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mercredi 9 janvier 2013
Au début de septembre déjà, un bateau écossais avait été également dérouté vers Ouistreham, à 15 km de Caen, pour pêche illégale, avec 14 tonnes de coquilles à son bord.

Un navire britannique soupçonné de pêche illégale de coquilles Saint-Jacques, le troisième en moins de cinq mois, a été dérouté par les autorités françaises vers Ouistreham, a-t-on appris auprès de la justice, mercredi 9 janvier. Le chalutier Van Dijck a été contrôlé lundi avec à son bord 17 tonnes de coquilles Saint-Jacques, qui ont été rejetées à la mer à la demande des autorités françaises, selon la préfecture maritime.

Son patron comparaîtra le 15 mai devant le tribunal correctionnel de Caen, a indiqué le vice-procureur de la République de Caen, Bruno Albisetti. Les autorités françaises ont fixé à 50 000 euros la caution qui devra être acquittée pour que le bateau soit autorisé à reprendre la mer. Il lui est reproché d'avoir pêché dans les eaux territoriales françaises alors qu'il est britannique et d'avoir éteint l'appareil qui permettait de le localiser, selon le parquet.

"C'EST LA PREMIÈRE FOIS QU'ON VOIT ÇA"


Au début de septembre déjà, un bateau écossais avait été également dérouté vers Ouistreham, à 15 km de Caen, pour pêche illégale, avec 14 tonnes de coquilles à son bord. Un autre bâtiment britannique, le Tjeerd Jacoba, avait été intercepté avec 8,5 tonnes de coquilles à la fin de septembre. Le cas du bateau écossais a été examiné mercredi par le tribunal correctionnel de Caen, qui rendra sa décision le 16 janvier. Ce bateau était reparti après avoir payé une caution. Le Tjeerd Jacoba est quant à lui toujours à quai en France.

Trois bateaux britanniques arrêtés par les autorités françaises en moins de cinq mois, "c'est la première fois qu'on voit ça", affirme Paul Françoise, président de la commission coquilles au Comité national des pêches. "C'est dû au fait que les bateaux britanniques sont plus nombreux cette année car il y a plus de coquilles", a estimé M. Françoise, qui est basé dans le Calvados.

Au début d'octobre, l'ouverture de la campagne de pêche à la Saint-Jacques en baie de Seine pour les pêcheurs français avait été marquée par des échanges tendus avec leurs homologues d'outre-Manche au large, émaillés de noms d'oiseau et de jets de pierre entre bateaux.

Lire aussi : La coquille Saint-Jacques sème la zizanie entre Londres et Paris


Source © Le Monde.fr avec AFP

Les États-Unis ont connu en 2012 l'année la plus chaude depuis 1895, date des premiers relevés, ainsi qu'une des plus grandes sécheresses et des événements climatiques plus dévastateurs que la moyenne, dont surtout l'ouragan Sandy, a indiqué mardi l'Agence océanique et atmosphérique.

Selon l'Agence fédérale (National oceanic and atmospheric agency/NOAA) la température moyenne l'année dernière hors Alaska et Hawaï a été de 12,94 degrés Celsius, soit 1,77 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle et 0,55 degré de plus que la température moyenne en 1998, précédente année la plus chaude.

L'année 2012 a aussi enregistré le quatrième hiver le plus clément dans les annales, ainsi que le second été le plus chaud avec une température maximum moyenne en juillet de 24,94 degrés, deux degrés au-dessus de la moyenne.

Bien que les quatre derniers mois de 2012 n'ont pas enregistré une chaleur aussi inhabituelle que durant les huit premiers mois, les températures de septembre à décembre sont restées suffisamment élevées pour que l'année batte largement un record de chaleur, explique la NOAA.

Les précipitations moyennes ont aussi été nettement moins abondantes avec  67,4 centimètres au total en 2012, 6,53 cm sous la moyenne annuelle, faisant de 2012 la 15e année la plus sèche jamais enregistrée.

