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lundi 17 décembre 2012
Fin septembre 2012 se tenait une conférence sur les gaz de schistes "The changing outlook for U.S. energy : will shale gas transform America's future ?". Organisée par le "Howard Baker Forum" et le "Lawrence Livermore National Laboratory", cet évènement a rassemblé les principaux décideurs dans le secteur du gaz de schistes : hommes politiques, économistes, experts académiques et industriels. Les intervenants ont porté un message globalement rassurant sur la fracturation hydraulique, estimant que les pollutions qui avaient pu être liées aux exploitations de gaz de schistes étaient associées à de mauvaises pratiques ou à une insuffisante réglementation.  

Au même moment, l'Institut d'études géologiques des Etats-Unis (United States Geological Survey - USGS) a publié les résultats de l'analyse de sources d'eau potable à Pavillion, au Wyoming[1], une région où opèrent de nombreuses exploitations de gaz de schistes. Les tests montrent la présence d'importantes concentrations de gaz comme l'éthane, le propane ou le diesel, dans une eau supposée être potable, ce qui a relancé le débat sur l'impact environnemental et sanitaire de la fracturation hydraulique.

Ces résultats viennent confirmer ceux obtenus par l'Agence de protection de l'environnement américaine (Environmental Protection Agency - EPA) lors d'une étude préliminaire publiée l'année dernière[2]. Cette étude établissait un lien entre les liquides utilisés pour la fracturation et la pollution des ressources d'eaux souterraines. Ces premiers résultats indiquaient déjà la présence de produits chimiques de synthèse, de benzène et de méthane, en concentration bien supérieures aux niveaux autorisés par la réglementation américaine ("Safe Drinking Water Act"). Ces travaux avaient été validés par une étude indépendante en avril dernier[3], mais la confirmation des résultats par l'USGS est d'autant plus importante que l'administration de l'état du Wyoming et l'industrie du gaz et du pétrole, qui avaient critiqué la méthode utilisée par l'EPA, ont cette fois-ci participé à l'élaboration du protocole.


L'EPA avait obtenu des résultats similaires dès 2010 à la suite d'inquiétudes exprimées par les habitants de la région de Pavillion au sujet de la qualité de leur eau. En liaison avec le Ministère de la santé, et l'Agence des substances toxiques et des maladies (Department of Health, Agency for Toxic Substances and Disease Registry), l'EPA avait alors mis en place des recommandations pour les détenteurs de puits de Pavillion[4], les incitant à alterner leurs sources d'eau à usage domestique et à demander l'installation d'un système de ventilation dans les salles d'eau des particuliers. La société canadienne Encana, qui détient les droits d'exploitation de gaz de schistes à Pavillion, avait alors nié toute responsabilité dans une éventuelle pollution, mais s'était néanmoins engagée à prendre en charge les coûts engendrés par l'achat d'eau minérale.

Les résultats de l'USGS ne précisent pas la cause de la pollution observée au Wyoming mais ils relancent un débat en cours depuis plusieurs années aux Etats-Unis sur l'impact de la fracturation hydraulique sur la qualité de l'eau potable à proximité des zones d'exploitation. L'industrie du gaz de schiste a toujours réfuté tout lien de causalité entre le liquide de fracturation et la pollution observée. Les associations environnementales citent néanmoins plusieurs cas dans lesquels l'eau d'une région s'est trouvée fortement polluée à la suite d'exploitations de gaz de schistes (au Wyoming et en Pennsylvanie notamment . 


L'EPA, qui, en application de la loi fédérale sur l'eau (Safe Drinking Water Act), est responsable de la protection de la qualité de l'eau potable, n'a pas autorité en matière d'injections hydrauliques pour l'exploitation de gaz - sauf si celles-ci comportent du diesel -, en dépit de l'exemption controversée votée par le Congrès en 2005[7]. Cette loi s'appuyait alors sur une étude de l'EPA publiée en 2004 et qui se limitait à l'étude des gisements de gaz méthane d'origine houillière ("coalbed methane"), qui concluait à l'absence d'impact sur les réserves d'eau souterraines . Depuis, l'EPA a estimé qu'il était nécessaire de mener une étude sur les impacts environnementaux de la fracturation hydraulique. Les premiers résultats sont prévus d'ici la fin de l'année et les conclusions définitives pour 2014

