...

mardi 19 mars 2013
Parce qu'il y a de moins en moins d'abeilles dans la nature et d'apiculteurs dans les campagnes, de plus en plus d'agriculteurs louent des ruches pour les aider à polliniser leurs cultures. Avant, la pollinisation était assurée gratuitement par des apiculteurs amateurs qui avaient quelques ruches au fond de leurs jardins.
 

Mais aujourd'hui, beaucoup ont jeté l'éponge face à la hausse de la mortalité des abeilles. Selon le dernier recensement de 2005: en 10 ans, la France a perdu 15.000 apiculteurs. 

Pour pallier ce manque, l'agriculteur n'a pas d'autre choix que d'installer ponctuellement des ruches au milieu de ses champs. Les producteurs de melon, de kiwi, certains arboriculteurs, les producteurs de semences de nombreux légumes, de tournesol ou colza sont les principaux concernés.
 

Cette "pollinisation dirigée" permet d'"homogénéiser" les rendements et d'obtenir des semences de meilleure facture qui germent mieux, selon Jean-Christophe Conjeaud de l'association des agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses (Anamso).
 

L'abeille, prestataire de service donc. Une prestation qui rapporte en moyenne 33 euros par ruche (pour 20 à 60 jours) et assure à l'apiculteur un complément de revenus, selon une étude de l'Institut de l'abeille datée d'octobre. En France, le phénomène ne cesse de prendre de l'ampleur et s'organise. L'Anamso et le Gnis (interprofession des semences) viennent de mettre en place beewapi.com, plate-forme de mise en relation entre agriculteurs et apiculteurs.

Source © AFP
Les deux villes françaises les plus peuplées affichent toujours des niveaux de pollution inquiétants selon l'Agence européenne pour l'environnement.

Avec Marseille, Paris fait partie des mauvais élèves avec une pollution aux particules inquiétante. Avec Marseille, Paris fait partie des mauvais élèves avec une pollution aux particules inquiétante.

D'après des données collectées par l'AEE, l'Agence européenne pour l'environnement, Paris et Marseille font partie des villes qui affichent les niveaux de pollution aux particules les plus inquiétants, avec plus de 50 microgrammes par mètre cube en moyenne annuelle. Elles rejoignent ainsi Turin, Milan, Rome et plusieurs villes tchèques, polonaises et bulgares, elles aussi pointées du doigt par l'agence internationale. Cette pollution de l'air serait surtout due aux transports.

En revanche, de moins en moins de pays de l'Union européenne dépassent les seuils d'émission de polluants atmosphériques autorisés, avec huit en 2011 contre douze l'année précédente, a indiqué lundi l'Agence européenne pour l'environnement. Selon les données préliminaires de l'AEE, le Danemark, Malte, les Pays-Bas et la Suède sont les quatre pays qui sont passés sous ces limites en 2011.


La France, elle, respire mieux


La France, l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, l'Espagne, la Finlande, l'Irlande et le Luxembourg sont en revanche restés au-dessus. Ces limites concernent le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatils non méthaniques et l'ammoniac (NH3).

Des infractions peuvent théoriquement amener la justice européenne à prononcer des amendes. "Même si les nouvelles données montrent une nette amélioration entre 2010 et 2011, l'Europe doit toujours travailler dur pour réduire la pollution atmosphérique" a estimé la directrice exécutive de l'EAA, Jacqueline McGlade, citée dans un communiqué.


Source © le point


La contamination par des bactéries de l’usine de traitement de l’eau d'Ourouveni est signalée après les fortes pluies orageuses de la fin de semaine dernière.