La sécheresse a été étendue, touchant 61% du territoire continental, détruisant dans le Middle West une partie substantielle des deux principales récoltes américaines, le maïs et le soja, faisant exploser les prix.
En outre, l'indice des phénomènes climatiques extrêmes a été le second plus élevé en 2012 dans les annales du pays.


«Le réchauffement du climat joue un rôle»


Cet indice, qui prend en compte les températures et les précipitations extrêmes ainsi que les ouragans tropicaux ayant touché terre, s'est situé l'an dernier à près de deux fois sa valeur moyenne et a atteint son deuxième niveau le plus élevé après 1998.

En 2012, onze désastres climatiques ont dépassé le milliard de dollars de dommages, dont plusieurs tornades, l'ourgan Isaac, qui a frappé la région du golfe du Mexique en août, et surtout Sandy. Cet ouragan a dévasté les côtes du New Jersey et New York en octobre avec des dégâts qui coûteront plus de 60 milliards de dollars, selon les estimations.


Nombre de scientifiques américains ont établi une relation entre cette montée record du mercure et le réchauffement climatique attribué en grande partie par la vaste majorité des climatologues aux émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines.

«Le fait que nous avons enregistré des records aussi importants de chaleur et qu'ils se soient maintenus aussi longtemps indique que le réchauffement du climat joue un rôle», expliquait l'été dernier Kevin Trenberth, un des responsables du «Centre national pour les recherches atmosphériques» à Boulder (Colorado).

Sans sous-estimer l'influence du courant périodique chaud du Pacifique équatorial El Nino dans cette vague de chaleur record, il soulignait aussi «les grandes variations d'une année sur l'autre aux États-Unis comme en Europe et en Asie».

Ainsi, «les étés tendent à être soit chauds et secs ou frais et humides, mais il n'y a pas de combinaison des deux» la même année, expliquait-il.

«Nous avons ainsi un système météorologique qui produit des vagues de chaleur plus importantes que par le passé et cela est lié au changement climatique», ajoutait le scientifique.


Source © AFP


Au Kénya, des braconniers ont commis un des pires massacres que le pays ait connu. Un troupeau de 11 éléphants a été décimé pour servir au trafic d'ivoire -pourtant interdit- en direction de l'Asie.

Une famille de onze éléphants a été tuée au Kenya par des braconniers, a annoncé mardi le Service de la Faune kényane (KWS). Il affirme être à la poursuite des auteurs de ce qu'elle décrit comme le plus important massacre de pachydermes au Kenya depuis plus de deux décennies.

"Nous n'avons pas perdu autant d'éléphants en une seule et unique tuerie depuis le début des années 1980", a estimé Patrick Omondi, chef du programme Eléphants au KWS, "c'est un signal clair que les choses empirent".


Les corps criblés de balles des éléphants, dont un éléphanteau de deux mois, ont été découverts samedi, dans le Parc national de Tsavo, dans le sud-est du Kenya. Leurs défenses avaient été tranchées.

"Nos premières constatations montrent que les braconniers étaient au moins dix", a poursuivi M. Omondi. Le KWS a affirmé dans un communiqué être "aux trousses" du gang. Selon M. Omondi, la hausse de la demande d'ivoire en Asie -où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs- a conduit à une augmentation importante du braconnage d'éléphants d'Afrique.

Commerce interdit


"Un kilo d'ivoire peut atteindre jusqu'à 2'500 dollars au marché noir, un argent qui finance des gangs extrêmement organisés dotés d'armes sophistiquées", a-t-il souligné.

En 2012, environ 360 éléphants ont péri sous les balles des braconniers, contre 289 l'année précédente, selon KWS. Au moins 40 braconniers et six "rangers" (gardiens armés des parcs) du KWS ont été tués en 2012, dans le cadre de la lutte anti-braconnage.

