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mercredi 20 février 2013
20:03
Plus de 12.000 villages du district de Marathwada, dans le Maharashtra, traversent actuellement une période de grave sécheresse et à être exposés au risque d’une imminente famine due aux forts dommages subis par les cultures au cours de la dernière année.
Deux moussons et de faibles pluies ont détruit les récoltes des saisons de plantation du kharif et du rabi, deux céréales locales. Les cultures de jowar et de bajra, deux variantes locales du mil, celles de coton et de légumineux locaux ont été complètement balayées après la mousson de 2012 au cours de la saison du kharif.
La même chose s’est reproduite durant la saison du rabi. Environ 16.000 ha de jowar et 22.000 ha de coton ont été détruits dans les villages de Shirur Taluka, au sein du district de Pune.
Le district de Jalna, connu comme le plus grand producteur de lime doux, a été le plus gravement touché par la sécheresse qui a détruit environ 55.000 ha de cultures. La plante de lime doux est difficile à cultiver et commence à porter du fruit seulement cinq ans après sa plantation. Après la cinquième année, le plant produit des fruits pendants 25 ans.
Pour les agriculteurs de Jalna, cette catastrophe correspond à la perte d’une année de dur labeur. La canne à sucre et le blé ont eux aussi été complètement détruits.
La dernière grave famine enregistrée dans la région du Maharashtra a été celle de 1972, au cours de laquelle la population n’avait rien à manger mais disposait d’eau, à la différence des familles actuelles qui dépensent l’ensemble de leurs ressources pour se la procurer.
La situation pourrait encore empirer à Shirur, où les habitants de Bankawadi sont contraints de boire de l’eau polluée, malodorante, tirée de puits où les animaux refusent de boire.
Le Ministre de l’agriculture indien a déclaré que la situation hydrique dans l’Etat est très grave et que le pays enregistre actuellement la pire sécheresse de ces 50 dernières années.
Source: AP, Agence Fides 18/02/2013
Deux moussons et de faibles pluies ont détruit les récoltes des saisons de plantation du kharif et du rabi, deux céréales locales. Les cultures de jowar et de bajra, deux variantes locales du mil, celles de coton et de légumineux locaux ont été complètement balayées après la mousson de 2012 au cours de la saison du kharif.
La même chose s’est reproduite durant la saison du rabi. Environ 16.000 ha de jowar et 22.000 ha de coton ont été détruits dans les villages de Shirur Taluka, au sein du district de Pune.
Le district de Jalna, connu comme le plus grand producteur de lime doux, a été le plus gravement touché par la sécheresse qui a détruit environ 55.000 ha de cultures. La plante de lime doux est difficile à cultiver et commence à porter du fruit seulement cinq ans après sa plantation. Après la cinquième année, le plant produit des fruits pendants 25 ans.
Pour les agriculteurs de Jalna, cette catastrophe correspond à la perte d’une année de dur labeur. La canne à sucre et le blé ont eux aussi été complètement détruits.
La dernière grave famine enregistrée dans la région du Maharashtra a été celle de 1972, au cours de laquelle la population n’avait rien à manger mais disposait d’eau, à la différence des familles actuelles qui dépensent l’ensemble de leurs ressources pour se la procurer.
La situation pourrait encore empirer à Shirur, où les habitants de Bankawadi sont contraints de boire de l’eau polluée, malodorante, tirée de puits où les animaux refusent de boire.
Le Ministre de l’agriculture indien a déclaré que la situation hydrique dans l’Etat est très grave et que le pays enregistre actuellement la pire sécheresse de ces 50 dernières années.
Source: AP, Agence Fides 18/02/2013
19:56
Escalade de violence en Antarctique
Les navires de Sea Shepherd Conservation Society, le Bob Barker et le Steve Irwin, ont été éperonnés par le navire-usine de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru dit "l’étoile de la mort" - un monstre d’acier de plus de 8 000 tonnes. Cet abattoir flottant est 10 fois plus lourd que le Steve Irwin.
Le Bob Barker et le Steve Irwin étaient derrière le Sun Laurel, le navire-ravitailleur de la flotte baleinière nippone - le Steve Irwin à bâbord, le Bob Barker à tribord.
Avec un haut-parleur, le Shonan Maru #2, le navire de sécurité japonais, a ordonné au Sam Simon, navire australien de Sea Shepherd se trouvant en eaux antarctiques australiennes, de quitter la zone sur ordre du gouvernement japonais. Des grenades assourdissantes ont été lancées sur le Bob Barker et le Steve Irwin par l’équipage du Nisshin Maru.
Le Capitaine Peter Hammarstedt a informé le navire-usine Nisshin Maru par radio que le Bob Barker maintiendrait son cap et sa vitesse et que l’obligation légale et morale d’éviter la collision incombait au Nisshin Maru.
Le Nisshin Maru a alors viré de bord et s’est approché par tribord. Il a presque percuté le Bob Barker avant de se tourner vers le Steve Irwin et de l’éperonner au niveau de la proue.
Le Nisshin Maru a maintenu son cap de collision et a éperonné le Steve Irwin une nouvelle fois à bâbord.
Le Nisshin Maru a ensuite éperonné le Bob Barker. Le Steve Irwin a accéléré afin d’éviter un nouvel éperonage.
Le Bob Barker a remplacé le Steve Irwin sur le côté gauche du Sun Laurel.
Le Steve Irwin a fait demi-tour et le Nisshin Maru a poussé le Bob Barker contre le Sun Laurel, le coinçant en sandwich. Le Nisshin Maru a ensuite reculé derrière le Bob Barker et l’a éperonné à pleine vitesse contre le flanc gauche du Sun Laurel, détruisant l’un de ses deux radeaux de sauvetage et détruisant le bossoir permettant de lancer l’autre radeau. Le Nisshin Maru a ensuite de nouveau éperonné le Bob Barker par l’arrière, détruisant l’un de ses radars et la totalité de ses mats.
Tout le courant a été coupé à bord du Bob Barker qui a émis un signal de détresse May Day. A l’émission de ce signal de détresse, le Nisshin Maru s’est retourné et s’est enfui vers le nord.
Le co-chargé de campagne de Sea Shepherd Australie, l’ancien sénateur Bob Brown, a informé le gouvernement australien des multiples violations des lois internationales par la flotte baleinière et a demandé à ce que Tokyo soit sommé de retirer ses navires de cette region située au nord de la base Case australienne et de cesser de violer ouvertement les lois australiennes et internationales. Des navires de la Marine devraient être dépêchés sur place pour faire respecter la loi.
Actuellement, le Sun Laurel est en train d’être escorté vers le nord par la flotte de Sea Shepherd puisqu’il n’a pas d’équipement de sauvetage de secours adapté aux eaux très dangereuses de l’Océan austral.
Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie a affirmé: "Le Nisshin Maru s’est rendu responsable de collision volontaire et d’un délit de fuite. Il a éperonné le Sun Laurel, mettant la vie de son equipage en danger et les a ensuite tout simplement abandonnés."
Tous les navires font maintenant route vers le nord, les braconniers japonais, se trouvant à deux miles au devant de la flotte de Sea Shepherd.
Les trois navires de Sea Shepherd ont été éperonnés, le Bob Barker essuyant les plus gros dégâts. Le courant est maintenant rétabli à bord du Bob Barker. Heureusement, aucun membre d’équipage n’a été blessé.
Nous avons rempli notre mission en empêchant le Sun Laurel de réapprovisionner l’abbattoir flottant, le Nisshin Maru en carburant. Nous continuerons jusqu’au bout à protéger les baleines de ce sanctuaire.
Les navires de Sea Shepherd Conservation Society, le Bob Barker et le Steve Irwin, ont été éperonnés par le navire-usine de la flotte baleinière japonaise, le Nisshin Maru dit "l’étoile de la mort" - un monstre d’acier de plus de 8 000 tonnes. Cet abattoir flottant est 10 fois plus lourd que le Steve Irwin.
Le Bob Barker et le Steve Irwin étaient derrière le Sun Laurel, le navire-ravitailleur de la flotte baleinière nippone - le Steve Irwin à bâbord, le Bob Barker à tribord.
Avec un haut-parleur, le Shonan Maru #2, le navire de sécurité japonais, a ordonné au Sam Simon, navire australien de Sea Shepherd se trouvant en eaux antarctiques australiennes, de quitter la zone sur ordre du gouvernement japonais. Des grenades assourdissantes ont été lancées sur le Bob Barker et le Steve Irwin par l’équipage du Nisshin Maru.
Le Capitaine Peter Hammarstedt a informé le navire-usine Nisshin Maru par radio que le Bob Barker maintiendrait son cap et sa vitesse et que l’obligation légale et morale d’éviter la collision incombait au Nisshin Maru.
Le Nisshin Maru a alors viré de bord et s’est approché par tribord. Il a presque percuté le Bob Barker avant de se tourner vers le Steve Irwin et de l’éperonner au niveau de la proue.
Le Nisshin Maru a maintenu son cap de collision et a éperonné le Steve Irwin une nouvelle fois à bâbord.
Le Nisshin Maru a ensuite éperonné le Bob Barker. Le Steve Irwin a accéléré afin d’éviter un nouvel éperonage.
Le Bob Barker a remplacé le Steve Irwin sur le côté gauche du Sun Laurel.
Le Steve Irwin a fait demi-tour et le Nisshin Maru a poussé le Bob Barker contre le Sun Laurel, le coinçant en sandwich. Le Nisshin Maru a ensuite reculé derrière le Bob Barker et l’a éperonné à pleine vitesse contre le flanc gauche du Sun Laurel, détruisant l’un de ses deux radeaux de sauvetage et détruisant le bossoir permettant de lancer l’autre radeau. Le Nisshin Maru a ensuite de nouveau éperonné le Bob Barker par l’arrière, détruisant l’un de ses radars et la totalité de ses mats.
Tout le courant a été coupé à bord du Bob Barker qui a émis un signal de détresse May Day. A l’émission de ce signal de détresse, le Nisshin Maru s’est retourné et s’est enfui vers le nord.
Le co-chargé de campagne de Sea Shepherd Australie, l’ancien sénateur Bob Brown, a informé le gouvernement australien des multiples violations des lois internationales par la flotte baleinière et a demandé à ce que Tokyo soit sommé de retirer ses navires de cette region située au nord de la base Case australienne et de cesser de violer ouvertement les lois australiennes et internationales. Des navires de la Marine devraient être dépêchés sur place pour faire respecter la loi.
Actuellement, le Sun Laurel est en train d’être escorté vers le nord par la flotte de Sea Shepherd puisqu’il n’a pas d’équipement de sauvetage de secours adapté aux eaux très dangereuses de l’Océan austral.
Jeff Hansen, directeur de Sea Shepherd Australie a affirmé: "Le Nisshin Maru s’est rendu responsable de collision volontaire et d’un délit de fuite. Il a éperonné le Sun Laurel, mettant la vie de son equipage en danger et les a ensuite tout simplement abandonnés."
Tous les navires font maintenant route vers le nord, les braconniers japonais, se trouvant à deux miles au devant de la flotte de Sea Shepherd.
Les trois navires de Sea Shepherd ont été éperonnés, le Bob Barker essuyant les plus gros dégâts. Le courant est maintenant rétabli à bord du Bob Barker. Heureusement, aucun membre d’équipage n’a été blessé.
Nous avons rempli notre mission en empêchant le Sun Laurel de réapprovisionner l’abbattoir flottant, le Nisshin Maru en carburant. Nous continuerons jusqu’au bout à protéger les baleines de ce sanctuaire.
mardi 19 février 2013
19:40
Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).
Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).
Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.
Source © lexpress.fr
Télécharger la synthése de l'étude ici en cliquant sur ce lien
Et déjà en 2011
Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).
Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs, le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.
Source © lexpress.fr
Télécharger la synthése de l'étude ici en cliquant sur ce lien
Et déjà en 2011
19:33
Le nombre d'éléphants d'Afrique tués par des braconniers en 2012 sera certainement plus élevé que les 25.000 braconnés l'année précédente, a annoncé mardi le secrétaire général de la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites).
Sur l'ensemble du territoire où vit l'éléphant d'Afrique, en 2011, 25.000 éléphants ont été tués illégalement, et selon notre analyse menée jusqu'ici, il semble qu'en 2012 la situation se soit plus détériorée qu'améliorée, a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites, en marge d'une réunion au niveau ministériel du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE).
Bien que le nombre d'éléphants tués chaque années dans les années 1970 et 1980 était bien plus important en valeur absolue, ces chiffres figurent parmi les pires de ces dernières années.
La situation actuelle est celle d'une crise très importante et est à d'autres égards bien pire qu'alors, a souligné le fondateur de l'ONG Save the Elephants, car aujourd'hui, il y a moins d'éléphants et la demande d'ivoire semble encore plus importante.
En juin dernier, la Cites estimait dans un rapport que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie et que le volume des saisies divoire enregistrées avait atteint celui de 1989, date d'interdiction du commerce mondial de l'ivoire.
L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.
Le nombre d'éléphants d'Afrique était tombée à environ 600.000 à la fin des années 1980, contre plusieurs millions d'individus au milieu du XXe siècle.
Le trafic très lucratif de l'ivoire est alimenté par l'augmentation de la demande en Asie, où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.