Le fluide utilisé lors de la fracturation hydraulique est principalement composé d'eau et d'agent de soutènement (près de 99% en volume), auxquels sont ajoutés des produits chimiques pour améliorer l'efficacité de la fracturation. Si la composition de ce fluide varie selon les exploitations et relève du secret pour les exploitants, il se compose généralement de dizaines de produits chimiques différents (solvants, émulsifiants, acides, ...), dont certains sont reconnus comme cancérigènes ou toxiques. De nombreuses recherches sont actuellement conduites pour améliorer ce fluide et le rendre plus "écologique". A titre de démonstration de l'innocuité de son produit, le PDG d'Halliburton a récemment bu en public un verre de liquide de fracturation utilisé par sa société[10].

Les risques potentiels de pollution des nappes phréatiques liés à la fracturation hydraulique sont de plusieurs ordres. Tout d'abord, le processus de fracturation requiert des quantités très importantes d'eau: de 10 000 à 15 000 mètres cubes d'eau par puits soit l'équivalent de la consommation annuelle d'une centaine de personnes. Une telle demande pourrait donc entrer en conflit avec les besoins en eau potable des habitants d'une région. Dans les régions sans réserves en eau suffisamment importante, le transport de l'eau en camions-citernes -ce qui peut nécessiter jusqu'à 4 000 allers retours de camions par puits- est une source de pollution de l'air et de nuisances pour les populations (dégradations des infrastructures routières non adaptées, nuisances sonores, poussières, ...).

Par ailleurs, la totalité du fluide de fracturation ne peut actuellement être récupérée, et une partie de l'eau contaminée se retrouve donc bloquée sous la surface.
En principe, cette eau est à un niveau plus profond que celui des nappes phréatiques et les couches géologiques étanches les séparant empêchent la propagation des polluants. Quant au traitement des effluents, la question n'est guère plus simple puisqu'il faut dépolluer des quantités d'eau très importantes, pour éliminer des dizaines de produits chimiques. De plus, lors de la fracturation de la roche, des éléments radioactifs, présents dans la roche, peuvent se détacher et contribuer à la pollution de l'eau. Les stations de traitement des eaux traditionnelles ont rarement la capacité de traiter de tels produits et de telles quantités d'eau. Or, un mauvais traitement de ces eaux polluées a des conséquences dramatiques pour la qualité de l'eau en aval et donc à terme pour l'eau potable des régions avoisinantes.

D'autres risques sont également évoqués au cours du procédé de fracturation. En cas de rupture d'étanchéité du tubage réalisé dans le puits, une fuite de méthane peut survenir et remonter vers les nappes phréatiques (ce qui n'est pas répertorié dans la réglementation comme un danger direct pour la santé, mais rend l'eau très inflammable. De même, une fuite du liquide de fracturation pourrait polluer les nappes phréatiques.
Si l'utilisation de ce fluide n'est selon les études actuelles, pas dangereuse, parce que libéré à une grande profondeur, une fuite ou le non-respect des précautions nécessaires au procédé de fracturation pourraient entraîner une telle fuite. Enfin, dans le cas d'un accident en surface, le liquide de fracturation peut polluer les eaux de surface et les terres avoisinantes. L'étude de l'EPA devrait permettre de comprendre plus précisément les risques et d'adopter des réglementations plus appropriées au niveau des états ou au niveau fédéral.
Le gouvernement britannique a annoncé jeudi la levée de l'interdiction concernant l'exploration du gaz de schiste pour contrebalancer un ralentissement de la production de gaz naturel observé depuis 2004.

La Grande-Bretagne a franchi un cap. Londres a annoncé la levée de l’interdiction de l’exploration des gaz de schiste. 


Avec cette décision l’Angleterre veut devenir un leader européen pour ce type d’énergie. 

« Ma décision se fonde sur des preuves. Elle intervient à l'issue d'un examen fouillé des dernières recherches scientifiques disponibles et des éléments de preuve des experts reconnus dans leur domaine », a déclaré le ministre de l'Energie et du Changement Climatique Edward Davey, lors d'une conférence de presse à Londres. 