Le commerce international de l'ivoire est, sauf rares exceptions, interdit depuis 1989. A la fin des années 1980, il ne restait plus qu'environ 600'000 éléphants en Afrique, contre plusieurs millions au milieu du XXe siècle.


Espèce menacée

L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction): sa population actuelle est estimée à environ 472'000 individus, menacée par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.

Début janvier, les douanes de Hong Kong avaient saisi plus d'une tonne de défenses d'éléphants en provenance du Kenya, d'une valeur d'un million d'euros, la troisième prise de ce type en provenance de ce pays ou de Tanzanie voisine en moins de trois mois.

Le braconnage des éléphants est à son pire niveau depuis une décennie et le volume des saisies d'ivoire enregistrées a atteint celui de 1989, indiquait la Cites dans un rapport publié en juin.
Un séisme de magnitude de 5,9 dont l'épicentre se trouve dans la région frontalière indo-birmane a secoué mercredi à 07h13 heure locale (01h43 GMT) le nord-est de l'Inde, ont rapporté des télévisions locales.

Les autorités indiennes n'ont toujours pas reçu le rapport de décès, ont confirmé des sources météorologiques à la chaîne de télévision locale Times Now.

Selon le rapport, les populations des provinces d'Assame, de Manipur et de Meghalaya ont ressenti le tremblement causé par ce séisme modéré.



Source © Xinhua
Un séisme d'une magnitude 4.1 sur l'échelle de Richter s'est produit ce lundi matin, à 5h20, dans les Hautes-Alpes. Les secousses ont été ressenties jusque dans les Alpes-Maritimes, à Nice notamment dans la plaine du Var.

Ce tremblement de terre a été jugé "léger" par le Bureau central sismologique français (BCSF) qui a reçu une dizaine de témoignages suite à cette secousse.

Contacté par Nice-Matin, le BCSF précise que les "secousses ont pu être ressenties à l'intérieur des habitations tout près de l'épicentre au nord-est de Guillestre et le long de la Durance".

Le dernier séisme ressenti à Nice remonte au 3 octobre dernier. D'une magnitude similaire (4.2), l'épicentre se trouvait cette fois de l'autre côté de la frontière italienne, à Sampeyre près de Cunéo. Cinq secousses ont été ressenties à Nice et sur la Côte d'Azur en 2012.



Source © Nice Matin
lundi 7 janvier 2013
De nouvelles recherches ont apporté les preuves les plus concluantes jusqu'à maintenant que l'exploitation des sables bitumineux dans le nord de l'Alberta pollue les lacs environnants.

Une étude publiée dans une prestigieuse revue scientifique de l'Académie américaine des sciences conclut que six lacs de la région contiennent entre deux et 23 fois plus d'hydrocarbures toxiques qu'avant l'exploitation des sables bitumineux.
L'étude, qui a été financée par le gouvernement fédéral, a également analysé ces produits chimiques, et a conclu qu'ils proviennent de l'industrie.

Le biologiste John Smol, coauteur de l'étude, a estimé que ces résultats devraient prouver une fois pour toutes que la présence d'hydrocarbures dans les lacs et rivières provient de l'exploitation des sables bitumineux, et non de l'érosion naturelle des dépôts de bitume.


L'étude a par ailleurs révélé que les niveaux de toxines demeurent faibles en général, mais que cette pollution s'aggrave, et que certains lacs s'approchent du seuil d'alerte, a ajouté le professeur Smol.

Certains des plus éminents scientifiques du pays ont participé à l'étude.



Source la presse canadienne
La pollution atmosphérique à Téhéran a fait 4460 morts en un an,une veritable sonnette d'alarme sur la qualités de l'air du pays

Hassan Aqajani, un conseiller du ministre de la Santé, a fait cette annonce à la télévision nationale, et a déclaré que ce chiffre est le résultat d' une étude réalisée durant une période d'un an depuis Mars 2011. 


Une violente tempête, avec son lot de pluies torrentielles, de vents forts et de vagues hautes, frappe le Liban depuis dimanche soir. En résultat, plusieurs routes ont été bloquées, d'autres ont été transformées en marécages, des murs de soutènement se sont effondrés et des panneaux publicitaires ont été détruits.