Un kilo d'ivoire se vend environ 1.500 euros sur le marché noir asiatique, également très demandeur de corne de rhinocéros, au pseudo-vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, dont le kilo se négocie autour de 60.000 euros.
La population de rhinocéros blancs et noirs a diminué de façon dramatique ces dernières années en Afrique en raison du braconnage. On estime qu'il ne reste qu'environ 25.000 rhinocéros (environ 20.000 rhinocéros blancs et 5.000 rhinocéros noirs) sur le continent.
Le chef du service sur la criminalité liée à l'environnement à Interpol, David Higgins, a souligné à Nairobi que le braconnage était lié à la criminalité organisée et parfois à des groupes rebelles africains. Il existe aussi de possibles liens avec des organisations terroristes, a-t-il noté.
A moins de briser ces réseaux criminels, cela continuera, a-t-il poursuivi.
Source ©AFP / 19 février 2013
Sur l'ensemble du territoire où vit l'éléphant d'Afrique, en 2011, 25.000 éléphants ont été tués illégalement, et selon notre analyse menée jusqu'ici, il semble qu'en 2012 la situation se soit plus détériorée qu'améliorée, a déclaré John Scanlon, secrétaire général de la Cites, en marge d'une réunion au niveau ministériel du Programme de l'ONU pour l'environnement (PNUE).
Bien que le nombre d'éléphants tués chaque années dans les années 1970 et 1980 était bien plus important en valeur absolue, ces chiffres figurent parmi les pires de ces dernières années.
La situation actuelle est celle d'une crise très importante et est à d'autres égards bien pire qu'alors, a souligné le fondateur de l'ONG Save the Elephants, car aujourd'hui, il y a moins d'éléphants et la demande d'ivoire semble encore plus importante.
En juin dernier, la Cites estimait dans un rapport que le braconnage des éléphants était à son pire niveau depuis une décennie et que le volume des saisies divoire enregistrées avait atteint celui de 1989, date d'interdiction du commerce mondial de l'ivoire.
L'éléphant d'Afrique est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites: sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus, menacés par le braconnage et la destruction de leur habitat naturel.
Le nombre d'éléphants d'Afrique était tombée à environ 600.000 à la fin des années 1980, contre plusieurs millions d'individus au milieu du XXe siècle.
Le trafic très lucratif de l'ivoire est alimenté par l'augmentation de la demande en Asie, où elle est utilisée dans la médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.
Un kilo d'ivoire se vend environ 1.500 euros sur le marché noir asiatique, également très demandeur de corne de rhinocéros, au pseudo-vertus thérapeutiques et aphrodisiaques, dont le kilo se négocie autour de 60.000 euros.
La population de rhinocéros blancs et noirs a diminué de façon dramatique ces dernières années en Afrique en raison du braconnage. On estime qu'il ne reste qu'environ 25.000 rhinocéros (environ 20.000 rhinocéros blancs et 5.000 rhinocéros noirs) sur le continent.
Le chef du service sur la criminalité liée à l'environnement à Interpol, David Higgins, a souligné à Nairobi que le braconnage était lié à la criminalité organisée et parfois à des groupes rebelles africains. Il existe aussi de possibles liens avec des organisations terroristes, a-t-il noté.
A moins de briser ces réseaux criminels, cela continuera, a-t-il poursuivi.
Source ©AFP / 19 février 2013
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19:28
La ruée vers les ressources naturelles de l'Arctique se poursuivent malgré malgré les avertissements des scientifiques et des organisations de protection de l'environnement.
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) demande la mise en place de garde-fous pour encadrer l'exploitation des ressources de l'Arctique. "Aucune mesure ne devrait être prise pour exploiter le nouvel état environnemental de l'Arctique sans évaluer d'abord la façon dont l'exploitation affecterait les écosystèmes, les populations et le reste du monde, étant donné que le risque environnemental est élevé", recommande l'organisme onusien, basé à Nairobi, au Kenya, à l'occasion de la parution de son bilan annuel.
A l'été 2012, l'étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée, tombant très au-dessous du précédent record de 2007, avait indiqué en septembre le Centre national américain de la neige et de la glace. "Durant les cinq dernières années, les glaces de l'Arctique ont fondu plus rapidement que ce qui était envisagé par les modèles" de prévision des climatologues, rappelle le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, dans la préface du "Year Book 2013"
Cette fonte des glaces ouvre de nouvelles perspectives économiques, en termes de prospection pétrolière et minérale, de navigation et de pêche, mais peut avoir des conséquences majeures pour l'hydrologie, les espèces animales et les modes de vie des populations locales. "Ce que nous voyons, c'est que la fonte des glaces encourage une ruée vers les ressources en combustibles fossiles qui précisément, et en premier lieu, ont provoqué la fonte", ajoute M. Steiner dans un communiqué.
La Russie prête à ouvrir l'Arctique aux producteurs privés d'énergie
L'organisme américain de surveillance géologique (USGS) estime que 30 % des gisements non découverts de gaz se trouveraient dans l'Arctique, principalement dans les sous-sols de l'océan Arctique, rappelle le PNUE.
Pour limiter les dégâts environnementaux de cette éventuelle "ruée", le PNUE prône une "approche prudente". Il insiste notamment sur une "gouvernance renforcée" autour de cette région, dont la gestion est actuellement assurée par le Conseil de l'Arctique, un forum international qui regroupe huit pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis).
Source PNUE
Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) demande la mise en place de garde-fous pour encadrer l'exploitation des ressources de l'Arctique. "Aucune mesure ne devrait être prise pour exploiter le nouvel état environnemental de l'Arctique sans évaluer d'abord la façon dont l'exploitation affecterait les écosystèmes, les populations et le reste du monde, étant donné que le risque environnemental est élevé", recommande l'organisme onusien, basé à Nairobi, au Kenya, à l'occasion de la parution de son bilan annuel.
A l'été 2012, l'étendue de la banquise arctique a été la plus faible jamais mesurée, tombant très au-dessous du précédent record de 2007, avait indiqué en septembre le Centre national américain de la neige et de la glace. "Durant les cinq dernières années, les glaces de l'Arctique ont fondu plus rapidement que ce qui était envisagé par les modèles" de prévision des climatologues, rappelle le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, dans la préface du "Year Book 2013"
Cette fonte des glaces ouvre de nouvelles perspectives économiques, en termes de prospection pétrolière et minérale, de navigation et de pêche, mais peut avoir des conséquences majeures pour l'hydrologie, les espèces animales et les modes de vie des populations locales. "Ce que nous voyons, c'est que la fonte des glaces encourage une ruée vers les ressources en combustibles fossiles qui précisément, et en premier lieu, ont provoqué la fonte", ajoute M. Steiner dans un communiqué.