Quelle ne fut pas la stupeur des habitants des huit communes du sud et du centre de Mayotte, nomméméent Chiconi, Ouangani, Sada, Dembéni, Boueni, Kani-Keli, Chirongui et Bandrelé, quand ils ont appris dans le courant de la journée de ce lundi que l’eau du robinet était impropre à la consommation…

Ce sont plus de 53 000 personnes qui sont concernées par cette pollution de l'eau. Ceux qui habitent les secteurs centre et sud de Mayotte se demandent comment l’information était restée cachée de vendredi à lundi. D’autant plus que ceux qui consomment cette eau sans la faire bouillir trois minutes risque d'avoir "des troubles gastriques, des maux de ventre, de la diarrhée ou de la fièvre", selon l’ARS. Tout le week-end, ce sont donc de nombreuses personnes qui ont potentiellement consommé cette eau sans qu’aucune information ne leurs ait été fournie.

Aujourd’hui certains se demandent pourquoi l’information est-elle sortie aussi tardivement. Et pourquoi leur a-t-on laissé consommer cette eau ? Autant de questions qui méritent des réponses. Hier soir, les magasins étaient pris d’assaut par des habitants inquiets. Ils courent, à la dernière minute, pour s’approvisionner en eau potable avant la normalisation de la situation. Mais la stupeur s’accentue d’autant plus que la contamination par des bactéries de l’usine de traitement de l’eau d'Ourouveni date de vendredi 15 mars, après les fortes pluies orageuses de la fin de semaine dernière.

"L’eau était particulièrement boueuse et sale" souligne la directrice de l’ARS, Marie-Hélène Lecenne. "L’usine était en incapacité de traiter l’eau", poursuit-elle. L’agence de santé de l’océan Indien a fait donc des prélèvements vendredi et c’est dimanche dans l’après-midi que les résultats qualifiés de "très mauvais" par l’ARS sont sortis. L’agence a, dans la foulée, informé la préfecture.

Hier matin, une réunion était organisée avec la Sogea qui a en charge de la distribution d'eau et le Sieam pour faire le point de la situation. Actuellement, les équipes de l’ARS doivent procéder à la désinfection de toute l’usine d'Ourouvéni ainsi que des tuyaux de dispatching qui alimentent les communes. La Sogea a aussi procédé à des analyses de cette eau mais pour l’heure nous n’avons pas encore ces résultats.

Aujourd’hui, l’ARS devrait avoir des résultats complémentaires. Mais c’est seulement demain mercredi que des analyses complètes seront obtenues, déclare Marie-Hélène Lecenne. Le retour à la normale est envisagé pour la fin de la semaine.



Source: mayotte hebdo
Dans l'Etat du Mississippi, le secteur de Jackson a également essuyé de fortes chutes de grêle. Des dommages matériels aux véhicules et aux habitations ont été rapportés dans 14 comtés.

Les grêlons ont atteint le diamètre de balle de base-ball à Jackson et aux alentours (Clinton, Madison, Pearl et Brandon). 2 personnes ont été légèrement blessées.

De fortes chutes de grêle se sont aussi produites dans les comtés de Eatonton et de Putnam dans l'Etat de Géorgie. L'épisode qui a commencé à 18 heures et a duré 30 minutes a généré des grêlons atteignant parfois le diamètre de balle de golf. Ces derniers ont causé d'importants dommages matériels sur des véhicules et des habitations.

D'après les autorités locales, 500 automobiles ont été sinistrées ainsi que des dizaines de toitures d'habitations. On ne déplore pas de victime ni de blessé.


Source AP
Au moins 16 personnes, dont deux secouristes, sont mortes ces dernières 24 heures en raison d'intempéries dans la région touristique de Petropolis, une zone montagneuse de l'Etat de Rio de Janeiro, au Brésil, selon un bilan officiel provisoire lundi soir.

Nous sommes en alerte maximale, a déclaré lundi le gouverneur de l'Etat, Sergio Cabral, dans une conférence de presse à Petropolis.

Le gouverneur a lancé un appel pour que les gens quittent les zones à risques et se réfugient dans les abris d'urgence installés par la mairie, alors que les pluies se sont encore intensifiées lundi.

La présidente du Brésil, Dilma Rousseff, a joint le gouverneur depuis Rome, où elle se trouve pour l'intronisation du nouveau pape, afin d'offrir l'aide de l'Etat fédéral, a informé la présidence. Elle a réclamé les mesures les plus drastiques pour venir en aide aux victimes.