Quant à la neige, elle a recouvert les sommets libanais, à partir de 1 100 mètres d'altitude.

Les correspondants de l'ANI dans les différentes régions libanaises ont fait état des ravages de la pluie. Ils ont ainsi signalé que les routes de la Quarantaine - Marché des poissons et Nahr-el-Kaleb - Zekrit ont été bloquées à cause des inondations; les forces de sécurité ont, quant à elles, fermé la route côtière devant les automobilistes.

L'eau qui s'est accumulée sur les routes a créé d'immenses flaques d'eau, paralysant toute circulation, notamment à Mansourieh, Choueifat - Aramoun, Saïda, Zahrani et Tyr. Plusieurs voitures ont été bloquées dans les eaux à Barbir et à Sabra.


Deux murs de soutènement se sont effondrés à l'entrée du Collège des Frères Maristes - Champville (Metn) et à Hazmieh. Ce dernier mur a provoqué des dégâts quant aux moyens de circulation, notamment un certain nombre de voitures, et a causé un embouteillage de grande ampleur.

En outre, des panneaux publicitaires, tombés de leurs supports, ont entravé la circulation et les voitures avancent à peine sur l'autoroute Saïda - Damour - Khaldé - Cité Sportive - Tunnel Selim Salam.

A Achrafieh, un vieil arbre a été déraciné par les vents puissants, détruisant deux voitures garées sur les lieux.

A Antélias, les eaux fluviales ont noyé un immeuble alors qu'une avalanche de pierres ont bloqué l'autoroute de Metn.

Les habitants de Jadra - Iklim Khharroub, ont appelé les forces de sécurité à l'aide, et un enfant a succombé à la noyade, suite à l'inondation des tentes des nomades arabes de la région.

Les forces de sécurité ont enfin fermé les routes de Dahr-el-Baydar et d'Aynata - Cèdres aux voitures non équipées de chaînes.



Source © agence nationale de l'info libanaise
Une majorité de communautés indigènes s'est prononcée en faveur d'un projet routier contesté en Amazonie bolivienne, à l'issue d'une consultation de plusieurs mois, a indiqué lundi le tribunal électoral bolivien.

Sur les 58 communautés consultées, trois d'entre elles ont rejeté le projet routier, a indiqué Juan Carlos Pinto, directeur d'une unité technique du tribunal électoral.
La consultation, effectuée entre juillet et décembre l'an dernier, concernait 58 des 69 communautés amazoniennes.

Onze d'entre elles ont choisi de ne pas exercer leur droit à la consultation, a déclaré Vilma Velasco, présidente du tribunal.

Le résultat de la consultation permet au pouvoir législatif et judiciaire de réviser la loi 180, qui en octobre 2011 avait décrété la zone du Tipnis intangible et précisait qu'aucune route ne devait traverser le territoire.

Le parc naturel amazonien du Tipnis, dans le centre du pays, est considéré comme un habitat ancestral par les communautés indigènes locales, qui ont organisé deux importantes marches sur La Paz pour s'opposer au projet routier.

L'Assemblée (législatives) va devoir analyser les résultats de la consultation et interpréter correctement la loi 180, a déclaré le ministre des Travaux publics, Vladimir Sanchez.

De son côté, Fernando Vargas, un des leaders de la région du Tipnis, opposé à la construction de la route, a estimé que le rapport du tribunal électoral était truffé de mensonges, de prébendes et, par conséquent, n'a aucune valeur juridique.

Le gouvernement du président socialiste d'origine indienne aymara Evo Morales a appuyé ce projet, pour lequel il a obtenu un crédit de 332 millions de dollars du Brésil, arguant du fait qu'il permettrait de désenclaver la région et de renforcer la présence de l'Etat dans une zone où prolifèrent les activités illégales (trafic de bois, d'animaux, de drogues...)