La Russie prête à ouvrir l'Arctique aux producteurs privés d'énergie
L'organisme américain de surveillance géologique (USGS) estime que 30 % des gisements non découverts de gaz se trouveraient dans l'Arctique, principalement dans les sous-sols de l'océan Arctique, rappelle le PNUE.
Pour limiter les dégâts environnementaux de cette éventuelle "ruée", le PNUE prône une "approche prudente". Il insiste notamment sur une "gouvernance renforcée" autour de cette région, dont la gestion est actuellement assurée par le Conseil de l'Arctique, un forum international qui regroupe huit pays (Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège, Russie, Suède et Etats-Unis).
Source PNUE
19:24
Une fuite a été constatée dans un réservoir de liquides radioactifs de l'État de Washington, aux États-Unis, a annoncé le gouverneur vendredi, soulevant des inquiétudes sur l'état des installations d'entreposage au complexe nucléaire Hanford. Le département américain de l'Énergie a confirmé que le niveau de liquides radioactifs diminuait dans l'un des 177 réservoirs souterrains du complexe nucléaire, créé durant la Seconde Guerre mondiale dans le cadre d'un projet secret pour concevoir la bombe atomique.
Aucune hausse des niveaux de radioactivité n'a été constatée sur les lieux, mais le gouverneur de l'État, Jay Inslee, estime que la fuite pourrait représenter de 568 à 1135 litres sur un an, et que cela pourrait créer une menace à long terme pour les nappes phréatiques et les rivières.
«Je suis alarmé à plusieurs niveaux», a-t-il déclaré vendredi lors d'une conférence de presse. «Cela soulève des inquiétudes, non seulement quant à la fuite existante, (...) mais aussi quant à l'intégrité des autres réservoirs à revêtement unique qui datent de la même époque.»
Les réservoirs contiennent des millions de litres de boue radioactive provenant des décennies de production de plutonium destiné aux armes nucléaires.
M. Inslee a précisé que l'État avait reçu l'assurance, il y a plusieurs années, que les problèmes de fuite avaient été résolus. Il a prévenu que les coupes budgétaires au sein du gouvernement fédéral pourraient accroître les risques au complexe nucléaire Hanford. Le nettoyage des lieux doit être une priorité pour le gouvernement, a-t-il dit.
Le réservoir problématique contient environ 1 692 029 litres de solides et de liquides qui ont une consistance semblable à la boue. Le réservoir, construit dans les années 1940, a déjà subi des fuites dans le passé, mais il a été stabilisé en 1995. Tous les liquides qui pouvaient être pompés avaient alors été évacués des lieux.
Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain avait créé le complexe nucléaire Hanford, dans une région isolée de l'est de l'État de Washington, dans le cadre d'un projet secret pour concevoir la bombe atomique. C'est à cet endroit qu'a été produit le plutonium utilisée dans la première explosion atomique au monde et dans l'une des deux bombes atomiques lâchées sur le Japon.
La production de plutonium à Hanford s'est poursuivie durant la guerre froide. Aujourd'hui, le complexe nucléaire Hanford est considéré comme le plus contaminé des États-Unis. Le nettoyage coûtera des milliards de dollars et prendra des dizaines d'années.
Aucune hausse des niveaux de radioactivité n'a été constatée sur les lieux, mais le gouverneur de l'État, Jay Inslee, estime que la fuite pourrait représenter de 568 à 1135 litres sur un an, et que cela pourrait créer une menace à long terme pour les nappes phréatiques et les rivières.
«Je suis alarmé à plusieurs niveaux», a-t-il déclaré vendredi lors d'une conférence de presse. «Cela soulève des inquiétudes, non seulement quant à la fuite existante, (...) mais aussi quant à l'intégrité des autres réservoirs à revêtement unique qui datent de la même époque.»
Les réservoirs contiennent des millions de litres de boue radioactive provenant des décennies de production de plutonium destiné aux armes nucléaires.
M. Inslee a précisé que l'État avait reçu l'assurance, il y a plusieurs années, que les problèmes de fuite avaient été résolus. Il a prévenu que les coupes budgétaires au sein du gouvernement fédéral pourraient accroître les risques au complexe nucléaire Hanford. Le nettoyage des lieux doit être une priorité pour le gouvernement, a-t-il dit.
Le réservoir problématique contient environ 1 692 029 litres de solides et de liquides qui ont une consistance semblable à la boue. Le réservoir, construit dans les années 1940, a déjà subi des fuites dans le passé, mais il a été stabilisé en 1995. Tous les liquides qui pouvaient être pompés avaient alors été évacués des lieux.
Au plus fort de la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement américain avait créé le complexe nucléaire Hanford, dans une région isolée de l'est de l'État de Washington, dans le cadre d'un projet secret pour concevoir la bombe atomique. C'est à cet endroit qu'a été produit le plutonium utilisée dans la première explosion atomique au monde et dans l'une des deux bombes atomiques lâchées sur le Japon.
La production de plutonium à Hanford s'est poursuivie durant la guerre froide. Aujourd'hui, le complexe nucléaire Hanford est considéré comme le plus contaminé des États-Unis. Le nettoyage coûtera des milliards de dollars et prendra des dizaines d'années.
12:29
Une fuite de pétrole d'un cargo battant pavillon Panaméen qui a sombré au large de la cote ouest de l'ile de Luzon prés de Bolinao a été signalé par les Gardes côtièrs des Philippines (PCG).
Le naufrage du navire “M/V Arita Bauxite" immatriculé en birmanie, a eu lieu en raison d'une panne de moteur dans une mer trés agitée, le bateau à pris rapidement du roulis et a sombré.
Un membre de l'équipage a été tué, neuf ont été secourus et 14 ont disparus dans l'accident.
Une mission de recherche est en cours dans la région. Cependant, nous avons pu constater un déversement de pétrole dans le voisinage des 10 miles nautiques au nord-ouest de Bolinao », a déclaré le commandant Armand Balilo.
La nappe de pétrole qui se répand en mer mesure environ 6 kilomètres de long et a été repéré à l'endroit où le navire a coulé.
"Nous avons déjà informé l'Unité de Protection de l'Environnement et du développement (MEPU) de Luzon», a déclaré Balilo.
Les collectivités locales de la région de Pangasinan et en particulier prés du village de Bolinao, sont appelées à surveiller leurs rivages a ajouté Balilo.
© Nature Alerte
Le naufrage du navire “M/V Arita Bauxite" immatriculé en birmanie, a eu lieu en raison d'une panne de moteur dans une mer trés agitée, le bateau à pris rapidement du roulis et a sombré.
Un membre de l'équipage a été tué, neuf ont été secourus et 14 ont disparus dans l'accident.
Une mission de recherche est en cours dans la région. Cependant, nous avons pu constater un déversement de pétrole dans le voisinage des 10 miles nautiques au nord-ouest de Bolinao », a déclaré le commandant Armand Balilo.