En janvier 2011, plus de 900 personnes avaient péri dans les régions vallonnées de l'Etat de Rio en raison d'intempéries qui avaient provoqué des inondations et des glissements de terrains.

A Petropolis, située à 68 km au nord de Rio de Janeiro et résidence d'été de l'ancienne cour impériale, la situation est vraiment très grave, a déclaré sur la télévision Globo le secrétaire à la Sécurité civile de l'Etat de Rio, Sergio Simoes.

Deux secouristes figurent parmi les victimes, a-t-il précisé.

Il est tombé 390 mm de pluie sur la ville en 24 heures, quand la moyenne pour tout un mois de mars est de 270 mm.


Source ©AFP / 19 mars 2013


Emplacement     58,915 ° S, 24.410 ° W
Profondeur     31.3 km (19,4 miles)
Région     Îles Sandwich du Sud RÉGION
Distances     121 km (75 miles) E de Bristol Island, Antarctica2665 km (1655 miles) ESE de Ushuaia, Argentine

2900 km (1801 miles) au SE de Rio Gallegos, Argentine

2906 km (1805 miles) ESE de Punta Arenas, Chili

lundi 18 mars 2013
Des médecins interpellent les autorités régionales sur l’impact sanitaire des pesticides en Limousin.

85 médecins, pour la plupart généralistes et qui se définissent d’abord comme des médecins de terrain ont lancé hier un appel qui pourrait faire date en Limousin et a d’ailleurs été largement répercuté hier dans les médias nationaux.

Cet appel, lancé dans le cadre de la Semaine nationale pour les alternatives aux pesticides, interpelle les autorités régionales en leur demandant de s’engager pour une réduction de 50 % de l’usage des pesticides en Limousin à l’horizon 2020.

« Trop de signaux de danger sont au rouge, explique le Dr Michel Perinaud, porte-parole des médecins, dont le mouvement fait boule de neige depuis le mois dernier dans les cabinets médicaux des trois départements de la région. Cancers, maladie de Parkinson, troubles de la fertilité, troubles du développement neurologique chez des enfants exposés in utero et imprégnation générale de la population à ces produits, sont inquiétants du point de vue sanitaire et pas seulement environnemental. 


Même si cet aspect est évidemment incontournable et lié. Dans une région agricole comme le Limousin, avec des activités utilisant énormément de pesticides – la culture de la pomme pour ne citer que celle-là – il nous a semblé important de tirer la sonnette d’alarme et de préconiser la mise en place de mesures de précaution relativement simples comme par exemple des distances de sécurité avec les habitations pour protéger les riverains qui vivent à proximité de ces cultures ou encore favoriser des cultures biologiques près des cours d’eau eux aussi largement touchés par l’usage intensif des pesticides. » La France étant, pour rappel, le 3e utilisateur mondial de pesticides et le 1er en Europe avec 75.000 tonnes par an, 90 % de la population française est contaminée par les organophosphorés.

Permettre une transition écologique

Pour les médecins signataires de l’appel, « la notion de faible dose n’est pas plus rassurante car de nombreux pesticides s’avèrent être des perturbateurs endocriniens soupçonnés d’une recrudescence d’infertilité dans la population française ». Pour eux « les mesures sont à prendre très vite et leur crainte serait le lancement d’une énième enquête qui viendrait se superposer à des enquêtes internationales aujourd’hui incontestées. Des liens ont en effet été établis en milieu professionnel agricole entre l’utilisation des pesticides et certaines pathologies : lymphomes, tumeurs cérébrales et cancers hormono-dépendants. Les liens entre maladie et pesticides sont d’autant plus difficiles à démontrer que près d’un millier de molécules a été mis sur le marché en France. Les risques liés à ces molécules ne peuvent être évalués faute de données toxicologiques et épidémiologiques suffisantes. »

Si l’an passé la maladie de Parkinson a été reconnue comme maladie professionnelle chez les agriculteurs, ce n’est qu’au terme d’un long combat. En attendant ces données – si elles arrivent un jour – les 85 se déclarent solidaires « des demandes d’interdictions d’épandages aériens, des collectivités territoriales signataires de la charte zéro pesticide et de toutes les initiatives qui permettront une transition écologique vers des filières agricoles n’utilisant pas de pesticides ».