Les partis de l'opposition estiment quant à eux que la route d'accès dans la région amazonienne permettra l'agrandissement des plantations de coca par des cultivateurs partisans du gouvernement.


Source ©AFP
L'île de Tasmanie dans le sud de l'Australie continue d'être ravagée par le feu. Les autorités tentent d'entrer en contact avec une centaine de personnes dont on est sans nouvelles.

Une quarantaine d'incendies faisaient toujours rage dimanche sur l'île de Tasmanie, dans le sud de l'Australie, ont annoncé les autorités locales. Ils sont la conséquence d'une vague de chaleur inaccoutumée et de vents violents.

La police a inspecté lundi matin 245 habitations dans les zones les plus touchées, dont 90 partiellement ou totalement détruites par le feu. "Aucun corps n'a été découvert lors de ces premières recherches", ont déclaré les forces de l'ordre. Une centaine de personnes manquent à l'appel après les incendies qui ont démarré vendredi. La police tente de déterminer si elles se sont réfugiées chez des proches.

Quelque 2.000 habitants ont été forcés de quitter leur logement. Selon les premières constatations, les incendies ont été provoqués par la canicule qui a balayé l'Australie, y compris la Tasmanie, une région connue en principe pour son climat plus frais que dans le reste du pays. La police n'a pas relevé d'incendie criminel. Les habitants qui ont fui le feu décrivaient lundi des scènes d'apocalypse.


Sapeurs-pompiers, policiers et militaires ratissent les zones touchées pour savoir s'il y a des victimes. La chaleur a baissé durant le week-end, ce qui a ralenti la progression des flammes, mais dimanche soir le feu menaçait des habitations à Taranna, à 50 kilomètres à l'est de la capitale de l'Etat, Hobart.

Les services météorologiques annoncent de nouveaux pics de chaleur en début de semaine. Vendredi, la température dans l'île a atteint 41,8 degrés Celsius.


Des renforts venus des Etats de Victoria et d'Australie-Méridionale sont partis dimanche pour la Tasmanie afin d'assurer la relève des équipes qui luttent depuis plusieurs jours contre les flammes.

Les incendies se sont d'abord déclarés jeudi dernier dans le sud-est de l'île, peu peuplé, et ont été attisés par les fortes rafales de vent.

Des disparus

Dans la petite ville de Dunalley, à une soixantaine de kilomètres à l'est d'Hobart, plus de 65 maisons et une école ont été détruites par les flammes. Les localités voisines de Boomer Bay et Marion Bay ont également été touchées.
Un responsable de la police a déclaré que les autorités tentaient d'entrer en contact avec une centaine de personnes dont on est sans nouvelles.

Les incendies ont éclaté jeudi dernier alors que le pays souffre d'une vague de chaleur ayant fait monter les températures à plus de 40 degrés celsius en Tasmanie, une région connue en principe pour son climat plus frais que dans le reste du pays.

La vague de chaleur a d'abord frappé l'Etat d'Australie-Occidentale le 27 décembre et a duré huit jours, avant de s'étendre vers l'est.

Des feux sont également signalés dans les Etats de Victoria, d'Australie-Méridionale et de Nouvelle-Galles du Sud. En février 2009, les pires incendies de l'histoire du pays avaient fait 173 morts dans l'Etat de Victoria.
 

Source © ats

De fortes pluies et inondations jeudi ont fait deux tués, deux disparus et touché 200'000 personnes dans huit municipalités de l'Etat de Rio. De nouvelles pluies sont prévues dans cette région, alors que le nord-est du pays est en proie à une grave sécheresse.

Vendredi, deux personnes - dont un enfant de neuf ans - étaient toujours portées disparues contre huit la veille, a indiqué la Défense civile brésilienne. Cinq personnes d'une même famille ont été retrouvées. Elles avaient quitté leur domicile dans une zone de risque au début de l'orage.

