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lundi 11 mars 2013
19:11
L'organisation GeneWatch Royaume-Uni rejette le nouveau projet de règlement européen pour l'autorisation d'insectes, de poissons, d'animaux de fermes et domestiques génétiquement modifiés.
La firme britannique Oxitec a déjà fait parler d'elle avec ses essais de moustiques transgéniques dans les Iles Caïman et en Malaisie et dernièrement avec des lâchers à grande échelle au Brésil, avec le soutien des autorités de ce pays. Cette même firme travaille sur des papillons et mouches génétiquement modifiés. Si ce nouveau projet de règlement européen était approuvé, ce sont des milliards de chenilles et d'oeufs de papillons et insectes génétiquement modifiés qui pourraient se retrouver dans les fruits et légumes.
Les insectes ont été modifiés génétiquement afin que leurs chenilles meurent à l'intérieur des olives ou des tomates ou sur les feuilles des choux. La compagnie Oxitec prévoit de relâcher ses ravageurs modifiés génétiquement partout dans l'Union européenne afin qu'ils s'accouplent avec leurs congénères sauvages dans le but d'en réduire le nombre. Afin d'avoir un effet sur les populations sauvages, il faut procéder chaque semaines à de nouveaux lâchers d'insectes GM.
La menace est très sérieuse. Après les lâchers massifs de moustiques GM au Brésil dans des conditions qui ne peuvent qu'inquiéter, Oxitec pourrait être très bientôt actif en Espagne.
Un des principaux ravageurs pour les oliviers est la mouche de l'olivier (bactrocera olea). Chaque année les producteurs d'huile essayent de réduire la présence de ce ravageur par des épandages aériens et des mesures de contrôles au sol comme les phéromones.
Oxitec a déjà développé des mouches de l'olivier mâle qui sont modifiées génétiquement de façon que leurs descendants meurent.
L'ébauche de cadre, publiée pour consultation par l'EFSA, exclut spécifiquement tout test pour savoir si les insectes et chenilles modifiés génétiquement présentent un risque alimentaire.
Pour Helen Wallace : « Personne ne veut manger des chenilles GM mortes ou en train de mourir dans ses olives ou ses tomates. Et personne ne sait si les ravageurs GM qui sont encore vivants vont se retrouver dans le jardin ou dans le champ du paysan du coin. Ce que propose l'EFSA, c'est une partie de poker avec notre alimentation et l'environnement. »
GeneWatch Royaume-Uni a écrit à la Commission européenne pour dénoncer le rôle qu'Oxitec et Syngenta, le géant mondial des pesticides, jouent dans la rédaction des nouvelles règles, et pour poser la question de la compétence qu'a l'EFSA pour rédiger des lignes de conduite sur des problèmes qui ne sont pas de son domaine.
Syngenta a financé Oxitec pour développer des ravageurs agricoles GM et la majorité des cadres et des membres du conseil d'administration d'Oxitec sont des anciens de Syngenta. Lors de la consultation, GeneWatch a mis en évidence dans sa réponse, la manière dont les compagnies ont déformé l'ébauche de cadre pour favoriser les autorisations d'insectes GM à utilisation commerciale.
Toujours selon Mme Wallace : « Les compagnies qui espèrent gagner de l'argent en jouant avec la santé des gens et l'environnement, écrivent elles-mêmes leurs propres règles. A quoi sert une autorité de sécurité des aliments qui ne veut pas faire son travail ? »
Les points qui inquiètent GeneWatch sont les suivants :
La firme britannique Oxitec a déjà fait parler d'elle avec ses essais de moustiques transgéniques dans les Iles Caïman et en Malaisie et dernièrement avec des lâchers à grande échelle au Brésil, avec le soutien des autorités de ce pays. Cette même firme travaille sur des papillons et mouches génétiquement modifiés. Si ce nouveau projet de règlement européen était approuvé, ce sont des milliards de chenilles et d'oeufs de papillons et insectes génétiquement modifiés qui pourraient se retrouver dans les fruits et légumes.
Les insectes ont été modifiés génétiquement afin que leurs chenilles meurent à l'intérieur des olives ou des tomates ou sur les feuilles des choux. La compagnie Oxitec prévoit de relâcher ses ravageurs modifiés génétiquement partout dans l'Union européenne afin qu'ils s'accouplent avec leurs congénères sauvages dans le but d'en réduire le nombre. Afin d'avoir un effet sur les populations sauvages, il faut procéder chaque semaines à de nouveaux lâchers d'insectes GM.
La menace est très sérieuse. Après les lâchers massifs de moustiques GM au Brésil dans des conditions qui ne peuvent qu'inquiéter, Oxitec pourrait être très bientôt actif en Espagne.
Un des principaux ravageurs pour les oliviers est la mouche de l'olivier (bactrocera olea). Chaque année les producteurs d'huile essayent de réduire la présence de ce ravageur par des épandages aériens et des mesures de contrôles au sol comme les phéromones.
Oxitec a déjà développé des mouches de l'olivier mâle qui sont modifiées génétiquement de façon que leurs descendants meurent.
L'ébauche de cadre, publiée pour consultation par l'EFSA, exclut spécifiquement tout test pour savoir si les insectes et chenilles modifiés génétiquement présentent un risque alimentaire.
Pour Helen Wallace : « Personne ne veut manger des chenilles GM mortes ou en train de mourir dans ses olives ou ses tomates. Et personne ne sait si les ravageurs GM qui sont encore vivants vont se retrouver dans le jardin ou dans le champ du paysan du coin. Ce que propose l'EFSA, c'est une partie de poker avec notre alimentation et l'environnement. »
GeneWatch Royaume-Uni a écrit à la Commission européenne pour dénoncer le rôle qu'Oxitec et Syngenta, le géant mondial des pesticides, jouent dans la rédaction des nouvelles règles, et pour poser la question de la compétence qu'a l'EFSA pour rédiger des lignes de conduite sur des problèmes qui ne sont pas de son domaine.
Syngenta a financé Oxitec pour développer des ravageurs agricoles GM et la majorité des cadres et des membres du conseil d'administration d'Oxitec sont des anciens de Syngenta. Lors de la consultation, GeneWatch a mis en évidence dans sa réponse, la manière dont les compagnies ont déformé l'ébauche de cadre pour favoriser les autorisations d'insectes GM à utilisation commerciale.
Toujours selon Mme Wallace : « Les compagnies qui espèrent gagner de l'argent en jouant avec la santé des gens et l'environnement, écrivent elles-mêmes leurs propres règles. A quoi sert une autorité de sécurité des aliments qui ne veut pas faire son travail ? »
Les points qui inquiètent GeneWatch sont les suivants :
- L'EFSA affirme que les risques alimentaires des insectes présents dans les aliments ont été abordés lors d'une précédente consultation qui en fait les a explicitement rejetés; - L'EFSA n'explique pas comment on pourrait empêcher des oeufs d'insectes ou de poissons GM de se retrouver au mauvais endroit et de nuire à l'environnement;
- L'EFSA a essayé de changer son domaine d'action et d'y inclure les prétendus « avantages » (réduction de l'usage des pesticides) : cela ne fait pas partie du rôle de l'EFSA dans la réglementation européenne. - L'environnement naturel va s'adapter aux lâchages d'insectes GM avec des réponses complexes qui ont été ignorées, alors que la réduction d'un ravageur par la méthode Oxitec peut rendre les problèmes avec un autre ravageur encore pires. - les impacts des insectes GM sur les maladies touchant humains et animaux sont très mal compris et n'ont pas été correctement pris en compte.
- L'EFSA a ignoré les risques qu'il y a à relâcher plus d'un type d'insecte GM dans une même zone les projets d'Oxitec de combiner les ravageurs GM avec les plantes GM comme méthode pour essayer de ralentir la progression de la résistance des ravageurs aux plantes insecticides GM (plantes Bt); - le lâchage de poissons GM pourrait avoir de graves conséquences pour les poissons sauvages et pour l'environnement; - on continue d'ignorer le fait que des animaux de ferme GM perdent spontanément leurs petits ou mettent bas des animaux déformés ou morts nés. La commercialisation des animaux GL passe avant le bien être animal.
18:59
Alors que l'Union européenne envisage un moratoire de deux ans sur l'utilisation de certains pesticides nuisibles aux abeilles, le Conseil fédéral Suisse renonce à lui emboîter le pas. Selon lui, l'hécatombe de l'hiver passé est due au parasite varroa, et non aux pesticides.