Source © Dominique Pierson
Une coalition d’intérêts divergents au sein de l’Union européenne a empêché vendredi la constitution d’une majorité pour interdire pendant deux ans plusieurs pesticides mortels pour les abeilles, a-t-on appris de sources européennes.

La Commission européenne a expliqué dans un communiqué que le vote organisé au sein d’un comité d’experts n’a pas permis de dégager une majorité qualifiée en faveur ou contre sa proposition.

Selon un décompte obtenu par l’AFP, 13 Etats ont voté pour l’interdiction de ces pesticides, dont la France, l’Italie, l’Espagne et la Pologne, 9 ont voté contre (République Tchèque, Slovaquie, Roumanie, Irlande, Grèce, Lituanie, Autriche, Portugal et Hongrie) et 5 se sont abstenus, dont l’Allemagne et le Royaume-Uni.

Les abstentions de ces deux pays qui comptent chacun 29 voix ont empêché que la majorité penche dans un sens ou l’autre.

La Commission a indiqué qu’elle maintenait sa proposition, car elle n’a pas été rejetée. Elle lui a apporté quelques modifications pour tenir compte de plusieurs demandes et elle peut la soumettre une nouvelle fois au comité d’experts, avec l’espoir que les pressions de l’opinion publique incitent les abstentionnistes à adopter une position plus tranchée.

Tous les Etats jurent leur attachement à la protection des abeilles, mais dès qu’il s’agit d’agir ils trouvent toujours des objections, a déploré une source proche du dossier.

La Commission européenne propose de suspendre pendant deux ans l’utilisation de trois néonicotinoïdes présents dans des pesticides pour quatre types de cultures: le maïs, le colza, le tournesol et le coton.

La Commission s’est fondée sur un avis très négatif rendu par l’Autorité européenne pour la sécurité des aliments (EFSA).
Les trois néonicotinoïdes incriminés – clothianidine, imidaclopride et thiaméthoxame – sont présents dans des pesticides produits par les groupes allemand Bayer et suisse Syngenta, notamment le Cruiser OSR.

Source © Afp
Prochainement, les cosmétiques ayant fait l’objet de tests sur les animaux ne peuvent plus être mis sur le marché dans l’Union.

En effet, la dernière étape prévue dans l’élimination progressive de l’expérimentation animale pour les produits cosmétiques commercialisés dans l’Union a pris fin le 13 mars 2013.

Ainsi, la Commission confirme sa volonté de respecter l’échéance de 2013 qui avait été fixée par le Conseil et le Parlement et décrit comment elle entend continuer de soutenir la recherche et l’innovation dans ce secteur, tout en promouvant le bien-être animal à l’échelle internationale, peut on lire dans un communiqué de presse.

«L’entrée en vigueur, aujourd’hui, de l’interdiction totale de mise sur le marché constitue un signal fort de l’attachement européen au bien-être animal. La Commission entend continuer de soutenir la mise au point de méthodes de substitution à l’expérimentation animale et encourager les pays tiers à imiter l’Union européenne. Il s’agit pour l’Union d’une occasion inestimable de donner un exemple d’innovation responsable dans le secteur des cosmétiques, sans consentir le moindre compromis sur la sécurité des consommateurs », déclare à cet effet, le commissaire européen à la santé et à la politique des consommateurs, M. Tonio Borg.

Selon la Commission Européenne, des raisons impérieuses militent en faveur d’une entrée en vigueur de cette interdiction. Cette position est conforme aux convictions profondes de nombreux citoyens européens: l’élaboration des produits cosmétiques ne justifie pas l’expérimentation animale.

Pour l’heure, la recherche de méthodes de substitution à l’expérimentation animale se poursuivra, car le remplacement total des essais sur les animaux par d’autres méthodes n’est pas encore possible.