L'une des victimes a été entraînée jeudi par une trombe d'eau dans la municipalité de Xerem, la plus atteinte, au nord de Rio, où quatre rivières ont débordé et un pont a été détruit. Vendredi, un homme de 49 ans a été tué par la chute d'un arbre sur une route de la forêt de Tijuca, en plein coeur de Rio.

Des glissements de terrain "sont à redouter" dans la région montagneuse à 80 km de Rio, où de nouvelles pluies sont prévues, a prévenu le secrétaire de la Défense civile de l'Etat de Rio, Sergio Simoes.


"Réduire les zones vulnérables"

Selon lui, 2075 personnes habitant des régions à risque ont été acheminées dans des abris municipaux (écoles et églises), ainsi que 438 autres qui ont perdu leur maison.

"Il faut réduire les zones vulnérables. (...) Les gens construisent leur maison trop près des rivières" ou sur les versants des collines, ce qui augmente les risques, a expliqué M. Simoes.


A Xerem, il est tombé 212 millimètres d'eau en 24 heures jeudi, plus de la moitié de ce qui tombe en un mois, selon les services météorologiques. Au cours des quinze derniers jours, Rio avait connu des températures records, depuis 1915, de plus de 40 degrés Celsius.

Des pluies ininterrompues sont tombées pendant la nuit dans la Baixada Fluminense (zone nord), dans la région montagneuse de Rio et à Angra, Mangaratiba et Paraty, des villes touristiques du littoral à quelque 120 km au sud de Rio. Dans la région montagneuse (à Petropolis, Teresopolis et Nova Friburgo) des renforts de pompiers sont sur place depuis jeudi.
Sécheresse sans précédent

Au même moment, le nord-est du pays subit "la pire sécheresse de ces 50 dernières années (voir article précédent)  avec des conséquences comparables à celles d'un puissant tremblement de terre", selon les mots d'Eduardo Salles, secrétaire à l'Agriculture dans l'Etat de Bahia.


Source : © ATS

La sécheresse sans précédent depuis plusieurs décennies qui affecte le nord-est du Brésil fait peser une menace sur la production hydroélectrique dans une région déjà sujette à des coupures de courant.

Le manque de précipitations a fortement affecté les récoltes de maïs et de coton, décime le bétail dans des pâturages asséchés et a détruit 30 % de la production de canne à sucre dans une région qui représente 10 % du total national.

« Nous traversons la pire sécheresse de ces 50 dernières années avec des conséquences comparables à celles d'un puissant tremblement de terre », estime Eduardo Salles, secrétaire à l'Agriculture dans l'Etat de Bahia (nord-est), dans un communiqué.


Fin décembre, les barrages dans le nord-est du pays n'étaient qu'à 32 % de leur capacité, selon l'opérateur national du système électrique brésilien (ONS), soit un niveau inférieur au seuil de 34% considéré comme suffisant pour garantir l'approvisionnement en électricité.


L'énergie hydroélectrique représente environ 67 % de l'électricité générée au Brésil contre 75 % il y a cinq ans, selon la société de recherche énergétique (EPE), qui relève du ministère de l'Energie.

La présidente brésilienne Dilma Rousseff a exclu le 27 décembre dernier d'ouvrir une grande discussion sur la crise de l'énergie dans le pays, jugeant « ridicule » l'idée que le Brésil puisse être confronté un jour à un rationnement de l'électricité.

Mais des signes de tensions commencent à apparaître. En octobre, le Nord-Est a connu sa pire panne d'électricité en plus de dix ans. Elle a notamment affecté l'activité pétrochimique dans l'Etat de Bahia.


« La dernière sécheresse comparable dans la région remonte au début des années 1980. Même s'il pleut dans les prochains jours, cela ne fera aucune différence dans certaines régions », a prévenu Celso Oliveria, membre de la société de services météorologiques brésilienne Somar, interrogé par Reuters.