On n'a pas constaté d'effets de ces produits, utilisés depuis dix ans, sur la mort des abeilles, a dit lundi le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, en réponse à plusieurs questions de conseillers nationaux. L'utilisation des pesticides incriminés est soumise à toute une série de prescriptions, a rappelé le ministre de l'agriculture.
Sans traitement des plantes, on enregistrerait une baisse de 30 à 40% de la production, a-t-il argumenté. Un retour à d'anciens produits est exclu pour des raisons toxicologiques, alors que d'autres produits de substitution nécessiteraient des taux de pulvérisation plus importants.
Pétition déposée
De surcroît, les pertes de colonies d'abeilles d'abeilles ne sont pas plus importantes dans les régions de plaine, où l'on utilise les pesticides, que dans les régions de montagne, a relevé le conseiller fédéral. Et d'ajouter que le rapport sur lequel se basent les autorités européennes présente des défauts, certains éléments n'étant pas pris en compte.
Une pétition exigeant l'interdiction immédiate de pesticides dangereux pour les abeilles a recueilli en un an 80'103 signatures. Récoltés par Greenpeace avec le soutien d'apiculteurs, les paraphes ont été remis fin février aux autorités fédérales.
Ils étaient joints à une lettre adressée à Johann Schneider-Ammann. Selon les activistes, il est urgent d'agir devant les hécatombes d'abeilles subies par les apiculteurs d'Europe et d'Amérique du Nord.
Source ats / 11.03.2013
Pinocchio - T es pas cap par fazerillusion
On n'a pas constaté d'effets de ces produits, utilisés depuis dix ans, sur la mort des abeilles, a dit lundi le conseiller fédéral Johann Schneider-Ammann, en réponse à plusieurs questions de conseillers nationaux. L'utilisation des pesticides incriminés est soumise à toute une série de prescriptions, a rappelé le ministre de l'agriculture.
Sans traitement des plantes, on enregistrerait une baisse de 30 à 40% de la production, a-t-il argumenté. Un retour à d'anciens produits est exclu pour des raisons toxicologiques, alors que d'autres produits de substitution nécessiteraient des taux de pulvérisation plus importants.
Pétition déposée
De surcroît, les pertes de colonies d'abeilles d'abeilles ne sont pas plus importantes dans les régions de plaine, où l'on utilise les pesticides, que dans les régions de montagne, a relevé le conseiller fédéral. Et d'ajouter que le rapport sur lequel se basent les autorités européennes présente des défauts, certains éléments n'étant pas pris en compte.
Une pétition exigeant l'interdiction immédiate de pesticides dangereux pour les abeilles a recueilli en un an 80'103 signatures. Récoltés par Greenpeace avec le soutien d'apiculteurs, les paraphes ont été remis fin février aux autorités fédérales.
Ils étaient joints à une lettre adressée à Johann Schneider-Ammann. Selon les activistes, il est urgent d'agir devant les hécatombes d'abeilles subies par les apiculteurs d'Europe et d'Amérique du Nord.
Source ats / 11.03.2013
Pinocchio - T es pas cap par fazerillusion
18:48
Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé samedi au Mans que dans le cadre du plan « Énergie méthanisation autonomie azote » prévu pour être lancé fin mars, il a pour objectif de passer de 90 à 1.000 unités de méthanisation en France, a constaté un correspondant de l'Afp.
« Fin mars avec le Premier ministre en Bretagne, j'annoncerai un grand plan sur la question de la méthanisation avec un objectif, parce que l'on a pris du retard », a expliqué Stephane Le Foll lors d'un déplacement dans une entreprise de travaux agricoles sur ses terres sarthoises, à Louplande.
« L'élevage souffre en Allemagne, mais les éleveurs ont des compléments de revenus liés à la méthanisation », a rappelé le ministre. « Mais ce n'est pas acceptable que l'on n'ait que 90 méthanisateurs en France aujourd'hui, mon objectif c'est 1.000 », a-t-il dit.
« Le plan est en train d'être mis en place et on l'annoncera fin mars », a-t-il noté avant d'ajouter que le plan prévoit aussi « une partie photovoltaïque pour l'élevage allaitant ». Les ministères de l'Agriculture et de l'Écologie doivent présenter fin mars le plan "Énergie méthanisation autonomie azote".
Ce plan doit notamment permettre le développement de la méthanisation dans les exploitations agricoles, une solution largement utilisée en Allemagne où les élevages ont atteint dans le nord du pays une taille industrielle. Mais selon l'Institut du porc (Ifip), la méthanisation a aussi eu dans le nord de l'Allemagne un impact négatif avec une forte augmentation du prix des terres agricoles.
Source AFP
« Fin mars avec le Premier ministre en Bretagne, j'annoncerai un grand plan sur la question de la méthanisation avec un objectif, parce que l'on a pris du retard », a expliqué Stephane Le Foll lors d'un déplacement dans une entreprise de travaux agricoles sur ses terres sarthoises, à Louplande.
« L'élevage souffre en Allemagne, mais les éleveurs ont des compléments de revenus liés à la méthanisation », a rappelé le ministre. « Mais ce n'est pas acceptable que l'on n'ait que 90 méthanisateurs en France aujourd'hui, mon objectif c'est 1.000 », a-t-il dit.
« Le plan est en train d'être mis en place et on l'annoncera fin mars », a-t-il noté avant d'ajouter que le plan prévoit aussi « une partie photovoltaïque pour l'élevage allaitant ». Les ministères de l'Agriculture et de l'Écologie doivent présenter fin mars le plan "Énergie méthanisation autonomie azote".
Ce plan doit notamment permettre le développement de la méthanisation dans les exploitations agricoles, une solution largement utilisée en Allemagne où les élevages ont atteint dans le nord du pays une taille industrielle. Mais selon l'Institut du porc (Ifip), la méthanisation a aussi eu dans le nord de l'Allemagne un impact négatif avec une forte augmentation du prix des terres agricoles.
Source AFP
18:33
Plus de 2.800 cadavres de porcs ont été repêchés dans le grand fleuve Huangpu passant à Shanghai, les autorités répondant aux inquiétudes des habitants en affirmant lundi ne pas avoir constaté pour autant d'aggravation du niveau habituel de pollution du cours d'eau.
Les milliers d'animaux décédés sont des porcelets et des cochons adultes pesant jusqu'à plusieurs centaines de livres, a précisé le gouvernement de Shanghai dans un communiqué.
Dans le district de Songjiang, des employés municipaux sur une petite embarcation utilisaient lundi des râteaux à long manche pour collecter les cochons morts, dont la peau gonflée d'eau virait de couleur, passant de rose à gris, a constaté un photographe de l'AFP.
Au total, 2.813 porcs avaient été repêchés lundi en milieu de journée, selon un communiqué du Service de gestion de l'eau de Shanghai, qui a précisé que le Huangpu comptait pour 20% de la consommation d'eau des 23 millions d'habitants.
Les porcs pourraient avoir été jetés dans la rivière par des éleveurs de la province du Zhejiang, voisine de Shanghai, après être morts d'une maladie non précisée. Les premiers porcs morts flottant dans le Huangpu ont été repérés jeudi.
L'eau est-elle encore potable si on y trouve des porcs crevés qui y flottent ?, s'est interrogé Liu Wanqing, un habitant de Shanghai cité par le journal China Daily. Le gouvernement se doit de mener une enquête fouillée et de fournir une eau potable aux habitants, a-t-il ajouté.
Après avoir analysé des échantillons d'eau du Huangpu, collectés heure par heure, le gouvernement de Shanghai a affirmé que les résultats obtenus étaient normaux.
Douze embarcations ont été chargées de la pêche aux cochons sur le fleuve, a rapporté le journal Global Times.
Le Huangpu est mondialement connu pour s'écouler le long du Bund, le boulevard de Shanghai jalonné de beaux édifices coloniaux de style européen des années 1930. Sur sa rive est se trouve le district de Pudong, célèbre pour ses gratte-ciel devenus les symboles de l'essor économique chinois.
La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique.
Source © AFP
(©AFP / 11 mars 2013 09h53)
Les milliers d'animaux décédés sont des porcelets et des cochons adultes pesant jusqu'à plusieurs centaines de livres, a précisé le gouvernement de Shanghai dans un communiqué.