La nappe de pétrole qui se répand en mer mesure environ 6 kilomètres de long et a été repéré à l'endroit où le navire a coulé.
"Nous avons déjà informé l'Unité de Protection de l'Environnement et du développement (MEPU) de Luzon», a déclaré Balilo.
Les collectivités locales de la région de Pangasinan et en particulier prés du village de Bolinao, sont appelées à surveiller leurs rivages a ajouté Balilo.
© Nature Alerte
12:27
Pour limiter les effets du pic de pollution attendu ce mardi en Ile-de-France, l'ARS conseille aux automobilistes de différer leur déplacement et aux personnes sensibles de rester au calme.
En raison d’une météorologie défavorable (température basse et absence de vent) à la dispersion des polluants, un pic de pollution est attendu ce mardi 19 février en Ile-de-France. Afin de réduire cette pollution dans l’atmosphère nocive pour les personnes, l'Agence Régionale de Santé Ile-de-France (ARS) prévient les franciliens usagers de la route et les personnes fragiles.
L'ARS conseille aux automobilistes de différer leurs déplacements dans la région d’Ile-de-France. Mais aussi de privilégier les modes actifs de déplacement (marche, vélo...), le covoiturage ou l'utilisation de véhicules peu polluants (électrique, GNL...). Enfin, elle leur conseille de réduire leur vitesse sur la route, cela sur l’ensemble de l’Ile de France.
L'Agence recommande par ailleurs aux enfants et aux personnes sensibles de privilégier les activités calmes et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours.
Les conséquences de la pollution sur l'espérance de vie sont aujourd'hui quantifiées. Les parisiens et les habitants de 8 autres grandes villes françaises perdent entre 8 et 12 mois de vie », confiait à pourquoidocteur le Dr Bernard Jomier, généraliste et élu écologiste dans le XIXe arrondissement de Paris. Il est clairement démontré que dans certaines villes européennes extrêmement polluées, comme Bucarest par exemple, on pourrait gagner jusqu’à 22 mois d’espérance de vie, si l’on respectait les normes de l’Oms sur les particules fines. En France, ce serait 3000 décès qui pourraient ainsi être évités tous les ans.
Source © nouvelobs.com
En raison d’une météorologie défavorable (température basse et absence de vent) à la dispersion des polluants, un pic de pollution est attendu ce mardi 19 février en Ile-de-France. Afin de réduire cette pollution dans l’atmosphère nocive pour les personnes, l'Agence Régionale de Santé Ile-de-France (ARS) prévient les franciliens usagers de la route et les personnes fragiles.
L'ARS conseille aux automobilistes de différer leurs déplacements dans la région d’Ile-de-France. Mais aussi de privilégier les modes actifs de déplacement (marche, vélo...), le covoiturage ou l'utilisation de véhicules peu polluants (électrique, GNL...). Enfin, elle leur conseille de réduire leur vitesse sur la route, cela sur l’ensemble de l’Ile de France.
L'Agence recommande par ailleurs aux enfants et aux personnes sensibles de privilégier les activités calmes et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours.
Les conséquences de la pollution sur l'espérance de vie sont aujourd'hui quantifiées. Les parisiens et les habitants de 8 autres grandes villes françaises perdent entre 8 et 12 mois de vie », confiait à pourquoidocteur le Dr Bernard Jomier, généraliste et élu écologiste dans le XIXe arrondissement de Paris. Il est clairement démontré que dans certaines villes européennes extrêmement polluées, comme Bucarest par exemple, on pourrait gagner jusqu’à 22 mois d’espérance de vie, si l’on respectait les normes de l’Oms sur les particules fines. En France, ce serait 3000 décès qui pourraient ainsi être évités tous les ans.
Source © nouvelobs.com
12:24
Les pluies diluviennes causées par une masse nuageuse au dessus du canal de Mozambique ont fait 4 morts et 4 disparus ainsi que 2 146 sinistrés.
La partie ouest de l’île a été la plus durement touchée par les intempéries. A Miandrivazo, un district de la région du Menabe, une digue de protection située aux abords d’une rivière a cédé dernièrement provoquant de graves inondations. Selon un bilan provisoire émis ce mardi matin par le Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGCR), 3 morts et 4 disparus y sont recensés. Les inondations y ont aussi détruit 424 habitations, faisant 1 546 sinistrés.
Un peu plus au nord, dans le district de Mampikony, 1 décès est à déplorer jusqu’ici.
Cette masse nuageuse s’est formée dans le Canal de Mozambique le vendredi 15 février. Depuis, elle a entraîné des foyers orageux qui sont encore observés sur le tout le territoire national dans les prochaines 48 heures.
Même les localités du sud-est et du centre de l’île ne sont pas épargnées par les pluies diluviennes. Selon toujours le BNGRC, près de 900 sinistrés sont enregistrés pour le moment dont environ 800 dans la capitale malgache, notamment dans les bas quartiers et 100 à Ifanadiana, dans le centre-est de l’île.
Concernant les habitations inondées, on en totalise actuellemet 325 dont 45 à Manakara (côte est), 250 à Vohipeno (un peu plus au sud), et 30 à Ifanadiana.
Sur son site, le BNGRC a annoncé ce matin à 6h17 locales que cette masse nuageuse poursuit progressivement son intensification et entraîne de fortes pluies sur l’ensemble du territoire malgache.Elle est accompagnée par des vents moyens d’environ 50 km/h avec des rafales pouvant atteindre 70 km/h.
Hier à 15h00 locales, son centre se trouvait à 400 km au Sud-Ouest de Maintirano (ndlr : ville de la côte occidentale malgache, située à environ 325 kilomètres à l’ouest de la capitale Antananarivo). Selon les prévisionnistes locaux, elle devrait poursuivre une trajectoire vers le Sud, provoquant plus particulièrement des précipitations importantes (>50mm / 24h) sur les Régions Menabe, Sud Ouest et Androy.
Pour ce mardi 19 février, 12 régions pourraient encore enregistrer une pluviométrie de plus de 50mm en 24 heures. Dix d’entre elles seront encore arrosées abondamment le lendemain.
La tempête tropicale Haruna, futur cyclone, menace Madagascar
Ce mardi, une nouvelle tempête tropicale a vu le jour. Baptisée Haruna, elle circule actuellement entre le Mozambique et Madagascar. Elle s'organisera rapidement aujourd'hui pour devenir avant ce soir un cyclone. Son déplacement sera assez lent, comme souvent lorsque des phénomènes tropicaux se forment dans le canal du Mozambique.
D'ici à la fin de semaine, la côte sud de Madagascar devrait être impactée par Haruna, alors cyclone de catégorie 1 ou 2.