Le ministre a ajouté que l'Etat imposerait des contrôles stricts sur la technique utilisée, qui nécessite l'injection de quantités massives d'eau et de substances chimiques à très forte pression dans le sous-sol afin de libérer le gaz prisonnier.

La Grande-Bretagne, 1er consommateur de gaz en Europe

En 2011, La fracturation hydraulique avait été temporairement interdite chez nos voisins d'outre-Manche après l'enregistrement de secousses sismiques près d'un site de forage aux environs de Blackpool. 


Mais le premier pays consommateur de gaz en Europe est revenu sur sa décision. Une résolution sans surprise dans ce pays devenu importateur de gaz naturel alors qu'il était précédemment exportateur net.  

Le gouvernement britannique a annoncé ce mois-ci qu'il créerait un organe chargé de simplifier la règlementation et de proposer des avantages fiscaux pour cette production.
Le dioxyde de carbone rejeté dans l'air marseillais dépasse la valeur limite de 40 microgramme par mètre cube par an, dans plusieurs quartiers de la ville. Les conséquences sont nombreuses sur la santé des habitants. 

Exemple autour de la passerelle de Plombières, un axe entrant dans la ville, où 90 000 voitures passent chaque jour. La pollution est visible sur les façades des immeubles et se respirent dans une atmosphère âcre. Voitures, chauffages et industries, la pollution est responsable de 42 000 morts par an en France. A Marseille, on compte 200 morts par an et l'espérance de vie des habitants est réduite de 8 mois.

Le docteur aixois Patrice Halimi, président de l'Association Santé Environnement France, adhérant du mouvement Europe Ecologie, alerte le public et les autorités depuis plusieurs années sur la question. Pour lui la pollution de l'air est une catastrophe sanitaire. Le coût de la pollution est chiffrée par la caisse primaire d'assurance maladie à 763 euros par an par assuré.

La préfecture des Bouches-du-Rhône a décidé de limiter la vitesse sur les grands axes péri-urbains. Les rejets auraient déjà baisser de 1%.

Source ©.france3/
provence-alpes
L’Équateur a placé les provinces de Tungurahua et de Chimborazo en alerte orange étant donné l'éruption importante du volcan Tungurahua.

Le volcan crache des cendres et des pierres qui retombent sur les localités avoisinantes. Trois explosions au moins sont survenues ces derniers jours.

Le volcan Tungurahua a repris son activité éruptive en 1999. Les dernières éruptions ont eu lieu en avril et en août 2012.


L'archipel des Fidji dans le Pacifique se prépare à l'arrivée du cyclone Evan. Ce dernier a déjà fait quatre morts et endommagé des maisons dans les Samoa voisines.

Les sites touristiques de la plupart des îles de l'archipel ont été évacués et les autorités ont mis en place plus de 60 centres d'accueil en invitant la population à se placer en lieu sûr, par crainte notamment d'inondations.

Accompagné de vents soufflant jusqu'à 270 km/h, Evan se déplace à 22 km/h et il devrait passer lundi soir à environ 70 km à l'ouest de Nadi, où se trouve le principal aéroport des Fidji. Les liaisons aériennes ont été suspendues, bloquant environ 1900 touristes sur place.
Electricité coupée

Le Premier ministre, Frank Bainimarama, a ordonné aux fonctionnaires de rester chez eux. Les hôpitaux et les centres médicaux ont été fermés, hormis pour les cas les plus urgents. L'électricité a été coupée dans certains secteurs pour éviter les risques liés à la chute possible de lignes électriques.


"Je ne saurais trop insister sur la gravité de la situation. Chaque Fidjien sera touché et nous devons prendre dès maintenant des mesures préventives"", a dit Frank Bainimarama. L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont proposé leur aide aux Fidji et ont placé des équipes de secours en état d'alerte.


Source © ats / 17.12.2012 07h5



l'île de Wallis durement touchée, Futuna moins frappée


L'île de Wallis a été "durement touchée" et a subi d'"importants dégâts matériels" après le passage du cyclone Evan, de classe 2, samedi 15 et dimanche 16 décembre, tandis que celle de Futuna a été "moins frappée", a annoncé dimanche le gouvernement français.