Dans le district de Songjiang, des employés municipaux sur une petite embarcation utilisaient lundi des râteaux à long manche pour collecter les cochons morts, dont la peau gonflée d'eau virait de couleur, passant de rose à gris, a constaté un photographe de l'AFP.
Au total, 2.813 porcs avaient été repêchés lundi en milieu de journée, selon un communiqué du Service de gestion de l'eau de Shanghai, qui a précisé que le Huangpu comptait pour 20% de la consommation d'eau des 23 millions d'habitants.
Les porcs pourraient avoir été jetés dans la rivière par des éleveurs de la province du Zhejiang, voisine de Shanghai, après être morts d'une maladie non précisée. Les premiers porcs morts flottant dans le Huangpu ont été repérés jeudi.
L'eau est-elle encore potable si on y trouve des porcs crevés qui y flottent ?, s'est interrogé Liu Wanqing, un habitant de Shanghai cité par le journal China Daily. Le gouvernement se doit de mener une enquête fouillée et de fournir une eau potable aux habitants, a-t-il ajouté.
Après avoir analysé des échantillons d'eau du Huangpu, collectés heure par heure, le gouvernement de Shanghai a affirmé que les résultats obtenus étaient normaux.
Douze embarcations ont été chargées de la pêche aux cochons sur le fleuve, a rapporté le journal Global Times.
Le Huangpu est mondialement connu pour s'écouler le long du Bund, le boulevard de Shanghai jalonné de beaux édifices coloniaux de style européen des années 1930. Sur sa rive est se trouve le district de Pudong, célèbre pour ses gratte-ciel devenus les symboles de l'essor économique chinois.
La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique.
Source © AFP
(©AFP / 11 mars 2013 09h53)
18:27
Les habitants de la ville de Porto au Portugal ont eu la désagréable surprise de voir fondre sur eux hier une spectaculaire trombe d'eau marine qui heureusement s'est dissoute dés avoir touché terre.
Aucun dégât n'a été signalé, sinon qu'on se demande bien comment cet événement climatique puisse ce produire dans la région, du jamais vu de mémoire d'homme...bref, les temps changent...
Aucun dégât n'a été signalé, sinon qu'on se demande bien comment cet événement climatique puisse ce produire dans la région, du jamais vu de mémoire d'homme...bref, les temps changent...
18:14
La Convention sur le commerce international des espèces a voté en faveur d'une meilleure protection de certaines espèces de requins...
Le requin longimane, terreur des nageurs des mers chaudes, et trois espèces de requins-marteaux (hallicorne, grand et lisse) ont remporté une grande bataille à Bangkok.
Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), réunis depuis plus d'une semaine en Thaïlande, ont décidé ce lundi de réguler le commerce de ces quatre requins très prisés pour leurs ailerons et dont l'espèce est menacée, malgré l'opposition de pays inquiets pour l'industrie de la pêche.
Lors de deux votes à bulletins secrets qui nécessitaient une majorité des deux-tiers, le requin océanique a recueilli 92 voix pour sa protection, 42 contre et 8 abstentions, et les trois requins-marteaux 91 pour, 39 contre et 8 abstentions. Des résultats salués par des applaudissement nourris.
100 millions de requins tués chaque année dans le monde
Lors de la précédente conférence en 2010, des propositions similaires de protection des squales, dont les ailerons sont vendus à prix d'or en Asie, avaient échoué de justesse face à un front de capitales inquiètes pour l'industrie de la pêche. Mais les quatre requins ont été cette fois inscrits à l'annexe II de la Cites, qui permet de réguler le commerce d'une espèce pour empêcher sa surexploitation. Si ces mesures sont confirmées cette semaine en réunion plénière, elles entreront en vigueur d'ici 18 mois. Les pays exportateurs seront alors tenus de délivrer des permis d'exportation tout en assurant la survie de l'espèce.
La Cites doit également examiner dans la journée l'inscription du requin-taupe sur cette même liste. En 2010, ce requin avait été inscrit à l'annexe II en comité avant un revirement en plénière.
Depuis l'entrée en vigueur de la Cites en 1975, seuls le grand requin blanc, le requin baleine, le requin pèlerin et le poisson-scie ont été placés sous sa protection.
Plusieurs pays d'Asie, Japon en tête, se sont une nouvelle fois opposés à élargir la protection des requins. Tokyo estime par principe que les espèces marines commerciales ne devraient pas être gérées par la Cites, mais par les organisations de pêche. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde, selon l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui estime que 90% de la population de l'animal a disparu en un siècle.
Source AFP
Le requin longimane, terreur des nageurs des mers chaudes, et trois espèces de requins-marteaux (hallicorne, grand et lisse) ont remporté une grande bataille à Bangkok.
Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites), réunis depuis plus d'une semaine en Thaïlande, ont décidé ce lundi de réguler le commerce de ces quatre requins très prisés pour leurs ailerons et dont l'espèce est menacée, malgré l'opposition de pays inquiets pour l'industrie de la pêche.
Lors de deux votes à bulletins secrets qui nécessitaient une majorité des deux-tiers, le requin océanique a recueilli 92 voix pour sa protection, 42 contre et 8 abstentions, et les trois requins-marteaux 91 pour, 39 contre et 8 abstentions. Des résultats salués par des applaudissement nourris.
100 millions de requins tués chaque année dans le monde
Lors de la précédente conférence en 2010, des propositions similaires de protection des squales, dont les ailerons sont vendus à prix d'or en Asie, avaient échoué de justesse face à un front de capitales inquiètes pour l'industrie de la pêche. Mais les quatre requins ont été cette fois inscrits à l'annexe II de la Cites, qui permet de réguler le commerce d'une espèce pour empêcher sa surexploitation. Si ces mesures sont confirmées cette semaine en réunion plénière, elles entreront en vigueur d'ici 18 mois. Les pays exportateurs seront alors tenus de délivrer des permis d'exportation tout en assurant la survie de l'espèce.
La Cites doit également examiner dans la journée l'inscription du requin-taupe sur cette même liste. En 2010, ce requin avait été inscrit à l'annexe II en comité avant un revirement en plénière.
Depuis l'entrée en vigueur de la Cites en 1975, seuls le grand requin blanc, le requin baleine, le requin pèlerin et le poisson-scie ont été placés sous sa protection.
Plusieurs pays d'Asie, Japon en tête, se sont une nouvelle fois opposés à élargir la protection des requins. Tokyo estime par principe que les espèces marines commerciales ne devraient pas être gérées par la Cites, mais par les organisations de pêche. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année dans le monde, selon l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), qui estime que 90% de la population de l'animal a disparu en un siècle.
Source AFP
18:11
Un puissant séisme de magnitude 6,7 a secoué lundi la Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS), sans décréter d'alerte au tsunami.
La secousse s'est produite à 44 km de Finschhafen et à 320 km de la capitale Port Moresby à une profondeur de 84 km.
"Il n'y a pas de menace de tsunami destructeur", a-t-on déclaré au Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique.
Des séismes d'une telle magnitude sont courants en Papouasie-Nouvelle-Guinée où se situe "la Ceinture de feu" du Pacifique, et où se heurtent des plaques tectoniques provoquant une intense activité sismique et volcanique.
La secousse s'est produite à 44 km de Finschhafen et à 320 km de la capitale Port Moresby à une profondeur de 84 km.
"Il n'y a pas de menace de tsunami destructeur", a-t-on déclaré au Centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique.
Des séismes d'une telle magnitude sont courants en Papouasie-Nouvelle-Guinée où se situe "la Ceinture de feu" du Pacifique, et où se heurtent des plaques tectoniques provoquant une intense activité sismique et volcanique.
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vendredi 8 mars 2013
20:42
En une décennie, l'étendue des régions côtières de la mer Baltique considérées comme «zones mortes» est passées de 22 pour cent à 28 pour cent. le Phénomène touche la Suède, la Finlande, l'Allemagne, la Pologne et bien d'autres pays d'Europe orientale.
Il s'agit malheureusement d'un constat vérifiable dans presque toutes les régions côtières du monde civilisé où l'agriculture intensive est adoptée, les ruissellements des engrais chimiques suivent les cours d'eau pour finir dans la mer où ils détruisent les ecosystémes cotiers et en retire l'oxygène nécessaire à la vie dans l'eau.
L'apport exagéré des nutriments chimiques augmente la prolifération des algues et finit par étouffer toutes les formes de vie des régions côtières.