En effet, dans la communication publiée, il est bien noté que la Commission contribuera à la recherche sur ces méthodes substitutives ainsi que la nécessité de poursuivre l’action engagée dans ce domaine.

A cet effet, la Commission a affecté à ces travaux de recherche près de 238 millions € entre 2007 et 2011. L’industrie cosmétique a également apporté sa part, par exemple en cofinançant pour 25 millions € l’initiative SEURAT, peut on lire dans un communiqué de presse. La Commission fera de cette question l’une des priorités de l’Union dans le domaine des échanges commerciaux et de la coopération internationale. Affaire à suivre…
Au cours des deux derniers siècles, les populations de requins de la Méditerranée et de la mer Noire ont diminué de plus de 90 pour cent. Selon la Food and Agriculture Organisation (FAO), le nombre et le poids vif de requins en Méditerranée ont chuté de 97 pour cent au cours des deux derniers siècles.

MER-OCEANPOLIS

En Mer Noire, les prises des principales espèces de requin ont reculé de moitié par rapport aux années 1990. Si au cours de ces dernières années les pêcheries aux requins se sont développées pour satisfaire la demande en ailerons, la cause principale de cette chute est les prises accessoires, car les requins et les raies ne sont, en général, pas délibérément ciblés par la pêche dans ces mers.

Sur les 71 espèces étudiées en Méditerranée en 2007, 42 % sont menacées et 18 % quasi menacées. 


Le déclin de ces grands prédateurs en Méditerranée et en Mer Noire pourrait avoir des conséquences dramatiques sur l’ensemble de ces écosystèmes marins, en affectant les réseaux trophiques de la région. La Commission européenne a adoptée récemment des mesures de protection des requins en Méditerranée, notamment l’interdiction de prélever les ailerons (et de rejeter leur carcasse en mer) et l’interdiction du chalutage dans les 3 milles marins afin de préserver les stocks.

Source : goodplanet
Le Canada pourrait devenir le premier pays au monde à autoriser l’importation d’aliments pour consommation humaine contenant de faibles quantités d’organismes génétiquement modifiés (OGM) non approuvés par ses propres agences de réglementation. Une décision économique pour le gouvernement fédéral, mais qui portera atteinte à notre système de salubrité alimentaire, disent les opposants.

Ottawa vient de terminer une deuxième étape de consultation sur une politique de gestion de la «présence de faibles quantités» (PFQ) de cultures GM dans tous les grains et produits alimentaires importés destinés aux humains et aux animaux. Les PFQ renvoient uniquement à des OGM non autorisés par le pays importateur.

Les pourcentages d’acceptation proposés sont de 0,1% ou 0,2%, qu’Ottawa juge «non susceptibles de poser un risque». Mais pour le Réseau canadien sur les biotechnologies (RCAB), qui regroupe des organisations opposées aux OGM de tout le pays, rien ne permet de dire que cette dose est sans danger, puisqu’elle ne repose sur aucune étude scientifique.

Pour sa part, l’Union européenne accepte des doses d’OGM qu’elle n’a pas approuvés jusqu’à 0,1% pour l’alimentationanimale et dans certaines circonstances seulement.

Le RCAB s’inquiète de l’effet qu’une telle acceptation aurait sur la confiance des consommateurs à l’égard de notre système de salubrité alimentaire. On demande aux Canadiens «d’accepter des aliments GM comme étant des aliments sûrs, même si Santé Canada ne les a pas jugés sûrs pour la consommation humaine», peut-on lire dans son mémoire au Comité permanent de l’agriculture.

Ottawa invoque de son côté la hausse prévue des cultures OGM dans le monde, qui passeront d’une trentaine à plus de 100 d’ici 2015, ce qui accroîtra nécessairement les cas de PFQ.

