant, malgré les avertissements, certains baigneurs intrépides se sont aventurés dans l'eau et ont nagé à travers ces eaux étranges.

Ce phénomène naturel se produit lorsque les algues Noctiluca scintillans se rassemblent en masse, avec des résultats spectaculaires. Si elles n'ont pas d'effets toxiques, il est tout de même conseillé d'éviter de nager dans les zones où l'eau est colorée parce que ces algues, qui peuvent être riches en ammoniaque, peuvent provoquer des irritations de la peau.

Les touristes et les Australiens espèrent désormais que les algues seront dissipées avant le week-end, car les prévisions météorologiques annoncent des températures proches des 40°C. De quoi avoir envie de se baigner.

Source © afp.





Selon une nouvelle étude, la détérioration inhabituelle des coquilles d'escargots de mer dans l'océan Austral démontre définitivement l'accroissement dangereux de l'acidification des océans de ces dernières années.

C'est un avertissement sinistre que révèle cette étude conduite en 2010 et dont les résultats viennent d'être publiés dans la revue nature: l'acidification des océans est dix fois plus rapide aujourd'hui que lors de la dernière extinctions des espèces pendant l’ère du Paléocène et l'Exocene.

C'est ce qu'indique cette étude qui constate que les changements brutaux dans la chimie des océans sont dues à la combustion des combustibles fossiles et que les taux d'acidité des eaux de mer d'aujourd'hui peuvent annoncer une nouvelle vague de mortalité massive.

En effet, depuis peu, les scientifiques commencent à démêler les effets et les risques environnementaux que cette augmentation d'acidité des eaux de mers va engendré: la répartition de ces taux d'acidité est plus complexe que prévue, certaines parties du monde pourraient être plus vulnérables que d'autres, certaine pouvant même faire preuve de résilience.


Par exemple dans le Pacifique Nord-Ouest cette eau est de plus en plus acide, tuant toutes les larves d'huîtres. 


Une grande partie des eaux de l'Alaska ont déjà des niveaux de pH très inquiétants, l'eau y est plus froide et peut donc contenir plus de dioxyde de carbone que les eaux plus chaudes. L'océan Arctique est donc plus touché par le phénomène de l'absorption de CO2 qu'on ne l'avait prévu jusqu'ici.

Déjà en 2008 dans une étude sur les eaux de l'Antarctique, les scientifiques avaient constatés que les couches extérieures des coquilles des animaux marins montraient des signes de corrosion anormale, preuves inhabituelles que l'acidification des océans causée par l'excès de dioxyde de carbone dans l'atmosphère pouvait faire craindre le pire aux espèces marines vulnérables.

Des essais ultérieurs en laboratoire ont montré que ces eaux acides récoltés à travers le monde menacent de nombreuses espèces marines d'invertébrés, comme les palourdes ou encore les coraux, car elle entrave leur capacité à faire croître leurs coquilles et leurs exosquelettes.

"Les propriétés corrosives de l'eau cause la dissolution des coquilles d'animaux marins, et les ptéropodes y sont particulièrement vulnérables» a expliqué Nina Bednaršek, une scientifique de l'US National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) et l'une des principaux auteurs de cette étude, publiée dans la revue Nature Geoscience .

Les espèces les plus vulnérables sont celles qui, comme les ptéropodes, construisent leurs coquilles avec de l'aragonite, une forme de carbonate de calcium qui est très sensible à l'acidité des eaux.


Selon les scientifiques, la croissance des niveaux d'acidité du pH dans les océans est actuellement la plus rapide jamais traversé par les mers depuis plus de 300 millions d'années.


Ces cinq dernières années, l'acidification croissante des océans est devenue une cause urgente de préoccupation pour l'industrie de la pêche et les scientifiques.

En effet l'océan absorbe environ 30 pour cent du dioxyde de carbone que nous émettons dans l'air par la combustion de nos combustibles fossiles, ce qui déclenche une réaction chimique qui produit de l'hydrogène et abaisse le pH de l'eau.


Les eaux des océans et des mers est aujourd'hui 30 pour cent plus acides que les niveaux préindustriels du 19 eme siècle, ce qui crée une eau beaucoup plus corrosive.


Au rythme actuel des émissions mondiales de carbone , l'acidité de l'océan pourrait doubler d'ici 2100,... ça promet.


© Nature Alerte




Un tremblement de terre de magnitude 4,2 s'est produit mardi matin à 8 km à l'est de Matane, au Québec.

La détection automatique de Séismes Canada avait auparavant enregistré une magnitude de 4,4. 


Le séisme a secoué la région à 2 h 55, mais selon Ressources naturelles Canada, aucun dommage n'a été rapporté et aucun ne serait d'ailleurs prévu. 

Selon des habitants de la région, la secousse était assez forte pour les réveiller. 

Matane est située à 80 kilomètres à l'est de la ville de Rimouski et il est assez rare qu'il y ait des tremblements de terre dans la région. 

Source © Radio Canada
lundi 26 novembre 2012
La 18e conférence de l'ONU sur le changement climatique s'est ouverte lundi à Doha, en présence de représentants de quelque 190 pays, dans le but de faire progresser les difficiles négociations sur la limitation des gaz à effet de serre.