L'agriculture représente la plus grande part des apports des ruissellements des éléments nutritifs, mais la mauvaise gestion des eaux usées participe elle aussi à ce phénomène appelé "eutrophisation".
Le professeur émérite Bob Diaz de l'Institut des sciences marines de Virginie, expert de premier plan des zones dites mortes, et co-auteur d'un rapport des Nations Unies intitulé "Our World éléments nutritifs," qui a été publié à la fin Février, a identifié 540 régions côtières dans le monde entier, toutes souffrent de pollution par les rejets exesifs de nutriments .
La mer Baltique est particulièrement touchée, c'est une mer relativement fermée avec des échanges d'eau très lents. Ces zones qui ont un faible approvisionnement en eau et des niveaux élevés de nutriments sont plus sensibles à la raréfaction de l'oxygène.
Dans les années 1960, la morue y était abondante. Aujourd'hui, les pêcheurs de morue n'y trouvent plus leur compte, en effet les poissons les plus sensible à l’eutrophisation sont la morue, le merlan, la plie et sont donc les premiers à disparaître.
"Dans la situation actuelle, le manque d'oxygène en mer Baltique est si dramatique qu'il peut difficilement l'être plus", a déclaré Bertil Hakansson, directeur de la gestion du milieu marin de l'Agence suédoise pour la Marine .
Les pays de la Convention d'Helsinki ont cependant signés un plan d'action conjoint pour l'environnement de la mer Baltique et l'eutrophisation . Leur objectif est de parvenir à un bon équilibre écologique des côtes d'ici 2021.
«L'échange d'eau entre le Nord et la mer Baltique nous est hors de contrôle, mais il est aussi le poumon de la mer Baltique», a déclaré Maria Laamanen, secrétaire de la Commission d'Helsinki .
«La mesure la plus efficace qui doit être prise de toute urgence est la réduction des apports de nutriments chimiques pour réduire la quantité d'algues et de matières organiques en décomposition dans les eaux côtières de nos régions."
© Nature Alerte
Mers en danger par dragoeco
Il s'agit malheureusement d'un constat vérifiable dans presque toutes les régions côtières du monde civilisé où l'agriculture intensive est adoptée, les ruissellements des engrais chimiques suivent les cours d'eau pour finir dans la mer où ils détruisent les ecosystémes cotiers et en retire l'oxygène nécessaire à la vie dans l'eau.
L'apport exagéré des nutriments chimiques augmente la prolifération des algues et finit par étouffer toutes les formes de vie des régions côtières.
L'agriculture représente la plus grande part des apports des ruissellements des éléments nutritifs, mais la mauvaise gestion des eaux usées participe elle aussi à ce phénomène appelé "eutrophisation".
Le professeur émérite Bob Diaz de l'Institut des sciences marines de Virginie, expert de premier plan des zones dites mortes, et co-auteur d'un rapport des Nations Unies intitulé "Our World éléments nutritifs," qui a été publié à la fin Février, a identifié 540 régions côtières dans le monde entier, toutes souffrent de pollution par les rejets exesifs de nutriments .
La mer Baltique est particulièrement touchée, c'est une mer relativement fermée avec des échanges d'eau très lents. Ces zones qui ont un faible approvisionnement en eau et des niveaux élevés de nutriments sont plus sensibles à la raréfaction de l'oxygène.
Dans les années 1960, la morue y était abondante. Aujourd'hui, les pêcheurs de morue n'y trouvent plus leur compte, en effet les poissons les plus sensible à l’eutrophisation sont la morue, le merlan, la plie et sont donc les premiers à disparaître.
"Dans la situation actuelle, le manque d'oxygène en mer Baltique est si dramatique qu'il peut difficilement l'être plus", a déclaré Bertil Hakansson, directeur de la gestion du milieu marin de l'Agence suédoise pour la Marine .
Les pays de la Convention d'Helsinki ont cependant signés un plan d'action conjoint pour l'environnement de la mer Baltique et l'eutrophisation . Leur objectif est de parvenir à un bon équilibre écologique des côtes d'ici 2021.
«L'échange d'eau entre le Nord et la mer Baltique nous est hors de contrôle, mais il est aussi le poumon de la mer Baltique», a déclaré Maria Laamanen, secrétaire de la Commission d'Helsinki .
«La mesure la plus efficace qui doit être prise de toute urgence est la réduction des apports de nutriments chimiques pour réduire la quantité d'algues et de matières organiques en décomposition dans les eaux côtières de nos régions."
© Nature Alerte
Mers en danger par dragoeco
20:36
La multinationale américaine Monsanto menace de poursuivre en justice l'Autorité européenne de sécurité des aliments pour avoir publié les données utilisées pour rendre un avis favorable à l'autorisation de commercialisation de son maïs OGM NK603, ont indiqué vendredi à l'AFP plusieurs sources européennes.
Nous comprenons qu'il puisse y avoir une opposition à notre initiative de la part de Monsanto, a indiqué l'EFSA à l'AFP.
Selon les informations obtenues par l'AFP, Monsanto a adressé un courrier à l'EFSA pour l'informer de son intention de porter l'affaire devant les tribunaux.
L'eurodéputée libérale française Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Ecologie, a dénoncé la volonté de Monsanto de maintenir l'omerta sur les données brutes des OGM.
Cette transparence sur les données brutes est non seulement légitime mais également tout à fait légale, puisque (une loi européenne) exclut de la confidentialité les études touchant à l'impact sur la santé et l'environnement des OGM, a-t-elle souligné.
Cette volonté de transparence de la part de l'EFSA va dans la bonne direction et j'encourage l'EFSA et l'Europe à exiger la mise à disposition du public de toutes les données et les études permettant la mise sur le marché des OGM, a insisté Mme Lepage.
La directrice générale de l'agence, Catherine Geslain-Lanéelle avait décidé le 14 janvier la mise en ligne de toutes les données utilisées par l'EFSA pour donner son avis favorable à l'autorisation de commercialisation du maïs OGM NK603 dénoncée par le chercheur français Gilles-Eric Séralini.
Grâce à ce programme, l'EFSA aidera les scientifiques issus de différents domaines d'expertise à développer la recherche de manière à enrichir, en fin de compte, le corpus de documentation scientifique et offrir ainsi de nouvelles perspectives précieuses pouvant être intégrées dans l'évaluation des risques, a-t-elle ajouté.
Cela renforcera encore les conclusions des évaluations destinées à protéger la santé publique et permettra aussi de consolider la confiance à légard des travaux de lAutorité, avait-elle estimé.
Le processus d'évaluation pour les demandes d'autorisation de culture et de commercialisation d'OGM se déroule en quatre temps: consultation de l'EFSA sur les risques pour la santé, demande d'autorisation aux Etats sur base d'un avis favorable de l'EFSA, procédure d'appel si aucune majorité qualifiée ne se dégage entre les Etats. Enfin, si cette situation perdure, la décision finale revient à la Commission européenne.
A ce jour, l'EFSA n'a jamais rendu un avis négatif et aucune majorité qualifiée n'a jamais été trouvée entre les Etats pour interdire un OGM.
Source ©AFP / 08 mars 2013
Nous comprenons qu'il puisse y avoir une opposition à notre initiative de la part de Monsanto, a indiqué l'EFSA à l'AFP.
Selon les informations obtenues par l'AFP, Monsanto a adressé un courrier à l'EFSA pour l'informer de son intention de porter l'affaire devant les tribunaux.
L'eurodéputée libérale française Corinne Lepage, ancienne ministre de l'Ecologie, a dénoncé la volonté de Monsanto de maintenir l'omerta sur les données brutes des OGM.
Cette transparence sur les données brutes est non seulement légitime mais également tout à fait légale, puisque (une loi européenne) exclut de la confidentialité les études touchant à l'impact sur la santé et l'environnement des OGM, a-t-elle souligné.
Cette volonté de transparence de la part de l'EFSA va dans la bonne direction et j'encourage l'EFSA et l'Europe à exiger la mise à disposition du public de toutes les données et les études permettant la mise sur le marché des OGM, a insisté Mme Lepage.
La directrice générale de l'agence, Catherine Geslain-Lanéelle avait décidé le 14 janvier la mise en ligne de toutes les données utilisées par l'EFSA pour donner son avis favorable à l'autorisation de commercialisation du maïs OGM NK603 dénoncée par le chercheur français Gilles-Eric Séralini.