La houle cyclonique atteindra les 4 à 5 m, des vents de près de 150 km/h sont possibles sur les caps exposés et l'on attend jusqu'à 200 mm de pluie. Cette situation reste à surveiller car le sud-ouest de Madagascar est une région assez vulnérable. Ensuite, Haruna devrait se dissiper.
La partie ouest de l’île a été la plus durement touchée par les intempéries. A Miandrivazo, un district de la région du Menabe, une digue de protection située aux abords d’une rivière a cédé dernièrement provoquant de graves inondations. Selon un bilan provisoire émis ce mardi matin par le Bureau national de la gestion des risques et catastrophes (BNGCR), 3 morts et 4 disparus y sont recensés. Les inondations y ont aussi détruit 424 habitations, faisant 1 546 sinistrés.
Un peu plus au nord, dans le district de Mampikony, 1 décès est à déplorer jusqu’ici.
Cette masse nuageuse s’est formée dans le Canal de Mozambique le vendredi 15 février. Depuis, elle a entraîné des foyers orageux qui sont encore observés sur le tout le territoire national dans les prochaines 48 heures.
Même les localités du sud-est et du centre de l’île ne sont pas épargnées par les pluies diluviennes. Selon toujours le BNGRC, près de 900 sinistrés sont enregistrés pour le moment dont environ 800 dans la capitale malgache, notamment dans les bas quartiers et 100 à Ifanadiana, dans le centre-est de l’île.
Concernant les habitations inondées, on en totalise actuellemet 325 dont 45 à Manakara (côte est), 250 à Vohipeno (un peu plus au sud), et 30 à Ifanadiana.
Sur son site, le BNGRC a annoncé ce matin à 6h17 locales que cette masse nuageuse poursuit progressivement son intensification et entraîne de fortes pluies sur l’ensemble du territoire malgache.Elle est accompagnée par des vents moyens d’environ 50 km/h avec des rafales pouvant atteindre 70 km/h.
Hier à 15h00 locales, son centre se trouvait à 400 km au Sud-Ouest de Maintirano (ndlr : ville de la côte occidentale malgache, située à environ 325 kilomètres à l’ouest de la capitale Antananarivo). Selon les prévisionnistes locaux, elle devrait poursuivre une trajectoire vers le Sud, provoquant plus particulièrement des précipitations importantes (>50mm / 24h) sur les Régions Menabe, Sud Ouest et Androy.
Pour ce mardi 19 février, 12 régions pourraient encore enregistrer une pluviométrie de plus de 50mm en 24 heures. Dix d’entre elles seront encore arrosées abondamment le lendemain.
La tempête tropicale Haruna, futur cyclone, menace Madagascar
Ce mardi, une nouvelle tempête tropicale a vu le jour. Baptisée Haruna, elle circule actuellement entre le Mozambique et Madagascar. Elle s'organisera rapidement aujourd'hui pour devenir avant ce soir un cyclone. Son déplacement sera assez lent, comme souvent lorsque des phénomènes tropicaux se forment dans le canal du Mozambique.
D'ici à la fin de semaine, la côte sud de Madagascar devrait être impactée par Haruna, alors cyclone de catégorie 1 ou 2.
La houle cyclonique atteindra les 4 à 5 m, des vents de près de 150 km/h sont possibles sur les caps exposés et l'on attend jusqu'à 200 mm de pluie. Cette situation reste à surveiller car le sud-ouest de Madagascar est une région assez vulnérable. Ensuite, Haruna devrait se dissiper.
12:18
Deux personnes ont été blessées lors du séisme de magnitude 4,9 qui a secoué mardi à 10h46 (heure de Beijing) la zone frontalière entre les provinces chinoises du Sichuan et du Yunnan (sud-ouest), ont confirmé les autorités locales.
Le tremblement de terre a été ressenti fortement dans le district de Qiaojia au Yunnan. Des habitations ont été détruites ou endommagées, a indiqué le gouvernement du district.
L'épicentre, situé à une profondeur de 6 km, a été localisé à 27,1 degrés de latitude nord et 103,0 degrés de longitude est, a annoncé le Centre du réseau sismique de Chine.
source chine information
Le tremblement de terre a été ressenti fortement dans le district de Qiaojia au Yunnan. Des habitations ont été détruites ou endommagées, a indiqué le gouvernement du district.
L'épicentre, situé à une profondeur de 6 km, a été localisé à 27,1 degrés de latitude nord et 103,0 degrés de longitude est, a annoncé le Centre du réseau sismique de Chine.
source chine information
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12:16
15 personnes sont mortes dans un glissement de terrain provoqué par les pluies torrentielles dans le nord de l'Indonésie, ont indiqué les autorités locales.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de samedi à dimanche dans la région ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dimanche matin. Les sauveteurs ont dû déblayer les décombres de leurs propres mains car les véhicules spéciaux n’ont pas pu atteindre les lieux inondés, les routes étant détrempées par la pluie.
Les pluies torrentielles qui se sont abattues dans la nuit de samedi à dimanche dans la région ont provoqué des inondations et des glissements de terrain dimanche matin. Les sauveteurs ont dû déblayer les décombres de leurs propres mains car les véhicules spéciaux n’ont pas pu atteindre les lieux inondés, les routes étant détrempées par la pluie.
lundi 18 février 2013
13:42
NCoV, pour Nouveau Coronarovirus, c’est le nom de ce virus responsable d’infections respiratoires sévères. Les coronavirus sont une vaste famille de virus susceptibles de provoquer un large éventail de maladies chez l’homme, depuis le rhume banal jusqu’au SRAS, dont l’épidémie de 2002/2003 avait causé près de 800 décès pour plus de 8000 cas dans le monde.
Appel à la vigilance
Après un douzième cas recensé en Grande-Bretagne, l’Organisation mondiale de Santé invite tous les États Membres à poursuivre la surveillance des infections respiratoires aigües (IRA) sévères. La présence du NCoV doit être recherchée chez tous les patients présentant des symptômes pulmonaires inhabituels. Le virus est apparu au Moyen-Orient à l’automne dernier, neuf cas ont été identifiés : au Qatar, en Arabie saoudite et en Jordanie. Tous ont été gravement malades et cinq sont décédés.
Un nouveau foyer est apparu en Grande-Bretagne en ce début d’année, avec quatre nouveaux cas. Trois sont issus d’une famille dont un des membres (malade lui aussi) a voyagé au Pakistan et au Moyen-Orient récemment. Ceci laisse supposer que le virus peut se transmettre par contact inter-humains mais sa contagiosité serait faible d’après les experts. L’Agence de Protection de la Santé anglaise (HPA) assure le suivi de toutes les personnes (parents et agents de santé) ayant pu être au contact rapproché avec ces malades. Aucune mesure de restrictions des échanges ou des voyages n’est envisagée actuellement.