Ce violent cyclone avait causé la mort d'au moins deux personnes lors de son passage jeudi et vendredi sur les îles voisines de Samoa, y détruisant la principale centrale électrique de cet archipel du Pacifique Sud. A Wallis, "seuls deux blessés légers sont à déplorer", souligne le ministère des territoires français d'Outre-mer dans un communiqué.

Le ministère précise que "selon les premières constatations, Wallis a été durement touchée avec d'importants dégâts matériels sur les réseaux, les voiries et les habitations". "Futuna a, en revanche, été moins frappée par le cyclone", ajoute le ministère. "Pour faire face à l'urgence, le gouvernement a décidé de dépêcher dans les toutes prochaines heures, depuis la Nouvelle-Calédonie, un avion CASA avec à son bord une mission d'appui de la sécurité civile" ainsi que 1,4 tonne de matériel, précise le ministère.

Composé de trois îles principales, Wallis, Futuna et Alofi, l'archipel de Wallis-et-Futuna se trouve entre la Nouvelle-Calédonie et Tahiti. Il compte environ 13 500 habitants.


Source : © Le Monde.fr avec AFP | 16.12.2012 à 17h04
Plus de 1000 personnes ont été victimes du typhon Bopha, qui a frappé les Philippines au début du mois, déclarent les autorités.

Selon le Département de la défense civile, 840 personnes sont portées disparues, ainsi le nombre total de morts pourrait s’accroître. 


Environ la moitié des personnes disparues sont des pêcheurs, qui ont pris le large peu de temps avant la tempête. Les secouristes estiment qu'il n'y a pas d'espoir de les retrouver en vie.
vendredi 7 décembre 2012
L'alerte au tsunami lancée après un violent séisme au large du Japon a été levée aujourd'hui un peu avant 19H30 (10H30 GMT) sur l'ensemble de la côte Pacifique, a annoncé l'Agence de météorologie sur son site internet. 

Elle avait prévenu à 17H23 de l'arrivée d'un raz-de-marée et demandé aux citoyens de s'éloigner des côtes, notamment dans la préfecture de Miyagi, où une vague de 2 mètres était redoutée et ou un flux d'un mètre de haut a effectivement été mesuré peu après le tremblement de terre de magnitude 7,3 survenu au large.

Source © AFP

Une série de quatre premières vagues, dont la plus haute mesurait un mètre, a touché trois préfectures du nord-est (Miyagi, Iwate et Fukushima), a précisé l'agence. A 19h00 locale, la télévision publique NHK faisait état de neuf personnes blessées dans le Tohoku.

Neuf blessés


L'Agence de météorologie japonaise a assuré que le système prévenant la population de l'imminence d'un puissant séisme avait bien fonctionné. Quelques secondes avant la secousse, les autorités et les médias audiovisuels ont lancé un signal pour avertir les habitants des régions concernées.

Le séisme a surpris le Premier ministre, Yoshihiko Noda, en pleine campagne électorale à neuf jours des élections législatives. Il a immédiatement regagné son bureau à Tokyo, où les immeubles ont également fortement tremblé bien que la capitale soit distante de plusieurs centaines de kilomètres de l'épicentre.

Transports perturbés


L'agence Jiji a indiqué par ailleurs que les trains express Shinkansen desservant le nord-est du pays avaient été stoppés. Une partie du service a toutefois été rétablie un peu plus d'une heure après la secousse. La circulation a été complètement arrêtée sur la principale autoroute du Tohoku.


Source ats
Un violent tremblement de terre de magnitude 7,3 ressenti jusqu'à Tokyo a eu lieu vendredi au large du nord-est du Japon et une alerte au tsunami a immédiatement été lancée, a annoncé l'agence de météorologie japonaise.

Le séisme, fortement ressenti aussi à Tokyo, a eu lieu à 17H18 locale (08H18 GMT) au large des côtes nord-est, avec un hypocentre estimé à 10 kilomètres de profondeur, a précisé l'agence météo.

Il a violemment secoué de très nombreuses régions du Japon, en premier lieu les préfectures sinistrées par le tremblement de terre de magnitude 9 du 11 mars 2011.