Tolérance zéro

De nombreux pays appliquent une politique de tolérance zéro envers les cultures GM non approuvées par leurs agences. Dès que des quantités infimes sont détectées, ces importations peuvent être rejetées. «Cela entraîne une certaine imprévisibilité et peut avoir des retombées économiques néfastes sur les échanges commerciaux mondiaux [...]. Ces dernières années, certaines perturbations du commerce attribuables à la PFQ ont coûté des millions de dollars aux négociants de céréales et aux économies locales», explique Agriculture et Agroalimentaire Canada sur son site Internet.

Le RCAB estime pour sa part que la politique n’atteindra pas les objectifs économiques souhaités. «Plutôt que d’améliorer la position des produits canadiens dans les marchés internationaux, il est fort probable que l’acceptation de la PFQ portera atteinte à la réputation internationale du Canada à l’égard de sa réglementation sur la salubrité alimentaire et de l’intégrité de son système alimentaire – car elle ouvre la voie à la contamination de notre système alimentaire, sans assurer une surveillance réglementaire nationale», écrit l’organisme. Le projet de politique est accessible à http://goo.gl/m8GU6.

Source : La Presse.ca

Lors d’une conférence de presse organisée en marge de la réunion plénière des ‘deux assemblées’, un officiel a été interrogé sur le futur des importations d’OGM en Chine. Réponse : elles vont continuer, à un rythme soutenu…

La Chine, un grand producteur d’OGM

« Ma question s’adresse à Monsieur Chen Xiwen. La Chine autorise-t-elle l’import de produits alimentaires génétiquement modifiés ? Si non, comment votre pays va assurer l’alimentation d’une population qui continue d’augmenter ? » La question d’un journaliste étranger n’a pas manqué de faire sourire Monsieur Chen, responsable du bureau des questions rurales du gouvernement central. « Comme vous le savez, la Chine est un grand pays producteur d’OGM et un très grand importateur ». Il a rappelé dans sa longue réponse que le pays cultive de grandes quantités d’OGM non alimentaires, en particulier le coton. Au niveau des imports, il s’agit essentiellement de soja.

En 2012, la Chine a ainsi importé 58,38 millions de tonnes de soja génétiquement modifié, principalement en provenance des Etats-Unis, d’Argentine et du Brésil. Cette stratégie serait selon lui indispensable, puisque le pays ne produit que 14 millions de tonnes chaque année, alors que la demande dépasse 70 millions de tonnes. « Dans ces conditions, l’import d’OGM va nécessairement continuer dans le futur ».

Pas de consommation directe

Monsieur Chen a argumenté en rappelant qu’aucun scientifique, que ce soit du côté des soutiens des OGM ou de leurs détracteurs, n’a pu apporter d’arguments convaincants quant au danger des OGM pour la santé humaine. Dans ces conditions, la position de la Chine de ne cultiver que des plantes non consommables et d’importer des produits OGM pour en faire de l’huile serait une stratégie sage et raisonnable.


En effet, Chen a ajouté que le soja d’importation génétiquement modifié était destiné à la production d’huile. Pas de consommation directe ni d’utilisation pour faire du tofu et autres produits de la ‘graine jaune’ qui font les délices des Chinois. Les OGM en Chine semblent cependant encore promis à un bel avenir


Source green et vert
Le nombre de cadavres de porcs repêchés dans le principal fleuve de Shanghai dépasse désormais les 13.000, a rapporté lundi la presse officielle chinoise, le mystère s'épaississant sur l'origine de ces animaux.

Les services municipaux de Shanghai ont collecté 9.460 porcelets et cochons adultes flottant dans le Huangpu, selon le journal Shanghai Daily, les autorités de la préfecture voisine de Jiaxing (province du Zhejiang) en ayant de leur côté repêché 3.601, selon l'agence Chine nouvelle.

Douze jours après que les premiers porcs morts ont été repérés au fil de l'eau, suscitant de vives inquiétudes chez les habitants de la capitale économique chinoise, non seulement aucune responsabilité n'a encore été établie, mais il semble qu'ils continuent à être déversés dans le fleuve.