Source Nouvobs
Appel à la vigilance
Après un douzième cas recensé en Grande-Bretagne, l’Organisation mondiale de Santé invite tous les États Membres à poursuivre la surveillance des infections respiratoires aigües (IRA) sévères. La présence du NCoV doit être recherchée chez tous les patients présentant des symptômes pulmonaires inhabituels. Le virus est apparu au Moyen-Orient à l’automne dernier, neuf cas ont été identifiés : au Qatar, en Arabie saoudite et en Jordanie. Tous ont été gravement malades et cinq sont décédés.
Un nouveau foyer est apparu en Grande-Bretagne en ce début d’année, avec quatre nouveaux cas. Trois sont issus d’une famille dont un des membres (malade lui aussi) a voyagé au Pakistan et au Moyen-Orient récemment. Ceci laisse supposer que le virus peut se transmettre par contact inter-humains mais sa contagiosité serait faible d’après les experts. L’Agence de Protection de la Santé anglaise (HPA) assure le suivi de toutes les personnes (parents et agents de santé) ayant pu être au contact rapproché avec ces malades. Aucune mesure de restrictions des échanges ou des voyages n’est envisagée actuellement.
Source Nouvobs
13:40
Alors que l’InVs attribue 3000 décès par an à la pollution en France, des médecins dénoncent la gravité de la situation et réclament des mesures sanitaires.
« La pollution perturbe le poids du foetus »
« La perte d’espérance de vie à cause de la pollution est désormais quantifiée. Les parisiens et les habitants de 8 autres grandes villes françaises perdent entre 8 et 12 mois de vie » explique le Dr Bernard Jomier, généraliste et élu écologiste dans le XIXe arrondissement de Paris.
Les chiffres alarmants brandis par ce médecin sont issus de l’étude Aphekom menée en mars 2011. Un travail qui a permis de mesurer l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé dans 25 villes européennes. Le 8 janvier dernier, ces chiffres ont été réactualisés et publiés dans le bulletin épidémiologique de l’Institut National de veille sanitaire (InVS). Une mise à jour qui est presque passée inaperçu, ce qui a poussé 30 médecins généralistes à créer un collectif pour interpeller les pouvoirs publics sur la gravité de la situation et inciter les autres médecins à signer leur pétition.
« Bien sûr, on surveille la pollution, des taux limites à ne pas dépasser sont fixés règlementairement mais pour autant, on ne se donne pas les moyens de prévenir les effets sur la santé. », observent ces médecins.
Ecoutez le Dr Bernard Jomier, généraliste à Paris : « Chaque jour, on est en dépassement des seuils réglementaires de pollution, et on nous dit que c’est un niveau moyen. Quand un patient a 16 de tension, on lui dit pas votre tension est moyenne ! »
Ce collectif de médecins ne fait pas de proposition pour améliorer la situation. Ils estiment que ce n’est pas de leur ressort de définir des mesures de lutte contre la pollution atmosphérique. Cependant ils rappellent, preuves scientifiques à l’appui, qu’il est possible d’agir de manière bénéfique sur la santé de la population.
Dans l’étude Aphekom, il est clairement démontré que dans certaines villes européennes extrêmement polluées comme Bucarest par exemple, on pourrait gagner jusqu’à 22 mois d’espérance de vie, si l’on respectait les normes de l’OMS sur les particules fines.
En France, ce serait 3000 décès qui pourraient ainsi être évités. En outre, pour ces professionnels de santé, améliorer la qualité de l’air permettrait déjà de limiter le développement de certaines maladies de plus en plus présentes dans leurs cabinets. En effet, le projet APHEKOM montre aussi que le fait de vivre près de rues ou de routes à trafic élevé serait responsable de 15% à 30% du développement de l'asthme chez l'enfant ainsi que du développement de pathologies chroniques respiratoires et cardiovasculaires chez les personnes âgées de 65 ans et plus.
Ces médecins demandent donc à l’Etat et à la Ville de Paris d’agir pour améliorer la qualité de l’air. Ils appelent également à une réglementation plus protectrice de la santé de la population, en accord avec les données scientifiques actuelles. D’ailleurs, pour ces généralistes parisiens, le plan d’urgence sur la qualité de l’air annoncé récemment par la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, est insuffisant.
Si les arguments scientifiques ne suffisent pas à convaincre les pouvoirs publics, peut être que l’argument économique pourrait le faire. Selon un rapport de l’InVS publié en septembre 2012, plusieurs milliards d’euros par an pourraient être économisés dans 9 villes françaises en améliorant la qualité de l’air. Dans une moindre mesure, si à Bordeaux, le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse, la valeur guide de l’OMS pour le maximum journalier d’ozone était respectée, près de 360 hospitalisations cardiaques et plus de 630 hospitalisations respiratoires seraient évitées et cela entraînerait près de 4 millions d’euros d’économie.
Source .nouvelobs.com
« La pollution perturbe le poids du foetus »
« La perte d’espérance de vie à cause de la pollution est désormais quantifiée. Les parisiens et les habitants de 8 autres grandes villes françaises perdent entre 8 et 12 mois de vie » explique le Dr Bernard Jomier, généraliste et élu écologiste dans le XIXe arrondissement de Paris.
Les chiffres alarmants brandis par ce médecin sont issus de l’étude Aphekom menée en mars 2011. Un travail qui a permis de mesurer l’impact de la pollution atmosphérique sur la santé dans 25 villes européennes. Le 8 janvier dernier, ces chiffres ont été réactualisés et publiés dans le bulletin épidémiologique de l’Institut National de veille sanitaire (InVS). Une mise à jour qui est presque passée inaperçu, ce qui a poussé 30 médecins généralistes à créer un collectif pour interpeller les pouvoirs publics sur la gravité de la situation et inciter les autres médecins à signer leur pétition.
« Bien sûr, on surveille la pollution, des taux limites à ne pas dépasser sont fixés règlementairement mais pour autant, on ne se donne pas les moyens de prévenir les effets sur la santé. », observent ces médecins.
Ecoutez le Dr Bernard Jomier, généraliste à Paris : « Chaque jour, on est en dépassement des seuils réglementaires de pollution, et on nous dit que c’est un niveau moyen. Quand un patient a 16 de tension, on lui dit pas votre tension est moyenne ! »
Ce collectif de médecins ne fait pas de proposition pour améliorer la situation. Ils estiment que ce n’est pas de leur ressort de définir des mesures de lutte contre la pollution atmosphérique. Cependant ils rappellent, preuves scientifiques à l’appui, qu’il est possible d’agir de manière bénéfique sur la santé de la population.
Dans l’étude Aphekom, il est clairement démontré que dans certaines villes européennes extrêmement polluées comme Bucarest par exemple, on pourrait gagner jusqu’à 22 mois d’espérance de vie, si l’on respectait les normes de l’OMS sur les particules fines.