Ce tremblement de terre a été suivi par un deuxième séisme de magnitude 5,2 sur l'échelle de Richter, qui a eu lieu à 09h31 heure belge. L'épicentre de ce deuxième séisme se trouvait à 29,2 km de profondeur, à 218 km au sud-est d'Ofunato et à 440 km au nord-est de la capitale Tokyo.

"Nous appelons les gens à évacuer vers des zones élevées, à travers le canal radio spécial catastrophe", a déclaré à l'AFP un responsable de la mairie de cette ville côtière durement touchée l'an dernier en mars.

Une première vague d'un mètre a touché vendredi la côte nord-est du Japon a prévenu l'Agence météo, qui a lancé une alerte au tsunami à la suite d'un violent séisme de magnitude 7,3 survenu au large de l'archipel.


La vague d'un mètre de haut a été mesurée à 18H02 (09H02 GMT) sur la côte de la ville d'Ishinomaki, la ville la plus meurtrie le 11 mars 2011, selon les détails publiés par les autorités. L'alerte a été maintenue.

Le tsunami qui menace le nord-est du Japon après le violent séisme au large de l'archipel pourrait atteindre deux mètres sur la côte de la préfecture de Miyagi, et 50 centimètre ailleurs, a mis en garde l'Agence de météo sur son site internet.


Les autorités ont lancé une alerte au raz-de-marée qui concerne une longue partie de la côte pacifique du Japon, soit plus de 500 km du nord au sud, de la pointe de l'île septentrionale de Hokkaïdo jusqu'à la côte située à l'est de Tokyo




jeudi 6 décembre 2012
Météo France a placé 33 départements du quard nord-est du pays en alerte orange à la neige et au verglas, en prévision d'un premier épisode neigeux attendu dans la nuit sur une partie du nord de la France. Cet événement est prévu à compter de 0h et doit prendre fin vers 7h samedi.

Il concerne les régions Bourgogne, Champagne-Ardenne, Franche-Comté, Lorraine, Ile-de-France, Nord-Pas-de-Calais et Picardie, ainsi que les départements de l'Ain, de l'Isère, de la Savoie et de la Haute-Savoie.

Venue des Iles britanniques, une perturbation va aborder les côtes de Manche la nuit prochaine. Sur l'intérieur, les précipitations se produiront sous forme de neiges parfois très soutenues. Elles seront accompagnées par un vent fort de l'ordre de 60 km/h avec des pointes à 70km/h (voire 80 km/h dans le Nord). "Ceci donnera par moment une impression de tempête de neige", note Météo-France.

Dans le Nord-Pas-de-Calais et en Picardie, l'épisode commencera en deuxième partie de nuit et se poursuivra jusqu'en matinée, avec une couche comprise entre 5 et 10 cm. En Ile-de-France, l'épisode neigeux commencera vers 2 ou 3h vendredi et prendra fin en milieu de matinée, suivi d'un redoux. Les quantités attendues seront souvent voisines de 5cm, parfois plus très localement.
Ces chutes de neige se décaleront en matinée de vendredi vers l'est pour atteindre les Alpes vers la mi-journée. Sur l'extrême est, cet épisode se poursuivra dans la nuit de vendredi à samedi. Sur la Champagne, la Lorraine, la Bourgogne, la Franche-Comté et dans les vallées alpines, les quantités attendues en plaine sont de 5 à 10cm localement, 15cm voirr 20cm dans les Alpes. Au-dessus de 800m, les quantités seront de l'ordre de 40 à 60cm en Isère, Savoie et Ain.


Source Météo France

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message précédent: ...Bahamas, des dommages sur un cargo laissent échapper du pétrole brut en mer...

 
Le lundi 3 Décembre dernier, les représentants du gouvernement du Bahamas  ont rapporté une fuite de pétrole émanant d' un cargo au large de l'île la plus au nord des Bahamas.

Le ministre des Transports Glenys Hanna-Martin a déclaré que la coque fissurée d'un navire laissait s'échapper du pétrole au large de  l' île de Grand Bahama, on ne sait pas combien de pétrole s'est répandu dans l'océan jusqu'à présent.

Après avoir observé le navire porte-conteneurs à partir d'un hélicoptère, le gouvernement décrit cette fuite comme minime.