Le Huangpu, fleuve emblématique de Shanghai, compte pour 22% de la consommation d'eau des 23 millions d'habitants.
Après avoir analysé des échantillons, le gouvernement de Shanghai avait affirmé ces derniers jours que les résultats obtenus étaient "normaux", malgré le scepticisme général.

Le ministère chinois de l'Agriculture a envoyé une équipe sur place, qui pour l'instant n'a pas donné d'explication claire au décès des milliers de porcs et à leur présence dans le fleuve Huangpu. La semaine passée, des tests effectués sur les carcasses des animaux avaient signalé la présence du circovirus porcin, non dangereux pour l'homme. Il pourrait dès lors s'agir d'une épidémie.

L'affaire des cadavres de porcs déversées dans le fleuve de Shanghai illustre la face sombre de l'industrie agroalimentaire en Chine, où prime le rendement pour nourrir l'immense population.

La pollution des cours d'eau, parfois avec de graves conséquences pour la santé, est un fléau en Chine, où le respect de l'environnement est souvent sacrifié sur l'autel de la croissance économique.



Source AFP
jeudi 14 mars 2013
Une marée noire a été découverte dans la mer Noire près des côtes d'Odessa en Ukraine, le service de presse du bureau du procureur de la région d'Odessa a indiqué que l’étendue de la zone de la marée noire était estimé à plus de 840.000 mètres carrés.

Le bureau du procureur a déclaré que cette marée noire a été causé par le déversement des produits pétroliers du "Bauman Nikolai", un navire qui a coulé près du delta du Danube.

Les Organismes d'État compétents, à la demande du bureau du procureur font la vérification des estimations du volume de pétrole déversé dans la mer et tentent d' estimer actuellement les dégâts qui pourront être causés par cette marée noire.


Le bureau du procureur a ouvert une enquête criminelle en vertu de l'article 243 du Code pénal de l'Ukraine (pollution de la mer) et de l'article 242 du Code pénal de l'Ukraine (violation des règles de préservation de l'eau).


Comme indiqué, le Nikolaï Bauman, navire battant pavillon moldave a coulé près du delta du Danube Starostambulsky, dans le district de Kiliysky prés d'Odessa.

Tous les membres de l'équipage, 11 personnes au total, tous Moldave ont été secourus.

Le navire naviguait de la Turquie à Kherson

De l'eau semble s'être introduit par la proue du navire et inondait les cales. Le capitaine a envoyé un signal de détresse et a tenté d'échouer le bateau. Le navire avait 40 ans, il appartenait au Danube Shipping Ltd

© Nature Alerte


Des milliers de poissons se sont échoués sur les rives de la lagune de Rodrigo de Freitas, une attraction touristique de Rio de Janeiro, ont déclaré mercredi les autorités brésiliennes .

Une très grande quantité de matière organique s'est déversé dans le lagon à la suite des deux dernières tempêtes a déclaré le service sanitaire de la ville, du coup les niveaux d'oxygène sont descendus dangereusement bas, a affirmé Carlos Alberto Muniz le secrétaire à l'environnement.

Cette pollution accidentelle a provoqué une mortalité massive des aloses qui étaient dans la lagune, leur nombre avait grandement augmenté depuis la mi-Février ou ils étaient venus pour s'y reproduire.

Mercredi, plus de 12 tonnes d'aloses ont été ramassé par les services sanitaires de la ville

La lagune est reliée à l'océan Atlantique par un canal qui sépare les plages d'Ipanema et de Leblon. Les échanges des nutriments marins et les apports en oxygène de la lagune s'y font grace à lui, ce qui contribue à améliorer les manques d'oxygène de la lagune depuis mercredi, explique Muniz.

Un pêcheur de 65 ans du nom de Walter a déclaré quant à lui, que le canal est en cours de nettoyage en vue de la préparation des épreuves d'aviron des jeux olympiques de 2016. Ces travaux perturbent l'eco-systeme de la lagune, il affirme même que l'apport en eau dans la lagune n'est plus renouvelé .


© Nature Alerte



Rejoignez Nous

Recevez nos articles par mail

...