En France, ce serait 3000 décès qui pourraient ainsi être évités. En outre, pour ces professionnels de santé, améliorer la qualité de l’air permettrait déjà de limiter le développement de certaines maladies de plus en plus présentes dans leurs cabinets. En effet, le projet APHEKOM montre aussi que le fait de vivre près de rues ou de routes à trafic élevé serait responsable de 15% à 30% du développement de l'asthme chez l'enfant ainsi que du développement de pathologies chroniques respiratoires et cardiovasculaires chez les personnes âgées de 65 ans et plus.
Ces médecins demandent donc à l’Etat et à la Ville de Paris d’agir pour améliorer la qualité de l’air. Ils appelent également à une réglementation plus protectrice de la santé de la population, en accord avec les données scientifiques actuelles. D’ailleurs, pour ces généralistes parisiens, le plan d’urgence sur la qualité de l’air annoncé récemment par la ministre de l’Ecologie, Delphine Batho, est insuffisant.
Si les arguments scientifiques ne suffisent pas à convaincre les pouvoirs publics, peut être que l’argument économique pourrait le faire. Selon un rapport de l’InVS publié en septembre 2012, plusieurs milliards d’euros par an pourraient être économisés dans 9 villes françaises en améliorant la qualité de l’air. Dans une moindre mesure, si à Bordeaux, le Havre, Lille, Lyon, Marseille, Paris, Rouen, Strasbourg et Toulouse, la valeur guide de l’OMS pour le maximum journalier d’ozone était respectée, près de 360 hospitalisations cardiaques et plus de 630 hospitalisations respiratoires seraient évitées et cela entraînerait près de 4 millions d’euros d’économie.
Source .nouvelobs.com
13:35
Les niveaux de pollution à Salt Lake City sont si élevés que les autorités sanitaires mettent en garde les mères d'enfants en bas ages.
Les femmes enceintes sont invités à faire preuve de prudence. La forte pollution de Salt Lake City peut avoir « un impact négatif sur la maternité et sur la croissance fœtale» rappellent les médecins et les autorités sanitaires de la ville
Les enfants ayant un faible poids à la naissance sont désormais plus susceptibles de souffrir de maladies respiratoires ou de développer du diabète à mesure qu'ils vieillissent
Le Dr Brian Moench, un médecin de la région, a déclaré récemment, qu' il a lui même enregistré deux cas de mort fœtale dus à la pollution, de véritables avortements spontanés.
Actuellement les enfants nés dans la région avec un faible poids de naissance, sont désormais potentiellement surveillés pour de futurs cas de diabète ou de maladies respiratoires, à Salt Lake City les cas de maladies enfantines dus à la pollution de l air augmentent malheureusement aujourd'hui de façon exponentielle.
Plusieurs scientifiques lancent cet appel de vigilance et comparent la qualité de l'air de la ville à celle d'un filtre à air déjà utilisé.
© Nature Alerte
Les femmes enceintes sont invités à faire preuve de prudence. La forte pollution de Salt Lake City peut avoir « un impact négatif sur la maternité et sur la croissance fœtale» rappellent les médecins et les autorités sanitaires de la ville
Les enfants ayant un faible poids à la naissance sont désormais plus susceptibles de souffrir de maladies respiratoires ou de développer du diabète à mesure qu'ils vieillissent
Le Dr Brian Moench, un médecin de la région, a déclaré récemment, qu' il a lui même enregistré deux cas de mort fœtale dus à la pollution, de véritables avortements spontanés.
Actuellement les enfants nés dans la région avec un faible poids de naissance, sont désormais potentiellement surveillés pour de futurs cas de diabète ou de maladies respiratoires, à Salt Lake City les cas de maladies enfantines dus à la pollution de l air augmentent malheureusement aujourd'hui de façon exponentielle.
Plusieurs scientifiques lancent cet appel de vigilance et comparent la qualité de l'air de la ville à celle d'un filtre à air déjà utilisé.
© Nature Alerte
13:29
La récurrence des séismes dans la région de Groningue (Nord des Pays-Bas) ces derniers temps est vraisemblablement liée aux forages gaziers. C'est ce qu'indique une étude officielle rendue publique le 25 janvier 2013.
L'extraction gazière est particulièrement intense dans cette région puisqu'elle abrite le plus grand gisement gazier terrestre d'Europe, hors Russie. Or en août dernier, des tremblements de terre ont commencé à se faire sentir. Depuis lors, ils semblent devenir plus fréquents et plus intenses, ce qui a conduit les autorités néerlandaises à enquêter et à réaliser des études sismiques dans la région.
Les résultats de l'étude estime que la magnitude de ces séismes pourrait à l'avenir atteindre 4 à 5 sur l'échelle de Richter. D'après les chercheurs, il y a 1 chance sur 14 que la zone soit touchée par un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 3,9 au cours des 12 prochains mois. En conséquence, l'autorité nationale de surveillance minière recommande de limiter le nombre de forages, pour une durée indéterminée, et préconise de renforcer certains bâtiments vulnérables.
Or, dans la province de Groningue, l'extraction de gaz constitue l'un des piliers de l'économie nationale. 97% des foyers néerlandais dépendent de ce champ gazier qui en 2011, avait rapporté 11,5 milliards d'euros à l'Etat. La proposition de réduction du nombre de forages dans cette région a ainsi été qualifiée d' "irresponsable du point de vue économique" par le ministre de l'Economie, Henk Kamp. Un débat est en cours au parlement néerlandais.
L'extraction gazière est particulièrement intense dans cette région puisqu'elle abrite le plus grand gisement gazier terrestre d'Europe, hors Russie. Or en août dernier, des tremblements de terre ont commencé à se faire sentir. Depuis lors, ils semblent devenir plus fréquents et plus intenses, ce qui a conduit les autorités néerlandaises à enquêter et à réaliser des études sismiques dans la région.
Les résultats de l'étude estime que la magnitude de ces séismes pourrait à l'avenir atteindre 4 à 5 sur l'échelle de Richter. D'après les chercheurs, il y a 1 chance sur 14 que la zone soit touchée par un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 3,9 au cours des 12 prochains mois. En conséquence, l'autorité nationale de surveillance minière recommande de limiter le nombre de forages, pour une durée indéterminée, et préconise de renforcer certains bâtiments vulnérables.
Or, dans la province de Groningue, l'extraction de gaz constitue l'un des piliers de l'économie nationale. 97% des foyers néerlandais dépendent de ce champ gazier qui en 2011, avait rapporté 11,5 milliards d'euros à l'Etat. La proposition de réduction du nombre de forages dans cette région a ainsi été qualifiée d' "irresponsable du point de vue économique" par le ministre de l'Economie, Henk Kamp. Un débat est en cours au parlement néerlandais.
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