Grâce à ce programme, l'EFSA aidera les scientifiques issus de différents domaines d'expertise à développer la recherche de manière à enrichir, en fin de compte, le corpus de documentation scientifique et offrir ainsi de nouvelles perspectives précieuses pouvant être intégrées dans l'évaluation des risques, a-t-elle ajouté.
Cela renforcera encore les conclusions des évaluations destinées à protéger la santé publique et permettra aussi de consolider la confiance à légard des travaux de lAutorité, avait-elle estimé.
Le processus d'évaluation pour les demandes d'autorisation de culture et de commercialisation d'OGM se déroule en quatre temps: consultation de l'EFSA sur les risques pour la santé, demande d'autorisation aux Etats sur base d'un avis favorable de l'EFSA, procédure d'appel si aucune majorité qualifiée ne se dégage entre les Etats. Enfin, si cette situation perdure, la décision finale revient à la Commission européenne.
A ce jour, l'EFSA n'a jamais rendu un avis négatif et aucune majorité qualifiée n'a jamais été trouvée entre les Etats pour interdire un OGM.
Source ©AFP / 08 mars 2013
20:33
Le Réseau Environnement Santé (RES) s'alarme des pics inquiétants de pollution à répétition que les grandes villes (Paris, Lyon, Marseille, Nice...) et les zones industrielles à fort trafic routier connaissent actuellement. Dans de nombreuses régions (PACA, Ile de France, Rhône-Alpes...), le nombre de jours de dépassement de la valeur limite journalière pour la protection de la santé pour les particules PM10 et PM2.5 devient très préoccupant. Ces épisodes extrêmes soulignent combien le problème de la pollution de l'air liée aux transports urbains et extra urbains devient un véritable enjeu de santé publique.
Selon les niveaux de référence de l'OMS, qui sont encore plus stricts que ceux imposés par la législation de l'Union Européenne, respectivement jusqu'à 81 % et 95 % des citadins en Europe ont été exposés à des concentrations de particules PM10 et PM2.5 qui dépassent les valeurs de référence fixées pour la protection de la santé humaine. La pollution atmosphérique tue prématurément 42 000 personnes par an en France et plus de 2 millions dans le Monde, ce qui classe la pollution atmosphérique comme l'un des facteurs de risque sanitaire majeur.
Le diesel, à juste raison, est accusé de cette pollution et des risques sanitaires associés (cancérigène avéré selon l'OMS, maladies cardio-vasculaires et respiratoires), mais le moteur à essence est-il propre pour autant ? Non. Certes, il émet moins de PM2.5 et PM10 et de NO2 que le diesel mais il émet plus de particules ultrafines (PM<0.05µm), plus de composés organiques volatils et plus d'hydrocarbures aromatiques polycycliques que le diesel (source ADEME).
« Adouber la voiture électrique ou hybride ne résoudra pas non plus la pollution qui sera déplacée ailleurs qu'au pot d'échappement et changera de nature : production nucléaire de l'électricité pour recharger les batteries, extraction dévastatrice pour l'environnement des métaux précieux pour fabriquer les batteries et les filtres, risque de pollution lié au recyclage des batteries, prélèvement accru des ressources pour renouveler le parc automobile... » souligne Gilles Nalbone du RES. « Nous ne rejetons pas les innovations technologiques (hybride, air comprimé...) comme stratégie de transition mais leurs utilisations devraient être restreintes aux transports en commun ».
Nous payons depuis quelques années la politique du tout-voiture et du tout-camion. Le rapport de l'Agence Européenne de l'Environnement (AEE) estime que la pollution atmosphérique liée aux seuls poids-lourds coûte entre 43 et 46 milliards d'euros par an aux États membres de l'AEE . Réduire le parc diesel ou les limites de vitesse sont des mesures nécessaires mais insuffisantes à régler le problème de la pollution de l'air liée au transport car c'est examiner le problème par le petit bout de la lorgnette. « C'est toute la politique du déplacement urbain, interurbain et routier à laquelle il faut s'attaquer et vite » renchérit G. Nalbone. Cela concerne les transports, l'organisation du travail, le commerce et la vie quotidienne ce qui nous oblige dans le cadre de la crise énergétique, économique et écologique à repenser le système dans ses fondements.
Il faut revenir aux activités de proximité qu'elles soient commerciales, professionnelles ou de loisir, ne plus investir dans les rocades, autoroutes et tunnels de dégagement qui au lieu de diminuer le trafic, contribuent au contraire à l'augmenter inévitablement. Il faut rationaliser l'utilisation de la voiture en proposant à la population de vraies solutions alternatives de déplacement : investir massivement dans les transports en commun, réhabiliter le service public des petites lignes ferroviaires régionales, les pistes cyclables, les voies douces de déplacement... et promouvoir la marche, un des outils de prévention des maladies cardio-vasculaires et métaboliques !
L'année 2013 est l'année européenne de l'air. Le RES est cosignataire avec une soixantaine d'associations d'une plate-forme appelant la DG Environnement de la Commission européenne à entamer une politique audacieuse sur la qualité de l'air.
« Face au fléau sanitaire de la pollution de l'air, nous avons besoin d'engagements ambitieux en matière de réduction des émissions. Il est également urgent de renforcer les valeurs-limites de qualité de l'air ambiant, car les valeurs actuelles ne protègent pas suffisamment la santé publique, et il faudra veiller au respect de ces normes par les États-membres peu diligents en la matière » conclut Anne Stauffer, directrice adjointe du réseau européen HEAL, l'Alliance pour la Santé et l'Environnement.
Selon les niveaux de référence de l'OMS, qui sont encore plus stricts que ceux imposés par la législation de l'Union Européenne, respectivement jusqu'à 81 % et 95 % des citadins en Europe ont été exposés à des concentrations de particules PM10 et PM2.5 qui dépassent les valeurs de référence fixées pour la protection de la santé humaine. La pollution atmosphérique tue prématurément 42 000 personnes par an en France et plus de 2 millions dans le Monde, ce qui classe la pollution atmosphérique comme l'un des facteurs de risque sanitaire majeur.
Le diesel, à juste raison, est accusé de cette pollution et des risques sanitaires associés (cancérigène avéré selon l'OMS, maladies cardio-vasculaires et respiratoires), mais le moteur à essence est-il propre pour autant ? Non. Certes, il émet moins de PM2.5 et PM10 et de NO2 que le diesel mais il émet plus de particules ultrafines (PM<0.05µm), plus de composés organiques volatils et plus d'hydrocarbures aromatiques polycycliques que le diesel (source ADEME).
« Adouber la voiture électrique ou hybride ne résoudra pas non plus la pollution qui sera déplacée ailleurs qu'au pot d'échappement et changera de nature : production nucléaire de l'électricité pour recharger les batteries, extraction dévastatrice pour l'environnement des métaux précieux pour fabriquer les batteries et les filtres, risque de pollution lié au recyclage des batteries, prélèvement accru des ressources pour renouveler le parc automobile... » souligne Gilles Nalbone du RES. « Nous ne rejetons pas les innovations technologiques (hybride, air comprimé...) comme stratégie de transition mais leurs utilisations devraient être restreintes aux transports en commun ».
Nous payons depuis quelques années la politique du tout-voiture et du tout-camion. Le rapport de l'Agence Européenne de l'Environnement (AEE) estime que la pollution atmosphérique liée aux seuls poids-lourds coûte entre 43 et 46 milliards d'euros par an aux États membres de l'AEE . Réduire le parc diesel ou les limites de vitesse sont des mesures nécessaires mais insuffisantes à régler le problème de la pollution de l'air liée au transport car c'est examiner le problème par le petit bout de la lorgnette. « C'est toute la politique du déplacement urbain, interurbain et routier à laquelle il faut s'attaquer et vite » renchérit G. Nalbone. Cela concerne les transports, l'organisation du travail, le commerce et la vie quotidienne ce qui nous oblige dans le cadre de la crise énergétique, économique et écologique à repenser le système dans ses fondements.
Il faut revenir aux activités de proximité qu'elles soient commerciales, professionnelles ou de loisir, ne plus investir dans les rocades, autoroutes et tunnels de dégagement qui au lieu de diminuer le trafic, contribuent au contraire à l'augmenter inévitablement. Il faut rationaliser l'utilisation de la voiture en proposant à la population de vraies solutions alternatives de déplacement : investir massivement dans les transports en commun, réhabiliter le service public des petites lignes ferroviaires régionales, les pistes cyclables, les voies douces de déplacement... et promouvoir la marche, un des outils de prévention des maladies cardio-vasculaires et métaboliques !