Les équipages à bords travaillent à contenir la fuite du navire, qui transporte environ 450 000 litres de fioul lourds. Les Bahamas n'ont pas demandé d'aide aux Gardes côtiers américains .

Mais depuis cette déclaration de presse le gouvernement des Bahamas n'a toujours pas été en mesure de dire combien de pétrole s'est échappé du navire, Mme Hanna-Martin a seulement révélé hier que le navire a une capacité de 3.000 barils de mazout lourd soit 450.000 litres après la conversion.

Nous ne sommes toujours pas en mesure de faire une évaluation du niveau d'émission répandue en mer, a t-elle dit. De la même façon personne ne connait ni les raisons ni les dommages du navire .

Selon les premières informations le porte conteneurs MSC Eugenia a quitté le port de Freeport à destination de Port Everglades, en Floride, à environ 4h30 du matin, il a rapporté quelques heures plus tard que des mini-nappes de pétrole s'échappaient du navire alors qu'il naviguait à 12 miles au large des cotes du sud-ouest de Grand Bahama.


Il semble que le capitaine ait décidé de faire cap au large dans une zone de l'océan où les courants marins seraient en mesure de  repousserer le pétrole en fuite vers l'océan Atlantique pour éviter de polluer les côtes.

Une enquête est en cours

«Un déversement de pétrole est un événement grave, nous le prenons très au sérieux, et nous voulons aller au fond des choses." a déclaré Glenys Hanna-Martin


Néanmoins des petites nappes de pétrole semblent rejoindre la côte


© Nature Alerte


L'animateur écologiste Nicolas Hulot a annoncé jeudi avoir été nommé par François Hollande envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète.

M. Hulot, président de la Fondation pour la Nature et l'Homme, a fait cette annonce en sortant d'un entretien à l'Elysée avec le chef de l'Etat. Dans un communiqué, la présidence a précisé que cette mission était bénévole et souligné que la France mettait en place une diplomatie environnementale renforcée.


C'est une mission internationale diplomatique qui s'inscrit dans la tradition universaliste de la France, a encore dit M. Hulot à la presse.


Il a souligné entretenir un dialogue régulier sur les enjeux du long terme, climatiques et planétaires, avec François Hollande.

Dans son communiqué, l'Elysée a précisé qu'il s'agissait d'une mission internationale en faveur de la préservation de l'environnement.

Les objectifs de sa mission seront notamment de sensibiliser, informer et mobiliser la communauté internationale sur la crise écologique mondiale et les moyens pour y faire face, notamment là où ces enjeux ne sont pas suffisamment pris en compte.
Ils seront aussi de promouvoir les idées et les valeurs de la France en matière de développement durable et de protection de la planète, de relayer les propositions de la société civile (entreprises, associations, collectivités locales) pour mieux préserver notre environnement et favoriser le développement humain, ajoute le texte.

Cette mission, en tant qu'envoyé spécial du Président de la République pour la préservation de la planète, est bénévole et bénéficiera de l'appui des ministères compétents, précise l'Elysée.

La France fait de la transition écologique et énergétique une priorité de son action nationale et diplomatique. Au moment où elle s'implique résolument dans les négociations internationales pour l'environnement et le climat, et qu'elle exprime à Doha sa disponibilité pour accueillir la Conférence des Nations unies sur le changement climatique en 2015, elle met en place une diplomatie environnementale renforcée et ouverte à la société civile, ajoute le communiqué présidentiel.


Source ©AFP



Nicolas Hulot, Président de la Fondation pour la... par rtl-fr
Le pic de pollution a atteint depuis plusieurs jours un niveau critique à Téhéran, comme dans d'autres grandes villes du pays, et des jours fériés ont été décrétés mardi et mercredi dans les écoles, universités et administrations.
 

La ministre iranienne de la Santé, Marzieh Vahid Dastjerdi, a invité les habitants de Téhéran à quitter la ville, touchée depuis quelques jours par un pic de pollution qui a provoqué l'annulation d'une réunion du conseil des ministres.

«Si les habitants de Téhéran ont la possibilité de quitter la ville, ils feraient mieux de le faire pour éviter ces conditions» atmosphériques, a expliqué la ministre, citée mercredi par le quotidien Arman.