Source Reuters
Des vents violents et de fortes précipitations ont provoqué lundi des chutes d'arbres et fait plusieurs blessés en Israël, ainsi que des inondations et des dégâts dans les Territoires palestiniens, a-t-on appris auprès de responsables de la sécurité.

Les intempéries ont fait six blessés, la plupart d'entre eux touchés légèrement à la suite de chutes d'arbres sur la chaussée, a déclaré une porte-parole de la police israélienne, Louba Samri.

Les bourrasques ont atteint jusqu'à 120 km/h, a rapporté la radio militaire.

Dans plusieurs quartiers de Jérusalem, des branches et des arbres déracinés encombraient les rues et des arbres se sont également abattus sur l'esplanade des Mosquées, dans la Vieille ville, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Des coupures d'électricité ont été enregistrées dans tout le pays, ont rapporté les médias.

Selon les services météorologiques, qui estiment qu'il s'agit de l'hiver le plus pluvieux de ces dix dernières années en Israël, ce temps perturbé devrait se poursuivre dans les jours à venir et des chutes de neige sont attendues dans le nord du pays et à Jérusalem en milieu de semaine.


En Cisjordanie, le porte-parole de la protection civile, Louaï Bani Odeh, a fait état d'un incendie dans une maison d'un village proche de Naplouse (nord), qui a été maîtrisé et n'a pas fait de victime.

Les rues de villes et de villages de Cisjordanie sont inondées. Certaines ont dû être fermées parce que des arbres et des pancartes sont tombés sur la chaussée. De nombreux magasins sont restés fermés, a-t-il précisé l'AFP.

Il a ajouté que des coupures d'électricité avaient affecté l'ensemble du territoire palestinien.

Dans la bande de Gaza gouvernée par le Hamas, les équipes de la protection civile ont répondu à une série d'incidents, dont la chute d'enseignes de commerce, l'arrachage d'arbres qui ont bloqué les routes, ainsi que l'envol d'auvents de métal, selon un communiqué de la protection civile.

C'est dans ce climat que les chrétiens orthodoxes en Terre sainte, dont une petite communauté d'environ 3.000 personnes à Gaza, célébraient lundi le Noël orthodoxe.

Source ©AFP


Des scientifiques américains ont mis en évidence une nouvelle fois la libération de méthane dans l'atmosphère sur de nouveaux projets de forage de gaz de schiste, contestant ainsi l'argument principal qui veut que ce type d'énergie offre une alternative au charbon, en terme d'émissions de gaz à effet de serre.

La revue Nature a publié une étude qui tend à démontrer que la quantité de méthane qui s'échappe de certains puits de gaz de schiste serait près de 4 fois plus forte que prévu, ce qui en ferait une source d'énergie émettrice de gaz à effet de serre aussi nuisible que le charbon.

Dans une étude parue la semaine dernière, des chercheurs de l'Université du Colorado en collaboration avec le National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), ont estimé que les fuites de méthanes aux abords des puits des champs du bassin d'Uintah (Utah), s'élèvaient à 9 %. Calculé sur vingt ans, son pouvoir réchauffant vaut 62 fois celui du CO2 (nombre égal de molécules), et 20 fois sur cent ans.

Ce montant est plus important que les dernières estimations de la NOAA qui suggérait en février 2012 que les fuites de méthane liées à l'exploitation des gaz de schiste étaient de 4 %. Déjà à ce taux, les fuites de gaz menaçaient d'annuler la plupart des bénéfices environnementaux de la transition en cours dans plusieurs États, qui remplacent le charbon par le gaz naturel dans la production d'électricité, souligne Nature. Le méthane est l'une des principales composantes du gaz naturel et un gaz à effet de serre puissant.

Les chiffres officiels du gouvernement américain datant de 2009, font état d'un taux de fuite de l'ordre de 2,4%. Ces nouveaux travaux viennent contrarier l'un des principaux arguments en faveur de l'exploitation des gaz de schiste selon lequel elle demeure une source d'énergie 'plus propre' que le charbon. Aux Etats-Unis, le gaz de schiste represente près de 100 milliards de m3 sur 600 milliards de m3 de gaz extraits.