L'année 2013 est l'année européenne de l'air. Le RES est cosignataire avec une soixantaine d'associations d'une plate-forme appelant la DG Environnement de la Commission européenne à entamer une politique audacieuse sur la qualité de l'air.
« Face au fléau sanitaire de la pollution de l'air, nous avons besoin d'engagements ambitieux en matière de réduction des émissions. Il est également urgent de renforcer les valeurs-limites de qualité de l'air ambiant, car les valeurs actuelles ne protègent pas suffisamment la santé publique, et il faudra veiller au respect de ces normes par les États-membres peu diligents en la matière » conclut Anne Stauffer, directrice adjointe du réseau européen HEAL, l'Alliance pour la Santé et l'Environnement.
20:29
Les Européens devraient diminuer leur consommation, notamment de viande, afin de réduire leur empreinte terres, soit le nombre d'hectares nécessaires pour satisfaire leurs besoins, prône un rapport de l'ONG Les Amis de la Terre Europe.
Réduire l'empreinte terres de l'Europe implique une baisse radicale de l'ensemble de nos consommations, à commencer par celle de la viande, écrit l'ONG dans un rapport intitulé Terres volées, qui souligne l'utilisation grandissante des terres mondiales pour l'agriculture et l'élevage, parfois au détriment des cultures locales.
Actuellement, 38% des terres mondiales sont d'ores et déjà utilisées pour l'agriculture et l'élevage et ce chiffre va augmenter avec la croissance de la population mondiale et l'augmentation de la ration calorique quotidienne consécutive à l'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement.
L'Europe, via ses importations de produits agricoles mais aussi manufacturés, utilise 44% de terres en plus que son propre domaine foncier. Cela signifie que l'Europe importe l'équivalent de plus de cinq fois la superficie de la France.
Selon Ariadna Rodrigo, chargée de campagne aux Amis de la Terre Europe, le lien entre le produit, la ressource extraite et les terres nécessaires à l'obtention du produit, est souvent négligé. Par exemple, l'empreinte terres d'une tasse de café est 4,3 m^3, d'un kilo de porc de 6,7 m2, d'un ordinateur portable de 10 m^3 et celle d'une voiture de 150m^3, selon l'ONG.
Le continent européen importe des terres principalement de Chine (33 millions d'hectares), du Brésil (19 millions) et d'Argentine (12 millions), mais aussi de pays comme la Côte d'Ivoire, le Ghana ou le Kazakhstan.
Réduire l'empreinte terres de l'Europe (...) exige de réviser les politiques qui mènent à l'épuisement des ressources d'autres régions du monde, affirme le rapport.
Source ©AFP / 08 mars 2013
Réduire l'empreinte terres de l'Europe implique une baisse radicale de l'ensemble de nos consommations, à commencer par celle de la viande, écrit l'ONG dans un rapport intitulé Terres volées, qui souligne l'utilisation grandissante des terres mondiales pour l'agriculture et l'élevage, parfois au détriment des cultures locales.
Actuellement, 38% des terres mondiales sont d'ores et déjà utilisées pour l'agriculture et l'élevage et ce chiffre va augmenter avec la croissance de la population mondiale et l'augmentation de la ration calorique quotidienne consécutive à l'élévation du niveau de vie dans les pays en voie de développement.
L'Europe, via ses importations de produits agricoles mais aussi manufacturés, utilise 44% de terres en plus que son propre domaine foncier. Cela signifie que l'Europe importe l'équivalent de plus de cinq fois la superficie de la France.
Selon Ariadna Rodrigo, chargée de campagne aux Amis de la Terre Europe, le lien entre le produit, la ressource extraite et les terres nécessaires à l'obtention du produit, est souvent négligé. Par exemple, l'empreinte terres d'une tasse de café est 4,3 m^3, d'un kilo de porc de 6,7 m2, d'un ordinateur portable de 10 m^3 et celle d'une voiture de 150m^3, selon l'ONG.
Le continent européen importe des terres principalement de Chine (33 millions d'hectares), du Brésil (19 millions) et d'Argentine (12 millions), mais aussi de pays comme la Côte d'Ivoire, le Ghana ou le Kazakhstan.
Réduire l'empreinte terres de l'Europe (...) exige de réviser les politiques qui mènent à l'épuisement des ressources d'autres régions du monde, affirme le rapport.
Source ©AFP / 08 mars 2013
20:26
D'après l'association France Nature Environnement, "75% des effectifs du Grand Tétras ont disparu depuis 1960 et ceux du Lagopède alpin ont connu une diminution de 60% en 12 ans dans le massif des Trois Seigneurs, et de 14% en 5 ans dans le Vicdessos". Elle dénonce la poursuite de la chasse de ces espèces et un "braconnage persistant".
Une jurisprudence en faveur de la protection des espèces
D'après le Comité écologique ariégeois, FNE Midi-Pyrénées et FNE 65, il y a "un abus manifeste des prélèvements autorisés pour ces deux espèces en fort déclin". C'est pourquoi, depuis 2008, ces associations attaquent chaque arrêté autorisant la chasse de ces espèces dans les départements de l'Ariège et des Hautes Pyrénées. Elles indiquent que la justice administrative leur a donné raison neuf fois consécutives, la dernière décision datant du 14 février 2013 (Cour d'appel de Bordeaux).
Incohérence du gouvernement ?
Dès juillet 2007, les associations se sont mobilisées en faveur de la sauvegarde de ces espèces, le groupe Tétras France ayant demandé la protection du Grand Tétras dans les Pyrénées. Il y a un an, le gouvernement publiait la stratégie nationale d'action en faveur de cette espèce. Pour autant, selon l'association, "il est indispensable et urgent que l'Etat arrête de céder au lobby de la chasse en autorisant, année après année, le tir de ces deux espèces dont le déclin prononcé est avéré".
Source © Graziella Dode / actu environnement
Une jurisprudence en faveur de la protection des espèces
D'après le Comité écologique ariégeois, FNE Midi-Pyrénées et FNE 65, il y a "un abus manifeste des prélèvements autorisés pour ces deux espèces en fort déclin". C'est pourquoi, depuis 2008, ces associations attaquent chaque arrêté autorisant la chasse de ces espèces dans les départements de l'Ariège et des Hautes Pyrénées. Elles indiquent que la justice administrative leur a donné raison neuf fois consécutives, la dernière décision datant du 14 février 2013 (Cour d'appel de Bordeaux).
Incohérence du gouvernement ?
Dès juillet 2007, les associations se sont mobilisées en faveur de la sauvegarde de ces espèces, le groupe Tétras France ayant demandé la protection du Grand Tétras dans les Pyrénées. Il y a un an, le gouvernement publiait la stratégie nationale d'action en faveur de cette espèce. Pour autant, selon l'association, "il est indispensable et urgent que l'Etat arrête de céder au lobby de la chasse en autorisant, année après année, le tir de ces deux espèces dont le déclin prononcé est avéré".
Source © Graziella Dode / actu environnement
20:23
Ressemblant à un chien, le tigre de Tasmanie a été décimé par les fermiers qui l'accusaient de tuer leurs moutons. Le dernier spécimen connu, capturé en 1933, est mort en 1936 dans un zoo de Hobart et il est classé éteint par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) depuis 1982.
Tigre de Tasmanie, kangourou-rat du désert ou bandicoot à pieds de porc ont une chose en commun : personne n'en a vu la queue d'un depuis des années. Et pour cause, ces espèces sont éteintes et leur commerce international n'est donc plus interdit.
Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), réunis à Bangkok depuis dimanche, ont retiré jeudi sans vote six espèces australiennes de son annexe I - qui interdit le commerce planétaire.
La plus emblématique est le tigre de Tasmanie. Ressemblant à un chien, il a été décimé par les fermiers qui l'accusaient de tuer leurs moutons. Le dernier spécimen connu, capturé en 1933, est mort en 1936 dans un zoo de Hobart et il est classé éteint par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) depuis 1982.
Par précaution, il avait malgré tout été inscrit à l'annexe I de la CITES dès l'entrée en vigueur de celle-ci en 1975, tout comme le wallaby à queue cornée ou le bandicoot-lapin à queue blanche.
Quant à la roussette d'Okinawa, elle n'a probablement jamais existé, un seul spécimen ayant été collecté au 19e siècle.