Activité solaire/champ magnetique

Solar X-rays:

Geomagnetic Field:
>
Status
Status
 

Derniéres Actualités

ARTICLES LES PLUS RÉCENTS :

Rechercher dans ce blog

Membres

Annonces

annonces

Libellés/Tags

Alerte (4887) pollution (1059) inondation (541) Oceans (507) Hecatombes animales (474) Rechauffement (440) seisme (374) Insolite (348) rivieres (348) legislation (337) biodiversité (332) air (268) maree noire (260) eau (250) climat (237) Santé (233) deforestation (210) Extinction (201) volcan (197) intemperie (190) incendie (188) Mysteres (184) nucleaire (174) Eruption (172) Bilan (161) agriculture (159) justice (159) Mobilisation (157) La honte (155) Tempete (153) Pesticide (147) ce qu'on vous dit pas (147) gaz de schiste (146) bonnes nouvelles (145) conservation (128) secheresse (122) Tornade (109) accident (107) manifestation (102) Coup de chapeau (100) OGM (100) glissement de terrain (99) invasion (95) Typhon (90) evacuation (90) CO2 (89) coup de gueule (87) meteo (76) virus (72) Alergie (71) surpeche (65) catastrophe (62) sante (59) cyclone (54) economie (54) lac etang (53) famine (52) Evenement (51) chimique (50) contamination (50) Coup de coeur (49) record (48) vague de froid (47) cause animale (46) canicule (45) corruption (42) construction (40) Ouragan (38) appel (36) appel a l'aide (35) neige (35) surconsommation (35) Urgence (34) lac étang (34) sols (33) Intoxication (32) braconnage (31) epidemie (31) abeilles (30) alimentation (30) soleil (29) grippe aviaire (28) penurie (28) Orage (26) consommation (24) protection (24) pollution hertzienne (23) No comment (22) Scandale (22) pénurie (22) algues vertes (21) incroyable (21) vague de chaleur (21) acidification (20) Nitrate (19) PCB (19) science (19) biocarburant (18) decouverte (18) Tsunami (17) eutrophisation (16) algues rouges (15) censure (15) chikungunya (15) pollution sonore (15) Agenda (14) dechets nucleaires (14) energie renouvelable (14) sables bitumineux (14) ebola (13) elevage (13) gaspillage (12) ozone (12) clin d'oeil (11) mousson (11) petitions (11) politique (10) avalanche (9) Etat d urgence (8) grêle (8) incident (8) restriction (8) sauvegarde (8) Trombe (7) radiation (7) Chasse (6) Décontamination (6) Methane (6) industrie (6) crime (5) herbicides (5) hommage (5) mal-bouffe (5) plateforme (5) pollution plastique (5) techniques nouvelles (5) alimenation (4) dechets (4) disparus (4) geoingenierie (4) magnetisme terrestre (4) perturbateur endocrinien (4) proces (4) animal (3) cop21 (3) espoir (3) glaciers (3) journée mondiale (3) silence (3) verglas (3) Eureka (2) Géopolitique environnementale (2) Nouvelles technologies (2) ah bon... (2) amiante (2) conflis (2) crue (2) cyanobacteries (2) dengue (2) eclipse (2) espace (2) gag (2) malbouffe (2) poisson (2) projet de loi (2) pétrole (2) recolte (2) sinkhole (2) violence (2) zad (2) Elevage intensif (1) Finance (1) ONG (1) Recherche (1) Tempête (1) Toxique (1) Tristesse (1) commerce (1) consultation public (1) contribution (1) effet d annonce (1) extrane(l)us (1) fuite (1) greenwashing (1) infraction (1) initiative (1) inovation (1) intempérie (1) maree (1) massacre (1) météo (1) naufrage (1) peche (1) police (1) pollution interieur (1) pollution lumineuse (1) prétexte (1) requin (1) saisi (1) sanitaire (1) securite (1) semences (1) semences paysannes (1) séisme (1) trafic (1) victoire (1) zika (1)
Fourni par Blogger.