Ce nouveau rendez-vous climat intervient alors que les signes du réchauffement climatique et les appels urgents à l'action se multiplient. ( AJOUTS Nature Alerte: attention au non dits )

C'est une conférence d'une importance vitale, a déclaré le président de la conférence, le ministre qatari Abdullah Al-Attiyah.

La conférence doit se poursuivre jusqu'au 7 décembre.
Le 4, les négociateurs seront rejoints par plus de 100 ministres censés conclure un accord, nouvelle étape dans le processus de négociations lancé en 1995.

Parmi les grands dossiers sur la table des négociations: le second acte du protocole de Kyoto, dont la portée sera néanmoins essentiellement symbolique, l'esquisse des fondations d'un grand accord global prévu en 2015 et l'aide financière aux pays les plus vulnérables.


Si les conférences de Cancun et Durban se sont principalement attachées à doter la Convention climat d’institutions et de mécanismes visant à renforcer l’action de tous d’ici 2020, la conférence de Doha se devra de lancer une nouvelle période de négociation sur le contenu même du futur accord international attendu pour 2015 et devant s’appliquer à partir de 2020.

Quels sont les enjeux de la conférence climat de Doha ?


Trois principaux sujets de négociation seront abordés à Doha :
 

  • L’adoption formelle de la deuxième période du protocole de Kyoto qui débutera en 2013 (pour une durée de 5 ou 8 ans), avec notamment des engagements quantifiés des pays développés, dont l’Union européenne, pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre ;
  • La finalisation de la mise en œuvre des accords de Cancun de 2010, avec notamment les modalités du fonds vert et des autres nouvelles institutions et mécanismes ;
  •  
  • La négociation du futur accord de lutte contre le changement climatique, engageant pays développés et pays en développement, à adopter en 2015 et qui entrera en vigueur en 2020.
Quelle est la position de la France ?

La France partage pleinement et portera la position de l’Union européenne. Elle est notamment très attachée à trouver de nouvelles sources de financement pour lutter contre le changement climatique, comme les financements innovants, et à l’application du protocole de Kyoto pour la deuxième période, de 2013 à 2020 ; elle propose également de se rendre disponible pour accueillir en 2015 la conférence des Parties qui devra voir l’adoption du futur accord global pour l’après 2020.


Comment s’organise la conférence ?


La conférence de Doha comportera deux séquences successives
  : la session technique prépare les décisions à adopter par les ministres, elle se déroule du 26 novembre au 3 décembre et la session ministérielle, qui réunit les ministres des États parties afin de finaliser puis d’adopter les décisions, cette session a lieu les quatre derniers jours de la conférence, du 4 au 7 décembre.


 Les événements parallèles de la France à Doha

Si les négociations occupent une place majeure pendant les deux semaines de rencontre (pas moins de 50 sujets à l’ordre du jour !), les conférences onusiennes sur le climat proposent également des évènements parallèles organisés par les pays ou les observateurs afin d’aborder de façon informelle des sujets divers, de lancer des initiatives ou de faire des bilans. La France en organise pour sa part plus de 10 et participe également à de nombreux évènements.



Pierre Dac et le Biglotron par richardvallouise
L'élection de la Bâloise Maya Graf lundi à la présidence du Conseil national est un événement historique pour les Verts. Avant cette agricultrice bio âgée de 50 ans, jamais encore un représentant du Parti écologiste, présent depuis 33 ans sous la Coupole, n'avait accédé au perchoir.

"Voici venu le moment de l'examen de master", sourit Maya Graf. Après deux ans d'apprentissage comme vice-présidente du Conseil national, l'écologiste se sent armée pour devenir première citoyenne du pays. 


Elle entend diriger les débats non seulement rapidement, mais aussi de manière équitable.

Agricultrice, mère et parlementaire Dans sa ferme, Maya Graf essaie de vivre ce qu'elle prône en politique, notamment l'énergie solaire.

L'an prochain, la Bâloise veut également profiter de ses interventions pour améliorer l'image de la Chambre du peuple. "Le Parlement fait du bon travail. Il mérite reconnaissance et respect", dit-elle.

Selon Maya Graf, il serait plus honnête de ne pas parler de Parlement de milice, mais de Parlement à temps partiel. L'écologiste évalue à 60% son propre taux d'activité. Le reste du temps, elle est mère de deux enfants de 17 et 19 ans et co-dirige depuis douze ans l'exploitation agricole familiale à Sissach


Présidente avant tout

Durant son année présidentielle, Maya Graf dit ne pas vouloir faire de politique partisane. Elle ne pourra toutefois pas renier ses origines, son parcours et ses positions. Et les occasions de parler de thématiques vertes ne manqueront pas, sourit l'écologiste.

Ces questions dominent actuellement l'agenda politique. Sa présidence sera une reconnaissance très importante pour les Verts, même si le parti a été capable de trouver des majorités sur certaines de ses revendications centrales, comme la sortie du nucléaire, estime la Bâloise.

Source © ats/moha

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