D'autres espèces éteintes seront examinées d'ici la fin de la conférence, le 14 mars, comme le Caracara de Guadalupe au Mexique et la chouette à joues blanches de Nouvelle-Zélande.
«C'est terriblement triste», a commenté Colman O'Criodain, du Fonds mondial pour la nature (WWF), notant malgré tout que le commerce n'avait rien à voir avec ces disparitions.
En Australie, «cela reflète ce qui s'est produit lorsque les Européens sont arrivés sur le continent», a-t-il souligné, évoquant l'introduction d'espèces invasives comme les chats et les renards.
«L'Australie a une triste histoire, avec de nombreuses extinctions, en particulier de petits mammifères», a reconnu Deb Callister, chef de la délégation australienne. Sont également sur la liste «deux grenouilles fascinantes, qui élevaient leurs petits dans leur bouche, donc assez uniques», a-t-elle ajouté à l'AFP.
Mais personne n'en a plus trouvé depuis les années 1980. «L'Australie n'est pas fière de ce record d'extinctions, mais c'est un héritage dont nous avons appris» pour protéger aujourd'hui les espèces menacées.
Parmi elles, le diable de Tasmanie, un marsupial frappé par un cancer contagieux de la face qui a décimé 90 % de sa population, et qu'il est peut-être possible de sauver.
C'est une des premières fois que la CITES retire autant d'espèces éteintes de ses listes, qui en protègent quelque 35 000. «Il va probablement y en avoir d'autres», a commenté David Morgan, scientifique de la Convention, qui a lancé une mise à jour des listes.
Source © lapresse.ca
Tigre de Tasmanie, kangourou-rat du désert ou bandicoot à pieds de porc ont une chose en commun : personne n'en a vu la queue d'un depuis des années. Et pour cause, ces espèces sont éteintes et leur commerce international n'est donc plus interdit.
Les 178 pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), réunis à Bangkok depuis dimanche, ont retiré jeudi sans vote six espèces australiennes de son annexe I - qui interdit le commerce planétaire.
La plus emblématique est le tigre de Tasmanie. Ressemblant à un chien, il a été décimé par les fermiers qui l'accusaient de tuer leurs moutons. Le dernier spécimen connu, capturé en 1933, est mort en 1936 dans un zoo de Hobart et il est classé éteint par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) depuis 1982.
Par précaution, il avait malgré tout été inscrit à l'annexe I de la CITES dès l'entrée en vigueur de celle-ci en 1975, tout comme le wallaby à queue cornée ou le bandicoot-lapin à queue blanche.
Quant à la roussette d'Okinawa, elle n'a probablement jamais existé, un seul spécimen ayant été collecté au 19e siècle.
D'autres espèces éteintes seront examinées d'ici la fin de la conférence, le 14 mars, comme le Caracara de Guadalupe au Mexique et la chouette à joues blanches de Nouvelle-Zélande.
«C'est terriblement triste», a commenté Colman O'Criodain, du Fonds mondial pour la nature (WWF), notant malgré tout que le commerce n'avait rien à voir avec ces disparitions.
En Australie, «cela reflète ce qui s'est produit lorsque les Européens sont arrivés sur le continent», a-t-il souligné, évoquant l'introduction d'espèces invasives comme les chats et les renards.
«L'Australie a une triste histoire, avec de nombreuses extinctions, en particulier de petits mammifères», a reconnu Deb Callister, chef de la délégation australienne. Sont également sur la liste «deux grenouilles fascinantes, qui élevaient leurs petits dans leur bouche, donc assez uniques», a-t-elle ajouté à l'AFP.
Mais personne n'en a plus trouvé depuis les années 1980. «L'Australie n'est pas fière de ce record d'extinctions, mais c'est un héritage dont nous avons appris» pour protéger aujourd'hui les espèces menacées.
Parmi elles, le diable de Tasmanie, un marsupial frappé par un cancer contagieux de la face qui a décimé 90 % de sa population, et qu'il est peut-être possible de sauver.
C'est une des premières fois que la CITES retire autant d'espèces éteintes de ses listes, qui en protègent quelque 35 000. «Il va probablement y en avoir d'autres», a commenté David Morgan, scientifique de la Convention, qui a lancé une mise à jour des listes.
Source © lapresse.ca
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15:54
Les pays membres de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites) ont refusé d'interdire le commerce planétaire de l'ours polaire jeudi, à l'issue d'un débat passionné autour de cette icône fragilisée par la fonte de la banquise.
Si tout le monde reconnaît que l'ours blanc est avant tout victime du réchauffement climatique, la polémique a été vive sur la menace supplémentaire que représente, selon certains, la vente de sa peau, ses os, ses dents.
Le plus gros carnivore terrestre est inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international mais ne l'interdit pas.
Les Etats-Unis, qui partagent avec le Canada, la Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège une population de 20.000 à 25.000 individus, réclamaient son inscription à l'annexe I, qui aurait conduit à une stricte interdiction.
Mais leur proposition, qui nécessitait une majorité des deux-tiers, a été rejetée par 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions sur les 126 pays ayant pris part à ce vote.
L'histoire se répète donc pour l'animal, objet d'une demande déjà repoussée lors de la dernière conférence de la Cites en 2010, et remise sur la table car "les ours polaires sont menacés d'extinction", selon les Américains.
"L'ours polaire fait face à un avenir sinistre et aujourd'hui a apporté son lot supplémentaire de mauvaises nouvelles", a regretté Dan Ashe, directeur du service américain de la pêche et de la vie sauvage, alors que l'animal pourrait subir un déclin des deux tiers de sa population d'ici 2050.
Selon les chiffres d'experts cités par les Etats-Unis, environ la moitié des 800 ours blancs tués chaque année alimentent le marché international.
La Russie et nombre d'organisations militantes, qui ont accueilli les délégués avec des ours en peluche, soutenaient également l'embargo. Les Russes estiment que l'envolée des prix, jusqu'à 50.000 dollars pour une peau en Russie, encourage le braconnage de leurs propres carnassiers.
En revanche, ni le secrétariat de la Cites, ni certaines organisations majeures comme Traffic et le Fonds mondial pour la nature (WWF), n'ont soutenu le texte américain.
"La diminution de l'habitat lié au réchauffement climatique, et non pas le commerce international, est le premier moteur du déclin anticipé de la population", a insisté WWF.
Le Canada, qui accueille le plus grand nombre d'ours polaires dans le monde et demeure le seul pays à en exporter, s'y opposait lui aussi farouchement. "L'ours polaire suscite beaucoup d'émotion, c'est un symbole iconique de l'Artique", a reconnu son représentant, Basile Van Havre.
"Le Canada (...) est engagé envers la protection de l'espèce mais cela ne veut pas dire que l'émotion doit guider" des décisions contraires à la science.
Au coeur de la logique canadienne se trouvent les Inuits, minorité autochtone qui vit notamment dans le grand nord du pays, et dont plusieurs représentants avaient fait le déplacement.
Une interdiction "affectera la durabilité de nos communautés pour les générations à venir", a ainsi déclaré Tagak Curley, élu de l'assemblée du territoire du Nunavut, avant le vote.
Depuis 40 ans, grâce à une gestion "moderne" de l'espèce, le nombre d'ours polaires a doublé au Canada, a-t-il insisté en soulignant la "relation unique" entre son peuple et l'animal.
La chasse de subsistance et le commerce intra-canadien n'étaient pas concernées par la proposition américaine.
Mais les exportations "aident les chasseurs à subvenir aux besoins de leurs familles", a expliqué de son côté à l'AFP Patricia D'Souza, de l'organisation Inuit Tapiriit Kanatami, qui s'inquiète notamment de ne plus pouvoir vendre aux touristes ou exporter un art très réputé, en dents ou os d'ours.
Source © AFP
Si tout le monde reconnaît que l'ours blanc est avant tout victime du réchauffement climatique, la polémique a été vive sur la menace supplémentaire que représente, selon certains, la vente de sa peau, ses os, ses dents.
Le plus gros carnivore terrestre est inscrit à l'Annexe II de la Cites, qui implique une stricte régulation du commerce international mais ne l'interdit pas.
Les Etats-Unis, qui partagent avec le Canada, la Russie, le Danemark (Groenland) et la Norvège une population de 20.000 à 25.000 individus, réclamaient son inscription à l'annexe I, qui aurait conduit à une stricte interdiction.