Une réunion du conseil des ministres a également été annulée en raison du pic de pollution, a indiqué l'agence Fars.
Malgré ces mesures, «la qualité de l'air reste à des niveaux dangereux et la concentration des émissions polluantes a augmenté depuis 24 heures», a déclaré à l'agence Ilna le chef des services de contrôle de la qualité de l'air, Youssef Rashidi.

Selon la ministre de la Santé, les consultations dans les services de cardiologie ont augmenté de 30 % ces derniers jours, alors que la fréquentation était en hausse de 15 % dans les hôpitaux. Les patients souffrent notamment de maux de tête, difficultés respiratoires et nausées.

Les mesures pour réduire le niveau de pollution a également un coût économique. «Chaque jour férié dans les cinq grandes villes (Téhéran, Machhad, Ispahan, Arak et Karaj) coûte à l'économie» 275 millions de dollars, a affirmé le député Mohammed Reza Tabesh à Isna.
La pollution devrait toutefois baisser fortement à partir de jeudi en raison des pluies attendues à Téhéran, selon les services météorologiques.

Téhéran est l'une des villes les plus polluées du monde, en raison de sa situation géographique (à 1500 m d'altitude dans une cuvette entourée de montagnes) et de la circulation automobile qui augmente régulièrement dans cette capitale de 8 millions d'habitants. Les voitures iraniennes consomment en moyenne plus que dans les autres pays, avec une qualité d'essence généralement inférieure.



Source © AFP


Tackling air pollution in Tehran par presstv
Dans la nuit de jeudi à vendredi, un front froid actif aborde les côtes de Manche. 

En s'enfonçant sur le pays il va donner des chutes de neige significatives de la région parisienne à la région Nord. Dans la deuxième partie de nuit de jeudi à vendredi et vendredi matin ces chutes de neige vont s'intensifier et cette neige tiendra au sol.

Sur les départements placés en vigilance les hauteurs de neige attendues sont de l'ordre de 1 à 3cm en région parisienne, et de 5 à 7cm localement 10cm sur la Picardie et la région Nord.

Cette neige, collante ou mouillée, tombera avec des températures légèrement négatives ou voisines de zéro degré.

En cours de journée de vendredi ces chutes de neige se décaleront sur les régions situées plus à l'est.


Source : Météo France
Utilisé dans les pressings à sec, le perchloroéthylène présenterait des risques pour la santé

Le perchloroéthylène va disparaître des laveries et pressings. Un arrêté d'interdiction, signé mercredi par la ministre de l'Ecologie, prévoit en effet de mettre fin à l'utilisation de ce solvant classé «cancérigène probable», rapporte Le Parisien ce jeudi.

Le texte prévoit en effet, à compter du 1er mars 2013, l'interdiction de «toute nouvelle machine de nettoyage à sec fonctionnant au perchloroéthylène dans les locaux contigus à des locaux utilisés par des tiers», ainsi que pour ceux situés en bas d'immeubles.


Jusqu’au 1er janvier 2022

Mais dans certains cas, le retrait de ce solvant pourrait intervenir plus tard. Sous certaines techniques et si elles disposent d'une bonne ventilation, les machines les plus récentes pourront continuer d'utiliser ce solvant jusqu'au 1er janvier 2022.

Un délai bien trop long estime Thierry Drouin, président de l'Association  des victimes des émanations de perchloroéthylène des pressings (ADVEPP). Exigeant des mesures plus rapides, il dénonce dans Le Parisien «un poison capable de traverser les faux plafonds, les parquets et de s'infiltrer à travers les murs poreux».

Mais cet arrêté suscite déjà des craintes au sein de la profession. Dans un communiqué, la Fédération Française des Pressings et Blanchisseries (FFPB) s’alarme de l’absence de plan de soutien à la profession, après l'annonce de la ministre de l'Ecologie.


Utilisé dans 90% des pressings

Redoutant une échéance proche, qui exigera «des investissements considérables pour une profession artisanale dont l’activité ralentit depuis quelques années», la FFPB pointe également le risque de voir des milliers d’emplois disparaître.