Cette révélation a aussitôt fait l'objet de critiques par l'industrie du secteur et par d'autres chercheurs qui mettent en doute la méthode de calcul des fuites utilisée.

Quoi qu'il en soit, de nouveaux travaux sur les émissions de méthane liées au forage des gaz de schistes ont été entrepris par la NOAA, mais aussi par l'Université du Texas et l'ONG Environmental Defense Fund. Leurs résultats seront publiés cette année.

** NOAA : Agence américaine responsable des océans et de l'atmosphère



Le FestiZad, le festival organisé à Notre-Dame-des-Landes par les opposants au futur aéroport nantais, touchait à sa fin dimanche soir, les trois jours de concerts ayant été suivis sans incident notable par plusieurs dizaines de milliers de personnes, selon les organisateurs, plusieurs milliers, selon les autorités.
Depuis vendredi, la fréquentation totale doit s'élever aux alentours de 30.000 personnes, a estimé auprès de l'AFP Camille, un Zadiste chargé de la communication sur le festival.

De leur côté, les gendarmes ont estimé samedi soir à environ 8.000 le nombre de personnes présentes depuis la veille, tandis que la préfecture de Loire-Atlantique en comptait au moins 5.000.
La boue a quelque peu perturbé le festival dimanche, selon Camille. Le sol a perdu de sa stabilité, a-t-il expliqué, nous forçant à démonter la scène principale. Le festival se poursuit sur une seule scène, comme prévu pour la journée de dimanche, mais plus petite que celle envisagée, a-t-il dit.

De ce fait, quelques concerts ont été annulés, dont celui de groupe de reggae Dub Inc, un groupé forme de 14 musiciens qui ne pouvait pas se produire sur cette scène, a-t-on souligné à la cellule communication du festival.

Peu avant 19H30, on peut considérer que le festival est terminé, a-t-on ajouté. Il doit rester entre 200 et 300 personnes sur le site qui donnent un coup de main pour démonter et nettoyer le site.

Les concerts programmés dans la nuit de samedi à dimanche se sont terminés vers 08H00 dimanche, tandis que le scène techno a baissé le rideau vers midi.

Selon la préfecture de Loire-Atlantique, les secours ont procédé à neuf interventions, débouchant sur 5 hospitalisations, dont trois pour des problème s de consommation de substances.

Les gens sont en train de partir, avait indiqué en milieu d'après-midi le directeur de cabinet du préfet, Patrick Lapouze, qui a précisé que des contrôles routiers ciblés alcoolémie et stupéfiants seraient effectués par les forces de l'ordre. Il ne faut pas que les gens repartent s'ils ne sont pas en état de conduire, a-t-il justifié.

M. Lapouze a déploré le manque total d'organisation, notamment en terme de parkings, rappelant en outre que c'est la préfecture qui avait organisé le service médical sur le site.

Au total, quatre chapiteaux - sur sept prévus - avaient été dressés sur la ZAD (zone d'aménagement différée, rebaptisée zone à défendre par les opposants), en dépit de l'interdiction de la préfecture. Un arrêté préfectoral avait interdit du 3 au 6 janvier le transport et l'installation sur la zone de chapiteaux, tentes et autres structures itinérantes de plein air.

La gendarmerie avait installé des barrages vendredi sur les principales voies d'accès au site, pour garantir l'accès des secours, avait expliqué à l'AFP M. Lapouze.

Mais les organisateurs du festival avaient accusé vendredi la préfecture de mettre en danger des milliers de personnes.

L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes est destiné à remplacer en 2017 l'actuel aéroport de Nantes Atlantique. Sa concession a été confiée par l'Etat au groupe Vinci.

Le projet, cher au Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, ancien maire de Nantes, suscite une très vive opposition. En novembre, une manifestation avait réuni entre 13.000 et 40.000 personnes.


Source ©AFP


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