Mais leur proposition, qui nécessitait une majorité des deux-tiers, a été rejetée par 42 voix contre, 38 pour et 46 abstentions sur les 126 pays ayant pris part à ce vote.
L'histoire se répète donc pour l'animal, objet d'une demande déjà repoussée lors de la dernière conférence de la Cites en 2010, et remise sur la table car "les ours polaires sont menacés d'extinction", selon les Américains.
"L'ours polaire fait face à un avenir sinistre et aujourd'hui a apporté son lot supplémentaire de mauvaises nouvelles", a regretté Dan Ashe, directeur du service américain de la pêche et de la vie sauvage, alors que l'animal pourrait subir un déclin des deux tiers de sa population d'ici 2050.
Selon les chiffres d'experts cités par les Etats-Unis, environ la moitié des 800 ours blancs tués chaque année alimentent le marché international.
La Russie et nombre d'organisations militantes, qui ont accueilli les délégués avec des ours en peluche, soutenaient également l'embargo. Les Russes estiment que l'envolée des prix, jusqu'à 50.000 dollars pour une peau en Russie, encourage le braconnage de leurs propres carnassiers.
En revanche, ni le secrétariat de la Cites, ni certaines organisations majeures comme Traffic et le Fonds mondial pour la nature (WWF), n'ont soutenu le texte américain.
"La diminution de l'habitat lié au réchauffement climatique, et non pas le commerce international, est le premier moteur du déclin anticipé de la population", a insisté WWF.
Le Canada, qui accueille le plus grand nombre d'ours polaires dans le monde et demeure le seul pays à en exporter, s'y opposait lui aussi farouchement. "L'ours polaire suscite beaucoup d'émotion, c'est un symbole iconique de l'Artique", a reconnu son représentant, Basile Van Havre.
"Le Canada (...) est engagé envers la protection de l'espèce mais cela ne veut pas dire que l'émotion doit guider" des décisions contraires à la science.
Au coeur de la logique canadienne se trouvent les Inuits, minorité autochtone qui vit notamment dans le grand nord du pays, et dont plusieurs représentants avaient fait le déplacement.
Une interdiction "affectera la durabilité de nos communautés pour les générations à venir", a ainsi déclaré Tagak Curley, élu de l'assemblée du territoire du Nunavut, avant le vote.
Depuis 40 ans, grâce à une gestion "moderne" de l'espèce, le nombre d'ours polaires a doublé au Canada, a-t-il insisté en soulignant la "relation unique" entre son peuple et l'animal.
La chasse de subsistance et le commerce intra-canadien n'étaient pas concernées par la proposition américaine.
Mais les exportations "aident les chasseurs à subvenir aux besoins de leurs familles", a expliqué de son côté à l'AFP Patricia D'Souza, de l'organisation Inuit Tapiriit Kanatami, qui s'inquiète notamment de ne plus pouvoir vendre aux touristes ou exporter un art très réputé, en dents ou os d'ours.
Source © AFP
Labo d'animation du Nunavut : La version de l'ours by Jonathan Wright, National Film Board of Canada
15:49
La Terre est en passe de devenir plus chaude que lors des 11.300 dernières années dans les prochaines décennies, y compris selon les prévisions les plus optimistes d'émissions de dioxyde de carbone (CO2), affirme une recherche publiée jeudi aux Etats-Unis.
Se fondant sur des analyses effectuées sur 73 sites autour du globe, des scientifiques ont pu reconstituer l'histoire des températures terrestres depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 11.000 ans.
Ils ont constaté que ces dix dernières années ont été les plus chaudes, comparé à 80% des 11.300 années passées.
Virtuellement, tous les modèles climatiques évalués par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) montrent que la Terre sera plus chaude d'ici la fin du siècle qu'à n'importe quel moment durant les 11.300 dernières années et ce, selon tous les scénarios plausibles d'émissions de gaz à effet de serre.
Nous savions déjà que la surface de la Terre est plus chaude aujourd'hui que pendant la plupart des deux mille dernières années; nous savons désormais que les températures sont aujourd'hui plus élevées que durant la plupart des 11.300 années passées... (période) qui correspond à l'essor de la civilisation humaine, relève Shaun Marcott, chercheur à l'Oregon State University (nord-ouest). Il est le principal auteur de ces travaux parus dans la revue Science datée du 8 mars.
L'histoire du climat montre qu'au cours des 5.000 dernières années la Terre s'est refroidie de 0,80 degré Celsius, jusqu'aux 100 dernières années qui ont vu la température moyenne monter de 0,80 degré, avec la plus forte hausse dans l'hémisphère nord où il y a plus d'étendues de terre et une plus grande concentration de populations.
Selon les modèles climatiques, la température moyenne globale augmentera encore de 1,1 à 6,3 degrés Celsius d'ici 2100, en fonction de l'ampleur des émissions de CO2 provenant des activités humaines, indiquent ces chercheurs.
Le plus préoccupant, c'est que ce réchauffement sera nettement plus grand qu'à n'importe quelle période durant les 11.300 dernières années, souligne Peter Clark, un paléoclimatologue à l'Oregon State University, coauteur de l'étude.
La position de la Terre par rapport au Soleil, notamment son inclinaison, est le principal facteur naturel qui a affecté les températures au cours des 11.300 dernières années, expliquent ces scientifiques.
Pendant la période la plus chaude du paléocène --les 11.000 dernières années--, la Terre était dans une position qui rendait les étés plus chauds dans l'hémisphère nord, indique Shaun Marcott.
Avec le changement de cette orientation, les étés dans l'hémisphère nord se sont refroidis, et nous devrions encore être aujourd'hui dans cette longue période de refroidissement, ce qui n'est pas le cas, ajoute-t-il.
Et toutes les études s'accordent à conclure que le réchauffement de ces 50 dernières années résulte des activités humaines et non de phénomènes naturels.
Source ©AFP / 07 mars2013
Se fondant sur des analyses effectuées sur 73 sites autour du globe, des scientifiques ont pu reconstituer l'histoire des températures terrestres depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 11.000 ans.
Ils ont constaté que ces dix dernières années ont été les plus chaudes, comparé à 80% des 11.300 années passées.
Virtuellement, tous les modèles climatiques évalués par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) montrent que la Terre sera plus chaude d'ici la fin du siècle qu'à n'importe quel moment durant les 11.300 dernières années et ce, selon tous les scénarios plausibles d'émissions de gaz à effet de serre.
Nous savions déjà que la surface de la Terre est plus chaude aujourd'hui que pendant la plupart des deux mille dernières années; nous savons désormais que les températures sont aujourd'hui plus élevées que durant la plupart des 11.300 années passées... (période) qui correspond à l'essor de la civilisation humaine, relève Shaun Marcott, chercheur à l'Oregon State University (nord-ouest). Il est le principal auteur de ces travaux parus dans la revue Science datée du 8 mars.
L'histoire du climat montre qu'au cours des 5.000 dernières années la Terre s'est refroidie de 0,80 degré Celsius, jusqu'aux 100 dernières années qui ont vu la température moyenne monter de 0,80 degré, avec la plus forte hausse dans l'hémisphère nord où il y a plus d'étendues de terre et une plus grande concentration de populations.
Selon les modèles climatiques, la température moyenne globale augmentera encore de 1,1 à 6,3 degrés Celsius d'ici 2100, en fonction de l'ampleur des émissions de CO2 provenant des activités humaines, indiquent ces chercheurs.
Le plus préoccupant, c'est que ce réchauffement sera nettement plus grand qu'à n'importe quelle période durant les 11.300 dernières années, souligne Peter Clark, un paléoclimatologue à l'Oregon State University, coauteur de l'étude.
La position de la Terre par rapport au Soleil, notamment son inclinaison, est le principal facteur naturel qui a affecté les températures au cours des 11.300 dernières années, expliquent ces scientifiques.
Pendant la période la plus chaude du paléocène --les 11.000 dernières années--, la Terre était dans une position qui rendait les étés plus chauds dans l'hémisphère nord, indique Shaun Marcott.
Avec le changement de cette orientation, les étés dans l'hémisphère nord se sont refroidis, et nous devrions encore être aujourd'hui dans cette longue période de refroidissement, ce qui n'est pas le cas, ajoute-t-il.
Et toutes les études s'accordent à conclure que le réchauffement de ces 50 dernières années résulte des activités humaines et non de phénomènes naturels.
Source ©AFP / 07 mars2013
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