Dans son communiqué, la Fédération, qui demande à être reçu par le Ministère de l’Ecologie, les Agences de l’eau et l’Ademe, s'inquiète par ailleurs des incertitudes liées aux technologies alternatives»
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En France, ce sont ainsi 90% des pressings qui l'utilisent et 15.000 professionnels seraient ainsi exposées au travail au «perchlo», rapporte le réseau environnement santé. De son côté, le toxicologue André Cicolella estime dans Le Parisien que 100.000 à 200.000 personnes sont exposées aux vapeurs de ce solvant.



Le Canadien Paul Watson, surnommé le "pirate écolo", affirme se trouver à bord d'un navire de l'ONG Sea Shepherd après avoir échappé à la justice allemande, et faire cap vers l'Antarctique pour harceler les baleiniers japonais dans l'océan Austral.

"Je foule à nouveau le pont du Steve Irwin"
, un des navires de la flotte de Sea Shepherd ("Berger de la Mer") engagée dans le Pacifique sud, s'est réjoui Watson tard mardi soir dans une vidéo publiée sur le site de l'ONG. "J'ai un équipage formidable et notre bateau fait route vers l'Antarctique".


Le Steve Irwin a quitté Melbourne le 5 novembre pour prendre la tête de la 9e campagne de l'association, la plus ambitieuse de son histoire, avec quatre navires - dont le Brigitte Bardot - un hélicoptère, trois drones et une centaine de personnes engagées.


La campagne avait démarré plus tôt, officiellement parce que les militants avaient indiqué vouloir perturber les baleiniers dans le Pacifique nord, au large du Japon, plutôt que de les attendre dans les eaux de l'Antarctique.

"Apparemment ils nous ont crus", a ironisé Paul Watson. "Évidemment nous n'avons jamais eu l'intention de faire route vers le nord. Nous les attendons dans le sud, avant qu'ils atteignent le sanctuaire des baleines dans l'océan Austral".

Recherché par le Costa-Rica, où il est accusé d'avoir mis en danger un équipage lors d'une opération contre la chasse aux requins en 2002, Paul Watson, 61 ans, fondateur de l'organisation Sea Sheperd, avait été arrêté à l'aéroport de Francfort le 13 mai. Il s'était enfui en dépit d'une assignation à résidence.

Watson a expliqué avoir mis quatre mois pour rejoindre l'Australie en traversant "deux océans et un nombre incalculable de rivières, franchissant trois chaînes de montagne, un désert, des lacs et des dizaines de villes".

Officiellement, les activités de la flotte nippone dans l'Antarctique sont destinées à la "recherche scientifique", une pratique tolérée par la Commission baleinière internationale qui interdit la chasse commerciale au cétacé depuis 1986.

Les autorités japonaises affirment que cette pêche fait partie intégrante de la culture nippone, sans cacher que la viande de baleine termine sur les étals.

En 2011, le Japon avait néanmoins été contraint d'interrompre prématurément sa campagne de pêche à cause du harcèlement des militants écologistes, après avoir capturé seulement 172 baleines, soit un cinquième de leur objectif.

En mars 2012, ils étaient rentrés après avoir capturé 266 baleines de Minke et un rorqual, soit moins d'un tiers des quelque 900 cétacés qu'ils comptaient tuer.

Interrogé par l'AFP au sujet de la présence en mer de Paul Watson, un responsable de l'agence des pêcheries nippones, Takaaki Sakamoto, a répondu: "Nous discuterons avec les ministères concernés de la façon dont le Japon réagira à la présence de Watson".

Sea Shepherd a été fondée en 1977 par Watson après son départ de Greenpeace.

Son organisation n'a pas hésité à éperonner en 1979 le baleinier Sierra, qui a coulé dans le port de Lisbonne, même si elle assure tout faire pour "ne mettre personne en danger". Le Japon avait qualifié par le passé ses méthodes de "terroristes".

Le Japon finira par renoncer, selon Paul Watson. "Mais nous retournerons en mer l'an prochain et l'année suivante, et les autres années aussi, jusqu'à la fin de la pêche à la baleine".


Source
© AFP 05/12/2012



Photo non datée 
et diffusée le 5 décembre 2012 
de Paul Watson à bord du bateau Steve Irwin 
de l'ONG Sea Shepherd (Sea Shepherd/AFP/Archives, Tim Watters)

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